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INTRODUCTION
1.1. Contexte général
De plus en plus de résultats de recherche montrent l’existence d’une relation entre le
diabète et divers troubles mentaux, notamment les troubles psychiatriques et d’autres
problèmes émotionnels propres aux personnes atteintes de diabète. (David J. Robinson,
2018, Diabète et santé mentale, Comité d’experts des Lignes directrices de pratique
clinique de Diabète Canada)
La présence de troubles psychiatriques ou psychosociaux liés au diabète est associée à
une autogestion moins efficace du diabète et peut entraîner une diminution de la qualité de
vie. Les personnes diabétiques atteintes de troubles psychiatriques présentent un risque accru
de complications associées au diabète et de décès précoce. (David J. Robinson, (2018).
Diabète et santé mentale, Comité d’experts des Lignes directrices de pratique clinique de
Diabète Canada)
Les interventions, bien qu'elles soient prodiguées par des psychologues, des
travailleurs sociaux, des médecins ou des infirmières, ne mentionnent, pour la plupart, aucun
modèle théorique, Il apparaît que les formules d'intervention proposées sont élaborées en
fonction des besoins spécifiques qu'entraîne la maladie aux plans affectifs, cognitifs et
comportementaux, de telle sorte que l'on retrouve une multitude de modalités. (NANCY
PIORIER, 2007) .Thérapie familiale et de groupe vers l'approche intégratrice Diener E,
Suh M, Lucas E, et al. Psychol Bull, (1999), Subjective well-being: three decades of
progress. 125: 276-302)
Selon l’0MS (2021), jamais dans le passé nos connaissances n’ont été aussi
approfondies et les possibilités de prévenir le diabète et de traiter toutes les personnes
atteintes de cette affection aussi larges. Et pourtant, de nombreuses personnes et
communautés ayant besoin d’une prévention et traitement efficace.
L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), dans son rapport « Des soins novateurs
pour les affections chroniques : éléments constitutifs » publié en 2003 propose d’adopter une
nouvelle définition des maladies chroniques : problèmes de santé qui nécessitent une prise en
charge continue pendant des années, voire des décennies.
0.2. PROBLEMATIQUE
Quant en Afrique, les recherches effectuées en Algérie montre que La maladie chronique
est une affection de longue durée, dont l’évolution est incertaine, et qui nécessite un
apprentissage “professionnel” accéléré de la part du patient. L’annonce de la maladie
représente un véritable “choc” pour le patient : c’est la fin d’un temps de vie d’où la
maladie était absente, voire inimaginable, elle sous-entend la notion d’irréversibilité. Elle
entraîne toujours un bouleversement de la vie, avec un retentissement sur la vie
personnelle, familiale, professionnelle et sociale. Ce changement de vie induit une
succession de ruptures, de pertes, de renoncements, d’adaptations, de reconstructions
physiques et psychiques. Tout dépend du type de maladie chronique, de son pronostic et
de l’organe atteint (lésion soumise ou non au regard d’autrui). L’annonce d’une maladie
génétique et chronique par exemple nécessite une démarche bien particulière où
intervient une équipe multidisciplinaire spécifique (cardiologue, généticienne,
rhumatologue, pédiatre, ophtalmologiste, psychologue, assistante sociale, infirmière…) et
qui concerne le patient et toute sa famille. Au terme de cette étude consacré à la
psychologie des malades atteint d’une maladie chronique tel le diabète, le rôle du
psychologue est important car, par sa formation, sa façon dont il se présente (être ouvert
à la discussion), son importance ainsi que la valeur de sa parole, sa disponibilité (pour le
patient et l’équipe médicale) et sa volonté de travailler en interdisciplinarité. Tous sa fait
de lui un élément important dans l’éducation et les suivies thérapeutique ainsi que
psychologique du patient. De fait, de plus en plus de médecins et de psychologues
prennent conscience de la nécessité de mettre à profit leurs complémentarités dans le but
d’offrir au patient une approche pertinente de sa problématique. Madame CHAOUCH
née TALEB BENDIAB Sarah, (2015).
