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biologiques
1
Introduction
4
Un peu d’histoire
5
Un peu d’histoire
6
Un peu d’histoire
7
Un peu d’histoire
9
Les nucléotides
10
Les nucléotides
11
Les nucléotides
12
Bases azotées
L’ADN contient 4 bases azotées (nucléobases): adénine
(A), cytosine (C), guanine (G) et thymine (T).
L’adénine, la cytosine et la guanine sont communes à
l’ADN et l’ARN. La thymine est remplacée par l’uracile
dans l’ARN.
On trouve deux catégories de bases azotées :
Les purines (adénine et guanine) constituées de deux
cycles aromatiques ;
Les pyrimidines (cytosine et thymine) constituées d’un
13 seul cycle aromatique.
Bases azotées
14
Bases azotées
Les bases azotées ne peuvent s'associer que deux à deux
par leurs liaisons hydrogènes : deux liaisons hydrogènes
entre l'adénine et la thymine et trois liaisons hydrogènes
entre la guanine et la cytosine.
16
Bases azotées
En plus des 4 bases incorporées à l’ADN au cours de
sa synthèse, on rencontre parfois des bases modifiées
par méthylation (addition d'un groupement méthyle
CH3).
Cette modification de l'ADN est effectuée par des
enzymes particulières appelées ADN
méthyltransférases (DNA methyl-transferase ou
DNMTs).
Selon les espèces, plusieurs types de nucléotides
méthylés peuvent être rencontrés, principalement les
cytosines, dont la méthylation sur le C5 donne la 5-
méthylcytosine, et les adénines dont la méthylation
sur le N6 produit la N6-méthyladénine.
17
Pentose
L’ADN est composé d’un désoxyribose (C5H10O4) (l’ARN
est composé d’un ribose).
Le désoxyribose est un pentose dérivé du ribose, dans lequel
on a substitué le groupement hydroxyle du carbone n° 2 par
un atome d’hydrogène, ce qui implique la perte d'un
oxygène.
18
Pentose
Les atomes de carbones du désoxyribose sont numérotés de
1’ à 5’. Cette numérotation en « ‘ » permet de faire la
distinction avec celle des bases.
Le désoxyribose est beaucoup plus stable que le ribose, une
caractéristique intéressante pour une molécule servant à
stocker l'information.
19
Phosphate
Le phosphate (ou acide
phosphorique, H3PO4) est
identique pour les
nucléotides de l'ADN et de
l'ARN.
Il est fixé sur le carbone 5' du
désoxyribose et le carbone 3'
du désoxyribose du
nucléotide suivant.
20
Phosphate
Les phosphates présents entre
les nucléotides portent des
atomes d’oxygène chargés
négativement à pH 7. Cela
confère une charge globale
négative de l’ADN à ce pH.
21
La liaison phosphodiester
22
La liaison phosphodiester
Les nucléotides sont reliés
entre eux sur chaque brin
d’ADN par des liaisons
covalentes (liaisons
phosphodiester).
Le phosphate d'un
mononucléotide (en C5' de
son sucre) se lie au C3' du
sucre du mononucléotide
23
précédant.
La liaison phosphodiester
Ainsi, nous partons d' un
phosphate, puis un 5' sucre
(+base) et le 3' de ce sucre,
lié à un second phosphate - 5'
sucre, dont le 3' est libre pour
la prochaine étape d'
élongation.
La liaison, et donc l'
orientation de la molécule, est
24
par conséquent 5' -> 3'.
La liaison phosphodiester
Les polynucléotides sont faits
de l' addition successive de
monomères dans une
configuration 5' - 3' générale.
25
La liaison phosphodiester
Cette orientation se trouve
définie par la position du
groupe phosphate libre du
premier nucléotide,
généralement le phosphate
porté par le carbone 5’, et par
le groupe OH libre porté par
le carbone 3’ du dernier
nucléotide.
26
Les nucléosides
27
Les nucléosides
Les nucléosides sont constitués d'une base azotée
liée au pentose (ribose ou désoxyribose) via une
liaison glycosidique entre le carbone C1’ du sucre et
l’azote N1 des pyrimidines (a) ou l’azote N9 des
purines (b).
