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P SUCRE BASE
NUCLÉOSIDE
NUCLÉOSIDE-phosphate =
NUCLÉOTIDES
LES POLYNUCLEOTIDES :
La polymérisation de nucléotides constitue un acide nucléique
• Dans un acide nucléique les nucléotides sont liés entre eux par
des liaisons ester .
• La formation d'une liaison ester entre deux nucléotides libère un
pyrophosphate qui s’hydrolyse et fournie l´énergie nécessaire à la réaction.
• Le pont phosphodiester correspond à deux liaisons ester qui entourent
un même acide phosphorique :
-Une se crée par départ d’une molécule d'eau entre OH de l'acide
phosphorique et le H de la fonction alcool sur le C en position 3' de l´ose d'un
nucléotide.
-L'autre entre OH du même acide phosphorique et H de la fonction alcool du
C en 5´ du nucléotide suivant.
•Le sens de lecture d'un acide nucléique est de l'extrémité 5'P vers
l'extrémité 3'0H libre sur l´ose.
CARACTÉRISTIQUES DE LA RÉPLICATION :
•La réplication s'effectue dans le noyau (eucaryotes)
•L'unité de réplication de l'ADN s'appelle réplicon elle a une séquence
origine où commence la réplication et une séquence terminaison
•Chez les procaryotes (bactéries), le réplicon représente l’ensemble de
l'ADN de l'unique chromosome.
•Chez les eucaryotes, il y a plusieurs réplicons par ADN d'un même CHS
•L'ensemble des enzymes et des protéines qui interviennent dans la
réplication s'appelle réplisome.
•Il y'a des analogies entre les mécanismes de réplication chez les
procaryotes et les eucaryotes sauf que chez les eucaryotes elle débute
simultanément à différentes origines et utilise des mécanismes plus
complexes que chez les procaryotes vue l’organisation de l'ADN en
chromatine.
Les caractéristiques de la réplication sont :
•BIDIRECTIONNELLE : -Commence à partir d'un site appelé origine ou point
d'initiation (Ori) (il est unique pour les procaryotes et multiple pour les
eucaryotes)
-Se déplace dans les deux sens et se termine à un point de terminaison (ter)
•SEMI-CONSERVATIVE : -Chaque brin de l’ADN parental sert de matrice pour
la synthèse d'un de brin complémentaire.
-Chaque molécule fille d'ADN contient un brin parental et un brin
néo-synthétisé.
LES OUTILS DE LA RÉPLICATION :
•Une matrice d’ADN : Brin parental
•Des nucléosides triphosphates propres à l’ADN : dATP, dTTP, dCTP et dGTP
•Un cofacteur : Cation magnésium Mg2+ (indispensable à la polymérase)
•DES ENZYMES :
- La topo-isomérase : déroule la molécule d'ADN, elle casse et reconstitue la
molécule d'ADN lors des superstructures engendrées par le déplacement de
la fourche de réplication
-L’hélicase : Ouvre les 2 brins d'ADN
-Les protéines SSB (single stand binding) (procaryotes) ou protéines RP-A ou
RF-A (eucaryotes) : maintiennent les 2 brins d'ADN séparés
-La primase ou ARN polymérase : Synthétise une amorce ARN à l'origine de
la réplication.
3-TERMINAISON DE LA TRADUCTION :
•Quand le ribosome rencontre un codon- stop sur l'ARNm (UAG, UGA ou
UAA) qui ne code pour aucun acide aminé la traduction s'arrête
•Il y'a coupure entre le dernier ARNt et le dernier acide aminé de la chaîne
polypeptidique formée.
•Il y'a libération de la protéine et les deux sous unités du ribosome se
dissocient.
Notion de signal-peptide :
•Si une protéine est destinée à être incorporée dans les membranes ou
dans des organites de la cellules (lysosomes, mitochondries, réticulum
endoplasmique, appareil de golgi...) ou excrétée hors de la cellule, la
traduction de l'ARNm commence ou se termine par un peptide de quelque
acides aminés (15 à 20) appelé signal-peptide
•Ce signal-peptide se trouve à l'extrémité N-ter ou C-ter selon la destinée
de la protéine.
