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ORIENTATION : BIOTECHNOLOGIE
BA1
COURS DE BIOLOGIE/
BIOCHIMIE
UE BTB01 – 2023/2024
PARTIE THEORIQUE
Chargée de cours : S. AL BUSACLI
BIOLOGIE/BIOCHIMIE-2019/2020 1
SEQUENCE 6
LES ACIDES NUCLEIQUES
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GÉNÉRALITÉS
3
Découverte des AN
4
Le dogme central
5
Le dogme central
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Propriétés des AN
o Acides faibles du point de vue chimique.
o Isolés initialement du noyau des cellules.
o Présents, non seulement dans le noyau mais aussi dans le cytoplasme
des cellules.
o MACROMOLECULES constituées par la répétition d’une sous unité
appelée nucléotide
o 2 types d’AN : l’ADN et l'ARN.
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L’ADN et l’ARN
L’ADN
❑Molécule d’une grande importance biologique.
❑Support biochimique de l’information génétique.
❑Principal véhicule du phénomène de l’hérédité.
❑Localisé principalement dans le noyau + dans le cytoplasme ! ADN mitochondrial
responsable de l’hérédité mitochondriale.
L’ARN
❑Acteur de l’expression de l’information génétique.
❑Localisé essentiellement dans le cytoplasme, mais aussi dans le noyau.
❑Support biochimique de l’information génétique chez certains acellulaires (virus à ARN).
❑Nécessaire à l’expression des génomes chez tous les organismes.
❑Regroupé en trois classes : les ARN messagers (ARNm), les ARN de transfert (ARNt) et les
ARN ribosomaux (ARNr)
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Localisation de l’ADN dans la cellule
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Localisation de l’ADN dans la cellule
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Les bases azotés
❑ Cinq bases majeures entrent dans la composition des AN.
❑ Synonymes : bases azotées, base nucléiques ou de nucléobases.
❑ Trois d'entres elles sont communes aux ADN et aux ARN : l'Adénine (A), la Cytosine (C) et la Guanine
(G). La 4e est la Thymine (T) pour l'ADN et l'Uracile (U) pour l'ARN.
❑ On peut décomposer ces bases en deux familles : les bases « puriques » (A et G) qui sont construite sur
un motif purine et les bases pyrimidiques (C, T et U), basées sur un motif pyrimidine.
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Les bases azotées
ATTENTION
▪Les noms courants des différentes bases
n'ont aucun lien avec la nomenclature
classique de la chimie organique.
▪Certains noms de bases font référence à
leurs conditions de découverte.
Exemples
• thymine : thymus de veau.
• guano : fiente des oiseaux.
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Les bases modifiées dans les AN
LA METHYLATION DE LA CYTOSINE donne la 5-
méthylcytosine
❑Trouvée dans l'ADN des plantes et des animaux sauf les
insectes.
❑Signal négatif de la régulation de l'expression des gènes, le
groupe méthyle favorisant une conformation de l'ADN qui ne
peut fixer un facteur de transcription.
L A M E T H Y L AT I O N D E L’ A D E N I N E d o n n e l a N 6 -
méthyladénine
❑Présente dans les bactéries.
❑Cette méthylation permet aux enzymes de restriction de la
bactérie de reconnaître son propre ADN vis-à-vis d'ADN
étrangers (virus).
❑D'autres méthylations permettent le fonctionnement d'un
système de correction des éventuelles erreurs de réplication.
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Les bases modifiées dans les AN
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Composition de base des AN
▪ Polymère de nucléotides.
▪ Nucléotide = base azotée (base purique ou pyrimidique) + un sucre
(ribose ou désoxyribose) + groupement phosphate.
! La base azotée : support de l’information génétique
! Sucre/groupement phosphate : squelette
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Les sucres des AN
o Deux types de pentoses sont présents dans les AN : le ribose et le 2’-
désoxyribose.
o On les numérote avec des chiffres accompagnés de l’indication prime
pour éviter des confusions avec les numérotations des bases.
o Le 2’-désoxyribose est un ribose dans lequel il manque un OH en
2’ (remplacé par un H).
