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ASPECTS PHARMACOLOGIQUES
UE 3 EC 11
CATHERINE COUDERT
PHARMACOLOGIE
23/02/2022
1
Les diabètes non traités exposent les patients à de graves complications
1 - MICRO ANGIOPATHIQUES :
2 - MACRO ANGIOPATHIQUES
3 - NEUROPATHIES
PEC tardive)
patient est :
* hyperlipidémique
* hypertendu
* tabagique 2
==> Intérêt d’un traitement par Statine et/ou IEC
DIAGNOSTIC
Maladie définie par une glycémie à jeûn > 7 mmol/ l ( 1.26 g//l )
vérifiée à 2 reprises .
- Glycémie à jeûn
- Glycémie post-prandiale
- Détermination du poids
- ECG de repos
- Fond d’oeil
4
- Recherche d’une diminution de la sensibilité tactile
5
PREMIERE PARTIE
Médicaments administrés par voie parentérale
LES INSULINES
et
LES ANALOGUES DU GLP-1
6
LES INSULINES
(Traitement du diabète de type 1 principalement)
7
I) ORIGINE
II) STRUCTURE
• Polypeptide composé de 51 AA
• Synthétisée sous forme d’une pré-pro-insuline
RECEPTEUR A L’INSULINE
8
PONTS DISULFURE
9
LIBERATION D’INSULINE
Cellule
β Ca + +
K+
DÉPOLARISATION
OUVERTURE CANAUX CA
(Exocytose des
vésicules d’insuline) Libération d’insuline 10
Les canaux potassiques Activés par l’ATP : KATP
Localisation très spécifique au niveau des Cellules bêta des îlots de Langerhans
• Après un repas, L’apport de glucose est pris en charge par des transporteurs GLUT2.
• Le glucose subit les étapes de la glycolyse, ce qui conduit à la production d’ATP intracellulaire.
•La concentration intracellulaire en ATP augmente et l’ATP se fixe sur le canal potassique ATP dépendant
(K ATP), entrainant la fermeture des canaux potassiques.
•La fermeture du canal est à l’origine d’une dépolarisation qui lorsqu’elle atteint le potentiel de membrane,
déclenche le seuil d’activation et l’ouverture des canaux calciques voltages dépendants.
Intérêt du Diazoxide ?
11
Libération d’insuline dans le sang
12
PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES DE L’INSULINE
a) Au niveau du foie
Diminue la glycogénolyse
Augmente la glycogénogénèse (glucose ===> glycogène)
Diminue la néoglucogénèse (glucose à partir de protéolyse des muscles)
4 – AUTRES EFFETS
Inhibe la sécrétion de glucagon
Augmente l’entrée de K dans les cellules musculaires
13
IV) ASPECTS CINETIQUES
* LPP :
* ½ vie :
* Durée d’action :
* Métabolisme:
14
V) CLASSIFICATION DES INSULINES
A séquence HUMAINE
15
CLASSIFICATIONS DES INSULINES ET ANALOGUES
16
CLASSIFICATION SELON L’ETAT PHYSIQUE
- SOLUTIONS
* Analogues lents
17
ANALOGUES LENTS
ANALOGUES RAPIDES
A l’étude : Insuline FAST- ASPART, action encore plus rapide que l'insuline ASPART,
18
permettant d’optimiser les glycémies postprandiales.
VI) ADMINISTRATION DES INSULINES
- Voie IV possible
===>
===>
- Voie IV impossible
===>
===>
Les voies qui ont été à l’étude ===> mais très mauvaise biodisponibilité
Voie nasale / Voie orale / Voie inhalée
( EXUBERA* + chambre inhalation : commercialisation abandonnée en 2008
===> fibroses pulmonaires)
19
2) PRESENTATION- STOCKAGE
- A +4°C ==>
3) SERVITUDES DE L’INSULINOTHERAPIE
4) MODALITES D’ADMINISTRATION
20
SITES D’INJECTIONS DE L’INSULINE VOIE SC
21
VII) EFFETS INDESIRABLES
Prise de poids (5 à 7 kg)
d’une hypoglycémie
22
Glucagon nasal : une autre façon de traiter les hypoglycémies sévères
BAQSIMI* 2019
Jusqu’ici, le seul traitement existant en cas d’hypoglycémie sévère hors du milieu hospitalier
était la forme injectable de glucagon (IM ou SC), nécessitant de se former à son utilisation,
avec une préparation en plusieurs étapes.