28
Les nucléosides
29
Les nucléosides
30
Structure secondaire de l’ADN
- La double hélice « B » de l’ADN
- Les isoformes de la double hélice B
31
La double hélice « B » de l’ADN
En 1953, Rosalind Franklin a démontré que
l'ADN possède une structure hélicoïdale grâce
à sa radiographie par diffraction de rayons X.
32
La double hélice « B » de l’ADN
Dans la même année Watson et Crick ont décrit la
structure en double hélice de l’ADN.
Cette structure est appellée hélice Watson/Crick ou
hélice B. Elle possède les caractéristiques
suivantes :
Les deux brins sont antiparallèles et associés en paire
de bases
La double hélice B est « droite »
Il y a deux sillons différents
33
La double hélice « B » de l’ADN
Les deux brins sont antiparallèles et
associés en paire de bases
Dans la double hélice, les
deux brins sont orientés de
manière opposée, ils sont
dits antiparallèles.
34
La double hélice « B » de l’ADN
Les deux brins sont antiparallèles et
associés en paire de bases
Les liaisons hydrogène
s’établissent toujours entre
une purine de l’un des
brins et une pyrimidine de
l’autre brin pour former
une molécule d’ADN
double brin (ou ADN
35 bicaténaire).
La double hélice « B » de l’ADN
Les deux brins sont antiparallèles et
associés en paire de bases
L’association des deux
brins par des liaisons
hydrogène génère une
contrainte physique qui
impose à l’ensemble
l’adoption d’une structure
en double hélice.
36
La double hélice « B » de l’ADN
38
La double hélice « B » de l’ADN
Il y a deux sillons différents
Cette particularité à une conséquence
importante puisque les bases présentes
dans le petit sillon seront masquées et
ne pourront pas interagir avec les
protéines de liaison à l’ADN, comme
par exemple les protéines de régulation.
39
Les isoformes de la double hélice B
40
Hélice A
L’hélice A est rencontrée dans des solutions où il y
a peu d’eau (après extraction) ou in vivo lorsque
l’ADN est associé à des complexes protéiques.
41
Hélice A
La forme A est observée notamment dans les hélices
hybrides ADN-ARN.
Cette forme est plus « ressérrée » que la forme B
avec un diamètre plus large (2,6 nm).
42
Hélice A
Elle est plus compacte avec une distance de 0,23 nm
entre deux paires de base successives et un nombre de
paire de base par tours plus important (11 pb/tour).
Comme l’hélice B, le sens du pas de l’hélice A est à
droite.
43
Hélice Z
L’hélice Z peut se trouver aussi in vivo dans
certaines conditions particulières et en très faible
proportion.
44
Hélice Z
L’hélice Z une hélice « gauche » qui apparait lorsqu’il y
a alternance entre bases puriques et pyrimidiques.
Cette hélice est plus étirée (en zigzag) que l’hélice B
avec un diamètre de l’ordre de 1,8 nm et un nombre de
12 paires de bases par tour.
45
46
Module: structure 3D des
macromolécules biologiques
Compaction de l’ADN
1
Compaction de l’ADN
La longueur d’un ADN présent dans une
cellule procaryote ou dans un noyau
eucaryote est extrêmement importante
comparée à la taille de la cellule elle-même.
Escherichia coli contient 1 mm d’ADN.
Le génome humain mesure prés de 2 m.
4
Compaction de l’ADN
5
Surenroulement de l’ADN circulaire
Tous les ADN double brins circulaires peuvent
êtres surenroulés en présence de certaines
enzymes spécifiques appelées
topoisomérases => l’ADN va être torsadé
sur lui même.
Sous cette forme
(superenroulement), la
molécule sera beaucoup
moins encombrante que
sa forme circulaire
relâchée.