ARN
ADN
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Les nucléosides
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La liaison glycosidique
• La liaison ose-base est une liaison glycosidique, appelée β-osidique.
- Elle se forme par élimination d’une molécule d’eau entre la base purique ou pyrimidique et l’OH
situé en C1 de l’ose.
• Les liaisons glycosidiques sont de deux types : soit une conformation anti, soit une
conformation syn.
- Dans le type anti, le sucre et la base sont éloignés l’un de l’autre.
- A l’opposé, dans le type syn, la base et l’ose sont proches l’un de l’autre.
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Les nucléosides puriques
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Les nucléosides pyrimidiques
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Les nucléosides
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Les nucléosides
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Les nucléotides
Assemblage chimique composé d'un nucléoside (un sucre et une nucléobase) et de 1 à 3 groupements
phosphate.
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Les nucléotides
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Les nucléotides
Base azotée
Groupement
phosphate
Sucre : ribose
BIOLOGIE/BIOCHIMIE-2019/2020 25
Nomenclature des nucléotides
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Connexions entre les nucléotides
• Les séquences nucléotidiques sont représentées comme une succession de bases
azotées, symbolisées par une lettre (A, G, C ou T pour l'ADN ou A, G, C ou U
pour l'ARN).
• Le sens de lecture se fait de l'extrémité 5' (extrémité du groupe phosphate
-PO32-) vers l'extrémité 3' (extrémité du groupe -OH). Le sens inverse est
appelé ‘antisens'.
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Connexion entre les nucléotides
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Connexion entre les nucléotides
• Par convention, on lit toujours un acide nucléique dans le sens de l’extrémité
5’ (comportant en règle générale un groupement phosphate) vers l’extrémité 3’
qui possède un OH libre.
• La séquence des bases d’un ADN sera (par convention) écrite soit dans le sens
vertical ou dans le sens horizontal en précisant les extrémités 5’ et 3’ et on
indique seulement les bases correspondantes (A, T, G ou C).
Exemple : 5’ -ACGTAAC-3’
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La liaison phosphodiester
❑ Lien entre un élément Phosphore d'un groupement
phosphate, avec 2 autres molécules via 2 liens ester.
❑ On appelle ces liens des liaisons phosphoester, et
comme il y en a deux, on dit qu'elles sont une liaison
phosphodiester.
Importance :
! Confère leur charge négative aux AN
! Oriente les polynucléotides
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Les 4 nucléotides de l’ADN
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Les 4 nucléotides de l’ADN
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Représentation schématique de l’ADN
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Appariement des bases azotées dans l’ADN
▪ L'appariement des bases correspond à l'interaction entre les bases A et T d'un côté et entre les bases G et
C de l'autre.
▪ Les paires de bases interagissent à travers des interactions électrostatiques de type « liaison
hydrogène ».
❖ L'association entre A et T est stabilisée par 2 interactions de type liaison hydrogène.
❖ L'association entre G et C est stabilisée par 3 interactions de type liaison hydrogène.
▪ Cet appariement canonique s'appelle également appariement Watson-Crick, du nom des 2 biologistes
(James Dewey Watson et Francis Crick) lauréats du prix Nobel en 1962 pour la découverte de la
structure en double hélice de l'ADN.
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Appariement des bases azotées dans l’ADN
■ L'appariement de base entre deux purines, deux pyrimidines ou des
bases non complémentaires A-C ou G-T est défavorisé
■ Les liaisons hydrogènes ne peuvent se former sous peine de
rompre la géométrie de l'hélice.
■ Une conséquence de cette règle d'appariement des bases est que la
séquence d'un brin définit la séquence des bases de l'autre brin.
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Appariement des bases azotées dans l’ADN
Bases reliées entre elles par des liaisons H :
-A – T (2 liaisons H)
-G – C (3 liaisons H)
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Appariement des bases azotées
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Stabilisation de la double hélice d'ADN
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Importance des nucléotides
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Les types d’ARN
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Les types d’ARN
• Le groupement OH porté par le carbone 2 du ribofurannose rend les ARN plus
sensibles à l'hydrolyse de la liaison phosphodiester.
