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→ Le microscope standard observation de Ȼ fixées et colorées avec des grossissements 1000x jusqu’à 2000x,
il a un pouvoir séparateur de 0,1µm.
→ Le microscope en contraste de phase observation de Ȼ non colorées et vivantes (les Ȼ survivent rarement
à la coloration), on y obtient des images contrastées à cause de la différence de densité de parties de la
cellule. (Coupe de 5µm)
→ Le microscope à fluorescence permet de détecter la fluorescence en utilisant une lumière UV
→ Le microscope polarisant
La microscopie électronique ME :
Utilise un rayonnement électronique au lieu des photons, elle est de 2nm.
→ Le ME à transmission utilise des électrons qui traversent l’échantillon dont l’épaisseur <0,1µm.
→ Le ME à balayage utilise des électrons qui balaient l’échantillon sans le traverser (observation du relief
de la surface cellulaire 3D)
Pour le ME, il faut des coupes ultrafines de l’ordre de 30nm
Les glucides :
→ Monosaccharides ou oses peuvent établir des liaisons pour former des di- et polysaccharides. Chez
l’Homme le polysaccharide le + important est le glycogène. Les oligosaccharides courts et ramifiés se lient
aux protéines/lipides pour former des glycoprot/glycolip.
Les glycosaminoglycanes GAG : Polymères linéaires de disaccharides. Souvent associés à des protéines pour
former protéoglycanes ou mucoprotéines.
Les lipides : Insolubles dans l’eau, solubles dans les solvants organiques.
La sphingomyéline
Cholestérol (23% MP des GR) : amphiphile, intervient dans la fluidité et la stabilité de la MP. Absence
→ Lyse de la MP
Les glycolipides : galactolipides – glycolipides neutres – gangliosides
Autres : dolichol…
Composition chimique :
La MP des globules rouges est constituée de 40% lipides et glycolipides et 60% de protéines et glycoprotéines.
Alors que pour les autres cellules, les proportions sont habituellement 50% 50%.
La MP est asymétrique
Protéines périphériques diffèrent au niveau des deux faces de la MP
Les oligosaccharides des glycolipides et glycoprotéines sont situés sur la face extracellulaire de la MP,
ils contribuent à la structure du cell coat
Les ponts disulfures (-S-S-) éventuels des protéines sont toujours extracellulaires
Les AGI sont plus nombreux dans l’hémi couche interne
La MP est fluide
Les éléments qui composent la MP sont mobiles donc la MP est dynamique. Ses lipides peuvent céder
à : la diffusion latérale, la rotation, la flexion, le flip-flop (grâce aux flippasses). Les protéines quant à
elles ne cèdent qu’à la rotation et la diffusion latérale
La mobilité augmente quand : la température ↗, le cholestérol ↘ et les AGI ↗ >>> l’hémi couche
interne est plus mobile que l’externe
Rq : La fluidité de la bicouche lipidique permet aux protéines de diffuser rapidement et d’interagir entre elles,
et aux constituants de la MP de rejoindre leur place quand ils s’insèrent dans la bicouche après avoir été
synthétisée dans les compartiments cellulaires.
→ Les aquaporines : protéines intégrées formant un canal aqueux, elles sont impliquées dans le transport
d’eau et de petites molécules non chargées (exemple : cellule rénale)
→ Le transport facilité : intervention de protéines de transport :
perméases permettent de transporter le glucose par le ping-pong
(exemple : GLUT 1)
NB : la concentration du glucose et toujours inférieure à l’intérieure
des globules rouges par rapport à l’extérieure. C’est le contraire pour
les autres cellules en particulier les entérocytes.
Le transport actif
Se fait contre le gradient de concentration (contre une barrière énergétique), utilise généralement l’ATP
(ATP + EAU → ADP + P + énergie)
→ Les Co-transports : un transport actif est couplé à un transport passif. Les symports permettent le
transport de deux molécules différents dans le même sens (exemple :
symport Na+/Glucose au niveau de l’entérocyte). Les antiports / échangeur
: les deux transports s’effectuent en sens inverse (exemple : échangeur
Na+/H+ ou Cl-/HCO3-). Les uniports transportent une seule molécule ou ion.
Mode de transport hautement spécifique se caractérise par la concentration des récepteurs auxquels
se sont liés les ligands, le puits recouvert (PR) se crée, se déprime et se pince pour former une
vésicule recouverte (VR)
La bêta-adaptine s’associe à la clathrine (se présente sous forme de
triskélions avec 3 ch. Longues et 3 ch. Courtes) pour lui permettre de
s’associer à la MP et constituer le PR puis la VR
Intervention des récepteurs (glycoprotéines transmembranaires) reconnus par
les adaptines. Et aussi la Dynamine qui intervient pour détacher et fermer la VR.
Le HSP permet la perte du revêtement de la VR.
NB : L’endocytose par VR de clathrine permet à la fois la sélection et la concentration du
ligand. Une VR contient environ 1000 complexes récepteur – ligand
(Voir exemple cholestérol page : 23)
La phagocytose :
La phagocytose est l’endocytose d’éléments solides
Cellules spécialisées dans la phagocytose : le polynucléaire neutrophile (phagocyte des bactéries) et
le macrophage (phagocyte des particules mais aussi des débris cellulaires ou des
cellules entières comme les GR mortes)
Etapes de la phagocytose :
Phase d’adhérence : liaison de la particule à la surface cellulaire grâce aux
molécules d’adhérence (CAM, SAM), favorisée par l’opsonisation (les anticorps
entourent l’antigène et l’immobilisent)
Phase de rhéologie : la surface de la MP se réorganise pour entourer la
bactérie grâce aux Pseudopodes, création du Phagosome
Phase de digestion : destruction de la bactérie à cause de la fusion de
Phagosome avec un endosome tardif pour constituer un Phagolysome
L’exocytose :
Processus par lequel la cellule sécrète dans un milieu extracellulaire des molécules contenues dans des
vésicules de transport
Spécificité et reconnaissance :
C’est par son revêtement de surface qu’une cellule est en relation avec son environnement, en
particulier avec les autres cellules.
