Vous êtes sur la page 1sur 1

SFE Poitiers 2017 / Annales d’Endocrinologie 78 (2017) 397–433 413

fièvre était objectivée dans tous les cas. Un souffle cardiaque était noté dans 2011 et avril 2017. L’analyse statistique a été réalisée par le logiciel
trois cas (37,5 %). Une localisation septique secondaire était notée dans trois SPSS.
cas (37,5 %). Les hémocultures étaient positives dans trois cas (37,5 %). Les Résultats L’étude a inclue 600 patients dont 465 diabétiques T2 (DT2),
bactéries responsables étaient : Streptococcus non groupable dans 2 cas (25 %) 132 diabétiques T1(DT1), 1 diabète secondaire, 1 cas de diabète mitochondrial
et Escherichi coli BLSE dans un seul cas (12,5 %). L’association ampicilline et 1 cas diabète MODY. L’âge moyen était de 37 ans, l’ancienneté moyenne de
gentamicine était prescrite dans trois cas (37,5 %) alors que l’association vanco- diabète était de 5 ans. Chez les patients DT1, les causes de la cétose étaient : une
mycine gentamicine n’était prescrite qu’une seule fois. Le recours au traitement cétose inaugurale spontanée chez 69 patients, un arrêt d’insuline chez 32 patients,
oral par amoxicilline rifampicine était noté dans 50 %. La durée moyenne de une infection chez 22 patients et une grossesse chez 6 patientes. L’infection était
l’antibiothérapie était 39 jours (5–56 j). Un seul décès était noté. le facteur déclenchant prédominant chez les DT2 chez 278 patients (urinaire
Conclusion L’hygiène buccodentaire est capitale chez le diabétique. Le chez 162 patients, respiratoire dans 41 cas, 32 cas d’infection cutanéomuqueuse,
recours à la voie orale pourrait réduire la durée et les complications autre localisation chez 36 cas), une insulinocarence chez 58 patients, 28 patients
d’hospitalisation. avaient un IDM, une gastrite chez 15 patients, une pancréatite chez 8 cas, la
Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs n’ont pas précisé leurs éventuels cétose est restée inexpliquée chez 71 cas.
liens d’intérêts. Conclusion Chez le DT1, l’arrêt d’insuline reste le premier facteur déclen-
chant de la cétose alors que l’infection occupe la première place chez le DT2,
http://dx.doi.org/10.1016/j.ando.2017.07.637 d’où l’intérêt de l’éducation du patient DT1 sur la nécessité vitale, et un équilibre
glycémique optimal pour éviter l’infection chez le DT2.
P366
Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs n’ont pas précisé leurs éventuels
Le diabète est-il un facteur de risque liens d’intérêts.
d’acquisition de bactéries multirésistantes ? http://dx.doi.org/10.1016/j.ando.2017.07.639
Dr W. Marrakchi ∗ , Dr I. Kooli , Dr Y. Kadri , Dr A. Aouam ,
Dr H. Ben Brahim , Pr C. Loussaief , Dr A. Toumi , Pr M. Chakroun
P368
Service des maladies infectieuses, hôpital Fattouma-Bourguiba, Monastir,
Tunisie Association qualité de sommeil et diabète de
∗ Auteur correspondant. type 2 mal équilibré : à propos de
Adresse e-mail : marakchiwafa02@gmail.com (W. Marrakchi) 50 diabétiques tunisiens
Introduction Les bactéries multirésistantes (BMR) représentent un problème Dr I. Stambouli ∗ , Dr R. Ben Othman , Dr H. Sfar , Dr N. Ben Amor ,
majeur de santé publique. Les infections à BMR chez les diabétiques sont de Dr C. Jemai , Dr F. Mahjoub , Dr O. Berrich , Pr H. Jammoussi
plus en plus fréquentes. Service A de l’Institut national de nutrition de Tunis, Tunis, Tunisie
∗ Auteur correspondant.
Matériels et méthodes Étude rétrospective portant sur tous les examens
microbiologiques isolant une BMR durant la période (2013–2016) dans un ser- Adresse e-mail : stambouli3c@outlook.fr (I. Stambouli)
vice de maladies infectieuses. Les malades étaient regroupés en deux groupes : Introduction Le temps consacré au sommeil se réduit depuis quelques années,
A les malades diabétiques et B les malades non diabétiques. tandis qu’explose une épidémie d’obésité et de diabète. Les études de restriction