6
Surenroulement de l’ADN circulaire
7
Surenroulement de l’ADN circulaire
Comparé à sa forme
linéaire:
L’ADN sera ralenti s’il
est sous forme relaché
(plus encombrant)
L’ADN migrera plus vite
s’il est superenroulé
(moins encombrant)
8
Les topoisomérases
Le surenroulement de l’ADN dépend de
certaines enzymes appelées:
topoisomérases.
10
Les topoisomérases I
Chez les procaryotes, elles permettent de
relâcher un ADN surenroulé => nécessaire
lors de la réplication pour faciliter
l’ouverture du double brin d’ADN.
12
Les topoisomérases I
Mécanisme
L’enzyme se fixe sur
l’ADN, elle coupe l'un
des deux brins, l’ADN
peut se dérouler en une
forme B, puis survient
une nouvelle ligature de
l’ADN.
13
Les topoisomérases II
Contrairement aux
topoisomérases I, les
topoisomérases II peuvent
couper les deux brins
d’ADN.
Chez les procaryotes par
exemple, elles permettent
de dérouler un plasmide
superenroulé.
14
Les topoisomérases II
Les topoisomérases II permettent
également de « désenlacer » les
deux molécules filles après la
réplication de l’ADN.
Les topoisomérases II
interviendront dans tous les
mécanismes nécessitant de
« démêler » des enchevêtrements
d’ADN mais aussi pour créer des
15 surenroulements.
Compaction de l’ADN
La chromatine
- Structure
- Organisation
- De la chromatine au chromosomes
16
Structure de la chromatine
La chromatine est la structure au sein de
laquelle l'ADN se trouve compacté dans le
volume limité du noyau des cellules
eucaryotes.
Structure:
Fibre de 11 nm
Fibre de 30 nm
17
Fibre de 11 nm
Structure de base de la chromatine.
Lorsque’on observe le noyau d’une cellule en
interphase (période du cycle cellulaire pendant
laquelle la cellule ne se divise pas), une partie de
l’ADN apparait sous forme d’une fibre de 11 nm de
diamètre appelée communément « collier de
perles ».
19
Fibre de 11 nm
Le nucléosome est
constitué de 8 protéines
appellées histones autour
desquelles est entouré
l’ADN.
20
Fibre de 11 nm
Les histones sont de petites
protéines d’une centaine
d’acides aminés chargées
positivement.
Elles sont chez les humains
au nombre de 5 : histone
H1, H2A, H2B, H3 et H4.
Ces dernières diffèrent par
leur séquence en acides
21
aminés.
Fibre de 11 nm
Dans le nucléosome, on
trouvera 2 molécules de
chacune des histones H2A,
H2B, H3 et H4.
25
Organisation de la chromatine
Au centre, on observe aussi une région de forte densité,
le nucléole .
Aujourd’hui, on sait que l’ADN est très organisé dans le
noyau et l’on parle plutôt de territoires
chromosomiques.
26
Euchromatine
L’euchromatine correspond à
80 à 90 % de l’ADN du noyau
et a une organnisation
complexe.
Très longtemps décrite
comme la région du noyau
contenant la chromatine
« active », on sait aujourd’hui
que cette chromatine est très
hétérogène et
« compartimentée ».
27
Euchromatine
On trouve des territoires très
actifs dans lesquels la chromatine
est peu compactée où les gènes
peuvent être transcrits.
On trouve d’autres térritoires
plus compactés où les gènes ne
peuvent pas s’exprimer.
30
De la chromatine au chromosomes
31
De la chromatine au chromosomes
32
De la chromatine au chromosomes
La compaction est telle que le
chromosome devient visible en
microscopie optique. C’est
ainsi que l’on peut réaliser un
caryotype et détecter
d’éventuelles anomalies
chromosomiques telles que la
trisomie ou les translocations.
33
Structure des chromosomes
34
Structure des chromosomes
Chez les bactéries, la presque totalité de l’ADN
code des protéines et des ARN.
Chez les mammifères, seule une petite portion
(moins de 10%) code les protéines et divers
ARN, le reste ou ADN intergénique, est
constitué de séquences répétées (souvent des
dinucléotides) appellées microsatellites ou
composé de grands éléments de séquences
35
transposables.
