Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Pr : Yahya ROKNI
Introduction à la biologie
moléculaire
ADN / ARN
STRUCTURES / FONCTIONS
1
Introduction :
Introduction :
2
Introduction :
« Recettes »
contenues dans
le noyau
Noyau contient
une matière
appelée
chromatine
Introduction :
3
Introduction :
Groupement
phosphate
5’
4’ 1’
Sucre
3’ 2’
Introduction :
4’ 1’ 4’ 1’
3’ 2’ 3’ 2’
OH OH OH
Ribose Désoxy-ribose
L’acide phosphorique :
OH
O P OH
OH
4
Introduction :
Uracile
ADN : structure
4’ 1’
5’ 5’ 3’ 2’
3’
Liaison 3’OH-5’P
Ose = désoxyribose
Pourquoi ?
5
ADN : structure
C avec G :
trois liaisons
hydrogène
ADN : structure
antiparallèles
complémentaires
hélicoïdaux
6
ADN : structure
ADN : structure
7
ADN des différents être vivants :
Différences :
Nombre de molécules d’ADN : 1 pour E. Coli et 46 pour l’Homme
Longueur : quelques milliers de nucléotides à plusieurs millions
Forme : linéaire ou circulaire
Localisation dans la cellule : séparé ou non du cytoplasme par une
membrane
Séquence en bases
8
ARN : structure
3’ 2’
OH OH
9
Propriétés physico-chimiques des acides nucléiques :
10
Le code génétique :
Sous forme CODÉE = chaque protéine est codée par un gène (ou
plusieurs si la protéine est polymérique)
L’unité de base des protéines est l’acide aminé
Chaque acide aminé est codé par un codon
Codon = triplet de nucléotides (ex : AGC = Ser)
4 nucléotides :
Si 2 nucléotides = 1 acide aminé
On ne disposerait que de 16 acides aminés (24)
11
Le code génétique : Propriétés
La notion de gène :
12
La notion de gène :
ADN
ARN
La notion de gène :
13
La notion de gène :
Les Introns sont des régions de l’ADN qui seront éliminés lors de la
maturation des ARNm (régions non traduites)
De l’ADN à la protéine:
Réplication
Transcription Traduction
ADN ARN Protéine
Transcription Traduction
ADN ARN Protéine
Rétrotranscription
14
La réplication de l’ADN:
O : origine de réplication
T : terminus
15
La réplication chez les procaryotes:
Amorce d’ARN
3’
5’
3’
5’
L’initiation de la réplication :
Réplication débute dans une région précise (l’origine de
réplication) : ORI C
Fixation du complexe multimérique de DnaA
Ouverture de la double hélice
Fixation des protéines DnaB (hélicase)
Fixation des protéines SSB : stabilise les simples brins d’ADN
Fixation de l’ADN polymérase (Pol I et Pol III)
ORI DnaA DnaB
Bulle (œil) de
réplication
Pol III
16
La réplication chez les procaryotes: ex : E. coli
L’élongation :
L’hélicase DnaB ouvre la double hélice en aval de la polymérase
Synthèse des amorces ARNs par la primase
L’incorporation des nucléotides du brin avancé s’effectue par Pol III
La synthèse des fragments d’Okasaki débute par Pol III
et se termine par la digestion et le remplacement des amorces
d’ARN par la polymérase I (Pol I) et leur liaison par la ligase
Fragments d’Okasaki
Brin avancé
La terminaison :
Les deux fourches de réplication se rencontrent à 180° d’ORI,
au niveau des sites Ter
La protéine Tus inhibe l’action de l’hélicase, donc les deux
molécules d’ADN double brins restent liées
Dissociation par la topoisomérase IV
ORI
Sites Ter
Topoisomérase IV
17
La réplication chez les eucaryotes :
La transcription :
18
La transcription : chez les procaryotes
Initiation de la transcription :
Initiation de la transcription :
L’ARN polymérase se fixe sur l’ADN grâce aux séquences –35 et –10
-10 +1
-60 -35 +20
19
La transcription : chez les procaryotes
Élongation :
ARN polymérase ajoute des nucléotides à l’extrémité 3’ de l’ARN en
cour de synthèse.