•Il permet d'orienter la protéine à sa destinée.
•Ce signal-peptide est éliminé grâce à une signal-peptidase une fois la
protéine pénètre l'organite cible.
Remarques :
•La traduction se réalise par des polysomes (ARNm + plusieurs ribosomes)
•Chaque ribosome réalise sa propre synthèse protéique en décodant l'ARNm
•Un ARNm peut être décodé par plusieurs ribosomes à la fois
•La synthèse protéique se déroule de l'extrémité N-terminale vers
l'extrémité C-terminale de la protéine.
•La structure secondaire et tertiaire de la protéine se construit au fur et à
mesure de la traduction
•Les ribosomes lisent l'ARNm dans le sens 5' à 3'
•L'ARNm des eucaryotes code pour une seule protéine il est dit
monocystronique.
•L'ARNm des procaryotes est polycystronique(code pour plusieurs protéines)
B/LE CODE GENETIQUE :
1.DÉFINITION : Dans la séquence nucléotidique de l'ARNm, l'enchaînement
des bases est organisé en triplet ou codon, il existe un code pour chaque
acide aminé c'est ce qu'on appelle code génétique.
•il existe 64 codons (4 bases) ^3
*Un codon Start ( AGU) code pour la méthionine .
*3 codon non-sens ou stop (UAA ; UAG ; UGA) ne codent pour aucun AA
*61 codon pour 20 AA :
-La méthionine et le tryptophane sont codes par un seul codon chacun.
-les 18 autres AA disposent chacun de plusieurs codons (2 à 6)
2.CARACTÉRISTIQUES DU CODE GÉNÉTIQUE :
a-Code universel :
•Le code génétique est le même pour tous les êtres vivants procaryotes ou
eucaryotes il est dit universel (à l’exception de la mitochondrie).
b-Code non chevauchant : •L’ARNm est traduit par triplet, les codons sont
lus en série d’un point de départ (AUG) jusqu'au point de terminaison
(codon stop) sans chevauchement
c. Code dégénéré ou redondant : •le code génétique comportes 61 codons
pour 20 acides aminés.
•Chaque AA (sauf méthionine et tryptophane) est codé par 2 à 6 codons
différents par leur troisième nucléotide appelés codons synonyme, on dit
que le code est dégénéré ou redondant
III. Régulation de l’expression génétique :
Ø Généralités : •Peut se faire à différents niveaux de l'expression d'un
gène (Transcription, post transcription, traduction, post traduction), elle
permet son activation ou sa répression.
•La régulation peut être positive grâce à des activateurs ou négative grâce à
des répresseurs.
•Au niveau de l'ADN existe des séquences régulatrices qui peuvent être
amplificatrices ou inhibitrices, Ces séquences régulent les gènes qui leurs
sont adjacents sur le même chromosome, on dit que ces séquences sont
actives en « cis » et on parle d'éléments cis- régulateurs.
•Sur ces séquences vont se fixer des facteurs de régulations, dit
trans-régulateurs, ne provenant pas de séquences adjacentes mais de
l'expression d'un autre gène situé ailleurs sur le génome .
>RÉGULATION DE L'EXPRESSION DES GÈNES DANS LA CELLULE PROCARYOT
1.AU NIVEAU DE LA TRANSCRIPTION : •La transcription est souvent régulée
par des facteurs protéiques qui se lient à L'ADN.
•Les gènes soumis à ces régulations sont impliqués dans différentes voies
métaboliques : (catabolique et anabolique)
Régulation de l'expression des gènes impliqués dans les voies cataboliques :
•Parmi ces gènes, celui de l'opéron lactose dans le génome d'E-coli qui est
un exemple de gêne inductible : c'est-à-dire que le gène est exprimé en cas
de nécessité par inactivation d'un répresseur.
