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Annales d’Endocrinologie 79 (2018) 443–448
SFE Nancy 2018
Posters publiés
Endocrinologie pédiatrique – Grossesse夽
P645
Profil lipidique au cours de la grossesse chez
des femmes diabétiques ou présentant un
diabète gestationnel
S.Sellami a,b,∗ ,Dr N. Ben Amor a,b , A. Smida a,b ,
S. Chelbi a,b ,
N. Bendag a,b , Dr M. Zarrouk a,b , Dr A. Temessek a,b , Dr H. Tertek a,b ,
Pr F. Ben Mami a,b
a Institut national de nutrition, Tunis, Tunisie
b Service C, Tunis, Tunisie
∗ Auteur correspondant.
Adresse e-mail : sellamisenda00@gmail.com (S. Sellami)
Objectif Sous l’influence de variations hormonales physiologiques obser-
vées pendant la grossesse, il existe une augmentation physiologique des lipides
chez la femme enceinte. L’objectif de notre étude était d’évaluer les perturba-
tions lipidiques chez la femme enceinte diabétique ou présentant un diabète
gestationnel.
Matériel et méthodes Étude descriptive intéressant 40 femmes enceintes
présentant un diabète antérieur à la grossesse ou un diabète gestationnel, hospita-
lisées à l’institut national de nutrition de Tunis durant les mois de novembre et de
décembre 2017. Les femmes ayant une dyslipidémie connue pré-gestationnelle
ou une perturbation du bilan thyroïdien n’ont pas été incluses. Les patientes ont
bénéficié d’un interrogatoire, d’un examen clinique, d’un bilan biologique et
d’une enquête alimentaire basée sur la méthode de l’histoire alimentaire avec un
rappel de 24 heures permettant d’obtenir un bilan nutritionnel grâce au logiciel
« Bilnut ».
Résultats L’âge moyen est de 32,6 ± 4,7 ans. Vingt-six pour cent sont dia-
bétiques de type 1, 28 % sont diabétiques de type 2 et 46 % ont un diabète
gestationnel. Le taux moyen de cholestérol total est de 5,45 ± 1,34 mmol/L.
La triglycéridémie moyenne est de 2,24 ± 1,14 mmol/L. La HDL émie
moyenne est de 1,37 ± 0,35 mmol/L. L’anomalie lipidique la plus fréquente est
l’hypoHDLémie (37,1 %). Trente et un pour cent de nos patientes présentent
une hypertriglycéridémie et 14,3 % présentent une hypercholestérolémie. Une
dyslipidémie mixte a été observée chez 20 % de nos patientes. Le bilan lipidique
est normal chez 14,3 % de nos patientes. Un régime hyperlipidique a été constaté
chez 40 % des femmes dyslipidémiques et 40 % des femmes normolipémiques.
Discussion Les anomalies lipidiques sont fréquentes chez les gestantes dia-
bétiques. Un contrôle du bilan lipidique serait nécessaire après l’accouchement
afin de s’assurer de sa normalisation.
Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs n’ont pas précisé leurs éventuels
liens d’intérêts.
https://doi.org/10.1016/j.ando.2018.06.810
夽 Résumés présentés lors du 35e Congrès de la Société française
d’endocrinologie Nancy 2018.
0003-4266/
P646
Le diabète gestationnel avant 35 ans : une
maladie inflammatoire ?
Dr I. Sebai ∗ , Dr K. Ounaissa , Dr A. Smida , Dr I. Oueslati ,
Dr H. Abdessalem , Dr A. Ben Brahim , Dr R. Yahiaoui , Pr C. Amrouche
Service des consultations externes et des explorations fonctionnelles, institut
national de nutrition, Tunis, Tunisie
∗ Auteur correspondant.
Adresse e-mail : imen.imanos@yahoo.fr (I. Sebai)
Introduction Comparer les marqueurs de l’inflammation chez les gestantes
ayant un diabète gestationnel (DG) diagnostiqué avant versus après 35 ans.
Méthodes Étude rétrospective réalisée à l’hôpital du jour de l’institut national
de nutrition entre mars et juin 2017. Les femmes enceintes adressées pour prise
en charge d’un DG et ayant bénéficié d’une numération de la formule sanguine
(NFS) et d’un dosage de la CRP ont été incluses. Les marqueurs d’inflammation
étudiés étaient le taux de lymphocytes, le rapport neutrophiles/lymphocytes
(RNL) et le rapport plaquettes/lymphocytes (RPL).
Résultats Notre étude a inclus 40 femmes ayant un âge ≥ 35 ans (G1) et
59 femmes âgées de moins de 35 ans (G2). L’indice de masse corporel pré-
gestationnel, l’âge gestationnel de la découverte du DG, la glycémie à jeun et
les paramètres lipidiques (cholestérol total et triglycérides) étaient comparables
entre les deux groupes. Comparativement aux gestantes du G1, les gestantes du
G2 avaient un taux de lymphocytes significativement plus élevé (2197 vs 1860 ;
p = 0,017) et un RPL significativement plus bas (97 vs 118 ; p = 0,008). La CRP
et le RNL étaient comparables entre les deux groupes. Nous avons retrouvé une
corrélation positive entre le RPL et l’âge (r = 0,384 ; p < 10−3 ).
Conclusion Selon nos résultats, le développement du DG chez la femme de
moins de 35 ans n’était pas associé à une inflammation plus marquée. Toute-
fois, le taux de lymphocytes pourrait être un facteur prédictif de DG dans cette
population. Des études complémentaires évaluant l’intérêt de ce paramètre dans
la prédiction du DG chez les femmes de moins de 35 ans seraient nécessaires.
Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs n’ont pas précisé leurs éventuels
liens d’intérêts.
https://doi.org/10.1016/j.ando.2018.06.811
P647
La particularité du retard staturopondéral
au service d’endocrinologie et maladies
métaboliques : à propos de 139 cas
Dr S. Rouf ∗ , Dr K. Boujtat , Dr F. Elilie Mawa Ongoth , Dr H. Latrech
CHU Mohamed VI, Oujda, Maroc
∗ Auteur correspondant.
Adresses e-mail : roufsiham@gmail.com (S. Rouf),
elilieongothfarel@gmail.com (F. Elilie Mawa Ongoth)