Elle avance dans la direction 3’ vers 5’ du brin matrice
+1
TTACT
5’ TTACT TTACT 3’
3’
3’ AATGA AATGA 5’
AATGA
+1 CTGTA
5’CTGTA CTAAT 3’
3’GACAT CUGUA
3’ GATTA 5’
GACAT
5’
Sens de la transcription
Terminaison :
Terminateur = séquence d’ADN formant une structure secondaire
de type épingle à cheveux, suivie d’une région riche en AT
Transcription du terminateur
Formation de l’épingle à cheveux sur l’ARN
Ralentissement de l’ARN polymérase
Arrêt et décrochage de l’ARN polymérase
20
La transcription : chez les procaryotes
Modification post-traductionnelle
CTGTA
5’ 3’
CTGTA CTAAT
GACAT 3’ GATTA
3’ 5’
CUGUA
GACAT
5’
Protéines en cour de synthèse
L’opéron Lactose :
21
La régulation de la transcription : chez les procaryotes
L’opéron Lactose :
E. coli utilise le lactose quand il est la seule source de carbone
disponible
Fonctionnement :
Inducteur = lactose, allolactose et IPTG (isopropylthiogalactopyranoside)
Absence d’inducteur :
Le promoteur de lac I permet la transcription du gène lac
I, donc la synthèse du répresseur (lac)
Formation de tétramère lac
Fixation du tétramère lac sur la région opératrice O lac
blocage de la transcription des gènes de structure
L’opéron Lactose :
Présence d’inducteur :
Inducteur se fixe sur le tétramère lac
Changement de conformation et perte de l’affinité pour Olac
Transcription des gènes de structure
Inducteur épuisé :
Tétramère lac se fixe sur Olac
Transcription bloquée
22
La transcription : chez les eucaryotes
Étapes nucléaires :
Étapes cytoplasmiques :
Maturation du pré-ARNm
Épissage = coupure et élimination des introns
23
La traduction :
Les ARNm
Les ARNt :
adaptateurs entre l’ARNm et les acides aminés
Fait correspondre un codon à un acide aminé précis par
l’intermédiaire d’un anticodon complémentaire
La traduction :
L’initiation :
24
La traduction :
L’élongation :
1ère étape :
Accrochage d’un nouvel ARNt-AA dans le site A
Codon n°2 (après l’AUG) détermine l’ARNt, donc l’AA
2ème étape :
Rupture liaison entre Met et le premier ARNt (élimination)
Formation de la liaison peptidique entre la Met et l’AA n°2
3ème étape :
Translocation : le ribosome se décale d’un codon vers 3’ de
l’ARNm, donc l’ARNt n°2 passe sur le site P et le site A (libre)
acceille l’ARNt n°3
La traduction :
La terminaison :
25
Altérations et réparation de l’ADN :
Mutations :
Accidents de copie des bases
Le plus souvent au cours de la réplication
ADN fils ≠ ADN parental
Mutations ponctuelles :
substitution : remplacement d’une base par une autre
délétion : perte d’une base
insertion : ajout d’une base
Mutations ARN :
Possible mais moins importante car pas de transmission à la
descendance et nombre de mutant < nombre de sauvage
Mutations silencieuses :
Mutations conservatrices :
26
Altérations et réparation de l’ADN :
Val-His-Leu-Thr-Pro-Glu-Lys-Ser-Ala-Val-Thr-Ala-Leu-Try-Gly-Lys-Val-
Asp-Val-Asp-Glu-Val-Gly-Gly-Glu-Ala-Leu-Gly-Arg-Leu-Leu-Val-Val-Tyr-
Pro-Try-Thr-Glu-Arg-Phé-Phé-Glu-Ser-Phé-Gly-Asp-Leu-Ser-Thr-Pro-Asp-
Ala-Val-Met-Gly-Asp-Pro-Lys-Val-Lys-Ala-His-Gly-Lys-Lys-Val-Leu-Gly-
Ala-Phé-Ser-Asp-Gly-Leu-Ala-His-Leu-Asp-Asp-Leu-Lys-Gly-Thr-Phé-Ala-
Thr-Leu-Ser-Glu-Leu-His-Cys-Asp-Lys-Leu-His-Val-Asp-Pro-Glu-Asp-Phé-
Arg-Leu-Leu-Gly-Asp-Val-Leu-Val-Cys-Val-Leu-Ala-His-His-Phé-Gly-Lys-
Glu-Phé-Thr-Pro-Pro-Val-Glu-Ala-Ala-Tyr-Glu-Lys-Val-Val-Ala-Gly-Val-
Ala-Asp-Ala-Leu-Ala-His-Lys-Tyr-His
27
Altérations et réparation de l’ADN :
Tumeur bénigne :
• Les cellules demeurent regroupées et ne
se séparent pas.
• La tumeur demeure bien circonscrite.