• Les ARN sont donc des molécules moins stables que l'ADN, raison pour laquelle
l'ADN est employé comme molécule de stockage.
• Parmi les ARN, l'ARN ribosomal est le plus abondant et le plus stable (temps de demi-
vie moyen : quelques jours) car il est très replié via de nombreux appariements
intramoléculaires et son association à un grand nombre de protéines.
• Les ARN de transfert sont assez stables car repliés via de nombreux appariements
intramoléculaires.
• Les ARN messagers sont les moins stables (temps de demi-vie moyen de quelques
jours).
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Les ARN fonctionnels - ARNf
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Structure de l’ARN
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Propriétés de l’ARN
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L’ARN est simple brin
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Structure secondaire de l’ARN
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STRUCTURE 3D DE L’ADN
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Structure de l’ADN en double hélice
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Propriétés de la double hélice d'ADN
• Séquence orientée : extrémités 5’ phosphate et 3’ hydroxyle
5’ 3’ ‘libres’
• Brins anti-parallèles : indispensable pour la formation des
liaisons H
• Brins complémentaires : importance du sens de la lecture
(convention) !
3’ 5’
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Propriétés de la double hélice d'ADN
Par convention, seule la séquence 5’ -> 3’ du brin
codant de l’ADN est représentée.
ATGGCATGCAATAGCTCATCG...
Brin codant
Brin matrice
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Propriétés de la double hélice d'ADN
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Propriétés de la double hélice d'ADN
▪ Comporte de 2 sillons asymétriques : le sillon majeur et mineur ou encore grand et
petit sillon
▪ La forme majoritaire de la double hélice : la forme B ! appelée hélice droite.
▪ Chaque paire de base est orthogonale à l'axe de la double hélice (angle +/- 1.2°)
▪ Un tour d'hélice nécessite ~21 nucléotides (soit ~10.5 paires de base) et s'effectue sur 34 Å
▪ La distance entre deux bases est d'environ 3.4 Å
▪ Le diamètre de la double hélice fait 20 Å
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Propriétés de la double hélice d'ADN
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Stabilisation de la double hélice
• Nombreuses liaisons : physiquement et chimiquement stable ;
de longues chaînes peuvent être conservées sans cassure
• Liaisons hydrogène (H) faibles : rupture facile (transcription ;
réplication)
• Double brin : information “redondante”
- Propriété essentielle :
❑ pour les processus de réparation de l’ADN (correction sur épreuve)
❑ pour la réplication de l’ADN et la transmission de l’information génétique
(réplication semi-conservative)
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Les 3 formes d'ADN – A, B et Z
Pour la forme de l'hélice d'ADN, il existe
plusieurs enroulement de l'hélice. La plus
fréquente, celle qu'on retrouve dans nos
cellules est la B-DNA mais il en existe
pleins d'autres dont la conformation Z et A.
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Les 3 formes d'ADN – A, B et Z
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Positions anti et syn des sucres
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Les formes d'ADN – la forme B
Les groupements chimiques des bases sont exposés au
solvant (projetés vers l'extérieur) dans la double hélice.
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PROPRIÉTÉS PHYSICO-
CHIMIQUES DE L’ADN
Caractéristiques de l'ADN
• Solubilité,
• Taille,
• Densité,
• Nature fibreuse,
• Charge,
• Propriétés spectrales,
• Dénaturation et renaturation thermique,
• …
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Solubilité
L’ADN :
❑ chargé négativement en raison des groupements
phosphates ;
❑ soluble dans l’eau en présence de sels de sodium
(les charges négatives sont neutralisées par les
ions sodium) avec une viscosité élevée (méduse) ;
❑ précipite dans l’éthanol en présence de sels de
sodium.
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Taille
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Poids moléculaire
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Densité
■ Fonction de la richesse en G/C
■ L’ARN est plus dense que l’ADN qui
est lui-même plus dense que les
protéines.