Structure des chromosomes
36
Origine de réplication
Les origines de réplication sont les
nombreux sites (3000 par chromosome en
moyenne) ou s’assemblent les divers
composants protéiques, dont les ADN
polymérases, nécessaires au démarrage de la
réplication de l’ADN qui précède la division
cellulaire.
37
Centromère
41
42
Module: structure 3D des
macromolécules biologiques
Compaction de l’ADN
1
Compaction de l’ADN
La longueur d’un ADN présent dans une
cellule procaryote ou dans un noyau
eucaryote est extrêmement importante
comparée à la taille de la cellule elle-même.
Escherichia coli contient 1 mm d’ADN.
Le génome humain mesure prés de 2 m.
4
Compaction de l’ADN
5
Surenroulement de l’ADN circulaire
Tous les ADN double brins circulaires peuvent
êtres surenroulés en présence de certaines
enzymes spécifiques appelées
topoisomérases => l’ADN va être torsadé
sur lui même.
Sous cette forme
(superenroulement), la
molécule sera beaucoup
moins encombrante que
sa forme circulaire
relâchée.
6
Surenroulement de l’ADN circulaire
7
Surenroulement de l’ADN circulaire
Comparé à sa forme
linéaire:
L’ADN sera ralenti s’il
est sous forme relaché
(plus encombrant)
L’ADN migrera plus vite
s’il est superenroulé
(moins encombrant)
8
Les topoisomérases
Le surenroulement de l’ADN dépend de
certaines enzymes appelées:
topoisomérases.
10
Les topoisomérases I
Chez les procaryotes, elles permettent de
relâcher un ADN surenroulé => nécessaire
lors de la réplication pour faciliter
l’ouverture du double brin d’ADN.
12
Les topoisomérases I
Mécanisme
L’enzyme se fixe sur
l’ADN, elle coupe l'un
des deux brins, l’ADN
peut se dérouler en une
forme B, puis survient
une nouvelle ligature de
l’ADN.
13
Les topoisomérases II
Contrairement aux
topoisomérases I, les
topoisomérases II peuvent
couper les deux brins
d’ADN.
Chez les procaryotes par
exemple, elles permettent
de dérouler un plasmide
superenroulé.
14
Les topoisomérases II
Les topoisomérases II permettent
également de « désenlacer » les
deux molécules filles après la
réplication de l’ADN.
Les topoisomérases II
interviendront dans tous les
mécanismes nécessitant de
« démêler » des enchevêtrements
d’ADN mais aussi pour créer des
15 surenroulements.
Compaction de l’ADN
La chromatine
- Structure
- Organisation
- De la chromatine au chromosomes
16
Structure de la chromatine
La chromatine est la structure au sein de
laquelle l'ADN se trouve compacté dans le
volume limité du noyau des cellules
eucaryotes.
Structure:
Fibre de 11 nm
Fibre de 30 nm
17
Fibre de 11 nm
Structure de base de la chromatine.
Lorsque’on observe le noyau d’une cellule en
interphase (période du cycle cellulaire pendant
laquelle la cellule ne se divise pas), une partie de
l’ADN apparait sous forme d’une fibre de 11 nm de
diamètre appelée communément « collier de
perles ».
19
Fibre de 11 nm
Le nucléosome est
constitué de 8 protéines
appellées histones autour
desquelles est entouré
l’ADN.
20
Fibre de 11 nm
Les histones sont de petites
protéines d’une centaine
d’acides aminés chargées
positivement.
Elles sont chez les humains
au nombre de 5 : histone
H1, H2A, H2B, H3 et H4.
Ces dernières diffèrent par
leur séquence en acides
21
aminés.
Fibre de 11 nm
Dans le nucléosome, on
trouvera 2 molécules de
chacune des histones H2A,
H2B, H3 et H4.
25
Organisation de la chromatine
Au centre, on observe aussi une région de forte densité,
le nucléole .
