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Médecine d’Afrique Noire Décembre 2013

1ère Revue Médicale Internationale Panafricaine 1953 - 2013 / 60e Anniversaire

Evaluation de l’état nutritionnel des patients hospitalisés


au service de médecine interne du CHN de Pikine
Etude préliminaire de 50 cas
Sce médecine interne,
A. LEYE, A.D. DIA, Y.M. LEYE, D. SACRAMENTO, S. ELFAJRI-NIANG, A. NIASSE, M. DIOP, Centre Hospitalier
C.T. TALL, M. FALL, P.S. TOURE, M.M. KA National de Pikine,
Dakar, Sénégal

Résumé

But : Le but de ce travail était d’évaluer le statut nutritionnel des patients hospitalisés dans un service
de médecine interne en banlieue dakaroise, de comparer les apports caloriques réels journaliers aux
besoins énergétiques théoriques chez les malades hospitalisés et d’identifier les facteurs de risque de
dénutrition.
Méthode : Il s’agissait d’une étude prospective menée du 1er juin au 30 septembre 2011. Dès l’ad-
mission, nous avons recueilli les données socio-démographiques et évalué le statut nutritionnel de
chaque malade selon les critères cliniques et anthropométriques. Durant les trois jours suivant l’admis-
sion, nous avons évalué, grâce au manuel photos de l’étude SU-VI-MAX., les apports caloriques jour-
naliers, puis les avons comparés aux besoins énergétiques respectifs de chaque patient hospitalisé de
notre étude.
Résultats : Notre population d’étude comportait 30 femmes et 20 hommes d’âge moyen 48,4 ± Mots-clés :
18,5 ans avec une prédominance de la tranche d’âge 40-59 ans. Plus de la moitié de nos patients Nutrition,
score MNA,
n’avait pas de revenus. Les mesures de la circonférence brachiale et du pli cutané tricipital ont permis
Dakar
de mettre en évidence une dénutrition par diminution de la masse grasse chez 30% des femmes et
40% des hommes. Selon le score MNA, 50% des patients avaient un risque de dénutrition et 32%
étaient dénutris. Seuls 18 patients ont bénéficié d’un dosage simultané de la CRP et de l’albumine.
Parmi ces 18 patients, 2 seulement avaient une hypoalbuminémie sans rapport avec un syndrome in-
flammatoire. L’apport calorique journalier était inférieur aux besoins énergétiques théoriques dans 88%
des cas, un seul patient avait des apports énergétiques supérieurs à ses besoins.
Conclusion : La malnutrition est donc fréquente chez les patients hospitalisés en médecine interne.
Les apports énergétiques dans notre hôpital sont très souvent insuffisants. Ceci requiert des mesures
rectificatives pour améliorer le pronostic de nos patients.

Abstract
Assessment of nutritional status of hospital patients in internal medicine service of the
Pikine hospital. Preliminary study of 50 cases

Purpose: The purpose of this study was to evaluate the nutritional status of patients hospitalized in a
department of internal medicine in the suburbs of Dakar, to compare actual theoretical daily caloric Keywords:
Nutrition,
energy needs in hospitalized patients and to identify risk factors for malnutrition.
MNA score,
Methods: This was a prospective study conducted from June 1st to September 30th, 2011. Upon ad- Dakar
mission, we collected demographic information and assessed the nutritional status of each patient ac-

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cording to the clinical and anthropometric criteria. During the three days of admission, we evaluated,
through the photos of the study manual SU-VI-MAX, daily calories intake, and compared the energy
requirements of each respective hospital patient in our study.
Results: Our study population included 30 women and 20 men with a mean age 48.4 ± 18.5 years
with a predominance of the age group 40-59 years. More than half of our patients had no salary. Mea-
surements of arm circumference and triceps skinfold helped to highlight under nutrition by reducing
fat mass in 30% of women and 40% men. According to the MNA score, 50% of patients had a risk of
malnutrition and 32% were malnourished. Only 18 patients benefited a simultaneous measurement of
CRP and albumin. Of these 18 patients only 2 had hypoalbuminemia unrelated to inflammation.
Conclusion: Malnutrition is common in patients hospitalized in internal medicine. Energy intakes in our
hospital are often insufficient. This requires corrective action to improve the prognosis of our patients.