Tumeur maligne:
Tumeur de la prostate
Tumeur du sein
28
Altérations et réparation de l’ADN :
Réparation de l’ADN :
La plupart des mutations sont corrigées par des enzymes de
réparation au cours de la réplication
Enzymes reconnaissent brin néoformé car il n’est pas encore
méthylé
Endonucléases coupent l’ADN en amont ou en aval de la mutation
Exonucléases : coupent l’ADN jusqu’à la mutation
ADN polymérase III comble la brèche selon le modèle du brin
parental
Ligase relie les deux parties
du brin néoformé
PCR
29
Réaction de polymérisation en chaîne (PCR)
But et principe
– Le mélange réactionnel et les cycles de température
– La dénaturation
– L’hybridation
– Les amorces
– L’élongation
– La Taq polymérase
– Les conditions réactionnelles
– Détection et analyse des produits PCR
Applications
– Le clonage acellulaire
– La RT-PCR (reverse-transcriptase PCR)
– La PCR quantitative en temps réel
– La PCR semi-quantitative ou compétitive
– La PCR appliquée au diagnostic
– Maladies génétiques
– Maladies infectieuses
– La PCR appliquée à l’identification
But et principe
Amplification (multiplication) du fragment d'ADN d'intérêt
(gène entier ou tronqué) par PCR : Polymerase Chain
Reaction
30
PCR
PCR : réaction en chaîne par polymérase (Polymerase Chain
Reaction) est une méthode de biologie moléculaire
d’amplification génique in vitro qui permet de copier en
grand nombre une séquence d’ADN connue, présente dans
l’échantillon même en très faible quantité
Historique de la PCR
31
Historique de la PCR
Principe de la PCR
l’ADN mitochondrial.
32
Principe de la PCR
La réaction de polymérisation en chaîne est réalisée dans
un mélange réactionnel qui comprend l’extrait d’ADN (ADN
matriciel), la Taq polymérase, les amorces et les quatre
désoxyribonucléosides triphosphates (dNTP) en excès dans
une solution tampon.
Thermocycleur
Appareil qui comporte une enceinte où
l’on dépose les tubes échantillons et
dans laquelle la température peut
varier, très rapidement et
précisément, de 0 à 100°C par effet
Peltier).
L’appareil permet la programmation de
la durée et de la succession des cycles
de paliers de température. Chaque
cycle comprend trois périodes de
quelques dizaines de secondes.
33
Dénaturation : 94°C
La première période s’effectue à une température de 94°C,
dite température de dénaturation.
À cette température, l’ADN matriciel, qui sert de matrice au
cours de la réplication, est dénaturé : les liaisons hydrogène
ne peuvent pas se maintenir à une température supérieure à
80°C et les ADN double-brin se dénaturent en ADN
simple-brin (ADN monocaténaires).
Hybridation : 40 – 70°C
La deuxième période s’effectue à une température
généralement comprise entre 40 et 70°C, dite température
d’hybridation des amorces.
La diminution de la température permet aux liaisons
hydrogène de se reformer et donc aux brins
complémentaires de s’hybrider.
Les amorces, courtes séquences monocaténaires
complémentaires de régions qui flanquent l’ADN à amplifier,
s’hybrident plus facilement que les longs brins d’ADN
matriciel. Plus la température d’hybridation est élevée, plus
l’hybridation est sélective, plus elle est spécifique.
34
Amorces (Primers)
Pour parvenir à amplifier sélectivement des séquences
nucléotidiques à partir d’un extrait d’ADN par PCR, il est
indispensable de disposer d’au moins une paire
d’oligonucléotides.
Ces oligonucléotides, qui vont servir d’amorces pour la réplication,
sont synthétisés par voie chimique et doivent montrer la meilleure
complémentarité possible avec les deux extrémités de la séquence
d’intérêt que l’on souhaite amplifier.
L’une des amorces est conçue pour reconnaître par
complémentarité une séquence située en amont du brin 5’-3’ du
fragment d’ADN d’intérêt ; l’autre pour reconnaître, toujours par
complémentarité, une séquence située en amont du brin
complémentaire (3’-5’) du même fragment d’ADN.
Amorces (Primers)
Les amorces sont des ADN monocaténaires dont l’hybridation sur les
séquences flanquant la séquence d’intérêt permettra sa réplication de façon
sélective.
La taille des amorces est généralement comprise entre 10 et 30 nucléotides
afin de garantir une hybridation suffisamment spécifique sur les séquences
d’intérêt de l’ADN matriciel.
