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1
-Dans certaines situations cet équilibre de régulation est
rompu d’où:
+Excès ou
+Défaut
-Conséquences cliniques qui expriment une situation
pathologique: signes cliniques
+Ces signes peuvent être semblables pour des
troubles métaboliques différents
+Ces signes font suspecter la présence d’un trouble
métabolique qu’il faut rechercher pour le rectifier
.
2
-Donc: tout signe évoquant un trouble doit être
exploré
3
Les explorations sujets de ce cours sont:
-Exploration du métabolisme des glucides
- Exploration du métabolisme des lipides
- Exploration du métabolisme des catécholamines
- Exploration du métabolisme des hormones thyroïdiennes
- Exploration du métabolisme des hormones de la
corticosurrénale
- Exploration biochimique de l’ovaire
- Exploration biochimique du testicule endocrine
- Exploration biochimique de l’unité foetoplacentaire
- Exploration biochimique du liquide amniotique
4
Exploration du métabolisme des glucides
I-Rappel
1-Rôles
-Structural
-Fonctionnel
-Production d’energie xxxxxxx
GLUCOSE XXXXXXX
5
2-Sources
a-Exogène: Alimentation
-Végétale xxxxx
+polyosides: amidon, glycogène
+Diholosides: saccharose, lactose
+Oses simple: glucose, fructose
6
b-Endogène
7
8
*D’après cette synthèse, il est claire que l’organisme met en
œuvre plusieurs mécanismes pour avoir toujours du glucose
à sa disposition:
+Certains tissus ne peuvent utiliser que le glucose
comme source d’énergie et essentiellement le tissu cérébral.
+Glucose est le plus rentable comme source
d’énergie
L’organisme doit avoir alors ce glucose constamment à sa
disposition d’où la mise en réserve bien controlée.
9
*Le glucose est un polyalcool et aldéhyde, donc molécule à
potentiel réactionnel important, il va alors altérer d’autre
molécules, il faut donc le soustraire le maximum possible de la
circulation. C’est en le mettant en reserve sous forme de
glycogène.
Le glucose est alors soit utilisé soit stocké, seul une petite
quantité reste en circulation pour assurer l’utilisation immédiate.
Ces mécanismes finement accomplis permettent d’optimiser
l’utilisation du glucose: l’utiliser sans le laisser endommager
Un parfait état d’équilibre
10
Cette équilibre est maintenu grâce à un système de régulation:
-ADP, AMP sont des activateurs de la dégradation du glucose
-ATP, NADHH, Citrate, Acétyl CoA sont des inhibiteurs de la
dégradation du glucose.
-l’équilibre est aussi assuré par un système de régulation hormonale
*Insuline
+active la pénétration du glucose dans la cellule
+stimule la synthèse de la glucokinase
+inhibe la sortie du glucose du foie
+stimule (dans le foie) l’Hexokinase, la P Fructokinase, la
Pyruvate kinase.
+active la pyruvate déshydrogénase 11
+inhibe les enzyme de la néoglucogenèse: pyruvate
glycogène
13
+Adrénaline
+assure une mobilisation très rapide du glucose hépatique
+stimule la glycogénolyse musculaire et la lipolyse.
+inhibe l’insulinosécrétion
+augmente la sécrétion du glucagon.
Le Glucagon et l’Adrénaline assurent une mobilisation rapide du
glucose, d’où une réponse aux besoins urgents de l’organisme
14
*Cortisol
+active les enzymes de la néoglucogenèse hépatique
+diminue, au niveau adipeux et musculaire, le nombre de
récepteurs à l’insuline ainsi que leur affinité pour l’hormone
action antagoniste.
+effet protéolytique.
*Somathormone: Hormone de croissance (GH)
+à faible dose, elle stimule la sécrétion de l’insuline
+à dose plus importante, elle diminue la captation du glucose
par les cellule adipeuses et musculaires.
15
Cortisol et Somathormone: 2 hormones hyperglycémiantes
d’actions progressives qui agissent pour maintenir un taux
normal de la glycémie
Conclusion
L’homeostasie glycémique est assurée par des mécanismes
nombreux et variés qui fonctionnent en parfaite équilibre et
harmonie, d’où une utilisation optimisée du glucose:
+disponibilité en quantité nécessaire et juste suffisante
+favoriser son utilisation
16
L’altération de ce système de l’équilibre:
+glucose en excès avec les conséquences qui en découlent
(Hyperglycémie)
+glucose en manque avec les conséquences qui en découlent
(Hypoglycémie)
17
Exploration des Hyperglycémies
I-Pourquoi?
Les hyperglycémies maintenues suffisamment longtemps
engendre des complications biochimiques qui déterminent des
conséquences cliniques importantes
1-Complications immédiates
19
-Une cascade de réactions peut suivre pour atteindre les
produits de glycation avancée: PGA
-les PGA peuvent réaliser des liaison croisées entre
différentes chaines peptidiques
Toutes les protéines peuvent être glycquées:
+Albumine
Sa glycation affecte sa fonction de transport, augmente sa
dégradation, facilite son passage au niveau glomérulaire
20
+Lipoprotéines
La glycation diminue le catabolisme des LDL, augmente le
catabolisme des HDL
+Collagène
La glycation excessive de cette protéine aboutit à une altération
des membrane basales, des tendons, de la peau…
+Hémoglobine
La glycation affecte la rhéologie du globule rouge
21
b-Altération de la voie des polyols
22
Le sorbitol intervient dans la régulation de la pression
osmotique, mais chez les diabétiques (patients avec
hyperglycémie chronique) le sorbitol s’accumule en excès dans
les cellules, d’où l’augmentation de la pression osmotique et
altération de ces cellules: rétines, glomérule, ilots de Langerhans,
cellule de Schwann, cellules endothéliales, cristallin
23
II-Comment explorer? Méthodes
d’exploration
L’hyperglycémie chronique peut être de découverte fortuite ou
suite à l’exploration de signes clinique évocateurs (polyurie,
polydypsie, polyphagie, amaigrissement…)
-Détecter par certains tests: bandelettes urinaires
-Confirmée par des dosages
-Typer par certains examens et surveiller par d’autres
24
A-Dosage statique
1-Glycémie à jeun
a-Prélèvement:
+Principe
26
*Méthode à la Glucose oxydase (GOD)
+Principe
Chromogène réduit
Peroxydase
29
C-Valeurs de référence et variations physiologique
*Sang:
30
d-Variations pathologiques
-La prise d’alcool avant le prélèvement peut majorer la glycémie
de 20 à 50 %
-La prise de cigarette avant le prélèvement peut majorer la
glycémie de 10 %
-Glycémie ≥ 1,26 g/l à deux reprises: diabète
-1,1 < Glycémie < 1,26 g/l: intolérance aux hydrates de carbone
-Glycémie < 0,6 g/l: Hypoglycémie clinique
31
2-Glycémie postprandiale : GPP
32
2-Cycle glycémique
-C’est la mesure de la glycémie: 8h, 11h, 14h, 17h
-Utilité:
+Choix du traitement antidiabétique:
* patient en hyperinsulinisme: glycémie de 8h est la plus perturbée
(insulinoresistance et néoglucogenèse hépatique sont au max fin
de la nuit). Au cours de la journée, G s’améliore par l’augmentation
de la sécrétion de l’insuline sous l’effet du repas de midi,
amélioration de l’insulinoresistance et la diminution de la
néoglucogenèse hépatique
Alors
33
Si G (8h)>> G (14h) alors Biguanides
Si G (14h) > 1,5 g/l alors les inhibiteurs des α glucosidases
(ex:Acarbose, Miglitol)
*patient en hypoinsulinimie
-La sécrétion de l’insuline est altérée: les repas ne la stimulent plus
suffisamment, G (14h) et G (17h) > G(8h). Dans ce cas prescrire
les sulfamides hypoglycémiants (stimulent l’insulinosecretion) à
posologie suffisante pour ramener G (17h) < 1,26 g/l
-Si G (17h) reste >1,26 g/l alors augmenter la dose ou changer le
médicament et si pas suffisant, passer à l’insuline
34
+Eviter les hypoglycémies (plus graves)
-Des hypoglycémies se voient avec les sulfamides
hypoglycémiants surtout lorsqu’on tente de normaliser la G (8h)
-0,7 g/l ≤ G (17h) < 1,26 g/l est sécurisant contre les
hypoglycémies et en même temps corrélé à un équilibre
glycémique (HbA1c< 7%)
35
B-Epreuves dynamiques
37
C-Résultats
38
2-Test de O’Sullivan
a-Pouquoi?
