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Compétence : Lutte contre les problèmes liés à la régulation de la glycémie et de la pression artérielle
Leçon 1 : La glycémie
La glycémie est le taux de glucose dans le sang. Sa valeur moyenne est de 1g/l mais celle-ci varie
normalement entre 0,85 g/l et 1,15 g/l du sang. Elle peut être baissé dans l’organisme par le travail
cellulaire ou augmenté par l’apport alimentaire. Le foie est donc cet organe qui régule le taux plasmatique
de glucose.
Les dosages de la glycémie à l’entrée et à la sortie du foie donnent les résultats suivants :
Glycémie (g/l
Veine porte hépatique Veine sus-hépatique
Quelques heures à jeûne 0.8 0.9 à 1.05
Après un repas 2.5 ou plus 1 à 1.2
Conclusion : Le foie reçoit par la veine porte issue de l’intestin du sang
et recueille les nutriments provenant de l’absorption intestinale.
Les expériences de Claude Bernard et les dosages sanguins
montrent que lorsque la glycé mie dépasse la valeur moyenne (état
d’hyperglycémie), le foie stocke du glucose sous forme de glycogène.
Cette polymérisation des petites
macromolécules de glycogène est appelée glycogénogenèse.
Lorsque la glycémie est en dessous de la valeur moyenne, le foie libère le glucose dans le sang en
hydrolysant son glycogène. Cette hydrolyse du glycogène est appelée glycogénolyse.
Le foie, les muscles squelettiques et les tissus adipeux sont capables de stocker le glucose sous forme de
glycogène, mais le foie est le seul à pouvoir restituer dans le sang à partir du glycogène : il est le seul à produire
l’enzyme glucose -6-phosphatase.
En cas de jeûne, les réserves glucidiques sont insuffisantes pour faire face aux besoins. Le foie réalise
alors la néoglucogenèse c'est-à-dire la synthèse du glucose à partir des substances non glucidiques (acides
gras et glycérol issus de la lipolyse, acides aminés issus des protéines musculaires, acide lactique issu des
hématies ou des muscles).
b) Rôle du pancréas dans la régulation de la glycémie
Exp 1 : L’ablation totale du pancréas (pancréatectomie) provoque des troubles digestifs dus à l’absence
de suc pancréatique et un diabète sucré maigre (ou diabète juvénile ou diabète insulinodépendant (DID))
avec forte hyperglycémie.
Exp 2 : L’ablation de ¾ du pancréas n’a aucune conséquence sur la glycémie
- Le diabète sucré insulino-dépendant ou diabète maigre ou diabète juvénile ou de type I. il est dû à l’absence
totale de sécrétion de l’insuline consécutive à une destruction des cellules β des îlots de Langerhans par
les cellules immunitaires propres du sujet. C’est une maladie auto immune. Pour le traitement il faut une
injection régulière de l’insuline
- Le diabète sucré insulino-résistant ou diabète gras ou de type II. Il est dû à une accumulation excessive de
matières grasses au niveau de membrane de cellules cibles de l’insuline (fibres musculaires, adipocytes et
cellules hépatiques). Ces graisses masquent les récepteurs de l’insuline et empêchent ainsi l’utilisation du
glucose sanguin par les cellules cibles. Ce type de diabète peut être héréditaire. Il se manifeste par un
amaigrissement, une polyurie, polydipsie, une polyphagie, impuissance sexuelle, glucosurie, hypertension
artérielle, fatigue intense et parfois de nausée et de vomissement.
4. Conséquences d’une baisse anormale de la glycémie : hypoglycémie
- Coma, convulsion, amaigrissement, fonte des muscles, perte de connaissance, impuissance sexuelle…