En effet, le glucagon est instable en solution et nécessite une reconstitution juste avant son
administration, ce qui peut être stressant en situation d’urgence que sont les hypoglycémies
sévères.
Le glucagon intranasal a démontré une efficacité similaire à celle de la forme injectable dans
plusieurs études.
Ses indications : traitement des hypoglycémies sévères chez les patients diabétiques traités
par insuline âgés de plus de 4 ans.
Mécanisme
Effets indésirables :
23
VIII) INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES
IX) INDICATIONS
24
LES ANALOGUES DU GLP-1
(Traitement du diabète de type 2)
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ROLE DES INCRETINES MIMETIQUES
Sécrétées par :
Amplifient la sécrétion :
Diminuent la sécrétion :
===>
Inconvénient :
Demi-vie longue (font sécréter de l’insuline ==> action basale :corrigent les glycémies à jeûn)
LIRAGLUTIDE VICTOZA* solution injectable – voie SC (1 inj/j)
LIRAGLUTIDE + INSULINE DEGLUDEC XULTOPHY*
DULAGLUTIDE TRULICITY* ==> 1 inj par semaine car ½ vie = 4,7 jours
SEMAGLUTIDE OZEMPIC* ==> 1 inj par semaine
Activent les récepteurs du GLP-1 humain, résistent à l’hydrolyse par les DPP-4
1 ou 2 injections à dose fixe 1H avant les deux principaux repas
Réduction modeste de l’HbA1C (?)
Indiqués en association avec Metformine ou sulfamide
Trithérapie possible (Metformine/Sulfamide/agoniste GLP-1)
Entraînent des nausées fréquentes ==> Perte de poids (2Kg environ en 6mois)
Risque de pancréatites (attention si douleur abdominale intense) et d’insuffisances rénales
CI : pendant la grossesse, en association avec l’insuline et si âge > 75 ans
CI en cas de diabète de type 1 et d’IRC 27
PAS D’ARGUMENT EN FAVEUR D’UN SUR RISQUE DE CANCER DU PANCRÉAS
ASSOCIÉ AUX INCRÉTINOMIMÉTIQUES
Résultats 2017 d’une grande étude portant sur 500 000 patients entre 2008 et 2013
Un risque pancréatique a émergé en pharmacovigilance avec le signalement de cas de pancréatites aigües et de cancers du
pancréas ==> Depuis 2008 en France, suivi national renforcé.
Dans ce contexte, l’ANSM a mené une étude chez des patients de 40 à 80 ans ayant un diabète de type 2 suivis jusqu’au 31
décembre 2013.
- 1 346 055 inclus (54 % d’hommes, âge moyen 63,8 ans) et suivis pendant 3,7 ans en moyenne.
- 41,1 % ont reçu des inhibiteurs de DPP4 (Gliptines) et 7,2 % des analogues du GLP-1
==> 3 113 cancers du pancréas sont survenus.
==> risque 30 % plus élevé avec les Gliptines
==> les analogues de la GLP-1 n’apparaissent pas associés au cancer du pancréas.
L’exposition aux autres antidiabétiques oraux (metformine, sulfamides notamment) était également associée à un risque de
cancer du pancréas accru de 20 à 40 %.
L’association entre gliptines et cancer du pancréas est particulièrement marquée peu après l’introduction des gliptines et
décroit avec la durée d’exposition ainsi qu’avec la dose de traitement cumulée.
Cette association ne diffère pas selon le type de gliptine considéré et elle n’est pas retrouvée pour les autres cancers
Hypothèse la plus plausible pour expliquer ces résultats : l’initiation ou l’intensification d’un traitement par gliptines
serait la conséquence d’un déséquilibre du diabète, lui-même dû à un cancer du pancréas non encore diagnostiqué,
plutôt que la cause de ce cancer.
Un suivi plus long sera cependant nécessaire pour estimer le risque à plus long terme.
