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LE TISSU CONJONCTIF

Mlle FERREIRA RODRIGUES Mélanie


2 SOMMAIRE

 I. DEFINITION
 II. STRUCTURE DU TISSU CONJONCTIF DANS LA CAVITE BUCCALE
 1. LES CELLULES
 2. LES FIBRES
 3. LES SUBSTANCES FONDAMENTALES
 III. METABOLISME DE L’ACIDE HYALURONIQUE
 1. ACTIVATION DES OSES
 2. ELONGATION DE LA CHAINE D’HYALURONATE
 3. ARRET DE L’ELONGATION DU HYALURONATE
3

 IV. METABOLISME DE L’ELASTINE


 V. METABOLISME DU COLLAGENE
 1. SYNTHESE DU COLLAGENE DE TYPE I
 2. POINTS PARTICULIERS DE LA MATURATION POST-
TRADUCTIONNELLE
 A. HYDROXYLATION DE LA PROLINE
 B. HYDROXYLATION DE LA LYSINE
 C. FORMATION DE LA LIAISON COVALENTE ENTRE DEUX
LYSINES
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 VI. LES PATHOLOGIES LIEES AU TISSU CONJONCTIF


 1. LA VITAMINE C
 2. PHYSIOPATHOLOGIE
 3. MUTATIONS DES GENES CODANT POUR LES PROTEINES DU
TISSU CONJONCTIF
5 I. DEFINITION

 Un tissu conjonctif est caractérisé par la présence d’une substance intercellulaire,


en général il est constitué :
 De cellules parmi lesquelles certaines sont chargées de son renouvellement
permanent.
 De fibres.
 D’une substance fondamentale hyaline baignant le tout.
 C’est souvent un tissu d’emballage pour d’autres tissus, mais il joue aussi un rôle
physiologique important.
 Il est d’une grande plasticité, et constamment renouvelé.
 C’est un tissu ubiquitaire pouvant se présenter sous de nombreux aspects.
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II. STRUCTURE DU TISSU CONJONCTIF


DE LA CAVITE BUCCALE
7 1. LES CELLULES

 On distingue :
 Les fibroblastes (les cellules fixes) qui sont responsables de l’élaboration et
du renouvellement des composants de la matrice extracellulaire.
 Les fibroblastes sont des cellules fusiformes pourvues de longs
prolongements cytoplasmiques.
 Et les cellules mobiles comprenant :
 Macrophages et histiocytes qui ont pour origine des monocytes sanguins
venus se fixer dans le tissu conjonctif.
 Il s’agit de la même cellule sous des aspects morphologiques et
fonctionnels différents.
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 Les histiocytes, dans certaines conditions physiologiques ou pathologiques sont


capables de :
 Se mobiliser.
 Se transformer en macrophage pour phagocyter des molécules :
 Macromolécules.
 Virus et bactéries.
 Les cellules mortes de l’organisme.
 Les lymphocytes, monocytes et polynucléaires venant du sang capillaire.
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 Les plasmocytes :
 Sont des cellules ovoïdes à noyau arrondi, en position excentrique, dont
la chromatine est hétérogène (aspect en rayons de roue).
 Le cytoplasme est riche en ergastoplasme dans lequel sont fabriqués les
anticorps (origine lymphocytes B).
 Les mastocytes de formes variables, à noyau arrondi.
 Leur cytoplasme est rempli de grosses granulations métachromatiques.
 Les mastocytes endocytent les substances étrangères comme les
allergènes et agents infectieux, puis déclenchent les réactions
inflammatoires.
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Plasmocyte
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Histiocyte
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Fibroblaste
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 Chaque variété de tissus conjonctifs possède des cellules spécifiques immatures et


adultes.
 Les fibroblastes, chondroblastes et ostéoblastes ont la capacité de :
 Se multiplier.
 Sécréter la substance fondamentale et les protéines pour constituer la matrice
extracellulaire du tissu conjonctif.
 Ces cellules deviennent adultes et s’appellent fibrocytes, chondrocytes et
ostéocytes moins actifs.
 Lors de lésions du tissu conjonctif, ces cellules redeviennent actives pour
maintenir l’intégrité du tissu conjonctif.
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 Parmi les différentes variétés de tissus conjonctifs, les fibroblastes forment le


tissu conjonctif lâche tel que le derme.
 Les chondroblastes forment le cartilage et les ostéoblastes forment l’os.
 Les fibroblastes, chondroblastes, ostéoblastes et les cellules du sang sont
d’origine mésoblastique.
 L’épithélium de revêtement de la gencive, du bourgeon dentaire et des muqueuses
orales sont d’origine ectoblastique.
15 2. LES FIBRES

 Les fibres collagènes qui sont organisées en faisceaux.


