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MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE

UNIVERSITE AKLI MOHAND OULHADJ – BOUIRA


FACULTE DES SCIENCES DE LA NATURE ET DE LA VIE ET DES SCIENCES DE LA TERRE
DEPARTEMENT DES SCIENCES AGRONOMIQUES

Réf : ……./UAMOB/F.SNV.ST/DEP.AGRO/20

MEMOIRE DE FIN D’ETUDES


EN VUE DE L’OBTENTION DU DIPLOME MASTER
Domaine : SNV Filière : Science agronomie
Spécialité : Production et Nutrition animale

Présenté par :

KACIMI Nacéra & TAIBI Ilham

Thème
Etude zootechnique de quelques élevages de poulet de
chair dans la willaya de Bouira

Soutenu le : 30 / 09 / 2020 Devant le jury composé de :

Nom et Prénom Grade

CHERIFI Zakia MCB. Univ. de Bouira Présidente


ABDELLI Amine MCB. Univ. de Bouira Examinateur
BENFODIL Karima MCB. Univ. de Bouira Promotrice

Année Universitaire : 2019/2020


Remerciements

Nous tenons tout d’abord à remercier le bon dieu,

tout puissant, qui nous a donné le courage et la volonté pour la réalisation

de ce modeste travail.

Nous tenons à remercier vivement notre promotrice « Dr. BENFODIL .K »

pour son aide, sa disponibilité et sa patience, ainsi que pour ses conseils.

Nos sincères remerciements vont aussi à Dr. Cherifi. Z d’avoir accepté de

présider le jury de notre thèse.

Nous tenons à remercier également Dr. Abdelli. A d’avoir accepté

d’examiner notre travail.

Nos vifs remerciements à tous nos enseignants de la spécialité : nutrition

et production animale.

A tous le personnel du complexe avicole d’El- Asnam (CRAVIC SPA).


Dédicaces

Les études sont avant tout


Notre unique et seul atout
Souhaitant que le fruit de nos efforts fournis jour et nuit nous mène
vers le bonheur fleuri.
Je dédie ce travail :
 À mes chers parents
Aucune dédicace ne saurait exprimer l’amour, l’estime, le dévouement et le respect que j’ai
toujours eu pour vous. Rien au monde ne vaut les efforts fournis jour et nuit pour mon
éducation et mon bien-être.
 Un grand merci à mes chers frères Lakhdar et Abdelhamid.
 À ma chère sœur Amel.
 À mes cousines Meriem, Amira , Nour hoda , Hind et Asma et à toute ma famille.
 À mes amies Amina , Asma , Chafia ,Hakima , Sarah , Hanane ,Amel et Razika pour
leurs aide et leurs soutien durant la réalisation de ce travaille.
 À ma chère promotrice ‹‹ Mme BENFODHIL.K ››.
 À mon binôme que jamais oublie ‹‹ TAIBI Ilham ››.

Merci et bon courage à toutes mes amies d’étude de la spécialité nutrition et production
animale, je dis à vous tous pardon est bonne chance à vous.

À toutes et tous, un grand merci !

À toute personne qui m’aime


À toute personne que j’aime
À tous ceux qui cherchent le

Nacéra (Naci)
Dédicaces

Avant tout je remercie Dieu le tout puissant de m’avoir accordé la foi, le courage, la santé
et les moyens de conception de ce modeste travail.
Je tiens à exprimer mes profonds remerciements aux plus chères personnes à mon cœur
mes parents.
Je dédie ce travail ……
 A mon cher père ABDELLAH
Aucune dédicace ne saurait exprimer l’amour, l’estime, le dévouement et le respect que j’ai
toujours eu pour vous. Rien au monde ne vaut les efforts fournis jour et nuit pour mon
éducation et mon bien être. Ce travail est le fruit des tes sacrifices que tu a consentis pour
mon éducation et ma formation.
 A ma très chère mère HADDA
Affable, honorable aimable : tu représentes pour moi le symbole de la bonté par
excellence, la source de tendresse et l’exemple du dévouement qui n’a pas cessé de
m’encourager et de prier pour moi.

Ta prière et ta bénédiction m’ont été d’un grand secours porte mener à bien mes études.
Aucun dédicace ne saurait être assez éloquente pour exprimer ce que tu mérites pour tous les
sacrifices que tu n’ascessé de me donner depuis ma naissance, durant mon enfances même à
l’âge adulte.

Tu a fait plus qu’une mère puisse faire pour que sesenfants suivent le bon chemin dans
leur vie et leurs études.

 A mon très chères frères : MUSTAPHA, KASSEM, AMINE.


 A mes très chères sœurs : HAYAT, FAIZA.
 A ma chère promotrice ‹‹ Mme BENFODHIL.K ››
 A mon binôme que jamais oublie ‹‹ KASSIMI NACERA ››
 A mes très chères collègues.

Ilham (Amou)
Liste des abréviations

ONAB : Office National des Aliments du Bétail.

ORAC : Office Régionale de l’Aviculture du Centre.

ORAVIO : Office Régional Aviculture de l’ouest.

ORAVIE : Office Régional Aviculture de l’Est.

U.S.A : United States of America.

M.A.R.A : Ministère de l'Agriculture et de la Révolution Agraire.

GMQ : Gain moyen quotidien.

I.C : Indice de consommation.

T.M : Taux de mortalité.

F.A.O : Food and Agricultural Organization.

ITAVI : Institut Technique de l’Aviculture.

I.S.A : Institut des Sciences techniques et Avicole.

B1 : Bâtiment 1.

B2 : Bâtiment 2.

B3 : Bâtiment 3.

TH05 : désinfectant.

Kg : Kilo gramme.

L : litter.

W : watt.

Jrs : jours.

T° : Température

C° : degré Celsius.

g : gramme.
MCR : Maladies Respiratoires Chroniques.

ATB : antibiotique.

H : Heure.

M² : Mètre carre

M : Mètre

% : Pourcent.
Liste des figures

Figure n°1 : l’élevage de poulet de chair en batterie .......................................................... 02


Figure n°2 : Distribution des poussins sous les cloches ..................................................... 23
Figure n°3 : La zone d’étude ............................................................................................ 39
Figure n°4 : Bâtiment d’élevage 1 (B1), vu d’extérieure et intérieure................................ 39
Figure n°5 : Bâtiment d’élevage 2(B2), vu d’extérieure et intérieure ................................ 40
Figure n°6 : Bâtiment d’élevage 3 (B3), vu d’extérieure et intérieure................................ 40
Figure n°7 : Bob CAT ...................................................................................................... 42
Figure n°8 : Système d’éclairage (B1) .............................................................................. 44
Figure n°9 : des mangeoires Linéaires utilisées pour la période de démarrage ................. 46
Figure n°10 : Les mangeoires siphoïdes (B1 et B2) .......................................................... 46
Figure n°11 : Matériel de la pesée .................................................................................... 47
Figure n°12 : Elargissement de la surface ......................................................................... 48
Figure n°13 : Courbe de consommation d’aliment ............................................................ 55
Figure n°14 : Courbe d’évolution du poids (croissance) .................................................... 56
Figure n°15 : Courbe de taux de mortalité ........................................................................ 58
Liste des tableaux

Tableaux n°1 : Evolution des performances des poulets de chair attendues à âge chez poulet
de chair.............................................................................................................................. 04
Tableaux n°2 : La production et la consommation (en millions de tonnes) de viande de
volailles dans le monde ..................................................................................................... 05
Tableaux n°3 : Firmes de sélection avicole chair .............................................................. 08
Tableaux n°4 : Les normes de densité en fonction de l’âge ............................................... 11
Tableaux n°5 : Normes de températures en élevage du poulet de chair ............................. 12
Tableaux n°6 : Eclairement du bâtiment pour poulet de chair ........................................... 13
Tableaux n°7 : Normes pour les gaz nocifs ....................................................................... 15
Tableaux n°8 : Les types de mangeoires et d’abreuvoirs ................................................... 16
Tableaux n°9 : Les équipements dans la phase d’élevage ................................................ 17
Tableaux n°10 : Normes d’élevage à respecter durant la phase de démarrage pour 1000
sujets ................................................................................................................................. 24
Tableaux n°11 : Normes d’élevage phase de croissance pour 1000 sujets ......................... 25
Tableaux n°12 : Normes d’élevage à respecter durant la phase de finition pour 1000sujets
.......................................................................................................................................... 26
Tableaux n°13 : Apports recommandés (0% de la ration)à différents stade de vie en
protéines, acides aminés et minéraux en fonction du niveau énergétique de la ration (kcal
d’EM/Kg) chez poulet chair .............................................................................................. 29
Tableaux n°14 : Apports recommandés en minéraux et en vitamines dans l’alimentation
du poulet de chair ............................................................................................................. 30
Tableaux n°15 : Consommation d’eau et d’aliment en fonction de l’âge chez le poulet de
chair .................................................................................................................................. 32
Tableaux n°16 : Les symptômes de la maladie de colibacillose ........................................ 33
Tableaux n°17 : Programme de prophylaxie médicale chez le poulet de chair .................. 36
Tableaux n°18 : les Périodes et lieux de l’étude des trois élevages.................................... 39
Tableaux n°19 : Les dimensions et les capacités des bâtiments d’élevages ....................... 40
Tableaux n°20 : Eclairage des bâtiments .......................................................................... 44
Tableaux n°21 : moyen de transport des poussins. ............................................................ 47
Tableaux n°22 : L’élargissement de la surface appliqué dans notre élevage. ..................... 48
Tableaux n°23 : système d’alimentation des notre élevages .............................................. 48
Tableaux n°24 : Les vaccins utilisés pendant la période d'élevage pour les trois
bâtiments ........................................................................................................................... 49
Tableaux n°25 : Les antistress utilisées pondant la période d'élevage pour les trois
bâtiments. .......................................................................................................................... 49
Tableaux n°26 : Valeurs de la température enregistrée durant la période d’élevage
(B1 et B2)......................................................................................................................... 52
Tableaux n°27 : Valeurs de la température enregistrée durant la période d’élevage
(B3) .................................................................................................................................. 52
Tableaux n°28 : Consommation d’aliment........................................................................ 54
Tableaux n°29 : Gain du poids. ........................................................................................ 55
Tableaux n°30 : Taux de mortalité ................................................................................... 57
Résumé

La viande blanche occupe une place importante dans la consommation carnée des algériens.
Notre travail réalisé sur le terrain durant une période de 7 semaines auprès de 3 élevages de poulet
de chair dans la wilaya de Bouira,nous a permis d’évaluer les performances zootechniques et les
paramètres sanitaires de conduite d’élevage.

La visite quotidienne des trois élevages et le suivi rigoureux de conduite d’élevage ainsi que
l’enregistrement des modifications de certaines paramètres (température, l’aliment, chauffage,
ventilation), nous ont permis d’obtenir les résultats suivants : la litière est moyenne avec une
épaisseur de 10cm, la vitesse de croissance en fin de cycle est proche aux normes des souches
utilisées,le taux de mortalité moyen est entre 3% et 12%, le non-respect du protocole de
vaccination, le non-respect des conditions d’élevage, l’utilisation exagéré des antibiotiques, le non-
respect des anti-stress au moment de la vaccination, risque de la coccidiose et les maladie
respiratoires .

Enfin la réussite d’un élevage est due au respect de plusieurs paramètres à savoir: l’hygiène, la
prophylaxie, l’alimentation et les conditions d’élevage.

Mots clés : Elevage, poulet de chair, performances zootechnique, alimentation , Bouira .

Abstract

White meat occupies an important place in the meat consumption of Algerians. Our work carried
out in the field during a period of 7 weeks with 3 broiler farms in the wilaya of Bouira, allowed us
to assess the zootechnical performance and health parameters of the breeding operation.

The daily visit of the three farms and the rigorous follow-up of farm management as well as the
recording of the modifications of certain parameters (temperature, feed, heating, ventilation),
allowed us to obtain the following results: the litter is average with a thickness of 10cm, the speed
of growth at the end of the cycle is close to the standards of the strains used, the average mortality
rate is between 3% and 12%, the non-compliance vaccination protocol, non-compliance with
breeding conditions, excessive use of antibiotics, non-compliance with anti-stress at the time of
vaccination, risk of coccidiosis and respiratory disease.

Finally, the success of breeding is due to compliance with several parameters, namely: hygiene,
prophylaxis, food and breeding conditions.

Key words: breeding flocks, broiler, zootechnical performance, feed , Bouira .


‫ملخص‬

‫تحتل اللحوم البيضاء مكانة مهمة في استهالك اللحوم للجزائريين‪ .‬سمح لنا عملنا الذي تم تنفيذه في الحقل خالل فترة ‪ 7‬أسابيع‬
‫مع ‪ 3‬مزارع فروج في والية البويرة بتقييم األداء في تربية الحيوانات والمعايير الصحية لعملية التربية ‪.‬‬

‫الزيارة اليومية للمزارع الثالثة والمتابعة الدقيقة إلدارة المزرعة وكذلك تسجيل التعديالت على بعض المعايير (درجة الحرارة‪،‬‬
‫العلف ‪ ،‬التدفئة ‪ ،‬التهوية) ‪ ،‬أتاح لنا الحصول على النتائج التالية‪ :‬القمامة متوسطة بسمك ‪ 10‬سم ‪ ،‬سرعة النمو في نهاية الدورة‬
‫قريبة من معايير السالالت المستخدمة ‪ ،‬متوسط معدل الوفيات بين ‪ ٪3‬و ‪ ، ٪12‬عدم االمتثال بروتوكول التطعيم ‪ ،‬عدم االمتثال‬
‫لظروف التكاثر ‪ ،‬االستخدام المفرط للمضادات الحيوية ‪ ،‬عدم االمتثال لمضادات اإلجهاد وقت التطعيم ‪ ،‬خطر اإلصابة بالكوكسيديا‬
‫وأمراض الجهاز التنفسي ‪.‬‬

‫أخيرا ‪ ،‬يرجع نجاح التربية إلى االمتثال لعدة معايير ‪ ،‬وهي‪ :‬النظافة والوقاية واألغذية وظروف التربية‪.‬‬
‫ً‬

‫الكلمات المفتاحية ‪ :‬التربية ‪ ،‬دﺟﺎج اﻟﻠﺤﻢ ‪ ،‬اﻟﻤﻌﺎﯾﯿﺮ اﻟﺘﻘﻨﯿﺔ ‪ ،‬العلف ‪ ،‬البويرة ‪.‬‬
SOMMAIRE
Remerciement
Dédicace
Liste des abréviations
Liste des figures
Liste des tableaux
Résumé
Introduction générale

Première partie: partie bibliographique

Chapitre I : généralités sur la filière avicole

I.1. Modes d’élevage des volailles dans le monde .............................................................. 01


I.2.Modes d’élevage du poulet en Algérie .......................................................................... 03
I.3. évolution de l’élevage de poulet de chair ..................................................................... 04
I.3.1. Dans le mande ......................................................................................................... 04
I.3.2. En Algérie ............................................................................................................... 07
I.4. Notion de souche ........................................................................................................ 07
I.5. Qualité du poussin ...................................................................................................... 09

Chapitre II : technique et norme d’élevage

II.1. Les bâtiments d’élevage ............................................................................................. 10


II.1.1. Les dimensions des bâtiments ................................................................................. 10
II.1.2. Les ouvertures ........................................................................................................ 10
II.2. Les facteurs ambiance dans les bâtiments d’élevage .................................................. 11
II.2.1 Ventilation .............................................................................................................. 11
II.2.2.Température ............................................................................................................ 12
II.2.3.Hygrométrie ............................................................................................................ 12
II.2.4.Litière ..................................................................................................................... 13
II.2.5.Lumière ................................................................................................................... 13
II.2.6.Les mouvements de l’air .......................................................................................... 14
II.2.7.La teneur en gaz ....................................................................................................... 14
II.2.8.Poussière et Aérosols .............................................................................................. 15
II.3.Matériel d’élevage ...................................................................................................... 16
II.3.1.Mangeoires ............................................................................................................. 16
II.3.2.Abreuvoirs ............................................................................................................. 16
II.4.La conduit d’élevage .................................................................................................. 17
II.4.1.Les normes d’équipement ........................................................................................ 17
II.4.2.La densité ............................................................................................................... 19
II.4.3.La préparation du bâtiment ...................................................................................... 20
II.4.4.La réception du poussin ........................................................................................... 22
II.4.5.La période de démarrage ........................................................................................ 22
II.4.6.La période de croissance ......................................................................................... 25
II.4.7.La période de finition ............................................................................................... 26
II.5.L’alimentation ............................................................................................................ 27
II.5.1.les caractéristiques générales de l’alimentation ....................................................... 27
II.5.2. Les besoins nutritionnels du poulet de chair............................................................. 28
II.5.2.1.Besoin en énergie .................................................................................................. 28
II.5.2.2.Besoin en protéine ............................................................................................... 28
II.5.2.3.Besoin en minéraux et en vitamines ...................................................................... 30
II.5.2.4.Besoins en eau ....................................................................................................... 31

