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troubles métaboliques
Les antidiabétiques
Pr. Abdelilah TARIB
Plan du cours
• Généralités
• Médicaments disponibles
• Insuline
• Antidiabétiques oraux
• Biguanides
• Sulfamides hypoglycémiants
• Glinides
• inhibiteurs des alpha-glucosidase intestinales
• Incrétinomimétiques ( agoniste et inhibiteurs)
• inhibiteur SGLT2
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Introduction
• Le diabète est un problème émergeant de santé
publique.
• Au côté du diabète insulinopénique de type 1 dont
l’incidence est stable, le diabète de type 2
présente une croissance exponentielle (La pandémie
du diabète) .
• L’hyperglycémie est dangereuse pour elle même à
court terme (polyurie, cétose, toxicité directe pour le
néphron et les artérioles), mais aussi à long terme en
provoquant des lésions microangiopatiques et
favorisant les lésions d’athérosclérose qui réduisent
la durée de vie des patients. 3
RAPPELPHYSIOPATHOLOGIQUE
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2013
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Epidémiologie
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Données Maroc2020….
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ARSENALTHERAPEUTIQUE DISPONIBLE 2020
Sulfamides hypoglycémiants fixation sur la proteine SUR1 du canal potassique des cellules
beta pancréatiques
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EFFETS UTILES ENCLINIQUE
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INSULINE
• L’insuline humaine (obtenue par génie génétique) peut être préparée en
association avec du zinc à faible concentration (insuline ordinaire ou rapide) ou à
forte concentration (insuline Zinc), ou avec une protéine, la protamine (insuline
NPH).
• Ceci explique les différences de cinétique de résorption après injection sous-
cutanée.
• Il existe aussi des insulines modifiées (quelques acides aminés diffèrent),
élaborées pour être actives soit très rapidement, soit très lentement.
• La classe cinétique d’une insuline est sa principale caractéristique pratique pour le
traitement.
• Elle dépend de sa vitesse de résorption après injection sous-cutanée.
• Elle va déterminer si l’insuline est plutôt rapide (propre à aider l’organisme
à assimiler un repas) ou plutôt lente (pour constituer un plateau
d’insulinémie à faible concentration tout au long du nycthémère).
• Le but de l’insulinothérapie est de se rapprocher le plus possible des besoins
physiologiques en insuline
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Cinétique des Insulines:
• 3 paramètres pharmacocinétiques:
◊ début d’action
◊ période d’activité maximale
◊ fin d’action
• 4 grandes catégories:
• Classe cinétique rapide : l'insuline humaine, L’insuline ordinaire (insuline rapide)
• Classe cinétique rapide optimisée, Par génie génétique, Les analogues rapides
optimisés (lispro et aspart) sont utilisables par voies sous-cutanée exclusivement.
• Classe cinétique intermédiaire, insuline NPH et insuline « Zinc » : son activité
apparaît après une à deux heures, est maximale après quatre à six heures et persiste
entre dix et quatorze heures.
• Classe cinétique lente optimisée, Insuline glargine : modifications par rapport à
l’insuline humaine : Son activité apparaît après quatre heures environ, ne
présente pas de pic (avantage pour une insuline lente) et persiste plus de 24 heures.