39
b-Protocole
-Pratiqué 24 à 28 semaines d’aménorrhée (augmentation de HPL)
-50 g de glucose dans 200 à 250 ml d’eau
-Glycémie à 1 h
c-Résultats
-G (1 h) < 1,4 g/l: pas de diabète gestationnel
- G (1 h) ≥ 2 g/l: diabète gestationnel confirmé
- 1,4 ≤ G (1 h) < 2 g/l: Passer à l’epreuve d’HGPO dans 7 jours
40
- HGPO de confirmation:
+Faire une glycémie à jeun
+100 g de glucose dans 250 ml d’eau
+Glycémie à 1 h, à 2 h, à 3 h
*Normalement:
-à jeun G = 0,95 g/l, à 1h G = 1,8 g/l, à 2 h G= 1,55 g/l et à 3 h
G = 1,4 g/l
*Si une de ces valeur est anormale: intolérance au glucose
*Si deux de ces valeurs sont anormales: diabète gestationnel
41
NB:
selon l’OMS l’HGPO de confirmation se fait en prenant 75 g de
glucose dans 250 ml d’eau puis on détermine la glycémie après 2
h. si cette glycémie ≥ 1,4 g/l alors il y a diabète gestationnel
Conclusion
Le dépistage et la prise en charge dans les délais du
diabète gestationnel permet d’éviter des conséquences graves
aussi bien chez la mère que chez le fœtus
42
C-Autres explorations
43
-Dosage dans le LCR: 80 à 150 mg/l; augmente dans les
méningites purulentes bactériennes
2-Dosage des corps cétoniques
-Détectés par des bandelettes réactives
-Augmentent: diabète, très augmentés dans les cétoacidoses
diabétiques, jeûne prolongé
44
3-Protéines glycquées
-Résultent de la fixation spontanée du glucose par les protéines
(pas d’enzyme)
-on choisie des protéines dont l’accès est facile et dont la durée de
vie est suffisamment importante pour nous renseigner sur
l’homeostasie glycémique largement auparavant, car la glycation
est proportionnelle à la moyenne glycémique durant la demi vie
de ces protéines
45
a-Hémoglobine glycquée
-à la naissance les chaines protéiques: α, β, δ, Ȣ
-HbA (2α 2β), HbA2 (2α 2δ), HbF (2α 2 Ȣ)
HbA= HbA1a, HbA1b, HbA1c
- HbA1c peut fixer le glucose sur NH2 de son résidu Valine N
terminal de chaque chaine β pour donner HbA1c glycquée
- Renseigne sur la moyenne glycémique 2 mois auparavant
- Le dosage se fait sur sang total prélevé sur EDTA
- Méthodes de dosage:
*HPLC par échange d’ion qui est la méthode de
référence
46
*Immunochimie: turbidimétrie
-Les valeurs sont exprimées en % d’HbA1c glycquée
-VR: 4 à 6 %
-6,5%: diabétique équilibré (type II)
-7% jusqu’à 7,5% (type I)
b-Fructosamines
-Ensemble des protéines ayant fixé le glucose
-Dosage colorimétrique avec le nitrobleu de tetrazolium en
milieu alcalin puis déterminer la DO à 530 nm
-VR: 200 à 290 µmol/l
-reflète la moyenne glycémique de 15 jours précédents 47
Le test au fructosamines est particulièrement intéressant:
+Diabète gestationnel: control au bout de chaque 15
jours intéressant pour pouvoir rétablir l’équilibre glycémique
dans les plus brefs délais
+Hémoglobinopathie: si on ne peut pas utiliser HPLC pour
la détermination de l’HbA1c
D-Dosages complémentaires
1-Dosage de l’Insuline
49
3-Dosage du glucagon
50
4-Dosage des auto-anticorps
51
*Intérêt
-Valeur prédictive suffisamment importante surtout avec la
combinaison de plusieurs type, plus intéressant chez les
apparentés de 1ier degré d’un diabétique typeI
-Vers une prévention de diabète ou vers un retard
d’apparition
-confirme l’origine auto-immune chez le diabétique type I
-Identifier les patients avec un diabète auto-immun latent
chez l’adulte pour prédire la probabilité de l’évolution vers un
diabète insulinodépendant
52
III-Pathologie de l’hyperglycémie = Diabète
A-Définition
-Hyperglycémie constante (qui dure dans le temps)
-Association Américaine du Diabète (ADA):
+Signes cliniques (polyurie, polydipsie, polyphagie,
amaigrissement)
Et
+soit glycémie ≥ 2 g/l à tous moments de la journée
ou 2 h après charge en glucose (75 g, HGPO)
+soit glycémie ≥ 1,26 g/l à jeun et à 2 reprises
Pour l’intolérance au glucose: 1,1 ≤ Glycémie à jeun < 1,26
53
-OMS:
Mêmes critères de définition sauf pour l’intolérance au glucose où
elle exige l’HGPO sauf si pas possible
-Diabète primaire: existe de lui-même
-Diabète secondaire: consécutif à d’autres pathologies
B-Types de diabètes
1-Diabète primaire
a-Diabète type I
-Diminution très importante ou abolition de la sécrétion de
l’insuline
54
-Avant 20 ans
58
+Infections:
.Rubéole
.CMV
+Médicaments:
.Corticoïdes
.Diurétiques thiazidiques
.Pentamidine
.Β mimétiques
-Diabète rénale
+Glycémie à jeun normale avec glucosurie
+Défaut de réabsorption rénale du glucose: tubulopathie
congénitale (autosomique dominante) 59
C-Exploration biochimiques des complications du diabète
1-Cétoacidose
61
-Mécanisme:
+diurèse osmotique perte hydrique non compensées,
d’où une hypo volémie donnant une IR fonctionnelle, d’où baisse de
l’élimination du sodium et élévation du seuil rénal du glucose, d’où
l’aggravation de l’hyperglycémie
64
+normalement
ATP Energie + proton H+
Mitochondrie ATP
Les protons libérés lors de l’utilisation de l’ATP sont réutilisés pour
resynthèse de l’ATP, d’où leur élimination (par réutilisation)
+En cas d’hypoxie
mitochondries incapable de synthétiser de l’ATP donc pas
de réutilisations des H+ issus de son hydrolyse. En même temps la
glycolyse augmente de façon compensatrice sans possibilité
d’utiliser le pyruvate et qui est transformé en lactate. D’où
accumulation des H+ et des lactates 65
-Diagnostic
+[lactate] plasm > 7 mmol/l (0,62 g/l)
+pHart < 7 et [Bicarbonates] < 10 mEq/l
+Glycémie variable
+Calcémie augmentée
66
4- Hypoglycémies
-Complication suffisamment fréquente chez les diabétiques sous
traitement (insuline xxx, sulfamides hypoglycémiants, glinides)
-les signes apparaissent souvent quand la G < 0,55 g/l. les troubles
cognitifs apparaissent quand G < 0,35 g/l
-Signes cliniques:
+Signes de neuroglucopénie: sensation de faim brutale,
troubles d’élocution, angoisse, irritabilité, fatigue, tremblement,
troubles visuels, paresthésies péribuccales…..convulsion voire coma
- signes de la réaction adrénergique à l’hypoglycémie: anxiété,
tremblement, sensation de chaleur, nausées, sueurs, pâleur,
tachycardie, palpitation 67
-Dosage de la glycémie au moment d’apparition de signes cliniques les
plus évocateurs
-Epreuve de jeune glycémique: patient à jeun le long de 72 h, on
arrête dès apparition de signes de neuroglucopénie. En cas
d’insulinome, l’hypoglycémie apparait cliniquement dès les premières
24 h
68
D-Complications organiques du diabète
1-Angiopathies:
69
2-Atteintes d’autres structures:
70
E-Surveillance biologique du diabète (voir détaille de chaque paramètre)
-G à jeun
-G P P
-Cycle glycémique
-HbA1c
-Fructosamines
-Albuminurie
-Bilan lipidique:
+Cholestérol total
+Triglycérides
+HDL et LDL
+Etude qualitative des lipoprotéines
71