Aujourd’hui, on sait que l’ADN est très organisé dans le
noyau et l’on parle plutôt de territoires
chromosomiques.
26
Euchromatine
L’euchromatine correspond à
80 à 90 % de l’ADN du noyau
et a une organnisation
complexe.
Très longtemps décrite
comme la région du noyau
contenant la chromatine
« active », on sait aujourd’hui
que cette chromatine est très
hétérogène et
« compartimentée ».
27
Euchromatine
On trouve des territoires très
actifs dans lesquels la chromatine
est peu compactée où les gènes
peuvent être transcrits.
On trouve d’autres térritoires
plus compactés où les gènes ne
peuvent pas s’exprimer.
30
De la chromatine au chromosomes
31
De la chromatine au chromosomes
32
De la chromatine au chromosomes
La compaction est telle que le
chromosome devient visible en
microscopie optique. C’est
ainsi que l’on peut réaliser un
caryotype et détecter
d’éventuelles anomalies
chromosomiques telles que la
trisomie ou les translocations.
33
Structure des chromosomes
34
Structure des chromosomes
Chez les bactéries, la presque totalité de l’ADN
code des protéines et des ARN.
Chez les mammifères, seule une petite portion
(moins de 10%) code les protéines et divers
ARN, le reste ou ADN intergénique, est
constitué de séquences répétées (souvent des
dinucléotides) appellées microsatellites ou
composé de grands éléments de séquences
35
transposables.
Structure des chromosomes
36
Origine de réplication
Les origines de réplication sont les
nombreux sites (3000 par chromosome en
moyenne) ou s’assemblent les divers
composants protéiques, dont les ADN
polymérases, nécessaires au démarrage de la
réplication de l’ADN qui précède la division
cellulaire.
37
Centromère
41
42
Module: structure 3D des
macromolécules biologiques
Autres structures secondaires de
l’ADN
Autres structures secondaires de l’ADN
K+
ADN G-quadruplex (G4)
Chaque quartet de G est constituée de 4 résidus de
guanine fixés les uns aux autres par des liaisons
hydrogène de type Hoogsteen.
K+
ADN G-quadruplex (G4)
Les résidus de G peuvent se situer sur la même
molécule d’ADN (G4 intramoléculaire) ou sur des
molécules d’ADN différentes (G4 intermoléculaire).
ADN G-quadruplex (G4)
Les G-quadruplex avaient déjà été créés
artificiellement au laboratoire, mais ne s’étaient
jamais avérées être naturellement présentes dans les
cellules humaines, et ce jusqu’à 2013, où Shankar
Balasubramanian et ses collaborateurs du
département de chimie de l’université de
Cambridge, l’ont identifié dans des cellules
cancéreuses humaines en utilisant des biomarqueurs
fluorescents.
ADN G-quadruplex (G4)
D'après les auteurs, la formation de segments
quadruples est plus importante dans les cellules
qui se divisent rapidement. Ces quadruplexes
apparaissent dans toutes les régions du
chromosome, y compris dans les télomères.
Strcuture 3D des macromolécules
biologiques
4
SNP (single nucleotide polymorphism)
5
Localisation des SNP
Les SNP peuvent se retrouver au sein de:
régions codantes de gènes (exon)
régions non-codantes de gènes (intron)
régions intergéniques
6
Localisation des SNP
SNP situé au sein d’une région
codante (exon) :
Formes alléliques synonymes si
le SNP ne modifie pas la séquence
d'acide aminé de la protéine
produite (redondance du code
génétique).
Formes alléliques non-
synonymes dans le cas où les
séquences en acides aminés
produites sont differentes.
7
Détection des SNP
Les SNP peuvent êtres détectés par:
Séquençage direct
Aprés PCR de de la région d’intérêt.
Nécessite de connaître la séquence normale
mais pas nécessairement le SNP.
EcoRI
9
RFLP (Restriction Fragment Lenght
Polymorphism)
Les RFLP sont identifiés en utilisant les enzymes
de restriction qui coupent l’ADN uniquement sur
des « sites de restriction » déterminés.