Bonjiol M et coll. : Incretin-Based Therapies and the Short-Term Risk of Pancreatic Cancer: Results From Two Retrospective Cohort Studies. Diabetes Care 2017,
publication avancée en ligne le 16 novembre. doi: 10.2337/dc17-0280.
SAXENDA (LIRAGLUTIDE)
Depuis 2015
29
A L’ETUDE….
En conclusion, chez les patients diabétiques de type 2 sous metformine, le tirzépatide était non
inférieur et supérieur au sémaglutide au vu des changements moyens de niveau d’HbA1c entre l’initiation
du traitement et les 40 semaines de traitement.
JP Frías, MJ Davies, J Rosenstock et al ; Tirzepatide versus Semaglutide Once Weekly in Patients with Type 2
Diabetes; N Engl J Med. June 25, 2021. 30
DEUXIEME PARTIE
31
VIDAL 2022
•Metformine + empagliflozine
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Incrétines mimétiques
Sulfamides, Glinides
Inhibieurs α glucosidases
Metformine, (Glitazones)
Metformine
Inhibiteurs SGLT2
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I) LES SULFAMIDES HYPOGLYCEMIANTS
1) PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
a) ACTION PANCRÉATIQUE
Immédiate
Retardée
b) ACTION PÉRIPHÉRIQUE
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2) PROPRIETES PHARMACOCINETIQUES
- Métabolisme :
- Elimination :
3) MODALITES D’ADMINISTRATION
35
4) EFFETS INDESIRABLES
5) INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES
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SULFAMIDES ET IAM
• SALICYLES – AINS
• LES AUTRES SULFAMIDES
• CLOFIBRATE
• MICONAZOLE
• AVK ….
• CIMETIDINE
• MACROLIDES
• AVK
• CHLORAMPHENICOL
• IMAO
• ALCOOL EN AIGU ……..
37
INTERACTION AVEC DES INDUCTEURS CYP 450
( RISQUE D’HYPERGLYCÉMIES )
• DE NOMBREUX ANTIEPILEPTIQUES
• RIFAMPICINE
• ALCOOL EN CHRONIQUE ……
• GLUCOCORTICOIDES
• ESTROPROGESTATIFS
• BETA-2 MIMETIQUES
• DIURETIQUES HYPOKALIEMIANTS
• HORMONES THYROIDIENNES
• NEUROLEPTIQUES …. 38
ROLE DE L’ALCOOL
39
6) INDICATIONS ET CONTRE-INDICATIONS
INDICATIONS
CONTRE-INDICATIONS
40
7) COMPOSES UTILISES
GLICLAZIDE
GLIMEPIRIDE : AMAREL*
41
II) INSULINOSECRETEURS NON SULFAMIDIQUES
REPAGLINIDE : NOVONORM*
• Contre-indiqué en cas :
- de grossesse et allaitement
- d’insuffisance hépatique
• IAM
Avec le Gemfibrozil (inhibiteur CYP 2C8) : Risque d'hypoglycémie sévère voire de coma, par
augmentation importante des concentrations plasmatiques de repaglinide ) 42
III) LES BIGUANIDES
* ACTION DIGESTIVE :
* ACTION HÉPATIQUE :
* ACTION PÉRIPHÉRIQUE :
===>
===>
2) PROPRIETES PHARMACOCINETIQUES
- Absorption digestive :
- LPP :
- Métabolisme:
- Elimination : 43
3) MODALITES D’ADMINISTRATION
4) EFFETS INDESIRABLES
44
METFORMINE ET ACIDOSE LACTIQUE
SIGNES PREMONITOIRES :
Nausées, vomissements
Douleurs abdominales
Crampes musculaires
Difficultés à respirer
Asthénie
Oligurie
STADE DE L’ACIDOSE :
Coma hypothermique
Hyperlactacidémie
Hypoglycémie
TRAITEMENT :
Arrêt immédiat de la metformine
Alcalinisation
Diurèse forcée et hémodialyse
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SCHÉMA POSOLOGIQUE RECOMMANDÉ
ADAPTÉ SELON LA FONCTION RÉNALE DU PATIENT
DFG ml/min Dose journalière totale maximale (à répartir en 2 à 3 Autres éléments à prendre en compte
prises quotidiennes)
ANSM - 2018
L’utilisation de la metformine chez les patients diabétiques est associée à un risque accru d’acidose lactique lorsque le
DFG est inférieur à 30 mL/min/1,73 m2.
