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REPUBLIQUE DE GUINEE
Travail-Justice-Solidarité
COLLECTION DANFODIO
INFORMATIONS DE L’ELEVE
Nom : ……………………………………………………………………….
Prénoms : …………………………………………………………………
Établissement : …………………………………………………………
Contacts : ………………………………………………………………….
EDITION 2021-2022
Avant-propos
Ce manuel s’adresse à tous les élèves de la Terminale Sciences Expérimentales soucieux de ne pas
laisser le hasard décider de leur réussite au Baccalauréat. Nous avons essayé dans ce manuel de
réaliser un triple objectif :
√ Permettre l’assimilation du cours grâce à la présence de ce résumé concis et d’exercices qui
en sont applications immédiates
√ Faire le tour des méthodes de résolution attenant à chaque centre d’intérêt
√ Eveiller la curiosité de l’élève en livrant à sa réflexion des sujets plus difficiles, dont
l’approfondissement le dotera de bases solides pour affronter des études supérieures
C’est pourquoi nous pensons que ce manuel de Biologie sera utile aussi à de nombreux élèves
de la Terminale. Le mode d’emploi de plus rentable consiste, pour tous les chapitres à
apprendre parfaitement les « rappels des cours » avant de se lancer dans la recherche. L’élève
devra alors s’imposer la discipline de ne pas se reporter à la solution avant une réflexion de
quelques minutes par questions. Mais qu’il en vienne à bout, ou que ses efforts s’avèrent
infructueux (et c’est normal pour de nombreux exercices difficiles), l’élève doit se penser
attentivement sur la solution détaillée qui l’attend enfin de chaque leçon, afin d’en comprendre
et assimiler le mécanisme de raisonnement
Nous souhaitons à tous ses lecteurs une utilisation plus bénéfique de ce présent manuel.
L’auteur
623-553-932
ousmanesyou623@gamil.com
SOMMAIRE
GEOLOGIE
I La mobilité de la lithosphère 209
II Paléontologie générale 221
III Evolution 225
IV Hominisation 226
V Vers la théorie synthétique de l’évolution 227
SUJETS DE BAC GUINEE RESOLUS 2000-2020
BACCALAUREAT 2000 229 BACCALAUREAT 2011 246
BACCALAUREAT 2001 230 BACCALAUREAT 2012 249
BACCALAUREAT 2002 231 BACCALAUREAT 2013 252
BACCALAUREAT 2003 233 BACCALAUREAT 2014 255
BACCALAUREAT 2004 234 BACCALAUREAT 2015 258
BACCALAUREAT 2005 235 BACCALAUREAT 2016 260
BACCALAUREAT 2006 236 BACCALAUREAT 2017 264
BACCALAUREAT 2007 237 BACCALAUREAT 2018 266
BACCALAUREAT 2008 238 BACCALAUREAT 2019 269
BACCALAUREAT 2009 241 BACCALAUREAT 2020 272
BACCALAUREAT 2010 243 BACCALAUREAT 2021 275
BACCALAUREAT 2022
SUJETS PROPOSES
13 SUJETS PROPOSES 278
ESSENTIEL DU COURS
Introduction
Sur ce chapitre, les gens se posaient la question de savoir:
-Pourquoi les enfants ressemblent à leurs parents ?
-Pourquoi nait-on filles ou garçons ?
Information génétique: C’est l’ensemble des informations héritées des parents qui déterminent les
caractères d’un individu et assurent la construction d’un organisme.
Les savants biologistes ont tenté de répondre à ces questions mais seul le célèbre généticien du nom de
Gregor Mendel a tenté de répondre à cette question.
En 1865: Gregor Mendel énonça les lois de la transmission des caractères héréditaires ou lois de
l’héréditaire.
Hérédité: du latin héréditas= héritage, c’est la transmission des caractères des parents aux
descendants.
Gregor Mendel n’a pas pu terminer ces travaux car il est décédé le 6 Janvier 1884.
En 1900: Les lois de Mendel ont été redécouvertes par trois (3) savants: Hugo De Vries, Kizmark et
Corins.
En 1906: Williams Bateson invente la génétique en disant que la génétique est la science de l’hérédité
et plus tard la variabilité qui est l’ensemble des modifications subit par un être.
En 1910: Thomas Morgan (Américain) énonce la Théorie chromosomique de l’hérédité en disant que
chaque caractère est une information génétique et que chaque information génétique est située dans le
noyau de chaque cellule mais portée sur un matériel génétique appelé chromosome.
En 1953: Watson et Frederick Crick découvrent la structure à double hélice de la molécule d’ADN.
Chromosome
-Définition: le chromosome est le support de l’information génétique. Il porte les commandes des
caractères de l’individu.
-Structure d’un chromosome: Chaque chromosome est formé de deux moitiés identiques appelées
chromatides liés en un point appelé centromère.
-Structure chimique d’un chromosome: chimiquement un chromosome est formé de deux éléments
: ADN (plan de construction) et Histone (protéine ou briques de la vie).
-Protéine: est une macromolécule formée d’enchainement des acides aminés (aa) et liée par la liaison
peptidique.
Formule d’un acide aminé:
Un acide aminé est formé d’une fonction acide carboxylique (-COOH) et d’une fonction amine (-
N𝐇𝟐 ).
Equation d’enchainement des acides aminés
-Les deux chaines sont liées par le principe de complémentarité des bases énoncé par le savant Erwin
Chargaff qui stipule que : « A se lie à T par une double liaison et inversement et G se lie à C par une
triple liaison et inversement ».
Ce mécanisme se réalise comme suit : Après la rupture par l’ADN polymérase au niveau des liaisons
d’hydrogène, les bases azotées célibataires se lient aux promoteurs associés (bases azotées se trouvant
dans la chaine mais libre) par le principe de complémentarité des bases ainsi, on obtient deux
molécules rigoureusement identique à la molécule mère.
b-) Rôle hétérocatalytique: L’ADN par l’intermédiaire de l’ARN est capable de faire la synthèse des
protéines.
L’ARN: Acide ribonucléique est une molécule présente chez tous les êtres vivant et chez quelques
virus.
-Structure de l’ARN: L’ARN est formé d’une seule chaine (monocaténaire)
-Chaque chaine est un polynucléotide ;
-Chaque nucléotide est formé de trois (3) éléments : acide phosphorique (H3 PO4 ) + un sucre (Ribose
𝐂𝟓 𝐇𝟏𝟎 𝐎𝟓 ) + une base azotée qui peut être : (Adénine-A ; Guanine-G ; Uracile-U et Cytosine-C).
Les critères du tableau du code génétique: le tableau du code génétique répond à trois (3) critères
suivants :
Le code génétique est :
-universel : tous les êtres vivants (sauf quelques exceptions) possèdent le même ;
-non ambigüe : à un codon correspond un seul et unique acide aminé ;
-dégénéré ou redondant : à un acide aminé peuvent correspondre plusieurs codons (il existe en effet 64
possibilités de codons, et seulement 20 acides aminés).
De plus, 3 triplets de nucléotides ne codent pour aucun acide aminé. Ces triplets « non-sens »
indiquent, lors de la traduction, la fin de la protéine. Ils sont ainsi nommés « codons STOP ».
NB: Un acide aminé= un triplet de bases azotées= un codon= 3 nucléotides.
Un nucléotide est toute espèce chimique formée de trois (3) éléments: acide phosphorique + sucre +
base azotée, tandis qu’un nucléoside est toute espèce chimique formée de deux (2) éléments: sucre +
base azotée.
La synthèse des protéines se réalise en deux (2) étapes :
a-) La transcription: c’est de l’ADN à l’ARNm (elle se déroule dans le noyau)
C’est lorsque l’ARNm copie l’information se trouvant sur l’ADN et l’amène au ribosome pour la
synthèse des protéines.
b-) La traduction: c’est de l’ARNm aux protéines (elle se déroule dans le cytoplasme)
Elle comprend trois (3) étapes:
-L’initiation: c’est lorsque l’ARNt fixe le 1er codon initiateur pour l’ouverture de la lecture qui est la
méthionine (AUG).
-L’élongation: Au fur et à mesure que les ribosomes se déplacent, les informations sont construites
selon l’ordre imposé par l’ARNm.
-La terminaison: cette phase signifie la fin de la lecture. C’est-à-dire l’arrivé à un codon stop qui peut
être (UAA ; UAG et UGA).
NB : La transcription se déroule dans le noyau tandis que la traduction se déroule dans le cytoplasme.
ADN ARN
Chaines Bicaténaire Monocaténaire
Sucres Désoxyribose Ribose
Bases azotées A-T-G-C A-U-G-C
Localisations Noyau Noyau et Cytoplasme
Enzymes ADN polymérase ARN polymérase
Rôles Détenteur de l’information Réalisateur de l’information
génétique génétique
Couleur et réactif utilisé Vert de méthylène qui colore Pyronine qui colore l’ARN en
l’’ADN en vert rose
Coloration Coloration de Feulgen (Robert Coloration de Brachet (Jean
Feulgen) Brachet)
NB: Pour déterminer la longueur d’une chaine de nucléotides, on se sert de la formule suivante :
L = 0,34 nm × (N – 1) = 3,4 A° × (N – 1) où N est le nombre de nucléotides.
-La mutation silencieuse est une mutation ponctuelle qui ne modifie pas le phénotype de l’individu
qui le porte
-La mutation non-sens (mutation faux-sens) est une mutation ponctuelle dans laquelle un nucléotide
d’un codon est changé.
EXERCICES RESOLUS
EXERCICE 1
Donner le nom des deux étapes de la synthèse d’une protéine dans l’ordre chronologique ; Relier ces
deux étapes à leur définition et à leur localisation.
a-) La synthèse d’un ARNm à partir de l’ADN.