Exemples d’enzymes de rectriction: EcoRI, BamHI,
HindIII, SmaI, PstI...etc.
10
RFLP (Restriction Fragment
Lenght Polymorphism)
La distance entre les sites de clivage diffère entre les
personnes => la longueur des fragments d'ADN
produits différera d’un individu à l’autre.
14
Les microsatellites
Ou STR (Short Tandem Repeats) ou SSR (Simple
Sequence Repeats).
Consistent en une courte séquence d’ADN de 1 à 4
nucléotides répétées en tandem (adjacents et
toujours dans le même sens).
Le nombre de répétition peut aller de quelques
unités à plusieurs dizaines.
Les plus fréquent: dinucléotides (CA)/(GT) qui sont
répartis sur tout le génome.
15
Les microsatellites
Le polymorphisme des microsatellites est révélé par la
PCR.
Exemple de minisatellite
Motif de base : GTATACACACATATACATATATAT (24 nucléotides).
20
Structure 3D des macromolécules
biologiques
5
Rôles biologiques de l’ARN
3. ARN guides
Guide pour des enzymes ciblant d’autres acides
nucléiques (ARN ou ADN).
Les ARN guides sont associés au sein de complexes
ribonucléoprotéiques.
Ils peuvent s’apparier avec un ADN ou un ARN de
séquence complémentaire permettant ensuite à
l’enzyme associée d’exercer son action.
6
Rôles biologiques de l’ARN
3. ARN guides
Les petits ARN nucléolaires (snoRNA) qui interviennent
dans la maturation des ARNr. Ils servent à guider
l’introduction de bases modifiées dans l’ARN ribosomique.
Les micro-ARN: régulateurs traductionnels capables
d’éteindre l’expression d’un gène.
* Leur appariement à une séquence complémentaire de l’ARN
messager du gène cible, conduit à la répression traductionnelle
ou à la dégradation de cet ARNm.
8
Strcture primaire de l’ARN
Structure primaire de l’ARN
Thymine Uracile
Désoxyribose
Ribose
13
Effets sur la stabilité chimique
Le 2’-OH rend la molécule d’ARN intrinsèquement plus labile
(instable) que la molécule d’ADN.
En conditions alcalines:
Une base arrache le proton du 2’-OH qui réagit alors avec le phosphate.
Le phosphate se cyclise sur les positions C2’ et C3’ du ribose
Coupure du squelette phosphodiester libérant une extrémité 5’-OH et
une extrémité 2’,3’ phosphate cyclique
14
Structure secondaire de
l’ARN
Appariement
L’ARN est monocaténaire MAIS cela ne signifie
pas qu’il ne forme pas d’appariements!
La nature monocaténaire de l’ARN lui permet de
se replier sur lui même en formant des
appariements intramoléculaires.
Les bases de l’ARN peuvent former des
appariements Watson-Crick classiques: G-C et
A-U
16
Appariement
L’ARN tolère un type d’appariement additionnel, la
paire G-U, aussi appelé appariement bancal ou
wobble.
17
Appariement
20
Topologie des structures secondaires
21
Topologie des structures secondaires
▶ Boucles internes:
- Situées entre deux tiges consécutives.
- Constituée de deux segments non-appariés
22
Topologie des structures secondaires
▶ Hernies (bulge)
- Boucles internes particulières contennant un
seul segment non-apparié sur un des deux
brins.
- Contrairement aux boucles internes, une
hernie ne rompt pas la continuité de l’hélice.
▶ Boucles multiples
- Trois tiges ou plus.
-Constituées de plusieurs segments non-
appariés.
23
Stabilité thermodynamique des structures
secondaires
Les forces stabilisant la structure secondaire d’un ARN sont
de même nature que celles qui stabilisent la double hélice
d’ADN:
Liaisons hydrogène des appariements de
bases A-U, G-C et G-U.
L'absorption UV des
bases à 260 nm est
plus importante
lorsque l’ARN est
sous-forme de
simple-brin dénaturé
Tm 25
Structure tertiaire
Appariements non-canoniques
27
Appariements non-canoniques
Les appariements non canoniques sont des
interactions entre nucléotides, distincts des
d'appariements de type watson-Crick (A-U et G-
C).