D’autres critères, importants mais secondaires par rapport aux précédents,
doivent être pris en compte pour la conception et l’emploi des amorces.
La séquence des amorces doit comporter la plus grande proportion possible
de guanines et de cytosines.
En effet, la liaison entre guanines et cytosines est assurée par trois liaisons
hydrogène au lieu de deux entre les adénines et les thymines, ce qui se
traduit par une meilleure stabilité de la liaison au moment de l’hybridation
des amorces.
35
Amorces (Primers)
Plus les amorces sont riches en cytosines et guanines, plus leur
température d’hybridation (Tm) peut être élevée (elle est en général
comprise entre 40 et 65°C, mais peut atteindre 70°C) et donc plus la
spécificité de l’hybridation est grande.
Amorces (Primers)
Il faut encore noter que certaines modifications chimiques du
milieu réactionnel permettent d’optimiser la spécificité
d’hybridation des amorces.
36
Elongation : 72°C
La troisième période s’effectue à une température de 72°C,
dite température d’élongation.
À 72°C, la Taq polymérase se lie aux ADN monocaténaires
amorcés et catalyse la réplication en utilisant les
désoxyribonucléosides triphosphates présents dans le mélange
réactionnel.
Les régions de l’ADN matriciel en aval des amorces sont
ainsi sélectivement synthétisées.
Elongation : 72°C
Au cycle suivant, les fragments synthétisés au cycle précédent
servent à leur tour de matrice et au bout de quelques cycles,
l’espèce prédominante correspond à la séquence d’ADN
comprise entre les régions où les amorces s’hybrident.
Il faut compter 20 à 40 cycles pour synthétiser une quantité
analysable d’ADN (environ 0,1 microgramme).
37
Elongation : 72°C
Il est recommandé de rajouter un cycle final d’élongation à
72°C, notamment lorsque la séquence d’intérêt est de grande
taille (supérieure à 1 kilobase), à raison de 2 minutes par
kilobase.
La PCR permet d’amplifier des séquences dont la taille est
inférieure à 6 kilobases
38
39
Taq polymérase
L’ADN polymérase permet la réplication. On utilise une
ADN polymérase purifiée ou clonée à partir d’une bactérie
extrêmophile, Thermus aquaticus, qui vit dans les sources
chaudes et résiste à des températures supérieures à 100°C.
Cette polymérase (Taq polymérase) possède la
caractéristique remarquable de résister à des températures de
l’ordre de 100°C, lesquelles sont généralement suffisantes
pour dénaturer la plupart des protéines. Thermus aquaticus
trouve sa température de confort à 72°C, température
optimum pour l’activité de sa polymérase.
11
Conditions réactionnelles
Les volumes de milieu réactionnel varient entre 10 et 100 µl.
Il existe une multitude de formules de milieux réactionnels.
Il est toutefois possible de définir une formule standard qui
convient à la plupart des réactions de polymérisation en
chaîne.
Cette formule, à peu de chose près, a été choisie par la plupart
des fabricants et fournisseurs qui, du reste, délivre une
solution tampon prête à l’emploi avec la Taq polymérase.
Concentrée 10 fois, sa formule est à peu près la suivante :
100 mM Tris-HCl, pH 9,0 ; 15 mM MgCl2, 500 mM KCl.
Conditions réactionnelles
Il est possible de rajouter des détergents (Tween 20, Triton
X-100…) afin d’augmenter les conditions de stringence qui
rendent plus difficile et donc plus sélective l’hybridation des
amorces.
Cette démarche est généralement employée pour réduire le
niveau d’amplifications non spécifiques dues à l’hybridation
des amorces sur des séquences sans rapport avec la séquence
d’intérêt.
12
Conditions réactionnelles
On peut aussi réduire la concentration en KCl jusqu’à
l’éliminer ou encore augmenter la concentration en MgCl2.
En effet, certains couples d’amorces fonctionnent mieux avec
des solutions enrichies en magnésium.
Conditions réactionnelles
Les dNTP (desoxyribonucléotides) fournissent à la fois
l’énergie et les nucléotides nécessaires à la synthèse de
l’ADN lors de la polymérisation en chaîne. Ils sont incorporés
au milieu réactionnel en excès, soit environ 200 µM final.
13
Conditions réactionnelles
L’ADN matriciel peut provenir de n’importe quel
organisme et même de matériels biologiques complexes qui
comprennent des ADN de différents organismes.