 Une fibre :
 De longueur variable.
 Est épaisse de 50 à 100 nm.
 Présente, en microscopie électronique, une striation transversale périodique
de 64 nm.
 Cet aspect est dû à l’agglutination en parallèle et bout à bout de
tropocollagène.
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 Les fibres de réticuline :


 Fibres fines de glycoprotéines sans striation.
 Se disposent en réseau lâche.
 Colorable par l’argent.
 De fines fibrilles isolées de collagènes se caractérisant par une striation
périodique.
 Les fibres élastiques:
 Sont fines, allongées et sinueuses.
 Disposées en réseau plus ou moins anastomotique.
 En microscopie électronique, l’élastine se présente comme des plages de
substance amorphe renfermant des microfibrilles dépourvues de striation
périodique.
17 3. LA SUBSTANCE FONDAMENTALE

 La substance fondamentale est hyaline, c’est une matière sans forme définie qui
comble les espaces entre les cellules et retient les fibres.
 La substance fondamentale contient des protéoaminoglycannes comme des
chondroïtine-sulfates ou des mucoïtine-sulfates qui s’agglomèrent autour d’une
molécule d’hyaluronate.
 Les glycoaminoglycannes sont des polymères de disaccharides porteurs de
charges électriques négatives qui attirent l’eau, ils forment une substance
visqueuse.
 La substance fondamentale contient aussi des peptides, lipides et des sels
minéraux dissous.
 La substance fondamentale a pour origine l’ultrafiltration du plasma et la
sécrétion cellulaire des fibroblastes et mastocytes.
18 III. METABOLISME DE L’ACIDE
HYALURONIQUE

 L’acide hyaluronique est un polymère de disaccharide constitué :


 De glucuronate.
 De N-acétylglucosamine
 Synthétisé par les fibroblastes, chondroblastes et ostéoblastes.
19 1. ACTIVATION DES OSES

 Les oses sont activées par fixation d’une uridine diphosphate (UDP)
 Cette activation est catalysée par une enzyme appelée uridyltransférase.
 Dans le cytosol du fibroblaste, on trouve :
 UDP-glucuronate.
 UDP-N-acétyl-glucosamine.
20 2. ELONGATION DE LA CHAINE
D’HYALURONATE
 L’hyaluronate est synthétisée par une enzyme transmembranaire appelée
hyaluronate synthétase présentes dans les fibroblastes, chondroblastes et
ostéoblastes.
 La partie cytosolique de l’hyaluronate synthétase possède deux sites de fixation :
 Un pour l’UDP-glucuronate.
 Un pour l’UDP-N-acétyl-glucosamine.
 L’enzyme catalyse la fixation alternée des deux molécules :

UDP-glucuronate + UDP-N-acétyl-glucosamine

Glucuronate-N-acétyl-glucosamine-UDP + UDP
21 3. ARRET DE L’ELONGATION DU
HYALURONATE

 On suppose que l’absence de l’UDP-glucuronate ou de l’UDP-N-acétyl-


glucosamine dans le cytosol provoque :
 L’arrêt de l’élongation.
 Puis hydrolyse de l’uridine diphosphate terminale de la chaîne d’hyaluronate
laissant apparaître la fonction pseudoaldéhydique.
 A ce stade l’hyaluronate est libre de traverser la membrane plasmique, mais
l’hyaluronate reste liée à la surface externe du fibroblaste.
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 Dans la matrice extracellulaire, la chaîne d’hyaluronate subit l’action d’une