Introduction Les troubles nutritionnels en milieu hospitalier incluait 50 patients autonomes nouvellement
constituent un problème fréquent et le plus hospitalisés.
souvent non-reconnu. Dès l’admission, nous avons recueilli les don-
Ils concernent en moyenne 30 à 50% des ma- nées socio-démographiques et évalué le statut
lades hospitalisés [1-5]. nutritionnel de chaque malade selon les cri-
De nombreuses études ont montré que la dé- tères cliniques, anthropométriques (poids, taille,
nutrition entraîne une augmentation de la mor- indice de masse corporelle (IMC) et circonfé-
bidité, et cela de façon indépendante de la rence musculaire brachiale (CMB)) et biologiques
pathologie sous-jacente [6-8]. De plus, la dé- (albuminémie, C-réactive protéine (CRP)).
nutrition augmente la durée d’hospitalisation, Durant les trois jours suivant l’admission, nous
le nombre de complications et le coût global avons évalué, grâce au manuel-photos de l’étude
de la prise en charge hospitalière. SU-VI-MAX., les apports caloriques journaliers,
puis les avons comparés aux besoins énergé-
Bien que ces données soient connues, le dé- tiques respectifs de chaque patient hospitalisé
pistage de la dénutrition et l’évaluation du de notre étude.
risque chez les malades hospitalisés ou suivis
en ambulatoire ne sont presque jamais réalisés Résultats
dans nos établissements de santé.
C’est dans ce contexte que nous avons réalisé Données sociodémographiques
cette étude préliminaire avec pour objectifs
d’évaluer le statut nutritionnel des patients Notre population d’étude était composée de
hospitalisés dans un service de médecine in- 30 femmes et 20 hommes d’âge moyen de
terne en banlieue dakaroise ; de comparer les 48,4 ans ± 18,5 ans avec des extrêmes entre
apports caloriques réels journaliers aux be- 15 ans et 97 ans.
soins énergétiques théoriques chez les ma-
lades hospitalisés et d’identifier les facteurs de La tranche d’âge la plus représentée était com-
risque de malnutrition. prise entre 40 et 59 ans, 28% (n = 14) de la
population étudiée avait plus de 60 ans (fig.1).
Patients et méthode Quarante-huit pour cent (n = 24) de nos
patients étaient à la retraite ou sans emploi
Il s’agit d’une étude prospective préliminaire (fig. 2). Plus de la moitié de notre population
menée du 1er juin au 30 septembre 2011 ; elle (54%) n’avait pas de revenu mensuel.

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Figure 1 : Répartition des patients selon l’âge


elles seules la moitié des diagnostics retenus,
suivies du diabète décompensé (n = 6), des
affections tumorales (n = 5) et systémiques
(n = 5).

Données cliniques

Les signes digestifs pourvoyeurs de dénutrition


étaient retrouvés chez 35 patients soit 70%,
les plus fréquemment retrouvés étaient les vo-
missements (54%) et la diarrhée (26%).
Trente-deux pour cent de nos patients avaient
une perte récente de poids supérieure à 3 kg
(tableau I).
Figure 2 : Répartition des patients selon la profession

Données anthropométriques

L’IMC moyen était de 24,03 ± 5,38175 kg/m2


avec des extrêmes de 13 et 35 kg/m2.
Selon l’IMC, 18% (n = 9) des patients étaient
dénutris et 38% (n = 19) présentaient un
excès pondéral. La CMB moyenne était de
23,98 ± 4,02 cm avec des extrêmes de 15,80
et 34,08 cm. Vingt-deux patients (12 hommes
et 10 femmes) avaient une diminution de la
masse maigre. Le score MNA (Mini Nutritional
Assessment) permettait de définir trois popu-
lations : 32% avaient un mauvais état nutri-
Tableau I : Répartition des patients selon
tionnel et 50% étaient à risque de dénutrition.
la notion de perte récente de poids
Données biologiques
Perte récente de poids Effectif %
Le dosage de l’albuminémie et de la CRP n’a
Supérieure à 3 kg 16 32
été réalisé que chez 30 patients. Nous avons
Ne sait pas 18 36
retrouvé 18 cas d’hypo-albuminémie et une
Entre 1 et 3 kg 1 2
CRP positive dans 76% des cas. La CRP était
Pas de perte 15 30 significativement liée au diagnostic retenu.
Total 50 100
Données énergétiques
Types de pathologie
Notre population d’étude était répartie en
Les maladies infectieuses dominées par le pa- 5 groupes en fonction des besoins théoriques
ludisme et la tuberculose, représentaient à journaliers. Ainsi, 28 patients soit 56% avaient