Ceci implique 3 évènements :
→ Une reconnaissance cellulaire
→ Une adhérence entre cellules appartenant au même tissu
→ Une association grâce à la formation de jonctions intercellulaires
Les différenciations :
La MP n’est pas toujours rectiligne, elle présente des spécialisations qui résultent de la modification de la MP
avec le plus souvent participation du cytoplasme sous-jacent et parfois de la matrice extracellulaire. La plupart
se rencontrent au niveau des cellules épithéliales
Un épithélium : un ensemble de cellules juxtaposées attachées les unes aux autres
par des jonctions. Ces cellules reposent sur une membrane basale qui les sépare
d’un tissu conjonctif. NB : membrane basale + tissu conjonctif = matrice
extracellulaire
Elles concernent soit : La MP apicale / La MP latérale (latérobasale) / La MP basale (basolatérale)
Différenciations de la MP apicale
Les microvillosités simples : expansion irrégulière en doigt dont l’axe comprend un faisceau de
microfilaments d’actine (FA), se trouvent au niveau des cellules épithéliales et des globules blancs, ce
sont des structures dynamiques qui apparaissent et disparaissent : elles augmentent la surface d’échange
Le plateau strié : (exemple : l’entérocyte : cellule absorbante de l’intestin) microvillosités nombreuses et
régulières. L’axe de la microvillosité contient des microfilaments d’actine longitudinaux. Il augmente la
surface d’absorption apicale de 30 à 40 fois
La bordure en brosse : semblable au plateau strié, mais avec des microvillosités plus longues, plus larges
et plus ou moins régulières. Elle est présente au niveau des cellules des tubes contournés proximaux du
rein. Augmentation de la surface d’absorption
Les stéréociles : longs filaments non mobiles agglutinés à la façon d’un pinceau, présents sur la surface des
cellules du canal de l’épididyme (tube par lequel passent les spermatozoïdes pour devenir féconds). Leur
axe semble dépourvu de microfilaments
Le cil stéréoscopique : présent au niveau des cellules ciliées de l’oreille interne. Microvillosités disposées
en U ou en M, leur axe est occupé par un faisceau de microfilaments d’actine
Cils vibratiles : se localisent au niveau du centriole et dérivés
NB : La cytochalasine B, en détruisant les FA, provoque l’affaissement des microvillosités
La juxtaposition simple de deux cellules : Les MP adjacentes adhèrent entre elles uniquement
au moyen de protéines CAM
Les interdigitations ou engrènements : 2 cellules peuvent être séparées par des interdigitations
entre lesquelles se trouvent des microfilaments d’actine, ces interdigitations ont pour effet
le maintien d’une adhérence cellulaire relativement plus solide que la simple juxtaposition
(exemple : l’épithélium de la vessie)
Les jonctions intercellulaires :
→ La jonction serrée JC (zonula occludens) : entoure le pôle apical de la cellule. Se trouvent
au niveau des épithéliums polarisés (exemple : intestin). Au niveau de JS, il y a disparition de l’espace
intercellulaire par fusion des feuillets externes des MP des 2 Ȼ voisines et il y a présence des cadhérines
qui sont reliés à des FA par des protéines périphériques. Fonctions de JS : permet l’attache des Ȼ
adjacentes, assure l’imperméabilité aux macromolécules et empêche la diffusion de protéines
membranaires apicales (transporteurs) vers la membrane latéro-basale
→ La jonction diffuse JD : ou jonction intermédiaire (zonula adherens) : fait suite à JS, ceinturant le pôle
apical. Elle se trouve au niveau des épithéliums polarisés sous la JS. Au niveau de JD, présence des
cadhérines qui sont reliés à des FA par l’intermédiaire de plaques denses cytosoliques. Elle contribue à
l’attachement mécanique des Ȼ adjacentes et le maintien de la rigidité et donc la forme de la partie
apicale grâce à l’anneau d’actine et intervient dans la déformation des épithéliums au cours du
développement, aboutissant à des structures tubulaires
→ Le desmosome : (macula adherens) : se trouve dans les Ȼ épithéliales mais aussi myocardiques, ne fait pas
le tour de la cellule ≠ à la JS et JD. Espace intercellulaire élargit. Au niveau des desmosomes, présence des
cadhérines particulières qui sont reliées à des FI de kératine par l’intermédiaire de plaques de
desmosomes. Entre deux cellules, il y a des milliers de desmosomes. Fonction : attache intercellulaire
(c’est la plus résistante). Pathologie : pemphigus dû à la destruction des desmosomes
NB : ces trois jonctions constituent le complexe de jonctions, au MO elles apparaissent sous l’aspect d’un
petit trait : la bandelette obturante ou barre terminale
→ La jonction communicante : ou de type GAP : présente dans les cellules épithéliales et non-épithéliales. Ce
sont des protéines transmembranaires de la famille des connexines, 6 connexines s’associent en un
hexamère pour former un connexon. Deux connexons appartenant aux deux cellules en contact s’alignent
pour former un canal intercommunicant. Fonctions : couplage métabolique (passage de différentes
molécules / molécule informative) et couplage électrique (passage d’ions)
Différenciations de la MP basale
Les invaginations : se trouvent dans les cellules du tube proximal du rein, logent des mitochondries
très allongées « les bâtonnets de Heidenheim » et ont pour rôle l’augmentation de la surface de
transfert de substances à travers la MP basale
L’hémidesmosome : contient des intégrines et a pour rôle l’attachement de l’épithélium à la matrice
extracellulaire (MEC)
Le cytosquelette est un réseau de filaments protéiques structurant le cytoplasme des cellules eucaryotes. Il
est responsable de la forme, de la mobilité cellulaire et des événements intracellulaires
Le cytosquelette est dynamique, en perpétuelle réorganisation, par assemblage et désassemblage
(polymérisation et dépolymérisation) de ses éléments constitutifs. Il est constitué principalement par :
Les microtubules MT
Les microfilaments d’actine FA
Les filaments intermédiaires FI
Les microtubules :
Structure
Les protéines HMW (High molecular weight) : stabilisent les MT de cellules nerveuses
La protéine Tau : localisée dans les axones, accélère la polymérisation et stabilise les MT
Les protéines motrices : protéines ATPases (hydrolysent ATP)
Les dynéines : transportent des vésicules de la périphérie vers le centre cellulaire ‘endocytose’
Les kinésines : transportent des vésicules du centre vers la périphérie de la cellule ‘exocytose’
Fonctions des MT
Ce sont des protéines représentant 5% des cellules eucaryotes et 20% des cellules musculaires, c’est
des filaments de longueur variable et de 5 à 6 nm de diamètre
Les sous-unités qui sont des actines G (globulaire) constituent l’actine F (fibreuse)
