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Réf : ……./UAMOB/F.SNV.ST/DEP.AGRO/20
Présenté par :
Thème
Etude zootechnique de quelques élevages de poulet de
chair dans la willaya de Bouira
de ce modeste travail.
pour son aide, sa disponibilité et sa patience, ainsi que pour ses conseils.
et production animale.
Merci et bon courage à toutes mes amies d’étude de la spécialité nutrition et production
animale, je dis à vous tous pardon est bonne chance à vous.
Nacéra (Naci)
Dédicaces
Avant tout je remercie Dieu le tout puissant de m’avoir accordé la foi, le courage, la santé
et les moyens de conception de ce modeste travail.
Je tiens à exprimer mes profonds remerciements aux plus chères personnes à mon cœur
mes parents.
Je dédie ce travail ……
A mon cher père ABDELLAH
Aucune dédicace ne saurait exprimer l’amour, l’estime, le dévouement et le respect que j’ai
toujours eu pour vous. Rien au monde ne vaut les efforts fournis jour et nuit pour mon
éducation et mon bien être. Ce travail est le fruit des tes sacrifices que tu a consentis pour
mon éducation et ma formation.
A ma très chère mère HADDA
Affable, honorable aimable : tu représentes pour moi le symbole de la bonté par
excellence, la source de tendresse et l’exemple du dévouement qui n’a pas cessé de
m’encourager et de prier pour moi.
Ta prière et ta bénédiction m’ont été d’un grand secours porte mener à bien mes études.
Aucun dédicace ne saurait être assez éloquente pour exprimer ce que tu mérites pour tous les
sacrifices que tu n’ascessé de me donner depuis ma naissance, durant mon enfances même à
l’âge adulte.
Tu a fait plus qu’une mère puisse faire pour que sesenfants suivent le bon chemin dans
leur vie et leurs études.
Ilham (Amou)
Liste des abréviations
B1 : Bâtiment 1.
B2 : Bâtiment 2.
B3 : Bâtiment 3.
TH05 : désinfectant.
Kg : Kilo gramme.
L : litter.
W : watt.
Jrs : jours.
T° : Température
C° : degré Celsius.
g : gramme.
MCR : Maladies Respiratoires Chroniques.
ATB : antibiotique.
H : Heure.
M² : Mètre carre
M : Mètre
% : Pourcent.
Liste des figures
Tableaux n°1 : Evolution des performances des poulets de chair attendues à âge chez poulet
de chair.............................................................................................................................. 04
Tableaux n°2 : La production et la consommation (en millions de tonnes) de viande de
volailles dans le monde ..................................................................................................... 05
Tableaux n°3 : Firmes de sélection avicole chair .............................................................. 08
Tableaux n°4 : Les normes de densité en fonction de l’âge ............................................... 11
Tableaux n°5 : Normes de températures en élevage du poulet de chair ............................. 12
Tableaux n°6 : Eclairement du bâtiment pour poulet de chair ........................................... 13
Tableaux n°7 : Normes pour les gaz nocifs ....................................................................... 15
Tableaux n°8 : Les types de mangeoires et d’abreuvoirs ................................................... 16
Tableaux n°9 : Les équipements dans la phase d’élevage ................................................ 17
Tableaux n°10 : Normes d’élevage à respecter durant la phase de démarrage pour 1000
sujets ................................................................................................................................. 24
Tableaux n°11 : Normes d’élevage phase de croissance pour 1000 sujets ......................... 25
Tableaux n°12 : Normes d’élevage à respecter durant la phase de finition pour 1000sujets
.......................................................................................................................................... 26
Tableaux n°13 : Apports recommandés (0% de la ration)à différents stade de vie en
protéines, acides aminés et minéraux en fonction du niveau énergétique de la ration (kcal
d’EM/Kg) chez poulet chair .............................................................................................. 29
Tableaux n°14 : Apports recommandés en minéraux et en vitamines dans l’alimentation
du poulet de chair ............................................................................................................. 30
Tableaux n°15 : Consommation d’eau et d’aliment en fonction de l’âge chez le poulet de
chair .................................................................................................................................. 32
Tableaux n°16 : Les symptômes de la maladie de colibacillose ........................................ 33
Tableaux n°17 : Programme de prophylaxie médicale chez le poulet de chair .................. 36
Tableaux n°18 : les Périodes et lieux de l’étude des trois élevages.................................... 39
Tableaux n°19 : Les dimensions et les capacités des bâtiments d’élevages ....................... 40
Tableaux n°20 : Eclairage des bâtiments .......................................................................... 44
Tableaux n°21 : moyen de transport des poussins. ............................................................ 47
Tableaux n°22 : L’élargissement de la surface appliqué dans notre élevage. ..................... 48
Tableaux n°23 : système d’alimentation des notre élevages .............................................. 48
Tableaux n°24 : Les vaccins utilisés pendant la période d'élevage pour les trois
bâtiments ........................................................................................................................... 49
Tableaux n°25 : Les antistress utilisées pondant la période d'élevage pour les trois
bâtiments. .......................................................................................................................... 49
Tableaux n°26 : Valeurs de la température enregistrée durant la période d’élevage
(B1 et B2)......................................................................................................................... 52
Tableaux n°27 : Valeurs de la température enregistrée durant la période d’élevage
(B3) .................................................................................................................................. 52
Tableaux n°28 : Consommation d’aliment........................................................................ 54
Tableaux n°29 : Gain du poids. ........................................................................................ 55
Tableaux n°30 : Taux de mortalité ................................................................................... 57
Résumé
La viande blanche occupe une place importante dans la consommation carnée des algériens.
Notre travail réalisé sur le terrain durant une période de 7 semaines auprès de 3 élevages de poulet
de chair dans la wilaya de Bouira,nous a permis d’évaluer les performances zootechniques et les
paramètres sanitaires de conduite d’élevage.
La visite quotidienne des trois élevages et le suivi rigoureux de conduite d’élevage ainsi que
l’enregistrement des modifications de certaines paramètres (température, l’aliment, chauffage,
ventilation), nous ont permis d’obtenir les résultats suivants : la litière est moyenne avec une
épaisseur de 10cm, la vitesse de croissance en fin de cycle est proche aux normes des souches
utilisées,le taux de mortalité moyen est entre 3% et 12%, le non-respect du protocole de
vaccination, le non-respect des conditions d’élevage, l’utilisation exagéré des antibiotiques, le non-
respect des anti-stress au moment de la vaccination, risque de la coccidiose et les maladie
respiratoires .
Enfin la réussite d’un élevage est due au respect de plusieurs paramètres à savoir: l’hygiène, la
prophylaxie, l’alimentation et les conditions d’élevage.
Abstract
White meat occupies an important place in the meat consumption of Algerians. Our work carried
out in the field during a period of 7 weeks with 3 broiler farms in the wilaya of Bouira, allowed us
to assess the zootechnical performance and health parameters of the breeding operation.
The daily visit of the three farms and the rigorous follow-up of farm management as well as the
recording of the modifications of certain parameters (temperature, feed, heating, ventilation),
allowed us to obtain the following results: the litter is average with a thickness of 10cm, the speed
of growth at the end of the cycle is close to the standards of the strains used, the average mortality
rate is between 3% and 12%, the non-compliance vaccination protocol, non-compliance with
breeding conditions, excessive use of antibiotics, non-compliance with anti-stress at the time of
vaccination, risk of coccidiosis and respiratory disease.
Finally, the success of breeding is due to compliance with several parameters, namely: hygiene,
prophylaxis, food and breeding conditions.
تحتل اللحوم البيضاء مكانة مهمة في استهالك اللحوم للجزائريين .سمح لنا عملنا الذي تم تنفيذه في الحقل خالل فترة 7أسابيع
مع 3مزارع فروج في والية البويرة بتقييم األداء في تربية الحيوانات والمعايير الصحية لعملية التربية .
الزيارة اليومية للمزارع الثالثة والمتابعة الدقيقة إلدارة المزرعة وكذلك تسجيل التعديالت على بعض المعايير (درجة الحرارة،
العلف ،التدفئة ،التهوية) ،أتاح لنا الحصول على النتائج التالية :القمامة متوسطة بسمك 10سم ،سرعة النمو في نهاية الدورة
قريبة من معايير السالالت المستخدمة ،متوسط معدل الوفيات بين ٪3و ، ٪12عدم االمتثال بروتوكول التطعيم ،عدم االمتثال
لظروف التكاثر ،االستخدام المفرط للمضادات الحيوية ،عدم االمتثال لمضادات اإلجهاد وقت التطعيم ،خطر اإلصابة بالكوكسيديا
وأمراض الجهاز التنفسي .
أخيرا ،يرجع نجاح التربية إلى االمتثال لعدة معايير ،وهي :النظافة والوقاية واألغذية وظروف التربية.
ً
الكلمات المفتاحية :التربية ،دﺟﺎج اﻟﻠﺤﻢ ،اﻟﻤﻌﺎﯾﯿﺮ اﻟﺘﻘﻨﯿﺔ ،العلف ،البويرة .