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des besoins journaliers compris entre 1400 et Seul 1 patient avait des apports énergétiques
1999 kcal/jr (tableau II). supérieurs à ses besoins.
La répartition des patients en fonction des ap-
ports caloriques journaliers est représentée Facteurs de risque de dénutrition
par le tableau III.
Les données significativement liées à la dénu-
Le bilan énergétique était négatif chez la plu- trition étaient le bas niveau socio-économique,
part des patients (n = 44). l’âge, et la présence d’une affection chronique
(tableau IV).
Tableau II :
Répartition des patients selon Besoins (kcal) Effectif % Discussion
les besoins
théoriques journaliers < 1200 0 0
Les données épidémiologiques de notre étude
1200 - 1399 6 12
(âge, profession, revenu mensuel) reflètent
1400 - 1999 28 56
celles de la population sénégalaise, caractéri-
2000 - 2499 15 30
sée par le bas niveau socio-économique avec
≥ 2500 1 2 un taux de chômage qui avoisine les 49% de
Total 50 100 la population active, et un taux d’analphabé-
tisme de 58,2% [9, 10].
Tableau III :
Répartition des patients selon Apports (kcal) Effectif %
Le diagnostic d’hospitalisation était dominé par
les apports moyens journaliers
< 1200 12 24 le groupe des maladies infectieuses. La préva-
1200 - 1399 24 48 lence élevée des maladies infectieuses peut
être expliquée par l’endémicité de la tubercu-
1400 - 1999 13 26
lose d’une part et d’autre part par le fait que
2000 - 2499 0 0
l’étude s’est déroulée pendant la période de
≥ 2500 1 2
l’année où la fréquence du paludisme est à son
Total 50 100
paroxysme.

Tableau IV :
Facteurs de risque de Dénutrition Etat nutritionnel normal Significativité
Facteurs de risque de dénutrition
(n) (n) P
dénutrition identifiés
Niveau socio-économique
Revenu < 50.000 FCFA 17 18
0
Revenu ≥ 50.000 FCFA 0 15

Age
< 55 ans 6 23
0,021
≥ 55ans 11 10

Sexe
Féminin 5 15
0,215
Masculin 12 18

Diagnostic
Affection chronique 14 21
0,002
Affection aiguë 3 12

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Le dépistage de la dénutrition et l’évaluation biaisé par les états œdémateux.