En présence d’ATP, de Mg2+ et de K+, il y a polymérisation des actines G donc formation d’une chaîne
d’actine F, deux chaînes F s’enroulent en hélice pour constituer un filament d’actine
Le filament d’actine a une extrémité (-) et une autre (+)
De polymérisation : Les cytochalasines (A à F, B le + utilisé)
Inhibiteurs :
De dépolymérisation : La phalloïdine
→ Les faisceaux contractiles : Ce sont des FA parallèles qui interagissent avec la myosine II, ces faisceaux
constituent des anneaux contractiles associés aux JS et JD lors de la cytodiérèse, présent au niveau des
contacts focaux
→ Les faisceaux serrés : filaments parallèles associés à la fimbrine et la villline, maintiennent la forme des
microvillosités, ils sont responsables de l’apparition des pseudopodes. Ils ne sont pas contractiles donc le
mouvement de ces formations s’explique par la polymérisation et dépolymérisation des FA
→ Le réseau d’actine : en interaction avec la filamine, les FA forment un réseau qui donne au cytosol une
consistance de Gel
→ Fluidification du cortex cellulaire : la gelsoline fragmente les FA donnant une fluidité au cytosol
permettant la traversée des vésicules lors de l’endocytose et l’exocytose
→ Des bactéries utilisent les FA : pour passer directement d’une cellule à l’autre pour pouvoir échapper aux
mécanismes de défense
Les filaments intermédiaires :
Structure et classification
Groupe hétérogène de filaments qui consolident les cellules au sein d’un tissu
Ils sont présents dans le cytoplasme et le nucléoplasme des cellules eucaryotes
Type de filament Composant protéique Localisation
I Kératines acides Cellules épithéliales
III Desmine Cellules musculaires
V Lamines A, B, C Noyaux de toutes les cellules
Filaments de 8 à 10 nm de diamètre / intermédiaires par rapport à leur diamètre
Propriétés
Fonctions
Dans l’épiderme, les filaments de kératine assurent la résistance mécanique et son imperméabilité à
l’eau
Les neurofilaments interviennent dans la modification du diamètre des neurones (l’augmentation
anormale de ce dernier aboutit à la mort du neurone)
Dans la majorité des cellules animales, il existe à proximité du noyau une zone appelée centre cellulaire ou
centrosome. Au sein de cette zone, on constate la présence d’une paire de centrioles ou diplosome
Les cils et les flagelles sont des dérivés du centriole
Centriole :
Structure morphologique
Composition chimique
Formation
Les nouveaux centrioles naissent par duplication des centrioles préexistants. Cette duplication se déroule
selon les séquences suivantes :
Fonctions
Rôle dans la formation du fuseau de division cellulaire et l’ascension des chromosomes vers les pôles
Rôle dans la formation des corpuscules basaux des cellules cillées :
Dans la cellule encore peu différenciée, les centrioles migrent vers la région apicale tout en se
séparant
Apparition autour de chacun d’eux de formation amorphe, les satellites au sein desquels se
forment plusieurs centrioles
Ces derniers migrent ensuite sous la MP apicale où chacun d’eux, portant le nom de corpuscule
basale, donnera naissance à un cil vibratile
- Organisation des microtubules cytoplasmiques : la plupart des MT semblent s’allonger à partir du MTOC
ce qui veut dire le MTOC intervient dans la nucléation des MT
NB : On peut constater que le MTOC contrôle l’organisation du cytosquelette et contrôle aussi les trafics
intercellulaires (flux membranaires)
Structure
Les cils se présentent sous l’aspect de filaments fins qui émergent du pôle apical de la cellule ciliée
L’extrémité proximale est implantée sur une ligne faite d’une suite de points qui court tout le long du pôle
apical, la ligne des corpuscules basaux
Ces derniers sont parfois en continuité avec une structure fibrillaire convergeant vers le noyau, la racine
ciliaire
Il y a continuité entre le cil et le corpuscule basal (CB). Ce dernier a la même structure que le centriole
Le cil dans sa partie moyenne, sur une coupe transversale :
Limité par une expansion de la MP
Dans son centre se trouve une paire de microtubules
9 doublets de MT, chacun comprend un MT A (complet,
proche du centre) et MT B (incomplet)
Le microtubule A porte deux bras de dynéines
A est relié à B grâce au Pont de Nexine
Un bras radiaire part du A vers le centre
Le cil dans sa partie basale, sur une coupe longitudinale :
Continuité entre, respectivement, les MT A et MT B du cil et ceux du CB, mais interruption du MT C
Présence d’une plaque basale qui contient des germes (tubulines) de polymérisation de la paire
centrale de MT
Les doublets sont reliés à la MP grâce à des protéines regroupées de façon particulière constituant
une sorte d’anneau. Cette partie est appelée zone de transition, située entre le CB et la tige (c’est-à-
dire le reste du cil)
Le mouvement ciliaire
Mouvement pendulaire pendant lequel le cil se courbe (la zone de transition est souple alors que la tige
est rigide) pour permettre le retour
L’aller est actif alors que le retour est passif
Mouvement isochrone : battent en même temps
Mouvement métachrone : chaque cil a une position en avance sur le précédent d’où formation de vagues
NB : le cil et le flagelle diffèrent par : la taille, le mouvement et le nombre
Fonctions
Les cils brassent et font circuler des liquides pouvant entraîner des particules à la surface des épithéliums
ciliés : voies respiratoires, voies génitales. Le mouvement se fait toujours vers l’extérieur du corps
Dans les voies respiratoires, les sécrétions, qui contiennent en outre des poussières et des germes sont
déplacées vers la cavité buccale, ce qui contribue au nettoyage de ces voies
Dans les voies génitales, les cils contribuent au déplacement de l’ovule, des spermatozoïdes et de l’œuf
fécondé
- La mitochondrie est un organite d’origine bactérienne qui possède son propre génome (ADN
mitochondrial) (n’appartient pas au système endomembranaire)
- C’est l’organite dans lequel s’effectue la synthèse de la majeure partie de l’ATP. Elle participe également à
la synthèse des phospholipides membranaires, d’hormones stéroïdes ou encore les mouvements
du Ca2+ en relation avec le RE
- Elles sont dispersées au nv de l’hépatocyte, concentrées au pôle basal
des cellules du tube proximal et au pôle basal et apical de l’entérocyte
Structure :
La mitochondrie est arrondie ou ovalaire (spiralée au niveau de la pièce intermédiaire du spermatozoïde)
La mitochondrie est entourée par deux membranes séparées par un espace intermembranaire (EI : peu
dense) : Une MI qui délimite la matrice mitochondriale
(MM) et envoie du côté de la matrice des expansions
(crêtes mitochondriales). Une ME tri lamellaire
En pratiquant la coloration négative au MO, on constate
que la MI et les crêtes portent des ATPosomes. Chacune