…………………………….1. b-) La synthèse d’un polypeptide à partir d’un ARN.
c-) Elle se déroule dans le cytoplasme.
…………………………….2. d-) Elle se déroule dans le noyau.
RESOLUTION
Donnons le nom des deux étapes de la synthèse d’une protéine dans l’ordre chronologique ; relions ces
deux étapes à leur définition et à leur localisation
a-) La synthèse d’un ARNm à partir de l’ADN
Transcription…………….1. b-) La synthèse d’un polypeptide à partir d’un ARN.
c-) Elle se déroule dans le cytoplasme.
Traduction……………….2. d-) Elle se déroule dans le noyau.
EXERCICE 2
Remplir le tableau ci-dessous.
Brin parental
Brin complémentaire TGC
Codon ACC
Anticodon
Acide aminé Méthionine
RESOLUTION
Remplissons le tableau ci-dessous
Brin parental ACG TAC TGG
Brin complémentaire TGC ATG ACC
Codon UGC AUG ACC
Anticodon ACG UAC UGG
Acide aminé Cystéine Méthionine Thréonine
EXERCICE 3
Soit un individu tel que le nombre de caractères n= 3. Déterminez le nombre de gamètes de l’individu.
RESOLUTION
Déterminons le nombre de gamètes de cet individu : N= 𝟐𝐧 = 𝟐𝟑 = 8
Cet individu possède 8 gamètes.
EXERCICE 4
Le tableau ci-dessous donne les proportions relatives de bases azotées de l’ADN de différents êtres
vivants
Adénine Guanine Cytosine Thymine
Homme 10 7,2 7 10,1
Porc 10 6,8 6,9 9,8
Blé 10 8,9 8,7 10,2
a-) Quelle relation existe-t-il entre les différents nombres de ce tableau ?
b-) Quelle hypothèse concernant la structure de cette relation peut-on en déduire ?
A G A+G A+T
c-) Calculez les rapports : T ; C ; T+C ; G+C.
RESOLUTION
EXERCICE 5
Qu’est-ce qu’un nucléotide ? Qu’est-ce qu’un nucléoside ?
Une séquence d’ADN responsable de la synthèse d’une protéine formée de 20 acides aminés ;
Renferme combien de nucléotides ?
RESOLUTION
Un nucléotide est un monomère composé d’une base azotée, d’un sucre et d’un acide phosphorique
entrant dans la constitution des acides nucléiques (ADN et ARN).
Un nucléoside est un monomère composé d’une base azotée et d’un sucre.
Calculons le nombre de nucléotides :
1 acide aminé 3 nucléotides
20 acides aminés X⟹ X= 20 × 3 nucléotides= 60 nucléotides
Mais comme la lecture d’une commence par un codon initiateur qui est la méthionine (AUG) et se
termine par un codon stop qui peut être (UAA ; UGA ; UAG) donc on aura :
N= 60 + 6= 66 nucléotides
Le nombre de nucléotides est 66.
EXERCICE 6
Le brin schématisé ci-contre appartient à une molécule d’ADN : CCGATAGGCTATGAT
1-) Justifier cette affirmation.
2-) Compléter cette molécule en expliquant votre démarche.
3-) Le brin ci-contre étant le brin d’ADN transcrit, écrire le brin d’ARNm.
4-) A l’aide du code génétique, établir la séquence des acides aminés.
RESOLUTION
1-) Ce brin est la molécule d’ADN parce qu’elle comporte la thymine.
2-) Complétons cette molécule : GGCTATCCGATACTA (par le principe de Chargaff).
3-) Ecrivons le brin d’ARNm : GGCUAUCCGAUACUA
4-) La séquence des acides aminés : Gly – Tyr – Pro – Ile – Leu
EXERCICE 7
Soit la séquence de nucléotides d’un gène représentée ci-dessous :
…TACGACCACCTCTCCACGGAC…
EXERCICE 8
1) Nommer et localiser les étapes 1 et 2 de la figure ci-dessous.
2) Nommer les molécules A, B, C, D, E, X, Y et Z.
3) Indiquer le rôle de l’organite D.
RESOLUTION
1) 1 : transcription ; 2 : Traduction.
2) A : ribonucléotide
B : acide aminé / méthionine
C : Protéine
D : Ribosome
E : ARN polymérase
EXERCICE 9
Soit le document suivant qui représente les différentes étapes de la biosynthèse des protéines :
1-) Remplissez par les initiales des nucléotides qui correspondent, les cases vides de la double chaine
d’ADN, de la chaine d’ARNm et de l’ARNt.
2-) Donnez le nom du triplet du nucléotide de l’ARNt.
3-) Nommez les processus indiqués par les flèches L et M et précisez le lieu où s’effectuent ces deux
(2) processus.
4-) Un des acteurs essentiels du processus M n’est pas représenté dans le document. Quel est cet
acteur et quel rôle joue-t-il ?
ADN
T G C
A C T
ARNm
M
A U A
ARNt
aa1 aa2
RESOLUTION
1-) Remplissons par les initiales des nucléotides qui correspondent, les cases vides de la double chaine
d’ADN, de la chaine d’ARNm et de l’ARNt
ADN
T G C A T A T G A
A C T
A C G T A T
ARNm
U G C U A U A C U
A U A A
G
U
ARNt
aa1 aa2
EXERCICES PROPOSES
EXERCICE 1
a-) Construisez un des modèles théoriques possible d’un fragment d’ADN qui renferme 24 bases
A+T
azotées dont le rapport de G+C= 1,4.
b-) Ce fragment peut permettre la synthèse d’un ARNm. Ecrivez la séquence de l’ARNm en vous
aidant du tableau du code génétique.
Donnez la séquence des acides aminés codés par cet ARNm.
c-) Expliquez le mode de liaison des acides aminés dans une telle séquence.
EXERCICE 2
Chez les mammifères, la post-hypophyse élabore des hormones de nature polypeptidique : l’ocytocine
qui favorise les contractions utérines.
Extrait de la séquence de bases de la portion d’ADN non transcrit pour l’ocytocine:
TGCTACATCCAGAACTGCCCC
1-) Ecrire le brin d’ARNm correspondant.
2-) Ecrire la séquence d’acides aminés correspondant à l’ARNm.
EXERCICE 3
Voici la séquence de nucléotide d’un brin d’ADN : CGCACGCGATTTTATGTAGCA (X).
a-) Représenter la séquence complémentaire de cette séquence de nucléotide.
b-) Calculer la longueur approximative de ce nucléotide.
c-) Déterminer la masse moléculaire de la molécule d’ADN, sachant que la masse molaire moyenne
d’un nucléotide est de 300 U.A
d-) Représenter la séquence correspondante des acides aminés de la protéine traduite à partir de
l’ARNm transcrit à partir de (X).
NB: Utiliser le tableau du code génétique.
e-) Sur un même brin d’ADN (X), la guanine du 2ème triplet de base est remplacée par l’adénine.
La séquence des acides aminés est-elle modifiée ? Que peut-on dire du code génétique ?
f-) Si la cytosine du 2ème triplet de base remplacée par une guanine, la structure primaire est-elle
modifiée ? Que peut-on dire du code génétique ?
g-) Que doit porter l’ARNt pouvant transporter la lysine ? Comment appelle-t-on ce triplet ?
EXERCICE 4
L’insuline est une hormone protéique sécrétée par certaines cellules du pancréas et intervenant dans la
régulation du taux de glucose sanguin. La molécule d’insuline est constituée de deux chaines
polypeptidiques (chaine A qui comprend 21 acides aminés et chaine B de 30).
Séquence de nucléotides de l’ARNm intervenant dans la mise en place des derniers acides aminés de
la chaine B de l’insuline humaine : GGCUUCUUCUACACU
1-) Ecrire la séquence des derniers acides aminés de la protéine.
2-) Donner la séquence des bases azotées du brin d’ADN non transcrit et du brin transcrit.
3-) Faites la structure de l’ADN et faites un tableau de comparaison entre l’ADN et l’ARN.
EXERCICE 5
Soit la chaine polypeptidique:
Lysine-Tryptophane-Acide glutamique-Isoleucine-Valine-Lysine-Arginine-Histidine.
1°) Rappelez l’ARNm en utilisant les premiers codons pour chaque acide aminé.
2°) Représentez la séquence du brin non-codant de l’ADN.
3°) Reconstruisez la portion de la molécule d’ADN.
EXERCICE 6
L’insuline est une protéine constituée de 2 chaînes reliées entre elles par des ponts disulfures. On
connaît la séquence de nucléotides de l’ARNm qui intervient dans la synthèse de la chaîne b, dont
voici un extrait des derniers codons de la séquence. :
…AGCGUGGCUUCUUCUACACUCCUAAGACU.
1°) En utilisant le code génétique, établissez la séquence d’acides aminés de l’extrémité de la chaîne
b de l’insuline.
2°) Reconstituez la portion de gène qui commande la synthèse de l’extrémité de cette chaîne.
Expliquez votre méthode sans entrer dans les détails du mécanisme de la synthèse des protéines.
EXERCICE 7
Un virus possède un ADN de 1,2.105 Nucléotides.
Combien de protéines d’une masse moléculaire moyenne de 4.104 peuvent être codée par ce virus
sachant que la masse moléculaire d’un acide aminé est 100 ?
EXERCICE 8
Soit TTCCGAAATAAGCC, une séquence du brin codant d’une molécule d’ADN.
Espèces
Microccococus(bactérie) 15 15 35 35
Aérobacter (bactérie) 22 22 28 28
Veau (mammifère) 32 32 18 18
EXERCICE 15
Une protéine a une taille moyenne de MM= 105 . L’ARNm correspondant à 2400 nucléotides.