Chapitre III : la prophylaxie sanitaire et médicale

III.1. Les maladies qui touchent le poulet de chair ............................................................. 33


III.1.1. Les maladies virales ............................................................................................... 33
III.1.1.1. la maladie de Newcastle ...................................................................................... 33
III.1.1.2. La maladie de Marek (herpes virose aviaire) ....................................................... 33
III.1.1.3. La maladie de Gumboro ou la bursite infectieuse ................................................ 33
III.1.1.4. La bronchite infectieuse ...................................................................................... 33
III.1.2. Les maladies bactériennes ...................................................................................... 33
III.1.2.1.Colibacillose ........................................................................................................ 33
III.1.2.2. Les salmonelloses ............................................................................................... 34
III.2. La prophylaxie sanitaire ............................................................................................ 34
III.3:La prophylaxie médicale ............................................................................................ 36

Deuxième partie: partie expérimentale

I. Objectif .......................................................................................................................... 38
II-Matériel et méthodes
II.1- Matériel ..................................................................................................................... 38
II.1.1- Période et lieu de l’étude ......................................................................................... 38
II.1.2-Bâtiments ................................................................................................................. 40
II.1.3-Préparation des bâtiments des trois élevages ........................................................... 41
II.1.4-L’installation de matériels d’élevages ...................................................................... 43
II.1.4.1-Installation de poussinière ..................................................................................... 43
II.1.4.2-Matériels de chauffage .......................................................................................... 43
II.1.4.3-Matériels d’ambiance ............................................................................................ 44
II.1.4.3.1-Thermomètres .................................................................................................... 44
II.1.4.3.2-L’éclairage ......................................................................................................... 44
II.1.4.3.3-La ventilation ..................................................................................................... 45
II.1.4.3.4-Humidification ................................................................................................... 45
II.1.4.4-Matériels d’alimentation ....................................................................................... 45
II.1.4.5-Matériel de pesée .................................................................................................. 47
II.1.4.6-Matériel d’autopsie ............................................................................................... 47
II.2- Méthodes ................................................................................................................... 47
II.2.1- Réception des poussins ........................................................................................... 47
II.2.2- Installation des poussins .......................................................................................... 48
II.2.3- Système d’alimentation ........................................................................................... 48
II.2.4- Système d’abreuvement .......................................................................................... 49
II.2.5-Programme de vaccination ....................................................................................... 49
II.2.6- La fiche de suivi...................................................................................................... 50
III-Résultats Et Discussion
III.1- Résultats ................................................................................................................... 52
III.2-Discussion ................................................................................................................. 58
Conclusion et recommandations ....................................................................................... 63
Références bibliographiques
Annexes
Introduction

Introduction

En Algérie, comme dans la plupart des pays en voie de développement, le grand souci depuis
l’indépendance est de couvrir les besoins alimentaires de la population, plus particulièrement en
matière protéique d’origine animale. Cependant, l’élevage classique (ovins et bovins) n’a pas pu
couvrir ces besoins à cause de différentes contraintes, à savoir ; l’insuffisance des fourrages, la
technicité et la longueur du cycle biologique .
Dans le monde entier la consommation de la viande de volaille a augmenté plus rapidement que
celle de l’autre viande , ce développement résulte de la conjonction de plusieurs facteurs , faible en
teneur en graisse par rapport à d’autre viande notamment rouge (Salhi, 2016 ).
La filière avicole prend sa place en Algérie depuis les années 1970 par la mise en œuvre d’une
politique avicole initiative pour résorber le déficit senti en protéines animales dans le model
alimentaire algérien. Cette politique se traduit par la mise en place des offices nationaux (ONAB,
ORAC, ORAVIO, ORAVIE), et par la suite, le secteur privé prend sa place dans le model avicole
intensif (Kirouani, 2015).
Depuis quelques années la filière avicole a connu un développement très important. La
production de la viande blanche en 2009 à augmenter de 2,092 à 5,3 millions de quintaux en 2017
avec une augmentation de 153%. Au niveau national, l’élevage et la production de la viande
blanche se font à travers 1322 communes, mais le ministre précise que 1,6 millions de quintaux de
la production nationale est réalisée seulement dans 4 wilayas à savoir Batna, Sétif, Bouira et Médea.
Ainsi, la valeur de la production nationale de la viande blanche a atteint 155,5 milliards de dinars en
2017 (ATLAS 2018). Elle est classée comme troisième pays arabe producteur de la viande blanche
(13,9 %) (Salhi, 2016 ).
L’élevage du poulet de chair se heurte à de nombreux problèmes, entre autres les problèmes
d’ordre sanitaires et pathologiques. Souvent, ces problèmes sont liés aux conditions d’élevage. Pour
cela, nous proposons l’étude dans le but d’analyser les conditions et les paramètres zootechniques
d’élevage du poulet de chair
Pour se faire, nous avons ciblés quelques élevages privé de poulets de chair dans la wilaya de
Bouira
Notre étude se scinde en deux grandes parties :
✔ Une synthèse bibliographique portants sur une mise au point succincte des généralités sur la
filière avicole, suivie de l’étude de bâtiments d’élevages par suite l’accent sera mise sur les
facteurs d’ambiance et la conduite d’élevage et enfin la prophylaxie sanitaire et médicale.
✔ Une partie expérimentale réalisée au niveau des trois exploitations à la wilaya de Bouira qui
se spécialise dans la production des poulets de chair.
Chapitre I Généralités sur la filière avicole

Chapitre I : généralités sur la filière avicole


I.1-Modes d’élevage des volailles dans le monde
L'élevage de la volaille est intensif, mis à part quelques élevages traditionnels de faibles
effectifs. Il existe deux types de productions :
✔ poulet de chair.
✔ poules pondeuses en vue de la production d'œufs de consommation.
L'élevage de la volaille peut se faire de trois manières :
✔ en batterie.
✔ au sol.
✔ mixte : sol-batterie.
I.1.1. L'élevage en batterie
Cet élevage a débuté pendant la première guerre mondiale aux U.S.A, il se fait en étages. Son
apparition a révolutionné la production avicole mondiale.
Il présente les avantages suivants :
✔ suppression de la litière qui constitue le premier milieu qui héberge les agents
infectieux.
✔ état sanitaire plus favorable, car les déjections rejetées à travers le grillage diminuent le
risque du parasitisme.
✔ meilleure croissance car les poulets économisent l’énergie en réduisant leur activité et en
n’utilisant donc leur nourriture qu’à faire de la viande.
Les inconvénients de ce type d'élevage sont les suivants :
✔ accidents : la densité étant plus élevée par rapport à l'élevage au sol entraînant de ce fait le
picage et le griffage.
✔ la technique d'élevage est plus délicate à cause de la forte densité : problème de
désinfection, de chauffage et de ventilation nécessitant ainsi une attention particulière.
✔ matériel onéreux (Belaid, 1993).

1
Chapitre I Généralités sur la filière avicole

Figure n°01 : l’élevage de poulet de chair en batterie ( Biq dutchman, 2009 ).


I.1.1.1. Conduite de l'élevage
Dans cet élevage on distingue trois stades :
✔ de 0 à 4 semaines : le démarrage se fait en batteries chaudes sachant que les poussins en
liberté ou en batterie ont les mêmes besoins.
✔ de 1 à 2 mois : transition en éleveuse ou batterie froide. Il faut veiller à ce que l’éleveuse
doit être placée le plus près possible de la chaudière. A un mois, les poussins sont anémiés
par la chaleur et leur appétit est médiocre. Ce dernier reviendra à la normale avec le
changement d'étage et de température. Les coquelets se montrent batailleurs en présence des
poulets. Il faut alors effectuer le sexage.
✔ 2 à 3 mois : un poulet bien conduit en batterie doit peser entre 1 et 2 kg. C'est la phase de
finition. Les poulets ont un grand appétit, ceci est bénéfique à cette phase de finition. Lors
de la séparation des sexes et pour éviter le stress chez les poulets, on doit laisser les poulets
à jeun pendant 24 heures avec purgation au sulfate de soude dans l'eau de boisson (Belaid,
1993).
I.1.2. L'élevage au sol
C'est l'élevage le plus ancien. Il peut être intensif ou extensif dans le cas des élevages
traditionnels familiaux.
- Avantages :
✔ La technique d'élevage est simple et naturelle.
✔ Il nécessite une main d'œuvre réduite : le nettoyage et la surveillance sont faciles.
✔ Il est peu onéreux en exigeant un matériel simple (abreuvoirs, mangeoires, éleveuses).
✔ La présentation du poulet est meilleure.

2
Chapitre I Généralités sur la filière avicole

- Inconvénients :
✔ La croissance est moins rapide car les poulets se déplacent et perdent de calories.
✔ Il est trop exigeant en espace car les bâtiments doivent être plus spacieux pour éviter le
surpeuplement.
✔ Le risque de coccidioses et autres maladies est accrue car les animaux vivent au contact de
leurs déjections (Belaid, 1993).
I.1.3. L'élevage mixte : sol-batterie
Il utilise les avantages des deux modes d'élevage cités précédemment.
Le démarrage de 0 à 6 semaines se fait au sol. Les poussins ont une grande rusticité qui sera
ressentie en deuxième phase.
Finition en batterie : dans cette phase, l'éleveuse n'est plus indispensable. Cette méthode d’élevage
se justifie par l'insuffisance de locaux pour l'élevage au sol pendant 03 mois surtout pour les grands
effectifs, et par l'impossibilité d'une installation complète en batteries (Belaid, 1993).
I.2. Modes d'élevage du poulet en Algérie
Il y a deux types :
I.2.1. L'élevage au sol
Il peut être intensif ou extensif.
I.2.1.1. L'élevage intensif
Il se fait pour le poulet de chair soit pour les grands effectifs. Il a pris sa naissance en Algérie
avec l'apparition des couvoirs au sein des structures du ministère de l'Agriculture et de la
Révolution Agraire (M.A.R.A.) qui a créé l'O.N.A.B et l'O.R.AVI (O.R.AVI.E, 2004).
I.2.1.2. L'élevage extensif
Cet élevage se pratique pour les poules pondeuses, il s'agit surtout des élevages familiaux de
faibles effectifs, il s'opère en zone rurale. La production est basée sur l'exploitation de la poule
locale, et les volailles issues sont la somme de rendement de chaque éleveur isolé. C'est un élevage
qui est livré à lui-même, généralement aux mains de femmes, l'effectif moyen de chaque élevage
fermier est compris entre 15 et 20 sujets, les poules sont alimentées par du seigle, de la criblure, de
l'avoine, et des restes de cuisines. Elles sont élevées en liberté et complètent leur alimentation
autour de la ferme. Les poules sont destinées à la consommation familiale ou élevées pour la
production des œufs (Belaid, 1993).
I.2.2. L'élevage en batterie
Cet élevage qui a été introduit en Algérie se fait pour les poules pondeuses. Il est beaucoup plus
coûteux par rapport au premier. L'élevage du poulet convient très bien au climat Algérien. L'état
dans le cadre de sa politique de la relance économique encourage au maximum les éleveurs et les
coopératives à pratiquer cet élevage, pour diminuer l'importation des œufs de consommation et des

3
Chapitre I Généralités sur la filière avicole

protéines animales. L'élevage avicole prend de plus en plus d'extension ces dernières années. Les
éleveurs au début sans aucune expérience, maîtrisent de plus en plus les techniques d'élevage.
Malgré cela, beaucoup d'erreurs fatales sont encore commises aujourd'hui :
✔ pas de vide sanitaire suffisant.
✔ densité trop importante.
✔ température mal réglée.
✔ local mal aéré donnant de mauvaises odeurs (ammoniacales).
✔ mauvaise ventilation.
✔ longueurs des abreuvoirs et des mangeoires non adaptées.
✔ lumière trop forte.
✔ alimentation déséquilibrée ne couvrant pas tous les besoins des animaux.
✔ programme de prophylaxie non respecté entraînant beaucoup de maladies graves (Newcastle
…) (Belaid, 1993).
I.3. Evolution de l'élevage de poulet de chair
I.3.1. Dans le monde
L'élevage de poulet de chair a connu un essor phénoménal, et ceci par l'amélioration rapide des
performances de production d'une part, et l'évolution de la consommation d'autre part.
L'âge du poulet correspondant à 1,8 kg de poids vif a passé de 38 jours 1994 à 33 jours en 2003
avec un indice de consommation de 1,62, et un pourcentage de 18,2 % de viande de bréchet, pour
17 % en 1994 (Gonzalez Mateos, 2003).
Le tableau suivant représente l'évolution des performances de poulet de chair.
Tableau n°01 : Evolution des performances des poulets de chair attendues à âge chez poulet de
chair (Amerah, 2007).

Age (jour) Poids (g) GMQ (g ICC (g) CAJ (g) CAJC (g)
/jour)

1 40 - - - -

7 170 24,3 0,836 - -

14 449 32,1 1,047 64 470

21 885 42,1 1,243 111 1100

28 1478 52,8 1,417 164 2095

4
Chapitre I Généralités sur la filière avicole

35 2155 61,6 1,569 197 3381

42 2839 67 ,6 1,70 212 4827

L'évolution de l'investissement dans la filière poulet de chair est attirée par ses avantages de
production et de consommation. Pour la première, il est à noter les remarques suivantes :
✔ possibilité d'investir dans toutes les régions mondiales.
✔ nécessité de peu d'habilités d'élevage.
✔ faible coût de revient.
✔ le cycle de production est court permettant de pouvoir renouveler rapidement une bande.
✔ transformation rapide de matière première en protéines animales grâce au métabolisme
élevé de poulet de chair.
✔ taux de fécondité élevé.
Pour les avantages de la consommation, il est important de noter que :
✔ le poulet de chair a un bon goût.
✔ la viande est blanche ou colorée.
✔ elle a une bonne valeur nutritive.
✔ pas de considérations religieuses, comme la viande porcine à titre d'exemple (Gonzalez
Mateos, 2003).
Pour donner un aperçu global sur la production et la consommation mondiale de la viande de
poulet de chair, des statistiques de l'organisation de l'alimentation et de l'agriculture (F.A.O) en
2015 sont présentés dans le tableau suivant :
Tableau n°02 : La production et la consommation (en millions de tonnes) de viande de volailles
dans le monde. (Sources : OCDE et FAO, 2015).