correspond à une sphère ou F1 (se dirigeant vers la
matrice) se prolongeant par F0 qui comprend un pied et
une base hydrophobe
Les crêtes mitochondriales : des replis de la membrane interne dont elles conservent la structure. On
distingue :
Les crêtes lamellaires : les plus courantes, parallèles ou perpendiculaires ou
obliques par rapport au grand axe
Les crêtes tubulaires : spécifiques des cellules secrétant des hormones stéroïdes
Les crêtes prismatiques : de section triangulaire
Des enzymes :
Complexe qui transforme le pyruvate en acétyl - CoA
Enzymes impliquées dans la β - oxydation
Enzymes impliquées dans le cycle de Krebs
Des métabolites : soit produits au niveau de la mitochondrie, soit importées
De l’ADN, des ribosomes, de l’ARNm, de l’ARNt et des enzymes impliquées dans l’expression des gènes
mitochondriales, des ions Ca2+, H+…
Fonctions de la mitochondrie :
Rôle énergétique, respiratoire
Respiration cellulaire : L’énergie produite dans la matrice sous forme d’ATP se fait par un mécanisme
appelé phosphorylation oxydative, au cours duquel, l’oxygène dissout est utilisé alors que du CO2 est libéré
Les glucides et les lipides sont dans le cytosol sous forme de glycogène et de triglycérides. Pour pouvoir servir
de combustible :
→Le glucose (glycogène réduit) →Les acides gras (hydrolyse du triglycéride puis du glycérol)
Le produit final de la dégradation du glucose et des AG est un groupement acétyl CH3-CO-
1) Formation de l’acétyl-CoAS :
Lors de la glycolyse : 1 glucose → 2 pyruvates (avec formation de 2 ATP), les pyruvates pénètrent dans la
matrice grâce aux symports pyruvate/H+ et sont convertis en Acétyl-CoA (avec élimination de 1 CO2)
A partir d’un AGS : les AG pénètrent dans la Matrice, subissent l’hélice de Lynen et seront réduits de 2 C :
libération d’Acétyl-CoA, et ainsi de suite
Le glycérol provenant de l’hydrolyse des lipides donne le glucose puis le pyruvate dans le foie
2) Oxydation de l’Acétyle-CoAS : Cycle de Krebs :
Toutes les réactions du cycle de Krebs se passent au niveau de la matrice sauf celle catalysée par la succinate-
déshydrogénase au niveau du Complexe II (liée au FAD) qui est lié à la MI
Pendant un seul cycle de Krebs :
Elimination de 2 CO2
3 paires d’e- et de H+ transférées à 3 NAD+ → 3 (NADH + H+)
1 paire d’e- et de H+ transférée à 1 FAD → 1 FADH2
Production d’1 GTP
3) Transport des électrons du NADH et du FADH2 vers l’oxygène :
Les électrons du NADH sont cédés au complexe I qui les cède au
complexe III grâce à l’ubiquinone, puis les cède au Complexe IV à
travers le cytochrome C
Les électrons du FADH2 sont transportés du Complexe II au
Complexe III grâce à l’ubiquinone, puis les cède au Complexe IV à
travers le cytochrome C
NB : C’est l’énergie perdue par les électrons lors de leur passage
à travers les complexes qui permet le pompage des protons H+,
ce qui crée un gradient de H+, et implique leur retour vers la
matrice à travers l’ATP synthase
L’oxygène, qui est accepteur final, se réduit en O2-, et se lie aux protons : ½ O2 + 2H+ + 2e- → H2O
4) Bilan énergétique global à partir d’un glucose :
La glycolyse anaérobie du cytosol produit 2 ATP et 2 NADH. Les électrons du NADH sont transférés à la chaîne
respiratoire par les navettes
Si les 2 NADH de la glycolyse pénètrent dans la mitochondrie, on aura un bilan de 38 ATP, sinon ils donnent
leurs électrons à 2 FAD (4 ATP au lieu de 6) qui rentrent dans la mitochondrie et on aura un bilan de 36 ATP
NADH, H+ → 3 ATP FADH2 → 2 ATP
Autres fonctions
Co –transports
Contrôle du calcium cytosolique en coopération avec le REL
Synthèse des précurseurs de certains AA
Composition chimique :
Ribosome eucaryote 80S :
Fonctions :
Les différents acteurs de la synthèse protéique
La synthèse des protéines se déroule selon un processus nommé la traduction. Ceci nécessite :
Des ribosomes / Un ARNm / Des ARNt / Des AA / Des enzymes et différentes molécules appelées facteurs / De
l’énergie provenant de l’hydrolyse du GTP, mais aussi de l’ATP pour la formation de l’aminocyl-ARNt
Le RE rugueux ou granuleux est présent au niveau de toutes les cellules eucaryotes à l’exception des
spermatozoïdes.
Il est particulièrement développé au niveau des cellules qui produisent une grande quantité de protéines
La basophilie traduit à la fois la présence de ribosomes libres et des ribosomes liés au RER
C’est un réseau endomembranaire dont la surface est parsemée de ribosomes
Des ribosomes, souvent groupés en polysomes, sont attachés sur la face cytosolique des membranes par
leur grande sous-unité
La face en rapport avec la cavité est la face luminale (cavité ou citerne)
Les protéines sont synthétisées par les ribosomes puis entre dans la cavité
Le RER peut être sous différents aspects :
- Citernes dilatées : pour stocker des hormones par exemple
- Vésicules
- Citernes isolées-citernes intercommunicantes (en réalité le RER forme un réseau intercommunicant)
Composition chimique :
Composition membranaire
Lipides 30% :
Phopholipides : plus courts que ceux de la MP, souvent poly-insaturés, d’où une moindre épaisseur et
une plus grande fluidité
Cholestérol : peu abondant, d’où plus grande fluidité
Dolichol : Acide gras
Protéines 70% : récepteurs / canaux : le translocon / enzymes de la N-glycolysation
Contenu des cavités / citernes
Fonctions :
Synthèse et transport de protéines
Les protéines destinées au RE, aux endosomes, aux lysosomes, à l’AG, à la MP, et celles destinées à
l’exportation sont synthétisées par les ribosomes liés au RER
Les protéines destinées au cytosol, au noyau, aux mitochondries, ainsi qu’aux peroxysomes sont
synthétisées par les ribosomes libres
Par autoradiographie utilisant des isotopes radioactifs, on a montré que les protéines synthétisées par les
ribosomes du RER passent dans l’AG puis dans les vésicules de sécrétions puis exocytose (maturation +
distribution)
Le début de la traduction débute toujours dans le cytosol quel que soit la protéine
Dans le cas des protéines destinées au RER, le polypeptide en élongation possède au nv de son N-terminal,
un peptide signal hydrophobe
Le peptide signal est reconnu par une particule cytosolique la SRP à laquelle il se lie
La SRP ‘signal recognition particle’ possède trois domaines : un qui se lie au peptide signal, un autre au
ribosome et un dernier qui se lie à un récepteur de la membrane du RER
Une fois la SRP se lie au peptide signal et au site A du ribosome, la traduction s’interrompt. Ensuite le
complexe formé s’attache au RER par l’intermédiaire d’un récepteur du ribosome associé à un translocon
Ouverture du canal qui était obstrué par une protéine chaperonne, la BIP ‘binding protein’. Elle est
également indispensable au repliement de la protéine néosynthétisée.