Ils impliquent toujours des liaisons hydrogènes
entre les bases, comme dans les paires Watson-
Crick.
Parmi ces appariements non canoniques, on
trouve:
28
Appariements non-canoniques
29
Appariements non-canoniques
Des paires G-A "en cisaille"
(sheared), impliquant la face
Hoogsteen du A et la face ribose du G.
Cette structure est présente par
exemple dans la structure de l'ARN
ribosomique 5S.
6 7
Tétraboucles hyperstables
La tétraboucle GNRA est
stabilisée par une paire non-
canonique «G-A en cisaille»
34
Structure de la «boucle E» de l’ARN ribosomique 5S de Haloarcula marismortui.
Motifs récurrents
Boucle E
Un pseudonœud se forme à
partir d'une structure en tige
et boucle.
Appariement des nucléotides
de la boucle avec une région
située à l'extérieur de la tige.
La longueur de la région
appariée dans la boucle ne
peut pas dépasser 10 à 11
nucléotides
36
Les pseudonoeuds
38
Structure 3D des macromolécules
biologiques
Chapitre II: l’ARN
Ribozymes et ARN de transfert
Les ribozymes
2
Les ribozymes
La ribonucléase P (RNAse P)
Le ribosome
4
La ribonucléase P (RNAse P)
5
La RNAse P
La RNAse P assure la maturation des ARN de transfert.
7
La RNAse P des bactéries
RNAse P
La ribonucléase P (RNAse P)
Le ribosome
13
Le ribosome
Complexe ribonucléoprotéique (ARN+protéines)
permettant la traduction des ARNm en protéines.
Le ribosome peut être associé à une membrane (au
niveau du réticulum endoplasmique granuleux) ou libre
dans le cytoplasme.
Commun à toutes les cellules procaryotes et eucaryotes.
Composé de deux sous-unités distinctes.
La composition du ribosome varie en fonction des
organismes
14
Le ribosome
Procaryotes:
Ribosome de 70S
Deux sous unités: 50S et
30S
Trois ARN ribosomiques
sont impliqués dans sa
structure: 23S, 16S et 5S
ainsi qu’une 50aine de
protéines.
15
Le ribosome
Eucaryotes:
Ribosome de 80s
Deux sous unités: 60S et 40S
Quatre ARNr: 28S, 18S, 5.8S
et 5S et plus de 80 protéines.
16
Le ribosome est un ribozyme
• Traduction des ARNm en Liaison peptidique
protéines:
• Petite sous unité => lecture du
code inscrit sur l'ARNm.
• La grande sous-unité
contient l’ARNr catalytique
23S (procaryotes) ou 28S
(eucaryotes) qui sont
impliqués dans la
formation des liaisons
peptidiques.
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Les ARN de transfert (ARNt)
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Rôle de l’ARNt
Responsables du transport des
acides aminés jusqu'aux
ribosomes lors de la traduction
des ARNm.
Chaque ARNt transporte un
acide aminé, de façon spécifique.
Sa séquence comporte une série
de trois nucléotides, nommée
anticodon, qui reconnaît le codon
correspondant à l'acide aminé
qu'il transporte.
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Rappel...
Chaque ARNt est caractérisé par son anticodon.
Un ARNt ne transporte pas n'importe quel acide
aminé: ça dépend de l'anticodon
ARNt AAA transporte toujours la phénylalanine
ARNt GAU transporte toujours la leucine
L'acide aminé est attaché au bon ARNt par une
aminoacyl-ARNt synthétase
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Structure secondaire de L’ARNt
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Structure secondaire de L’ARNt
Brin d'ARN qui, en se repliant sur lui-même, forme une structure
à quatre tiges, appelée "feuille de trèfle ».
Deux tiges importantes sur
l’ARNt
Extrémité 3' (se termine par CCA) :
se lie à
un acide aminé
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La ribothymidine
La ribothymidine ou rT est un ribonucléotide rare qu'on trouve
essentiellement dans le bras T des ARNt, auquel il donne son nom.