En RDC, les recherches mènent dans la ville de Goma insinue que Le diabète est une
maladie chronique et incurable qu’on peut trouver chez tout le monde quel que soit son
âge, il ne pas rare chez les diabétique de devoir rechute tous les jours seulement parce
qu’ils n’ont pas respecté les régimes et qu’il se demande pourquoi il doit avoir à
supporter toute sa vie un régime alors que les autres n’en suivent pas surtout chez les
jeunes enfants ou adolescents. Cette étude nous montrera qu’au-delà d’avoir un médecin
traitant spécialise du diabète le malade a aussi besoin d’un psychologue qui pourra l’aide
à traverse le moment difficile de sa maladie et à n’est pas développer les tendances
suicidaires. Selon une étude menée dans la ville de Goma ont constaté que quatre
barrières à l’accès aux soins et au suivie du traitement ont été identifiées : le cout de la
vie, le suivi du régime alimentaire, la trait à la médecine traditionnelle et l’acceptation de
la maladie. Selon cette étude nous pensons qu’un suivi psychologique s’impose d’abord
pour aider les malades ainsi que leurs familles à accepter la maladie et en suite pour les
aider à comprendre l’importance de la prise en charge psychologique de la maladie.
HELENE LAMBERT, JEAN-BOSCO MBEVA KAHINDO, (2022) montrent que
l’humanisation des soins renforce la confiance des usagers et l’observance du traitement,
La satisfaction des patients ne se limite pas à des considérations financières. Ainsi,
l’accueil et l’orientation par un assistant social rassurent les patients. En outre, lors des
consultations, les soignants prennent le temps de dialoguer avec les malades, de les
écouter et de leur fournir des explications. Certains usagers disent se sentir pris en charge
sur le plan psychologique, ce qui est selon eux un point très positif. D’autres ont le
sentiment que leur santé passe avant des considérations financières.
QUESTIONS DE RECHERCHE
Dans notre travail nous verrons quelles sont les contributions des psychologues dans la
reconstruction cognitive des diabétiques dans la ville de Bukavu ?
Cette recherche va contribuer ou nous aider à comprendre les rôles du psychologue sur
l’amélioration cognitive des personnes souffrantes de diabète dans la société ainsi que les
en fin que ces personnes aient une acception et considération d’elles-mêmes dans la
société chose qui peut établir une homéostasie sociétale.
0.5.2 Du Point De Vue Scientifique
Cette recherche va nous montrer comment à partir de manque d’une bonne sensibilisation
et une considération d’une prise en charge psychologique dans les soins primaires à
Bukavu en particulier et en RDC en général la population jusqu’aujourd’hui ne reconnait
les attributions du psychologue dans la reconstruction cognitive des personnes
souffrantes de diabète.
Savoir comment les psychologues interviennent dans la prise en charge des personnes
souffrantes de diabète à Bukavu. - Identifier les impacts négatifs que subissent les
personnes souffrantes de diabète - Proposer des mécanismes préalables à mettre en jeu
pour que la population sache les rôles des psychologues, dans la prise en charge des
maladies chroniques et sa place dans les soins primaires.
SUBDIVISION DU TRAVAIL
a. La Reconstruction cognitive
b. Le diabète
Le diabète est un groupe de maladies qui se traduit par un taux trop élevé de sucre
dans le sang (hyperglycémie). (Dictionnaire médical éditions ,2010) Théoriquement
« diabète » signifie traversée de l’organisme, et le terme a été appliqué au passage du glucose
dans les urines, c’est-à-dire au « diabète sucré ». (Académie nationale de médecine édition
2023) habituellement on parle de deux types de diabète, le diabète du type 1 aussi appelait
diabète de l’insulino-dépendant est une Maladie chronique où le pancréas produit peu ou pas
d’insuline, le diabète du type 2 aussi appelait diabète de l’âge mur est une Maladie chronique
qui affecte la manière dont le corps régule le taux de sucre (glucose) dans le sang. Mais aussi
il y’a ce qu’on appelle le près diabète qui est caractérisé par une glycémie élevée, mais qui ne
l’est pas suffisamment pour constituer un diabète de type 2 mais que Sans intervention, cela
peut se transformer en diabète de type 2 dans les 10 ans.