SOMMAIRE
Remerciement
Dédicace
Liste des abréviations
Liste des figures
Liste des tableaux
Résumé
Introduction générale
I. Objectif .......................................................................................................................... 38
II-Matériel et méthodes
II.1- Matériel ..................................................................................................................... 38
II.1.1- Période et lieu de l’étude ......................................................................................... 38
II.1.2-Bâtiments ................................................................................................................. 40
II.1.3-Préparation des bâtiments des trois élevages ........................................................... 41
II.1.4-L’installation de matériels d’élevages ...................................................................... 43
II.1.4.1-Installation de poussinière ..................................................................................... 43
II.1.4.2-Matériels de chauffage .......................................................................................... 43
II.1.4.3-Matériels d’ambiance ............................................................................................ 44
II.1.4.3.1-Thermomètres .................................................................................................... 44
II.1.4.3.2-L’éclairage ......................................................................................................... 44
II.1.4.3.3-La ventilation ..................................................................................................... 45
II.1.4.3.4-Humidification ................................................................................................... 45
II.1.4.4-Matériels d’alimentation ....................................................................................... 45
II.1.4.5-Matériel de pesée .................................................................................................. 47
II.1.4.6-Matériel d’autopsie ............................................................................................... 47
II.2- Méthodes ................................................................................................................... 47
II.2.1- Réception des poussins ........................................................................................... 47
II.2.2- Installation des poussins .......................................................................................... 48
II.2.3- Système d’alimentation ........................................................................................... 48
II.2.4- Système d’abreuvement .......................................................................................... 49
II.2.5-Programme de vaccination ....................................................................................... 49
II.2.6- La fiche de suivi...................................................................................................... 50
III-Résultats Et Discussion
III.1- Résultats ................................................................................................................... 52
III.2-Discussion ................................................................................................................. 58
Conclusion et recommandations ....................................................................................... 63
Références bibliographiques
Annexes
Introduction
Introduction
En Algérie, comme dans la plupart des pays en voie de développement, le grand souci depuis
l’indépendance est de couvrir les besoins alimentaires de la population, plus particulièrement en
matière protéique d’origine animale. Cependant, l’élevage classique (ovins et bovins) n’a pas pu
couvrir ces besoins à cause de différentes contraintes, à savoir ; l’insuffisance des fourrages, la
technicité et la longueur du cycle biologique .
Dans le monde entier la consommation de la viande de volaille a augmenté plus rapidement que
celle de l’autre viande , ce développement résulte de la conjonction de plusieurs facteurs , faible en
teneur en graisse par rapport à d’autre viande notamment rouge (Salhi, 2016 ).
La filière avicole prend sa place en Algérie depuis les années 1970 par la mise en œuvre d’une
politique avicole initiative pour résorber le déficit senti en protéines animales dans le model
alimentaire algérien. Cette politique se traduit par la mise en place des offices nationaux (ONAB,
ORAC, ORAVIO, ORAVIE), et par la suite, le secteur privé prend sa place dans le model avicole
intensif (Kirouani, 2015).
Depuis quelques années la filière avicole a connu un développement très important. La
production de la viande blanche en 2009 à augmenter de 2,092 à 5,3 millions de quintaux en 2017
avec une augmentation de 153%. Au niveau national, l’élevage et la production de la viande
blanche se font à travers 1322 communes, mais le ministre précise que 1,6 millions de quintaux de
la production nationale est réalisée seulement dans 4 wilayas à savoir Batna, Sétif, Bouira et Médea.
Ainsi, la valeur de la production nationale de la viande blanche a atteint 155,5 milliards de dinars en
2017 (ATLAS 2018). Elle est classée comme troisième pays arabe producteur de la viande blanche
(13,9 %) (Salhi, 2016 ).
L’élevage du poulet de chair se heurte à de nombreux problèmes, entre autres les problèmes
d’ordre sanitaires et pathologiques. Souvent, ces problèmes sont liés aux conditions d’élevage. Pour
cela, nous proposons l’étude dans le but d’analyser les conditions et les paramètres zootechniques
d’élevage du poulet de chair
Pour se faire, nous avons ciblés quelques élevages privé de poulets de chair dans la wilaya de
Bouira
Notre étude se scinde en deux grandes parties :
✔ Une synthèse bibliographique portants sur une mise au point succincte des généralités sur la
filière avicole, suivie de l’étude de bâtiments d’élevages par suite l’accent sera mise sur les
facteurs d’ambiance et la conduite d’élevage et enfin la prophylaxie sanitaire et médicale.
✔ Une partie expérimentale réalisée au niveau des trois exploitations à la wilaya de Bouira qui
se spécialise dans la production des poulets de chair.
Chapitre I Généralités sur la filière avicole
1
Chapitre I Généralités sur la filière avicole
2
Chapitre I Généralités sur la filière avicole
- Inconvénients :
✔ La croissance est moins rapide car les poulets se déplacent et perdent de calories.
✔ Il est trop exigeant en espace car les bâtiments doivent être plus spacieux pour éviter le
surpeuplement.
✔ Le risque de coccidioses et autres maladies est accrue car les animaux vivent au contact de
leurs déjections (Belaid, 1993).
I.1.3. L'élevage mixte : sol-batterie
Il utilise les avantages des deux modes d'élevage cités précédemment.
Le démarrage de 0 à 6 semaines se fait au sol. Les poussins ont une grande rusticité qui sera
ressentie en deuxième phase.
Finition en batterie : dans cette phase, l'éleveuse n'est plus indispensable. Cette méthode d’élevage
se justifie par l'insuffisance de locaux pour l'élevage au sol pendant 03 mois surtout pour les grands
effectifs, et par l'impossibilité d'une installation complète en batteries (Belaid, 1993).
I.2. Modes d'élevage du poulet en Algérie
Il y a deux types :
I.2.1. L'élevage au sol
Il peut être intensif ou extensif.
I.2.1.1. L'élevage intensif
Il se fait pour le poulet de chair soit pour les grands effectifs. Il a pris sa naissance en Algérie
avec l'apparition des couvoirs au sein des structures du ministère de l'Agriculture et de la
Révolution Agraire (M.A.R.A.) qui a créé l'O.N.A.B et l'O.R.AVI (O.R.AVI.E, 2004).
I.2.1.2. L'élevage extensif
Cet élevage se pratique pour les poules pondeuses, il s'agit surtout des élevages familiaux de
faibles effectifs, il s'opère en zone rurale. La production est basée sur l'exploitation de la poule
locale, et les volailles issues sont la somme de rendement de chaque éleveur isolé. C'est un élevage
qui est livré à lui-même, généralement aux mains de femmes, l'effectif moyen de chaque élevage
fermier est compris entre 15 et 20 sujets, les poules sont alimentées par du seigle, de la criblure, de
l'avoine, et des restes de cuisines. Elles sont élevées en liberté et complètent leur alimentation
autour de la ferme. Les poules sont destinées à la consommation familiale ou élevées pour la
production des œufs (Belaid, 1993).
I.2.2. L'élevage en batterie
Cet élevage qui a été introduit en Algérie se fait pour les poules pondeuses. Il est beaucoup plus
coûteux par rapport au premier. L'élevage du poulet convient très bien au climat Algérien. L'état
dans le cadre de sa politique de la relance économique encourage au maximum les éleveurs et les
coopératives à pratiquer cet élevage, pour diminuer l'importation des œufs de consommation et des
3
Chapitre I Généralités sur la filière avicole
protéines animales. L'élevage avicole prend de plus en plus d'extension ces dernières années. Les
éleveurs au début sans aucune expérience, maîtrisent de plus en plus les techniques d'élevage.
Malgré cela, beaucoup d'erreurs fatales sont encore commises aujourd'hui :
✔ pas de vide sanitaire suffisant.
✔ densité trop importante.
✔ température mal réglée.
✔ local mal aéré donnant de mauvaises odeurs (ammoniacales).
✔ mauvaise ventilation.
✔ longueurs des abreuvoirs et des mangeoires non adaptées.
✔ lumière trop forte.
✔ alimentation déséquilibrée ne couvrant pas tous les besoins des animaux.
✔ programme de prophylaxie non respecté entraînant beaucoup de maladies graves (Newcastle
…) (Belaid, 1993).
I.3. Evolution de l'élevage de poulet de chair
I.3.1. Dans le monde
L'élevage de poulet de chair a connu un essor phénoménal, et ceci par l'amélioration rapide des
performances de production d'une part, et l'évolution de la consommation d'autre part.
L'âge du poulet correspondant à 1,8 kg de poids vif a passé de 38 jours 1994 à 33 jours en 2003
avec un indice de consommation de 1,62, et un pourcentage de 18,2 % de viande de bréchet, pour
17 % en 1994 (Gonzalez Mateos, 2003).
Le tableau suivant représente l'évolution des performances de poulet de chair.
Tableau n°01 : Evolution des performances des poulets de chair attendues à âge chez poulet de
chair (Amerah, 2007).
Age (jour) Poids (g) GMQ (g ICC (g) CAJ (g) CAJC (g)
/jour)
1 40 - - - -
4
Chapitre I Généralités sur la filière avicole
L'évolution de l'investissement dans la filière poulet de chair est attirée par ses avantages de
production et de consommation. Pour la première, il est à noter les remarques suivantes :
✔ possibilité d'investir dans toutes les régions mondiales.
✔ nécessité de peu d'habilités d'élevage.
✔ faible coût de revient.
✔ le cycle de production est court permettant de pouvoir renouveler rapidement une bande.
✔ transformation rapide de matière première en protéines animales grâce au métabolisme
élevé de poulet de chair.
✔ taux de fécondité élevé.
Pour les avantages de la consommation, il est important de noter que :
✔ le poulet de chair a un bon goût.
✔ la viande est blanche ou colorée.