La traduction reprend une fois le canal ouvert, et la SRP est recyclée.
La majorité des protéines qui transitent par le RER sont N-glycosylées sur un résidu asparagine (Asn : AA).
Les oligosaccharides qui seront liés à l’Asn possèdent tous une région centrale ou cœur
Pour que l’Asn puisse être reconnue par la N-glycosylotransférase (l’enzyme qui accroche
l’oligosaccharide sur la protéine), elle doit faire partie de la séquence Asn-X-Ser ou Asn-X-Thr (X = AA
quelconque)
La glycosylation est co-traductionnelle
Le Dolichol joue un rôle d’intermédiaire.
Déroulement : sur la face cytosolique, des résidus sont apportés successivement au dolichol-phosphate
réalisant une fixation de 7 résidus de sucre, ensuite il y a basculement du dolichol (probablement par
l’intermédiaire d’une flippase) de telle sorte que la chaîne oligosaccharidique se retrouve du côté luminal
Le REL au même titre que le RER avec lequel il est parfois en continuité, est présent dans toutes les cellules
eucaryotes (ne contient pas de ribosomes)
Le REL présente une membrane tri lamellaire entourant des cavités à contenu clair, couramment sous forme
de canalicules
Composition chimique :
Lipides : surtout des phospholipides et peu de cholestérol
Protéines : enzymes et transporteurs :
Cytochrome P450 : protéine intégrée dont le site actif est sur la face cytosolique, intervient dans la
détoxification de substrats
Enzymes : impliquées dans la synthèse des stéroïdes
Pompe à calcium ou Ca2+-ATPase
Glucose-6-phosphate
Fonctions :
Détoxification : Hydroxylation et conjugaison permettent l’élimination des substances toxiques.
L’hépatocyte est l’une des principales cellules impliquées dans la détoxification
Métabolisme du glycogène : Le REL est capable de transformer le glycogène en glucose et vis-versa
Stockage du calcium : principalement dans le muscle (sarcoplasme)
Synthèse des hormones stéroïdes : en coopération avec la mitochondrie
Saccules aplatis : membrane entourant les cavités, présente une face convexe dite
face de formation ou cis, et une face concave dite face de maturation ou trans
Vésicules :
Vésicules de transition situées sur la face cis
Vésicules de transfert disposées latéralement
Vésicules situées au niveau de la face trans
Vacuoles : sur la face trans, se forment probablement par fusion de vésicules
Le dictyosome peut être subdivisé en 4 régions fonctionnellement différentes :
Fonctions / Maturation :
Modification des oligosaccharides N-liés
Les 1ères étapes des N-glycosylations ainsi que les 1ères modifs ont lieu dans le RER. Elles se poursuivent
dans l’AG où certains sucres sont élagués alors que d’autres sont ajoutés. On parle de maturation
Le sulfate SO42- traverse la membrane du Golgi trans à l’aide d’un transporteur PAPS
La sulfatation peut être une maturation
Phosphorylation du mannose
Au niveau du Golgi cis, un ou plusieurs mannoses des glycoprotéines (enzymes) destinées aux lysosomes
sont phosphorylés sur le carbone 6
Le M-6-P représente un signal de tri vers le lysosome
NB : les glycoprotéines qui sont des enzymes sont aussi appelés les hydrolases
Par des enzymes golgiennes afin de remplacer des acides gras courts et insaturés par des acides gras plus
longs et plus saturés, expliquant le fait que les membranes du Golgi trans (ainsi que la MP) soient plus
épaisses que celles du Golgi cis
Les protéines synthétisées par les ribosomes de RER vont être soit retenues dans le RER, soit véhiculées
vers l’AG où elles font l’objet de modifications. De là, elles peuvent avoir plusieurs destinées : endosomes,
lysosomes, MP, excrétion (exportation). Cela nécessite la présence de :
Signaux de rétention : les protéines qui doivent être dirigées vers l’AG et au-delà doivent être bien
figurées et bien repliées (sinon elles sont retenues dans le RER afin d’être corrigées ou détruites), de
plus, elles ne doivent pas porter les signaux de rétention KDEL (pour les protéines solubles/luminales)
et KKXX (pour les protéines transmembranaires)
Signaux d’adressage aux lysosomes : les hydrolases lysosomales sont transportées du RER vars le
saccule cis de l’AG à partir duquel elles progressent, tout en subissant une maturation (notamment par
M-6-P) vers le Golgi trans
Endosome : compartiment endomembranaire hétérogène fait de cavités tubulo-vésiculaires alimenté par des
vésicules provenant du Golgi trans / TGN. Il est lui-même à l’origine de vésicules destinées aux lysosomes
d’une part et à la MP d’autre part
Les endosomes précoces : ont une distribution périphérique. Ils reçoivent les vésicules d’endocytose.