1-) Quel est le nombre de nucléotides du gène correspondant à la synthèse de cette protéine. En
déduire la masse molaire moyenne et la longueur du gène codant cette protéine. Sachant que la masse
molaire d’un nucléotide est de 300.
2-) Déterminez le nombre d’acides aminés que contient cette protéine.
EXERCICE 16
Chaque chromatide d’un chromosome est constituée d’une molécule d’ADN associée à des protéines.
Un chromosome à 2 chromatides comporte donc 2 molécules d’ADN identiques.
Une portion de 0,1 nm d’ADN a une masse 3,17x 10- 22 g. Une cellule humaine contient environ 6x 10-
12
g d’ADN.
1-) Calculer, en mètres, la longueur totale de l’ADN d’une cellule humaine.
2-) Calculer, en cm, la longueur moyenne d’ADN par chromosome chez l’Homme.
NB : On rappelle que :
• 1 nm = 1x 10- 9 m
• 1 µm = 1x10 -6 m
• le caryotype de l’Homme est composé de 46 chromosomes
EXERCICE 17
Soit une protéine constituée de 302 acides aminés. On a isolé un fragment d’ADN contenant le début
de la séquence codante du gène correspondant :
ATG ATC CAG CAA ACC AAA TGT AAC AAC TCG GCA GCT
1. Écrivez la séquence nucléotidique du fragment d’ARNm codant pour le début de la protéine.
2. Déduisez, grâce au code génétique, le début de la séquence protéique.
3. On a isolé une protéine anormale dans laquelle la première sérine est remplacée par une
arginine. Quelles mutations nucléotidiques peuvent expliquer ce changement d’acide aminé ?
4. Dans une pathologie, on trouve une forme écourtée de la protéine : seuls les 3 premiers acides
aminés sont présents. Quelle mutation nucléotidique peut expliquer ce fait ?
EXERCICE 18
1-) L’ADN contenu dans le noyau d’une cellule en pleine activité a pour brin non transcrit ce qui suit :
TTC ATG CAC TTG CAG
a-) Déduisez le brin transcrit de l’ADN.
b-) Trouvez l’ARNm correspondant à cette portion d’ADN.
c-) Donnez la chaine protéique formée à partir de cet ARNm en utilisant le code génétique.
2-) A la suite d’une manipulation de ce noyau, on a obtenu un autre brin transcrit de l’ADN.
Celui-ci a donné naissance à un organisme génétiquement modifié (OGM).
Phe – Cys – Thr – Cys – Met.
Par une démarche logique, montrez le (les) changement (s) survenu (s) sur l’ancien brin transcrit de
l’ADN ayant abouti à la formation du brin transcrit de l’ADN de l’OGM.
APPROFONDISSEMENT
EXERCICE 19
A-) Dans une séquence de nucléotides codant la synthèse d’une enzyme, deux mutations
interviennent :
-Addition d’une base ;
-Perte d’une base.
On observe alors une modification dans la succession des acides aminés de l’enzyme au niveau de la
séquence suivante : Lysine-Tryptophane-Acide glutamique-Isoleucine-Valine-Lysine qui donne,
après mutation, la séquence suivante : Lysine-Valine-Glycine-Asparagine-Cystéine-Lysine.
1-) Citez les bases azotées ajoutée et perdue.
2-) Rappelez la localisation des mutations.
NB: Pour commencer le travail, servez-vous à chaque fois des premiers codons possibles pour chaque
acide aminé, et modifiez ensuite, s’il y a lieu (voir le tableau du code génétique).
B-) L’analyse chimique de l’ADN permet de connaitre ses constituants : acide phosphorique ;
désoxyribose et quatre (4) bases azotées (adénine, cytosine, guanine et thymine).
Le tableau ci-dessous donne les proportions relatives des quatre bases azotées dans différentes
molécules d’ADN. On a pris pour référence l’adénine à laquelle on a attribué arbitrairement la valeur
10 (précision des mesures ± 0,2).
…A G C G U G G C U U C U U C U A C A C U C C U A A G A C U
1°) En utilisant le code génétique, établissez la séquence d’acides aminés de l’extrémité de la chaîne b
de l’insuline.
2°) Reconstituez la portion de gène qui commande la synthèse de l’extrémité de cette chaîne.
Expliquez votre méthode sans entrer dans les détails du mécanisme de la synthèse des protéines.
On connait une forme de diabète héréditaire, due à une insuline anormale. Cette insuline diffère de
l’insuline normale par la substitution de la phénylalanine par la leucine en position 24 de la chaîne b.
3°) En vous appuyant sur le code génétique, expliquez l’origine de cette maladie.
EXERCICE 22
A-) On considère une série d’ARNm ne renfermant chacune que 9 unités nucléotidiques dont les seules
bases azotées sont l’uracile et l’adénine. On sait de plus que les tripeptides dont ces ARNm gouvernent
la synthèse ne contiennent ni l’isoleucine, ni la leucine, ni la phénylalanine, ni la tyrosine.
1°) Enumérez les différents types d’ARNm de cette série d’ARNm.
2°) Citez les tripeptides dont cette série d’ARNm gouverne la synthèse.
B-) La vasopressine, encore appelée ADH, est un nonapeptide (chaine peptidique de 9 acides aminés).
La séquence de nucléotides suivante renferme l’intégralité d’un des brins du gène qui gouverne la
synthèse de l’ADH.
TCATTACACGATGAAGGTCTTGACGGGTTCTCCTATTG
1°) Ecrivez le gène complet responsable de la synthèse de l’ADH.
2°) Déterminez la séquence des acides aminés, qui constitue l’ADH.
EXERCICE 23
L’albumine est une molécule que l’on retrouve également chez l’homme. Elle sert notamment de
transporteur sanguin pour les lipides. Elle est synthétisée dans les hépatocytes. Une partie de la
séquence du gène codant l’albumine est donnée ci-dessous :
1°) Définissez le terme « gène » puis donnez la signification des lettres « A T G C » composant ce
gène. 2°) Le schéma ci-dessous représente une molécule constitutive de l’ADN. Reproduisez le
schéma sur la copie, annotez-le et donnez-lui un titre.
3°) Définissez et localisez les deux étapes permettant la synthèse de l’albumine à partir du gène.
B-) La méiose: est une division cellulaire au cours de laquelle la cellule mère diploïde (2n!) se divise
en quatre (4) cellules filles haploïdes (n!) identiques entre elles mais différentes de la cellule.
Exemple: 2n= 4!
Elle est formée de deux divisions successives qui sont :
Mitose Méiose
Importance -Croissance Formation des gamètes
-Remplacement des vieilles
cellules
-Cicatrisation
Localisation Cellules somatiques Cellules sexuelles
La phase G2 ou Gap2: Tandis que le métabolisme cellulaire se poursuit, les chromosomes sont
doubles ou bichromatidiens (durée : de 2 à 6 heures).
b-) La phase M: Elle est marquée par la séparation physique des deux cellules filles au cours de la
mitose. Les chromosomes sont condensés et visibles en microscope optique. Chaque chromatide d’un
même chromosome migre vers une cellule fille différente et devient indépendante. Cela donne
naissance à des chromosomes simples ou monochromatidiens lors de l’anaphase au cours de laquelle
les chromosomes se décondensent (durée : de 1 à 2 heures).
Evolution du taux d’ADN au cours du cycle cellulaire
-La représentation du cycle cellulaire pour une mitose
Pour avoir ce rapport, il faut que l’un des parents soit double hétérozygote et l’autre simple
hétérozygote.
2ème cas: Le dihybridisme avec Liaison des gènes (Linkage)
C’est lorsque les gènes sont liés et situés sur un même chromosome.
Découverte: le linkage a été découvert par un savant du nom de Thomas Morgan sur sa théorie
chromosomique de l’hérédité en 1910.
A retenir:
-La 1ère loi et la 2ème loi de Mendel sont vérifiées.
-La 3ème loi de Mendel n’est pas vérifiée lors du linkage par ce que les gènes bougent ensemble.
Les types de linkage
Il existe deux (2) types de linkage :
a-) Le linkage total ou linkage partiel
Remarque: -Il n’y a pas de crossing-over (pas d’échange de segment entre les chromosomes) ;
-Il y a deux (2) cas : test-cross et sans test-cross.
En cas de test-cross: F1 × Parent récessif
1 1
On obtient deux (2) individus dans un rapport de : ou 50% et ou 50%.
2 2
Sans test-cross: F1 × F1
On obtient quatre (4) individus dans un rapport de : 3 :1.
b-) Le linkage partiel
Remarque: -Il y a crossing-over ;
-Il y a un cas de test-cross : on obtient quatre (4) individus qui apparaissent liés deux à
deux.
Carte factorielle ou distance entre les gènes ou position
-Pour un croisement de test cross, la distance génétique est égale au pourcentage des individus
recombinés :
∑ 𝐢𝐧𝐝𝐢𝐯𝐢𝐝𝐮𝐬 𝐫𝐞𝐜𝐨𝐦𝐛𝐢𝐧é𝐬
DG = ∑ 𝐭𝐨𝐭𝐚𝐥𝐞 𝐝𝐞𝐬 𝐢𝐧𝐝𝐢𝐯𝐢𝐝𝐮𝐬
× 100
La transfusion du sang
Cette maladie peut être prévenue par exsanguino-transfusion, c’est-à-dire renouvellement total du sang
du nouveau-né, ou par administration à la mère au moment de l’accouchement d’une
immunoglobuline humaine anti-Rh (ou sérum anti-D).
Tableau de compatibilité des groupes sanguins
NB : Il ressort de ce tableau que 𝐎− est le donneur universel et que 𝐀𝐁+ est le receveur universel.
naissance. L’hémophilie est un cas d’hérédité récessive dont le gène responsable est porté par le
chromosome sexuel X.
H= gène normal h= gène de l’hémophilie ou gène anormal.