✔ elle a une bonne valeur nutritive.
✔ pas de considérations religieuses, comme la viande porcine à titre d'exemple (Gonzalez
Mateos, 2003).
Pour donner un aperçu global sur la production et la consommation mondiale de la viande de
poulet de chair, des statistiques de l'organisation de l'alimentation et de l'agriculture (F.A.O) en
2015 sont présentés dans le tableau suivant :
Tableau n°02 : La production et la consommation (en millions de tonnes) de viande de volailles
dans le monde. (Sources : OCDE et FAO, 2015).
Production Consommation
5
Chapitre I Généralités sur la filière avicole
6
Chapitre I Généralités sur la filière avicole
7
Chapitre I Généralités sur la filière avicole
matériel génétique et sont regroupés en France dans la Société Centrale d’Aviculture Française
(SCAF) (INRA, 1992).
Parmi les souches de poulet de chair existantes, celles utilisées actuellement en Algérie sont :
ISA (France), TETRA B (Hongrie), ROSS (Angleterre) et Lohmann (Allemagne) (Kaci, 1996) .
Tableau n°03 : Firmes de sélection avicole chair (Ferrah, 1997).
Lohmann Allemagne
ASA Danemark
Babolna Hongrie
Euribrid Hollande
Derycke Belgique
Cobb Angleterre
Ross
Hubbard
Derco
Arbor-Acres
Vantresse
Shaver Canada
8
Chapitre I Généralités sur la filière avicole
9
CHAPITRE II Technique et norme d’élevage
10
CHAPITRE II Technique et norme d’élevage
traduit par une bonne ventilation statique ; les fenêtres grillagées sont conseillés afin d’éviter la
pénétration des insectes et des oiseaux.
-Dimensions des fenêtres :
Pour les bâtiments à ventilation statique les dimensions des fenêtres conseillées sont les suivantes :
✔ Longueur : 1,50 m.
✔ Largeur : 0,7m
✔ Surface d’une fenêtre : 1,05 m², ouverture en vasistas (Pharmavet, 2000).
-Disposition des fenêtres :
Pour les bâtiments à ventilation statique, la disposition des fenêtres doit être :
✔ En quinconce (de préférence).
✔ En vis-à-vis.
✔ Bord inférieur à 1,5 m du sol (Pharmavet, 2000).
II.2- Les facteurs d’ambiance dans les bâtiments d’élevage
II.2.1- Ventilation
L’objectif de la ventilation est de renouveler l’air dans le bâtiment d’élevage afin :
✔ d’assurer une bonne oxygénation des sujets en fournissant de l’air frais.
✔ d’évacuer l’air chargé de gaz nocifs produits par les animaux, la litière et les appareils de
chauffage.
✔ d’éliminer les poussières et les microbes en suspension dans l’air.
✔ De gérer l’ambiance du bâtiment en luttes contre les excès de chaleur et d’humidité
✔ appelés bâtiments clairs (Carre, 2000).
- Ventilation dynamique : sont appelés bâtiments obscurs.
-La densité d’occupation :
Définie le nombre de sujets par unité de surface (Michel, 1990).
Tableau n°04 : Les normes de densité en fonction de l’âge (Michel, 1990).
Densité/m² 25 20 15 10
Pour les bâtiments ouverts, sans ventilation dynamique, ne pas mettre en place plus de 10 sujets par
m2 en toute saison.
11
CHAPITRE II Technique et norme d’élevage
II.2.2-Température
La température doit être maîtrisée particulièrement durant les premiers jours. En effet, les jeunes
animaux ne règlent eux-mêmes la température de leur corps qu’à l’âge de 5 jours et ils ne s’adaptent
véritablement aux variations de température qu’à partir de deux semaines (ITELV, 2002).
Pour s’assurer que la température est adéquate, l’observation des oiseaux est plus importante
que la lecture des thermomètres. Avant d’entrer dans le poulailler, il faut observer leur distribution.
S’ils sont disposés en couronne au tour de l’éleveuse, c’est que l’ambiance leur convient, si par
contre, ils sont concentrés dans la zone située au-dessous des chaufferettes, c’est ce que la
température est insuffisante. Si par contre, ils fuient le plus loin possible, c’est ce que la température
est excessive (Dufour et Silim, 1992).
0-3 37 28
3-7 35 28
7-14 32 28
14-21 29 28
21-28 29 28-22
28-35 29 20-22
35-42 29 18-22
42-49 29 17-21
II.2.3- Hygrométrie
L’humidité de l’air ambiant à l’intérieur du poulailler d’élevage ne doit pas dépasser 65% à
70%, sinon la régulation thermique se ferait difficilement. Son contrôle se fait par la régulation de
la ventilation et le chauffage (ITAVI, 1997).
12
CHAPITRE II Technique et norme d’élevage
Elle influe sur le développement des agents pathogènes, participe au confort des animaux, état
de la litière, quantité de poussière en suspension, survie des organismes
Pathogènes et l’usure du bâtiment.
Une hygrométrie élevée sensibilise les poulets aux agents pathogènes comme les virus de
Newcastle (Alloui, 2006).
II.2.4- Litière
La formule classique consiste à mettre en place une litière par chaque bande et à la sortie
seulement au départ de cette bande. Il faut que cette litière soit capable d’absorber les déjections des
volailles qui sont très liquides et que la masse ne soit ni trop sèche pour éviter la poussière irritant
les yeux, la gorge des poulets, ni trop humide, car elle «croûterait» et favoriserait les maladies
(Casting, 1979).
Une couche de litière d’environ 7-10 cm est importante pour contrôler l’humidité du
bâtiment (Dufour et Silim, 1992), elle dépend de la nature du sol du bâtiment, de la saison, de
la possibilité et de la capacité de l’ éleveur à bien maîtriser la ventilation en toute
circonstance (Quemeneur, 1988).
Rôle de la litière :
C’est un isolant contre le froid du sol.
Elle absorbe l’humidité des déjections (Crevieu, 1997).
II.2.5- La lumière
L’élevage du poulet de chair exige différents programmes d’éclairage depuis son installation à
l’âge d’un jour jusqu’à son abattage (Julian, 2003).
Il existe deux types de bâtiment :
II.2.5.1- Bâtiment clair : dans ce cas on doit fournir aux animaux un supplément de lumière
artificiel afin d’obtenir les meilleur performances.
II.2.5.2- Bâtiment obscure : dans lequel la lumière fournie est essentiellement artificielle (Sauveur,
1988).
Le programme le plus courant chez le poulet est de 23 heurs de lumière avec une intensité de 3 w/m
et 1 heure d’obscurité pour permettre aux poussins de s’habituer à l’obscurité en cas de panne. Cette
lumière permet aux volailles de se mouvoir vers les nourrisseurs et les abreuvoirs.
Tableau n°06 : Eclairement du bâtiment pour poulet de chair (Julian, 2003).
13
CHAPITRE II Technique et norme d’élevage
14
CHAPITRE II Technique et norme d’élevage
hauteurs des poulaillers suite à une mauvaise ventilation, il n’est pas toxique mais à de fortes doses
(50000 ppm), il peut être à l’origine d’explosion (brugere-picoux, 1991).
Tableau n°07: Normes pour les gaz nocifs (ITAVI, 2001).
15
CHAPITRE II Technique et norme d’élevage
16
CHAPITRE II Technique et norme d’élevage
- chaines linières - 30 m
Localisé Localisé
80 – 100 w / m2
4 sondes de température /
1000 m2 asservies à la
17
CHAPITRE II Technique et norme d’élevage
ventilation
Abreuvoirs Abreuvoirs
Ronds :1 / 60
Abreuveme Ronds : 1 / 100
poussins
nt poussins Linéaires :
Linéaires : 3
2 cm/ tête Pipettes :1
cm/ tête
/ 10 - 15 poussins
Pipettes :1 / 6 – 10 poussins
Incandescence : 5 w /
m2 Fluorescence : 60
Eclairage
lux
Contrôle de l’intensité
lumineuse : Variateur
d’intensité Programme
lumineux
Dynamique : 6 m3 / kg Ventilation
18
CHAPITRE II Technique et norme d’élevage
II.4.2-La densité
Les normes d’équipement, la qualité du bâtiment et les facteurs climatiques sont les critères
premiers pour déterminer la densité en élevage. Cependant d’autres facteurs doivent également être
pris en considération :
✔ Le bien-être des animaux (législation, recommandations).
✔ Le type de produit, type de marché, poids d’abattage.
✔ La qualité de l’éleveur, sans doute le critère le plus déterminant.
Les densités excessives entrainent des baisses de performances du fait de :
✔ La réduction de la croissance en fin d’élevage et une dégradation de l'homogénéité.
✔ L’augmentation de l’indice de consommation.
✔ De la mortalité.
✔ Des saisies, du déclassement.
19
CHAPITRE II Technique et norme d’élevage
Pour les bâtiments ouverts, sans ventilation dynamique, ne pas mettre en place plus de 1 0
poussins/m2 en toute saison (COBB, 2010).
II.4.3 - La préparation du bâtiment
Après le vide sanitaire, l’ensemble de la litière et du matériel doit être remis en place 3 jours avant
l’arrivée des poussins (ITAVI, 2001).
II.4.3.1 - La litière
Au démarrage, la litière à un rôle d’isolation et de confort pour la réception des poussins.