Avec ces définitions nous comprenons que le diabète est une maladie chronique grave
qui peut atteindre n’importe qui quel que soit son âge et qui est caractérisé par la non
régulation du taux de sucre dans le sang.
c. L’éducation thérapeutique
Vivre avec le diabète n’est pas toujours facile. Le patient ressent le stress plus ou mon
permanent en raison de sa routine rigoureuse de gestion, du coût de l’insuline et d’autres
dépenses ou des préjugés perçus liés à une maladie chronique les effets sociaux et
émotionnels du diabète sont très réels et peuvent conduire les individus à vivre de
l’épuisement professionnel, une dépression et de l’anxiété. Malgré ces frustrations et ces
obstacles, de nombreuses personnes atteintes du diabète sont en mesure d’obtenir des résultats
positifs tant dans leur gestion du diabète que dans leur vie personnelle.
La capacité à surmonter ces défis et à rebondir quand ça va moins bien est souvent appelée
résilience. Plus important encore l’éducation thérapeutique de diabétique lui permet de bien
vivre avec sa maladie de comprendre que c’est pas la fin du monde qu’il peut vivre et réaliser
des grandes choses dans sa vie mais c’est pas que pour le malade l’éducation est aussi
indispensable pour les personnes qui vivent avec le malade qu’ils apprennent à vivre avec lui
ou elle. Il est probable qu’après être diagnostiqué le malade envisage ce que nous appelons en
psychologie l’accompagnement psychopathologique (Également connu sous le nom
de « psychothérapie de soutien », il s’agit d’accompagner un patient pour l’aider à
surmonter une épreuve particulièrement difficile, telle que la maladie grave, la découverte
d’une maladie chronique, le deuil,…)
a. En occident
Dans la pratique en dehors des institutions hospitalières européennes, 80% des maladies
traitées sont chroniques. Bien que la plupart des traitements soient remarquablement efficaces
en raison de la recherche médicale, leur qualité est souvent loin d'être satisfaisante. De
nombreux patients n'observent pas les instructions et prescriptions; moins de 50% suivent leur
traitement correctement. On a constaté que les patients étaient mal informés sur leur maladie
et que peu d'entre eux étaient assistés dans la gestion de leur traitement, bien que la plupart
des médecins soient très compétents dans l'établissement d'un diagnostic et dans
l'administration d'un traitement trop peu d'entre eux éduquent et forment leurs patients à
prendre titi charge leur maladie. Il existe à cela plusieurs raisons, telles que le manque de
temps ou l'absence de prise de conscience de la nécessité d'éduquer le patient. L'une d'entre
elles est que la formation initiale de la plupart des soignants, en particulier les médecins, est
principalement fondée sur l'établissement d'un diagnostic et le choix d'un traitement
thérapeutique. (.Bureau régional de l’OMS Européenne 1998, p10) la bonne prise en charge
des patients permet de déterminer l’humeur, la qualité de vie subjective et peut même faire
dure la dure de vie car elle donne au patient les bonne raisons de suivre son régime
b. En Afrique
En Afrique la prise en charge psychologique des patients est négligée et cela ne favorise pas
la qualité de vie de patient et leur respect du traitement. Selon les études menées au Mali par
l’auteur Mogoun Wafo, Ruth Michella en 2014 il a constaté que Apprendre un diagnostic de
maladie grave représente un véritable choc dans la vie d’un individu, et peut avoir des
conséquences ainsi que de traumatisme psychique, et ce quel que soit la manière dont le
médecin procède. Toutefois, les réactions immédiates ou différées face à cette annonce sont
très variables d’un patient à l’autre. Elles résultent de l’interaction de différents facteurs, liés à
l’individu lui-même et à son environnement et dans une moindre mesure au mode d’entrée
dans la maladie (réaction du patient diabétique face au diabète dans le service de médecine
interne et endocrinologie de l’hôpital du Mali p15 parus en 2014)
Un psychologue jouer un rôle important dans le bien être de malade diabétique est peut aller jusqu’à
améliore et augmenter son espérance de vie et l’amené à dépasse la période de révolte, c’est dans cette
même période qu’il a plus besoin du soutien psychologique pour n’est pas prendre les mauvaises
décisions.