hyaluronidase sécrétée par le fibroblaste.
 L’hyaluronidase hydrolyse la macromolécule en grands fragments d’hyaluronate.
 Ces fragments d’hyaluronate diffusent dans la matrice extracellulaire, ils peuvent
atteindre la circulation lymphatique, puis la circulation sanguine.
 Dans le foie, les cellules endothéliales des capillaires hépatiques possèdent des
récepteurs liant l’hyaluronate.
 Il y a endocytose du hyaluronate qui est conduit vers les lysosomes où il est
hydrolysé en glucuronate et Nacétylglucosamine.
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 L’hyaluronate est sécrété en premier lors de la formation de la matrice


extracellulaire ou après une lésion du tissu conjonctif, car les hyaluronates étant
chargés négativement.
 Ils lient les protéines pour former les protéo-aminoglycanes.
 Selon la variété de tissu conjonctif, les glycoaminoglycannes présentent des
monomères différents, par exemple :
 Le derme des gencives et de la peau contient du hyaluronate.
 Le cartilage contient de la chondroïtine-sulfate.
 La lame basale des tissus pulmonaires, hépatiques et vasculaires contient de
l’héparine.
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Acide glycuronique β (1  3) N-acétylglucosamine


Les unités sont unies par des liaisons β (1  4)
ACIDE HYALURONIQUE
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Acide glycuronique β (1  3) N-acétylgalactosamine 6 sulfate


Les unités sont unies par des liaisons β (1  4)
CHONDROITINE 6 SULFATE
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Acide L iduronique 2 sulfate α (1  4 ) glucosamine N acétyl 6 sulfate α (1  4)


Acide D glycuronique α (1  4) glucosamine N sulfate 6 sulfate
HEPARINE
27 IV. METABOLISME DE L’ELASTINE

 C’est essentiellement les fibroblastes et les chondroblastes qui synthétisent et


sécrètent la tropoélastine.
 Un gène code pour la tropoélastine, cette protéine se caractérise par une
alternance de :
 Domaines hydrophiles riches en lysine - alanine et lysine – proline.
 De domaines hydrophobes riches en valine – proline – glycine.
 Cette caractéristique confère à la protéine sa propriété élastique.
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Dans le noyau : Le gène codant pour la tropoélastine est transcrit en ARN messager.

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Dans le réticulum endoplasmique granuleux : Traduction de l’ARN messager


en protéine appelée tropoélastine.

Dans le réticulum endoplasmique lisse : Le signal peptide est clivé par


une protéase, les domaines hydrophobes de la tropoélastine lient
les domaines hydrophobes d’une chaperonne, le complexe protéique
ainsi formé s’oppose à l’auto-aggregation et à la protéolyse.

Dans la matrice extracellulaire : Sécrétion du complexe tropoélastine-chaperonne


dans la matrice extracellulaire, le fibroblaste sécrète aussi la fibrilline.
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 Première étape :
 La partie C-terminale de la tropoélastine est libre et riche en lysine.
 Ce domaine KP présente de nombreuses charges électriques positives formant
des interactions ioniques avec le domaine porteur de charges électriques
négatives de la fibrilline.
 Deuxième étape :
 La fibrilline déplace la chaperonne de la tropoélastine.
 Les domaines hydrophobes de la tropoélastine sont alors entourés par la
fibrilline.
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 Troisième étape :
 La lysyloxydase catalyse la formation de liaison covalente entre résidus lysine
des protéines,
 Formation de l’élastine qui est insoluble.
 L’élastine est majoritairement synthétisée et sécrétée durant les premiers mois de
vie.
 Ensuite toute nouvelle production d’élastine est faite après une lésion du derme.
 L’élastine a une demi-vie de 70 ans.
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33 V. METABOLISME DU COLLAGENE

 Le corps humain fabrique 27 types de collagènes par différentes cellules de tissus


conjonctifs comme les fibroblastes, chondroblastes, ostéoblastes, odontoblastes et
cémentoblastes.

Dans le noyau : Les gènes du collagène de type I sont COL1A1 et COL1A2,


ils sont transcrits en ARN messager.