Les types de litière sont très variables selon les zones :
✔ copeaux, paille hachée, éclatée, défibrée, balle de céréales, de riz, écorces de bois, papiers
recyclés... Rechercher un produit sec, non corrosif pour la peau et ayant un bon pouvoir
absorbant. Il devra de préférence être traité de façon à réduire les contaminations
bactériennes.
✔ Une litière de bonne qualité est également indispensable pour permettre aux oiseaux
d’exprimer un comportement naturel (picotage, grattage,...).
✔ L’épaisseur de la litière est variable selon les conditions climatiques, la densité, la maîtrise
de la ventilation, la formulation de l’aliment (maïs/ blé), le type d’abreuvement (pipette/
abreuvoir). Préférer les pipettes aux abreuvoirs ronds pour limiter le gaspillage d'eau.
✔ En copeaux ou paille hachée en climat tempéré : de 2 à 5 kg/ m2 selon les conditions.
✔ En été, sur sol cimenté et en bâtiment bien maîtrisé, il est possible de descendre sous 2 kg/
m2.
✔ En hiver, sur sol en terre battue, 5 kg/ m2. Durant cette saison, il est très important de
chauffer la masse de la litière pour éviter la condensation dans la zone de contact sol/ litière.
Ceci est observé fréquemment sur les sols en terre battue humide ou dans les bâtiments
ciment (ITAVI, 2001).
II.4.3.2- L’organisation du bâtiment
Elle est faite en fonction de 3 éléments principaux :
✔ Le type de bâtiment, son isolation.
✔ Le système de chauffage (ambiance ou localisé).
✔ Le système d’abreuvement (abreuvoirs/ pipettes) (COBB, 2010).
II.4.3.2.1- Le démarrage en ambiance
Si le bâtiment est bien isolé (ou en climat chaud), sur 80 ou 100 % de la surface. C’est la
technique la plus efficace du point de vue organisation du travail. Si l’isolation des parois n’est pas
très bonne, le démarrage en zone centrale avec des gardes à 2 - 3 m des parois est une solution
possible.
II.4.3.2.2- Le démarrage localisé
20
CHAPITRE II Technique et norme d’élevage
En bâtiment mal isolé, la surface de démarrage par point de chauffage n’excédera pas 40
poussins par m2 (6 5 0 poussins dans un cercle de 5 m de diamètre). Cette technique est plus
contraignante en travail car il est nécessaire de multiplier les points de chauffage.
La disposition du matériel doit être telle que le poussin rencontre à tout moment abreuvoirs et
matériel d’alimentation.
Disposition conseillée pour 650 poussins.
Le chauffage partiel et les bâtiments ouverts à rideaux.
La zone chauffée doit être séparée de la zone non chauffée par un rideau plastique.
Faire de sorte que le rideau puisse être bougé au fur et à mesure que l'aire de vie augmente et ce,
jusqu'à ce que la surface totale du bâtiment soit disponible (ITAVI, 2001).
II.4.3.3- Le préchauffage
C’est un point clé de la réussite de l’élevage. Le préchauffage doit être suffisant pour que la
totalité de l’épaisseur de la litière et la zone de contact avec le sol soient portées à une température
de 28 - 30°C. Ceci pour éviter les condensations dans la zone de contact sol/litière. Lorsqu’elles se
produisent, il y a démarrage de fermentation anaérobique et dégagement d’ammoniac. Le temps de
préchauffage sera d’autant plus long que les températures extérieures sont basses et que l’épaisseur
de la litière est importante. Ceci sera également vrai lorsque les parois du bâtiment sont en ciment
puisqu'elles ont tendance à absorber une grande quantité de chaleur. Les bâtiments ouverts, en
particulier en période hivernale, requièrent également un bon préchauffage.
Selon les conditions climatiques, l’isolation du bâtiment, la quantité de litière, le temps de
préchauffage peut être de 36 à 48 heures.
Une litière froide à l’arrivée des poussins peut être à l’origine de néphrites, diarrhées et
boi1teries (Piron, 2007).
II.4.3.4- La désinfection finale
Lorsque l’ensemble du matériel est mis en place et que la température atteint 20 - 25°C, on peut
procéder à la désinfection finale. Elle doit avoir lieu 24 heures avant l’arrivée des poussins.
Le bâtiment doit être ventilé pour évacuer les gaz de désinfection et les gaz de combustion du
chauffage (au minimum 5 00 m3/ heure pour 1 000 m2) (Piron, 2007).
-La désinfection se fait :
Par thermo-nébulisation : se référer aux recommandations des fournisseurs.
Par vapeur de formol (pour 1 000 m2) :
Formol poudre : 4 kg dans un diffuseur électrique.
Formol à 30 % : 1 6 litres plus 8 kg de permanganate de potassium plus 8 litres d’eau.
Il est de la responsabilité de chaque éleveur de respecter les normes d'hygiène et de sécurité
préconisées par les autorités locales lors de l'emploi de ce type de désinfectant (Piron, 2007).
21
CHAPITRE II Technique et norme d’élevage
22
CHAPITRE II Technique et norme d’élevage
Le poids au moyen est de 35 g à la sortie de l’éclosion. Par contre, il faut regrouper dans une ou
plusieurs éleveuses les poussins qui ont des performances touts à fait acceptables, alors que
mélangés aux autres, il serait la cause d’une hétérogénéité persistante (Rouselle, 1994).
-Densité d’élevage :
Elle est déterminée par un certain nombre de paramètres qui peuvent être limitant :
- isolation du bâtiment.
- humidité ambiante.
- capacité de ventilation.
*- Les soins au démarrage : le local doit être prêt 36 heures avant l’arrivée des poussins une
chute lors des déchargements de plus de 60 cm, peut entraîner des lésions articulaires et tout retard à
l’installation des poussins affectera les performances ultérieures (Rouselle, 1994).
Figure n°02 : Distribution des poussins sous les cloches (Rouselle, 1994).
En règle générale, le chauffage ne sera mis en marche que la nuit. Il faut se disposer d’un
thermomètre pour ajuster la hauteur et l’intensité du chauffage en fonction de la température
souhaitée. Il faut aussi observer le comportement des poussins pour voir si la température leur
convient (Rouselle, 1994).
23
CHAPITRE II Technique et norme d’élevage
24
CHAPITRE II Technique et norme d’élevage
Humidité 60-70%
Densité Minimum
15/
m2 Maximum
25/
m2
Eclairement 3 w/m2
25
CHAPITRE II Technique et norme d’élevage
Humidité 60-70%
Maximum 10/m2
Eclairement 3 w/m2
26
CHAPITRE II Technique et norme d’élevage
T° 18 °C à 20 °C
Humidité 60-70%
Eclairement 3 w/m2
II.5- l’alimentation
L’Alimentation représente entre 45 et 60% du coût total de la production du poulet de chair. De
ce fait, l’alimentation ne vise pas systématiquement à maximiser les critères techniques (indice de
consommation, vitesse de croissance, etc.), mais à atteindre un optimum économique qui est
fonction du coût des matières premières et du prix de vente du produit ( Drogoul, 2013).
II.5.1- Les caractéristiques générales de l’alimentation
L'alimentation se raisonne à l’échelle d’une bande et non d’un individu. Il faut donc tenir compte de
l’hétérogénéité (Drogoul et al, 2013). L’hétérogénéité entre les volailles de la même bande
augmente leur besoins, la connaissance précise de ces derniers est souvent imparfaite, ce qui
nécessite de prendre des marges de sécurité (ISA, 1990).L’alimentation apporte à l’animal les
matériaux nécessaires à sa structure et à son fonctionnement, permettant le renouvellement de la
matière vivante et l’activité des tissus, et en permettant la production de l’énergie, par ses principes
immédiats (Lesbouyries, 1965).
L’aliment destiné aux oiseaux est généralement un mélange de matière première de diverses
origines et de composition complexe (Larbier et Leclercq, 1992). L’aliment doit être donné en
quantité suffisante et doit contenir un bon équilibre d’ingrédients (Huart, 2004).
Les aliments du commerce peuvent se présenter sous 3 formes différentes : Farine, Granulés de
différentes tailles ou, Miettes de différentes tailles.
Les aliments en granulés ou extrudés sont généralement plus facile à gérer par rapport à l’aliment en
farine. D’un point de vue nutritionnel, les aliments conditionnés démontrent une amélioration
notable en terme de niveau de performance et de croissance par rapport à de l’aliment en farine
(COBB, 2010).
L’aliment « démarrage » du commerce est généralement fourni sous forme de miettes ou de farine.
Le mélange de matières les plus et les moins appétentes et de minéraux permet de limiter le tri par
27
CHAPITRE II Technique et norme d’élevage
les animaux. Les aliments « croissance et finition » sont généralement présentés en miettes ou
granulés (Morinière, 2015).
II.5.2- Les besoins nutritionnels du poulet de chair
Les poules comme tous les animaux ont besoin de manger et de boire pour vivre. Elles ont besoin
d’aliment d’entretien, de croissance et de production. Pour satisfaire leurs besoins, il faut leurs
apporter les aliments riches en énergies, protéines, sels minéraux et vitamines (GAFPAM, 2016).
II.5.2.1- Besoins en énergie
Les besoins énergétiques pour la croissance comprennent les besoins en énergie pour l’entretien,
l’activité et la constitution des tissus corporels nouveaux. Pour obtenir un niveau de croissance
suffisamment appréciable, il faut tout d’abord satisfaire les besoins énergétiques pour l’entretien et
l’activité de l’oiseau (Picard, 2001).