==> Donc utilisation très prudente de la metformine pour les patients diabétiques dont le DFG est inférieur ou égal à
30 mL/min/1,73 m2.
46
5) INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES / AVEC DES TOXIQUES
6) INDICATIONS ET CONTRE-INDICATIONS
- INDICATIONS
- CONTRE-INDICATIONS
47
7) COMPOSES UTILISES
- ACARBOSE : GLUCOR*
Mécanisme d’action
Intérêt :
Indication :
Modalités de prise :
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V - LES INHIBITEURS DE DPP-4
SAXAGLIPTINE ONGLYZA*
VILDAGIPTINE GALVUS*
Indiqués en bithérapie
SAXAGLIPTINE : trithérapie possible avec l'insuline et la metformine si besoin (sept 2013)
Il n'a pas été décrit à ce jour d'angioedème sous gliptine seule mais l'association
d'une gliptine à un IEC augmente de 4 à 9 fois le risque
En sachant que 40 millions de sujets sont hypertendus dans le monde, que 195 millions
sont diabétiques et que la majorité des diabétiques ont un traitement par IEC, le nombre
de cas d'angioedèmes pourrait se multiplier.
51
ECA (kininase II)
BK ( 1-7 )
BK (1-5 )
INACTIF NEP
INACTIF
KININASE I (3%)
( = carboxypeptidase N)
BRADYKININE ( BK 1-9 ) DES – Arg 9 – BRADYKININE ( BK 1-8 )
APP ( 21% )
DPP-IV DPP-IV APP ( 65% )
Les inhibiteurs des DPP-4 stimulent la libération d’insuline en réponse à un apport élevé,
per os, d’hydrates de carbone et d’acides gras (lors d’un repas)
Mais pour les patients sous sulfamides, la sécrétion d’insuline est en permanence
stimulée, indépendamment du taux de glycémie, ce qui, associé au renforcement de
l’effet incrétine, augmente le risque d’hypoglycémie.
Indication
- Traitement du diabète de type 2 chez l’adulte pour améliorer le contrôle glycémique en association à d’autres
médicaments hypoglycémiants incluant l’insuline, lorsque ces derniers, combinés à un régime alimentaire et à l’exercice
physique, ne permettent pas d’obtenir un contrôle glycémique adéquat.
EI
Hypoglycémies, mycoses vaginales .
- Quelques cas graves d’acidocétose diabétique, pouvant engager le pronostic vital (PGR à suivre…..) 54
- Gangrène de Fournier ??? ==> Amputation du MI (essai CANVAS : avec la Canaglifozine)
LE RISQUE D’AMPUTATION AVEC LES INHIBITEURS DE SGLT2 SEMBLE SURESTIMÉ
L’amputation des membres inférieurs est considérée comme une complication exceptionnelle des traitements par les
inhibiteurs de SGLT2 (sodium glucose co-transporter-2) ou iSGLT2.
Cet évènement indésirable a été décrit pour certains représentants de cette classe thérapeutique mais sa réalité reste
douteuse
Rien ne prouve à l’heure actuelle qu’il s’agisse d’un effet de classe.
La plupart des cas publiés ont été rapportés dans des études rétrospectives sans que le lien de causalité puisse être
formellement établi, mais une mise en garde a été émise de manière quasi systématique dans de nombreux pays, principe
de précaution oblige.
Une méta-analyse s’est penchée sur le problème à partir d’une revue de la littérature internationale enregistrée jusqu’en
février 2020 dans les bases de données classiques.
Cette méta-analyse qui regroupe cinq essais randomisés (et près de 40 000 diabétiques) semble rassurante.
Même si elle n’est pas suffisante pour faire disparaître la menace théorique d’une amputation lors d’un traitement par les
iSGLT2, elle tend tout de même à rapporter le problème à de plus justes proportions par rapport aux quelques études
rétrospectives
55
Une nouvelle classe d'antidiabétique oral
Etude TIMES de phase 3 au Japon
L’IMEGLIMINE est le premier composé d’une nouvelle classe d’antidiabétique oral.
Sa cible est la mitochondrie : il s’agit d’un bloqueur de la phosphorylation oxydative, ce qui diminue la
production de radicaux libres.