Mais pour garantir la réussite d’une PCR encore faut-il que
l’ADN matriciel ne soit pas trop dégradé
14
15
BIOLOGIE SYNTHÉTIQUE
1
Le monde enchanté des
manipulations génétiques
2
Un peu de biologie…
Tissu
végétal
Chromosomes
Cellule végétale
3
Les 4 bases
A G T C
Le code génétique
AGTGAAATTATCTCTTACTGGGGATTCCCTAGTGAGGAATA
CCTAGTTGAACAGAAGATGGATATATTCTGTGCCTTAACCG
AATTCCTCATGGGAGGAAGAACCTTCTGACAAAGGTATGG
GAAGGCTCTTAAAAGTAAAAACCAGAATTCTTCTGGGTTTT
GAAGATGGATATATTCTGTGCCTTAACCGATCCCTAGTGAG
GAATACCTAGTATGGATATATTCTGTGCCTTAACCGATCCCG
Double hélice d’ADN TGAAATTATCTCTTACTTATTGCTGTGCCTTAACCGAATTCC
TCATGGGAGGTATTCTGTGCCTTAACCGATCCCTAGTGAG
GAATACAAGATGGATATATTCTGTGCCTTAACCGA
L’ADN
A quoi ça sert…
ADN
Promoteur Exon Intron
Transcription
ARN m
Traduction
Quantité Protéine
Enchaînement de
20 acides aminés
4
Manipuler le vivant…
La construction génétique
+
Transgène
= gène d’intérêt
Plasmide Plasmide recombinant Biolistique
+ séquences virales
+ marqueur Ab
Transfection Electroporation
Micro injection
Agrobacterium
Cellule végétale
Animal
génétiquement
modifié Plante génétiquement modifiée Cellules végétales
transformées
5
Qu’est ce qu’un OGM ?
Un bref historique…
6
Quels organismes concernés ?
Sources de gènes OGM produits
Des
plantes…
Bactérie
Virus
Soja Maïs Coto Colza
n
Souris
Scorpion
… /…
Et demain …
Chèvre Vache Poulet
7
Les 3 niveaux:
Génome, Transcriptome et Protéome
8
Introduction
Les Organismes Génétiquement Modifiés
sont des organismes vivants dont l’ADN a été
modifié artificiellement (mutation, insertion ou
délétion de gènes) dans le but de leur conférer
de nouvelles propriétés.
AGM : Animaux Génétiquement Modifiées;;
PGM : Plantes Génétiquement Modifiées;
VGM : Virus Génétiquement Modifiées;
MGM: Microorganisme Génétiquement Modifiées;
Principe
9
Manipulation génétique
Gène d’intérêt
Bactéries
Multiplication
= CLONAGE
Transfert du gène
dans un autre
organisme
Production
d’une protéine
Thérapie
génique OGM Ex : Insuline,
Plante Hormone de
Animaux
transgénique transgéniques croissance
10
• Méthode chimique : - PEG
• Méthode électrique : - Electroporation
• Méthode physique : - Microinjection,
- Biolistique
Méthode chimique
11
polyéthyléneglycol (PEG)
Le PEG est un polymère qui déstabilise de façon
réversible les membranes plasmiques,
permettant ainsi le transfert de l'ADN au
travers de la membrane.
Méthode électrique
12
Electroporation
13
Méthodes Physique
La biolistique
14
La biolistique
Microinjection
15
Microinjection
16
OGM: Méthodes de transfert des gènes
TRANSFERT DIRECT
17
Des OGM, pourquoi faire ?
Au niveau médical : « … l’insertion des gènes dans les
bactéries promet de faire de celles-ci des usines
vivantes et peu coûteuses. ( l’insuline, de l’interféron,
des hormones de croissance, des acides aminés )
Au niveau de l’agriculture : la manipulation génétique
devrait pouvoir améliorer les plantes, augmenter leur
capacité de résistance aux ravageurs et augmenter leur
productivité, etc.
Au niveau industriel : les OGM pourront être mis à
contribution pour produire des levures, des arômes,
des colorants, des détergents, des textiles, ..
18
Exemple de
l’insuline
19
INCONVENIENTS : Risques, réels ou
potentiels
20
La technique de transgénèse est encore toute jeune et de
nombreuses questions restent en suspens. On constate
qu’elle présente de nombreux avantages mais également
des risques non négligeables. Utilisés de façon appropriée,
les OGM pourraient apporter de nombreux moyens pour
contribuer à l’amélioration des conditions de vie.