La valeur énergétique des aliments est généralement basée sur leur teneur en énergie métabolisable
(EM) qui ne prend donc pas en compte les éventuelles différences de rendement d’utilisation de
l’EM des nutriments pour leur transformation en énergie nette (EN).
L’ingéré énergétique journalier dépend évidemment des besoins de l’animal, mais également de la
présentation de l’aliment et de sa teneur en énergie (Larbier et Leclercq, 1992). La valeur
énergétique d’une ration est l’un des principaux facteurs déterminant l’efficacité de son utilisation.
Il faut moins d’aliment pour élever un poulet de chair lorsqu’on utilise des rations à haute énergie
plutôt qu’à faible énergie. L’accroissement du niveau énergétique conduit toujours à une
amélioration de l’indice de consommation et de la vitesse de croissance (Azouz, 1997).
II.5.2.2- Besoins en protéines
Les protéines constituent la majeure partie de la viande de poulet et les besoins en protéines sont
donc importants chez la volaille. Les 20% à 25% de la carcasse dégraissée de la volaille sont
formés de protéines (Rekhis, 2002).
On appelle acides aminées, les éléments qui constituent les protéines. Il existe deux grand types
d’acides aminés (AA) : les « essentiels » (AAE), c’est-à-dire ceux que le métabolisme n’est pas (ou
mal) capable de les synthétiser et les acides aminés non essentiels (AANE). Chez le poulet,
méthionine, lysine, thréonine, tryptophane, leucine, isoleucine, valine, serine, arginine, histidine et
phénylalanine sont essentiels (INRA, 2004) (tableau 13).
Les oiseaux ont la possibilité, dans une certaine mesure, de transformer certains acides aminés en
d’autre acides aminés, mais une douzaine d’entre eux ne peuvent être synthétisés par l’oiseau, qui
devra donc les trouver dans sa ration (FAO, 1965).
Les apports recommandés pour ces acides aminés varient de 1,15 à 1,3 g/100g et 0,65 à 0,75 g/100
g d’aliment respectivement pour la lysine et la méthionine. La méthionine et la lysine sont des
acides aminés limitants du fait qu’elles sont souvent déficitaires dans les matières alimentaires,
28
CHAPITRE II Technique et norme d’élevage
voire dans la ration (Franck, 1980 ; Lachapelle, 1995). La quantité quotidienne de méthionine et de
lysine ingérée influence directement les performances de croissance de l’animal dans la mesure où
ces acides aminés servent principalement au dépôt de protéines corporelles. Ainsi, ajuster leur
concentration dans l’aliment en fonction du potentiel de croissance des animaux et de leur capacité
d’ingestion permet d’optimiser non seulement la croissance mais également l’efficacité alimentaire.
Tableau n°13 : Apports recommandés (% de la ration) à différents stades de vie en protéines, acides
aminés et en minéraux en fonction du niveau énergétique de la ration (kcal d’EM/kg) chez le poulet
de chair (INRA, 1984).
Protéines brutes 21,5 22,2 23,0 19,6 20,4 21,0 18,2 18,9 19,5
Lysine 1,12 1,16 1,20 0,98 1,02 1,05 0,84 0,87 0,90
Méthionine 0,47 0,48 0,50 0,43 0,44 0,46 0,38 0,39 0,40
Acides aminés soufrés 0,84 0,87 0,90 0,75 0,77 0,80 0,69 0,71 0,73
Tryptophane 0,20 0,21 0,22 0,19 0,20 0,21 0,16 0,16 0,17
Thréonine 0,77 0,80 0,83 0,68 0,70 0,72 0,58 0,60 0,62
Calcium 1,00 1,03 1,06 0,90 0,93 0,97 0,80 0,83 0,87
Phosphore total 0,67 0,68 0,69 0,66 0,67 0,68 0,60 0,61 0,62
Sodium 0,16 0,16 0,17 0,16 0,16 0,17 0,16 0,16 0,17
Chlore 0,14 0,14 0,15 0,14 0,14 0,15 0,14 0,14 0,15
29
CHAPITRE II Technique et norme d’élevage
Fer (mg/kg) 80 80
Cuivre (mg/kg) 10 10
30
CHAPITRE II Technique et norme d’élevage
Zinc (mg/kg) 80 80
Vit. E (ppm) 30 20
Vit. PP (Ppm) 30 20
31
CHAPITRE II Technique et norme d’élevage
des matières toxiques et son absence à des répercussions négatives sur les performances des
oiseaux. Il est donc indispensable qu’une eau propre et fraîche leur soit apportée en permanences.
Par ailleurs, la consommation d’eau augmente avec l’âge, le type de production et la température
ambiante du poulailler (Bastianelli et Rudeaux, 2003).
Selon Larbier et Leclercq, 1992, une alimentation riche en protéines conduit à une légère
surconsommation d’eau qui s’expliquerait par les mécanismes de digestion protéique et d’excrétion
rénale d’acide urique. En effet, les oiseaux ont la particularité physiologique de résorber l’eau des
urines lorsqu’ils n’en disposent pas en abondance dans leur abreuvement. Cette eau remonte le long
du colon, provoquant la précipitation de l’acide urique sous forme d’urates.
Tableau n°15 : consommation d’eau et d’aliment en fonction de l’âge chez le poulet de chair
(Larbier et Leclercq, 1992).
32
CHAPITRE III La Prophylaxie Sanitaire Et Médicale
-elle affecte surtout le poulet -Elle touche surtout sujet âgée -provoque chez les poussins de
âgé de 3 semaines. - de 3 a 12 semaines. -Toux la mortalité embryonnaire (15
inflammation occlue nasal. dyspnée, éternuement. - à 20 % et des mortalités en
dyspnée, hyperthermie Déformation de sinus coquilles (3 à 5% ).
33
CHAPITRE III La Prophylaxie Sanitaire Et Médicale
34
CHAPITRE III La Prophylaxie Sanitaire Et Médicale
Le nettoyage et la désinfection des poulaillers, de leurs annexes ainsi que de leurs abord et voies
d’accès sont indispensables entre chaque lot pour assurer une bonne qualité sanitaire des produits de
l’élevage, et améliorer sa rentabilité (Idi A, 1997).
III.2.1.1- Techniques de désinfection
⮚ Vide sanitaire
a-matériel :
1. vider totalement le bâtiment.
2. Prévoir une aire de lavage du matériel à l’extérieur.
3. Tremper dans un bac (avec ou sans détergent) et laisser agir 15mn avant le brossage.
4. Rincer si un détergent a été utilisé.
5. Désinfecter dans un second bac par trempage de 15 à 20 mn ou pulvérisation.
b- Bâtiment :
1. désinsectisation.
2. vidanger les trémies d’alimentation et les canalisations d’eau (le cas échéant).
3. dépoussiérer le plafond, les murs et le grillage.
4. dépoussiérer le sol, enlever la litière et les déjections sans oublier les aires de
circulation ou de stockage d’aliment et de matériel.
5. retirer la litière.
6. trempage 4 à 5 heures avec de l’eau additionnée de détergent lors d’encrassement
persistant, décapage du sol ou rabotage alors que les surfaces sont encore humides.
7. première désinfection.
8. dératisation éventuelle.
9. vide sanitaire : 15 jours minimum.
10. seconde désinfection et seconde désinsectisation trois jours avant l’arrivée des
poussins (hanini, 2017).
III.2.1.2 - Mesures générales de prophylaxies sanitaires
Les mesures de protection sanitaire à mettre en place sont présentées ci-après :
L’air et les poussières : choisir un site éloigné d’autres bâtiments d’élevages traditionnels.
L’eau et le bâtiment : l’eau doit répondre aux normes de potabilité, et l’aliment doit être
fabriqué à partir de matières premières saines.
La litière : il ne faut pas utiliser les litières humides et il faut dératiser régulièrement son lieu
de stockage.
Les volailles : veiller à la qualité sanitaire des animaux introduits et enfouir les cadavres
avec de la chaux vive ou les bruler.
35
CHAPITRE III La Prophylaxie Sanitaire Et Médicale
Les animaux sauvages et insectes : dératisation, installation d’un pédiluve et d’un sac à
l’entrée du bâtiment.
Les véhicules : il faut particulièrement prendre garde aux véhicules (Hanini, 2017).
III.3- La prophylaxie médicale
III.3.1- Précautions d’utilisation
Newcastle VIGAL2X
Bronchite infectieuse
(atténué H120.
Nébulisation)
Gumboro SUPRAVITAMIN
OL
7 (atténué, soucheintermédiaire, eau
de boisson (3 jours,2 jours sans
traitement, puis 3
jours)
36
CHAPITRE III La Prophylaxie Sanitaire Et Médicale
(hitchner B1 ou la
sota+VIGAL2X+BRONCHITE INFECTIEUSE
4° Varioleaviaire VESONIL
SEMAINE
(Atténué,Wing web) 2jours
29 SUPRAVITAMIN Changeme
OL nt
d’aliment
45 VITACOS
50 SUPRAVITAMIN
OL
37
Partie expérimentale
I- Objectif
La production de la viande blanche est l’une des activités qui nécessite une connaissance
approfondies des mesures et des normes de suivi d’élevage. C’est un processus défini comme une
chaine composé de plusieurs étapes.
Au cours de la période d’élevage, plusieurs facteurs peuvent interférer sur les performances
zootechniques par rapport à ceux obtenus dans les conditions optimales.