Production Consommation

2000 2014 2024(*) 2000 2014 2024(*)

Monde 68 ,4 109,4 133,8 67,7 108,6 133 ,0

-Pays développés 32,5 45,4 53,5 30,8 42,6 48,8

-Pays en développement 35,9 64,0 80,3 36,8 66,0 84,2

5
Chapitre I Généralités sur la filière avicole

Europe 11,8 19,0 21,8 12,0 18,8 20,7

-UE-28 10 ,5 13,0 14,4 9,9 12,5 13,6

-Russie 0,8 4,0 4,9 1,5 4,3 4,7

-Ukraine 0,2 1,3 1,6 0,2 1,2 1,4

Amérique du Nord 17,4 21,2 25,9 14,9 17,6 21,0

-Etats –Unis 16,4 19,9 24,4 13,8 16,3 19,5

-Canada 1,1 1,2 1,4 1,1 1,3 1,5

Amérique latine 12,5 24,0 29,9 12,0 21,2 25,5

-Brésil 6,1 12,9 15,7 5,2 8,9 10,4

-Mexique 1,8 2,9 3,9 2,1 3,5 4,4

-Argentine 0,9 2,0 2,6 1,0 1,7 1,9

Afrique 2,1 3,3 4,2 2,4 5,0 7,2

-Afrique du Nord 1,3 2,0 2,5 1,3 2,3 3,0

-Afrique 0,8 1,4 1,7 1,1 2,7 4,2


Subsaharienne

Asie 21,3 36,7 46,2 22,4 39,8 51,5

-Chine 11,9 18,3 23,1 12,2 18,1 23,2

-Inde 0,9 2,7 3,5 0,9 2,6 3,5

-Iran 0,8 2,1 2,4 0,8 2,0 2,4

-Turquie 0,7 1,8 2,2 0,7 1,4 1,8

-Indonésie 0,9 1,8 2,3 0,9 1,8 2,3

-Thaïlande 1,2 1,4 1,7 0,8 0,6 0,7

-Malaisie 0,7 1,4 1,9 0,7 1,4 1,9

-Philippines 0,6 1,1 1,3 0,6 1,2 1,5

6
Chapitre I Généralités sur la filière avicole

Océanie 0,8 1,3 1,5 0,7 1,3 1,4

-Australie 0,7 1,1 1,3 0,6 1,1 1,2


( * ) Prévisions entre 2014 et 2024.
I.3.2. En Algérie
L'aviculture en Algérie a connu une importante évolution au cours de ces dernières années, et à
tendance à faire disparaître son secteur traditionnel. Le démarrage de cet élevage intensif, qualifié
d'industriel n'a commencé qu'à partir des années soixante-dix au sein de l'O.N.A.B (Office National
des Aliments du Bétail), qui s'est chargé de la réalisation de l'autosuffisance de la population
galopante en protéines animales.
En 1970 le ministre de l'agriculture et de la révolution agraire élargit la mission de l'O.N.A.B en
le chargeant d'entreprendre toute action susceptible d'augmenter et de régulariser les productions
des viandes blanches, et ceci en créant au sein de chaque wilaya une coopérative agricole de wilaya
chargée de l'agriculture (COP.A.WI.).
En l’an 2000, la production avicole était de 169.182 tonnes de viandes blanches et de 1.49
milliard d’oeuf de consommation. ces production sont très inférieure à celles des années ou l'état
soutenait cette activité (1984, 1994) . Actuellement, la production de viande de volaille serait de
475.000 tonne (Chagneau, 2009).
D’une autre côté, la filière avicole Algérienne a connu l’essor le plus spectaculaire parmi les
productions animale. l’offre en viande blanches est passée de 95 000 à près de 300 000 tonnes entre
1980 et 2010. Soit une progression de +212% en 30 ans (Michard, 2013).
Une étude munis par l'institut technique des petits élevages pour fournir des nouvelles approches
explicatives à cet état a fixé comme pour objectifs :
✔ d'évaluer le niveau réel des performances zootechniques enregistrées en conditions
optimales d'élevage et au niveau des ateliers de poulet de chair en Algérie.
✔ d'estimer l'écart à la productivité biologique optimale permise tant par les conditions
technico-économiques nationales que par celles des pays dont les filières ont atteint, un
niveau d'industrialisation relativement avancé (cas de la France).
✔ d'identifier les facteurs déterminants du niveau des performances techniques des ateliers de
poulet de chair en Algérie (Nouri et oll, 1996).
I.4. Notion de souche
Souches de poulets, c’est-à-dire de populations définies par leur origine géographique, leur
morphologie ou certaines aptitudes et dont les généalogies sont contrôlées. A l’heure actuelle, les
éleveurs "collectionneurs" de souches ornementales réalisent un travail partiel de conservation de

7
Chapitre I Généralités sur la filière avicole

matériel génétique et sont regroupés en France dans la Société Centrale d’Aviculture Française
(SCAF) (INRA, 1992).
Parmi les souches de poulet de chair existantes, celles utilisées actuellement en Algérie sont :
ISA (France), TETRA B (Hongrie), ROSS (Angleterre) et Lohmann (Allemagne) (Kaci, 1996) .
Tableau n°03 : Firmes de sélection avicole chair (Ferrah, 1997).

Continent Firme de sélection Pays

EUROPE ISA France

Lohmann Allemagne

ASA Danemark

Babolna Hongrie

Euribrid Hollande

Derycke Belgique

Cobb Angleterre

Ross

AMÉRIQUE Peterson USA

Hubbard

Derco

Arbor-Acres

Vantresse

Shaver Canada

ASIE Goto Japon

8
Chapitre I Généralités sur la filière avicole

NB : Aujourd’hui la souche Hubbard (Amérique) est associée à ISA (France)


I.5-Qualité du poussin
La santé du poussin s’apprécie par quelques critères simples : Sa vivacité, l’absence des signes
pathologiques (symptômes respiratoires, ombilic mal cicatrisé, etc.…), Le poids des poussins se
répartit régulièrement à la sortie de l'éclosion (autour d'une moyenne d'environ 35 gr). Par contre, il
faut regrouper sous une ou plusieurs éleveuses les petits poussins (issus de jeunes reproducteurs par
exemple) qui ont dans ces conditions des performances tout à fait acceptables: alors que mélangés
aux autres, ils seraient la cause d'une hétérogénéité persistante (ITELV, 2002).

9
CHAPITRE II Technique et norme d’élevage

Chapitre II : technique et norme d’élevage


II.1-Les bâtiments d’élevage
II.1.1- Les dimensions du bâtiment
Selon Alloui, 2006, les dimensions du bâtiment sont comme suit :
-Surface et densité:
Elle est directement en fonction de l'effectif de la bande à installer, on se base sur une densité de
10 à 15 poulets/m2, ce chiffre est relativement attaché aux conditions d'élevage, en hiver l'isolation
sera un paramètre déterminant, si la température descend, la litière ne pourra pas sécher.
-La largeur :
Liée aux possibilités de bonne ventilation.
✔ -Varie entre 8-15 m de largeur
✔ De -6-8 m : envisagé à un poulailler à une pente par terre.
✔ De – 8-15m : envisagé à un poulailler a double pente avec lanterneau d'aération à la partie
supérieure.
- Longueur :
Elle dépend de l'effectif des bandes à loger : Pour 8 m de large par 10 m de long dépend 1200
poulets avec une partie servant de magasin pour le stockage des aliments.
- Hauteur :
Dépend du système de chauffage, elle varie de 5 à 6 m.
- Distance entre deux bâtiments:
La distance entre deux bâtiments ne doit jamais être inférieure à 30 m. Pour limiter tout risque
de contamination lors d'une maladie contagieuse, plus les bâtiments sont rapprochés plus les risques
de contamination sont fréquents, d'un local à l'autre, ainsi il faut dès le début prévoir un terrain
assez vaste pour faire face.
II.1.2 - Les ouvertures
-Les portes :
Le poulailler doit comporter 02 portes sur la façade de sa longueur. Ces dernières doivent avoir
des dimensions tenant compte de l’utilisation d’engins (tracteurs, remorques,…) lors du nettoyage
en fin de bande.
Certains auteurs préconisent des portes de 02m de longueur et 03m de largeur en deux ventaux
(Pharmavet, 2000).
-Les fenêtres :
Leur surface représente 10% de la surface totale du sol, il est indispensable que les fenêtres
soient placées sur les deux longueurs opposées du bâtiment pour qu’il y ait appel d’air, ce qui se

10
CHAPITRE II Technique et norme d’élevage

traduit par une bonne ventilation statique ; les fenêtres grillagées sont conseillés afin d’éviter la
pénétration des insectes et des oiseaux.
-Dimensions des fenêtres :
Pour les bâtiments à ventilation statique les dimensions des fenêtres conseillées sont les suivantes :
✔ Longueur : 1,50 m.
✔ Largeur : 0,7m
✔ Surface d’une fenêtre : 1,05 m², ouverture en vasistas (Pharmavet, 2000).
-Disposition des fenêtres :
Pour les bâtiments à ventilation statique, la disposition des fenêtres doit être :
✔ En quinconce (de préférence).
✔ En vis-à-vis.
✔ Bord inférieur à 1,5 m du sol (Pharmavet, 2000).
II.2- Les facteurs d’ambiance dans les bâtiments d’élevage
II.2.1- Ventilation
L’objectif de la ventilation est de renouveler l’air dans le bâtiment d’élevage afin :
✔ d’assurer une bonne oxygénation des sujets en fournissant de l’air frais.
✔ d’évacuer l’air chargé de gaz nocifs produits par les animaux, la litière et les appareils de
chauffage.
✔ d’éliminer les poussières et les microbes en suspension dans l’air.
✔ De gérer l’ambiance du bâtiment en luttes contre les excès de chaleur et d’humidité
✔ appelés bâtiments clairs (Carre, 2000).
- Ventilation dynamique : sont appelés bâtiments obscurs.
-La densité d’occupation :
Définie le nombre de sujets par unité de surface (Michel, 1990).
Tableau n°04 : Les normes de densité en fonction de l’âge (Michel, 1990).

Age en semaines 0-2 2-4 4-6 6-10

Densité/m² 25 20 15 10

Pour les bâtiments ouverts, sans ventilation dynamique, ne pas mettre en place plus de 10 sujets par
m2 en toute saison.

11
CHAPITRE II Technique et norme d’élevage

II.2.2-Température
La température doit être maîtrisée particulièrement durant les premiers jours. En effet, les jeunes
animaux ne règlent eux-mêmes la température de leur corps qu’à l’âge de 5 jours et ils ne s’adaptent
véritablement aux variations de température qu’à partir de deux semaines (ITELV, 2002).
Pour s’assurer que la température est adéquate, l’observation des oiseaux est plus importante
que la lecture des thermomètres. Avant d’entrer dans le poulailler, il faut observer leur distribution.
S’ils sont disposés en couronne au tour de l’éleveuse, c’est que l’ambiance leur convient, si par
contre, ils sont concentrés dans la zone située au-dessous des chaufferettes, c’est ce que la
température est insuffisante. Si par contre, ils fuient le plus loin possible, c’est ce que la température
est excessive (Dufour et Silim, 1992).

Tableau n°05 : Normes de températures en élevage du poulet de chair (ITELV, 2002).

Age (en jour) T sous T air de vie


éleveuse

0-3 37 28

3-7 35 28

7-14 32 28

14-21 29 28

21-28 29 28-22

28-35 29 20-22

35-42 29 18-22

42-49 29 17-21

II.2.3- Hygrométrie
L’humidité de l’air ambiant à l’intérieur du poulailler d’élevage ne doit pas dépasser 65% à
70%, sinon la régulation thermique se ferait difficilement. Son contrôle se fait par la régulation de
la ventilation et le chauffage (ITAVI, 1997).

12
CHAPITRE II Technique et norme d’élevage

Elle influe sur le développement des agents pathogènes, participe au confort des animaux, état
de la litière, quantité de poussière en suspension, survie des organismes
Pathogènes et l’usure du bâtiment.
Une hygrométrie élevée sensibilise les poulets aux agents pathogènes comme les virus de
Newcastle (Alloui, 2006).
II.2.4- Litière
La formule classique consiste à mettre en place une litière par chaque bande et à la sortie
seulement au départ de cette bande. Il faut que cette litière soit capable d’absorber les déjections des
volailles qui sont très liquides et que la masse ne soit ni trop sèche pour éviter la poussière irritant
les yeux, la gorge des poulets, ni trop humide, car elle «croûterait» et favoriserait les maladies
(Casting, 1979).
Une couche de litière d’environ 7-10 cm est importante pour contrôler l’humidité du
bâtiment (Dufour et Silim, 1992), elle dépend de la nature du sol du bâtiment, de la saison, de
la possibilité et de la capacité de l’ éleveur à bien maîtriser la ventilation en toute
circonstance (Quemeneur, 1988).
Rôle de la litière :
C’est un isolant contre le froid du sol.
Elle absorbe l’humidité des déjections (Crevieu, 1997).
II.2.5- La lumière
L’élevage du poulet de chair exige différents programmes d’éclairage depuis son installation à
l’âge d’un jour jusqu’à son abattage (Julian, 2003).
Il existe deux types de bâtiment :
II.2.5.1- Bâtiment clair : dans ce cas on doit fournir aux animaux un supplément de lumière
artificiel afin d’obtenir les meilleur performances.
II.2.5.2- Bâtiment obscure : dans lequel la lumière fournie est essentiellement artificielle (Sauveur,
1988).
Le programme le plus courant chez le poulet est de 23 heurs de lumière avec une intensité de 3 w/m
et 1 heure d’obscurité pour permettre aux poussins de s’habituer à l’obscurité en cas de panne. Cette
lumière permet aux volailles de se mouvoir vers les nourrisseurs et les abreuvoirs.
Tableau n°06 : Eclairement du bâtiment pour poulet de chair (Julian, 2003).

Age Durée Intensité au sol

1 à 3jours 24/24 20 à 30 lux

13
CHAPITRE II Technique et norme d’élevage

Après 3 jours 24/24h ou 23/24de


lumière fractionnée

EX : 1h d’obscurité, 23h de lumière

II.2.6-Les mouvements de l’air


Les mouvements de l’air sont susceptibles d’influer le confort thermique des animaux en
agissant sur l’importance des transferts de chaleur s’établissant par convection (mode de transfert
d’énergie). Une vitesse d’air de 0,20 à 0,30 m/s caractérise un air calme, les mouvements de l’air
doivent être homogènes sur toute la zone de vie des animaux. Lorsque les températures d’élevage se
situent à la limite inférieure critique, la vitesse de l’air doit se situer entre 0,1 et 0,2 m /s. Par contre,
dans le cas où la température critique supérieure est dépassée (en fin d’élevage, en saison chaude),
l’augmentation de ces vitesses (0,3 à 0,7 m/s voire plus) concourt au maintien de l’équilibre
thermique des animaux en leur permettant d’augmenter leur déperdition par convection forcée
(Alloui, 2006).
Les variations brutales des mouvements de l'air ont les mêmes effets sur le confort thermique et
physiologique, que les variations brutales de T°. Ces phénomènes passent fréquemment inaperçus.
Ils peuvent être à l'origine de certaines anomalies d'élevages:
✔ Diarrhées des premières semaines.
✔ Plumage sales.
✔ Indices de consommation régulièrement trop élevés (Alloui, 2006).
II.2.7- La teneur en gaz
II .2.7.1-L'oxygène O2
L'air contient 21% d'oxygène. Dans le bâtiment, le niveau minimum d'oxygène doit être maintenu
au-dessus de 18%. Compte tenu de la consommation d'O2 faite par les poulets. La ventilation doit
permettre un renouvellement d'air d'au moins 0.13m3 /h/Kg vif pour assurer l'apport d'oxygène
indispensable (Alloui, 2006). Un trop faible apport d'oxygène ou une ventilation insuffisante au
cours des 1ères semaines pourra être à l'origine de l’ascite, et pose rarement des problèmes (Alloui,
2006).
II.2.7.2 - Les gaz nocifs
Les gaz pouvant jouer un rôle dans l’étiologie des maladies respiratoires des volailles, sont
principalement l’ammoniac (NH3), le gaz carbonique (CO2) et l’hydrogène sulfureux (H2S). Le
monoxyde de carbone (CO), lui aussi est un gaz toxique qui peut entraîner la mort à forte dose (400
à 1500 ppm) ainsi qu’une dépréciation des carcasses, il peut apparaître en élevage avicole à la suite
d’un mauvais réglage des appareils de chauffage. Le méthane (CH4) peut s’accumuler dans les

14
CHAPITRE II Technique et norme d’élevage

hauteurs des poulaillers suite à une mauvaise ventilation, il n’est pas toxique mais à de fortes doses
(50000 ppm), il peut être à l’origine d’explosion (brugere-picoux, 1991).
Tableau n°07: Normes pour les gaz nocifs (ITAVI, 2001).

Gaz Source Dose Effet

Hydrogène sulfuré Décomposition des De 7ppm 20 à 150ppm Irritation des yeux, de


H2S substances organiques 500ppm (30 minutes) l’appareil respiratoire,
des matières fécales 800 à 1000ppm asphyxie. Action sur le
système nerveux
Coma-mort

Méthane CH4 (gaz de Fermentation + 1000ppm Atmosphère


fumier) anaérobie des matières asphyxiante Caractère
fécales inflammable

Gaz carbonique CO2 Respiration des Asphyxiant


animaux, mauvaise
combustion d’appareil
de chauffage à gaz
propane

Ammoniac NH3 Décomposition des 20ppm 60 à 70ppm + Irritation des voies


matières fécales 70ppm (en pratique ne respiratoires Lésions
pas dépasser 15ppm) oculaires Réduction du
gain de poids.

II.2.8 - Poussières Et Aérosols


Les particules solides ou liquides en suspension dans l’air peuvent provenir du matériel
d’élevage, en particulier d’une litière coupée trop finement (moins de 5 cm), et (ou) le broyage de la
paille à l’intérieur du bâtiment, un aliment trop pulvérulent peut être également nocif. Les animaux
par leurs duvet ou plume, squames cutanées, fientes séchées, sont considérés comme sources de
poussières. Les expectorations des oiseaux atteints d’une maladie respiratoire favoriseront la
dispersion de gouttelettes infectantes dans le bâtiment d’élevage (Brugere-Picoux, 1991).