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CARACTÉRISTIQUES PHARMACOCINÉTIQUES UTILES EN CLINIQUE
pic durée
DCI délai d'action d'activité d'action
NPH 1 à 2 hr 3 à 6 hr 10 à 16 hr
Intermédiaire
Zinc 2 à 3 hr 4 à 6 hr 16 à 24 hr
Zinc-protamine 2 à 5 hr 4 à 6 hr 24 à 28 hr
Lente (variable ++)
Lente glargine 2 à 5 hr 24 à 36 hr
optimisée
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caractéristiques des préparations des insulines
concentration des préparations d'insuline commerciales
100 UI/ml , soit 3,6 mg/ml , soit 0,6 mmol/l
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Insulines disponibles
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Bases physiopathologiques desschémas
d’insulinothérapie
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Objectifs glycémiques
Fixer des objectifs personnalisés = étape préalable essentielle
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Mise enPlace
Principes d’adaptation de dose :
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Les antidiabétiques oraux (ADO)
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Physiopathologie etpharmacologie
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BIGUANIDES
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MÉCANISMESD’ACTION DES DIFFÉRENTES MOLÉCULES
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PHARMACODYNAMIE DES EFFETS UTILES EN CLINIQUE
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MÉCANISMES D’ACTION DES DIFFÉRENTES MOLÉCULES
• En bloquant les canaux potassiques de la cellule ß-
pancréatique, les sulfamides hypoglycémiants déclenchent une
dépolarisation membranaire responsable de l’ouverture
des canaux calciques voltage- dépendants avec entrée du
calcium et par conséquent une libération d’insuline.
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INHIBITEURS DESALPHA-GLUCOSIDASES
• Action parinhibition de manière compétitive les
alpha- glucosidases intestinales (Ascarbose,
Miglitol)
• Cette classe pharmacologique se caractérise par son
efficacité modeste (baisse de l'HbA1c de 0,5 à 1%) et
la bénignité de ses effets indésirables (troubles
digestifs).
• Elle vient en complément des autres antidiabétiques oraux
pour le
traitement du diabète type 2.
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• MÉCANISMES D’ACTION DES DIFFÉRENTES MOLÉCULES
• Ils inhibent de façon compétitive l'hydrolyse des glucides complexes en
monosaccharides absorbables.
• Ces médicaments retardent donc l’absorption des glucides et aboutit à
une
réduction des glycémies postprandiales.
• Du fait de leur mécanisme d'action, l'administration est recommandée au
début des repas.
• EFFETS INDÉSIRABLES
• Troubles digestifs à type de flatulences, diarrhées et douleurs abdominales,
provoquées par la stagnation et fermentation des glucides non digérés.
• Ces effets indésirables sont dépendants de la dose et du régime alimentaire,
et surviennent essentiellement en début de traitement. Il est donc conseillé
d'instaurer un tel traitement demanière progressive (doses croissantes).
• Pas de risque d'hypoglycémie en l'absence de médicament favorisant la
sécrétion insulinique (sulfamides hypoglycémiants/glinides).
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GLINIDES
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GLINIDES
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GLINIDES
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INCRÉTINOMIMÉTIQUES
• Deux approches pharmacologiques ont été développées pour agir sur le
système des incrétines :
• des agonistes du récepteur au GLP1 (ou analogues au GLP1)
• ou des inhibiteurs de dipeptidylpeptidase-4
(DPP4), également appelés « gliptines », la DPP4 étant l'enzyme
responsable de la dégradation des incrétines.
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INCRÉTINOMIMÉTIQUES
• Les agonistes du récepteur au GLP1
• exenatide, liraglutide, dulaglutide
• s'administrent par voie sous-cutanée à une fréquence variable selon les
molécules, toujours en association avec d’autres antidiabétiques
oraux ou de l’insuline.
• Ils diminuent la glycémie et l’HbA1c (environ -1%) et induisent une
perte de poids
• Les inhibiteurs de DPP4 ou gliptines
• sitagliptine, vildagliptine, saxagliptine, linagliptine
• s'administrent quant à eux par voie orale à raison d'une ou deux
prises journalières, essentiellement en association avec
d’autres antidiabétiques oraux
• Leurs effets indésirables incluent
• des troubles digestifs (particulièrement en début de traitement),
• des pancréatites, ainsi qu'une majoration du risque d'hypoglycémies
en cas d'association avec d'autres antidiabétiques oraux
insulinosécréteurs (sulfamides hypoglycémiants et glinides).
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INHIBITEURS DES SGLT2
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Conclusion :
A LA RECHERCHE DE L’ANTIDIABÉTIQUE IDÉAL
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