IV-les Hypoglycémies chez un non diabétiques
1-Définitions (voir précédemment)
+Insulinome
+Tumeurs extrapancréatiques
+Insuffisance hépatocellulaire sévère
+Insuffisance rénale
+Hypocorticisme
+Dénutrition
72
+Gastrectomie
+Etats prédiabétique
+les médicaments :
En plus des antidiabétiques vus précédemment d’autres
médicaments peuvent donner une hypoglycémie
*Quinine et dérivés (quinidine, disopyramide),
*Pentamidine (forme injectable),
*Salicylés (à forte dose, essentiellement chez l’enfant),
*Phénylbutazone,
* Dextropropoxyphène
73
V-Hypoglycémies de l’Enfant
1-Circonstance de découverte
Nné présente:
-hypotonie
-irritabilité
-tachypnée
-convulsion voire coma
2-Confirmation
-G < 0,3 g/l (Nné à terme). G < 0,2 g/l (Nné prématuré)
74
3-Etiologies
-Idiopathiques
-Hyperinsulinisme: mère sous traitement hyperinsulinémiant
- insuffisance surrénalienne ou corticotrope
-déficit isolé en hormone de croissance, (rare)
-insuffisance antéhypophysaire (surtout chez l’enfant)
-Désordres héréditaires du métabolisme
75
VI-Désordres héréditaires du métabolisme du glucose
1-Glycogénoses
77
2-Déficit en fructose 1-6 diphosphatase
3-déficit en PEP carboxykinase
4-Déficit en pyruvate carboxylase
5-Galactosémie congénitale
78
Phosphoglucomutase
79
a-Déficit en galactokinase
80
*Diagnostic
6 phosphogluconate Glucose 6 P
G6PDH
Puis on détermine l’augmentation de la DO à 340 nm et qui est
proportionnelle à l’activité Gal 1 PUT
81
*Test de dépistage: Spot test de Beutler
- Se fait à la naissance
- 2 gouttes de sang sur papier buvard et on laisse sécher
- Ajout de réactifs nécessaires et le tout est incubé 2 h à 37 °c
- On lie sous une lampe UV pour voir une éventuelle fluorescence de
NADPHH+
*Resultats:
-une activité Gal 1 P Uridyl transferase diminuée de 50% ou plus, est
révélatrices d’une galactosémie congénitale
-une fluorescence faible au spot test permet un bon dépistage de la
galactosémie congénitale
82
6-Intolérance au Fructose
-Saccharose (sucre alimentaire = glucose - fructose
Aldolase (hépatique)
PDHA
F 1, 6 di P
Glucose 83
Le déficit en Aldolase hépatique blocage de la voie métabolique
au niveau du F 1 P, d’où:
-Accumulation du F 1 P dans le foie entrainant
-Hépatomégalie
-Hypoglycémie
-Trouble de la croissance
Il existe un autre déficit autosomique récessif intéressant le
métabolisme du fructose: déficit en Fructokinase hépatique qui
génère la Fructosurie essentielle
84
VI-Les Mélituries
-Présence des mono ou diholosides dans les urines
1-Mélituries physiologiques
85
2-Mélituries pathologiques
86
VII-Muccopolysaccharidoses
1-Structure
88
+Exemples:
*Maladie de Hurler: déficit en L-iduronidase caractérisée par une
arriération mentale, déformation du squelette, opacité cornéenne,
hépatosplénomégalie. Biologiquement on assiste à une augmentation
du Dermatane sulfate de l’Héparane sulfate urinaires
3-Exploration biochimique
89
+Muccopolysaccharidose: Dermatane sulfate et Héparane
sulfate
-Mise en évidence du déficit enzymatique: sur des fibroblastes en
culture: beta glucuronidase et Aryl sulfatase
90
Exploration du métabolisme des lipides
91
I-Rappel
-Lipides: corps gras insolubles dans l’eau, soluble dans les solvants
organiques
-Lipides: Acides gras + alcool ou acides gras + alcool + X
-Lipides: composés à caractère lipidique (alcool gras à longue chaine,
certaine vitamines…)
-Rôles:
+Energie XXX
+Structurale: membrane plasmique
+Fonctionnel: précurseur de vit, d’hormones et de
médiateurs
92
-Répartition:
+SN: phospholipides et glycolipides
+Tissu adipeux: glycérides et phospholipides
+plasma:
*AG libres
*Glycérides
*Stérides
*Phospholipides
Plasma milieux essentiellement aqueux, comment ces corps gras y
figurent alors?
93
Les AG sont liés à l’albumine les autres corps gras plasmatiques sont intégrés dans des
structures qui leur assurent la possibilité d’être dans un milieux autant aqueux: les
lipoprotéines
1-Rappel sur Les lipoprotéines
a-Structure generale
94
b-Propriétés physiques
95
96
+Selon leurs tailles et leurs charge électriques
97
c-Composition:
1-2 45-55
Apoliporotéines 6-10 18-22
(%) B-48 (20), C (66), A-I (46-65), A-II,
B-100 C (50), E B-100 (96)
A-I C
99
Chylomicrons:
-naissent dans l’entérocyte, d’abord par assemblage apoB48 et
lipides (CE, CL, TG, PL) pour former les chyloµ natifs (naissants)
-les natifs sont excrétés dans la circulation sanguine, où ils reçoivent
l’apoCII et l’apoE des HDL.
-apoE et apoB48 permettent la fixation des chyloµ aux récepteurs
hépatiques
-apoCII joue le rôle d’activateur des LPL
-Chyloµ matures transportent les TG vers les tissus périphériques
utilisateurs: muscle, cœur, tissus adipeux…
+apoCII active les LPL à la surface des capillaires irrigant le
tissus en question (AG + mono glycérides) la cellule 100
+Mono glycérides (cellule) Lipase intracellulaire
AG + glycérol
T Foie
-Chyloµ G chyloµ plus dense
ApoC HDL
Remnants ou reliquat
101
LDL et VLDL
-Les VLDL sont formées dans le foie par assemblage de TG
endogènes + CL+ CE + ApoB100 + Apo AI
-Plasma: VLDL reçoivent ApoCII et ApoE des HDL circulants
-VLDL véhiculent les TG vers leurs sites d’utilisation
TG (une partie dans les tissus périphériques)
VLDL VLDL (plus petit et plus dense)
2°
1° ApoE et ApoCII
HDL
NB: Le transfert du CE se fait par une protéine appelée cholesteryl ester
102
transfert protein (CETP)
Après ces échanges entre HDL et VLDL, ces derniers donnent les IDL
qui seront transformées en LDL
*Les LDL:
-Transportent le cholestérol vers les tissus utilisateurs
-libèrent le cholestérol soit à le surface cellulaire soit à l’intérieur de la
cellule
+le cholesterol en excès
-inhibe l’HMGCoA réductase
-inhibe la transcription des gènes des récepteurs des LDL
-active l’ACAT (Acyl Cholésterol Acyl Transferase)
103
104
*HDL
-formé dans le foie puis excrétées comme particule inorganisées (PL
et Apo)
-organisation et structuration au cours de prise du cholestérol
CL LCAT CE piégé dans les HDL
-Transport du cholestérol en excès des tissus périphériques vers le
foie
-Réservoir des Apo-E, A et C
+transfert Apo-CII aux chyloµ et des VLDL
+récupère l’Apo-CII des remnants
+ récupère l’Apo-CII et l’Apo-E des LDL avant leur
métabolisation 105
-reconnues par des récepteurs hépatiques spécifiques
+CE CL
+ce CL obtenu est soit réintégré dans d’autres lipo, soit
catabolisé en sels biliaires, soit en hormones stéroïdiennes
106
107
-Le métabolisme de lipides est bien contrôlé grâce à différents
système de régulation, cependant il peut être affecté par
différentes anomalies dont les conséquences intéressent le
pronostic vital: atteintes cardiovasculaires, pancréatite.