Cependant, la rapidité avec laquelle peuvent survenir les
modifications entraînées par le génie génétique peut avoir
des effets encore inconnus.
21
Génie Génétique
02/12/2021
1
Les exemples d’application effectifs de la transgénèse ou ceux au stade
de recherche sont nombreux et peuvent être regroupés en quatre grandes
catégories :
• Améliorations agronomiques,
• Qualités alimentaires,
• Production de molécules à intérêt industriel,
• Et production de molécules destinées à la santé humaine.
2
Modes d’action de nouveaux outils moléculaires : édition de gènes
ou retouche génétique
Introduit dans la cellule, il s’apparie avec l’ADN de la plante et sert de modèle pour le mécanisme
naturel de réparation de l’ADN de la cellule. Celui-ci détecte le nucléotide « différent » et copie le
changement voulu dans l’ADN de la plante. Ainsi, l’oligonucléotide n’est pas introduit dans le
génome de la plante et est rapidement dégradé.
3
La méthylation d’une séquence
d’ADN ne modifie pas la séquence,
mais modifie son expression, en
conduisant, dans la plupart des cas, à
la disparition d’un caractère.
4
TRANSFORMATION TRANSITOIRE
AVEC CRISPR-CAS
• CRISPR-Cas9 est un outil
d’ingénierie du génome
couramment utilisé dans les
laboratoires de recherche pour
produire des ruptures ciblées du
double brin d’ADN. Cas9 est une
enzyme spécialisée, une
endonucléase, qui associée à un
ARN-guide est capable de couper
l’ADN à un site déterminé par la
séquence de cet ARN-guide.
TRANSFORMATION TRANSITOIRE
AVEC CRISPR-CAS
• Ces cassures induites, comme toute cassure de l’ADN, vont être
réparées par la machinerie interne de réparation de la cellule, ce qui
peut conduire à l’inactivation ou à la modification fine d’un gène, ou
encore à l’insertion d’un transgène.
• la modification de quelques nucléotides peut s’effectuer par
recombinaison homologue à partir d’une séquence « modèle », pour
induire un changement de fonction du gène ciblé. Cette technique de
modification précise du génome a été utilisée par des équipes de
l’INRAE pour prémunir la tomate contre les potyvirus.
5
TRANSFORMATION TRANSITOIRE
AVEC CRISPR-CAS
De tels mutants chez la tomate et le melon ont permis d’obtenir une
certaine résistance mais avec un spectre étroit et surtout au prix d’une
réduction de croissance et de fertilité de la plante.
D’autres mutations naturelles de ce gène ont été observées chez le
poivron qui confèrent une résistance plus large et sans effets négatifs par
ailleurs : dans ce cas, ce sont deux acides aminés de la protéine qui sont
modifiés.
Les chercheurs ont d’abord testé l’efficacité de coupures du gène à
l’endroit désiré à l’aide de différents « ciseaux moléculaires » TALENs
et CRISPRs. Le système CRISPR-Cas s’est avéré l’outil le plus
efficace et le moins cher.
6
OUTILS DE BIOLOGIE MOLECULAIRE
ET GENIE GENETIQUE
Introduction
• les méthodes de la biologie moléculaire sont essentiellementbasées
(C, T et U)
endroits précis
1
Introduction
La contribution de la biologie moléculaire est considérable.
Introduction
Elle possède des applications en médecine légale comme :
– La reconnaissance des personnes lors des grandes catastrophes :
– La reconnaissance de paternité,
– La destruction des individus en criminologie
mis en œuvre l'empreinte génétique permettant d'identifier sans
erreur un individu à partir d'un échantillon de son ADN, Les
matériaux qui sont typiquement recherchés sont le sang, les poils, la
salive, les excréments, des échantillons de peau ou de mucus ainsi
que d’autres types de tissus. La principale méthode utilisée pour
analyser ces matériaux est l’analyse ADN.
2
Coupure des acides nucléiques:
Les enzymes de restriction : ER
Les enzymes de restriction sont extraites de micro-organismes, le
plus souvent des bactéries.
3
Enzymes
Enzymes de restriction
Exo nucléases:
Elles digèrent l'ADN à partir de l'extrémité 5' ou 3'.
même séquence.
5’ ATGCTAGATAGCAT 3’
3’ TACGATCAATCGTA 5’
Séquence
palindromique
4
Endo-nucléases
Il y a deux catégories d'endo-nucléases : celles qui donnent des
extrémités franches et celles qui donnent des extrémités cohésives. d’où la
possibilité de lier des fragments d’ADN d’origine différentes : c’est le phénomène de la
recombinaison génétique.
