Vous êtes sur la page 1sur 1

Diabète – Montpellier 2013

tive. Dans ce cadre, trois séjours annuels de courte durée SSR – adolescents, Résultats : Les patients ayant un score « suffisant » avaient une meilleure HbA1c
mère-enfant – sont organisés avec l’AJD. (8,2 ± 1,7 vs 9,4 ± 2,1 %, p < 0,01), une participation plus fréquente aux séances
Résultats : – Janvier 2004 à juillet 2012 : 682 familles adhérentes à l’association d’ETP (68,0 vs 32,4 %, p < 0,01) et une dimension (OA) qui tendait à être
REUNIR ; – Juillet 2012 : 117 enfants et leur famille suivis en file active ; – meilleure (69,4 ± 13,3 vs 63,8 ± 20,1 points, p = 0,06) comparés aux patients avec
janvier 2009 à juillet 2012 : 86 % de bons résultats sur un échantillon de 64 un score « insuffisant». Les deux groupes étaient comparables en âge, sexe, autres
enfants pesés rigoureusement à 12 mois de suivi : 31 % d’IMC en diminution, dimensions du DHP-18, IMC, ancienneté et traitements du diabète. Dans
30 % d’IMC stabilisé, 25 % diminution du Zscore. Des indicateurs supplémen- l’échantillon, il existait une corrélation inverse entre score de connaissances et
taires sont à l’étude. HbA1c : r = – 0,245, p < 0,01, qui restait significative (p = 0,012) après ajustement

SFD
Conclusion : S’adaptant aux familles et à leurs valeurs culturelles, le pro- sur les paramètres recueillis (âge, sexe, IMC, ancienneté du diabète, catégories
gramme de REUNIR remet parole, créativité et mouvement au coeur des socio-professionnelles, DHP-18, séances d’ETP et traitements du diabète).
familles, créant un espace de vie libéré de l’écran. Riche de compétences profes- Conclusion : Dans cette étude, le score de connaissances sur le diabète était
sionnelles différentes et complémentaires, le réseau ville-hôpital offre aux inversement corrélé à l’HbA1c, de manière indépendante. Ces résultats souli-
familles un espace de parole sécurisé permettant le redéveloppement de compé- gnent la relation entre connaissances des patients et équilibre glycémique, et la
tences psychosociales et l’acquisition d’habitudes de vie normalisées. nécessité de renforcer l’accès à l’ETP.

P2035 Élaboration et validation d’un auto-questionnaire P2037 Télémédecine et Coopération interprofessionnelle


de connaissances sur le diabète médecin/infirmier, qu’en est-il en pratique ?
C. Fagour1, D. Chadouteau1, M. Rosette-Narece1, J. Beaujour1, S. Maced1, S. Franc , O. Juy2, L. Chaillous3, P.-Y. Benhamou4, A. Penfornis5,
1