-l’exploration permet de mettre en évidence ces anomalies pour
pouvoir les contrôler
108
II-Exploration
*Chez des patients avec facteurs de risque:
-HTA
-Tabagisme
-Obésité
-Diabète
-Terrain familiale: dès l’enfance
*Peut se faire aussi chez l’adulte jeune (actuellement, multiplicité
des facteurs)
*Bilan initial: CT, TG, CLDL et CHDL
109
*Bilan approfondi: EP des lipoprotéines, dosage des Apoprotéines,
dosage de la Lp (a)
*Examen génétique à la recherche d’une mutation
A-Prélèvement
-Respecter un jeun de 12 h au moins
-centrifugation
-Sérum ou plasma sur héparine
B-Examens préliminaires
-Observer le surnageant de centrifugation
+Clair, jaune citrin: normal
+Trouble: anormal
110
°Opalascent: excès de VLDL
°Lactescent: excès de chylomicrons
+Test de crémage: pour un surnageant trouble
Prélèvement une nuit à +4°C puis l’observer:
#Si le surnageant reste homogène: VLDL augmentées
#S’il y a décantation: chylomicrons augmentés
C-Dosages des triglycérides
Plusieurs réaction permettent le dosage des TG, on se limitera à la
réaction de Trinder
1-Principe
111
112
À la fin de la réaction on détermine la densité optique à 505 nm
cette DO est proportionnelle à la concentration en TG
113
Cette réaction permet aussi de faire des dosage sur support solide en
chimie sèche
2-Valeurs de référence et variations pathologiques
114
-Hypotriglycéridémies: rares
+Apport alimentaire insuffisant
+Abétalipoprotéinémie
D-Dosage du cholestérol
1-Principe
116
Phénol + amino 4-phénazone
(incolore)
118
CLDL = CT- (CHDL + CVLDL)
- CVLDL= TG/5,6
- Cette formule n’est valide que si TG < 3,5 g/l
- Si TG > 3,5 alors on procède au dosage du
CLDL
+ blocage des
4-Valeurs deCréférence
HDL et CVLDL et on dose
et variation le CLDL
pathologiques
a-VR
-CT= 1,6 à 2 g/l
-CHDL = 0,35 à 0,5 g/l
-CLDL= 1 à 1,6 g/l
b-Variations pathologiques
119
-Hypercholestérolémies
+Primaires ou primitives ou familiales (voir plus loin)
+Secondaires
*Hypothyroidies
*Diabète
*Cholestase
* Syndrome néphrotique
*Obésité
*Apport alimentaire excessif
120
-Hypocholestérolémies
+Primaires ou familiales (voir plus loin)
+Secondaires
*Dénutrition
*Mal absorption
*Insuffisance hépatocellulaire
*Hyperthyroïdies
121
E-Dosage des Apoprotéines
-renseignent sur le risque CV
-toute les Apoprotéines peuvent être dosées
-souvent: ApoAI et ApoB
-Turbidimétrie, Néphélémétrie, immunodiffusionradiale
ces techniques utilisent des anticorps anti-Apoprotéine en
question
Valeurs de référence:
ApoB = 0,6 à 1,4 g/l
Apo-AI = 1,6 à 2,5
Apo-B/Apo-AI < 1,5 : pas de risque CV
122
F-Dosage de la Lp (a)
-Apoprotéine a = Apo-B100 liée à une Glycoprotéines
VR < 0,3 g/l
-Augmente chez les diabétiques
-Très athérogène
G-Appréciation du risque CV
-des indices permettent d’apprécier le risque CV:
+CT/ CHDL < 4,9 chez l’homme et < 4,2 chez la femme
+CLDL/CHDL = 3,5 chez l’homme et 3,2 chez la femme
-LDLc > 2,2g/l ou > 1,9 avec 1 FR ou >1,6 avec 2 FR ou > 1,3 avec
coronaropathie ischémique ou 3 FR
123
H-Electrophorèse des Lipoprotéines sériques
-Support = Gel d’agarose ou polyacrylamide
-Révélation par un colorant = le noir soudan
124
Selon l’aspect éléctrophorétique Fredrickson a classé les
dyslipoprotéinémies en 6 types:
I, IIa, IIb, III, IV, V
125
126
La classification de De Genne
1-Hypercholesterolémie essentielle: type IIa
2-Hyperlipidémie mixte: type IIb ou type III
3-Hypertriglycéridémie majeure: type I
II-Données sur les hyperlipoprotéinémies familiales
1-Hypercholesterolémie essentielle (type Iia):
129
130
131
132
133
134
135
2-Hypertriglycéridémies majeures
136
-Type IV:
137
-Type V:
+Augmentation des chyloµ et des VLDL
+HyperTG peut s’aggraver par prise d’alcool, excès de glucides
et de graisses
3-Hyperlipidémies mixtes
138
-Mais les conditions diététiques peuvent changer la situation:
+CT avec des TG (pseudo type IIa)
+CT avec des TG (pseudo type IV)
4-Hyperlipoprotéinémie type III
-IDL et remnants des chyloµ ne sont pas épurés par les lipases
hépatiques à causes de problème de fixation aux recepteurs à Apo E
-Accumulation des IDL et des VLDL qui vont suivre une voie
catabolique différente de la normale: voie macrophagique
generatrice de la plaque d’athérome, le risque CV est élevé.
139
4-Autres dyslipoprotéinémies (ne sont pas classées selon
Fredrickson)
a-Hyperapobétalipoprotéinémie
-type IV est le plus fréquent par augmentation de synth des VLDL 142
-Resistance à l’insuline, d’où l’augmentation des VLDL et diminution
des HDL
-Risque CV augmenté
c-Hyperuricémie
-type IIb et IV
-Fuite de l’albumine, d’où augmentation d’AGL et par conséquent
augmentation de la synthèse des VLDL avec diminution de leur
catabolisme
-Augmentation de la synthèse de l’Apo B, et diminution de l’activité
de la lipase hépatique
g-Hypothyroidie
144
h-Iatrogènes
-Contraceptif oestroprogestatifs
-β bloquants
-Diurétiques thiazidiques
-Corticoïdes au long cours
145
Exploration des catécholamines
I-Rappel
-dérivent du noyau catéchol
-Adrénaline (épinephrine): secrétée essentiellement par la
médullosurrénale
-Noradrénaline (norépinephrine): neurotransmetteur des
terminaisons nerveuses sympathiques et médullosurrénale
-Adrénaline et Noradr assurent un bon équilibre CV
-Dopamine: neurotransmetteur du SNC, très peu dans la medullo
-Médullosurrénale assure une sécrétion de base et des secrétions
circonstancielles
146
+Sécrétion de base: 80% adrénaline, 16% noradrénaline, 4%
dopamine
+Secrétions circonstancielles en vagues: froid, effort
physique, douleur, stress, hypotension, hypoxie
-Noradrénalinémie est approximativement 7 fois plus élevée que
l’adrénalinémie
-Noradrénaline: essentiellement des fibres nerveuses sympathiques
147
II-Recepteurs
-Recepteurs α
+R α1: muscle lisse des vx (+++), vessie, digestif, iris, cœur (+)
*vasoconstriction (+++), miction, mydriase.
bronchodilatation
+R α2: vasoconstriction, diminution de la sécrétion de
l’insuline
-Recepteurs β
+R β1
*Cardiaque (+++): Inotrope +, bathmotrope+, chronotrope+,
dromotrope+
148
*Rénale (++): sécrétion de rénine et augmentation du
volume sanguin
+R β2:
*muscle lisse vx (+++): vasodilatation
*bronches: bronchodilatation
*cardiaques (+): Inotrope +, bathmotrope+, chronotrope+,
dromotrope+
-La dopamine possède des récepteurs D1 et D2 au niveau vasculaire,
muscles lisses viscéraux et surtout au niveau du SNC
149
R α1 R α2 R β1 R β2
Adrenaline +++ +++ ++ +++
Noradrenaline
+++ +++ ++ +
150
III-Autres effets physiologiques des catécholamines
-Assure le tonus sympathique: système sympathique mais
essentiellement la médullosurrénale
-Effets métaboliques
+augmente la glycogénolyse, inhibition de la glycogénogenèse
et activation de la gluconéogenèse
+activation de la lipolyse et inhibition de la lipogenèse
-Effet sur la sécrétion hormonale:
+augmente la sécrétion de rénine
+diminue la sécrétion d’insuline et augmente celle du glucagon
+stimule la synthèse et la libération des hormones
thyroïdiennes 151
IV-Métabolisme des catécholamines
152
IV- Métabolisme des catécholamines
*La synthèse se fait à partir de la Phényl alanine
*Catabolisme
Se fait par les catéchol-o-méthyl transféranses (COMT) et les
monoamine oxydase (MAO)
153
Catabolisme de l’adrenaline et de la noradrenaline
Catabolisme de la Dopamine
154
Catabolisme des catécholamines
155
156
-Ces composés et leurs métabolites peuvent se retrouver au niveau
des urines: Adrénaline, Noradrénaline, Métanephrine,
Normétanephrine, VMA
-Deux types de MAO
+MAO A: digestive
+MAO B: Cérébrale
157
V-Exploration
-Généralement devant une symptomatologie indiquant une présence
excédentaire et durable des catécholamines:
+HTA rebelle aux traitements avec des accès paroxystiques
+Palpitation sans explications habituelles, sueurs,
tremblements…
-Dépistage et surveillance du phéochromocytome et du
neuroblastome
-Examens sanguins: ne peuvent généralement donner qu’une idée
sur la situation instantanée
-Examens sur urines de 24 h sont plus intégrants
158
1-Examens biochimiques
a-Prélèvements:
-Malade au repos, calme et à jeun
-2 à 3 j avant le prélèvement, il faut éviter bananes, café, thé,
chocolat, vanille et médicaments(tetracyclines, méthyle dopa)
-Sang: plasma (héparinate de Li + metabisulfite)
+Stables 5 h à +4°C ou 3 semaines à -20°C
-Urines: 24 h avec 10 ml d’HCL 6 N
+Acheminement rapide au labo
+Congélation à -20°C: catécholamines y restent stables 3
semaines
159
b-Méthodes de dosage
-HPLC avec détecteur électrochimique
-Méthodes chimiques: fluorimétrie, spectrophotométrie, radio-
enzymo
-Sang: Adr, NorAdr, Dopamine, Métadrénaline, Normétadrénaline
-Urines: Adr, NorAdr, Dopamine, Métadrénaline, Normétadrénaline
VMA et HVA
c-Valeurs de référence
-Varient en fonction des techniques de dosage et des formes dosées
160
-Plasma:
+Adr: < 300 ng/l
+NorAdr: < 800 ng/l
+Dopamine: < 200 ng/l
-Urines :
+Adr: < 40 µg/24h
+NorAdr: < 80 µg/24h
+Dopamine: 150 à 450 µg/24h
+Metadrenaline: 100 à 400 µg/ 24h
+Normetadrenaline: 150 à 450 µg/ 24 h
+VMA: 2 à 6 mg/24h
+HVA: 2,5 à 8,5 mg/ 24h 161
d-Exploration dynamique
-rarement nécessaire
-Test à la Clonidine: diminue la sécrétion des catécholamines
+prélèvement à t0
+prise de 0,3 mg de Clonidine (VO) et dosage 3 h après
+Si HTA tumorale, pas de diminution des catécholamines ni
de TA
+ Si HTA non tumorale, il y a diminution des catécholamines
et de TA
162
VI-Intérêts Cliniques
-Le dosage des catécholamines (Adr et Nadr) permet le détecter de
80 % des phéochromocytomes, celui du VMA seulemnt 60%.