Malgré le respect des conditions d’élevage, il y a des différences dans la gestion des conditions
climatiques qui peuvent être à l’origine de mauvaise performance et/ou de mortalité.
Première partie :Le suivi d’un élevage de poulet de chair à partir de l’âge de 1jour jusqu’à
l’âge de finition au niveau de trois élevages situés dans des régions différentes dans la
Wilaya de Bouira. Des rapports journaliers ont été faits pendant une durée nécessitant une
connaissance des mesures et des normes de conduite d’élevage du poulet de chair.
Deuxième partie : Une description complète du bâtiment d’élevage et du matériel utilisé.
Troisième partie : Les problèmes pathologiques accidentels qui influencent la productivité
et d’essayer de mettre en place un système d’amélioration.
II- Matériel et méthodes
II.1- Matériel
Notre travail a été réalisé au niveau des trois élevages dans des régions déférant dans la willaya de
Bouira qui se situe dans la région centre Nord du pays. Elle s’étend sur une superficie de 4456,26
km² représentant 0,19% du territoire national :
- La daïra de Bouira est le chef lieu de wilaya est situé à près de 120 km de la capitale Alger.
- El Asnam est une commune algérienne située dans la daïra de Bechloul de la wilaya de
Bouira se trouve à 13 km au sud-est du chef-lieu de la wilaya de Bouira .
- Bir Ghbalou est une commune de la wilaya de Bouira en Algérie. située dans la daïra de Ain
Bessem de la wilaya de Bouira, se trouve à 30 km au sud-ouest du chef-lieu de la wilaya de
Bouira .
38
Partie expérimentale
Tableau n°18: les Périodes et lieux de l’étude des trois élevages .
Elevage 1 Elevage 2 Elevage 3
Lieu d’étude Bir Ghbalou Bouira El Asnam
La date de la mise en place 05/03/2020 17/03/2020 19/02/2020
La date de vent 23/04/2020 05/05/2020 09/04/2020
La souche utilisée Cobb 500 Isa classique Arbor acres
39
Partie expérimentale
II.1.2-Bâtiments
B1 B2 B3
Capacité de bâtiment 5000 3600 13000
Effectif mise en place 5000 3500 12000
Longueur 50 48 85
Largeur 11 8 16
Surface 550 384 1200
- situation
Elevage 1 :- le bâtiment d’élevage simple situé sur une région des habitants a Bir Ghbalou.
40
Partie expérimentale
- Type de bâtiment est semi obscures.
- Sol en ciment
- Toiture est construits en bâches accrochés aux barrots avec un faux plafond en
polystyrène
Elevage 2 : - le bâtiment d’élevage simple situé sur une région isolé a Bouira.
Pour la préparation des bâtiments nous tenons à préciser qu’on a fait la même préparation dans les
trois élevages.
Pour la réception d’un nouvel lot de poussins, l’exploitant doit préparer bâtiment en réalisant
plusieurs opérations le but est d’assurer l’hygiène et la sécurité des poussins :
- Enlèvement de la litière
La litière évacuée entièrement en dehors du bâtiment avec un matériel receleur dit: BOB CAT
41
Partie expérimentale
- Désinfecter le local
Utilisation de divers désinfectant
Première désinfectant : à l’aide d’un pulvérisateur qui contint 400 litres d’eau mélangé avec 5
litres « détercline » (désinfectant) puis lavage.
Deuxième désinfection : par un pulvérisateur contient 400litres d’eau mélangée avec 5 litres de
TH05 (désinfectant).
Troisième désinfection : par un pulvérisateur contient 400 litres d’eau mélangée avec 5 litres de
micro choc (insecticide, bactéricide, virucide, fongicide).
Chaulage
Le chaulage est pratique sur toutes les surfaces (murs et sol) avec une dose de 25 kg de chaux vive
pour 200l d’eau. La durée de cette étape est d’un jour puis le bâtiment doit être fermé 20 heures
pour le séchage.
42
Partie expérimentale
La dernier désinfection : par un pulvérisateur qui contient 400 litres d’eau mélangée avec 5 litres
de micro choc (insecticide, bactéricide, virucide, fongicide). Ensuite, l’installation du matériel.
Chauffage
- Vide sanitaire
C’est un repos biologique qui commence lorsque la désinfection est terminée, autrement dit c’est la
période de temps qui s’étend entre la fin de l’opération de désinfection et l’arrivée d’une nouvelle
bande d’animaux. La durée du vide sanitaire appliquée dans cet élevage est de 15 jours.
Après le vide sanitaire, l’ensemble de la litière et du matériel doit être remis en place 03 jours avant
l’arrivée des poussins.
II.1.4.1-Installation de poussinière
Des espaces limitées ont été réservé pour les bottes de paille et un rideau en plastique sur une
surface de 60 m² dans le B1 et 48m² dans le B2. Pour B3 on a posé 4 espaces limites par des bottes
de paille sur une surface de 70 m2. Les murs sont recouvert par du Nylon au double pour éviter le
courant d’air.
La litière est constituée de la paille hachée durant tout le cycle d’élevage avec une épaisseur
comprise entre 7 et 15 cm pour assurer la couverture de sol de la poussinière (la litière n’a pas été
changée durant tout le reste de la période d’élevage).
II.1.4.2-Matériels de chauffage
B1 et B2 : Le chauffage du bâtiment est alimenté par des éleveuses à gaz qui propulsent de l’air
chaud dans le lot. La température est assurée alors par un système de chauffage assisté par la mise
en place d’éleveuses à gaz en cas de déficience en chaleur.
B3 : Durant la période d’élevage le chauffage est assuré par des éleveuses à gaz dont le nombre
varie selon la période de l’année et la température voulue. Ce dernier est réglé automatiquement à
partir du tableau de commande, et qui est placée de 2m de sol.
43
Partie expérimentale
II.1.4.3-Matériels d’ambiance
II.1.4.3.2-L’éclairage
B2 : L’éclairement est assuré par des lampes d’une puissance de 40w sur la totalité du bâtiment. À
raison d’une lampe pour 16m², Le calcul de l’intensité lumineuse est de 2,5w/m² au lieu de 5w/m²
selon la norme préconisée.
B3 : Le bâtiment est de type obscur donc l’éclairement est de type artificiel assuré par des
lampes qui sont suspendues à une hauteur de 2m. Pour assurer une distribution homogène de la
lumière.
44
Partie expérimentale
II.1.4.3.3-La ventilation
B1 et B2 : Elle est assurée par un total de 4 ventilateurs, 2 ventilateurs de chaque côté, ils sont fixés
sur les murs, l’espace entre eux est de quelque mètres.
B3 : : L’aération est assurée par six extracteurs d’une situation bilatérale et trois grands ventilateurs
dont l’une de ces dernières se déclenche automatiquement toutes les 15 minutes.
II.1.4.3.4-Humidification
B1 : Le système d’humidification est assuré par des humidificateurs qui contrôlent l’humidité du
bâtiment durant la période d’élevage. L’hygrométrie idéale d’un élevage doit être de 60 à 70%. On
réglera cette hygrométrie en intervenant sur la ventilation, sur le chauffage et sur les sources
d’humidité (abreuvoir, litières).
B2 : Il n y a pas vraiment un système d’humidification proprement dit dans les bâtiments il y a juste
une grande fenêtre qui s’ouvre progressivement en avançant dans l’âge, de ce fait l’humidité n’est
pas contrôlée.
B3 : Les Pad-Cooling (humidificateurs) sont situés latéralement sur les 2 côtés de la longueur des
lots, elles mesurent de 25m de long et de 1m de large. En période d’élevage précisément le
22émejours ou il y a la présence d’une forte odeur ammoniacale, nous avons administrées les Pad-
Cooling comme système d’aération par l’ouverture de 10cm sans humidification.
II.1.4.4-Matériels d’alimentation
-Mangeoire
-Les mangeoires Linéaires : Dans le premier et le deuxième jour pour mettre de la nourriture sur le
papier pour la période de démarrage (1 ère et 2ème).
Il existe des mangeoires Linéaires destinées au 2ème âge utilisé au 3ème et au 7ème jour.
45
Partie expérimentale
-Les mangeoires siphoïdes : Elles sont utilisées pour La période de croissance et finition (du 8 éme
jour à la fin de l'élevage (56jour).
-Abreuvoir
Les abreuvoirs siphoïdes : Sont en plastique pour la période démarrage (1 er au 7ème jour).
Les abreuvoirs Linéaires : Sont utilisés durant les phases de croissance et de finition.
46
Partie expérimentale
II.1.4.5-Matériel de pesée
Pour la mesure du poids des animaux et de l’aliment, nous avons utilisé trois balances :une balance
a aiguille d’une capacité de 10kg, une balance a aiguille d’une capacité de 300kg, une balance d’une
capacité de 2.5kg (pour les poussins).
II.2- Méthodes
Notre travail a commencé depuis la préparation du bâtiment pour la réception des poussins jusqu’à
la vente.
B1 B2 B3
Le moyen de transport Hilux (toyota) Hilux (toyota) camionnette
47
Partie expérimentale
II.2.2- Installation des poussins
Les poussins ont été mis dans des cartons contenant 100 poussins, lorsqu’ils sont arrivés les cartons
sont manipulés avec précaution afin de réduire le stress des animaux, puis les poussins sont déposés
dans le poulailler réservé à proximité de l’eau (qui contient du sucre + vitamine), cette espace
augmente avec l’âge pour que les poulets occupent toute la surface réservé.