Après fusion, le contenu de la vésicule est versé dans l’endosome dont le pH = 6,5 environ, suffisant pour
dissocier le ligand de son récepteur (dans le cas d’endocytose par l’intermédiaire de récepteur)
Les endosomes tardifs sont distribués près du noyau. Le contenu des endosomes précoces est transporté
vers l’endosome tardif par des vésicules. Son pH = 5,5 environ est compris entre celui de l’endosome
précoce et celui du lysosome qui est de 5
Organites cytoplasmique qui contiennent des hydrolases acides enzymes actives à un pH = 5 environ. Ce sont
les principaux sites de digestion intracellulaire
Morphologie :
Formations arrondies ou ovalaires, parfois à limite irrégulière
Ils sont denses et homogènes (il n’y a que les enzymes hydrolases) ou hétérogènes (les enzymes
hydrolases entrain de dégrader), selon l’état fonctionnel et le type cellulaire
Composition chimique :
La membrane lysosomale constituée de :
Organite cytoplasmique présent dans toutes les cellules eucaryotes, il intervient dans le métabolisme des
lipides, l’hydroxylation des molécules, la respiration cellulaire, la production et la dégradation du peroxyde
d’Oxygène H2O2 (d’où son nom)
NB : le peroxysome n’appartient pas au système endomembranaire
Sa membrane est constituée du cytochrome P450 dont le site catalytique est sur la face cytosolique.
Sa matrice contient deux sortes d’enzymes :
Grâce aux oxydases, il transforme les acides gras à longue chaîne en acides gras à courte chaîne en
produisant l’acétyl-CoA qui seront envoyés aux mitochondries. Il produit aussi le H2O2 qui sera utilisé par
la catalase qui va permettre l’oxydation de substrat comme l’alcool au niveau du foie
Grâce au cytochrome P450, il intervient dans la détoxification des substrats
Les peroxysomes se multiplient principalement en se divisant.
Le cytosol, aussi appelé hyaloplasme, représente la moitié du cytoplasme et contient une très grande variété
de molécules solubles ainsi que des particules de suspension
Le cytosol se présente sous un état de gel ou un état de sol de façon réversible selon les liaisons entre les
macromolécules
A côté des éléments du cytosquelette, des ribosomes et leurs sous-unités, le cytosol contient des inclusions et
particules
Principales fonctions du cytosol :
Synthèse protéiques : le début des synthèses est toujours cytosolique. Pour les protéines non
destinées au RER, elles subissent des modifications au sein même du cytosol, pendant et après la
traduction
Stockages des précurseurs des molécules énergétiques : glycogène et lipides
Métabolisme du glucose, glycolyse anaérobie et production d’énergie
Protéolyse cytosolique : la dégradation des protéines fait intervenir des protéases qui sont actives à
pH acide (endosomes, lysosomes) ou neutre, et dans ce dernier cas il s’agit de protéolyse cytosolique
Les protéasomes se trouvent dans le cytosol, ce sont des protéases fonctionnant à pH neutre organisées en
complexes, non limités par une membrane
Ils assurent la dégradation de la grande majorité des protéines
dont le cytosol doit s’en débarrasser
Le protéasome 26S est formé d’une partie catalytique 20S et deux
extrémités régulatrices 19S (couvercles)
Le protéasome 20S est formé de 3 chambres, la chambre centre est la plus grande et représente le site
d’hydrolyse du substrat. Le couvercle est responsable de la reconnaissance des chaînes d’ubiquitines. La
base possède entre autre une activité chaperonne
Une protéine chaperon est une protéine dont la fonction est d'assister d'autres protéines dans leur
maturation, en leur assurant un repliement tridimensionnel adéquat
NB : L’ubiquitine marque les protéines qui doivent être dégradées, on dit que la protéine est ubiquitinilée
Il semble que l’hydrolyse de l’ATP soit nécessaire à l’injection des substrats dans la chambre catalytique
(centrale). L’hydrolyse du substrat se fait à pH neutre
Manière dont les protéasomes reconnaissent leur cible
Les protéines destinées à la correction / destruction doivent exposer des signaux distinctifs
Le noyau est un compartiment caractéristique des cellules eucaryotes chez lesquelles il renferme l’essentiel
de l’ADN (le génome)
Morphologie :
Le noyau a différentes formes : arrondi ou ovoïde, elliptique et irrégulier
Il occupe un peu mois du ¼ de la surface cellulaire
Il peut avoir plusieurs situations : centrale, à la base, à la périphérie
La plupart des cellules sont uninucléés (muscles -> multinuclée)
NB : le globule rouge humain est dépourvu de noyau, certaines hépatocytes ou
cellules de l’épithélium de la vessie sont binucléés, les ostéoclastes sont
multinucléées. Quand le nombre de noyau est élevé, on parle de syncytium
Pour colorer le noyau on utilise l’hématoxyline-éosine : le noyau se colore en bleu violacé et apparaît
entouré d’une enveloppe qui sépare le nucléoplasme du cytoplasme
Le noyau a un aspect hétérogène : de amas fortement colorables, les mottes chromatiniennes,
séparées les unes des autres par des régions plus pâles, les espaces interchromatiniens ou
nucléoplasme
Le noyau contient une (parfois deux) formation grossièrement arrondie biréfringente, le nucléole
Coloration spéciale au bleu de toluidine (BT) et utilisation de nucléases les mottes chromatiniennes
contiennent principalement de l’ADN alors que l’ARN est localisé pour l’essentiel dans le nucléole ainsi
qu’au niveau de l’enveloppe nucléaire
Composition chimique :
Dans un noyau : 25% d’ADN, 5% d’ARN et 75% de protéines avec une petite quantité d’ATP, de nucléotides, de
Ca2+, Mg2+…
NB : les protéines du noyau sont synthétisées par les ribosomes libres
L’enveloppe nucleaire :
Les membranes interne et externe
Les membranes interne (MI) et externe (ME), tri lamellaires, délimitent la citerne périnucléaire.