Dopamine reste inconstante
-Dosage de metanephrine et normetanephrine est le plus fiable
-Confirmer ou surveiller les tumeurs neuroendocriniennes
1-Phéochromocytome et Neuroblastome
163
a-Phéochromocytome
-Tumeurs souvent bénignes: 90%
-Prolifération des cellules chromaffines avec sécrétion des CA
-HTA très souvent
-Tachycardie + Céphalées + Sueurs: forte suspicion et le diagnostic
biologique est obligatoire
-Medullosurrénale: 90%
-Extrasurrénalien: abdominale (essentiellement sous
diaphragmatique vessie et chaine gg paraaortique)
-Norad> Adr> Dopamine
-2 fois Nad et 5 fois Adr: suspicion
164
-Augmentation d’Adr pla et Nadr normal: medullosurrénale
-Augmentation de Noradr avec Adr normale: extrasurrénalien
-diagnostique:
+1ièrement dosage des metanephrines urinaire ou
plasmatiques
+2ièmement dosage des catécholamines et VMA urinaires
B-Neuroblastome
-tumeur embryonnaire apparait avant l’âge de 5 ans
-Prolifération des cellules embryonnaire des la crête neurale
-localisée à n’importe quel niveau de l’organisme mais souvent
retroperitoneale (75%)
-tumeurs metastatiques à pronostic sombre 165
-Traitement institué avant 1 ans: survie à 3 ans est de 75 %. 15% si
après 2 ans
-Dopamine augmente massivement
-la dopamine, la nor-adrénaline, l'adrénaline, les métanéphrines,
HVA et VMA peuvent être dosés pour le Dc
-Dosage VMA, HVA, Dopamine suffit souvent pour le Dc
-Pratique:
+1ièrement: dopamine urinaire ou plasmatique
+2ièmement: HVA et VMA urinaire
+NSE (neurone specific enolase)
166
Exploration des hormones thyroïdiennes
I-Introduction
-Glande endocrine (région cervicale)
-2 lobes séparés par un isthme
-Structure folliculaire
+Thyréocytes: hormones thyroïdiennes
+Cellules C parafolliculaires: calcitonine
-Glandes parathyroïdes: localisées au niveau de la face postérieure
de la thyroïde: parathormone
167
168
169
II-Synthèse des hormones thyroïdiennes
-Acides aminés iodés
-Iode élément essentiel
+Iode apporté par l’alimentation
+Besoins: 150 à 200 µg/j
+Absorption: intestinale active et quasicomplète s. f d’iodure
(I-)
+Elimination urinaire: 60% de la dose absorbée, le retenu est
pris essentiellement par la thyroïde
-Iodure peroxydase Iode
-Iode (oxydé) réagit avec les résidus thyrosyl de la thyroglobuline
170
-Résultat de cette réaction:
+Monoiodothyrosine (MIT)
+Diiodothyrosine (DIT)
+Couplage qui donne les H T:
*DIT + MIT = Triiodothyronine (T3)
*DIT + DIT = Tétraïodothyronine (T4 ou thyroxine)
+les HT restent fixées à la thyroglobuline dans la substance
colloïde d’où elles seront libérées:
*Hydrolyse de la thyroglobuline libère T4, T3 qui passent dans la
circulation. Les MIT et DIT sont désiodés sur place libérant l’iode qui
est réutilisé
171
172
173
-T4 désiodation en 5’ T3 (80%)
-T3 est la véritable hormone active sa t1/2=24h, T4 (t1/2= 6 à 7 js)
-T4 désiodation en 5 rT3 (T3 reverse inactive)
174
II-Transport des HT
-Thyroxin Binding Protein (TBG): 60% des HT
-Préalbumine (TBPA): 30% des HT
-Albumine: 10% des HT
-Les formes libres FT3, FT4 sont les formes actives
III-Régulation de l’activité thyroïdienne
1-Axe thyréotrope
177
IV-Effets des HT
1-Niveau d’action
-Deux niveaux:
+Noyau: participent à la régulation de l’expression génique
+Membranaire: facilitent le métabolisme cellulaire
(potentialisation des récepteurs adrénergiques et des pompes
ioniques, facilitent le passage de substrat énergétiques tels que le
glucose et les acides aminés)
+Mitochondrie: augmentent l’O2 et la production d’énergie
-les récepteurs des HT sont inégalement répartis selon le type de
cellules
178
2-Actions:
182
b-Dosage des anticorps antithyroïdiens
-Anti TPO:
+peuvent exister en dehors d’une dysthyroidie
+meilleurs marqueurs de l’auto-immunité antithyroïdienne
+indiqués: hypothyroïdies, MAI non thyroïdienne
+Présence des Anti-TPO à des taux élevés indique un
risque de développer une dysthyroidie auto-immune
183
+dosage par immunoenzymologie:
+VR: variable, < 34 KUI/l (chimiluminescence), attention à
une médication qui donne une augmentation des Anti-TPO
(amiodarone, carbonate de Li, IL2, INFα)
+Titre très élevés dans la maladie de Hashimoto
+retrouvés aussi dans d’autres thyroïdites auto-immunes:
Maladie de Basedow, thyroïdite du post-partum, thyroïdite
atrophiante et thyroïdite auto-immune asymptomatique
184
-Anti-TG:
+recherche une thyroïdite auto-immune
+Accompagne le dosage de la TG pour validation
+Pathologies auto-immune non thyroïdiennes
+VR: varient selon les méthodes de dosage (120 KUI/l
électrochimiluminescence), attention à une médication qui donne
une augmentation des Anti-TPO (amiodarone, carbonate de Li, IL2,
INFα)
+augmentent avec l’âge
+peuvent être annonciateurs précoces de survenue de MAI
185
+leur présence peut fausser le dosage de la TG, penser à
déterminer les deux en parallèle
-Anti-RTSH:
+se lient aux récepteurs de la TSH, souvent sont stimulants:
marqueurs Dc et pronostique de la maladie de Basedow.
+parfois sont bloquants donnant une hypothyroïdie avec
hypotrophie de la glande
+indiqués:
*recherche d’une étiologie AI d’une hyperthyroïdie,
*évaluation du traitement de la maladie de Basedow: si anti-RTSH
persiste le risque de rechute est sérieux
186
*anti-RTSH passent la barrière placentaire: en cas de grossesse et
maladie de Basedow il y aura un risque de dysthyroidie chez le Nné
Comparaison entre les différents types d’anticorps
Maladie de 70 à 85 % 30 % 80 à 90 %
Basedow
Thyroïdite de 90 à 98 % 60 à 80 % 20 %
Hashimoto
MAI extra- 20 à 40 % 10 à 40 %
thyroïdienne
187
-Autres anticorps:
+anti-T4, anti-T3, anti-TSH
+peuvent être à l’origine d’interférence lors des dosages
C-Autres dosages
-Thyroglobuline
+augmente avec la masse fonctionnelle de la thyroïde
+indiqué: suivi du cancer de la thyroïde
+thyroïdectomie totale: plus de tissus thyroïdien donc plus
de TG
+il faut doser les anti-TG aussi car leur présence peut fausser
le résultat du dosage de la TG
+chimiluminescence: < 80 µg/l chez le sujet sain. Doit être188
3-Exploration dynamique
a-Test à la TRH
-le plus utilisé
-étudie la réserve hypophysaire en TSH
-permet de préciser le niveau périphérique ou centrale de d’une
hypothyroïdie
-renseigne sur la réactivité thyréotrope de l’antéhypophyse: intégrité
des cellules thyréotropes hypophysaire
-Protocole:
+déterminer TSH de base = 0,2 à 0,4 mUI/l
+0,2 mg de TRH en IV puis on dose TSH à 20 mn et TSH à 60 mn
189
-Résultats:
+situation normale: Si TSH augmente de 2 à 20 mUI/l en 20
mn avec retour à la normale en 60 mn
+Réponse exacerbée: hypothyroïdie primaire
+Réponse atténuée: Hypothyroïdie secondaire (hypoph)
+Réponse tardive: hypothyroïdie tertiaire (hypoth)
+TSH de base élevée et augmente peu après injection de
TRH: adénome à prolactine
190
IV-Pathologie thyroïdienne
A-Hypothyroïdies
1-Hypothyroïdie primaire
191
2-Hypothyroïdie secondaire
a-auto-immune
*maladie de Basedow
+plus la femme
+prédisposition génétique
+anticorps stimulants le récepteurs à la TSH
+goitre
194
+signes clinique de thyrotoxicose
+manifestations oculaires marquées: hyperhémie,
larmoiement, exophtalmie, photophobie, œdème des paupières…
+anti-RTSH augmentés
195
*La thyroïdite de Hashimoto
+hyperthyroïdie possible dans sa phase initiale
+absence d'anticorps anti-récepteur de la TSH,
+présence d'anticorps anti-TPO à un titre élevé.