Pour B3 dans chaque espace, on a déposé 10 cartons, chaque carton comporte 100 poussins
(100/espace aménage).
Semaine 1 2 3 4 5 6 7
B1 60 120 200 / 350 530 /
B2 48 60 100 150 240 380 /
B3 70 320 565 640 730 920 1200
48
Partie expérimentale
Finition B2 29 à la vent Granulé manuelle
B3 14 à la vent Farine Automatique
Certains recommandation sont été respecté pour avoir des meilleurs résultats tel que :
Un contrôle quotidien de la consommation d’eau pour bien déterminer l’état général du
cheptel et de la consommation d’aliment.
Nettoyage des filtres à eau avant la distribution d’eau.
Rajouter de l’aliment frais sur les plateaux au moins 3 fois/jour.
Contrôle de croissance : le contrôle de gain de poids permet d’estimer la croissance et de la
comparer au standard afin de détecter les anomalies et d’adapter la conduite d’élevage. La
première pesée est effectuée à l’arrivée des poussins, la deuxième à 08 jours, la troisième à
14 jours et tous les 5 à 7 jours par la suite.
II.2.5-Programme de vaccination
Durant les jours de la vaccination, un complexe vitaminique a été administré pour éviter le stress
vaccinal lors de manipulation des animaux.
Le programme vaccinal réalisé durant la période d’élevage est présenté dans le tableau suivant :
Tableau n°24 : Les vaccins utilisés pendant la période d'élevage pour les trois bâtiments.
Age en semaines Nom de la maladies Type de vaccin Mode d’administration
J7 Bronchite infectieuse IBIRD Nébulisation
J12 Newcastle New L Nébulisation
J16 Gumboro Cevac IBDL Eau de boisson
J25 – J28 Newcastle / Bronchite Vitabron Nébulisation
infectieuse ( rappel )
Tableau n°25 : Les antistress utilisées pondant la période d'élevage pour les trois bâtiments.
49
Partie expérimentale
Le 15eme jour Nutrival poudre (1/2sachet/500l) Pdt 3 jrs
Le 18eme jour Nutrival poudre (1/2sachet/500l) Pdt 2 jrs
Le 21eme jour Nutrival (1/2sachet/500l) Pdt 2 jrs
Cette fiche technique est remplie deux fois par jour, le matin et le soir. Elle comporte trois parties :
Le type d’élevage.
Le nom du propriétaire.
Le nombre de sujet.
La date de mise en place.
-Une partie des normes zootechniques
Dans cette étude, l’évaluation des performances a port é sur les paramètres zootechniques suivants :
poids vif moyen : il est calculé par le rapport du poids vif global sur le nombre des sujets pesées.
Poids vif moyens = poids vif global / le nombre des sujets Pesées
Indice de consommation : il est d défini comme étant le rapport entre la quantité d’aliments
consommés et le gain de poids réalisé.
50
Partie expérimentale
I.C=la quantité d’alimentation consommée(g)/poids vif total produit (g)
Taux de mortalité : le taux de mortalité est égale au nombre des poussins ou poulets morts par
phase par rapport a l’effectif au début de la phase.
T.M(%)= le nombre des sujets morts/ le nombre des sujets mise en place ×100
En cas de mortalité dans l’élevage, le vétérinaire réalisait des autopsies afin de déterminer la
cause.
Symptômes
Nous avons rapporté tous les symptômes apparus sur les sujets malades, nous avons noté :
Dépérissement, diarrhée, plumage ébouriffé, amaigrissement, affaiblissement intense, atteintes
articulaires et osseuses.
-inspection externe de l’animal avant toute incision pour noter toutes les anomalies (plumage, état
de la peau, sécrétion….).
51
Partie expérimentale
III- Résultat
Les trois bâtiments est contient tout le matériel nécessaire pour l’élevage des poussins.
La quantité de la litière utilisée dans les trois bâtiments était normalement suffisante d’une épaisseur
de 7 cm jusqu'à 15cm.
La moyenne de la température prise par les thermomètres dès notre élevage 1, 2 et 3 mentionné
dans les tableaux suivant :
Tableau n°26 : Valeurs de la température enregistrée durant la période d’élevage (B1 et B2).
1-3 33 33
8-10 32-31 31
11-13 31 30
14-16 30 29
17-18 29-28 28
52
Partie expérimentale
19-20 27-26 27
21-22 26-24 26
23-24 24-23 25
Croissance
25-27 23-22 24
28-29 22 23
30-31 22-21 22
32-33 21-20 21
34-35 20 20
36 20 19
37-42 20-18 /
Finition 43-46 18 /
47-57 18 /
B1 et B2 : Les bâtiments d’élevage est de type semi obscure, à ventilation dynamique ce qui permet
un contrôle automatique des paramètres d’ambiance.
La chronologie de ventilation : elle commence à partir de 8éme jours durant l’hiver (2h/jour),
afin d’évacuer les gaz viciés.
B3 : L’aération est assurée par six extracteurs d’une situation bilatérale et trois grands ventilateurs
dont l’une de ces dernières se déclenche automatiquement toutes les 15 minutes.
53
Partie expérimentale
III .1.5-Consommation d’aliment
consommation d’aliment/semaine
poulet present
1 22 17 25 20,5
2 36 35 32,5 47,5
4 131 89 93 121,5
54
Partie expérimentale
200
150
B1
B2
100
B3
Norme
50
0
1 2 3 4 5 6 7
Age( semaine )
La croissance est présentée selon l’âge et comparées avec les normes standards.
poids du poulet ( g )
B1 B2 B3
55
Partie expérimentale
3000
2500
poids (g)
2000
B1
1500 B2
B3
1000 norme
500
0
1 2 3 4 5 6 7
Age(semaine )
-Troubles respiratoires (MCR): des râles : qui pourraient êtres provoquées par l'accumulation de
l'ammoniac, gaz qui a un effet irritant sur les muqueuses en générale et particulièrement sur les
muqueuses oculaires et trachéale, taux, jutage avec perte d'appétit.
Les vaccins, les traitements et même les vitamines utilisés sont motionnés dans le tableau de
programme de prophylaxie médicale réalisé en période d’élevage.
Les résultats de la mortalité enregistré sont présentés par (tableau…) qui montre que sur un effectif
de départ de B1 est 5000 poussins, le B2 3500 poussins et B3 12000 poussin, le nombre de
56
Partie expérimentale
mortalité totale au cours d’une période d’élevage de 7 semaine est de400 pour B1, 134 pour B2 et
pour B3 1552 sujets, soit un taux moyen de mortalité de 8%et 3% et 12% respectivement, qui sont
calculé par la formule suivante :
nombre total %
semaine
B1 B2 B3 B1 B2 B3
57
Partie expérimentale
4.5
3.5
2.5 B1
2 B2
B3
1.5
0.5
0
1 2 3 4 5 6 7
l'age en semaine
IV- Discussion
La température
-Les températures enregistrées au cours de la période d’élevage dans les bâtiments 1 et 2 ont
présentés des valeurs qui ne correspondent pas à la norme, la température dépasse rendant les
paramètres d’ambiance interne trop chaude, ce qui aurait provoque une mauvaise ambiance a
l’intérieur du bâtiment responsable de l’apparition de certaines affections respiratoires (MRC)
(toudic, 2003).
-Les températures notées au cours de la période d'élevage dans le bâtiment 3 signifient des valeurs
variables à la norme, parfois nous avons constatées une intermittence de la température rendant
ainsi l'ambiance interne trop chaude ou trop froide.
58
Partie expérimentale
Cette dernière, peuvent être responsables d'une diminution ou au contraire d'une augmentation de la
quantité d'aliment consommé (julian, 2003), ainsi que d'une mauvaise ambiance a l'intérieur des
bâtiments d'élevage responsable de l'apparition de certains pathologies respiratoires.
L’oscillation des températures ambiantes mesures durant la période d’élevage de B1et B2 entre
25C° et 35C° est similaire à celle (22,76C° et 35,1C°) relevées par SOUAHIBOU (2014) au
Sénégal mais la température enregistré chez B3 entre 18C° et 33C° est inférieur a ce dernier.
La ventilation
B1 et B2 : L’étude faite montre que la ventilation du bâtiment est de type dynamique, assuré par 4
ventilateurs. La ventilation était insuffisante par rapport à la norme recommandée (Michel, 1990).
B3 : L’aération est assurée par six extracteurs d’une situation bilatérale et trois grands ventilateurs
dont l’une de ces dernières se déclenche automatiquement toutes les 15 minutes. La ventilation était
adéquate par rapport à la norme recommandée (Michel, 1990).
La lumière
Parmi les choses constatées durant l’élevage, le programme lumineux qui n’était pas contrôlé.
hygrométrie
L’hygrométrie est d’autant plus difficile à maitriser en fin d’élevage.
-Dans le bâtiment 2 nous avons constaté également durant toute la phase d'élevage l'absence
d'hygromètre induisant un défaut d'appréciation de taux d'humidité à l'intérieur des bâtiments.
-Le système pad cooling fonctionne sur le principe d’évaporation de l’eau répartie sur une grande
surface (nid d’abeille) au contact d’un flux d’air chaud et sec.
-Selon les normes, si le taux d’humidité est supérieur à 50%, les yeux de l’homme et des volailles
éprouve une sensation de brulures et s’irritent (OPTION MEDITERNNEE, 1987).