H domine h.
𝐗 H 𝐗 H= Fille normale 𝐗 H 𝐗 h= Fille porteuse 𝐗 h 𝐗 h= Fille non viable.
𝐗 H Y= Homme normal 𝐗 h Y= Homme hémophile
2-) Le daltonisme
C’est une maladie héréditaire gonosomale caractérisée par une mauvaise perception des couleurs
(surtout les couleurs rouge et verte). C’est un cas d’hérédité récessive liée au sexe dont le gène
responsable se trouve porté sur le chromosome sexuel X.
Comparativement à l’hémophilie, les filles daltoniennes sont fiables.
D= gène normal d= gène du daltonisme ou gène anormal.
𝐗 𝐗 = Fille normale 𝐗 𝐃 𝐗 𝐝= Fille porteuse
𝐃 𝐃
𝐗 𝐝 𝐗 𝐝 = Fille daltonienne
𝐃 𝐝
𝐗 𝐘= Homme normal 𝐗 𝐘= Homme daltonien
c-) La translocation
La translocation est un remaniement structural qui résulte du transfert d’un segment de chromosome
ou d’un chromosome entier sur un autre chromosome. Il existe :
-la translocation simple ou équilibrée. Les sujets qui la portent ont un phénotype normal ; mais, lors
de la gamétogenèse, au moment de la méiose, des gamètes anormaux vont se former par mauvaise
ségrégation des chromosomes homologues. Les enfants risquent alors d’être anormaux. Ainsi, une
translocation équilibrée du chromosome 21 chez le père ou la mère, transmise à l’enfant donnera une
trisomie 21.
-la translocation robertsonnienne.
-la translocation réciproque.
3-) La mutation chromosomique c’est lorsque cette mutation affecte la structure d’un chromosome
soit par délétion ou l’inversion ou translocation.
Les causes de la mutation
La mutation présente deux causes :
-la cause naturelle : la température (chaleur)
-la cause artificielle : physique (rayons UV) et chimique : acide nitreux
b-) La somation
C’est une modification du phénotype, non héréditaire qui affecte le soma ou le corps cellulaire.
Exemple: le changement de teint.
Les causes de la somation
Elle présente aussi deux causes :
-la cause naturelle : le climat
-la cause artificielle : utilisation des produits.
La généalogie
EXERCICES RESOLUS
EXERCICE 1
Une cellule à 2n= 4! absorbe pendant l’interphase du glucose, des acides aminés, des acides gras et des
sels de phosphore. Puis elle se divise comme suit :
1 cellule 2 cellules A 4 cellules B 8 cellules C 32 cellules D.
1-) Nommez les types de divisions et les types de cellules.
2-) Représentez cette cellule aux différentes anaphases.
3-) Quels sont les réactifs permettant d’identifier ces substances absorbées et quel est le mode
d’absorption ?
4-) Quelles sont les valeurs énergétiques de ces substances ?
RESOLUTION
Une cellule à 2n= 4! absorbe pendant l’interphase du glucose, des acides aminés, des acides gras et des
sels de phosphore. Puis elle se divise comme suit :
1 cellule 2 cellules A 4 cellules B 8 cellules C 32 cellules D
1-) Nommons les types de divisions et les types de cellules
-De la première à la troisième division (8 cellules C) : il s’agit de la mitose et les cellules formées sont
diploïdes (2n!).
-De la troisième à la quatrième (32 cellules D) : il s’agit de la méiose et les cellules formées sont
haploïdes (n!).
2-) Représentons cette cellule aux différentes anaphases :
EXERCICE 2
Le tableau ci-dessous traduit l’évolution de la quantité d’ADN dans le noyau des cellules au cours de
la spermatogenèse chez l’homme.
ADN 7,3 7,3 14,6 14,6 7,3 7,3 14,6 14,6 7,3 7,3 14,6 14,6 7,3 7,3 3,6 3,6
−12
(10 g)
Temps 0 3 6 9 12 15 18 21 24 27 45 48 51 54 57 70
(Jours)
1-) Représentez le graphe de cette évolution en fonction du temps.
2-) Dégagez la durée du 1er cycle cellulaire ; décomposez ce cycle en ces moments essentiels et
commentez.
RESOLUTION
1-) Représentons le graphe de cette évolution en fonction du temps :
2-) Dégageons la durée du 1er cycle cellulaire : le 1er cycle a duré 12 jours.
Décomposons ce cycle en ces moments essentiels et commentons :
La phase G1 ou Gap1:(0 à 3 jours) Les chromosomes sont condensés et monochromatidiens (c’est-à-
dire formés d’une seule chromatide)ils sont des nucléofilaments. La cellule assure son métabolisme et
croit en taille.
La phase de Synthèse ou S:(3 à 6 jours) La cellule continue à assurer ses fonctions tandis que la
quantité d’ADN double. Les chromosomes passent de l’état monochromatidien à l’état
bichromatidien. En effet ils sont formés de deux chromatides reliées par un centromère.
La phase G2 ou Gap2:(6 à 9 jours) Tandis que le métabolisme cellulaire se poursuit, les
chromosomes sont doubles ou bichromatidiens.
b-) La phase M:(9 à 12 jours) Elle est marquée par la séparation physique des deux cellules filles au
cours de la mitose. Les chromosomes sont condensés et visibles en microscope optique. Chaque
chromatide d’un même chromosome migre vers une cellule fille différente et devient indépendante.
Cela donne naissance à des chromosomes simples ou monochromatidiens lors de l’anaphase au cours
de laquelle les chromosomes se décondensent.
EXERCICE 4
A la 60ème heure de sa vie, un embryon humain possède 16 cellules et mesure environ 250 micromètre
de diamètre.
Depuis la cellule œuf initiale jusqu’à ce stade, combien de mitoses aurait-on pu observer ?
Combien de chromosomes trouve-t-on dans chacune de ces cellules ?
RESOLUTION
Calculons le nombre de mitoses :
1 2 3 4
Une cellule 2 cellules 4 cellules 8 cellules 16 cellules
Donc le nombre de mitoses est 4.
Comme il s’agit d’un embryon humain donc chacune de ces cellules a 46 chromosomes.
EXERCICE 5
Le dosage de la quantité d’ADN dans le noyau puis dans chacun des lots de chromosomes présents
dans une cellule en division a donné des résultats consignés dans le document ci-dessous :
Temps 0 1 1,45 1,50 3 3,50 6 7 9 10 12 13,45 13,50 15
(en
heures)
Quantité 8 8 8 4 4 4 4 5 7 8 8 8 4 4
d’ADN
(en U.A)
1-) Tracez le graphe de la quantité d’ADN en fonction du temps.
2-) Certaines variations de la quantité d’ADN correspondent à des anaphase et télophase.
Identifiez-les et repassez-les en rouge sur le graphe. Justifiez votre choix.
3-) Indiquez à quoi peuvent correspondre les autres variations de la quantité d’ADN. Justifiez votre
réponse.
4-) Déterminez sur le graphe la durée de l’interphase et d’un cycle cellulaire entier.
RESOLUTION
1-) Traçons le graphe :
0
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14
EXERCICE 6
On observe 1000 cellules d’un embryon de poisson et l’on constate que 20% d’entre eux sont en
mitose.
Chaque mitose dure 20 minutes. D’autre part on constate que 45% des cellules sont en prophase, 35%
sont en métaphase, 5% sont en anaphase, et 15% sont en télophase.
Comment ces chiffres.
RESOLUTION
Dans un même embryon toutes les mitoses ne sont pas synchrones.
Durée des phases de la mitose :
Prophase : 20 x 0,45 = 9 minutes ;
Métaphase : 20 x 0,35 = 7 minutes ;
EXERCICE 7
Le génome humain est estimé actuellement à environ 28 000 gènes. Ces gènes sont répartis le long
des chromosomes. Le graphique ci-contre représente la répartition des gènes identifiés sur l’ensemble
des chromosomes d’un Homme.
1-) Indiquer quelle est l’information située sur l’axe des abscisses.
2-) Indiquer quelle est l’information située sur l’axe des ordonnées.
3-) Donner le nombre de gènes portés par le chromosome 6.
4-) Donner le nombre de gènes portés par le chromosome 8.
5-) Citer le chromosome ayant le plus de gènes.
6-) Citer le chromosome ayant le moins de gènes.
1.
RESOLUTION
1. L’axe des abscisses nous informe sur le numéro des chromosomes de l’espèce humaine.
(22 chromosomes et deux chromosomes sexuels X et Y)
2. L’axe des ordonnées porte le nombre de gènes.
3. Le chromosome 6 possède 1 500 gènes identifiés.
4. Le chromosome 8 possède environ 998 gènes identifiés.
5. Le chromosome 1 est le chromosome qui possède le plus de gènes : 2 750 gènes identifiés.
6. Le chromosome Y est le chromosome qui possède le moins de gènes : environ 300 gènes
identifiés.
EXERCICE 8
Chez le poulet, plusieurs mutations ont été mises en évidence. Parmi celles-ci, la mutation « pattes
courtes » est à l'origine de pattes de taille inférieure à la normale.
En croisant entre eux des poulets à pattes courtes, on obtient toujours dans la descendance des poulets
à pattes courtes et à pattes normales, dans les proportions de 2 poulets à pattes courtes pour un poulet à
pattes normales. En outre, environ ¼ des embryons meurent avant l'éclosion.
Expliquez rigoureusement les résultats obtenus.
1) Est-ce du monohybridisme ou du dihybridisme? Quels sont le (s) caractère(s) étudié(s) ?
2) La génération F1Best-elle homogène ?
3) Peut-on faire une hypothèse sur dominance et récessivité?
4) Quel pourrait-être le génotype des parents?
5) Faire l'échiquier de croisement permettant de valides l'hypothèse
6) Expliquez la présence d’embryon non éclos.