L’enveloppe et percée de pores nucléaires
La ME porte des ribosomes, en continuité avec le RER
La MI est tapissée par la lamina nucléaire, de structure fibrillaire
La lamina nucléaire
Lame d’aspect granulo-fibrillaire, présente une structure en treillis carré, comme le montrent des images
obtenues après cryodécapage. Ces structures fibrillaires sont constituées de FI composés des lamines A, B
et C
L’anneau cytoplasmique : constitué de 8 sous-unités, se trouve sur la face cytosolique où s’insèrent des
filaments cytoplasmiques
L’anneau nucléoplasmique : constitué de 8 sous-unités, sur chacune d’elles s’insère un filament
nucléoplasmique qui se termine au niveau de l’anneau distal, de nature inconnue, le tout formant une
espèce de cage, le panier fibreux
NB : anneau cytoplasmique et anneau nucléoplasmique se
rejoignent pour former 8 colonnes
Transports passifs : Ions, AA, mono- ou disaccharides, protéines de PM < 44kDa. Ces transports se font
dans les deux sens, par les canaux latéraux et le canal central
Transports actifs : Grandes molécules de PM 44kDa à travers le canal central
Le transport des protéines, des nucléoprotéines et des ARN à travers le pore dans un sens ou dans l’autre sont
des phénomènes très contrôlés. Ils doivent posséder des NLS (pour entrer) et des NES (pour sortir)
L’importation des protéines à NLS :
Les protéines nucléaires ou caryophiles possèdent toutes un NLS (suite d’acides aminés définie) à
n’importe quel point de la protéine
Cette protéine est reconnue dans le cytoplasme par l’importine α qui s’associe à l’importine β (Ran –
GDP). Le tout interagit avec les nucléoporines et traverse le pore
Une fois dans le nucléoplasme, le complexe se dissocie sous l’effet d’échange du GDP en GTP sous
l’action de GEF. La protéine est ainsi libérée dans le nucléoplasme
L’importine α et Ran-GTP peuvent ensuite quitter le noyau pour le cytosol
NB : si l’on greffe un NLS à une protéine à localisation normalement cytosolique, celle-ci sera transportée dans
le noyau
L’exportation des protéines à NES : toute protéine voulant quitter le noyau pour le cytoplasme doit avoir un
NES
La matrice nucléaire :
Elle est représentée par la lamina, les nucléoles ainsi que par un réseau fibreux occupant l’ensemble du
nucléoplasme
Les lamines
Elles sont soit libres soit fixées sur la face nucléaire de la MI et dans ce cas entrant dans la constitution de
la lamina
Les lamines de la lamina sont fixées à la MI par des protéines intégrées
Rôles de la lamina :
Fixation de l’enveloppe nucléaire
Contribution au maintien de la forme du noyau
Interaction enveloppe – chromatine
La lamina contient des protéines qui se lient à la chromatine. Celle-ci correspond aux chromosomes
interphasiques qui sont liés à la lamina au niveau de leurs extrémités télomériques
Dissolution de l’enveloppe au cours de la division cellulaire à la suite de la phosphorylation des lamines
Chromatine :
L’ADN nucléaire constitué d’environ trois milliards de paires de base (pdb) est l’un des constituants de la
chromatine.
Les nécessités de la vie cellulaire font qu’à tout instant l’information exigée soit accessible parmi cette
quantité prodigieuse de pdb, afin d’être lue correctement. Pour cela les molécules d’ADN doivent être :
En cas de dispersion importante de la chromatine, on obtient des formations en collier de perles, la fibre
nucléosomique. Cette dernière est constituée par la succession de particules de 10 nm, les nucléosomes
(perles), reliés entre eux par des liens internucléosomiques (contiennent de l’ADN facilement dégradé par
la DNase)
La décondensation et la dispersion de la chromatine, fait apparaître des fibres chromatiniennes de 30 nm
non organisées. En présence de l’histone H1, la chromatine se présente sous l’aspect de fibres
chromatiniennes de 30 nm ayant chacune l’aspect de 3 colliers
de perles disposés parallèlement mais dont les perles sont très
serrées (non séparées par des liens)
Composition chimique
La chromatine est constituée d’ADN, de protéines et d’ARN dans certaines régions de la chromatine diffuse
Deux groupes de protéines :
Les protéines histones : Protéines basiques riches en Arg et Lys, 5 types : H1, H2A, H2B, H3 et H4. Ils
entrent dans la constitution des nucléosomes et de la fibre chromatinienne
Les protéines non-histones : interviennent dans la réplication, la transcription, la réparation (ADN
polymérases, ARN polymérases, différents facteurs…)
Un nucléosome est une particule en forme d’un disque ou cylindre autour duquel la double hélice de
l’ADN est enroulée environ deux fois (1 tour et ¾)
L’étude biochimique du nucléosome montre qu’il s’agit d’un octamère d’histone formé de deux copies
de H2A, H2B, H3 et H4
Le segment d’ADN entre 2 nucléosomes serait en rapport avec H1 pour la formation de la fibre
chromatinienne
La fibre chromatinienne serait en fait le résultat d’un enroulement hélicoïdal de la fibre
nucléosomique de 6 nucléosomes / tour, selon le modèle en solénoïde. Cette compaction d’ordre
supérieur nécessite des molécules d’histones H1 qui fonctionnent
comme des agrafes entre nucléosomes
La fibre chromatinienne est la forme inactive de la chromatine. Elle
représente le mode d’organisation aussi bien de la chromatine
condensée que de la chromatine diffuse
Quand la chromatine est activée, la partie de la fibre chromatinienne
concernée se déroule à la suite de la dissociation de H1
22 paires d’autosomes et une paire de gonosomes sont observées pendant la mitose. Ceci est le résultat
d’une forte condensation de la chromatine qui les compose. A l’inverse, la chromatine interphasique
résulte de la décondensation des chromosomes
Dans chaque chromosome, il y a un double brin unique d’ADN compacté
(condensé) à plusieurs niveaux :
La double hélice
L’enroulement en une super hélice de l’ADN autour des nucléosomes et
sa continuation au niveau des liens internuclésomiques, ce qui
correspond à la fibre nucléosomique de 10 nm
Le compactage par empilement des nucléosomes après pontage par
l’histone H1 et enroulement en super- super- hélice correspondant à la
fibre chromatinienne de 30 nm
Le chromosome est le résultat de la condensation de la fibre
chromatinienne de 30 nm en boucles de différents ordres
On estime le nombre de gènes des cellules eucaryotes des vertébrés supérieurs à 30.000 gènes. Ces
gènes ne représenteraient que 10% de l’ADN nucléaire. Cela veut dire que les 90 % restants ne
seraient pas codants (c’est l’ADN silencieux)
Les cellules appartenant au même organisme possèdent le même génome et par conséquent les mêmes
gènes. Cependant ces gènes vont s’exprimer ou non en fonction du type cellulaire. Ainsi on distingue deux
catégories de gènes :
Gènes domestiques : Exprimés dans toutes les cellules car ils contrôlent les fonctions qui leur sont
communes, par exemple les gènes codant les enzymes de la glycolyse
Gènes spécifiques : Gènes exprimés dans un type cellulaire donné et pas dans l’autre. Par exemple
les gènes codant la synthèse de l’hémoglobine dans les cellules précurseurs des GR ou ceux codant
les cytokératines dans les cellules épithéliales
Signification de la chromatine diffuse 90% et de la chromatine condensée 10%
Assemblage du ribosome
Les protéines ribosomales sont synthétisées dans le cytosol. Elles sont porteuses d’un NLS (permet à la
protéine de pénétrer le noyau par les pores) d’une part et d’un RRM (une séquence de reconnaissance
de l’ARN) d’autre part
L’association des protéines avec l’ARNr 45S commence avant la fin de la transcription de ce dernier.