• L’opéron Lactose : - Séquence d'ADN contenant :
-Trois gènes de structures : les gènes lac Z, lac Y et lac A, codent pour des
enzymes différentes nécessaires à l'utilisation du lactose par la bactérie.
-Des éléments régulateurs: promoteur Piac et opérateur Oiac agissant en cis
- Un gène régulateur Lac I possédant son promoteur.
•Le gène lac Z code pour la 13-galactosidase qui hydrolyse le lactose en
galactose et en glucose,
•Le gène lac Y code pour la 13-galactoside perméase qui permet l'entrée du
lactose dans les bactéries.
•Le gène lac A code pour la 13-galactoside-transacétylase une enzyme qui
transfère un groupement acétyle de l'acétyle-CoA aux galactosides.
Le métabolisme du lactose ne nécessite pas cette enzyme dont le rôle
physiologique demeure inconnu.
•En absence de lactose on a environ 5 molécules d'enzymes par cellule et
avec du lactose on a environ 5000molécules.
•L'expression des gènes de ces enzymes est régulée par les éléments
régulateurs : - Un élément actif en cis, l'opérateur.
-Un facteur actif en trans, le répresseur, qui est le résultat du gène lac I et
qui agit au niveau de l’opérateur.
Fonctionnement : En absence d'inducteur : Inducteur = lactose allolactose et
IPTG (isopropytthiogalactopyranosideJ
•Le promoteur de lac I permet la transcription du gène lac 1, donc la
synthèse du répresseur (lac)
• Formation de tétramère lac
•La fixation du tétramère lac sur la région opératrice O lac.
•Cette fixation entraîne une incapacité de l'ARN- polymérase à transcrire le
gène de structure dont le promoteur se situe avant l'opérateur
En présence d'inducteur : Présence de lactose
•Le gène Lac I est également exprimé mais chaque monomère du tétramère
fixe l'allolactose qui est le métabolite du lactose au sein d'E-Coli.
•Cette fixation entraine la modification de la structure du répresseur qui ne
peut plus se fixer sur l'opérateur permettant la transcription des gènes de
l'opéron.
Le lactose est l'inducteur physiologique. L'inducteur synthétique est l’IPTG
qui n'est lui pas métabolisable par la 13-galactosidase.
•Lorsque l'on met E-Coli en présence de glucose et de lactose dans le milieu
de culture en quantité défini, le métabolisme peut être départagé en 2
phases : -La première phase: catabolisme du glucose, avec inhibition de
la transcription des gènes de l’opéron ; le glucose est utilisé en préférentiel.
-La deuxième phase : catabolisme du lactose, avec activation de la
transcription des gènes de l'opéron.
Régulation de l'expression des gènes impliqués dans les voies anaboliques :
•L’opéron tryptophane : (acide aminé essentiel) qui est un exemple de gêne
répressible chez E-coli.
•Dans l'opéron on visualise différents gènes : Trp A Trp B Trp C, Trp D et
Trp E qui sont des gènes de structure qui permettent de transformer le
chorismate en tryptophane ainsi les éléments de contrôle et le répresseur.
•En absence de tryptophane : le répresseur ne se lie pas à l’opérateur ce
qui entraîne la transcription des gènes de structure de l'opéron
(chorismate àtryptophane).
•En présence de tryptophane : le répresseur se lie au tryptophane et
devient ainsi « actif », pouvant se lier l’opérateur, ce qui entraîne
l'inhibition de la transcription des gènes de structure de l'opéron.
•Le tryptophane est ici un corépresseur .
Ø RÉGULATION DE L'EXPRESSION DES GÈNES DANS LA CELLULE EUCARYOTE
•L'expression des gènes eucaryotes est régulée au niveau chromatinien, au
niveau transcriptionnel, au niveau post-transcriptionnel, au niveau
traductionnel et au niveau post- traductionnel.
1- AU NIVEAU CHROMATINIEN
•L'expression d'un gène peut être régulée par l'état de la chromatine.