Dans le réticulum endoplasmique granuleux : Traduction des ARN messager en


α1-polypeptide etα2-polypeptide dont la partie N-terminale est un signal
de translocation dans la lumière du réticulum endoplasmique lisse.
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Dans le réticulum endoplasmique lisse :

Première étape :
Une protéase élimine le signal de translocation.
On obtient des procollagènes α1 et α2.
Deuxième étape :
Maturation post-traductionnelle par hydroxylation sélective de quelques lysines
et prolines.
Puis la glycosylation de certaines hydroxylysines.
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Troisième étape :
Le domaine C-terminal du procollagène α1 s’associe spontanément au domaine
C-terminal du procollagène α2.
Puis vient une seconde chaîne C-terminal du procollagène α1 pour former un
trimère (α1)2 (α2)1.
Les propeptides C-terminal du trimère sont liés par des ponts disulfures entre
cystéines catalysés par la protéine disulfide isomérase (PDI).
Quatrième étape :
La maturation post-traductionnelle étant faite.
La chaperonne hsp-47 enroule le trimère en triple hélice.
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Le procollagène est transporté dans des vésicules vers le cis-Golgi.

Dans le cis-Golgi : le procollagène est clivé en tropocollagène et NC1 propeptide.


Le NC1 propeptide libéré dans le cytosol va inhiber toute nouvelle
traduction de procollagène.

Dans le trans-Golgi : formation de vésicules sécrétoires contenant le tropocollagène.


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Dans la matrice extracellulaire :

Soit les NC1 et NC2 propeptides demeurent sur le tropocollagène rendant soluble le
collagène.
Soit les NC1 et NC2 propeptides sont éliminés du tropocollagène.
Les tropocollagènes s’assemblent spontanément en microfibrilles, puis il y a
formation de liaisons covalentes entre résidus de lysine appartenant à différentes
chaînes protéiques.
Les microfibrilles s’assemblent en fibres de collagène type I insoluble, les fibres de
collagène présente une striation périodique de 64 nm au microscope optique.
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Assemblage spontané dans la matrice extracellulaire

Les molécules de tropocollagène sont en bleu


et les liaisons covalentes catalysées par la lysyloxydase entre deux lysines sont en vert,
on remarque qu’il existe des espaces libres entre lesmolécules de tropocollagène
ayant un rôle biologique.
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2. POINTS PARTICULIERS DE LA
MATURATION POST-
TRADUCTIONNELLE
40 A. HYDROXYLATION DE LA PROLINE

 Cette réaction est catalysée par la proline hydroxylase constituée de deux sous-
unités :
 α à activité hydroxylase dont le site actif comprend l’ion ferreux.
 β nommées protéine disulfide isomérase catalysant l’oxydation de deux
cystéines en cystine afin de stabiliser la structure trimérique NC2 propeptide.
41 B. HYDROXYLATION DE LA LYSINE

 La lysine hydroxylase est un homodimère.


 Le site actif comprend un ion ferreux catalysant l’hydroxylation de la lysine sur le
carbone δ.
 La réaction est identique à la précédente.
42 C. FORMATION DE LIAISON COVALENTE
ENTRE DEUX LYSINES

 Le fibroblaste sécrète avec le tropocollagène une enzyme la lysyloxydase qui


catalyse la formation d’une liaison covalente établie entre deux résidus lysine afin
:
 De relier deux α tropocollagènes de masse molaire 100 kDa.
 Pour donner une β tropocollagène de masse molaire 200 kDa.
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 La lysyloxydase est une enzyme dont le site actif comprend un ion cuivre activant
l’oxygène.
 La lysyloxydase catalyse la désamination oxydative pour donner l’allysine.
 Cette dernière réagira spontanément avec le résidu lysine d’une autre
tropocollagène conduisant à la formation d’une déhydrohydroxylysinorleucine.
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45

VI. LES PATHOLOGIES LIEES AU TISSU


CONJONCTIF
46 1. LA VITAMINE C

 Les plantes et la plupart des animaux synthétisent le L-ascorbate.