M.-E. Jean-Charles1, S. Moldovan1, M.-L. Erpelding2 E. Sonnet6, S. Mounier2, M.-H. Petit2, O. Boscus2, S. Tarle2, H. Laroye2, L.
1
CHU de Fort de France, Fort de France, Martinique ; Canipel2, G. Charpentier1,2
1
2
CHU de Nancy – Hôpitaux de Brabois, Nancy. CHSF – CERITD, Corbeil-Essonnes ;
2
CERITD, Evry ;
3
Objectif : L’éducation des diabétiques comprend notamment, une évaluation CHU LAENNEC, Nantes ;
4
des connaissances et de la compréhension de leur maladie. Les auto-question- CHU, Grenoble ;
5
CHU JEAN MINJOZ, Besançon ;
naires font partie des outils d’évaluation individuelle, mais peu ont été publiés 6
CHU, Brest.
en Français. Nous avons examiné la fiabilité et la validité d’un auto-question-
naire de connaissances sur le diabète. Introduction : La télémédecine (TM) vise à définir une nouvelle organisation
Patients et méthodes : Un questionnaire de 20 questions (score de 0 à 20 points) a été qui assure le maintien de la qualité des soins malgré une démographie médi-
rédigé par l’équipe d’éducation de notre service, à partir de questionnaires publiés cale en baisse et une nécessaire maitrise des coûts. La loi HPST rend possible
en anglais. 88 diabétiques de type 2 (DT2) consécutifs (47 femmes ; âge = 52,3 ± 11,2 l’intervention de paramédicaux pour renforcer le suivi de patients aux sché-
ans ; IMC = 30,3 ± 7,9 kg/m2, 17 Diabètes inauguraux, HbA1c = 10,6 ± 2,3 %) ont mas insuliniques complexes, selon un protocole de coopération interprofes-
répondu au questionnaire à leur admission (J0) puis à l’issue des séances d’éducation sionnelle, définissant les modalités d’une délégation de tâche médecin/
(J5). La fiabilité du questionnaire a été évaluée par le coefficient D de Cronbach. La infirmier. L’objectif de l’étude ePEP est d’évaluer sur 6 mois, la faisabilité
validité du questionnaire a été testée en analysant le score selon différents para- d’une telle délégation formalisée autour d’un plan d’éducation personnalisé
mètres (HbA1c, DT2 connus/inauguraux, sexe, âge, catégories socio-profession- (PEP) électronique, pour le suivi de patients diabétiques équipés du carnet
nelles, séances antérieures d’éducation, traitements antidiabétiques oraux seuls/ électronique DIABEO.
insulinothérapie) et en comparant les scores (J5) et (J0). Patients et méthodes : Le logiciel ePEP respectant un PEP a été développé,
Résultats : Les DT2 connus ont un score (J0) plus élevé que les DT2 inauguraux : définissant précisément les tâches de l’infirmier et les niveaux d’intervention
11,4 ± 3,9 vs 7,0 ± 3,8 points, p < 0,01. Chez les DT2 connus (n = 71), le score (J0) est respectifs de l’infirmier et du médecin, en fonction d’alertes préalablement défi-
corrélé à l’HbA1c (r = – 0,27 ; p < 0,05), est plus élevé en cas de séances antérieures nies. Ce logiciel a été utilisé pour le suivi sur 6 mois de patients sous schéma
d’éducation (13,9 ± 2,7 vs 10,8 ± 3,8 points, p < 0,01), est comparable quel que soient basal-bolus, utilisant déjà pour la plupart le système DIABEO.
le sexe, l’âge et les traitements antidiabétiques ; Les catégories socio-professionnelles Résultats : Les 54 patients suivis dans 10 centres de diabétologie (DT1 96 %, H
les plus élevées ont un meilleur score (J0) comparées aux plus basses (13,6 ± 3,7 vs 39 %, pompe 54 %, âge 39 ± 12 ans, ancienneté du diabète 18 ± 15ans, HbA1c ini-
10,3 ± 3,2 points, p < 0,05). Dans l’échantillon global (n = 88), le score (J5) est supé- tiale 8,0 ± 1,3 %) qui ont bénéficié du suivi infirmier (16 télésurveillances/patient),
rieur au score (J0) (15,7 ± 3,4 vs 10,5 ± 4,3 points, p < 0,01) et comparable dans tous n’ont eu que 42 consultations (CS) médicales pendant l’étude (0,8CS/patient) et
les groupes de patients (analysé selon sexe, âge, catégories socio-professionnelles, 11 téléconsultations. Deux seulement ont été hospitalisés pour déséquilibre glycé-
DT2 connus/inauguraux, traitements antidiabétiques et séances antérieures d’édu- mique. Au plan métabolique, l’HbA1c ne s’est pas détériorée ; l’incidence des
cation). La cohérence interne des 20 questions est bonne (D de Cronbach = 0,82). hypoglycémies sévères s’est avérée extrêmement faible (2 au total), aucune n’ayant
