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Partie 1 : mobilisation de connaissances

Justifier l’importance du droit des patients en tant qu’usager du système de santé

Partie 2 : développement s’appuyant sur un dossier documentaire

1/ Montrer que la santé mentale est un problème de santé publique

2/ Présenter la diversité des acteurs intervenant dans la prise en charge de la santé mentale en
France

Document 1 : santé mentale : des chiffres qui font peur

L’OMS définit la Santé Mentale comme « Un état de bien-être dans lequel la personne peut se
réaliser, surmonter les tensions normales de la vie, accomplir un travail productif et fructueux et
contribuer à la vie de sa communauté. » Seulement voilà certains événements peuvent venir
perturber cet état d’équilibre comme les troubles psychiques d’intensité et de durée variable,
possiblement handicapants, la détresse psychologique ou encore une altération de l’épanouissement
personnel. Il est ainsi de nombreux problèmes de santé mentale qui existent comme la dépression,
l’un des plus connus, un épisode traversé par 18 % de la population générale et qui parfois peut
conduire à des drames : des tentatives de suicides (200 000 TS chaque année) ou pire, au suicide (10
500 chaque année).

Dépressions, mais aussi troubles bipolaires, troubles alimentaires, schizophrénies, TOC… , sans parler
du risque de burn-out, de plus en plus prégnant dans la société : en 2020, plus d’1 personne sur 5
sera touchée par un trouble mental estime l’OMS. Pour l’heure, en France, il est établi que 4,3 % de la
population générale sont concernés par des troubles phobiques, que 12,8 % des personnes ont
souffert à une moment de troubles anxieux généralisés, que les troubles bipolaires concernent 3,7 %
de la population générale. Quant aux TOC (Troubles obsessionnels compulsifs), ils sont quand même
situés au 4ème rang des troubles psychiques.

L’OMS estime que 25 % de la population mondiale est concernée à un moment ou un autre de sa vie
par un trouble mental qui demeure au 3ème rang des maladies les plus fréquentes après le cancer et
les maladies cardiovasculaires ! Parmi les pathologies les plus préoccupants au XXIe siècle, 5 ont été
identifiées par l’Organisation Mondiale de la Santé : la schizophrénie, le trouble bipolaire, l’addiction,
la dépression et le trouble obsessionnel compulsif.

Source : observatoire-sante.fr
Document 2 : le cout de la santé mentale

Document 3 : santé mentale et psychiatrie

Les personnes ayant des troubles psychiques sévères et persistants souffrent généralement d’un
grand isolement et d’une perte de capacité à réaliser les actes de la vie quotidienne. L’enjeu est
d’améliorer leurs conditions de vie, l’accès aux soins et l’inclusion sociale. Ce sont les objectifs de la
feuille de route santé mentale et psychiatrie pour changer le regard sur ces maladies.

Trois grands axes d’intervention pour changer de regard sur la santé mentale et améliorer l’accès aux
soins

Trente-sept mesures sont proposées, déclinées autour de trois grands axes d’intervention :

 Promouvoir le bien être mental, prévenir et repérer précocement la souffrance psychique,


et prévenir le suicide ;

 Garantir des parcours de soins coordonnés et soutenus par une offre en psychiatrie
accessible, diversifiée et de qualité ;
 Améliorer les conditions de vie et d’inclusion sociale et la citoyenneté des personnes en
situation de handicap psychique.

Les objectifs de cette feuille de route est de porter une vision positive de la santé mentale,
déterminant essentiel de la santé, et de promouvoir une psychiatrie qui ne soit plus le parent pauvre
de la médecine

Elle a comme objectifs l’amélioration des conditions de vie, de l’inclusion sociale et de la citoyenneté
des personnes vivant avec un trouble psychique, l’amélioration de l’accès aux soins et aux
accompagnements.

Une approche territoriale pilotée par les agences régionales de santé

Le contexte est marqué par des inégalités importantes dans l’offre de soins et de professionnels
présents sur les territoires, par un gradient social dans la prévalence des troubles et par des réponses
hétérogènes mises en œuvre par les territoires.

Il s'agit d'adopter une approche transversale de la politique de santé mentale, territorialisée dans le
cadre des projets territoriaux de santé mentale, et de s'inscrire dans une dynamique d’ « aller-vers »
et d’empowerment.

Le projet territorial de santé mentale est élaboré et mis en œuvre par les professionnels et
établissements du territoire compétents dans le champ de la santé mentale.

Source : ars.sante.fr

Document 4 : les projets territoriaux de santé mentale

La politique nationale de santé mentale repose sur la mise en œuvre, au niveau des territoires, de
projets territoriaux de santé mentale (PTSM) élaborés par l’ensemble des acteurs du secteur. Ces projet
territoriaux de santé mentale sont des outils au service d’un meilleur parcours de santé et de vie pour
les personnes, sécurisé et sans ruptures.