RESOLUTION
EXERCICE 9
La drosophile est une petite mouche qui se nourrit de levures (champignons microscopiques)
abondantes sur les fruits mûrs. Le croisement entre deux drosophiles à ailes longues donne une
descendance formée de ¾ de drosophiles à ailes longues et ¼ de drosophiles à ailes vestigiales
(courtes).
1. Tirer deux conclusions de ce croisement.
2. Symboliser les allèles du gène déterminant la longueur des ailes chez la drosophile.
3. Écrire les génotypes des parents.
4. Faire une analyse factorielle pour vérifier les résultats expérimentaux
RESOLUTION
1. Conclusions tirées du croisement
Le résultat de ce croisement est conforme à celui de la F2 dans le cas d’une hérédité avec dominance. Cela
nous permet de tirer les conclusions suivantes :
- L’allèle déterminant le caractère « ailes longues » domine l’allèle déterminant le caractère « ailes
vestigiales » récessif.
- Puisqu’on trouve des drosophiles à ailes vestigiales (phénotype récessif) dans la descendance, on déduit
que les parents à ailes longues (phénotype dominant) sont hétérozygotes.
2. Symbolisation des allèles 3. Génotypes des parents
Soient L le symbole de l’allèle dominant Les parents à ailes longues sont hétérozygotes
« ailes longues » et v le symbole de de génotype L//v
l’allèle récessif « ailes vestigiales ».
4. Analyse factorielle
Échiquier de croisement
♂ L v Analyse de l’échiquier : Proportions génotypiques : ¼ L ½ L ¼ v
♀ L v v
L L//L ¼ L//v ¼
Proportions phénotypiques ¾ [L] ¼ [v]
V L//v ¼ v//v ¼
EXERCICE 10
On croise des plantes à fleurs rouges et à pétales entiers avec des plantes à fleurs bleues et à pétales
découpés. Les graines issues de ce croisement sont semées et on obtient uniquement des plantes à
fleurs mauves et à pétales découpés.
Un plante obtenue précédemment est croisée avec une plante à fleur rouge et pétales entiers. Les
graines issues de ce deuxième croisement sont semées et on obtient:
- 194 plantes à fleurs rouges et pétales entiers
- 190 plantes à fleurs mauves et à pétales découpés
- 8 plantes à fleurs rouges et pétales découpés
- 9 plantes à fleurs mauves et pétales entiers
A l'aide d'un raisonnement rigoureux, expliquez les résultats obtenus lors de ces 2
croisements successifs.
1) Est-ce du monohybridisme ou du dihybridisme? Quels sont le (s) caractère(s) étudié(s)?
2) La génération F1 est-elle homogène? Que peut-on en déduire?
EXERCICE 11
Un horticulteur voudrait améliorer son jardin à fleurs. Pour cela, il a croisé une plante P1, à fleurs
blanches et à pied lisse, avec une plante P2 à fleurs roses et à pied épineux.
La première génération F1 est composée de plantes à fleurs roses et à pied épineux.
1° Préciser les génotypes des parents et de la F1
2° Un croisement effectué entre des individus hybrides F1 donne une génération constituée par :
- 126 plantes à fleurs roses et à pied épineux
- 59 plantes à fleurs roses et à pied lisse
- 52 plantes à fleurs blanches et à pied épineux
- 21 plantes à fleurs blanches et à pied lisse
Interpréter ces résultats
3 ° Ensuite, il a croisé une plante à fleurs blanches et à pied lisse avec une plante de la
F 1 a) De quel croisement s’agit-il ?
b) Quel est l’intérêt de ce croisement ?
c) Préciser les génotypes et les phénotypes des plantes issues de ce croisement.
(*) Horticulteur = personne qui pratique la culture des fleurs, des légumes et des arbres fruitiers
RESOLUTION
1 ° Génotypes des parents et de F1
Caractères étudiés
C’est du dihybridisme car les parents croisés diffèrent par deux couples de caractères :
1er couple : Couleur de fleurs : roses et blanches
2 ° Résultats de F2
Gamètes de F1 mâle et femelle : il y a 4 types de gamètes de 25 % chacun E R, E l, b R, b l
EXERCICE 12
Monsieur X est du groupe A, madame X est du groupe AB.
1-) Précisez les génotypes possibles de ce couple.
2-) Ce couple a quatre (4) enfants dont les phénotypes sont : B, A, AB et O.
Quels sont les génotypes possibles de ces quatre phénotypes ?
L’un des quatre enfants est adopté : la question précédente permet-elle de savoir lequel ?
RESOLUTION
Monsieur X : A madame X : AB
1-) Les génotypes possibles du couple : AA ; AO ; AB
2-) Les génotypes possibles de ces quatre enfants : BB ; BO ; AA ; AO ; AB et OO.
Oui, l’enfant adopté est celui du groupe O. Parce que monsieur X a deux génotypes (AA et AO)
EXERCICE 13
Craignant un échange d’enfant à la maternité de Dabompa, une mère demande la détermination du
groupe sanguin de son bébé, le test montre qu’il appartient au groupe O. Comme elle et son mari sont
du groupe A ; elle est affolée. Peut-on la réconforter en lui expliquant que le groupe sanguin de son
enfant est tout à fait possible ou-bien doit-on la confirmer dans ces craintes, sachant que les grands-
parents maternels du bébé sont l’un de groupe B et l’autre AB et que les grands parents -paternels sont
tous de groupe A ?
RESOLUTION
Trouvons les génotypes possibles des membres de la famille
Couple : AA ou AO Bébé : OO Grands-parents maternels : BB ou BO et AB Grands parents-
paternels : AA ou AO
Réalisons le croisement
P : AA x AA P : AA x AO P : AO x AO
Gamètes A Gamètes A O
Gamètes A O
A AA A AA AO
A AA AO
O AO OO
Conclusion : pour avoir un enfant du groupe O le couple doit être hétérozygote (AO).
Vérifions le génotype du couple auprès des grands parents
-Grands-parents maternels
Gamètes A B Gamètes A B
B AB BB B AB BB
O AO BB
(possible)
-Grands-parents paternels
Gamètes A O Gamètes A O
Gamètes A
A AA A AA AO A AA AO
O AO OO
(possible)
EXERCICE 14
Voici un arbre généalogique montrant la transmission d’une maladie au sein d’une famille.
Les individus I1, II1 et II7 n’ont pas d’antécédents de la maladie dans leur famille.
1-) Déterminer si l’allèle responsable de la maladie est dominant ou récessif.
2-) Indiquer si le gène est porté par un gonosome ou un autosome.
3-) Indiquer les génotypes possibles de II6, II7, III6, III7.
RESOLUTION
1-) Déterminons si l’allèle responsable de la maladie est dominant ou récessif
L’allèle responsable de la maladie est récessif car aucun des parents des enfants malades n’est atteint
de la maladie. Ces parents sont porteurs de l’allèle malade mais il ne s’exprime pas. S’il était
dominant, l’allèle malade s’exprimerait forcément et le parent porteur serait malade.
On note N = allèle normal ; m = allèle malade
2-) Indiquons si le gène est porté par un gonosome ou un autosome :
Pour savoir où se situe le gène, on peut faire 2 hypothèses :
1ère hypothèse : le gène est porté par le chromosome X
L’enfant malade III3 aurait pour génotype Xm/Y.
Son père lui a transmis son chromosome Y et peut avoir pour génotype XN/Y
Sa mère lui a donc transmis le chromosome Xm, mais comme elle n’est pas malade elle peut être
XN/Xm
Conclusion : le gène peut être porté par X.
2ème hypothèse : le gène est porté par un autosome
III3 aurait pour génotype m/m
Cela veut dire que chacun de ses parents lui a transmis un allèle malade. Or ils ne sont pas malades
donc ils doivent avoir pour génotype N/m.
Dans l’énoncé on précise que son père II1 n’a pas d’antécédents de la maladie dans sa famille. Il est
donc très peu probable qu’il porte l’allèle m.
Conclusion : le gène est porté par X.
3-) Indiquons les génotypes possibles de II6, II7, III6, III7.
II6 = XN/Xm ; II7 = XN/Y ; III6 = Xm/Y ; III7 = XN/XN ou XN/Xm.
EXERCICE 15
Dans l'espèce humaine, le groupe sanguin Rhésus est un caractère héréditaire qui est déterminé par un
gène porté par le chromosome 1. Ce gène a deux allèles : - l’allèle Rh+ détermine le Rhésus positif du
groupe sanguin. - l’allèle Rh- détermine le Rhésus négatif du groupe sanguin. L’individu ayant le
Rhésus positif possède soit les allèles Rh+ et Rh+ soit les allèles Rh+ et Rh-. L’individu ayant le
Rhésus négatif possède les allèles Rh- et Rh-.
1-) Indiquer si le gène déterminant le groupe sanguin Rhésus est porté par un autosome ou par un
chromosome sexuel. Justifier la réponse.
2-) Déterminer, pour ce gène, le nombre d’allèles qui se trouve dans chacune des cellules suivantes:
a-) cellule de la peau.
b-) le gamète.
Des représentations chromosomiques montrant la localisation des allèles de ce gène, chez un individu
Rhésus positif, figurent dans le document ci-dessous.
Représentations
chromosomiques
des allèles
1 2 3 4
EXERCICE 16
1-) Indiquer les ressemblances entre les deux caryotypes.
2-) Indiquer le sexe de l’individu du caryotype du document
3-) Indiquer ce que les individus atteints du syndrome de Klinefelter ont d’anormal dans leur
caryotype.
ème
,8
Document 1 : Caryotype d’une cellule Document 2 : Caryotype d’une cellule
humaine (individu sain) humaine (individu atteint du syndrome de
Klinefelter)
RESOLUTION
1-) Les deux caryotypes possèdent 23 paires de chromosomes dont une paire de chromosome X.