*Thyroïdite du postpartum
+semaines suivant l’accouchement
+souvent inaperçue
+hyperthyroïdie transitoire, parfois suivie d’une hypothyroïdie
+Anti-TPO très positifs
196
b-Nodules hypersecretants
-femme surtout
-syndrome de thyrotoxicose pur
*Goitre multi-nodulaire toxique
+résulte de l’évolution du goitre multi-nodulaire ancien
+hyperthyroïdie peut être déclenchée par un apport massif
d’iode
*Adénome toxique
+mutation somatique: hypersensibilité à la TSH et
échappement aux mécanisme de régulation
197
c-Hyperthyroïdies iatrogènes
-Iode: produits de contraste ou amiodarone
-HT
-INF
d-thyroïdite subaigüe
-secondaire à une infection virale (rhinopharyngée)
-inflammation douloureuse de la thyroïde
-thyrotoxicose au début puis retour à la normale
e-thyrotoxicose gestationnelle
+stimulation des RTSH par HCG
+nervosité, absence de prise de poids, tachycardie,
vomissement excessifs 198
Exploration des Corticosurrénales
Chap I: Rappel succinct sur les Corticoïdes surrénaliens
I-Rappel
-Partie corticale de la glande surrénale
-Subdivisée en zones:
+Z glomérulée externe: minéralocorticoïdes
+Z fasciculée au milieu: Glucocorticoïdes
+Z réticulée interne: androgènes surrénaliens
199
200
201
-L’enzyme-clé est la cholestérol 20,22 hydroxylase, qui est activée
spécifiquement sous l’effet de l’ACTH (la corticostimuline )
-Une desmolase réduit le squelette carboné à 21 Carbones.
-Des enzymes spécifiques permettent l’oxydation des carbones 21,
11 et 18.
-Catabolisme: hépatique, essentiellement par hydrogénation (di et
tetrahydro). Les corticoïdes sont ensuite sulfo ou glucuroconjugués
et éliminés au niveau rénal. Une partie est éliminée dans les urines
sans être transformée
202
203
III-Formes plasmatiques
1-Formes circulantes
204
-Albumine
+Aldostérone xxxx
+Cortisol x
+Androgènes xxxx
2-Taux de sécrétion
205
III-Effets des Hormones stéroïdiennes corticosurrénalienne
1-Mécanisme d’action
-Homéostasie hydro-électrolytique:
+TCD et branche ascendante de l’anse de Henelé: réabsorption
d’H2O et Na
+Cellules musculaires lisses: augmentation du tonus vasculaire
207
IV-Régulation:
1-Glucocorticoïdes et androgènes
208
209
Chap II: Exploration des Glucocorticoïdes
I-Exploration statique
1-Prélèvement et dosage
210
-interrogatoire avant prélèvement: prise de corticoïdes,
oestroprogestatifs
-Sang, urines, salives,
-Immunoenzymologie xxxx (F sanguin) ou radioimmunologie
(salivaire)
VR: 70 à 250 ng/ml à 8h à 10 h (200 à 700 nmol/l)
+sF:< 1ng/ml
-Des variations physiologiques:
211
212
-Des variations pathologiques:
Hypercorticisme
+hypercorticisme primaire:
*le trouble concerne les surrénales elles-mêmes,
adénomes ou tumeurs malignes (corticosurrénalome) engendrant un
syndrome de cushing
*Perte du rythme circadien
*hypoK, hyperglycémie, hyperleucocytose
+hypercorticisme secondaire:
*atteinte hypophysaire: microadénome avec
hypersécrétion d’ACTH et hyperplasie des surrénales (maladie de
Cushing) 213
+Cortisolémie augmente: septicémie, traumatisme, chirurgie,
intoxication à l’alcool, insuffisance hépatique, insuffisance rénale
Hypocorticisme
+Primaire (toute les zones sont atteintes): Maladie d’Addison
ou atrophie corticosurrénaliènne par autoimmunité xxx, tuberculose,
tumeur ou inflammation. 30 ng/l de cortisolémie confirme et 180
ng/ml l’infirme mais entre les deux valeurs il y a problème: test
dynamique au Synacthène
+Secondaire: traitement prolongé par glucocorticoides et
mise au repos de l’axe hypothalamo-hypophyso-surrénalien.
+Atrophie hypophysaire ou tumeur pituitaire
214
b-Dosage de la Corticostérone ( composé B)
-17 OH progestérone
+augmente dans le déficit en 21 OHase
-11-Désoxycortisol (composé S)
+exploration de l’axe corticotrope dans le cas de l’hirsutisme
et virilisme chez la fille et chez la femme
+augmente dans le déficit en 11 β OHase
+augmente dans les syndrome et maladie de Cushing, dans
les sécrétion ectopique de l’ACTH et les Corticosurrénalomes
+Diminue dans les hypocorticismes
218
-ACTH
+Exploration de l’activité corticotrope
+Exploration de l’insuffisance cortico-surrénalienne, des
hyperplasies congénitales des Surrénales, hypercorticismes
+Fluctuations spontanées liées au stress: difficultés de dosage
+Cycle nycthémérale: max 6 h matin, plus faible en fin de
soirée
+Prélèvement: traiter rapidement ou congeler
+Dosage: à 8 h et à 20 h
+VR: < 54,5 pg/ml (8 h); <10 pg/ml (20 h)
219
d-Dosages Urinaires
*17 OH Corticostéroïdes
+Les principaux: Cortisol, la cortisone (E) et le 11-
désoxycortisol ainsi que leurs métabolites di-, tétra- et
hexahydrogénés (tétrahydrocortisol ou THF,
tétrahydrodésoxycortisol ou THS, tétrahydrocortisone ou THE,
+Dosage colorimétrique: Porter et Silber
+VR: 11 à 22 µmol/24 h (homme); 9 à 18 µmol/ 24 h
(femme)
+Beaucoup moins spécifique que le dosage du cortisol
libre urinaire (FLU), mais constitue un bon reflet du débit sécrétoire
corticosurrénalien de cortisol. 220
+Aussi, ce dosage est encore parfois utilisé pour
explorer la fonction surrénale, également au cours des tests de
freination à la Dexaméthasone, ou du test de stimulation à la
Métopyrone.
+17-hydroxycorticostéroïdes et 17-cétostéroïdes
diminués, indique une insuffisance surrénalienne primaire (maladie
d’Addison), ou secondaire, d’origine hypothalamique ou
hypophysaire.
+17-hydroxycorticoïdes diminués et 17-cétostéroïdes
élevés, indique une hyperandrogénie liée à une hyperplasie
surrénalienne congénitale. Le déficit en 21-hydroxylase génère une
221
une accumulation de 17-hydroxyprogestérone , d’où l’élévation des
androgènes surrénaliens (déhydroépiandrostérone,
androstènedione)
+La diminution des 17-OHCS urinaires est due à la
baisse des taux du cortisol et du 11-désoxycortisol plasmatiques
(taux d’ACTH augmenté). Cependant, lors d’un déficit en 11-
hydroxylase, il y a une élévation des 17 OHCS liée à l’accumulation
du 11-désoxycortisol et de ses dérivés qui dominent au sein de ce
groupe (17-OHCS). Ce déficit est vérifié par le dosage 11-
désoxycortisol plasmatique.
+17-OHCS avec 17-CétoS important dans l’exploration
est remplacé par FLU, plus spécifique 222
*Cortisol libre urinaire (FLU)
-une faible fraction du cortisol plasmatique reste libre (<5%): forme
active de l’hormone.
-FL peut être filtré au niveau du glomérule et passer dans les urines:
FLU
-FLU reflète fidèlement et plus sensiblement le cortisol libre
plasmatique: lorsque le FL plasmatique augmente 2 fois, le FLU
augmente 4 à 5 fois, donc plus sensible.