15
CHAPITRE II Technique et norme d’élevage

II. 2.8.1- Effets Des Poussières Et Des Aérosols Sur L’animal


Les poussières et les aérosols peuvent nuire aux animaux par les effets suivants :
✔ Ils peuvent être des vecteurs des agents pathogènes de diverses origines comme des
moisissures, les mycoplasmes, Eschérichia Coli, salmonelles, virus de la maladie de
Newcastle, de la bronchite infectieuse, de la maladie Marek, ou de la laryngo-trachéite
infectieuse (Brugere-Picoux, 1991 et Drouin, 2000).
✔ Ils peuvent également favoriser l’apparition de la maladie respiratoire par leur action
irritante, des lésions respiratoires ont été observées chez les poulets âgés de 4 semaines
inhalant une poussière stérile.
✔ En fin, bien que rarement, certaines poussières pourraient être à l’origine d’une action
allergique chez les oiseaux (Brugere-Picoux, 1991).
II.3- Matériel d’élevage
II.3.1- Mangeoires
Le matériel doit être adapté à l’âge et à l’espèce. Aux premiers jours du démarrage pour
permettre aux poussins de trouver rapidement la nourriture, on utilise des bandes de papier ou des
plateaux pour mettre l’aliment à disposition des poussins (Jacquet, 2007).
Il existe plusieurs types de mangeoires :
✔ Les nourrisseurs cylindriques alimentés par convoyeur aérien et tube de descente.
✔ les nourrisseurs à chaines plates.
✔ les nourrisseurs à assiettes avec petite réserve ou non.
II.3.2-Abreuvoirs
On distingue trois type principaux : les abreuvoirs siphoïde, sont obligatoirement utilisés au
stade poussins, les abreuvoirs ronds suspendus, de plus en plus utilisés actuellement, et les
abreuvoirs linéaires, sont les plus fréquemment utilisés (Alloui, 2006).
Tableau n°08 : Les types de mangeoires et d’abreuvoirs (VILLATE, 2001).

MATERIEL AGE TYP NOMBRE


ES
(jours) /1000
SUJETS

Mangeoires A la place ou en complément du


matériel (adulte) : plateaux de
1-14 10
démarrage, ou

alvéole a œufs les 2 premiers jours.

16
CHAPITRE II Technique et norme d’élevage

>14 - assiettes avec ou sans réserves - 10 a15

- chaines linières - 30 m

Abreuvoirs A la place ou en compliment du


matériel
1-14 10
(adulte) : abreuvoirs siphoïdes
manuels ou mini abreuvoirs
automatiques.

>14 Abreuvoirs cylindrique automatiques 8

II.4-La conduit d’élevage


II.4.1 - Les normes d’équipement
Les normes sont fixées pour des bâtiments dont la conception et la réalisation sont conformes
et assurent aux animaux les meilleures conditions d’élevage, c’est-à-dire :
✔ l’isolation thermique.
✔ la maîtrise sanitaire.
✔ la maîtrise de l’ambiance.
Dans certains pays, les réglementations locales peuvent imposer d'autres standards que
ceux montrés ci-dessous. Dans ce cas, il faut se conformer aux réglementations locales (COBB,
2010).
Tableau n°09 : les équipements dans la phase d’élevage (VILLATE, 2001).

ZONE TEMPÉRÉE ZONE CHAUDE

Localisé Localisé

3500 w / 700 – 800 1400 w / 600 – 700


poussins poussins
Chauffage
Ambiance

80 – 100 w / m2

4 sondes de température /
1000 m2 asservies à la

17
CHAPITRE II Technique et norme d’élevage

ventilation

Abreuvoirs Abreuvoirs
Ronds :1 / 60
Abreuveme Ronds : 1 / 100
poussins
nt poussins Linéaires :
Linéaires : 3
2 cm/ tête Pipettes :1
cm/ tête
/ 10 - 15 poussins
Pipettes :1 / 6 – 10 poussins

Pipettes : s'assurer des débits sur la longueur


totale des lignes

Alimentatio Chaînes : 15 m/ 1000 poussins Chaînes : 25 m/ 1000 poussins


n Assiettes : 1 / 60 – 70 Assiettes : 1 / 40 – 50
poussins poussins

Prévoir le contrôle des quantités distribuées et le


rationnement

Incandescence : 5 w /
m2 Fluorescence : 60
Eclairage
lux

Contrôle de l’intensité
lumineuse : Variateur
d’intensité Programme
lumineux

Dynamique : 6 m3 / kg Ventilation

18
CHAPITRE II Technique et norme d’élevage

Ventilatio poids vif / h tunnel : Vitesse d’air


n : 2 m/ seconde

Statique : adapter les densités aux conditions


climatiques

- Nébulisation pour 1000 m2 :

Haute pression : 600 litres d’eau


x heure

Pression : 110 – 120


Refroidisse
bars
ment
Buses : 60 buses
10

- Pad cooling de 10 cm d'épaisseur :

Pour 10000 m3 / heure 1,5 -


22 m

Vitesse minimum de l'air à la sortie du pad : 1,5


m/ s

II.4.2-La densité
Les normes d’équipement, la qualité du bâtiment et les facteurs climatiques sont les critères
premiers pour déterminer la densité en élevage. Cependant d’autres facteurs doivent également être
pris en considération :
✔ Le bien-être des animaux (législation, recommandations).
✔ Le type de produit, type de marché, poids d’abattage.
✔ La qualité de l’éleveur, sans doute le critère le plus déterminant.
Les densités excessives entrainent des baisses de performances du fait de :
✔ La réduction de la croissance en fin d’élevage et une dégradation de l'homogénéité.
✔ L’augmentation de l’indice de consommation.
✔ De la mortalité.
✔ Des saisies, du déclassement.

19
CHAPITRE II Technique et norme d’élevage

Pour les bâtiments ouverts, sans ventilation dynamique, ne pas mettre en place plus de 1 0
poussins/m2 en toute saison (COBB, 2010).
II.4.3 - La préparation du bâtiment
Après le vide sanitaire, l’ensemble de la litière et du matériel doit être remis en place 3 jours avant
l’arrivée des poussins (ITAVI, 2001).
II.4.3.1 - La litière
Au démarrage, la litière à un rôle d’isolation et de confort pour la réception des poussins.
Les types de litière sont très variables selon les zones :
✔ copeaux, paille hachée, éclatée, défibrée, balle de céréales, de riz, écorces de bois, papiers
recyclés... Rechercher un produit sec, non corrosif pour la peau et ayant un bon pouvoir
absorbant. Il devra de préférence être traité de façon à réduire les contaminations
bactériennes.
✔ Une litière de bonne qualité est également indispensable pour permettre aux oiseaux
d’exprimer un comportement naturel (picotage, grattage,...).
✔ L’épaisseur de la litière est variable selon les conditions climatiques, la densité, la maîtrise
de la ventilation, la formulation de l’aliment (maïs/ blé), le type d’abreuvement (pipette/
abreuvoir). Préférer les pipettes aux abreuvoirs ronds pour limiter le gaspillage d'eau.
✔ En copeaux ou paille hachée en climat tempéré : de 2 à 5 kg/ m2 selon les conditions.
✔ En été, sur sol cimenté et en bâtiment bien maîtrisé, il est possible de descendre sous 2 kg/
m2.
✔ En hiver, sur sol en terre battue, 5 kg/ m2. Durant cette saison, il est très important de
chauffer la masse de la litière pour éviter la condensation dans la zone de contact sol/ litière.
Ceci est observé fréquemment sur les sols en terre battue humide ou dans les bâtiments
ciment (ITAVI, 2001).
II.4.3.2- L’organisation du bâtiment
Elle est faite en fonction de 3 éléments principaux :
✔ Le type de bâtiment, son isolation.
✔ Le système de chauffage (ambiance ou localisé).
✔ Le système d’abreuvement (abreuvoirs/ pipettes) (COBB, 2010).
II.4.3.2.1- Le démarrage en ambiance
Si le bâtiment est bien isolé (ou en climat chaud), sur 80 ou 100 % de la surface. C’est la
technique la plus efficace du point de vue organisation du travail. Si l’isolation des parois n’est pas
très bonne, le démarrage en zone centrale avec des gardes à 2 - 3 m des parois est une solution
possible.
II.4.3.2.2- Le démarrage localisé

20
CHAPITRE II Technique et norme d’élevage

En bâtiment mal isolé, la surface de démarrage par point de chauffage n’excédera pas 40
poussins par m2 (6 5 0 poussins dans un cercle de 5 m de diamètre). Cette technique est plus
contraignante en travail car il est nécessaire de multiplier les points de chauffage.
La disposition du matériel doit être telle que le poussin rencontre à tout moment abreuvoirs et
matériel d’alimentation.
Disposition conseillée pour 650 poussins.
Le chauffage partiel et les bâtiments ouverts à rideaux.
La zone chauffée doit être séparée de la zone non chauffée par un rideau plastique.
Faire de sorte que le rideau puisse être bougé au fur et à mesure que l'aire de vie augmente et ce,
jusqu'à ce que la surface totale du bâtiment soit disponible (ITAVI, 2001).
II.4.3.3- Le préchauffage
C’est un point clé de la réussite de l’élevage. Le préchauffage doit être suffisant pour que la
totalité de l’épaisseur de la litière et la zone de contact avec le sol soient portées à une température
de 28 - 30°C. Ceci pour éviter les condensations dans la zone de contact sol/litière. Lorsqu’elles se
produisent, il y a démarrage de fermentation anaérobique et dégagement d’ammoniac. Le temps de
préchauffage sera d’autant plus long que les températures extérieures sont basses et que l’épaisseur
de la litière est importante. Ceci sera également vrai lorsque les parois du bâtiment sont en ciment
puisqu'elles ont tendance à absorber une grande quantité de chaleur. Les bâtiments ouverts, en
particulier en période hivernale, requièrent également un bon préchauffage.
Selon les conditions climatiques, l’isolation du bâtiment, la quantité de litière, le temps de
préchauffage peut être de 36 à 48 heures.
Une litière froide à l’arrivée des poussins peut être à l’origine de néphrites, diarrhées et
boi1teries (Piron, 2007).
II.4.3.4- La désinfection finale
Lorsque l’ensemble du matériel est mis en place et que la température atteint 20 - 25°C, on peut
procéder à la désinfection finale. Elle doit avoir lieu 24 heures avant l’arrivée des poussins.
Le bâtiment doit être ventilé pour évacuer les gaz de désinfection et les gaz de combustion du
chauffage (au minimum 5 00 m3/ heure pour 1 000 m2) (Piron, 2007).
-La désinfection se fait :
 Par thermo-nébulisation : se référer aux recommandations des fournisseurs.
 Par vapeur de formol (pour 1 000 m2) :
Formol poudre : 4 kg dans un diffuseur électrique.
Formol à 30 % : 1 6 litres plus 8 kg de permanganate de potassium plus 8 litres d’eau.
Il est de la responsabilité de chaque éleveur de respecter les normes d'hygiène et de sécurité
préconisées par les autorités locales lors de l'emploi de ce type de désinfectant (Piron, 2007).

21
CHAPITRE II Technique et norme d’élevage

II.4.4- La réception du poussin


Les opérations à effectuer le jour de l’arrivée des poussins sont :
 Décharger les poussins rapidement et si possible dans la semi obscurité en prenant soin de
déposer les boites à poussins sur la litière et non sur le sol.
 Vérifier l’effectif reçu.
 Vérifier la qualité du poussin qui s’apprécie par sa vivacité, un duvet soyeux et sec, un
pépiement modéré, l’absence de symptômes respiratoires, un ombilic bien cicatrisé, le poids
et l’homogénéité sont aussi des critères importants (pesée de 200 poussins pris au hasard),
pas de mortalité et pas de débris de coquilles dans les boites.
 Faire un triage si nécessaire tout en éliminant les sujets morts, malades, à faible poids,
chétifs ou qui présentent des anomalies et des males formations (bec croisé, ombilic non
cicatrisé, abdomen gonflé, pattes mal formées….).
 Déposer soigneusement les poussins dans la garde sans chute brutale pour éviter des lésions
articulaires car les poussins ne volent pas.
 Remettre la lumière au maximum quand tous les poussins ont été déposés dans leur aire de
vie.
 Vérifier que tous les appareils de chauffage fonctionnent normalement et que leur hauteur et
bien adaptée.
 Prendre le temps d’observer le comportement et la distribution des poussins dans l’aire de
vie (répartition, pépiement, attitude, activité aux points d’eau) et chercher éventuellement les
causes d’anomalies : La répartition des poussins dans la garde donne une idée sur le respect
de certaines normes d’élevage (température, ventilation, lumière, nombre et répartition des
points d’eau et d’aliment). En effet, les poussins doivent se répartir uniformément dans la
zone de chauffage et ne jamais s’entasser ni s’écarter de la source de chaleur.
 Distribuer l’aliment 3 heures après la mise en place des poussins (Piron, 2007).
II.4.5- La période de démarrage
II.4.5.1- La définition
C’est la phase de développement du squelette, elle dure en moyenne de 10 à 15-17
jours (2semaine).
- Qualités du poussin : Elle s’apprécie par quelques critères à savoir :
- sa vivacité.
- Son pépiement.
- Son ambiance.

22
CHAPITRE II Technique et norme d’élevage

Le poids au moyen est de 35 g à la sortie de l’éclosion. Par contre, il faut regrouper dans une ou
plusieurs éleveuses les poussins qui ont des performances touts à fait acceptables, alors que
mélangés aux autres, il serait la cause d’une hétérogénéité persistante (Rouselle, 1994).
-Densité d’élevage :
Elle est déterminée par un certain nombre de paramètres qui peuvent être limitant :

- isolation du bâtiment.
- humidité ambiante.
- capacité de ventilation.
*- Les soins au démarrage : le local doit être prêt 36 heures avant l’arrivée des poussins une
chute lors des déchargements de plus de 60 cm, peut entraîner des lésions articulaires et tout retard à
l’installation des poussins affectera les performances ultérieures (Rouselle, 1994).

II.4.5.2- Le chauffage et l’éclairage


Afin d’assurer la réussite de l’élevage, il est essentiel de gérer correctement les paramètres
d’ambiance, notamment au cours des premières semaines, période à laquelle les poussins ont des
besoins nutritionnels particuliers et ou l’emplument n’est pas achevé. Ainsi, un fort éclairement est
nécessaire pour stimuler l’alimentation des poussins et le chauffage est primordial pour pallier leurs
difficultés à réguler leur température interne.

Figure n°02 : Distribution des poussins sous les cloches (Rouselle, 1994).
En règle générale, le chauffage ne sera mis en marche que la nuit. Il faut se disposer d’un
thermomètre pour ajuster la hauteur et l’intensité du chauffage en fonction de la température
souhaitée. Il faut aussi observer le comportement des poussins pour voir si la température leur
convient (Rouselle, 1994).

23
CHAPITRE II Technique et norme d’élevage

II.4.5.3 -L’abreuvement et l’alimentation


Les poussins doivent dans un premier temps, boire pour se réhydrater. Distribuer ensuite
l’aliment (en miette de préférence) 2 à 3 heures minimums après la réception des poussins afin que
ceux-ci puissent résorber leur vitellus ainsi que pour faciliter le transit et la digestion du premier
repas. Il est conseillé de n’utiliser que l’aliment frais et de ne distribuer que des petites quantités
afin d’éviter l’accumulation.
Pendant les deux premiers jours au moins, n’utiliser que de l’eau propre et tiède en grande
quantité (à16-20°C).
Lors du passage des petits abreuvoirs démarrage aux abreuvoirs normaux maintenir les
premières alimentées, pendant 8à10 jours au moins jusqu’à ce que les poussins aient pris l’habitude
des seconds.
Hauteur des abreuvoirs et des mangeoires sera réglée en fonction de la taille des animaux (au
niveau du dos des animaux) de façon à limiter le débordement d’eau sur la litière et le gaspillage
d’aliments. (Les cahiers de l’ITELV. Aviculture 01, 2014).
II.4.5.3.1-Principales tâches à effectuer à la 2ème semaine
 Le matériel d’abreuvement et d’alimentation doit être répartir uniformément sur toute la
surface du bâtiment.
 Le changement du matériel de démarrage par celui de croissance devra être effectué de
façon progressive.
 A chaque agrandissement, répartir le matériel d’abreuvement et d’alimentation sur toute la
nouvelle surface d’élevage et ajuster la hauteur des éleveuses de façon à respecter les
températures adaptées à l’âge des poussins, sous radiant et au bord de l’aire de vie.
 Veiller au nettoyage des abreuvoirs au moins une fois par jour au démarrage et deux fois par
semaine par la suite. Il est recommandé que le nettoyage soit effectué de préférence avec
une éponge chlorée (les cahiers de l’ITELV. Aviculture1, 2014).
II.4.5.4- Les normes d’élevage
Les normes à respecter durant cette période sont représentées dans le tableau N°10
Tableau n°10 : Normes d’élevage à respecter durant la phase de démarrage pour 1000 sujets.