5
Les sites de restrictions
ER catalysent la coupure de l’ADN non méthylé en hydrolysant les
liaisons phosphodiester en des sites d’ADN:
6
Copier les acides nucléiques: Les polymérases
Elles permettent de synthétiser soit de l'ADN, soit de l'ARN à partir d'une
matrice ADN ou ARN, le processus s'effectuant toujours de 5' → 3'.
ADN Polymérases
Produit : ADN
Matrice: ADN simple brin +Amorce
Activités exonucléases 3’5’et/ou 5’3’exonucléases : +/-
La Taq polymérase:
Provient de bactéries vivant dans les sources d'eau chaude.
Thermostable et agit à une température voisine de 65°C.
Son utilisation principale est l'amplification enzymatique in vitro
Pas d’activités exonucléasiques
ARN Polymérases
Produit : ARN
Matrice: ADN simple brin
ADN polymérase ARN dépendante (réverse transciptase)
Produit : ADN
Matrice: ARN + Amorce
Enzymes
Ligases
Elles réalisent des liaisons phospho-diester, pour souder deux
segments d'ADN.
7
Coller les acides nucléiques: Les Ligases
Les ADN ligases sont des enzymes qui sont capables de reconstituer la
liaison phosphoester entre le carbone 3’-OH et le phosphate-5’ de deux
nucléotides voisins sur un brin de DNA.
Vecteurs
Ce sont des molécules d’ADN construites à partir de plasmides ou
de virus (cosmides), qui permettent le transfert de gènes entre
cellules.
Tous les vecteurs possèdent un poly-linker refermant plusieurs sites
de restriction, où on peut ouvrir le vecteur pour insérer une
séquence d’ADN et un gène de résistance aux antibiotiques.
8
Vecteur de clonage
Vecteur de clonage Petite molécule d'ADN autoréplicative -
généralement un plasmide ou un chromosome viral - dans
laquelle un ADN étranger est inséré lors du processus de clonage
de gènes ou de séquences nucléotidiques d'interêt.
Il peut transporter l'ADN inséré et être multiplié dans une cellule
hôte.
Vecteur d'expression
9
Synthèse de molécules thérapeutiques
la production de l’insuline destinée au traitement du diabète
insulino- dépendant est aujourd’hui assurée par des bactéries dans
lesquelles on a introduit le gène humain.
10
Technologies de l’ADN recombinant
Principe
ORGANISME VECTEUR
DONNEUR : (fragment d'ADN
Extraction d'un capable de
fragment d'ADN réplication
d'intérêt autonome)
11
L'ADN recombinant provient d'une combinaison entre l'ADN d'un
organisme donneur et celui d’un vecteur (qui peut être d'une espèce
totalement différente).
ORGANISME VECTEUR
DONNEUR : (fragment d'ADN
Extraction d'un capable de
fragment d'ADN réplication
d'intérêt autonome)
12
Avantages des systèmes d’expression procaryotes
Facilité de purification
13
L'électrophorèse sur gel d'agarose est une méthode utilisée en
biochimie et en biologie moléculaire pour séparer l'ADN,
l'ARN ou des protéines en fonction de leur masse moléculaire
14
Séparation des fragments d’ADN
Plusieurs techniques de séparation de l’ADN sont utilisées
Electrophorèse sur gel (Agarose, polyacrylamide….)
Ln MM en fonction de Rf
Révélations
Coloration chimique des gels
Autoradiographie
Utilisation des molécules fluorescentes
15
Dégâts provoqués par une centrifugeuse mal équilibré
16
Génie génétique
• Le génie génétique est un ensemble de techniques de biologie moléculaire
permettant d'isoler des gènes spécifiques, de les reconstruire puis de les
réinsérer dans des cellules ou des organismes.
1
Différence principale entre le clonage et le génie génétique
Naturel / Artificiel
Matériel génétique
Rôle
2
Transgénèse
Transgénèse
• Stratégie servant initialement aux chercheurs pour étudier la fonction des gènes,
cette approche est également utilisée par les industries pharmaceutique et agro-
alimentaire.
3
Transgénèse
• Plusieurs découvertes scientifiques ont permis d'aboutir à l'obtention de la
première plante transgénique en 1983.