Celle-ci est soit décondensée (euchromatine) permettant ainsi la
transcription et l'expression génique soit condensé (hétérochromatine)
empêchant l'expression d'u gène.
•L'état de la chromatine est dicté par les modifications
post-traductionnelles des protéines histones liées à l'ADN.
*La méthylation de ces protéines au niveau de résidus lysines entraine une
fermeture de la chromatine. Au contraire l'acétylation également de lysines
entraîne ouverture de la chromatine permettant ainsi la transcription.
•L'expression d'un gène peut également être régulée par une modification
chimique de l'ADN : la méthylation de cytosine en 5'-methylcytosine dans
les dimères C-G de l'ADN (CpG).
•Le taux de méthylation des CpG influence l'expression des gènes composés
de ces bases : une faible méthylation se traduit par une forte expression du
gène alors qu'une forte méthylation inactive le gène.
•La méthylation de l'ADN est souvent observée dans les gènes répétés et
pourrait être un mécanisme naturel pour l'inactivation des gènes inutiles.
•Les méthylations de l'ADN peuvent soit être héritées soit créées ou
modifiées en réponse à un facteur environnemental.
•La méthylation d'un promoteur bloque la transcription du gène.
2.AU NIVEAU TRANSCRIPTIONNEL :
•La transcription eucaryote est régulée par les régions cis-régulatrices du
type enhancers ou silencers, et par les facteurs trans-régulateurs qui sont
des protéines produites par d'autres gènes qui interviennent pour activer
ou pour inhiber l'ARN polymérase Il et par suite induire ou réprimer
l’expression du gène à transcrire.
•Ces facteurs trans-régulateurs se lient à l'ADN (DNA binding proteins) dans
la région du gène située en amont de la partie transcrite.
•Les sites de fixation de ces facteurs trans-régulateurs sur l'ADN sont les
séquences spécifiques appelées éléments cis-régulateurs.
3. AU NIVEAU POST-TRANSCRIPTIONNEL :
•Épissage alternatif : Confère maturation des transcrits primaires
•Edition de l'ARN : L'édition de l'ARN correspond tout comme l'épissage
alternatif à obtenir deux protéines différentes à partir d'un même gène,
mais le mécanisme est différent. Ceci est possible par le fait qu’un même
gène est traité différemment suivant l'organe où il se trouve.
4.AU NIVEAU TRADUCTIONNEL ET POST-TRADUCTIONNEL
•La régulation peut se faire par modulation de la durée de vie des ARNm.
Les ARNm ont une vie assez courte mais certains ARNm ont une vie plus
longue .
•La régulation peut également se faire par des si- ARN et
des micro-ARN qui permettent un blocage de la traduction. Cette inhibition
de l'expression des gènes se fait par ces ARN qui s'apparient avec L'ARNm
par des séquences complémentaires et inhibent sa traduction.
•Les modifications post-traductionnelle des protéines se résume à
l'élimination de certains acides aminés ou encore à l'addition de certains
groupements à la protéine, EX :
v Protéolyse : élimination du signal peptide
v Hydroxylation : OH-Pro , OH-Lys, OH-Asp
v Phosphorylation : Ser, Thr , Tyr
v Liaison d'un cofacteur : Métal, flavine, hème
IV. MUTATIONS ET SYSTÈME DE RÉPARATION DE L’ADN :
Ø LES MTATIONS DÉFINITION :
• Une mutation de l'ADN est un changement dans la séquence nucléotidique d'un gène
par perte d'une base ou rupture d'un brin ou des 2 brins d'ADN elle concerne :
- Les cellules germinales et donc sera transmise à la descendance
protéine
- L’insertion de plusieurs bases : Altère l'expression d'un gène.
•La thérapie génique est une technologie médicale dans laquelle les gènes
sont utilisés comme un médicament.
•Les gènes (appelés transgènes) sont transférés au patient à l'aide de
vecteurs dans le but de prévenir ou de traiter une maladie
•La thérapie génique peut potentiellement traiter de nombreuses maladies
(génétiques ou acquises).