Les objectifs des projets territoriaux de santé

Les PTSM ont pour premier objectif de réorganiser la santé mentale et la psychiatrie à l’échelle d’un
territoire (souvent au niveau départemental), afin de réduire les inégalités d’accès aux soins et
favoriser une coordination des prises en charge de proximité.

Les projets territoriaux de santé prévoient la mise en place d’actions de prévention et de promotion
de la santé mentale, d’organisation des parcours de soins, d’accompagnement à l’autonomie et à
l’inclusion sociale et citoyenne.

Dans chaque département des groupes de travail se sont constitués avec une forte représentation
des citoyens et en particulier des usagers de la psychiatrie et de la santé mentale.

L’objectif était d’aboutir à la rédaction d'un projet territorial de santé sous la forme de fiches action, à
mettre en oeuvre sur une durée de 5 ans.

Les projets territoriaux de santé mentale sont basés sur un diagnostic territorial de santé
mentale. Ce diagnostic fait un état des lieux des ressources disponibles, identifie les insuffisances
dans l'offre de prévention, des services sanitaires, sociaux et médico-sociaux, dans l'accessibilité, la
coordination et la continuité des services et établit un plan d'action.
Le diagnostic a été réalisé sur la base de données quantitatives de l'offre de soins, de l'état de santé
de la population du territoire mais également sur une analyse qualitative de l'organisation du
parcours de santé.

Chaque département a transmis son PTSM au siège de l’ARS au mois de décembre. Ils sont
aujourd’hui validés par les arrêtés signés par le Directeur général de l’ARS Paca.

Source ARS PACA

Document 5 : le dispositif Ecout’Emoi en IDF

L’expérimentation Écout’Émoi, destinée aux jeunes de 11 à 21 ans en détresse psychologique,


débute en Île-de-France, Pays de la Loire et Grand Est pour une durée de trois ans.

L’expérimentation Écout’Émoi, mesure phare du plan « Bien être et santé des jeunes », débute en Île-
de-France pour une durée de trois ans, ainsi que dans deux autres régions : Pays de la Loire et Grand
Est.

Destiné aux jeunes de 11 à 21 ans en détresse psychologique, ce parcours coordonné de prise en


charge et d’accompagnement va permettre de tester un accès facilité et rapide à des consultations
de psychologues libéraux avec, pour la première fois en France, un remboursement intégral de ces
consultations par l’Assurance maladie. Le repérage de ces jeunes se fera par les acteurs présents dans
leur territoire de vie : établissements scolaires, centres de loisirs, dispositifs d’insertion, médecins
généralistes, services de santé universitaires…et bien-sûr par les familles.

Au niveau national, cette expérimentation est portée par la Direction Générale de la Santé (DGS), la
Fédération Française de psychiatrie (FFP), la Direction Générale de l’Enseignement scolaire (DGESCO)
et la Direction Générale de l’Enseignement supérieur et de l’insertion professionnelle.

En quoi consiste Écout’Émoi ?

L’expérimentation a pour objectif principal de mieux repérer des jeunes présentant des signes de
souffrance psychique et de leur proposer une prise en charge adaptée et facilitée. Le dispositif
prévoit une consultation médicale d’évaluation et la prescription d’un forfait de prise en charge
auprès d’un psychologue libéral (sur la base d’un forfait de 12 séances pour le jeune et/ou les
titulaires de l’autorité parentale). Le renforcement de la formation en santé mentale, pour les
professionnels, et l’inclusion dans un parcours de soins, pour les jeunes, sont coordonnés par les
Maisons des Adolescents (MDA) de chaque territoire concerné.

En Île-de-France, ce dispositif est piloté par l’ARS et l’Académie de Versailles et mis en œuvre avec les
MDA des territoires concernés (MDA Yvelines Sud, la MDA Yvelines Nord et la MDA Est Val d’Oise).

6 villes ont été retenues pour participer à l’expérimentation en Île-de-France

Le choix du territoire a été fait dans la suite de la dynamique d’acteurs enclenchée par
l’expérimentation, en 2017, du plan « Mission bien-être des jeunes » conduite par l’ARS et l’Education
nationale (rectorat de Versailles), avec le concours des MDA et des Conseils locaux de santé mentale.
Dans le cadre de la lutte contre les inégalités de santé, le choix s’était alors porté sur des villes avec
une forte représentation de jeunes de 11 à 21 ans dans leur population et des indicateurs de
précarité marqués.

Source : ARS IDF

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