4
Transgénèse : Agrobacterium tumefaciens
• Pour cela, il « suffit » de remplacer l’ADN-T par un autre ADN portant un gène
d’intérêt, par exemple
5
Exemples de transgénèse
6
Exemples de transgénèse
Exemples de transgénèse
GFP
7
Exemples de transgénèse
Exemples de transgénèse
8
9
Epigénétique : Comment
l’environnement influence nos gènes
Notre environnement a une influence sur notre génome par des
modifications dites épigénétiques.
Epigénétique : Comment
l’environnement influence nos gènes
Ainsi dans les paires de jumeaux monozygotes, de grandes
différences en ce qui concerne la trajectoire de vie ont été
constatées.
10
Méthylation : clé de
l’épigénétique
• On sait aujourd’hui que les gènes peuvent être « allumés »
ou « éteints » par plusieurs types de modifications
chimiques qui ne changent pas la séquence de l’ADN
comme des méthylations de l’ADN et des modifications des
histones, ces protéines sur lesquelles s’enroule l’ADN pour
former la chromatine
Méthylation : clé de
l’épigénétique
• Les modifications épigénétiques sont induites par l’environnement
au sens large : la cellule reçoit en permanence toutes sortes de
signaux l’informant sur son environnement, de manière à ce
qu’elle se spécialise au cours du développement, ou ajuste son
activité à la situation (Lire L’épigénétique, le génome et son
environnement). Ces signaux, y compris ceux liés à nos
comportements (alimentation, tabagisme, stress…), peuvent
conduire à des modifications dans l’expression de nos gènes, sans
affecter leur séquence.
11
Méthylation : clé de
l’épigénétique
• Le phénomène peut être transitoire, mais il existe des
modifications épigénétiques pérennes, qui persistent lorsque
le signal qui les a induites disparaît. Contrairement aux
mutations génétiques qui sont irréversibles, le « marquage
» épigénétique peut changer.
12
Extraction, purification et
révélation des acides nucléiques
09/12/2021
TECHNIQUES GÉNÉRALES
DE BIOLOGIE MOLÉCULAIRE
Ces outils ont permis de mettre en place des techniques qui sont à
l’origine du développement de la biologie moléculaire et du génie
génétique
1
I. Méthodes et outils généraux
Quantité extraite
ADN des cellules eucaryotes animales = ADN nucléaire
+ADNmit
Source: le sang, tissus (biopsies), cultures cellulaire,
plantes, aliments…
Chez l’homme
6-7 10-12 g/Cellule
600 g d’ADN
2
Principales étapes de la purification des AN
Différents protocoles pour extraire les AN avec même schéma de principe :
Prélèvement (Echantillons)
Solvants organiques
Extraction desAN Agents chaotropiques
Fixation par interaction decharges
Introduction
Toute étude de génétique moléculaire implique la disposition
d’échantillons d’acides nucléiques.
3
• Il existe différents protocoles pour extraire l'ADN, qui
suivent approximativement le même schéma de principe :
Réalisation
Différentes variantes sont employées, suivant que l'on cherche à
extraire de l'ADN génomique (issu du ou des chromosomes des
cellules analysées) ou de l'ADN plasmidique (provenant de
plasmides portés le plus souvent par des cellules bactériennes
comme Escherichia coli).
4
Préparation d'ADN génomique
5
En biologie, un environnement cellulaire hypotonique est un environnement
ayant une concentration en solutés inférieure à celle du cytoplasme
6
Préparation d'ADN génomique
7
Préparation d'ADN plasmidique
8
Préparation d'ADN plasmidique
On neutralise ensuite rapidement la solution, ce qui provoque la
renaturation brutale (réappariement des brins d'ADN).
9
Contrôle de l'extraction
Par électrophorèse sur gel d'agarose, on peut analyser la présence et la
taille des acides nucléiques contenus dans la préparation.
10
Contrôle de l'extraction
Par mesure de l'extinction dans l'UV au moyen d'un
spectrophotomètre.
Remarque:
L'extraction des ARN est très différente de celle des ADN, car ils
sont beaucoup plus fragiles ( simple brin, —OH attaquable … ).
On utilise à peu près le même protocole qu'avec l’ADN sauf qu'il
faut ajouter un inhibiteur des RNases, des DNases ainsi qu'un agent
réducteur.
Devenir des acides nucléiques extraits
Exploitation directe avec ou sans amplification
Quantification par dosage des acides nucléiques
Spectrophotomètre ( = 260 nm)
ADN double brin : 1 unité de DO <==> 50 g/ml
ADN simple brin : 1 unité de DO <==> 33 g/ml
ARN : 1 unité de DO <==> 40 g/ml
==> Détermination du rapport DO 260/DO 280 nm
11
12
13