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1. Introduction
3.2.1. Adrénaline
3.2.2. Cortisol
3.2.3. Hormone de croissance (GH)
3.2.4. Hormones thyroïdiennes
4. Conclusion
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1. Introduction
• En situation de jeun
Le foie est le seul organe pouvant libérer du glucose libre (non phosphorylé) dans la
circulation sanguine (grâce à l’enzyme glucose-6-phosphatase et à des mécanismes
régulateurs spécifiques) ; représentant ainsi la seule forme de glucose capable de
traverser passivement la membrane plasmique des cellules.
• En situation post-prandiale
L'alimentation humaine comporte un apport en glucides qui représente environ
50 % de la ration énergétique, soit un apport moyen de 200 à 300 g/jour. Les
glucides alimentaires sont de source principalement végétale. Les apports sont
complétés par les laitages et les sucres raffinés. Une partie des glucides est
apportée sous forme simple (fructose contenu dans les fruits). Cependant, la
plupart des sucres simples sont représentés par les diosides tels le sucre de
table saccharose (glucose-fructose) et le sucre du lait lactose (glucose-
galactose). Une autre partie des glucides, en particulier ceux contenus dans les
pommes de terre, les féculents, est apportée sous forme de polyosides
(amidon).
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Les glucides alimentaires devront être hydrolysés avant d'être absorbés dans
l'intestin. La digestion salivaire permet, sous l'action de l'amylase, d'hydrolyser
les longues chaînes d'amidon en oligosides et diosides. Elle se poursuit sous
l'action de l'amylase pancréatique. La digestion intestinale est l'étape
définitive. Elle a lieu tout au long du grêle. Elle permet d'obtenir des oses à
partir des oligosides et des diosides. Une fois hydrolysés en sucres simples, les
glucides sont absorbés, grâce à un phénomène actif, par la muqueuse
intestinale et déversés dans la circulation porte. L'absorption des sucres
nécessite l'intégrité de la muqueuse intestinale. Elle est aussi liée à la
température, au pH du milieu et à la présence conjointe d'autres produits
absorbables (acides gras, peptides, acides aminés). Seulement le glucose, le
galactose, le fructose et le sorbitol peuvent franchir la barrière intestinale et
passer dans la circulation sanguine.
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Toutes les cellules peuvent capturer le glucose extracellulaire. Le glucose
traverse la membrane plasmique grâce à des transporteurs membranaires
fonctionnant selon un mécanisme de diffusion facilitée. Le déplacement du
glucose s'effectue selon son gradient de concentration, sans consommation
d'énergie; il est saturable et réversible. Ce transporteur constitue une famille
d'isoformes présentant de très fortes homologies de séquence: le GLUT
(GLUcose Transporteur) (Tableau 1.).
Tableau 1. Transporteurs de glucose.
Enfin, le glucose n’est éliminé dans les urines que si la glycémie dépasse le seuil de la
réabsorption tubulaire rénale qui est de 1,80 g/L.
3. Régulation de la glycémie
Des facteurs hormonaux hypo- ou hyperglycémiants régulent les variations de la
glycémie afin de maintenir sa concentration au plus près de sa valeur
physiologique.
A l'état basal, au repos et à jeun, la circulation sanguine doit fournir au minimum
200 mg/mn de glucose. La glycémie varie de 0,7 à 1,1 g par litre de sang.
Le cerveau et le système nerveux en consomment environ 60%, les éléments figurés du
sang environ 20% et les muscles au repos environ 20%.
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Figure 2. Rôle du pancréas dans la régulation de la glycémie
3.1.1. L'insuline
Sécrétion
La sécrétion d’insuline dans le compartiment vasculaire s’accompagne donc de la libération
d’une quantité équimolaire de C-peptide et d’une faible quantité de proinsulines, ainsi que
d’une autre protéine : l’amyline (Islet Amyloid Polypeptide).
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Figure 4. Mécanismes de la sécrétion de l'insuline
L’insuline a une demi-vie plasmatique d’environ 4 minutes, le C peptide de 20-30 minutes, les
proinsulines d’environ 90 minutes. Le catabolisme du C-peptide et de la proinsuline est
essentiellement rénal (environ 6 % du C-peptide produit est retrouvé intact dans les urines)
tandis que le foie assure la majeure partie (environ les 2/3) du catabolisme de l’insuline.
Effets biologiques
L’insuline manifeste son activité principalement sur le foie, les muscles et le tissu adipeux,
mais affecte en réalité pratiquement tous les tissus de l’organisme de manière directe ou
indirecte. La première étape de l'action de l'insuline sur les organes cibles se produit par sa
fixation sur des récepteurs spécifiques membranaires. Leur affinité pour l'insuline est
spécifique ; il existe un seuil d'action et un effet de saturation des sites. La fixation de
l’insuline à ses récepteurs spécifiques active une tyrosine kinase qui phosphoryle d’autres
d’autres protéines kinases, l’action intra-cellulaire est médiée par l'AMPc, le GMPc et le Ca
ionisé à travers des réactions de phosphorylation et de déphosphorylation des protéines et
des peptides messagers.
L'anabolisme protidique
3.1.2. Glucagon
Il s’agit d’une hormone peptidique, secrétée par les cellules α des îlots de Langerhans du
pancréas.
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Effets sur le catabolisme glucidique
3.2.1. Adrénaline
3.2.2. Cortisol
- L'hormone de croissance: elle a une action tardive, à des concentrations élevées elle est
diabétogène en inhibant la glucokinase et en stimulant la néoglucogénèse. Elle freine la
lipolyse
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- Les hormones thyroïdiennes: elles potentialisent l'effet du glucagon et de l'adrénaline.
Elles stimulent la néoglucogénèse et la glycogénolyse.
4. Conclusion
Les glucides et principalement le glucose ; représentent une part importante dans la ration
alimentaire et dans le métabolisme énergétique de la cellule. La compréhension des
mécanismes régulateurs de la glycémie reste fondamentale pour l’étude des pathologies
liées aux hyper et hypoglycémies et leurs explorations.
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