2-) Le caryotype du document 1 possède deux chromosomes X, l’individu est donc du sexe féminin.
3-) Les individus atteints du syndrome de Klinefelter possède un chromosome Y en plus, ils ont donc
47 chromosomes contrairement aux individus sains qui en ont 46.
EXERCICE 17
L’hémophilie est une maladie héréditaire qui se manifeste par une absence de la coagulation du sang.
La moindre blessure peut provoquer une hémorragie chez un sujet hémophile.
Le gène responsable de la coagulation du sang est localisé sur le chromosome sexuel X et absent du
chromosome Y. Ce gène possède deux allèles : l’allèle « normal » H déterminant une coagulation
normale du sang et l’allèle « anormal » h responsable de la maladie. L’allèle H est dominant par
rapport à l’allèle h.
L’arbre généalogique ci-contre représente
une famille dont certains membres sont atteints
d’hémophilie. I
1. Indiquer les génotypes des parents 1 et 2. 1 2
Justifier chaque réponse.
2. Écrire le génotype de chacun des trois enfants : 3, 4 et
5. Justifier les réponses sans analyse factorielle. II
3 4 5
Femme normale
Homme normal
Homme hémophile
RESOLUTION
1. Génotypes des parents
- Le père (1) est hémophile. Or, l’allèle responsable de l’hémophilie est porté par le chromosome
X et absent du chromosome Y. Puisque l’homme ne possède qu’un seul chromosome X, alors ce
chromosome porte un allèle h.
-Le génotype du père est donc Xh/Y .
-La mère (2) est normale, donc elle possède un allèle H sur l’un de ses deux chromosomes X. Or, elle
a eu un garçon hémophile auquel elle a transmis un chromosome Xh. Cette femme est donc
hétérozygote de génotype XH/Xh.
2. Génotypes des enfants
- Le garçon (3) est normal. Il possède donc un allèle H sur son unique chromosome X. Son génotype
est XH/Y.
-Le garçon (4) est atteint d’hémophilie. Il possède donc un allèle h sur son unique chromosome X. Son
génotype est Xh/Y.
-La fille (5) est normale, donc elle possède un allèle H sur l’un de ses deux chromosomes X. Or, elle a
un père hémophile qui lui a transmis un chromosome Xh. Cette fille est donc hétérozygote de génotype
XH/Xh.
EXERCICES PROPOSES
DIVISION CELLULAIRE ET CYCLE CELLULAIRE
EXERCICE 1
La méiose est un processus qui :
a-)produit toujours des gamètes,
b-) produit indifféremment des cellules haploïdes et diploïdes,
c-) est possible pour toutes cellules diploïdes,
d-) existe toujours chez les espèces à reproduction sexuée.
EXERCICE 2
Choisir la ou les bonnes réponses. Justifier le choix.
1-) A l’anaphase I de la méiose :
a-) les chromosomes homologues se séparent.
b-) les chromatides d’un même chromosome se séparent.
c-) les chromosomes d’une même paire de chromosomes se séparent.
2-) Suite à la mitose, chaque cellule fille contient :
a-) la moitié du nombre de chromosomes de la cellule mère.
b-) le même nombre de chromosomes que la cellule mère.
c-) la totalité de l’information génétique de la cellule mère.
EXERCICE 3
Les schémas ci-contre représentent deux phases de la mitose d’une cellule animale à 2n= 2
chromosomes.
EXERCICE 6
Une cellule végétale a pour garniture chromosomique 2n= 4! Et un taux d’ADN égal à 0,6.10−12 g.
a-) Représentez-la en anaphase d’une mitose ordinaire et en anaphase1 d’une méiose. Quelle
différence constatez-vous ?
b-) Dans quels organes peut-on rencontrer ces deux divisions ?
c-) Quelle est l’importance de chacune d’elle pour un organisme pluricellulaire ?
d-) Faites la représentation graphique de la variation du taux d’ADN au cours de la méiose. On donne :
G1= 4h ; S= 6h ; G2= 3h et M= 1h.
e-) Reproduisez et complétez le tableau ci-dessous.
Cellule Cellule Méiose
mère en G1 mère en G2 2 cellules 4 cellules
filles filles
chacune à chacune à
Nombre de
chromosomes Mitose1 Mitose2
Nombre de
chromatides
par
chromosome
Quantité
d’ADN
EXERCICE 7
Chez le rat 2n= 32 chromosomes.
a-) Combien de chromosomes un rat reçoit-il de son père et de sa mère ?
b-) Combien de chromosomes trouve-t-on dans :
Une cellule somatique ? Une cellule sexuelle ?
EXERCICE 8
On réalise des coupes longitudinales dans une jeune racine d’une draine de Haricot en germination. On
les colore par la réaction de Feulgen. La figure 1 représente l’aspect des cellules de l’organe vues au
microscope photonique.
1-) Pourquoi les cellules présentent-elles cet aspect ? Quel phénomène biologique se déroule dans la
jeune racine ?
2-) Vous classez les cellules de la figure 1 dans un ordre chronologique en justifiant votre classement.
Et vous expliquerez chacune des étapes A, B, C, D, E, F.
La réaction de Feulgen colore une substance chimique dont l’hydrolyse complète fournit des
molécules d’un pentose le désoxyribose ; des bases azotées ; Adénine, Guanine, Thymine, Cytosine et
de l’acide phosphorique. Quelle est cette substance ? Représentez schématiquement sa structure
spatiale.
4-) Dans le noyau de la cellule F, la masse de cette substance est évaluée à x.10−12g. Dans celui de la
cellule B, la masse est de 2x. 10−12g. Dans chacun des noyaux de la figure E, la masse est de
x. 10−12g. Expliquez cette évolution de la masse de cette substance.
EXERCICE 9
Le dessin présente l’observation microscopique d’une cellule de racine d’oignon en division dont les
chromosomes ont été colorés. Ce végétal possède 8 paires de chromosomes (2 n = 16).
1-) A quel moment de la division se situe cette observation ?
2-) Schématisez cette phase de la division en limitant le nombre de chromosomes à 2 n = 6.
3-) Quand on observe une coupe d’extrémité de racine d’oignon, on voit de nombreuses cellules en
interphase ou en prophase ; en revanche, les figures de métaphase et d’anaphase sont nettement plus
rares. Comment expliquez-vous cette situation ?
EXERCICE 10
Pour les cellules intestinales, au cours de leur renouvellement naturel, les durées des différentes phases
sont les suivantes :Q
-Interphase= 23h ;
-Prophase= 43min ;
-Métaphase= 5min ;
-Anaphase= 2min ;
-Télophase= 10min.
a-) Définissez : cycle cellulaire, interphase et mitose.
b-) Donnez les caractéristiques de l’interphase et de la mitose.
c-) Calculez les durées respectives de la mitose et du cycle cellulaire.
EXERCICE 11
Une cellule souche de la lignée germinale appartenant à Bouba se divise comme suit :
1ère division 2ème division 3ème division
Cellule souche 2 cellules A 4 cellules B 16 cellules C
a-) Définissez et caractérisez ces trois (3) phases.
b-) Reproduisez et complétez le tableau suivant, sachant que : 2n= 46!.
P M A T I P1 M1 A1 T1
Nombre de
chromatide
par
chromosome
Nombre de
chromosome
par lot de
chromosome
EXERCICE 12
La figure ci-dessous représente l’évolution de la quantité d’ADN d’une cellule.
EXERCICE 17
A partir d’une culture de cellules qui se divisent toutes en même temps, on effectue le dosage suivant :
Quantité d’ADN contenue dans le noyau d’une seule cellule. Au cours du temps, on obtient les valeurs
consignées dans le tableau suivant.
Temps 0 1 2 6 10 11 13 16 18 21 22 24 29
(en h)
Quantité 6,6 6,6 3,3 3,3 3,3 4 5,1 6,6 6,6 6,6 3,3 3,3 3,3
d’ADN
(UA)
a-) Tracez la courbe de variation de la quantité d’ADN en fonction du temps dans une seule cellule.
b-) Dégagez la durée du cycle cellulaire et décomposez ce cycle en des moments essentiels et
commentez.
MONOHYBRIDISME
EXERCICE 18
Faites le croisement de deux lignées pures de pois. L’une à graine lisse et l’autre à graine ridée (lisse
domine ridée).
Interprétez et analysez les résultats en F1 et F2.
EXERCICE 19
Chez les tomates, la forme ronde des fruits domine sur la forme en paire.
Une plante à fruits ronds est croisée avec une plante à fruits en forme paire. Dans la descendance
toutes les plantes ont donné des fruits ronds.
a-) Interprétez ce résultat et donnez le génotype des parents et celui des hybrides.
b-) Quels seront les prévisibles du croisement entre les plantes de la F1 et F1 avec les plantes à fruit en
forme paire ?
EXERCICE 20
Chez la belle de nuit, le croisement entre une plante à fleur rouge et une plante à fleur blanche donne
en F1 des plantes à fleur rose.
1-) Interprétez ce résultat.
2-) Dans quelles proportions apparaissent les individus de la F2 ?
EXERCICE 21
Un généticien a croisé deux lignées pures de haricot : l’une à graines blanches et l’autre à graines rouges.
On obtient en F1 des haricots uniquement à graines rouges.
1° a- Quelle est la loi de Mendel vérifiée dans ce croisement ?
b - Préciser la dominance des caractères.
2° Écrire les génotypes des parents et des hybrides de la 1ère génération.
3 ° Lorsqu’on croise les haricots à graines rouge de F1 entre eux, on obtient une deuxième génération
constituée de :150 haricots à graines rouges et de 50 haricots à graines blanches. Faire l’échiquier de
croisement permettant de vérifier théoriquement ce résultat.