■ L’ADN chromosomique est moins
dense que l’ADN plasmidique.
Ces macromolécules ont des densités très voisines comprises entre 1,25 et 1,3 g/mL.
Leur densité apparente est alors modifiée : protéine = 1,3g/mL ; ARN = 1,75-1,89g/mL ;
ADN = 1,6-1,79g/mL.
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La nature fibreuse
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Charge
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Propriétés spectrales
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Propriétés spectrales
Le spectre d’absorption d’une solution d’acides nucléiques pure est représenté par une
courbe caractéristique représenté par la figure 1. Un changement de profil de cette
courbe est un bon indicateur de l’impureté d’une solution y compris pour les solutions
d’acides nucléiques.
La figure 2 montre des décalages des courbes de spectre d’absorption d’un même ADN
en solution pure ou contenant des contaminants.
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Propriétés spectrales
Le spectre et les ratios A260/280, A260/230 pour un oligonucléotide ne sont pas les
mêmes que pour un ADN. La figure 3 compare les spectres d’absorption d’un
oligonucléotide pur et d’un ADN double brin pur. Il est important de noter que la lmax pour
chaque nucléotide (A, T, C, G) est différent et spécifique (comprises entre 255 – 280 nm)
et que chaque nucléotide contribue au spectre d’absorption.
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Propriétés spectrales
Etant donné que les oligonucléotides sont en simple brin et très courts, leur spectre
d’absorption varie significativement en fonction de leur séquence. Le spectre et les ratios
A260/280 et A260/230 des oligonucléotides sont décalés par rapport à l’ADN et donc les
ratios de pureté de référence pour les ADN ne sont pas applicables aux oligonucléotides.
Par exemple, la figure 3 montre que l’oligonucléotide pur n’a pas les mêmes ratios
A260/280 et A260/230 que ceux de l’ADN double brin pur.
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Propriétés spectrales
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Mesure de l’absorbance de l’ADN
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Température de fusion
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Quantité de G-C et la Tm
Plus il y a de G-C, plus il y a de liaison Hydrogènes, plus la
dénaturation est difficile, plus il faut augmenter la Tm.
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Calcul de la Tm
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Facteurs de variation de la Tm
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Facteurs de variation de la Tm
1) Tm et composition en bases de l’ADN
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Facteurs de variation de la Tm
2) Les mésappariements
De manière générale, l’abaissement de la Tm est de 1°C pour une valeur de 1%
de mésappariement (mismatch).
Les sels sous forme de cations monovalents, lorsqu’ils sont ajoutés en fortes
concentrations (>1M) n’influencent pas les valeurs de Tm. Par contre, aux faibles
concentrations, la Tm diminue. Cette diminution est de 15°C pour une unité
logarithmique de concentration ionique. Les cations divalents ont un effet encore
plus important. D’autres substances telles que le formamide peuvent abaisser la
Tm lors des hybridations. Dans ce cas, la Tm est estimée selon la formule
suivante (pour 100 pb) : ΔTm = - 0,6 x (% formamide).
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Facteurs de variation de la Tm
4) Longueur des fragments des ADN
•La Tm devient plus grande si la longueur de l’ADN l’est aussi: un ADN long
contient plus de liaisons à dissocier qu’un ADN plus court. La variation de
température de fusion est donnée par la relation suivante :
ΔTm = - 500/nombre de pb
•On constate tout de même que l’effet longueur est important pour les petits
fragments.
•On peut utiliser une formule empirique qui regroupe tous ces paramètres à la
fois pour des fragments de taille inférieure à 100 pb :
Tm = 16,6 log [M] + 0,41 (%G+C) + 18,5 – (% mismatch) – (675/
longueur en bases) – 0,65 (% de formamide)
Avec [M] = la concentration en ions Na+
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Autres facteurs de variation de la Tm
La température
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Autres facteurs de variation de la Tm
La nature des acides nucléiques
La force ionique
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Hybridation de l'ADN
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Hybridation de l'ADN
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