-Dosage indiqué dans le syndrome de Cushing
-HPLC ou RIA après purification
-VR: 10 à 50 µg/24h (femme); 20 à 50 µg/24h (homme)
-Syndrome de Cushing: > 200 µg/24h 223
II-Exploration dynamique
-Dynamiser la Corticosurrénale et noter sa réaction
1-Stimulation au Synacthène* (ACTH synthétique)
224
+Sujet normal: Ft60 =2 Ft0 au moins avec Ft0 normal
+Insuffisance Surrénale primaire: Ft0 bas et Ft60 < 2 Ft0
+Insuffisance Surrénale secondaire: Ft0 bas et Ft60 > 2 fois
3, 4 fois Ft0
225
b-Test long
230
+des médicaments influence le taux d’aldostérone: spironolactone,
diurétiques, inhibiteurs de l'enzyme de conversion, laxatifs, bêta-
bloquants, bêta-stimulants et contraceptifs oraux.
-Eviter les prélèvements hémolysés, ictériques et lipémiques
-Position couchée repos complet au moins 30 mn
-RIA: VR= 30 à 300 pmol/l
-Augmenté dans le syndrome de Conn et diminué dans l’insuffisance
surrénalienne primaire (maladie d’Addison)
-Dosage du THA urinaire:
+peu sensible aux fluctuations nycthémérale
+CPG
+VR: 80 à 160 nmol/24 h 231
2-Mesure de l’activité Rénine plasmatique
232
+Toutes les situations pathologiques accompagnées
d’œdèmes (IC, Cirrhose, Synd néphrotique). La diminution du
volume sanguin circulant efficace donne une augmentation de
Rénine et de l’aldostérone
+Insuffisance corticosurrénaliènne primaire (maladie
d’Addison): tous les corticoides sont touchés (diminués), la Rénine et
L’ACTH sont augmentés. Dans l’insuffisance secondaire corticotrope
les minéralocorticoïdes ne sont pas affectés
+Hypoaldostéronismes congénitale: (Aldostérone
synthétase) Rénine augmentée
+Hypoaldostéronisme acquis: intoxication par l’héparine
+Rénine diminuée: Hyperaldostéronismes 233
-Aldostérone bas + Rénine augmenté, indique une atteinte organique
des surrénales: maladie d’Addison. Aldostéronémie non stimulable
-Hyperaldostéronisme: HTA + HypoK (clinique), Aldostéronémie
augmentée et Rénine effondrée
234
Chapitre III: Exploration de la sécrétion androgénique de la CS
I-Dosage des 17 Cétosteroides urinaires
-17 CS sont les catabolites
+de DHEA et du sulfate de déhydroépiandrostérone (SDHEA)
+de l’androstènedione et de la testostérone, éliminées sous
les formes de l’androstérone et de l’étiocholanolone ainsi que de
leurs dérivés 11-hydroxy ou 11-céto- par l’intermédiaire de la 11-
hydroxyandrostènedione
+des glucocorticoïdes pour une faible part, éliminés sous
forme de dérivés 11-hydroxylés.
235
-ont une double origines:
+Majorité (3/4 environ) des 17-cétostéroïdes sont d’origine
surrénalienne (les fractions DHEA et dérivés 11-hydroxylés)
+le reste étant d’origine gonadique (testicule ou ovaire).
-le dosage des 17-cétostéroïdes manque alors de spécificité
- La chromatographie reste très utiles (CPG)
-Dosage des androgènes CS sanguins
+DHA
Origine mixte
+∆4-Androstènedione
+SDHA Corticosurrénale
+VR: 4 à 8 µmol/l (homme); 3 à 6 µmol/l (femme)
236
Chapitre IV: Pathologies Corticosurrénaliennes
I-Syndrome de Cushing
1-Etiologie
-Hypercorticisme:
+Adénome ou microadénome des CS (tumeurs bénignes)
+Carcinome des CS
+Microadénome hypophysaire secrétant ACTH générant
une hyperplasie bilatérale des CS: maladie de Cushing
+Hypercorticisme paranéoplasique: tumeurs malignes
thymiques, bronchiques, pancréatiques, ovariennes… secrétant
un peptide ACTH mimétique
237
2-Clinique
-Eléments d’orientation
+polyglobulie, polynucléose,
+hypercholéstérolémie, hyperglycémie, hypoK
238
-Eléments de confirmation
+augmentation de F sanguin avec disparition du rythme
circadien
+augmentation du FLU (importante) et des 17 OH CS
-Eléments de Dc étiologique
+Maladie de Cushing: augmentation modérée des 17 OH CS
et des 17 CS
+Adénome CS: augmentation des 17 OH CS avec 17 CS
normaux
+Carcinome CS: augmentation très prononcée de tous les
stéroïdes CS
239
+ACTH diminue dans l’adénome et le carcinome; augmente
dans les hyperplasies bilatérales, très augmentée dans les
syndromes paranéoplasique.
II-l’insuffisance surrénalienne acquise (Maladie d’Addison)
1-Etiologies
-Rétraction corticale
+Auto-anticorps
+Infections: BK, CMV
+Traumatisme
240
2-Clinique:
243
*HA secondaire sans HTA
+syndrome œdémateux (Sd néphrotique, cirrhose)
+Insuffisance cardiaque
+Tubulopathie rénale
III-Hyperandrogénie CS
-Virilisation de la femme ou de l’enfant
1-Etiologies:
244
*Hyperplasies congénitales des CS:
+Déficit enzymatique de la synthèse du Cortisol (F): 21
OHase xxx puis 11 β OHase
+baisse de F, d’où augmentation de l’ACTH qui va stimuler
les CS d’où l’hyperplasie et l’hyperandrogénie
2-Signes cliniques:
+Acné, hirsutisme
+Désordre du développement sexuel: fillette avec
malformation des organes génitaux externes et pseudopuberté
précoce hétérosexuelle. Pseudopuberté précoce isosexuelle chez
le garçon
+Si déficit en 11 β OHase: HTA 245
3-Diagnostic
247
248
II-Régulation
249
-l'inhibine:
+Au niveau de l’antéhypophyse, elle inhibe spécifiquement, la
synthèse de la sous-unité β de la FSH et sa libération sous l’action de
GnRH.
+Au niveau des cellules de Leydig, elle favorise la production
d’androgènes.
-AMH: secrété par les cellules de Sertoli du testicule du fœtus male,
elle assure la régression des canaux de Müller pour laisser place au
canaux de Wolff futurs canaux déférents
-Transport de la Testorone
+SBG: 60%
+Albumine: 38% 250
251
-Action de la testostérone:
+Testostérone libre est la forme active
+Dans la cellule cible la testosterone est transformée en 5 α
DH-testostérone qui va se lier à son R, le complexe [5 α DHT] -R agit
au niveau du noyau
+Assure les caractères sexuels secondaires, la libido
+Différenciation et developpement du système génital chez
l’homme
+Effets anabolisants
252
253
III-Catabolisme
-Réduction: hydrogénation
254
IV-Exploration
A-Exploration statique
1-Prélèvement:
256
+Augmentation de testostérone: Sd des testicules
féminisants (XY avec une apparence féminine: anomalie de R); ttt
par testostérone.