Normes de mangeoires 20 linéaires de 1m

Normes d’abreuvoirs 10 siphoïdes de 5 l

Type d’aliment Anti-stress démarrage

24
CHAPITRE II Technique et norme d’élevage

T ° sous éleveuse 32 ° à 35° C

-Ambiance 28° à 30° C

Nombre d’éleveuse 2 éleveuses d’une capacité 500

Humidité 60-70%

Densité Minimum
15/
m2 Maximum
25/
m2

Eclairement 3 w/m2

II.4.6- La Période de croissance


II.4.6.1- Définition
C’est la phase de dépôt des muscles pendant laquelle les oiseaux en accès au parcours (15-17
jours à 30-35 jours).

II.4.6.2- L’alimentation et le chauffage


 le mode d’alimentation et le rationnement changent petit à petit.
 Arrêter le chauffage, en cas de saison (signe indiqué par le comportement des animaux).
 Eviter d’arrêter brusquement les matériels de chauffage il faut le faire petit à petit.
II.4.6.3- La ventilation
Assurer une bonne circulation d’air par ouverture permanente des fenêtres.
II.4.6.4- Normes d’élevage
Elle dure en moyenne 30 jours (4 à 6 semaines). Les normes à respecter durant cette période sont
représentées dans le tableau 11.
Tableau n°11: Normes d’élevage phase de croissance pour 1000 sujets (Booran, 1986).

Normes de mangeoires 25-30 nourrisseurs de 30 L trémies

Normes d’abreuvoirs 4 linéaires à double face de 20 L

25
CHAPITRE II Technique et norme d’élevage

Type d’aliment Croissance

T ° sous éleveuse 22° à 28° C

-Ambiance 20° à 24° C

Humidité 60-70%

Densité Minimum 15/m2

Maximum 10/m2

Eclairement 3 w/m2

II.4.7- La période de finition


II.4.7.1- Définition: C’est la phase ou les volailles vont être un peu rationnées (phase d’entretien).
Elle dure en moyenne 30 jours (4 à 6 semaines).
II.4.7.2- L’alimentation et le chauffage
 Multiplier les besoins en alimentation et apporter des aliments riches en énergie.
 Les besoins de chauffage en cas d’intempérie (fraîcheur).
 Surveiller le comportement des animaux car durant cette phase pourrait apparaitre les taux
de mortalité très élevé.
II.4.7.3- La ventilation
 Assure une bonne circulation maximum d’air à l’intérieure des bâtiments d’élevage.
II.4.7.4- La litière
Changer régulièrement les litières pour assurer une bonne croissance des animaux et pour éviter la
propagation des maladies.
II.4.7.5- Normes d’élevage
Afin de permettre aux éleveurs la bonne finition du poulet, et son orientation, des normes ont
été établis (tableau 12) :
Tableau n°12 : Normes d’élevage à respecter durant la phase de finition pour 1000 sujets
(Boudeghdegh A, Bounaka A, 2003).

Normes de mangeoires 25-30 linéaires de 30 L

Normes d’abreuvoirs 3 linéaires à double face de 2 m de


long

26
CHAPITRE II Technique et norme d’élevage

Type d’aliment Finition

T° 18 °C à 20 °C

Humidité 60-70%

Densité Maximum 10 poulet m2

Eclairement 3 w/m2

II.5- l’alimentation
L’Alimentation représente entre 45 et 60% du coût total de la production du poulet de chair. De
ce fait, l’alimentation ne vise pas systématiquement à maximiser les critères techniques (indice de
consommation, vitesse de croissance, etc.), mais à atteindre un optimum économique qui est
fonction du coût des matières premières et du prix de vente du produit ( Drogoul, 2013).
II.5.1- Les caractéristiques générales de l’alimentation
L'alimentation se raisonne à l’échelle d’une bande et non d’un individu. Il faut donc tenir compte de
l’hétérogénéité (Drogoul et al, 2013). L’hétérogénéité entre les volailles de la même bande
augmente leur besoins, la connaissance précise de ces derniers est souvent imparfaite, ce qui
nécessite de prendre des marges de sécurité (ISA, 1990).L’alimentation apporte à l’animal les
matériaux nécessaires à sa structure et à son fonctionnement, permettant le renouvellement de la
matière vivante et l’activité des tissus, et en permettant la production de l’énergie, par ses principes
immédiats (Lesbouyries, 1965).
L’aliment destiné aux oiseaux est généralement un mélange de matière première de diverses
origines et de composition complexe (Larbier et Leclercq, 1992). L’aliment doit être donné en
quantité suffisante et doit contenir un bon équilibre d’ingrédients (Huart, 2004).
Les aliments du commerce peuvent se présenter sous 3 formes différentes : Farine, Granulés de
différentes tailles ou, Miettes de différentes tailles.
Les aliments en granulés ou extrudés sont généralement plus facile à gérer par rapport à l’aliment en
farine. D’un point de vue nutritionnel, les aliments conditionnés démontrent une amélioration
notable en terme de niveau de performance et de croissance par rapport à de l’aliment en farine
(COBB, 2010).
L’aliment « démarrage » du commerce est généralement fourni sous forme de miettes ou de farine.
Le mélange de matières les plus et les moins appétentes et de minéraux permet de limiter le tri par

27
CHAPITRE II Technique et norme d’élevage

les animaux. Les aliments « croissance et finition » sont généralement présentés en miettes ou
granulés (Morinière, 2015).
II.5.2- Les besoins nutritionnels du poulet de chair
Les poules comme tous les animaux ont besoin de manger et de boire pour vivre. Elles ont besoin
d’aliment d’entretien, de croissance et de production. Pour satisfaire leurs besoins, il faut leurs
apporter les aliments riches en énergies, protéines, sels minéraux et vitamines (GAFPAM, 2016).
II.5.2.1- Besoins en énergie
Les besoins énergétiques pour la croissance comprennent les besoins en énergie pour l’entretien,
l’activité et la constitution des tissus corporels nouveaux. Pour obtenir un niveau de croissance
suffisamment appréciable, il faut tout d’abord satisfaire les besoins énergétiques pour l’entretien et
l’activité de l’oiseau (Picard, 2001).
La valeur énergétique des aliments est généralement basée sur leur teneur en énergie métabolisable
(EM) qui ne prend donc pas en compte les éventuelles différences de rendement d’utilisation de
l’EM des nutriments pour leur transformation en énergie nette (EN).
L’ingéré énergétique journalier dépend évidemment des besoins de l’animal, mais également de la
présentation de l’aliment et de sa teneur en énergie (Larbier et Leclercq, 1992). La valeur
énergétique d’une ration est l’un des principaux facteurs déterminant l’efficacité de son utilisation.
Il faut moins d’aliment pour élever un poulet de chair lorsqu’on utilise des rations à haute énergie
plutôt qu’à faible énergie. L’accroissement du niveau énergétique conduit toujours à une
amélioration de l’indice de consommation et de la vitesse de croissance (Azouz, 1997).
II.5.2.2- Besoins en protéines
Les protéines constituent la majeure partie de la viande de poulet et les besoins en protéines sont
donc importants chez la volaille. Les 20% à 25% de la carcasse dégraissée de la volaille sont
formés de protéines (Rekhis, 2002).
On appelle acides aminées, les éléments qui constituent les protéines. Il existe deux grand types
d’acides aminés (AA) : les « essentiels » (AAE), c’est-à-dire ceux que le métabolisme n’est pas (ou
mal) capable de les synthétiser et les acides aminés non essentiels (AANE). Chez le poulet,
méthionine, lysine, thréonine, tryptophane, leucine, isoleucine, valine, serine, arginine, histidine et
phénylalanine sont essentiels (INRA, 2004) (tableau 13).
Les oiseaux ont la possibilité, dans une certaine mesure, de transformer certains acides aminés en
d’autre acides aminés, mais une douzaine d’entre eux ne peuvent être synthétisés par l’oiseau, qui
devra donc les trouver dans sa ration (FAO, 1965).
Les apports recommandés pour ces acides aminés varient de 1,15 à 1,3 g/100g et 0,65 à 0,75 g/100
g d’aliment respectivement pour la lysine et la méthionine. La méthionine et la lysine sont des
acides aminés limitants du fait qu’elles sont souvent déficitaires dans les matières alimentaires,

28
CHAPITRE II Technique et norme d’élevage

voire dans la ration (Franck, 1980 ; Lachapelle, 1995). La quantité quotidienne de méthionine et de
lysine ingérée influence directement les performances de croissance de l’animal dans la mesure où
ces acides aminés servent principalement au dépôt de protéines corporelles. Ainsi, ajuster leur
concentration dans l’aliment en fonction du potentiel de croissance des animaux et de leur capacité
d’ingestion permet d’optimiser non seulement la croissance mais également l’efficacité alimentaire.
Tableau n°13 : Apports recommandés (% de la ration) à différents stades de vie en protéines, acides
aminés et en minéraux en fonction du niveau énergétique de la ration (kcal d’EM/kg) chez le poulet
de chair (INRA, 1984).

Concentration Démarrage Croissance Finition


énergétique
2900 3000 3100 2900 3000 3100 2900 3000 3100

Protéines brutes 21,5 22,2 23,0 19,6 20,4 21,0 18,2 18,9 19,5

Lysine 1,12 1,16 1,20 0,98 1,02 1,05 0,84 0,87 0,90

Méthionine 0,47 0,48 0,50 0,43 0,44 0,46 0,38 0,39 0,40

Acides aminés soufrés 0,84 0,87 0,90 0,75 0,77 0,80 0,69 0,71 0,73

Tryptophane 0,20 0,21 0,22 0,19 0,20 0,21 0,16 0,16 0,17

Thréonine 0,77 0,80 0,83 0,68 0,70 0,72 0,58 0,60 0,62

Calcium 1,00 1,03 1,06 0,90 0,93 0,97 0,80 0,83 0,87

Phosphore total 0,67 0,68 0,69 0,66 0,67 0,68 0,60 0,61 0,62

Sodium 0,16 0,16 0,17 0,16 0,16 0,17 0,16 0,16 0,17

Chlore 0,14 0,14 0,15 0,14 0,14 0,15 0,14 0,14 0,15

29
CHAPITRE II Technique et norme d’élevage

II.5.2.3- Besoin en minéraux et en vitamines


Les apports recommandés en minéraux et en vitamines dans l’alimentation de la volaille sont
consignés dans le tableau 14. Les minéraux sont classés en macroéléments ou minéraux majeurs
(calcium, phosphore, potassium, sodium, etc.), en oligoéléments minéraux mineurs (fer, cuivre,
zinc, sélénium, cobalt, bore, fluore etc.) en fonction de l’importance de leur besoin dans
l’organisme. Ils interviennent dans la constitution du squelette (os et cartilages), de certains
éléments de soutien (tendons et ligaments) et de la coquille des œufs. Ils sont faiblement représentés
dans les aliments d’origine végétale.
Il faut généralement faire appel aux ressources riches en minéraux (coquilles d’huîtres, de
mollusques, phosphates, sels) pour couvrir les besoins des oiseaux. Les oligo-éléments et les
vitamines (liposolubles et hydrosolubles) jouent un rôle essentiel dans les réactions biochimiques et
enzymatiques de l’organisme. Ils doivent donc être apportés dans l’aliment des poulets. Dans la
formulation des rations, leurs quantités sont généralement au-dessus des besoins propres de l’animal
dans le but de prévenir d’éventuelles déficiences. Ils sont souvent apportés dans l’alimentation sous
forme de compléments minéralo-vitaminés (CMV) ou prémix contenant généralement un
antioxydant pour la protection des vitamines sensibles.
Tableau n°14 : Apports recommandés en minéraux et en vitamines dans l’alimentation du poulet de
chair (ITAVI, 2003).

Minéraux et Vitamines 0 à 4 semaines 5 à 8 semaines

Calcium (%) 0,95-1,05 0,85-0,95

Phosphore disponible (%) 0,43 0,37

Phosphore total (%) 0,78 0,67

Sodium (%) 0,15 0,18

Fer (mg/kg) 80 80

Cuivre (mg/kg) 10 10

30
CHAPITRE II Technique et norme d’élevage

Zinc (mg/kg) 80 80

Vit. A (UI/kg) 12000 10000

Vit. D3 (UI/kg) 2000 1500

Vit. E (ppm) 30 20

Vit. K3 (ppm) 2,5 2

Thiamine (B1) (ppm) 2 2

Riboflavine (B2) (ppm) 6 4

Ac. Pantothénique (ppm) 15 10

Pyridoxine (B6) (ppm) 3 2,5

Vit. B12 (Ppm) 0,02 0,01

Vit. PP (Ppm) 30 20

Acide folique (Ppm) 1 20

Biotine (Ppm) 0,1 0,05

Choline (Ppm) 600 500

II.5.2.4- Besoin en eau


L’eau est le principal constituant du corps et représente environ 70 % du poids vif total. L’ingestion
d’eau augmente avec l’âge de l’animal et avec la température ambiante du poulailler. En général,
les volailles consommeraient environ deux fois plus d’eau que d’aliments, comme le montre le
tableau 15. En effet, l’eau d’abreuvement permet l’absorption d’éléments nutritifs et l’élimination

31
CHAPITRE II Technique et norme d’élevage

des matières toxiques et son absence à des répercussions négatives sur les performances des
oiseaux. Il est donc indispensable qu’une eau propre et fraîche leur soit apportée en permanences.
Par ailleurs, la consommation d’eau augmente avec l’âge, le type de production et la température
ambiante du poulailler (Bastianelli et Rudeaux, 2003).
Selon Larbier et Leclercq, 1992, une alimentation riche en protéines conduit à une légère
surconsommation d’eau qui s’expliquerait par les mécanismes de digestion protéique et d’excrétion
rénale d’acide urique. En effet, les oiseaux ont la particularité physiologique de résorber l’eau des
urines lorsqu’ils n’en disposent pas en abondance dans leur abreuvement. Cette eau remonte le long
du colon, provoquant la précipitation de l’acide urique sous forme d’urates.
Tableau n°15 : consommation d’eau et d’aliment en fonction de l’âge chez le poulet de chair
(Larbier et Leclercq, 1992).

Age(j) Poids Indice Aliment Eau Rapporteau/aliment


moyen ingéré(g/j) ingérée(g/j)
De
(g)
consommation

7 180 0,88 22 40 1,8

14 380 1,31 42 74 1,8

21 700 1,40 75 137 1,8

28 1080 1,55 95 163 1,8

35 1500 1,70 115 210 1,8

42 1900 1,85 135 235 1,8

49 2250 1,95 155 275 1,8

32
CHAPITRE III La Prophylaxie Sanitaire Et Médicale

Chapitre III : la prophylaxie sanitaire et médicale


III.1- Les maladies qui touchent le poulet de chair
III.1.1- Les maladies virales
III.1.1.1- la maladie de Newcastle
MLRC due à un paramyxovirus à l’origine principalement d’atteintes digestives, respiratoires et/ou
nerveuses chez les oiseaux dont le taux de mortalité peut atteindre 80% (VILLATE, 2001).
III.1.1.2- La maladie de Marek (herpes virose aviaire)
C’est une maladie contagieuse des volailles due à herpes virus provoquant l’apparition de tumeurs
dans différents organes et tissus. Elle s’installe surtout sur les nerfs périphériques provoquant des
paralysies progressives des pattes, des ailes et parfois du cou.
III.1.1.3- La maladie de Gumboro ou la bursite infectieuse
Maladie virulente contagieuse affecte les jeunes poulets jusqu’à 6 semaine provoquée par un
Avibirnavirus, caractérisée par son lympho tropisme notamment la bourse de Fabricius qui
s’hypertrophie puis s’atrophie en fonction de l’évolution clinique de la maladie avec un contenu
caséeux.
III.1.1.4- La bronchite infectieuse
Elle est due à de nombreux sera types de coronavirus qui possède un tropisme pour l’appareil
respiratoire, rénal et génital.
III.1.2- Les maladies bactériennes
III.1.2.1- Colibacillose
Plusieurs stéréotypes spécifiques d’E. Coli sont responsables de troubles divers chez les oiseaux :
infections intra vitellins, septicémies du poussin, omphalites, péricardites, péritonites, salpingites,
coli granulomatose, arthrites…Elle représente souvent chez les poulets de chair une complication
d’une infection mycoplasmiqueou virale (Vaneekeren, 2006).
- Les symptômes :
La colibacillose respiratoire et le coli septicémie, représentent une dominante pathologique chez
les poulets de chair élevée industriellement présent trois formes à savoir (Munt, 1995).
Tableau n°16 : les symptômes de la maladie de colibacillose (Munt, 1995).