Résultats On a colligé 158 prélèvements positifs à BMR. Parmi eux, 88 pré- expérimentales de sommeil ont mis en évidence une dysrégulation endocrinienne
lèvements (55,7 %) étaient pratiqués chez 77 malades diabétiques d’âge moyen avec en particulier une insulinorésistance.
63,5 ans (29–85 ans). et le sex-ratio était (H/F = 1,4). Les facteurs d’acquisition Méthodologie Étude transversale, descriptive ayant concerné 50 patients dia-
de BMR étaient : la prise antérieure d’antibiotiques dans 78 cas (88,6 %) et bétiques de type 2. La qualité du sommeil a été évaluée à l’aide de l’échelle
l’hospitalisation dans les derniers six mois précédant l’infection dans 63 cas (Pittsburgh) et d’une échelle de somnolence diurne (Epworth). Les troubles
(71,6 %). Le sondage vésical était noté dans 18 cas (20,4 %). Les bactéries les anxiodépressifs à l’aide du questionnaire (HAD).
plus retrouvées étaient : Escherichia coli BLSE dans 26 cas (29,5 %), Kleb- Résultats L’âge moyen des patients était de 55,5 ± 12,26 ans. Avec une
siella pneumoniae BLSE dans 12 cas (13,6 %). Pseudomonas aeroginosa était prédominance féminine (54,5 %). L’ancienneté moyenne de diabète était de
isolé dans dix cas (11,3 %) et Acinetobacter baumannii dans cinq cas (5,7 %). En 11,07 ± 8,2 années avec un déséquilibre attesté par une HbA1c moyenne
comparant les deux groupes A et B, le diabète était un facteur risque d’acquisition 10,56 ± 2,25 %. Le pourcentage de insulinonécéssitant étaient de 55,9. L’HTA
de BMR (OR = 1,33, IC [1,01–1,74], p = 0,04). était présente chez 47,7 % des cas, l’obésité chez 55,5 % et 68,2 %
Conclusion Le diabète par le biais d’hospitalisation fréquente et de la pres- étaient dyslipidémiques. Leur qualité de sommeil était perturbée (Pitts-
cription aberrante d’antibiotiques induit l’émergence de résistance bactérienne. burgh = 9,2 ± 3,49) avec une courte durée de sommeil chez 59,1 % des patients.
L’action doit être double : sensibiliser la population à éviter l’automédication et Les troubles du sommeil rapportés sont à type d’insomnie d’endormissement
former les médecins prescripteurs. chez 68,2 % des cas, insomnie de maintien de sommeil chez 81,8 %.
Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs n’ont pas précisé leurs éventuels L’échelle Epworth a montré une somnolence diurne excessive chez 29,9 %
liens d’intérêts. des cas et 29,5 % présentent une symptomatologie anxiodépressive certaine
selon l’échelle HAD. La qualité du sommeil s’altère avec l’âge (p = 0,04),
http://dx.doi.org/10.1016/j.ando.2017.07.638
l’augmentation du IMC (p = 0,01) et chez ceux ayant un trouble anxiodépressif
(p = 0,002).
P367 Conclusions Les troubles du sommeil sont fréquents chez les diabétiques
Aspects étiologiques de la cétose diabétique entraînant une baisse de leur qualité de vie et une augmentation des morbidités
au chu de Casablanca : à propos de 600 cas cardiovasculaires d’où l’intérêt de faire un dépistage précoce afin de traiter ces
Dr S. Laidi ∗ , Pr S. El Aziz , Pr A. Chadli pathologies.
Service d’endocrinologie, diabétologie et maladies métaboliques CHU Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs n’ont pas précisé leurs éventuels
Ibn-Rochd, laboratoire de neurosciences et santé mentale, Casablanca, Maroc liens d’intérêts.
∗ Auteur correspondant.
http://dx.doi.org/10.1016/j.ando.2017.07.640
Adresse e-mail : Laidisoukaina@gmail.com (S. Laidi)
Introduction La cétose diabétique est une complication aiguë du diabète, c’est
une urgence métabolique fréquente. L’objectif de notre étude est d’analyser les
aspects étiologiques de cette complication chez nos patients diabétiques.
Matériels et méthodes Étude descriptive rétrospective incluant tout patient
admis au service ou vus aux urgences pour cétose diabétique entre juin

Vous aimerez peut-être aussi