Ø LES TYPES DE THERAPIE GENIQUES :
1- Thérapie germinale : Modification du génotype anormal des gamètes
(ovule et sperme).
- Utilisée seulement chez les animaux et les végétaux et jamais chez l'homme
pour des raisons éthiques (car se transmet à la descendance).
2- Thérapie somatique : modification du phénotype des cellules somatiques
(non sexuelles) par des gènes thérapeutiques qui sont :
-Soit un gène á greffer fonctionnel cloné qui remplace ou complémente le
gène défectif et qui code pour la synthèse de la protéine déficiente
responsable de la maladie.
- Soit un gène auxiliaire conférant un avantage ( EX gène conférant une
résistance á un antibiotique ou une sensibilisé a un médicament ).
Ø LES METHODES DE GENOTHERAPIE :
1- Génothérapie somatique :
•Méthode in vivo : Consiste à injecter le vecteur dans la circulation sanguine,
celui-ci doit atteindre spécifiquement le tissu cible
•Méthode ex vivo : Utilisée surtout dans les problèmes sanguins:
-Les cellules cibles sont enlevées du corps
-mises en culture avec le vecteur portant le gène normal
- Réintroduites dans l'organisme
•Méthode in situ : peut être utilisée dans la destruction des tumeurs
cancéreuses: Le vecteur contenant le gène thérapeutique est directement
introduit au sein du tissu cible.
2- Génothérapie germinale :
•Micro-injection dans le pronucléus mâle d'un ovocyte féconde de plusieurs
copies du gène normal (non utilisée chez l'homme).
Ø EXEMPLE DE THÉRAPIE GÉNIQUE :
1-Thérapie génique du cancer : •Les traitements conventionnels disponibles
du cancer sont :
-La radiothérapie.
-La chimiothérapie : Les médicament alkylant (endoxan) , entrainent
l'addition de groupements alkyles (CH3) aux bases de l'ADN et perturbent
ainsi la réplication et la transcription de l'ADN car empêchent les deux brins
de s'écarter.
-L’immunothérapie : vaccins anticancéreux
-La chirurgie.
•Ces traitements sont limites car ils ne sont pas spécifiques des cellules
cancéreuses et causent des effets secondaires .
•La thérapie génique est une thérapie ciblée dirigée uniquement contre les
cellules tumorales.
•Il y'a plusieurs protocoles actifs de thérapie génétique anti-tumorale
concernant le Mélanome Neuroblastome, Leucémies, tumeurs du
Cerveau, tumeur du rein, du sein, ovarien et colo-rectale.
Méthodes de thérapie génique utilisées contre le cancer :
• Introduction de gènes suppresseurs de tumeurs dans les cellules tumorales
via un vecteur adéquat
•Activer la réaction immunitaire dans les cellules tumorales par
l'introduction de gènes de cytokines
•Introduction de lymphocytes génétiquement modifiées qui produisent des
protéines anti-tumorales «TNF » (Turner Necrosis Factors) qui sont des
cytokines. On parle de Turner lnfltrating Lymphocytes (Tlls)
• Introduction de « gènes suicides » : technique qui confère aux cellules
tumorales une sensibilité à un médicament :
- On injecte dans la tumeur un gène du virus de l'herpes simplex « HSV-TK
gene » qui code pour un enzyme la thymidine kinase
- L'enzyme est capable de transformer une prodrogue non toxique (l'antiviral
ganciclovir) en un métabolite toxique (ganciclovir triphosphate)
- Ensuite on administre au malade le ganciclovir dont le métabolite formé
tue les cellules tumorales.
•Introduction de gènes anti topoisomérase : produisant des anticorps dirigés
contre l'enzyme qui déroule l'ADN lors de la réplication et la transcription ce
qui bloque l'expression génétique de la cellule tumorale et induit sa
destruction.