Constituée d’un résidu de thymine et de ribose.
On l’appelle aussi 5-méthyle uridine, car la ribothymidine ne
diffère de l'uridine que par l'addition d'un groupement méthyle (-
CH3) en position 5 du cycle pyrimidine.
24 Uridine Ribothymidine
La ribothymidine
La ribothymidine n'est pas incorporée
directement au cours de la transcription par
l'ARN polymérase.
Elle résulte de la modification d’une uridine dans
le précurseur de l’ARNt par une enzyme
spécifique: l'ARNt (uracile 5-) -
méthyltransférase.
La ribothymidine contribue à la stabilisation de la
structure tridimensionnelle des ARNt.
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La pseudouridine
La pseudouridine (notée ψ) est un ribonucléoside
dérivé de l'uridine.
Présente dans certains ARN non-codants (ex. ARNt,
ARNr).
Résulte d'une modification post-transcriptionnelle de
certains résidus d'uridine par des pseudouridine
synthases.
26 Uridine Pseudouridine
La pseudouridine
Les pseudouridine synthases catalysent
l'isomérisation du cycle uracile.
Le cycle uracile fait une rotation de 180° autour de
l'axe passant par les atomes N3 et C6 du cycle.
27 Uridine Pseudouridine
La pseudouridine
La rotation du cycle uracile ne modifie pas
l’appariement Watson-Crick, mais modifie la nature de
la liaison glycosidique entre le ribose et la base:
Liaison C-C pour la pseudouridine
Liaison C-N pour les bases naturelles
28 Uridine Pseudouridine
La pseudouridine
Les résidus de pseudouridine possèdent un 2ème groupe
NH
Le 2ème NH est capable de former une liaison H
supplémentaire => capacité utilisée dans certains ARN
pour stabiliser leur structure.
29 Uridine Pseudouridine
La dihydrouridine
La dihydrouridine (notée D, DHU ou UH2) est constituée de
dihydrouracile et ribose.
La DHU résulte de l’addition de 02 atomes d’hydrogène à
l’uridine.
Sa conformation déstabilise la structure de l'ARNt et augmente sa
flexibilité, contrairement à la pseudouridine.
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Structure tertiaire L’ARNt
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Structure tertiaire L’ARNt
Les quatre tiges de l’ARNt se
replient pour former une
structure en forme de "L" :
empilement du bras T sur le
bras accepteur et du bras
anticodon sur le bras D.
Dans la conformation « L »,
les bases sont orientées de
façon à optimiser les
interactions hydrophobes.
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Structure tertiaire L’ARNt
La structure en « L » est
stabilisée par des interactions
entre la boucle T et D faisant
intervenir les nucléotides
modifiés.
La Structure « L » est
maintenue par des liaisons H.
Plusieurs liaisons H
impliquent des appariements
non canoniques.
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Chapitre III: Les protéines
Structure primaire et secondaire
Les protéines sont des molécules
biologiques qui assurent des fonctions très
diverses au sein de la cellule ou de
l'organisme.
◦ Rôle structural (ex: l'actine qui participe à
l'architecture de la cellule, la kératine qui
constitue les cheveux,..etc.)
◦ Rôle enzymatique (ex: ADN polymérase,
ligase,..etc.)
◦ Rôle hormonal (ex. insuline)
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Les protéines présentent différents
niveaux de structure au sein de
l’organisme.
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On distingue 04 niveaux
de structure:
Structure primaire:
séquence en acides
aminés de la protéine.
Structure secondaire:
premier niveau de
compaction des protéines
; deux structures sont
observées : hélices α et
feuillets β.
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Structure tertiaire:
compaction des
structures secondaires
entre elles.
Structure quaternaire:
assemblage de
plusieurs sous unités
protéiques (présentant
chacune une structure
tertiaire) entre elles
(ex: l’hémoglobine)
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Chapitre III: Les protéines
Structure tertiaire et quaternaire
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