 Les primates et les êtres humains ne synthétisent pas la vitamine C car ils
possèdent des mutations sur le gène du L-gluconolactone oxydase qui en
empêche son expression.
 Chez l’être humain, la vitamine C doit être apportée par l’alimentation à raison de
75 mg par jour.
 La vitamine C active biologiquement est le L-ascorbate.
 Le maintien dans l’organisme humain du stock d’ascorbate de sodium est assuré
majoritairement par la voie du glutathion.
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 Le glutathion est un tripeptide (Glutamine – Cystéine – Glycine) dont la fonction


thiol participe aux réactions d’oxydoréduction catalysées par la glutathion
réductase.

Glutathion
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 La carence majeure en vitamine C se manifeste par le scorbut dont les symptômes


sont :
 La fatigue.
 Le gonflement des gencives puis gingivorragie.
 Epistaxis et pétéchies.
 Anémie.
 Le scorbut conduit à la perte des dents et à des complications cardiaques fatales.
 Le scorbut infantile s’appelle la maladie de Barlow.
 Une faible carence en vitamine C se manifeste par un gonflement des gencives et
un retard à la cicatrisation.
49 3. MUTATIONS DES GENES CODANT POUR
LES PROTEINES DU TISSU CONJONCTIF

 Mutations de l’amélogénine (protéine majoritaire de l’émail dentaire) :


 L'amélogenèse imparfaite héréditaire est une anomalie structurale de l'émail,
due à des mutations au niveau de différents gènes codant pour des protéines
amélaires.
 Sa fréquence varie de 1 pour 7000 à 1 pour 14000 individus selon les pays.
 Le défaut se manifeste par des hypoplasies, des hypominéralisations ou des
hypomaturations de l’émail.
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 Mutation du collagène type I :


 Dentinogénèse imparfaite de type I ou dentine opalescente héréditaire.
 Il s’agit d’une maladie héréditiare autosomale dominante qui se manifeste par
une dentine mal calcifiée provoquant une coloration grisâtre ou jaunâtre des
dents.
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 Mutation de la dentine sialophosphoprotéine (glycoprotéine du stroma) :


 Dentinogénèse imparfaite de type II encore appelé maladie de Capdepont.
 C’est une maladie héréditaire autosomale dominante dont la fréquence est 1
pour 8000 individus.
 Les mutations du gène de la dentine sialophosphoprotéine sont responsables
de la dentinogénèse imparfaite type II et type III.
 L’ARN messager est clivé en deux protéines aux propriétés physicochimiques
différentes qui ont un rôle important dans la minéralisation de la dentine.
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 Les mutations du gène de la dentine sialophosphoprotéine ont été décrites


dont certaines affectent le clivage des protéines occasionnant la perte de leur
fonction.
 Les symptômes sont :
 Atteinte égale dans les 2 dentures, toutes les dents sont affectées.
 Email d'épaisseur normale, s'écaillant facilement, dentine molle.
 Couleur jaune-brun ou brun rosé.
 Dentine opalescente, peu sensible, s'usant par attrition.
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 Mutation de la fibrilline 1 et 2 :
 Le syndrome de Marfan est une maladie à transmission autosomique
dominante dont la fréquence est 1 pour 5000 individus.
 C’est une maladie rare des tissus de soutien qui se manifeste par une
hypoplasie des dents et une déformation des racines dentaires.
 Mais aussi des atteintes ophtalmologiques, rhumatologiques et aortiques.
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 Mutation sur gène inconnu :


 Le syndrome Ehlers – Danlos regroupant des maladies génétiques dont la
fréquence est de 1 pour 5000 à 1 pour 10000 individus.
 Le syndrome d’Elhers – Danlos type VIII se manifeste par des troubles du
parodonte.
 Mutation de la laminine 5 :
 Maladie de la lame basale se manifestant par une hypoplasie de l’émail.
 Risque accru de caries voire d’épidermolyse bulleuse.
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 Mutation de la Kindling-1 :
 Le syndrome de Kindler est une génodermatose rare autosomique récessive.
 Avec bulles acrales congénitales, photosensibilité, poïkilodermie progressive
(= telangiectasie réticulaire, hypopigmentation en plages et
hyperpigmentation, atrophie épidermique).
 Le syndrome de Kindler se manifeste par des anomalies dentaires avec
ostéolyse péridentaire, gingivite, caries, leucokératose buccale.

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