•Plusieurs autres approches sont en perpétuel découverte dans le domaine
de la thérapie génique anti-cancéreuse
a- Cas du mélanome :
•Le mélanome est un cancer de peau due à une transformation maligne des
mélanocytes
•La thérapie génique consiste à stimuler la réponse immunitaire antitumorale
- Certains globules blanc, ont la capacité de reconnaître et de combattre les
cellules cancéreuses, grâce aux récepteurs TCR qu'ils possèdent à leur
surface : ce sont les lymphocytes infiltrant les tumeurs (TIL). Cette
découverte a permis à une équipe américaine de mettre au point, dans les
années 1980 l'immunothérapie adoptive.
•Cette technique consiste à prélever des lymphocytes TIL à partir d’une
tumeur du patient á les faire multiplier in vitro et les réinjecter par milliard
au patient : Cette approche permet de voir le cancer régresser chez 50 %
des personnes souffrant d’un mélanome à un stade avance.
- Certains patients, ne possèdent pas de lymphocytes infiltrant les tumeurs.
Ainsi cette équipe a transformé les lymphocytes T « classiques » de ces
malades en lymphocytes infiltrant, grâce à la thérapie génique.
- L'équipe a construit un rétrovirus exprimant les deux gènes nécessaires à la
synthèse des récepteurs TCR. Elle a mis en présence ce rétrovirus avec les
lymphocytes prélevés chez les patients souffrant d'un mélanome à un stade
avancé. Les lymphocytes ont fabriqué les récepteurs TCR qui leur
manquaient
-Une fois multipliés in vitro, les globules ont été réinjectés à 17 patients.
Chez la plupart d'entre eux, le taux de lymphocytes manipulés a rapidement
chuté. Mais deux des malades traités ont été guéri.
b- Cas de la leucémie :•La leucémie est un cancer des cellules sanguines
•Chez les patients en rémission ayant subi une greffe de moelle osseuse on
applique la stratégie du gène suicide qui consiste à:
-Injecter aux patients des lymphocytes contenant un gène de la thymine
kinase du virus de l'herpès
-L'enzyme confère aux cellules une sensibilité à un médicament antiviral
(ganciclovir)
-Si la greffe donne une réaction négative vis-à-vis du corps (EX :présence de
cellules cancéreuses) on donne au patient le ganciclovir qui tue les cellules
du greffon
2- thérapie génique pour autre maladies :
a- L'hypercholestérolémie familiale
• Maladie due à un déficit des récepteurs des lipoprotéines LDL
•Il y'a augmentation du taux de cholestérol dans le sang ce qui entraine son
dépôt sur les parois des vaisseaux sanguins et cause la maladie d'athérosclérose.
•Les récepteurs LDL sont ubiquitaires mais ceux hépatiques permettent
l'élimination de la majorité des LDL circulants
•La thérapie génique ex vivo consiste à :
-Un prélèvement des hépatocytes du patient et leur culture au laboratoire
-Une transfection des hépatocytes par un rétrovirus comportant le gène
humain normal du récepteur LDL
-Une réinjection par voie porte des hépatocytes dans le foie du malade
•On obtient une correction relative de la cholestérolémie
•L'effet thérapeutique disparaît après 6 mois car la transfection n'est pas
stable au cours du renouvellement cellulaire des hépatocytes
b. Les maladies cardiovasculaires : •Les malades souffrant d'obstruction
vasculaire secondaire à une athérosclérose peuvent subir :
- Un transfert in situ au niveau de l'organe atteint (membres inférieurs,
cœur..) d'un gène appelé VEGF (vascular epithelial growth factor) porté par
un plasmide.
- Le gène code pour la croissance et la multiplication de nouveaux vaisseaux
sanguins ce qui permet de contourner le blocage.
c. Cas de la mucoviscidose : -Maladie du á une altération au niveau du gène
CFTR qui code pour la protéine-canal de chlore
- les patients souffrent d’infections à répétition des bronches et décèdent
par insuffisance respiratoire
-la thérapie génique consiste à introduire chez le patient un vecteur portant
le gène normal.