Forme aigue Forme subaigüe Forme congénital

-elle affecte surtout le poulet -Elle touche surtout sujet âgée -provoque chez les poussins de
âgé de 3 semaines. - de 3 a 12 semaines. -Toux la mortalité embryonnaire (15
inflammation occlue nasal. dyspnée, éternuement. - à 20 % et des mortalités en
dyspnée, hyperthermie Déformation de sinus coquilles (3 à 5% ).

33
CHAPITRE III La Prophylaxie Sanitaire Et Médicale

anorexie, perte de poids. infraorbitale (gonflement de la


tète). -la morbidité est
importante et la mortalité de
10 a 15 %

III.1.2.2- Les salmonelloses


- Définition
Les salmonelloses aviaires sont des maladies infectieuses, contagieuses, transmissibles à
l’homme, dues à la multiplication dans l’organisme des oiseaux d’un germe de genre salmonella
(Mitchel, 1972).
- Les symptômes :
- Jeunes oiseaux :
Mortalité dans les jours qui suivent l’éclosion, voir mortalité en coquille. La maladie évolue sous
forme septicémique avec des signes respiratoires, une diarrhée liquide blanchâtre collante au point
d’obstruer l’anus en séchant. Il y a parfois arthrite omphalite.
Les animaux ont soif et meurent déshydratés.
L’ampoule des pertes sera modulée par les conditions d’élevage (Prestlokken, 2004).
- Adulte :
Elle correspond à la typhose de la poule, caractérisée par les signes généraux ; abattement,
fièvre, cyanose intense des appendices (maladie de la crête bleue).
Et des symptômes locaux surtout digestifs ; diarrhée jaune verdâtre striée de sang provoquant une
soif inextinguible, une inappétence (Gordan R, 1979).
-Symptômes respiratoires :
Les râles inspiratoires et jetage spumeux parfois commissures du bec.
-Symptômes nerveux :
Peuvent également être observés chez certains sujets. On note également un abattement, une
asthénie, les plumes sont ébouriffées, les yeux sont fermés (Munt, 1995).
III.2- La prophylaxie sanitaire
Le vecteur le plus fréquent des problèmes sanitaires est l’homme, les visiteurs et les techniciens
ne doivent pas accéder au bâtiment sans raison valable. Les employés ne doivent pas aller d’un
bâtiment à l’autre. Si c’est absolument nécessaire, ils doivent se changer et se laver les mains entre
deux unités.
Les véhicules de livraison (les camions, les caisses ou containers) doivent avoir été
soigneusement nettoyés et désinfectés avant l’approche du bâtiment et cela est fait par l’installation
des autoclaves.

34
CHAPITRE III La Prophylaxie Sanitaire Et Médicale

Le nettoyage et la désinfection des poulaillers, de leurs annexes ainsi que de leurs abord et voies
d’accès sont indispensables entre chaque lot pour assurer une bonne qualité sanitaire des produits de
l’élevage, et améliorer sa rentabilité (Idi A, 1997).
III.2.1.1- Techniques de désinfection
⮚ Vide sanitaire
a-matériel :
1. vider totalement le bâtiment.
2. Prévoir une aire de lavage du matériel à l’extérieur.
3. Tremper dans un bac (avec ou sans détergent) et laisser agir 15mn avant le brossage.
4. Rincer si un détergent a été utilisé.
5. Désinfecter dans un second bac par trempage de 15 à 20 mn ou pulvérisation.
b- Bâtiment :
1. désinsectisation.
2. vidanger les trémies d’alimentation et les canalisations d’eau (le cas échéant).
3. dépoussiérer le plafond, les murs et le grillage.
4. dépoussiérer le sol, enlever la litière et les déjections sans oublier les aires de
circulation ou de stockage d’aliment et de matériel.
5. retirer la litière.
6. trempage 4 à 5 heures avec de l’eau additionnée de détergent lors d’encrassement
persistant, décapage du sol ou rabotage alors que les surfaces sont encore humides.
7. première désinfection.
8. dératisation éventuelle.
9. vide sanitaire : 15 jours minimum.
10. seconde désinfection et seconde désinsectisation trois jours avant l’arrivée des
poussins (hanini, 2017).
III.2.1.2 - Mesures générales de prophylaxies sanitaires
Les mesures de protection sanitaire à mettre en place sont présentées ci-après :
 L’air et les poussières : choisir un site éloigné d’autres bâtiments d’élevages traditionnels.
 L’eau et le bâtiment : l’eau doit répondre aux normes de potabilité, et l’aliment doit être
fabriqué à partir de matières premières saines.
 La litière : il ne faut pas utiliser les litières humides et il faut dératiser régulièrement son lieu
de stockage.
 Les volailles : veiller à la qualité sanitaire des animaux introduits et enfouir les cadavres
avec de la chaux vive ou les bruler.

35
CHAPITRE III La Prophylaxie Sanitaire Et Médicale

 Les animaux sauvages et insectes : dératisation, installation d’un pédiluve et d’un sac à
l’entrée du bâtiment.
 Les véhicules : il faut particulièrement prendre garde aux véhicules (Hanini, 2017).
III.3- La prophylaxie médicale
III.3.1- Précautions d’utilisation

✔ Ne pas vacciner les animaux en période de stress : débarquage, forte chaleur.


✔ Utiliser du matériel propre (abreuvoir, nébulisation) ou stérile (la seringue).
✔ Ne pas utiliser d’eau contenant des désinfectants ou des matières organiques lors de
l’administration locale du vaccin car cela risque de détruire le virus vaccinal.
III.3.2- Les voies d’administration
✔ Intra nasale : par instillation ou trempage du bec.
✔ Dans l’eau de boisson : cela correspond effectivement à une administration orale et intra
nasale du vaccin.
✔ Injection : sous-cutanée, intramusculaire selon le cas (Dali, 2016).
Tableau n°17 : Programme de prophylaxie médicale chez le poulet de chair (MOULOUA, 2017).

Age (jour) Vaccination Traitement Observation

Newcastle VIGAL2X

1 (atténué, souche hitchnerB1 .nébulisation)

Bronchite infectieuse
(atténué H120.
Nébulisation)

Gumboro SUPRAVITAMIN
OL
7 (atténué, soucheintermédiaire, eau
de boisson (3 jours,2 jours sans
traitement, puis 3
jours)

14 Gumburo VIGAL 2X changeme


nt
(atténué, souchechaude.eau de boisson) 3 JOURS
D’aliment

36
CHAPITRE III La Prophylaxie Sanitaire Et Médicale

3° semaine Newcastle VITACOS*

(hitchner B1 ou la
sota+VIGAL2X+BRONCHITE INFECTIEUSE

(H120), eau de boisson)

4° Varioleaviaire VESONIL
SEMAINE
(Atténué,Wing web) 2jours

29 SUPRAVITAMIN Changeme
OL nt
d’aliment

45 VITACOS

50 SUPRAVITAMIN
OL

37
Partie expérimentale
I- Objectif
La production de la viande blanche est l’une des activités qui nécessite une connaissance
approfondies des mesures et des normes de suivi d’élevage. C’est un processus défini comme une
chaine composé de plusieurs étapes.

Au cours de la période d’élevage, plusieurs facteurs peuvent interférer sur les performances
zootechniques par rapport à ceux obtenus dans les conditions optimales.

Malgré le respect des conditions d’élevage, il y a des différences dans la gestion des conditions
climatiques qui peuvent être à l’origine de mauvaise performance et/ou de mortalité.

Ainsi notre étude est axée sur :

 Première partie :Le suivi d’un élevage de poulet de chair à partir de l’âge de 1jour jusqu’à
l’âge de finition au niveau de trois élevages situés dans des régions différentes dans la
Wilaya de Bouira. Des rapports journaliers ont été faits pendant une durée nécessitant une
connaissance des mesures et des normes de conduite d’élevage du poulet de chair.
 Deuxième partie : Une description complète du bâtiment d’élevage et du matériel utilisé.
 Troisième partie : Les problèmes pathologiques accidentels qui influencent la productivité
et d’essayer de mettre en place un système d’amélioration.
II- Matériel et méthodes
II.1- Matériel

II.1.1- Période et lieu de l’étude

Notre travail a été réalisé au niveau des trois élevages dans des régions déférant dans la willaya de
Bouira qui se situe dans la région centre Nord du pays. Elle s’étend sur une superficie de 4456,26
km² représentant 0,19% du territoire national :

- La daïra de Bouira est le chef lieu de wilaya est situé à près de 120 km de la capitale Alger.
- El Asnam est une commune algérienne située dans la daïra de Bechloul de la wilaya de
Bouira se trouve à 13 km au sud-est du chef-lieu de la wilaya de Bouira .
- Bir Ghbalou est une commune de la wilaya de Bouira en Algérie. située dans la daïra de Ain
Bessem de la wilaya de Bouira, se trouve à 30 km au sud-ouest du chef-lieu de la wilaya de
Bouira .

38
Partie expérimentale
Tableau n°18: les Périodes et lieux de l’étude des trois élevages .
Elevage 1 Elevage 2 Elevage 3
Lieu d’étude Bir Ghbalou Bouira El Asnam
La date de la mise en place 05/03/2020 17/03/2020 19/02/2020
La date de vent 23/04/2020 05/05/2020 09/04/2020
La souche utilisée Cobb 500 Isa classique Arbor acres

Figure n°03: La zone d’étude .

Figure n°04 : Bâtiment d’élevage 1 (B1), vu de l’extérieure et de l’intérieure.

(Photo personnelle 2020)

39
Partie expérimentale

Figure n°05 : Bâtiment d’élevage 2 (B2), vu de l’extérieure et de l’intérieure .

(Photo personnelle 2020)

Figure n°06 : Bâtiment d’élevage 3 (B), vu de l’extérieure et de l’intérieure .

(Photo personnelle 2020)

II.1.2-Bâtiments

Tableau n°19 : Les dimensions et les capacités des bâtiments d’élevages.

B1 B2 B3
Capacité de bâtiment 5000 3600 13000
Effectif mise en place 5000 3500 12000
Longueur 50 48 85
Largeur 11 8 16
Surface 550 384 1200

- situation
Elevage 1 :- le bâtiment d’élevage simple situé sur une région des habitants a Bir Ghbalou.

40
Partie expérimentale
- Type de bâtiment est semi obscures.

- Sol en ciment

- Toiture est construits en bâches accrochés aux barrots avec un faux plafond en
polystyrène

Elevage 2 : - le bâtiment d’élevage simple situé sur une région isolé a Bouira.

- Type de bâtiment est semi obscures.


- Le Sol est en dur (béton).
- Toiture est construits en bâches accrochés aux barrots, avec une couche de
polystyrène.
Elevage 3 : - Le bâtiment est dans une entreprise publique d’élevage de poulet de chair CARAVIC
Spa située à El Asnam.
- Notre bâtiment de type classique.
- Le bâtiment est implanté sur un sol cimenté qui a un bon pouvoir d’isolation pour lutter
contre l’humidité.
- Les murs sont fabriqués en plaques métalliques (tôle du zinc), doublées entre elles avec
un isolant ou bien un panneau au sandwich, même au faux plafond.

II.1.3-Préparation des bâtiments des trois élevages

Pour la préparation des bâtiments nous tenons à préciser qu’on a fait la même préparation dans les
trois élevages.

Pour la réception d’un nouvel lot de poussins, l’exploitant doit préparer bâtiment en réalisant
plusieurs opérations le but est d’assurer l’hygiène et la sécurité des poussins :

- Sortir la matériel d’élevage


Faire évacuer hors du bâtiment tout le matériel mobile (mangeoires, abreuvoirs et éleveuses), qui
sera par la suit décapé et nettoyé par une solution composée d’un désinfectant.

- Enlèvement de la litière
La litière évacuée entièrement en dehors du bâtiment avec un matériel receleur dit: BOB CAT

(Figure 07), puis déversée en camion en dehors de l’entreprise.

41
Partie expérimentale

Figure n°07 : Bob CAT. (Photo personnelle 2020)

- Pré-nettoyage (dépoussiérage, raclage, balayage)


Le plafond, les murs et les fenêtres, les extracteurs, les portes sont dépoussiérées a l’aide des balais
souples, les retombées sur le sol sont balayées et raclées a l’aide des balais rigides.

- Nettoyage proprement dit


Apres évacuation de la litière, on nettoie, on frotte et on brosse le sol, les murs, le plafond, les
entrées et les sorties d’air avec de l’eau haute pression avec un « cracher », et faire passer une
solution composée d’un détergent avec une dose de 2 litres /300 litres dans la canalisation d’eau.

- Désinfecter le local
Utilisation de divers désinfectant

Première désinfectant : à l’aide d’un pulvérisateur qui contint 400 litres d’eau mélangé avec 5
litres « détercline » (désinfectant) puis lavage.

Deuxième désinfection : par un pulvérisateur contient 400litres d’eau mélangée avec 5 litres de
TH05 (désinfectant).

Troisième désinfection : par un pulvérisateur contient 400 litres d’eau mélangée avec 5 litres de
micro choc (insecticide, bactéricide, virucide, fongicide).

Chaulage

Le chaulage est pratique sur toutes les surfaces (murs et sol) avec une dose de 25 kg de chaux vive
pour 200l d’eau. La durée de cette étape est d’un jour puis le bâtiment doit être fermé 20 heures
pour le séchage.

42
Partie expérimentale
La dernier désinfection : par un pulvérisateur qui contient 400 litres d’eau mélangée avec 5 litres
de micro choc (insecticide, bactéricide, virucide, fongicide). Ensuite, l’installation du matériel.

Chauffage

Il est pratiqué pour assurer la désinfection du local en détruisant les microorganismes.

- Vide sanitaire
C’est un repos biologique qui commence lorsque la désinfection est terminée, autrement dit c’est la
période de temps qui s’étend entre la fin de l’opération de désinfection et l’arrivée d’une nouvelle
bande d’animaux. La durée du vide sanitaire appliquée dans cet élevage est de 15 jours.

- Mise en place des barrières sanitaires


Disposer bottes et tenues d’élevage propres dans le vestiaire. Mettre en place les pédiluves.

II.1.4-L’installation de matériels d’élevages

Après le vide sanitaire, l’ensemble de la litière et du matériel doit être remis en place 03 jours avant
l’arrivée des poussins.

II.1.4.1-Installation de poussinière

Des espaces limitées ont été réservé pour les bottes de paille et un rideau en plastique sur une
surface de 60 m² dans le B1 et 48m² dans le B2. Pour B3 on a posé 4 espaces limites par des bottes
de paille sur une surface de 70 m2. Les murs sont recouvert par du Nylon au double pour éviter le
courant d’air.

La litière est constituée de la paille hachée durant tout le cycle d’élevage avec une épaisseur
comprise entre 7 et 15 cm pour assurer la couverture de sol de la poussinière (la litière n’a pas été
changée durant tout le reste de la période d’élevage).

II.1.4.2-Matériels de chauffage

B1 et B2 : Le chauffage du bâtiment est alimenté par des éleveuses à gaz qui propulsent de l’air
chaud dans le lot. La température est assurée alors par un système de chauffage assisté par la mise
en place d’éleveuses à gaz en cas de déficience en chaleur.

B3 : Durant la période d’élevage le chauffage est assuré par des éleveuses à gaz dont le nombre
varie selon la période de l’année et la température voulue. Ce dernier est réglé automatiquement à
partir du tableau de commande, et qui est placée de 2m de sol.

43
Partie expérimentale
II.1.4.3-Matériels d’ambiance

II.1.4.3.1-Thermomètres : Le contrôle de la température est réalisé avec des thermomètres, placés


à 1m du sol d’une façon respectable dans les trois bâtiments, et suspendue avec une ficelle, afin de
mesurer la température au niveau de l’air de vie des poussins.

II.1.4.3.2-L’éclairage

B1 : Il est assuré le jour et la nuit à l’aide de moyens artificiels (lampes à incandescences).

Figure n°08 : Système d’éclairage (B1).