4° Cependant, le croisement des haricots à graines rouges de F1 avec des haricots à graines blanches
donne 100 haricots à graines rouges et 100 haricots à graines blanches. De quel croisement s’agit-il ?
Justifier votre réponse.
EXERCICE 22
Si nous étudions la descendance de plusieurs couples de canaris Huppés, nous trouverons qu’un quart
des œufs ne se développent pas, tandis que les autres donnent les canaris Huppés ou non.
Dans la proportion de deux Huppés pour un canaris normal, trouvez les génotypes des canaris et des
œufs non éclosés sachant que :
-Un canaris Huppé croisé avec un canaris normal donne statistiquement une moitié des descendants
Huppés et l’autre moitié sans Huppés ;
-Les canaris normaux croisés entre eux donnent toujours des canaris normaux.
Exprimez sous forme de tableau à double entrée l’intervention des gènes dans les croisements :
-Canaris Huppé croisé canari huppé ;
-Canaris huppé croisé avec canaris normal.
EXERCICE 23
Les souris sauvages sont de couleur gris sombre
Une mutation, appelée yellow, se traduit par un pelage de couleur brun clair.
Si une souris yellow est croisée avec une souris homozygote sauvage, on obtient toujours 50% de
souris grises et 50% de souris yellow. Si l'on croise deux souris yellow entre elles, on obtient 2/3 de
souris yellow et 1/3 de souris grises.
Montrez que des résultats s'expliquent parfaitement si on considère que le génotype homozygote
yellow est létal, c'est à dire n'est pas viable.
1) Est-ce du monohybridisme ou du dihybridisme?
2) A la vue des résultats des croisements, pouvez-vous faire une hypothèse sur la dominance et la
récessivité?
3) Ecrire les différents génotypes possibles pour les souris, et indiquer celui qui est létal.
4) Quel est dans ce cas le génotype d'une souris yellow?
5) Expliquez rigoureusement les résultats obtenus dans les croisements
EXERCICE 24
Si l’on croise deux drosophiles de race pure, l’une femelle aux yeux rouges et l’autre mâle aux yeux
blancs, on obtient une descendance ne comportant que des drosophiles aux yeux rouges.
De croisements entre une femelle de race pure aux yeux blancs et un mâle également de race pure aux
yeux rouges donnent en F1 des mâles tous aux yeux blancs et des femelles toutes aux yeux rouges.
Interprétez ces résultats.
EXERCICE 25
On croise deux variétés de fleurs : l’une de couleur verte et l’autre de couleur jaune.
A la F1, on obtient les individus de couleur verte.
1-) Quels sont les génotypes et les phénotypes des parents ainsi que ceux de la descendance ?
2-) En croisant entre eux les individus de la F1, quels pourraient être le génotype et le phénotype de
cette descendance ? Quelles lois peut-on en tirer ?
EXERCICE 26 (Extrait concours Biomédicale)
En croisant un coq blanc et une poule noire, on obtient des individus tous à plumage bleuté.
1-) A quel type de dominance appartienne les caractères étudiés ?
2-) On croise entre eux les individus à plumage bleuté, quelles seront les répartitions statistiques des
caractères étudiés dans la population ainsi obtenue ?
3-) On croise un coq à plumage bleuté avec une poule à plumage blanc. Quelle sera la proportion
statistique des caractères dans la descendance ?
EXERCICE 27
On croise une drosophile de race pure à antennes longues avec une drosophile de race pure à antennes
courtes. Les descendants de la F1 ont tous des antennes longues.
Interprétez ce résultat.
Dans quelles proportions apparaissent les individus de la F2 conformément aux lois de Mendel ?
EXERCICE 28
On possède au laboratoire une souche pure de drosophile qui a des ailes fortement obliques.
EXERCICE 33
On admet chez l’Homme, la couleur bleue est due aux yeux d’une paire d’allèle avec dominance de
brun sur bleu. Un homme aux yeux bruns épouse une femme aux yeux bleus.
Le couple a neuf (9) enfants ayant tous des yeux bruns.
1-) Quel est le génotype probable du père et des enfants ?
2-) Quelle est la probabilité pour que deux parents l’un aux yeux bruns mais hétérozygote, l’autre aux
yeux bleus aient tous des yeux bruns.
EXERCICE 34
Le gène Y responsable de la coloration jaune du corps de la drosophile est récessif et lié au sexe. La
coloration du corps des mouches sauvages est sous le contrôle de son allèle dominant Y+. Quels
phénotypes obtiendra-t-on et dans quelles proportions si on croise :
a-) Mâle jaune x femelle jaune.
b-) Femelle jaune x mâle sauvage.
c-) Femelle sauvage (homozygote) x mâle jaune.
d-) Femelle sauvage (hétérozygote) x mâle sauvage.
e-) Femelle sauvage (hétérozygote) x mâle jaune.
EXERCICE 35
Dans la variété Rosy Gier de pigeons voyageurs, on croise des femelles à tête grise avec des mâles à
tête claire. En F1, on obtient : 1 femelle à tête grise, 1 mâle à tête grise, 1 mâle à tête claire.
a-) Comment expliquez-vous ces résultats ?
b-) Schématisez ce croisement en utilisant des symboles appropriés.
EXERCICE 36
Chez certaines races bovines, le gène P responsable de la formation des cornes, se comporte comme
un allèle dominant chez le mâle et comme un allèle récessif chez la femelle. Il en résulte que le
phénotype de l’hétérozygote dépend du sexe de celui-ci.
a-) Comment qualifie-t-on ce genre de caractères ?
b-) On croise un taureau sans cornes avec trois vaches.
Dans le 1er croisement, la vache a des cornes mais, son veau n’en a pas.
Dans le 2ème croisement, la vache n’a pas de cornes mais le veau en a.
Dans le 3ème croisement, la vache a des cornes et le veau aussi.
Quels sont les génotypes et le sexe des veaux issus de ces trois croisements ?
EXERCICE 37
Si l’on croise deux drosophiles de races pures, l’une femelle aux yeux rouges et un mâle aux yeux
blancs, on obtient une descendance ne comportant que des drosophiles aux yeux rouges.
De croisements entre une femelle de race pure aux yeux blancs et un mâle également de race pure aux
yeux rouges donne en F1 des mâles tous aux yeux blancs et des femelles toutes aux yeux rouges.
Interprétez ces résultats ?
EXERCICE 38
Deux lignées pures de drosophiles, différents par un seul caractère : l’une aux ailes normales, l’autre
aux ailes courtes.
Le croisement de ces deux souches a donné en première génération uniquement des drosophiles à ailes
normales.
a-) Que signifie ce résultat ? Ecrivez le génotype des parents et celui des sujets de la F1.
b-) Déterminez en appliquant les lois de l’hérédité, la composition prévisible de la deuxième
génération F2.
c-) Un autre croisement entre drosophile à ailes normales et drosophile à ailes courtes a donné en F1 :
50% de sujets à ailes normales et 50% de sujets à ailes coutes.
-Que signifie ce nouveau résultat ?
-Déterminez à partir de ces résultats, les génotypes des sujets croisés.
-Quelle serait alors la composition de la F2 ?.
EXERCICE 39
Le croisement d’un chien mexicain sans poil et une chienne mexicaine à poil normal donne une
génération par moitié de chiots poilus et de chiots sans poils.
Le croisement chien mexicain sans poil et chienne mexicaine sans poil donne une génération
composée de 1 des chiots poilus et de 2 des chiots sans poils.
Expliquez ces résultats.
EXERCICE 40
Chez le papillon Abraxas, il existe deux colorations différentes : l’une claire et l’autre foncée.
Lorsqu’on effectue le croisement mâle foncé et une femelle claire, tous les descendants sont foncés.
Lorsqu’on effectue le croisement réciproque mâle clair avec une femelle foncée, les descendantes
femelles sont claires et les descendants mâles sont foncés.
Donnez une interprétation génétique simple de ces résultats.
EXERCICE 41
On croise des coqs de race pure avec des poules appartenant à une autre race pure. On obtient des coqs
et des poules (seconde génération) que l’on croise entre eux. La troisième génération est ainsi
composée :
-24 individus à plumes noires, lot 1
-52 individus à plumes bleues, lot 2
-26 individus à plumes blanches, lot 3.
a-) Etant donné ces proportions, quelle est d’après vous, la couleur du plumage des poules et des coqs
du lot initial ?
b-) On croise :
-Une volaille du lot 1 avec une volaille du lot 2.
-Une volaille du lot 1 avec une volaille du lot 3.
-Une volaille du lot 2 avec une volaille du lot 2.
-Une volaille du lot 3 avec une volaille du lot 3.
Quel résultat prévoyez-vous dans chaque cas ?
EXERCICE 42
Chez le pois le caractère plante à tige longue est dominant sur le caractère plante à tige courte.
a-) Si une plante homozygote pour le caractère long est croisée avec une plante homozygote pour le
caractère court, quelle sera l’apparence de la première génération ? Puis de la 2ème génération, issue de
la F1 par autofécondation ?
b-) Si l’on présente l’allèle long par G et l’allèle court par g, quels seront les gamètes produits par les
parents et la taille des produits issus des croisements :
-Gg X gg ?
-GG X Gg ?
-Gg X Gg ?
EXERCICE 43
Un jour au sein d’un élevage de volaille naissent deux poussins l’un mâle, l’autre femelle différente
des autres par la taille petite des ailes et des pattes.
a-) D’abord l’éleveur les croise chacun avec des individus de taille normale et la descendance de cette
forme de croisement est pour moitié constituée d’animaux à membres petits.
b-) Ensuite il les croise entre eux et leur descendance viable est dans les proportions suivantes :
Un animal de taille normale pour deux à membres petits, sachant que le croisement entre les individus
de taille normale donne une descendance homogène à taille normale.