de l’état nutritionnel restent des problèmes En effet, BUYSE [15, 16] a démontré que cet
majeurs car il n’existe pas de critère diagnos- indice est surévalué au cours des décompen-
tique absolu ou "gold standard" [11]. sations œdèmato-ascitiques comme dans la
Différents indices nutritionnels, validés par des cirrhose.
études cliniques, ont été développés. Ils com-
binent des paramètres anthropométriques, Le score MNA reste la méthode la plus fré-
et/ou cliniques et/ou biologiques. quemment utilisée pour évaluer l’état nutri-
Dans notre étude nous avons étudié essentiel- tionnel chez les sujets âgés.
lement quatre indices cliniques : l’IMC, la CMB, Dans notre étude, la prévalence de la dénutri-
l’évaluation globale subjective (EGS) et le score tion selon le score MNA est très proche de celle
MNA. décrite dans la littérature (30 à 50%) sur des
La prévalence de la dénutrition est différente séries de malades hospitalisés en médecine
selon l’indicateur utilisé. En effet elle était de [14]. Cette prévalence est également identique
18% selon l’IMC, 34% selon l’EGS, 32% selon à celle de l’évaluation globale subjective (16
le MNA et 30% chez la femme, 40% chez l’hom- patients pour le MNA contre 17 pour l’EGS).
me selon la CMB. Cependant nous avons remarqué que 18 pa-
Selon l’IMC le taux de prévalence de la dénu- tients (soit 36%) considérés comme ayant un
trition trouvé dans notre série est très proche état nutritionnel normal par l’EGS, ont en réa-
de celui trouvé par DURRANT [5] (19,8%). Par lité un risque de dénutrition selon le score
contre il est nettement supérieur à celui d’au- MNA. Cela souligne l’avantage de ce score de
tres auteurs africains. dépister le risque de dénutrition chez les ma-
En effet, DIAGNE [4], dans son étude sur lades et d’aider à la prise en charge préventive
l’évaluation nutritionnelle chez les sujets âgés de la dénutrition.
à Dakar, avait trouvé un taux de dénutrition de Au plan énergétique, les apports moyens jour-
8,73%. Au Nigéria, OLAYIWOLA [12] avait noté naliers étaient largement insuffisants par rap-
une prévalence de dénutrition de 15%. port aux besoins théoriques dans 88% des
Cette différence pourrait s’expliquer par le cas.
manque de consensus sur le seuil de l’IMC cor- Cette insuffisance d’apport calorique pourrait
respondant à l’état de dénutrition, surtout chez s’expliquer d’une part, par le fait que l’offre ali-
le sujet âgé. Cet indice est par ailleurs, sus- mentaire ne soit pas adaptée aux besoins spé-
ceptible de varier en fonction de l’âge, du sexe cifiques des patients et d’autre part, par
et du pays [13]. l’impact de la maladie et des traitements qui
L’IMC a l’avantage de dépister les excès pon- entraînerait un manque d’appétit. En plus, le
déraux. Nous avons noté une prévalence de personnel hospitalier n’est pas conscient de ce
l’excès pondéral très significative (26% de sur- déficit et manque, la plupart du temps, de
poids et 12% d’obésité), alors que nous som- connaissance sur le risque nutritionnel.
mes dans une région encore confrontée aux DUPERTUIS [17] et al. ont observé la consom-
problèmes de la dénutrition. mation alimentaire, pendant 24 heures, de
La tranche d’âge la plus touchée par cet excès 1416 patients hospitalisés dans l’hôpital uni-
pondéral est 40-59 ans, avec une prédomi- versitaire de Genève.
nance féminine (78,94%). Ces données sont Parmi ceux-ci, 41,4% consommaient moins que
en accord avec celles de la littérature [14]. leurs besoins énergétiques et 68,7% moins que
L’inconvénient majeur de l’IMC est qu’il est leurs besoins en protéines.

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Dans 59% des cas, cette consommation insuf- 53,6% des cas à des problèmes d’organisation
fisante n’était pas liée à la pathologie mais à (au niveau de l’unité de production, des ser-
des causes purement logistiques. Les patients vices de soins ou d’une mauvaise liaison entre
soumis à un régime (sans sel, hypocholestéro- ces deux secteurs) et dans 14,3% des cas à
lémique, diabétique, etc.) avaient une consom- d’autres causes.
mation alimentaire plus faible que les patients
soumis à un régime normal. Conclusion
ZAZZO [18], dans son étude de consommation
alimentaire sur quatre jours consécutifs dans La malnutrition est donc fréquente chez les pa-
quatre hôpitaux de court séjour pour adultes, tients hospitalisés en médecine interne. Les
confirme que l’offre alimentaire ne couvre pas apports énergétiques dans notre hôpital sont
toujours les besoins estimés des patients, no- très souvent insuffisants. Ceci requiert des me-
tamment en matière d’apport protéique. Les sures rectificatives qui passent par l’évaluation
causes de non-consommation ou de consom- systématique de l’état nutritionnel des patients
mation partielle étaient liées dans 32,1% des par des méthodes simples, reproductibles et
cas à la maladie ou aux traitements, dans accessibles.
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