L’assemblage se fait dans une grande particule préribosomale (Composant granulaire) où a lieu la
maturation de l’ARN 45S
Par la suite le préribosome se scinde en grande sous-unité et en petite sous-unité. Ces dernières
quittent le noyau séparément
La vie des cellules suppose des interactions et des communications entre les différents membres qui la
composent afin que l’ensemble puisse fonctionner de façon coordonnée
Syst nerveux
Modalités et niveaux de communication : communication
Syst endocrinien
Différentes modalités
Autocrine : communication avec elle-même ; secrète des ligands qui vont se fixer sur ses récepteurs (ex :
déclenchent de la glycolyse)
Paracrine : communication avec les Ȼ voisines ; secrète des ligands qui vont se fixer sur les récepteurs des
Ȼ voisines (ex : signal pour se détacher afin qu’elle se divise)
Endocrine : sécrétion d’une hormone (ligand) à distance dans le sang pour une Ȼ-cible.
Par le système nerveux, au niveau des synapses, par les neuromédiateurs
C’est une substance chimique produite par une cellule, circulant dans le milieu extracellulaire pour
transmettre un signal à une autre cellule (parfois à la cellule qui l’a produite) via un récepteur
spécifique. Cette substance est aussi qualifiée de ligand
Nature chimique :
1. Molécules liposolubles : le ligand peut traverser la MP des Ȼ, elles se lient à des récepteurs cytosoliques et
nucléaires (exemple : hormones stéroïdes et thyroïdiennes)
2. Molécules hydrosolubles : incapables de traverser la couche bilipidique, elles sont reconnues par des
récepteurs de la MP des cellules – cibles. Parmi ces molécules, il y a :
◎ les médiateurs locaux : (exemple les facteurs de croissance) qui stimulent la multiplication cellulaire
◎ les neurotransmetteurs (exemple : acétylcholine) secrétés dans les synapses
◎ les hormones (exemple : adrénaline, insuline) secrétés par les Ȼ endocrines
3. Radicaux libres gazeux : diffusent librement au travers de la MP, agissent directement sur des protéines
cytosoliques (exemple : monoxyde gazeux NO)
Les récepteurs
Un récepteur est une protéine ayant pour ligand une molécule informationnelle provenant du milieu
extracellulaire
Notions générales sur les interactions ligand-récepteur :
- Spécificité : la reconnaissance spécifique du récepteur et de son ligand (mais également de ses
agonistes et ses antagonistes) grâce à leurs formes tridimensionnelles complémentaires
- Affinité : Entre ligand et récepteur, faible pour les ligands très concentrés, forte pour les hormones
- Nombres de récepteurs : Variable selon les types cellulaires. De façon générale, ce nombre varie entre
10.000 et 100.000 récepteurs par cellule, pour les différents signaux que la cellule reçoit.
- Réversibilité : Après interaction, la molécule - signal peut être détruite, immobilisée ou recyclée
- Conséquence de la liaison ligand – récepteur : La formation du complexe ligand – récepteur
membranaire sera suivie soit de l’internalisation (endocytose du complexe) c’est le cas de l’insuline,
soit de l’activation (pas d’endocytose) il y a création d’un second messager qui va déclencher une
réaction cytosolique.
Pour les molécules – signaux liposolubles qui franchissent librement la MP, elles seront reconnues par
des récepteurs cytosoliques ou nucléaires
La liaison hormone-récepteur a lieu dans le cytosol pour certaines molécules, dans le noyau pour
d’autres. Le complexe se lie ensuite à des séquences spécifiques de l’ADN pour activer la transcription
de certains gènes
Récepteurs de surface cellulaire des molécules informationnelles hydrosolubles : Présente 3 domaines :
extracellulaire, transmembranaire et cytosolique :
- Récepteurs couplés aux protéines G ‘RCPG’ : 7 fois transmembranaires, possèdent 3 boucles
extracellulaires et 3 boucles intracellulaires (cas d’adrénaline couplé d’une protéine G)
- Récepteurs – canaux : sont principalement impliqués dans la transmission du signal synaptique (ex :
acétyl choline dans les terminaisons nerveuses)
- Récepteurs catalytiques : agissent directement comme des enzymes, c’est le cas du récepteur de
l’insuline
NB : les transporteurs membranaires sont des récepteurs dont les ligands ne sont pas des molécules
informationnelles comme le LDL
Les RCPG et la transduction du signal :
- La protéine G ancrée sur la face cytosolique de la MP par des AG
- L’effecteur : Protéine qui traduit le signal reçu par le récepteur en un effet intracellulaire, peut être un
canal ou une pompe (permet l’entrée dans le cytosol d’un second messager) ou une enzyme (catalyse
la production cytosolique d’un second messager)
- Transduction du signal : La voie de l’adénylate cyclase – AMPc : activation de la glycogénolyse par
l’adrénaline (foie, muscle) :
L’adrénaline se lie à son récepteur de surface cellulaire, le récepteur β - adrénergique couplé à une
protéine G. Cette liaison est suivie d’un largage du GDP, son remplacement par le GTP, la dissociation
du trimère en γ - β et en α – GTP. Cette dernière transmet le signal à l’adénylate cyclase β qui produit
dans le cytosol de l’AMPc à partir de l’ATP.
L’AMPc, second messager, active des protéines kinases A (PKA), dites AMPc dépendantes.
La PKA est formée de 4 sous-unités : 2 sous-unités catalytiques (C) et 2 sous-unités régulatrices (R).
Sous cette forme, l’enzyme est inactive. L’AMPc se liant aux sous-unités R, dissocie l’ensemble et
libère les sous-unités C qui deviennent actives.
La PKA phosphoryle une autre enzyme pour l’activer, la phosphorylase kinase qui à son tour va activer
une autre enzyme, la glycogène phosphorylase (cascade de réactions) aboutissant enfin à la
production d’ATP.
Le système endomembranaire se compose des différentes membranes internes qui sont en suspension dans le cytoplasme
d'une cellule eucaryote. Ces membranes divisent la cellule en compartiments fonctionnels et structurels appelés organites
AG : maturation des protéines et leur distribution
RER : synthèse des protéines destinées au système
endomembranaire, à l’exocytose et à lui-même
END : endosome
LYS : lysosome
VS : vésicules libérées + Vacuoles
Cellule eucaryote