(Photo personnelle 2020)

B2 : L’éclairement est assuré par des lampes d’une puissance de 40w sur la totalité du bâtiment. À
raison d’une lampe pour 16m², Le calcul de l’intensité lumineuse est de 2,5w/m² au lieu de 5w/m²
selon la norme préconisée.

B3 : Le bâtiment est de type obscur donc l’éclairement est de type artificiel assuré par des
lampes qui sont suspendues à une hauteur de 2m. Pour assurer une distribution homogène de la
lumière.

Tableau n°20 : Eclairage des bâtiments.

Durée Nombre des lampes utilisées Intensité (watts/m2)


48 lampes de 75 watts sur une 3 watts/m2
24h/24h (rythme continu) hauteur de 2m

44
Partie expérimentale
II.1.4.3.3-La ventilation

B1 et B2 : Elle est assurée par un total de 4 ventilateurs, 2 ventilateurs de chaque côté, ils sont fixés
sur les murs, l’espace entre eux est de quelque mètres.

B3 : : L’aération est assurée par six extracteurs d’une situation bilatérale et trois grands ventilateurs
dont l’une de ces dernières se déclenche automatiquement toutes les 15 minutes.

II.1.4.3.4-Humidification

B1 : Le système d’humidification est assuré par des humidificateurs qui contrôlent l’humidité du
bâtiment durant la période d’élevage. L’hygrométrie idéale d’un élevage doit être de 60 à 70%. On
réglera cette hygrométrie en intervenant sur la ventilation, sur le chauffage et sur les sources
d’humidité (abreuvoir, litières).

B2 : Il n y a pas vraiment un système d’humidification proprement dit dans les bâtiments il y a juste
une grande fenêtre qui s’ouvre progressivement en avançant dans l’âge, de ce fait l’humidité n’est
pas contrôlée.

B3 : Les Pad-Cooling (humidificateurs) sont situés latéralement sur les 2 côtés de la longueur des
lots, elles mesurent de 25m de long et de 1m de large. En période d’élevage précisément le
22émejours ou il y a la présence d’une forte odeur ammoniacale, nous avons administrées les Pad-
Cooling comme système d’aération par l’ouverture de 10cm sans humidification.

II.1.4.4-Matériels d’alimentation

-Mangeoire

On relève deux (2) types de mangeoires :

-Les mangeoires Linéaires : Dans le premier et le deuxième jour pour mettre de la nourriture sur le
papier pour la période de démarrage (1 ère et 2ème).

Il existe des mangeoires Linéaires destinées au 2ème âge utilisé au 3ème et au 7ème jour.

45
Partie expérimentale

Figure n°09 : des mangeoires Linéaires utilisées pour la période de démarrage.

(Photo personnelle 2020)

-Les mangeoires siphoïdes : Elles sont utilisées pour La période de croissance et finition (du 8 éme
jour à la fin de l'élevage (56jour).

Figure n°10 : Les mangeoires siphoïdes (B1 et B2).

-Abreuvoir

Il y a deux (2) types d’abreuvoirs:

Les abreuvoirs siphoïdes : Sont en plastique pour la période démarrage (1 er au 7ème jour).

Les abreuvoirs Linéaires : Sont utilisés durant les phases de croissance et de finition.

-Les silos de bâtiment 3

-Les bacs d’eau

46
Partie expérimentale
II.1.4.5-Matériel de pesée

Pour la mesure du poids des animaux et de l’aliment, nous avons utilisé trois balances :une balance
a aiguille d’une capacité de 10kg, une balance a aiguille d’une capacité de 300kg, une balance d’une
capacité de 2.5kg (pour les poussins).

Figure n°11 : Matériel de la pesée au démarrage et au finition (Photo personnelle 2020).

II.1.4.6-Matériel d’autopsie : (examen lésionnel).

Ciseau / Bistouri + lames / pince a captation / gants.

II.2- Méthodes

Notre travail a commencé depuis la préparation du bâtiment pour la réception des poussins jusqu’à
la vente.

II.2.1- Réception des poussins

 Transport de poussins chair d’un jour vers l’unité d’engraissement


Tout le personnel chargé de la mise en place des poussins doit respecter les consignes de sécurité
sanitaire (avoir un matériel bien nettoyée, désinfectée). Le chauffeur ne doit pas pénétrer dans le
bâtiment.

Il est conseillé d’avoir un personnel suffisant pour que ce travail.

Tableau n°21 : moyen de transport des poussins.

B1 B2 B3
Le moyen de transport Hilux (toyota) Hilux (toyota) camionnette

47
Partie expérimentale
II.2.2- Installation des poussins

Les poussins ont été mis dans des cartons contenant 100 poussins, lorsqu’ils sont arrivés les cartons
sont manipulés avec précaution afin de réduire le stress des animaux, puis les poussins sont déposés
dans le poulailler réservé à proximité de l’eau (qui contient du sucre + vitamine), cette espace
augmente avec l’âge pour que les poulets occupent toute la surface réservé.

Pour B3 dans chaque espace, on a déposé 10 cartons, chaque carton comporte 100 poussins
(100/espace aménage).

Figure n°12: Elargissement de la surface.

(Photo personnelle 2020)

L’élargissement de la surface se fait selon le tableau suivant :

Tableau n°22 : L’élargissement de la surface appliqué dans notre élevage.

Semaine 1 2 3 4 5 6 7
B1 60 120 200 / 350 530 /
B2 48 60 100 150 240 380 /
B3 70 320 565 640 730 920 1200

II.2.3- Système d’alimentation

La distribution de l’aliment commence 3 heures après la mise en place.


tableau n°23 : système d’alimentation des notre élevages.
Type d’aliment Bâtiment Durée (jour) Forme Méthode
Démarrage B1 1 à 13 Miette (mais) manuelle
B2 1 à 28 Miette manuelle
B3 1 à 14 Farine manuelle
Croissance et B1 14 à 46 Granulé manuelle

48
Partie expérimentale
Finition B2 29 à la vent Granulé manuelle
B3 14 à la vent Farine Automatique

II.2.4- Système d’abreuvement


Les abreuvoirs de premier âge manuels (capacité = 2L) sont utilisés à raison d’un abreuvoir /150
sujets. A partir du 7ème jour jusqu'à la fin du cycle des abreuvoirs siphoïdes sont utilisés 156 /sujets.

-Processus de conduite alimentaire

Certains recommandation sont été respecté pour avoir des meilleurs résultats tel que :
 Un contrôle quotidien de la consommation d’eau pour bien déterminer l’état général du
cheptel et de la consommation d’aliment.
 Nettoyage des filtres à eau avant la distribution d’eau.
 Rajouter de l’aliment frais sur les plateaux au moins 3 fois/jour.
 Contrôle de croissance : le contrôle de gain de poids permet d’estimer la croissance et de la
comparer au standard afin de détecter les anomalies et d’adapter la conduite d’élevage. La
première pesée est effectuée à l’arrivée des poussins, la deuxième à 08 jours, la troisième à
14 jours et tous les 5 à 7 jours par la suite.
II.2.5-Programme de vaccination

Durant les jours de la vaccination, un complexe vitaminique a été administré pour éviter le stress
vaccinal lors de manipulation des animaux.

Le programme vaccinal réalisé durant la période d’élevage est présenté dans le tableau suivant :

Tableau n°24 : Les vaccins utilisés pendant la période d'élevage pour les trois bâtiments.
Age en semaines Nom de la maladies Type de vaccin Mode d’administration
J7 Bronchite infectieuse IBIRD Nébulisation
J12 Newcastle New L Nébulisation
J16 Gumboro Cevac IBDL Eau de boisson
J25 – J28 Newcastle / Bronchite Vitabron Nébulisation
infectieuse ( rappel )

Tableau n°25 : Les antistress utilisées pondant la période d'élevage pour les trois bâtiments.

Age des poussins Les Antistress


Le 1er jour Eau +sucre (2,5kg/500l)+vitamine
Le 8ème jour Vitamine (25g/500l) Pdt 2 Jrs

49
Partie expérimentale
Le 15eme jour Nutrival poudre (1/2sachet/500l) Pdt 3 jrs
Le 18eme jour Nutrival poudre (1/2sachet/500l) Pdt 2 jrs
Le 21eme jour Nutrival (1/2sachet/500l) Pdt 2 jrs

II.2.6- La fiche de suivi

Cette fiche technique est remplie deux fois par jour, le matin et le soir. Elle comporte trois parties :

-Une partie de données générales : Sur la quelle est mentionnée :

 Le type d’élevage.
 Le nom du propriétaire.
 Le nombre de sujet.
 La date de mise en place.
-Une partie des normes zootechniques

Les normes d’ambiance : Qui sont :

 La température : deux prises le matin et le soir.


 La ventilation.
 La luminosité.
 La consommation d’aliment.

Analyse des performances zootechnique

Dans cette étude, l’évaluation des performances a port é sur les paramètres zootechniques suivants :

poids vif moyen : il est calculé par le rapport du poids vif global sur le nombre des sujets pesées.

Poids vif moyens = poids vif global / le nombre des sujets Pesées

Gain moyen quotidien :

L’obtention du gain quotidien moyen se fait par l’application de l’équation suivante :

GMQ= (poids final – poids initial)/ nombre de jours

Indice de consommation : il est d défini comme étant le rapport entre la quantité d’aliments
consommés et le gain de poids réalisé.

50
Partie expérimentale
I.C=la quantité d’alimentation consommée(g)/poids vif total produit (g)

Taux de mortalité : le taux de mortalité est égale au nombre des poussins ou poulets morts par
phase par rapport a l’effectif au début de la phase.

T.M(%)= le nombre des sujets morts/ le nombre des sujets mise en place ×100

-Une partie d’ordre sanitaire

Le protocole de cette partie consiste à :

 Mentionner les différents symptômes observés sur les sujets.


 Effectuer l’autopsie lors de suspections des maladies.
 Effectuer les analyses de l’eau.
 Vaccination des poussins contre les maladies fréquentes et les apports vitaminiques.
Bilan sanitaire

En cas de mortalité dans l’élevage, le vétérinaire réalisait des autopsies afin de déterminer la
cause.

Symptômes

Nous avons rapporté tous les symptômes apparus sur les sujets malades, nous avons noté :
Dépérissement, diarrhée, plumage ébouriffé, amaigrissement, affaiblissement intense, atteintes
articulaires et osseuses.

Ces autopsies se basent sur :

-inspection externe de l’animal avant toute incision pour noter toutes les anomalies (plumage, état
de la peau, sécrétion….).

-déposition de l’animal dorsalement puis faire le dépouillement de la carcasse.

-incision la partie profond de la région abdominal puis l’ouverture de la carcasse.

-examen de tous les organes de la cavité é touraco-abdominale en place.

51
Partie expérimentale
III- Résultat

III .1-Résultat d’ordre zootechnique


III .1.1- Bâtiment d’élevage

Les trois bâtiments est contient tout le matériel nécessaire pour l’élevage des poussins.

III .1.2-La litière

La quantité de la litière utilisée dans les trois bâtiments était normalement suffisante d’une épaisseur
de 7 cm jusqu'à 15cm.

III .1.3-La température

La moyenne de la température prise par les thermomètres dès notre élevage 1, 2 et 3 mentionné
dans les tableaux suivant :

Tableau n°26 : Valeurs de la température enregistrée durant la période d’élevage (B1 et B2).

Phase Age(j) T° ambiante(C°) Norme(C°)


Démarrage 1 au 14éme jours 30-35 C° 27-30 C0
Croissance 15 au 35éme jours 26-30 C0 22-24 C0
Finition après le 35éme jours 25 C0 18-20 C0

Tableau n°27 : Valeurs de la température enregistrée durant la période d’élevage (B3).



Phase Age(j) ambiante(C°) Norme(C°)

1-3 33 33

Démarrage 4-7 33-32 32

8-10 32-31 31

11-13 31 30

14-16 30 29

17-18 29-28 28

52
Partie expérimentale

19-20 27-26 27

21-22 26-24 26

23-24 24-23 25
Croissance
25-27 23-22 24

28-29 22 23

30-31 22-21 22

32-33 21-20 21

34-35 20 20

36 20 19

37-42 20-18 /

Finition 43-46 18 /

47-57 18 /

III .1.4-La ventilation

B1 et B2 : Les bâtiments d’élevage est de type semi obscure, à ventilation dynamique ce qui permet
un contrôle automatique des paramètres d’ambiance.

La chronologie de ventilation : elle commence à partir de 8éme jours durant l’hiver (2h/jour),
afin d’évacuer les gaz viciés.

B3 : L’aération est assurée par six extracteurs d’une situation bilatérale et trois grands ventilateurs
dont l’une de ces dernières se déclenche automatiquement toutes les 15 minutes.

53
Partie expérimentale
III .1.5-Consommation d’aliment

La consommation d’aliment a été évaluée de façon hebdomadaire, et capturée avec la norme du


standard.

Tableau n°28 : Consommation d’aliment.

consommation d’aliment/semaine

poulet present

Consommation Norme (g/sujet/j)


âge en semaine
(g/sujet/j)
B1 B2 B3

1 22 17 25 20,5

2 36 35 32,5 47,5

3 100 53 59,6 82,85

4 131 89 93 121,5

5 131 119 121 151,42

6 181 149 168 188,71

7 201 164 181 192

54
Partie expérimentale

courbe de consommation d'aliment


250
consommation (g/sujet/j)

200

150
B1
B2
100
B3
Norme
50

0
1 2 3 4 5 6 7
Age( semaine )

Figure n°13: Courbe de consommation d’aliment.

III .1.6-Détermination de poids par sujet en fonction de l’âge (la croissance)

La croissance est présentée selon l’âge et comparées avec les normes standards.

Tableau n°29 : Gain du poids.

poids du poulet ( g )

norme (g/sem) résultat (g/sem)


âge en semaine

B1 B2 B3

1 144 100 80 125,4

2 347 300 200 293

3 625 500 420 475,2

4 992 850 630 735

5 1400 1600 1000 1078

6 1815 2200 1700 1930

7 2200 2900 2000 2300

55
Partie expérimentale

courbe d'évaluation du poids (croissance )


3500

3000

2500
poids (g)

2000
B1

1500 B2
B3
1000 norme

500

0
1 2 3 4 5 6 7
Age(semaine )

Figure n°14 : Courbe d’évolution du poids (croissance).

III .2-Résultat d’ordre sanitaire

III .2.1- Bilan pathologique

Au cours de notre étude le cheptel a été touché par pathologies :

-Troubles respiratoires (MCR): des râles : qui pourraient êtres provoquées par l'accumulation de
l'ammoniac, gaz qui a un effet irritant sur les muqueuses en générale et particulièrement sur les
muqueuses oculaires et trachéale, taux, jutage avec perte d'appétit.

-Des troubles digestifs (diarrhée verdâtre hémorragique, ascite).

L’autopsie révèle quelque lésion : aérosacculite.

III .2.2- Vaccinations et traitements

Les vaccins, les traitements et même les vitamines utilisés sont motionnés dans le tableau de
programme de prophylaxie médicale réalisé en période d’élevage.

III .2.3- La mortalité

Les résultats de la mortalité enregistré sont présentés par (tableau…) qui montre que sur un effectif
de départ de B1 est 5000 poussins, le B2 3500 poussins et B3 12000 poussin, le nombre de

56
Partie expérimentale
mortalité totale au cours d’une période d’élevage de 7 semaine est de400 pour B1, 134 pour B2 et
pour B3 1552 sujets, soit un taux moyen de mortalité de 8%et 3% et 12% respectivement, qui sont
calculé par la formule suivante :

T.M = (nombre total du sujets mort/effectif initial) 100

Tableau n°30 : Taux de mortalité.

Âge mortalité par semaine

nombre total %
semaine
B1 B2 B3 B1 B2 B3

1 150 113 342 3 3,2 2,85

2 11 16 241 0,2 0,4 2

3 09 2 64 0,18 0,06 0,53

4 30 3 44 0,6 0,08 0,4

5 167 0 115 3,3 0 0,36

6 23 0 170 0,5 0 1,41

7 10 0 535 0,2 0 4,46

57
Partie expérimentale

courbe de taux de mortalité


5
taux de mortalité %

4.5

3.5

2.5 B1

2 B2
B3
1.5

0.5

0
1 2 3 4 5 6 7
l'age en semaine

Figure n°15: Courbe de taux de mortalité.