Conclusion : Cet auto-questionnaire apparaît comme un outil fiable et valide entraîné d’hospitalisation. Les patients ont semblé satisfaits de cette modalité de
pour évaluer les connaissances des DT2 sur leur maladie. suivi (taux de satisfaction moyen mesuré par questionnaire DQOL : +2,5 points
en fin d’étude).
Conclusion : La coopération interprofessionnelle médecin/infirmier formalisée
P2036 Relation entre connaissances sur le diabète et équilibre à travers un PEP électronique, couplé à un carnet électronique de type
glycémique : étude transversale d’un échantillon DIABEO, s’est avérée non seulement faisable mais aussi efficace pour le main-
de diabétiques de type 2 tien de l’équilibre glycémique avec économie de temps médical spécialisé et
satisfaction des patients.
C. Fagour1, D. Chadouteau1, F.-L. Velayoudom-Cephise2, C. Gruel3, M.
Rosette-Narece1, C. Le-Pommelet4, M.-E. Jean-Charles1, S. Moldovan1,
M.-L. Erpelding5 P2038 Diabète insulino-dépendant & Transition :
1
CHU de Fort de France, Fort de France, Martinique ; évaluation de la méthode poitevine
2
CHU de Pointe-à-Pitre, équipe de recherche ECM, université Antiolles-Guyane,
Pointe-à-Pitre, Guadeloupe ; S. Laugier-Robiolle1, R. Maréchaud1, S. Hadjadj1,
3
CHU de Pointe-à-Pitre, Pointe-à-Pitre, Guadeloupe ; C. Gambert-Abdel Rahman2, C. Robin2, X. Piguel1
4
CH de Cayenne, Cayenne, Guyana ; 1
Service d’Endocrinologie Diabétologie, C.H.U. de Poitiers, Poitiers ;
5
CHU de Nancy, Hôpitaux de Brabois, Nancy. 2
Service de Pédiatrie, C.H.U. de Poitiers, Poitiers.
Introduction : L’accès aux séances d’éducation thérapeutique (ETP) pour les Introduction : La transition des soins est une période critique au cours de
diabétiques reste aujourd’hui hétérogène, alors que son intérêt est reconnu. laquelle les ruptures de suivi sont plus fréquentes. Un travail antérieur a
L’acquisition de connaissances sur leur maladie est un des objectifs de l’ETP. montré que la consultation de transition telle qu’elle est instaurée au
Ces connaissances sont-elles corrélées à l’équilibre glycémique ? C.H.U. de Poitiers semble répondre aux attentes des adolescents diabé-
Patients et méthodes : Nous avons conduit une étude transversale chez 150 DT2 tiques insulino-dépendants (DID). Nous avons souhaité poursuivre l’éva-
(80 hospitalisés, 70 ambulatoires, âge = 52,4 ± 11,1 ans, femmes = 64,7 %, IMC luation de notre stratégie de transfert de soins depuis sa mise en place,
= 30,6 ± 6,5 kg/m2, ancienneté du diabète = 133 ± 94 mois, HbA1c = 8,8 ± 2,0 %) notamment en termes d’adhésion au suivi médical après la transition vers le
recrutés dans les services de diabétologie de Fort-de-France et Pointe-à-Pitre. Les service de Diabétologie adulte.
connaissances ont été évaluées par un auto-questionnaire validé dans une étude Patients et méthodes : Il s’agit d’une étude rétrospective, contrôlée et mono-
préliminaire (score de 0 à 20 points), rempli le jour de l’inclusion. Le score a été centrique comparant une transition structurée de 14 adolescents DID
classé comme «suffisant» s’il dépassait 12 points (médiane), sinon comme «insuf- (groupe transition) avec une transition non organisée de 14 adolescents DID
fisant». Paramètres colligés : âge, sexe, indice de masse corporelle (IMC), ancien- (groupe contrôle). Le critère principal de jugement est un critère composite
neté du diabète, catégories socio-professionnelles, DHP-18 (3 dimensions : évaluant l’adhésion au suivi à un an et deux ans après le transfert en secteur
Obstacles aux activités (0A) ; Souffrance psychologique (DP) ; Désinhibition ali- de soins adulte : régularité du suivi et respect du suivi proposé.
mentaire (DA)), séances antérieures d’éducation thérapeutique (ETP), traite- Résultats : La consultation de transition avait lieu dans les deux groupes en
ments du diabète (Insulinothérapie/anti-diabétiques oraux seuls) et HbA1c. moyenne à l’âge de 17,5 ans, après 6 à 7 ans d’évolution de diabète.

Diabetes Metab 2013, 39, A33-A105 A77


© 2023 Elsevier Masson SAS. Tous droits réservés. - Document téléchargé le 10/11/2023 par Guessoum Rachid (1237669). Il est interdit et illégal de diffuser ce document.

Vous aimerez peut-être aussi