Elle a montré une capacité à augmenter la sécrétion d’insuline en améliorant la réponse des cellules
bêta et à améliorer la sensibilité à l’insuline.
Elle pourrait également intervenir dans la mort cellulaire.
Des études de phase 1 et 2 chez des patients diabétiques de type 2 ont mis en évidence son efficacité
en monothérapie et son profil de tolérance.
De plus, l’Iméglimine a montré son efficacité et sa tolérance en association aux autres thérapies (telles
que la metformine et la sitagliptine).
Etude TIMES (Trials of Imeglimin for Efficacy and Safety) : phase 3 en double aveugle versus
placebo, portant sur 213 patient japonais diabétiques de type 2 don’t l’HbA1c était entre 7 et 10%.
En conclusion : l’Imeglimine semble améliorer significativement le taux d’HbA1c en comparaison du
placebo avec un profil de tolérance similaire. Les études TIMES 2 et 3 apporteront des données à plus
long terme (1 an) sur l’efficacité et la tolérance du traitement.
L’antidiabétique pourrait représenter un potentiel nouveau traitement du diabète de type 2 dans cette
population. Des données sur une population caucasienne sont également nécessaires.
Efficacy and Safety of Imeglimin Monotherapy Versus Placebo in Japanese Patients With Type 2 Diabetes (TIMES 1): A Double-Blind,
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Randomized, Placebo-Controlled, Parallel-Group, Multicenter Phase 3 Trial. Dubourg J, Fouqueray P, Thang C et al. Diabetes Care. 2021 ;
44(4):952-959.
TROISIEME PARTIE
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Fiche mémo
Stratégie médicamenteuse du
contrôle glycémique du diabète de
type 2
ANSM – janvier 2013
59
STRATEGIE MEDICAMENTEUSE
« cas général »
1 – Monothérapie
60
2 - Bithérapie
Si contrôle
- SULFAMIDE + INSULINE insuffisant
62
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PLACE DES NOUVEAUX ANALOGUES GLP 1 (FIXE OU LIBRE) EN ASSOCIATION AVEC L’INSULINE
Les analogues du GLP1 existent en association libre (liraglutide, exénatide, dulaglutide) et en association fixe (insuline
degludec + liraglutide).
Les recommandations étrangères les plus récentes ont, elles aussi intégré depuis 2015, les analogues du GLP1 en 3ème
ligne, parfois en 2ème ligne et le plus souvent sous certaines conditions (intolérance ou de contre-indication aux
sulfamides hypoglycémiants ou et metformine ; IMC élevé, risques de prise de poids ou d’hypoglycémies préoccupantes sous
insuline).
Les GLIPTINES existent en association libre (sitagliptine, saxagliptine, alogliptine, vildagliptine, linagliptine) et en association
fixe avec la metformine.
Les recommandations françaises et étrangères les plus récentes ont positionné les GLIPTINES comme une option en 2ème
ligne et en 3ème ligne en association pour une bithérapie ou une trithérapie orale.
Les gliflozines (empagliflozine ; dapagliflozine,) représentent une nouvelle classe (inhibiteur du SGLT2) plus récemment
évaluée par la commission de transparence CT2.
Les plus récentes recommandations américaines, anglo-saxonnes et australiennes ont intégré, tout d’abord, l’empagliflozine
puis les autres gliflozines en moyen thérapeutique supplémentaire pouvant être intégré en 2ème ligne et 3ème ligne.
Dans la majorité des recommandations cette option thérapeutique est sous conditions, en particulier contre-indication (CI)
ou non tolérance aux moyens usuels dont metformine et sulfamides.
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Algorithme : Diabète de type 2
www.has-sante.fr › jcms › algorithme-diabete-de-type-2
DIETETIQUE DU DIABETIQUE
55 % DE GLUCIDES
30 % DE LIPIDES
15 % DE PROTIDES
ALCOOL
Un verre de vin toléré par repas mais :
A inclure dans la ration calorique (1 verre=70Kcal)
Jamais à jeûn
EDULCORANTS
Aspartame sans problème
Mais essayer de se passer du goût sucré !
ALIMENTS DE REGIME
Prudence : contiennent beaucoup de lipides
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