IV- Discussion

IV.1- Paramètres d'ambiance


 Batiment
Notre bâtiment contient tout le matériel nécessaire pour l’élevage des poussins. D’après notre suivi
on a noté que l’aviculteur a utilisé une quantité peut suffisante de la litière (une épaisseur minimum
d’une litière pour un élevage du poulet de chairs est de 10 cm au démarrage quel que soit les
matériaux utilisés). Et on a noté aussi l’absence du pédiluve à l’entrée du bâtiment 1 et 2, et ont
utilise des vêtements et des bottes propre et spéciale pour le travail.

 La température
-Les températures enregistrées au cours de la période d’élevage dans les bâtiments 1 et 2 ont
présentés des valeurs qui ne correspondent pas à la norme, la température dépasse rendant les
paramètres d’ambiance interne trop chaude, ce qui aurait provoque une mauvaise ambiance a
l’intérieur du bâtiment responsable de l’apparition de certaines affections respiratoires (MRC)
(toudic, 2003).

-Les températures notées au cours de la période d'élevage dans le bâtiment 3 signifient des valeurs
variables à la norme, parfois nous avons constatées une intermittence de la température rendant
ainsi l'ambiance interne trop chaude ou trop froide.

58
Partie expérimentale
Cette dernière, peuvent être responsables d'une diminution ou au contraire d'une augmentation de la
quantité d'aliment consommé (julian, 2003), ainsi que d'une mauvaise ambiance a l'intérieur des
bâtiments d'élevage responsable de l'apparition de certains pathologies respiratoires.

L’oscillation des températures ambiantes mesures durant la période d’élevage de B1et B2 entre
25C° et 35C° est similaire à celle (22,76C° et 35,1C°) relevées par SOUAHIBOU (2014) au
Sénégal mais la température enregistré chez B3 entre 18C° et 33C° est inférieur a ce dernier.

 La ventilation
B1 et B2 : L’étude faite montre que la ventilation du bâtiment est de type dynamique, assuré par 4
ventilateurs. La ventilation était insuffisante par rapport à la norme recommandée (Michel, 1990).

B3 : L’aération est assurée par six extracteurs d’une situation bilatérale et trois grands ventilateurs
dont l’une de ces dernières se déclenche automatiquement toutes les 15 minutes. La ventilation était
adéquate par rapport à la norme recommandée (Michel, 1990).

 La lumière
Parmi les choses constatées durant l’élevage, le programme lumineux qui n’était pas contrôlé.

 hygrométrie
L’hygrométrie est d’autant plus difficile à maitriser en fin d’élevage.

-Dans le bâtiment 2 nous avons constaté également durant toute la phase d'élevage l'absence
d'hygromètre induisant un défaut d'appréciation de taux d'humidité à l'intérieur des bâtiments.

-Le système pad cooling fonctionne sur le principe d’évaporation de l’eau répartie sur une grande
surface (nid d’abeille) au contact d’un flux d’air chaud et sec.

-Selon les normes, si le taux d’humidité est supérieur à 50%, les yeux de l’homme et des volailles
éprouve une sensation de brulures et s’irritent (OPTION MEDITERNNEE, 1987).

IV.2- Les normes zootechniques

 Consommation d’aliment
D’après les résultats obtenues concernant la consommation d’aliment on note que :

B1 : Les résultats obtenus de la consommation ont révélés que la consommation de l’aliment durant
tout la période d’élevage a été supérieure à la norme à part la 2éme semaine on a noté réduction dans
la quantité d’aliment ingéré (36 g/sujet/j).

B2 : Les résultats obtenus de la consommation ont révélés que la consommation de l’aliment durant
tout la période d’élevage a été inférieure à la norme.

59
Partie expérimentale
B3 : Les résultats obtenus de la consommation ont révélés que la consommation de l’aliment durant
la première semaine (25g/sujet/j) a été supérieure à la norme (20,5g/sujet/j) et commencé a diminué
a la 2èmè semaine et tout la période d’élevage a été inférieure à la norme.

La quantité d’aliment consommée durant tout la période d’élevage dans le bâtiment 1 (5614 g/sujet)
est supérieur par apport la quantité enregistré (4382 g/sujet et 4760,7 g/sujet) chez B2 et B3
respectivement.

L’indice de consommation (1,93) enregistré chez B1 est inférieur par apport à ceux (2,19 et 2,07)
enregistré chez B2 et B3 respectivement, et on observé que SOUAHIBOU (2014) au Sénégal et
HOUENAFA (2009) au Dakar sont obtenus des résultats (2,75 et 3,1) respectivement supérieurs
par apport notre résultats dans les trois bâtiments d’élevages.

On note que l’indice de consommation est défini comme étant le rapport entre la quantité d’aliments
consommés et le gain de poids réalisé.

 Gain du poids
L’évolution graphique de la courbe de croissance présente deux périodes distinctes :

B1 : du 1ère à la fin de la 4ème semaine : l’évolution du graphe du gain du poids est presque parallèle
au graphe qui représente la norme. Alors on note que la croissance augmente progressivement d’une
façon contenue avec une légère avance par rapport à la norme entre la 5ème semaine jusqu’à l’âge
d’abattage cela expliquer par la qualité et la quantité d’aliments influence sur le gain du poids.

B2 : du 1ère à la fin de la 5ème semaine : l’évolution du graphe du gain du poids est inférieure au
graphe qui représente la norme. Alors on note que la croissance augmente progressivement d’une
façon contenue entre la 6ème semaine jusqu’à l’âge d’abattage.

B3 : du 1ère à la fin de la 5ème semaine : l’évolution du graphe du gain du poids est inférieure au
graphe qui représente la norme. Alors on note que la croissance augmente d’une façon contenue
avec une légère avance par rapport à la norme entre la 6ème semaine jusqu’à l’âge d’abattage.

En observé que le poids finale enregistré sur le bâtiment 1 (2900g) est supérieur par apport le poids
obtenu dans les bâtiments B2 et B3 qui enregistré 2000 g et 2300g respectivement et ces dernières
enregistré des résultats convergents par apport la normes (2200g).

Ces résultats est supérieurs à ceux (1545g et 1400g) obtenus par HOUENAFA (2009) au Dakar et
SOUAHIBOU (2014) au Sénégal respectivement dans les mêmes conditions d’élevage, au
contraire chez MAHDI et al …(2018) au Msila qui obtenu des résultats (3400g) supérieur par
apport notre résultats enregistrés dans les trois bâtiments d’élevage.

60
Partie expérimentale
En résulte que :

-La GMQ du lot B1 est 58,57 g/jrs.

- La GMQ du lot B2 est 40,18 g/jrs.

- La GMQ du lot B3 est 44,51 g/jrs.

La GMQ global (58,57 g/jrs) enregistré chez notre bâtiment d’élevage 1 est supérieur par apport la
GMQ (40,18 g/jrs, 44,51 g/jrs) enregistré chez B2 et B3 respectivement et aussi supérieur à ceux
(28,15 g/jrs et 36 g/jrs) obtenu par SOUAHIBOU (2014) au sénégal et HOUENAFA (2009) au
Dakar respectivement, et il est inférieur à ceux (60,02g/jrs) enregistré chez MAHDI et al… (2018)
au Msila.

IV .3-L’aspect sanitaire

B1 : notre étude révèle une maladie respiratoire à la 5eme semaine qu’est basés sur l’apparition de
diarrhée verdâtre et une perte d’appétit et éternuement.

B2 : la 1er semaine on a noté un omphalité et à la 3éme semaine maladies respiratoire qu’est basés
sur l’apparition de diarrhée verdâtre et une perte d’appétit et éternuement.

B3 : Dans notre élevage des autopsies réalisées durant les premiers jours ont révélé des signes
d'omphalite d'origine colibacillaire, la coccidiose, la colibacillose associé avec les maladies
respiratoires chroniques.

Malgré le respect des mesures prophylaxie médicale (ATB, hépato-protecteur, l’anti coccidiens) et
les mesures sanitaires (nettoyage, désinfection, vide sanitaire) qui était assuré une large protection
contre les diverses agressions bactériennes et parasitaires dans nôtres bâtiment d'élevage.

- La mortalité %
La mortalité des poussins a été importante durant la première semaine 8%, 3% et 12%
respectivement. Cette mortalité peut être expliquée par :

-Le stress de transport du couvoir au bâtiment d’élevage.

-Défaut d’installation des poussins, la manipulation des poussins lors du déchargement et la mise en
place constitue une source supplémentaire du stress très importante.

-Une mauvaise cicatrisation de l’ombilic, la mauvaise cicatrisation de l’ombilic provoque par


complication une omphalite.

En dehors de cette première semaine.

61
Partie expérimentale
Chez le B1 la mortalité a été variable : faible entre 9 – 30 sujettes au cours de la 2ème (0,2%) et la
3ème (0,18%) et la 4éme semaine (0,6%) et élevée au cours de la 5 ème semaines (3,3%) à cause de
maladie respiratoire.

Chez la B2 la mortalité a été variable : faible au cours de la 2 ème (0,4%) et 3ème semaine (0,06%) et
Par contre nous avons notés une baisse remarquable de la mortalité pendant la 4eme, 5eme semaine
(0%).

Chez la B3 la mortalité a été diminue au cours de la 2èmè semaine (2%) par apport a la 1ère semaine
(2,85%) et au début de la phase de croissance nous avons constatées une diminution importante des
mortalités (0,53%) par rapport a la phase précédente, puis elles se augmentent a nouveau a la 5ème
semaine (0,36%) , et a la 7éme semaine (4,46%) à cause de : (La présence des poussins chétifs,
coccidiose, colibacillose associe avec les MRC). D’ailleurs les analyses effectués au laboratoire a
50éme jours ont indiqué l'absence des germes pathogènes donc on résulte que les mortalités dans
cette période seraient dues :

-Au non respect des conditions d'élevage (température élevée, mauvaise aération, densité élevée,
hygiène, quantité et nature de la litière).

Le taux de mortalité globale 3% enregistré chez le bâtiment 2 est inférieur par apport au 1èr bâtiment
8%, et pour le 3ème bâtiment le TM enregistré 12% est supérieure par apport les deux autre
bâtiments.

Notre résultats obtenu au cours des 3 bâtiments d’élevages est supérieure à ceux (1,2%) enregistré
par HOUENAFA (2009) chez le poulet de chair à Dakar au Sénégal , et MAHDI et al … (2018) à
Msila enregistré de TM de 4,9% supérieure par apport de notre résultat obtenu au B2 (3%) et
inférieur a ceux enregistré par les bâtiments 1 et 3 (8% et 12% respectivement ).

62
Partie expérimentale

Conclusion et recommandations

Notre travail a été mené sur l’étude zootechnique de quelques élevages de poulet de chair dans la
région de Bouira. L’objectif de ce travail est de suivre un élevage de poulet de chair à partir de
l’âge de 1 jour jusqu’à l’âge de finition au niveau de trois élevages situés dans des régions
déférentes dans la Wilaya de Bouira. Notre étude est basée sur des rapports journaliers qui ont été
fait pendant une durée de 7 semaines avec une connaissance des mesures et des normes de conduite
d’élevage du poulet de chair.
Nous avons constaté que le poids obtenu dans les trois élevages est acceptable par rapport aux
normes des souches utilisés avec un poids moyen de (2900g, 2000g, 2300g). L’aliment distribué
durant la période d’élevage est de (5614g/sujet, 4382g/sujet, 4760,7g/sujet) dans les trois élevages,
respectivement. Le taux de mortalité moyen est entre 3% et 12%.
Les résultats obtenus ont permis de cerner l’importance du respect des règles de conduite d’élevage
des poussins chair.
Enfin, pour la réussite et l’épanouisse d’un élevage de poulet de chair, il faut respecter et appliquer
les recommandations suivantes :
 La lutte permanente contre les vecteurs contaminants (rongeurs, insectes…..).
 Application d’une bonne désinfection, hygiène et vide sanitaire avant l’entrée des poussins.
 Choix d’un bon désinfectant chimique.
 Respect de tous les paramètres zootechniques de l’élevage.
 Choix des poussins de bonne qualité (souche) avec une bonne santé dès leur sortie du
couvoir.
 Contrôle de la température et l’hygrométrie avec une bonne gestion du tableau de
commande par les agents avicoles et installation d’un hygromètre.
 Réglage du niveau d’aliment aux mangeoires à la hauteur du dos des poussins pour limiter
le gaspillage alimentaire.
 Suivie des programmes d’éclairement.
 Suivie du protocole de vaccination.
 Respect de toutes les étapes de prophylaxie sanitaire et médicale.
 Changement de la litière à chaque besoin.
 Respect des programmes d’alimentation pour chaque phase.

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 OCDE ET FAO, 2015. Perspectives agricoles de l’OCDE et de la FAO 2015-2024.


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 O.R.AVI.E 2004 : (Office Régional d’Aviculture de l’Est). Contrôle sanitaire en aviculture
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-P-

 PHARMAVET, 2000. Normes techniques et zootechniques en aviculture : poulet de


chair. Septembre 2000.
 Picard M, 2001.Caractéristiques granulométriques de l’aliment des volailles, INRA
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 Piron F, Philippart de Foy M, Thewis A, Beckers Y, 2007. Comparaison de quatre
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 Quemeneur P, 1988, La production du poulet de chair. L’aviculture Française.


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 Rekhis J, 2002. Nutrition avicole en Afrique de sud- Rivonia : SPESFEED-324.
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 Vaneekeren N, Maas A, Saatkamp H.W, Verschuur M, 2006 : L‟élevage des poules à
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 Villate D, 2001 : maladie des volailles. édition France agricole.
Annexes
- Programme médicale:

Tableau: programme de prophylaxie médicale réalisé en période d’élevage B1 .

La date Age de Vaccination et traitement Mode


poussins d’administratio
n
05/03/2020 1er jours Avitril+AD3E pendant 4 jours Eau de boisson
11/03/2020 6éme jours Amino-vitamine Eau de boisson
12/03/2020 7 éme jours INL le peste Eau de boisson
19/03/2020 14éme jours Vaccination contre la maladie de Gomboro Eau de boisson
par IBDL
24/03/2020 19 éme jours Vitamine E pendant 4 jours Eau de boisson
10/04/2020 36 éme jours Alfloxacoli+Anroflaxacin+Colistin Eau de boisson
+Sulfamide
Pendant 5 jours
11/04/2020 37éme jours Hépato protecteur pendant 3 jours Eau de boisson

17/04/2020 43émejours Histamine + Aminovital super +


Entrovitamine B +Eservitamine B +
Eau de boisson
zoobitamine + polyvitamine amino-acide

Tableau : programme de prophylaxie médicale réalisé en période d’élevage B2.

La date âge de Vaccination et traitement Mode


poussin d’administratio
n
17/03/2020 1émejours Bacolam +ad3e pendant 3 jours Eau de boisson
21/03/2020 5émejours vitamine C pendant 4jour Eau de boisson
23/03/2020 7émejours Vaccine contre la maladie de Newcastalet la Eau de boisson
bronchite infectieuse Volvac ND+IB MLV
30/03/2020 14émejours Vaccine de goumboro UBDL + Neoxyvital Eau de boisson
pendant 4 jours
05/04/2020 20émejours Oxytétracycline pendant 4 jours Eau de boisson
10/04/2020 25émejours Vit Calcimyl pendant 3 jours Eau de boisson
15/04/2020 30émejours Aminovital + B12 pendant 4 jours Eau de boisson
20/04/2020 35émejours enterovitamineB complexe pendant 4 jours Eau de boisson
30/04/2020 45émejours Amoxival + vitamine B complexe pendant 4 Eau de boisson
jours
Les antibiotiques :

Tableau : Les antibiotiques administrés en période d’élevage B3 .

Jours Maladie Traitement Dose

1er jrs Traitement préventive Baytril 50 ml/100L d'eau

5eme jrs Omphalite Vertrimoxine (amoxicilline) 100 g/500L d'eau

18eme jrs La coccidiose Baycox 1ml/1L

32eme jrs Colibacillose Colistine + hepabial pdt 3 jrs 0,25 ml/1L

1L/500 l

MRC Absence de traitement

Les vitamines:

Tableau : Les vitamines administrées en période d'élevage B3 .

Age (jrs) Vitamine Dose

j1-j2 , j8-j10 Vitamel 25g/50l d'eau

j8-j9 Hydrosol AD3E 1l/1000l d'eau

j15-J19 , j21-j22 Nurival poudre 12sachet/500l d'eau

j23- j27 B max (complexe vitaminique) 12l/500l d'eau

j44- j54 Métafisiol 100mL/100l d'eau

Remarque : l'eau utilisée pour préparation des vaccins et des vitamines ne doit pas contenir des
désinfectants (exemple : chlore ...).

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