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I. DEFINITION
II. STRUCTURE DU TISSU CONJONCTIF DANS LA CAVITE BUCCALE
1. LES CELLULES
2. LES FIBRES
3. LES SUBSTANCES FONDAMENTALES
III. METABOLISME DE L’ACIDE HYALURONIQUE
1. ACTIVATION DES OSES
2. ELONGATION DE LA CHAINE D’HYALURONATE
3. ARRET DE L’ELONGATION DU HYALURONATE
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On distingue :
Les fibroblastes (les cellules fixes) qui sont responsables de l’élaboration et
du renouvellement des composants de la matrice extracellulaire.
Les fibroblastes sont des cellules fusiformes pourvues de longs
prolongements cytoplasmiques.
Et les cellules mobiles comprenant :
Macrophages et histiocytes qui ont pour origine des monocytes sanguins
venus se fixer dans le tissu conjonctif.
Il s’agit de la même cellule sous des aspects morphologiques et
fonctionnels différents.
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Les plasmocytes :
Sont des cellules ovoïdes à noyau arrondi, en position excentrique, dont
la chromatine est hétérogène (aspect en rayons de roue).
Le cytoplasme est riche en ergastoplasme dans lequel sont fabriqués les
anticorps (origine lymphocytes B).
Les mastocytes de formes variables, à noyau arrondi.
Leur cytoplasme est rempli de grosses granulations métachromatiques.
Les mastocytes endocytent les substances étrangères comme les
allergènes et agents infectieux, puis déclenchent les réactions
inflammatoires.
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Plasmocyte
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Histiocyte
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Fibroblaste
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La substance fondamentale est hyaline, c’est une matière sans forme définie qui
comble les espaces entre les cellules et retient les fibres.
La substance fondamentale contient des protéoaminoglycannes comme des
chondroïtine-sulfates ou des mucoïtine-sulfates qui s’agglomèrent autour d’une
molécule d’hyaluronate.
Les glycoaminoglycannes sont des polymères de disaccharides porteurs de
charges électriques négatives qui attirent l’eau, ils forment une substance
visqueuse.
La substance fondamentale contient aussi des peptides, lipides et des sels
minéraux dissous.
La substance fondamentale a pour origine l’ultrafiltration du plasma et la
sécrétion cellulaire des fibroblastes et mastocytes.
18 III. METABOLISME DE L’ACIDE
HYALURONIQUE
Les oses sont activées par fixation d’une uridine diphosphate (UDP)
Cette activation est catalysée par une enzyme appelée uridyltransférase.
Dans le cytosol du fibroblaste, on trouve :
UDP-glucuronate.
UDP-N-acétyl-glucosamine.
20 2. ELONGATION DE LA CHAINE
D’HYALURONATE
L’hyaluronate est synthétisée par une enzyme transmembranaire appelée
hyaluronate synthétase présentes dans les fibroblastes, chondroblastes et
ostéoblastes.
La partie cytosolique de l’hyaluronate synthétase possède deux sites de fixation :
Un pour l’UDP-glucuronate.
Un pour l’UDP-N-acétyl-glucosamine.
L’enzyme catalyse la fixation alternée des deux molécules :
UDP-glucuronate + UDP-N-acétyl-glucosamine
Glucuronate-N-acétyl-glucosamine-UDP + UDP
21 3. ARRET DE L’ELONGATION DU
HYALURONATE
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Première étape :
La partie C-terminale de la tropoélastine est libre et riche en lysine.
Ce domaine KP présente de nombreuses charges électriques positives formant
des interactions ioniques avec le domaine porteur de charges électriques
négatives de la fibrilline.
Deuxième étape :
La fibrilline déplace la chaperonne de la tropoélastine.
Les domaines hydrophobes de la tropoélastine sont alors entourés par la
fibrilline.
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Troisième étape :
La lysyloxydase catalyse la formation de liaison covalente entre résidus lysine
des protéines,
Formation de l’élastine qui est insoluble.
L’élastine est majoritairement synthétisée et sécrétée durant les premiers mois de
vie.
Ensuite toute nouvelle production d’élastine est faite après une lésion du derme.
L’élastine a une demi-vie de 70 ans.
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33 V. METABOLISME DU COLLAGENE
Première étape :
Une protéase élimine le signal de translocation.
On obtient des procollagènes α1 et α2.
Deuxième étape :
Maturation post-traductionnelle par hydroxylation sélective de quelques lysines
et prolines.
Puis la glycosylation de certaines hydroxylysines.
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Troisième étape :
Le domaine C-terminal du procollagène α1 s’associe spontanément au domaine
C-terminal du procollagène α2.
Puis vient une seconde chaîne C-terminal du procollagène α1 pour former un
trimère (α1)2 (α2)1.
Les propeptides C-terminal du trimère sont liés par des ponts disulfures entre
cystéines catalysés par la protéine disulfide isomérase (PDI).
Quatrième étape :
La maturation post-traductionnelle étant faite.
La chaperonne hsp-47 enroule le trimère en triple hélice.
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Soit les NC1 et NC2 propeptides demeurent sur le tropocollagène rendant soluble le
collagène.
Soit les NC1 et NC2 propeptides sont éliminés du tropocollagène.
Les tropocollagènes s’assemblent spontanément en microfibrilles, puis il y a
formation de liaisons covalentes entre résidus de lysine appartenant à différentes
chaînes protéiques.
Les microfibrilles s’assemblent en fibres de collagène type I insoluble, les fibres de
collagène présente une striation périodique de 64 nm au microscope optique.
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2. POINTS PARTICULIERS DE LA
MATURATION POST-
TRADUCTIONNELLE
40 A. HYDROXYLATION DE LA PROLINE
Cette réaction est catalysée par la proline hydroxylase constituée de deux sous-
unités :
α à activité hydroxylase dont le site actif comprend l’ion ferreux.
β nommées protéine disulfide isomérase catalysant l’oxydation de deux
cystéines en cystine afin de stabiliser la structure trimérique NC2 propeptide.
41 B. HYDROXYLATION DE LA LYSINE
La lysyloxydase est une enzyme dont le site actif comprend un ion cuivre activant
l’oxygène.
La lysyloxydase catalyse la désamination oxydative pour donner l’allysine.
Cette dernière réagira spontanément avec le résidu lysine d’une autre
tropocollagène conduisant à la formation d’une déhydrohydroxylysinorleucine.
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Glutathion
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Mutation de la fibrilline 1 et 2 :
Le syndrome de Marfan est une maladie à transmission autosomique
dominante dont la fréquence est 1 pour 5000 individus.
C’est une maladie rare des tissus de soutien qui se manifeste par une
hypoplasie des dents et une déformation des racines dentaires.
Mais aussi des atteintes ophtalmologiques, rhumatologiques et aortiques.
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Mutation de la Kindling-1 :
Le syndrome de Kindler est une génodermatose rare autosomique récessive.
Avec bulles acrales congénitales, photosensibilité, poïkilodermie progressive
(= telangiectasie réticulaire, hypopigmentation en plages et
hyperpigmentation, atrophie épidermique).
Le syndrome de Kindler se manifeste par des anomalies dentaires avec
ostéolyse péridentaire, gingivite, caries, leucokératose buccale.