3-Dosage de 5 α DH testostérone
-Catabolite actif
-RIA
-VR: 1,5 à 2,5 nmol/l
-Baisse: déficit en 5 α réductase
4-Dosage de DHEA et ∆ 4 A
-EIA, RIA
-Androgènes CS et testiculaires donnent œstradiol
-VR: 120 à 160 pmol/l
-Pour apprécier la réponse des testicules à la stimulation par HCG
7-FSH et LH plasmatique
-EIA, RIA
-Utile pour classer les hypogonadismes
-VR: après la puberté
+FSH: 2 à 16 UI/l
+LH: 3 à 15 UI/l
258
8-Dosage de la prolactine
-Sécrétion hypophysaire
259
-EIA xxx, RIA
-VR: 50 à 450 mUI/l (homme pubère)
-Hyperprolactinémie: prolactinome, section de la tige pituitaire,
adénome à prolactine, hypothyroïdie, IRC, sécrétion ectopique…
8-Dosage des Stéroïdes urinaires
260
B-Exploration dynamique
1-Stimulation par l’HCG
-Protocole:
+5000 UI/j en dose unique pendant 3 jours
+Dosage de testostérone et œstradiol
+on peut doser les 17 CS et œstrogènes urinaires à condition
de mettre les corticosurrénale au repos (administrer en même temps
la Dexaméthasone)
+Hypogonadisme primaire: réponse nulle
+Hypogonadisme centrale: réponse positive
261
2-Test au LH-RH
262
V-Pathologie testiculaire
1-Hypogonadisme hypergonadotrope
263
-Cliniques:
+Absence de Caractères SS
+Gynécomastie
+Hypofertilité
+Anomalie des organes génitaux externes
-Dc biologique:
+Hypotestostéronémie
+Augmentation de LH et FSH (hypergonadotrope)
+Test à l’HCG négatif
264
2-Hypogonadisme normogonadotrope
-Etiologie: hyperprolactinémie
+Adénome à Prolactine
+TTT par neuroleptiques, antiémétiques, oestroprogestatifs…
-Clinique:
+galactorrhée
+gynécomastie
+hypofertilité
-Dc biologique:
+baisse de la testo
+FSH, LH normales
+hyperprolactinémie
265
3-Hypogonadisme hypogonadotrope
-Progestérone
-Androgènes
-Œstrogènes
I-Synthèse
-se fait à partir du cholestérol
-sécrétion des œstrogènes et progestérone se fait selon un profil
mensuel caractéristique, c’est le cycle menstruel
a-Synthèse de Progestérone et androgènes
-Voir schéma de synthèse des Stéroïdes
268
b-Synthèse des œstrogènes
270
271
III-Régulation
272
IV- Catabolisme
-Œstrogènes
+Hydroxylation: essentiellement œstriol
+Glucuroconjugaison et sulfoconjugaison des catabolites et
élimination urinaire
-Progestérone
+Hydrogénation successive: pregnanediol xxx
+glucuroconjugaison des catabolites et élimination urinaire
V-Actions biologiques
1-Œstrogènes
276
C-Dosage de LH et FSH
-à jeun le matin 8 h
-EIA, RIA
-VR:
*Femme en activité génitale
277
*Femme ménopausée
+FSH: 10 à 80 µg/l
+LH: 5 à 20 µg/l
d-Dosage du DHEA et du ∆ 4 A
-Origine mixte
-Important dans les hyperandrogénies
-EIA, RIA
-VR:
+DHEA: 10 à 30 nmol/l
+ ∆ 4 A: 2 à 5 nmol/l
278
e-Dosage de la prolactine
-Rôles:
+stimule la croissance mammaire durant le grossesse et la
montée laiteuse après l’accouchement
+essentielle à l’ovulation et au phénomène de lutéinisation
+à dose élevée: inhibe la synthèse des androgènes et
l’aromatisation, d’où un hypooestrogènisme chez la femme (et
hypoandrogènisme chez l’homme)
-Méthodes de dosage: EIA
-VR: difficiles à établir (stress, sommeil et statut oestrogénique)
+à titre indicatif: 10 à 20 ng/l
279
f-Dosage de Stéroïdes urinaires
-Œstrogènes urinaires
-même profil que l’œstradiol
-colorimétrie ou fluorimétrie
B-Exploration dynamique:
1-Test de stimulation par HCG
2-Test au LH-RH voir exploration du testicule
3-Test au Clomifène
280
4-Test au TRH avec dosage de la prolactine
281
VI-Pathologies ovariennes
1-Hypooestrogénémies
282
2-Hyperoestrogénémie
-Tumeurs de l’antéhypophyse
+LH et FSH augmentées
-Tumeurs ovariennes oestrogéniques
3-Insuffisance lutéale
-plus fréquente
-troubles de menstruation (aménorrhées)
-troubles de la puberté
-ménopause précoce
283
4-Hyperandrogénémies
-Hirsutisme
-peut avoir une origine ovarienne ou cortisurrénalienne
-Sd des ovaires polykystiques
-Hyperandrogénémie corticosurrénalienne
284
Exploration de l’unité foetoplacentaire
I-Introduction
-Pas de fécondation: involution du corps jaune et chute de la
progestérone d’où les règles
-12 à 18 SA, la sécrétion de la progestérone et d’œstrogène: corps
jaune gravidique stimulé par HCG
-Placenta prend place après:
+Hormones steroides: œstrogène et progertérone
+HCG
+HPL
285
II-Hormones de la grossesse
1-HCG (Human Chorionic Gonadotropin)
286
- On pense qu’elle donne une relaxation du myomètre et des
vaisseaux utérins et contribue donc au maintien de la grossesse.
- rôle important dans la maturation folliculaire et le déclenchement
de l'ovulation puis la formation du corps jaune. elle est ainsi utilisée
chez la femme pour remédier à un problème d’ovulation et dans la
procréation médical assistée
- traverse le placenta et assure la différenciation sexuelle de
l'embryon .
287
2-Hormone placentaire lactogène
288
289
3-Hormones stéroïdes
290
291
292
III-Exploration
1-Détection de la grossesse
*HCG
°urinaire: appréciable quantitativement à partir du 15
jours
°Plasmatique xxxx
+Ac anti-α et Ac anti-β. Des méthodes utilisent 2 Ac anti-β qui
permettent de quantifier même les β libres= méthodes plus
spécifiques et plus sensibles
+Détection très précoce: dès les premiers jours
293
+VR:
°HCG < 5 UI/l pas de grossesse
°HCG > 20 UI/l Grossesse
°5 < HCG < 20 UI/l refaire après 2 jours
+Variations physiologiques:
°augmente rapidement entre la 4 S - 8S (se double tous les 2 à
3 jours). Max à S8
°chute rapidement entre S14 et S18 d'aménorrhée et
demeure relativement cte à une valeur approximative de 5000 UI/L,
jusqu'à la fin de la grossesse.
°retour à < 5 UI/l dans les 5 jours qui suivent l'accouchement
° 2 fois plus élevés dans les grossesses gémellaires
294
295
+Variations pathologiques:
-Atteintes trophoblastiques: élévation plu rapide et importante des
taux de HCG:
+0,05 < β-HCG libre/HCG < 1% : normale
+1 < β-HCG libre/HCG < 5 %: grossesse molaire
+ β-HCG libre/HCG > 5%: Choriocarcinome
-Développement anormal de la grossesse: HCG plasmatique ne
double pas tous les 2 à 3 jours, donc HCG anormalement abaissée
(menace d’avortement, GEU)
-Trisomie 21: β-HCG plus élevée que d’habitude (la normale). AFP et
œstriol (tous les 2 bas) combinés à β-HCG permettent un meilleur
dépistage 296
2-Surveillance d’une grossesse
-Grossesse à risque
+HTA, Diabète
+TTT pour infertilité
+> 40 ans
+Avortement répétés
*HCG plasmatique:
+voir précédemment
+Iso-immunisation
+Diabète mal équilibré
Augmentation de HCG vers la fin de grossesse
+toxémie gravidique
+trisomie 21
297
*HPL
-concentration corrélée à la masse placentaire
-apparait dès S5, à S8 (50 à 100 µg/l) et augmente de façon continue
jusqu’à la fin de la grossesse
-baisse: atteinte placentaire et souffrance fœtale
+insuffisance placentaire
+môle hydatiforme.
*Progestérone
-Avortement: diminution
-môle hydatiforme: augmentation
298
*œstradiol
-Avortement: diminution
*œstriol
-à S10: 80% des œstrogènes d’où un bon marqueur de la bonne
évolution d’une grossesse
299
Liquide amniotique
I-Origine et composition
-multiple: fœtale et maternelle
-éléments mnx: Na, K, Ca, Mg, Cl, HCO3, PO4, Cu, Fe, Zn, Pb, Bi
-éléments organiques
+A aminés: tous
+acide urique, urée, créatinine, glucose
+enzymes:
°Diamine oxydase: Dc des formes cliniques atypiques
d’une RPM (enzyme dans les secrétions cervico-vaginale
300
°Enzymes digestives: GGT, PAL, aminopeptidases. Elles
sont corrélées au développement de l’appareil digestive. Entre dans
le liquide amniotique vers S10 et disparaissent à partir de la S20
+Hormones:
°Surrénale: medullo et cortico
°Hypophysaires: ACTH,GH, FSH, LH, TSH, Ocytocine,
prolactine (augmente puis reste en plateau de S18 à S28, puis
diminue)
°thyroïdiennes, pancréatiques, foetoplacentaires
301
+Lipides
°prostaglandines
°Phospholipides tensioactifs: taux reflètent la
composition du surfactant pulmonaire fœtal (L/S)
+Protéines: toute d’origine maternelle sauf AFP (foie fœtal)
°Fibronectine: marqueur pour le Dc des formes
atypiques de rupture de membrane
II-Rôle du L A
-Pouvoir antibactérien:
+(Ig et cytokines, fibronectine), β Lysine, lysozyme,
Complexe protéine-Zn…
+S14 puis efficace S28, augmentation progressive S31-S40302
-Rôle mécanique:
+ménage l’espace pour le fœtus pour le développement et le
mouvement
+protection par absorption des chocs
III-Exploration du L A
-peut renseigner sur l’état du fœtus
-prélèvement échoguidé: amniocentèse
-Dc anténatal:
+Caryotype
+mutations génétiques: maladies métabolique
303
+maturité fœtale:
°pulmonaire:
*L/S: < 1 jusqu’à S32 augmente vers la fin de la grossesse. Quand
>2 avec plus de 45% de L, il y a une maturité pulmonaire suffisante
*présence de phosphatidylglycérol
*Palmitate/ Stéarate > 5
°Rénale:
*Créatinine > 20 mg/l
+malformation:
°bilirubine augmenté et AFP ( Spina bifida,
anencéphalie; trisomie et toxoplasmose)
+Immunisation fœto-maternelle: 304