Consommation d’aliment
D’après les résultats obtenues concernant la consommation d’aliment on note que :
B1 : Les résultats obtenus de la consommation ont révélés que la consommation de l’aliment durant
tout la période d’élevage a été supérieure à la norme à part la 2éme semaine on a noté réduction dans
la quantité d’aliment ingéré (36 g/sujet/j).
B2 : Les résultats obtenus de la consommation ont révélés que la consommation de l’aliment durant
tout la période d’élevage a été inférieure à la norme.
59
Partie expérimentale
B3 : Les résultats obtenus de la consommation ont révélés que la consommation de l’aliment durant
la première semaine (25g/sujet/j) a été supérieure à la norme (20,5g/sujet/j) et commencé a diminué
a la 2èmè semaine et tout la période d’élevage a été inférieure à la norme.
La quantité d’aliment consommée durant tout la période d’élevage dans le bâtiment 1 (5614 g/sujet)
est supérieur par apport la quantité enregistré (4382 g/sujet et 4760,7 g/sujet) chez B2 et B3
respectivement.
L’indice de consommation (1,93) enregistré chez B1 est inférieur par apport à ceux (2,19 et 2,07)
enregistré chez B2 et B3 respectivement, et on observé que SOUAHIBOU (2014) au Sénégal et
HOUENAFA (2009) au Dakar sont obtenus des résultats (2,75 et 3,1) respectivement supérieurs
par apport notre résultats dans les trois bâtiments d’élevages.
On note que l’indice de consommation est défini comme étant le rapport entre la quantité d’aliments
consommés et le gain de poids réalisé.
Gain du poids
L’évolution graphique de la courbe de croissance présente deux périodes distinctes :
B1 : du 1ère à la fin de la 4ème semaine : l’évolution du graphe du gain du poids est presque parallèle
au graphe qui représente la norme. Alors on note que la croissance augmente progressivement d’une
façon contenue avec une légère avance par rapport à la norme entre la 5ème semaine jusqu’à l’âge
d’abattage cela expliquer par la qualité et la quantité d’aliments influence sur le gain du poids.
B2 : du 1ère à la fin de la 5ème semaine : l’évolution du graphe du gain du poids est inférieure au
graphe qui représente la norme. Alors on note que la croissance augmente progressivement d’une
façon contenue entre la 6ème semaine jusqu’à l’âge d’abattage.
B3 : du 1ère à la fin de la 5ème semaine : l’évolution du graphe du gain du poids est inférieure au
graphe qui représente la norme. Alors on note que la croissance augmente d’une façon contenue
avec une légère avance par rapport à la norme entre la 6ème semaine jusqu’à l’âge d’abattage.
En observé que le poids finale enregistré sur le bâtiment 1 (2900g) est supérieur par apport le poids
obtenu dans les bâtiments B2 et B3 qui enregistré 2000 g et 2300g respectivement et ces dernières
enregistré des résultats convergents par apport la normes (2200g).
Ces résultats est supérieurs à ceux (1545g et 1400g) obtenus par HOUENAFA (2009) au Dakar et
SOUAHIBOU (2014) au Sénégal respectivement dans les mêmes conditions d’élevage, au
contraire chez MAHDI et al …(2018) au Msila qui obtenu des résultats (3400g) supérieur par
apport notre résultats enregistrés dans les trois bâtiments d’élevage.
60
Partie expérimentale
En résulte que :
La GMQ global (58,57 g/jrs) enregistré chez notre bâtiment d’élevage 1 est supérieur par apport la
GMQ (40,18 g/jrs, 44,51 g/jrs) enregistré chez B2 et B3 respectivement et aussi supérieur à ceux
(28,15 g/jrs et 36 g/jrs) obtenu par SOUAHIBOU (2014) au sénégal et HOUENAFA (2009) au
Dakar respectivement, et il est inférieur à ceux (60,02g/jrs) enregistré chez MAHDI et al… (2018)
au Msila.
IV .3-L’aspect sanitaire
B1 : notre étude révèle une maladie respiratoire à la 5eme semaine qu’est basés sur l’apparition de
diarrhée verdâtre et une perte d’appétit et éternuement.
B2 : la 1er semaine on a noté un omphalité et à la 3éme semaine maladies respiratoire qu’est basés
sur l’apparition de diarrhée verdâtre et une perte d’appétit et éternuement.
B3 : Dans notre élevage des autopsies réalisées durant les premiers jours ont révélé des signes
d'omphalite d'origine colibacillaire, la coccidiose, la colibacillose associé avec les maladies
respiratoires chroniques.
Malgré le respect des mesures prophylaxie médicale (ATB, hépato-protecteur, l’anti coccidiens) et
les mesures sanitaires (nettoyage, désinfection, vide sanitaire) qui était assuré une large protection
contre les diverses agressions bactériennes et parasitaires dans nôtres bâtiment d'élevage.
- La mortalité %
La mortalité des poussins a été importante durant la première semaine 8%, 3% et 12%
respectivement. Cette mortalité peut être expliquée par :
-Défaut d’installation des poussins, la manipulation des poussins lors du déchargement et la mise en
place constitue une source supplémentaire du stress très importante.
61
Partie expérimentale
Chez le B1 la mortalité a été variable : faible entre 9 – 30 sujettes au cours de la 2ème (0,2%) et la
3ème (0,18%) et la 4éme semaine (0,6%) et élevée au cours de la 5 ème semaines (3,3%) à cause de
maladie respiratoire.
Chez la B2 la mortalité a été variable : faible au cours de la 2 ème (0,4%) et 3ème semaine (0,06%) et
Par contre nous avons notés une baisse remarquable de la mortalité pendant la 4eme, 5eme semaine
(0%).
Chez la B3 la mortalité a été diminue au cours de la 2èmè semaine (2%) par apport a la 1ère semaine
(2,85%) et au début de la phase de croissance nous avons constatées une diminution importante des
mortalités (0,53%) par rapport a la phase précédente, puis elles se augmentent a nouveau a la 5ème
semaine (0,36%) , et a la 7éme semaine (4,46%) à cause de : (La présence des poussins chétifs,
coccidiose, colibacillose associe avec les MRC). D’ailleurs les analyses effectués au laboratoire a
50éme jours ont indiqué l'absence des germes pathogènes donc on résulte que les mortalités dans
cette période seraient dues :
-Au non respect des conditions d'élevage (température élevée, mauvaise aération, densité élevée,
hygiène, quantité et nature de la litière).
Le taux de mortalité globale 3% enregistré chez le bâtiment 2 est inférieur par apport au 1èr bâtiment
8%, et pour le 3ème bâtiment le TM enregistré 12% est supérieure par apport les deux autre
bâtiments.
Notre résultats obtenu au cours des 3 bâtiments d’élevages est supérieure à ceux (1,2%) enregistré
par HOUENAFA (2009) chez le poulet de chair à Dakar au Sénégal , et MAHDI et al … (2018) à
Msila enregistré de TM de 4,9% supérieure par apport de notre résultat obtenu au B2 (3%) et
inférieur a ceux enregistré par les bâtiments 1 et 3 (8% et 12% respectivement ).
62
Partie expérimentale
Conclusion et recommandations
Notre travail a été mené sur l’étude zootechnique de quelques élevages de poulet de chair dans la
région de Bouira. L’objectif de ce travail est de suivre un élevage de poulet de chair à partir de
l’âge de 1 jour jusqu’à l’âge de finition au niveau de trois élevages situés dans des régions
déférentes dans la Wilaya de Bouira. Notre étude est basée sur des rapports journaliers qui ont été
fait pendant une durée de 7 semaines avec une connaissance des mesures et des normes de conduite
d’élevage du poulet de chair.
Nous avons constaté que le poids obtenu dans les trois élevages est acceptable par rapport aux
normes des souches utilisés avec un poids moyen de (2900g, 2000g, 2300g). L’aliment distribué
durant la période d’élevage est de (5614g/sujet, 4382g/sujet, 4760,7g/sujet) dans les trois élevages,
respectivement. Le taux de mortalité moyen est entre 3% et 12%.
Les résultats obtenus ont permis de cerner l’importance du respect des règles de conduite d’élevage
des poussins chair.
Enfin, pour la réussite et l’épanouisse d’un élevage de poulet de chair, il faut respecter et appliquer
les recommandations suivantes :
La lutte permanente contre les vecteurs contaminants (rongeurs, insectes…..).
Application d’une bonne désinfection, hygiène et vide sanitaire avant l’entrée des poussins.
Choix d’un bon désinfectant chimique.
Respect de tous les paramètres zootechniques de l’élevage.
Choix des poussins de bonne qualité (souche) avec une bonne santé dès leur sortie du
couvoir.
Contrôle de la température et l’hygrométrie avec une bonne gestion du tableau de
commande par les agents avicoles et installation d’un hygromètre.
Réglage du niveau d’aliment aux mangeoires à la hauteur du dos des poussins pour limiter
le gaspillage alimentaire.
Suivie des programmes d’éclairement.
Suivie du protocole de vaccination.
Respect de toutes les étapes de prophylaxie sanitaire et médicale.
Changement de la litière à chaque besoin.
Respect des programmes d’alimentation pour chaque phase.
63
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-Q-R-S-V-
1L/500 l
Les vitamines:
Remarque : l'eau utilisée pour préparation des vaccins et des vitamines ne doit pas contenir des
désinfectants (exemple : chlore ...).