Interprétez ces résultats.
DIHYBRIDISME
EXERCICE 44
Soit deux lignées pures de pois, l’une à graine jaune et lisse et l’autre à graine verte et ridée avec
dominance de lisse et jaune sur ridée et verte.
En croisant ces pois, quels sont les résultats statistiques en F1 et F2.
EXERCICE 45
On dispose de deux lots de souris, l’un constitué de souris à pelage uniforme et gris et l’autre à pelage
noir panaché de blanc.
La génération F1 issue du croisement entre les souris de ces deux lots fournis des souris à pelage
uniforme et gris.
a-) Quelle conclusion pouvez-vous tirer de ce résultat ?
mâle hétérozygote avec une femelle homozygote, on obtient 50% d’hétérozygote semblables au père
et 50% d’homozygotes semblables à la mère.
Interprétez ces résultats.
EXERCICE 51
On croise deux variétés pures d’hibiscus différents par plusieurs caractères. Les hybrides de F1 croisés
entre eux donnent en F2 la descendance suivante :
-82 plantes à corolle ouverte et rouge ;
-165 plantes à corolle ouverte et rose ;
-81 plantes à corolle ouverte et blanche ;
-28 plantes à corolle fermée et rouge ;
-53 plantes à corolle fermée et blanche.
Expliquez ces résultats en recherchant les génotypes des sujets parentaux et ceux de F1 et F2.
EXERCICE 52
Chez les tomates, le caractère fruit rouge domine le caractère fruit jaune, le caractère tige grimpante
domine le caractère tige naine d’une part.
D’autre part des caractères sont transmis de façon indépendante.
Un cultivateur dispose de deux lignées pures : l’une rouge et naine, l’autre jaune et grimpante désire
obtenir des plantes de tomates rouges et grimpantes.
Il croise ces deux lignées pures.
a-) Que va-t-il obtenir en F1 et F2 ?
b-) Quelles proportions de plantes le phénotype recherché aurait-il en F2 ?
c-) Combien de phénotypes trouve-t-on dans l’ensemble en F2 ?
EXERCICE 53
On croise une drosophile de race pure à antennes longues et ailes droites avec une drosophile de race
pure à antennes courtes et ailes arquées. Les descendants de la F1 ont tous des antennes longues et des
ailes droites.
On croise entre eux, un mâle et une femelle de cette F1. On obtient :
-2764 mouches à antennes longues et ailes droites ;
-920 mouches à antennes longues et ailes arquées ;
-931 mouches à antennes courtes et ailes droites ;
-301 mouches à antennes courtes et ailes arquées.
Expliquez ces différents résultats et faites un échiquier de croisement.
EXERCICE 54
On croise deux plants de maïs issus l’un des grains noirs et sphériques, l’autre des grains blancs et
ridés. Les épis formés ne comportent que des grains noirs et sphériques.
Un plant issu de ces grains, autofécondé expérimentalement, donne un épi comportant :
-286 grains noirs et sphériques ;
-98 grains blancs et sphériques ;
-96 grains noirs et ridés ;
-33 grains blancs et ridés.
Interprétez ces résultats
En croisant deux autres plants issus également l’un d’un grain noir et sphérique, l’autre d’un grain
blanc et ridé ; On obtient des épis comportant :
-135 grains noirs et sphériques ;
-138 grains blancs et sphériques ;
-140 grains noirs et ridés ;
-131 grains blancs et ridés.
Déduisez de ces résultats les génotypes des deux parents.
EXERCICE 55
On croise la race N’dama qui résiste à la trypanosomiase mais produit peut de lait avec la race
Krasnaya qui ne résiste pas à la trypanosomiase mais produit beaucoup de lait. En F1 on obtient des
hybrides à la fois résistants à la trypanosomiase et bons producteurs de lait.
1-) Que peut-on dire de chacun des caractères de la race N’dama à celle de la race Krasnaya ?
2-) Donnez la composition phénotypique et génotypique des descendants.
3-) Sur deux axes orthonormés donnez la représentation graphique de la production laitière de la F2 si
chaque caractère dominant apporte 10 litres de lait et chaque caractère récessif apporte 5 litres de lait.
4-) Quels sont les individus de la race pure obtenus à la F2 ?
5-) S’il existait dans le troupeau les individus sensibles à la trypanosomiase et produisant peut de lait,
peut-on distinguer les individus homozygotes et hétérozygotes suivant qui ont le même phénotype
RRPP, RrPp.
6-) Quel nom donnez-vous au croisement à effectuer pour y parvenir ?
EXERCICE 56
On croise deux souches pures de drosophiles, l’une aux ailes longues et aux yeux rouges, l’autre aux
ailes vestigiales et aux yeux bruns. Les individus obtenus à la F1 ont tous des ailes longues et des yeux
rouges.
a-) Interprétez ce résultat.
b-) Le croisement d’un mâle de la F1 avec une femelle aux ailes vestigiales et aux yeux bruns donne
naissance à :
-482 drosophiles aux ailes vestigiales et aux yeux bruns ;
-478 drosophiles aux ailes longues et aux yeux rouges.
Ces résultats correspondent-ils aux prévisions conformément à la troisième loi de Mendel ? Justifiez
votre réponse.
c-) Le croisement d’une femelle F1 avec un mâle aux ailes vestigiales et aux yeux bruns donne
naissance à :
-778 drosophiles à ailes longues et aux yeux rouges ;
-367 drosophiles à ailes longues et aux yeux bruns ;
-776 drosophiles à ailes vestigiales et aux yeux bruns ;
-365 drosophiles à ailes vestigiales et aux yeux rouges.
Comment expliquez-vous l’apparition des deux nouveaux phénotypes ?
Quels enseignements ce type de croisement a-t-il permit de dégager ?
EXERCICE 57
Expérience 1 : On croise deux lignées pures de drosophiles, l’une à corps gris et aux ailes longues ou
normales l’autre à corps noir et aux ailes vestigiales ou atrophiées.
Tous les individus de la F1 sont à corps gris et aux ailes longues.
Expérience 2 : On effectue un croisement entre une femelle hybride et un mâle double récessif (corps
noir et aux ailes vestigiales). On obtient les résultats suivants :
-41,5% de drosophiles à corps gris et à ailes longues,
-41,5% de drosophiles à corps noir et à ailes vestigiales,
-8,5% de drosophiles à corps gris et à ailes vestigiales,
-8,5% de drosophiles à corps noir et à ailes longues.
Analyser et interpréter ces croisements.
EXERCICE 58
On croise des drosophiles de lignée pure aux yeux rouges et aux ailes entières, avec des drosophiles de
lignée pure aux yeux marron et aux ailes échancrées.
En F1, toutes les drosophiles ont les yeux rouges et aux ailes entières.
Le croisement entre femelle F1 et mâles homozygotes aux yeux marron et aux ailes échancrées
fournit :
-410 drosophiles aux yeux rouges et aux ailes entières,
-400 drosophiles aux yeux marron et aux ailes échancrées,
-111 drosophiles aux yeux rouges et aux ailes échancrées,
-109 drosophiles aux yeux marron et aux ailes entières.
1-) Que peut-on dire de la localisation de ces deux couples d’allèles ? Pourquoi obtient-on quatre
groupes d’individus ? Calculer le pourcentage de chaque groupe par rapport à l’ensemble et en déduire
la distance qui sépare les deux gènes.
2-) Quels sont les pourcentages des divers phénotypes issus du croisement mâle de F1 et femelle de
F1 ?
NB: Il n’y a jamais de crossing-over chez le mâle de drosophile.
EXERCICE 59
On croise deux souris homozygotes :
-l’une à poils noirs et courts,
-l’autre à poils blancs et longs.
On obtient une F1 homogène de phénotype poil noir et court.
1-) Sachant que les deux gènes sont autosomaux et liés, écrire les génotypes, les phénotypes et les
formules chromosomiques des deux parents et ceux de la F1.
2-) On croisement maintenant une souris mâle hybride de la F1 avec une femelle à pelage long et
blanc.
En plusieurs portées, on a obtenus
-35 souris à pelage noir et court,
-36 souris à pelage blanc et long
-5 souris à pelage noir et long
-4 souris à pelage blanc et court
a-) Comment appelle-t-on ce type de croisement ?
b-) Interprétez les résultats obtenus.
Quelle exploitation peut-on en faire ?
Quelle est la signification génétique du phénomène observé ?
EXERCICE 60
Mendel croise deux variétés de pures de pois différents entre elles par la forme et la couleur des
graines. L’une est à graines lisses et jaunes, l’autre à graines ridées et vertes. Après la récolte, il
obtient 100% des graines lisses et jaunes.
Mendel sème les graines de la F1 et laisse les fleurs s’autoféconder. Il obtient après la récolte quatre
types de graines dans les proportions suivantes :
1-) Quelles conclusions peut-on tirer de l’homogénéité des phénotypes obtenus en F1 ?
2-) Etablir l’échiquier de croisement des individus de la F1 entre eux afin d’interpréter les résultats
obtenus.
3-) Récapituler les phénotypes obtenus et leurs proportions.
GENETIQUE HUMAINE
EXERCICE 61
Reproduisez et complétez le tableau ci-dessous, en marquant une croix dans les cases où la transfusion
est sans danger et un trait où la transfusion présente des dangers.
Donneurs A B AB O
Receveurs
A
B
AB
O
a-) Déduisez de ce tableau, les groupes sanguins donneur universel et receveur universel et expliquez
pourquoi ?
b-) Dans quelle circonstance l’anticorps anti-rhésus peut apparaitre dans le sang d’un individu ?
EXERCICE 62
Dans chacun des cas suivants ; étudiez la descendance du couple :
a-) Les parents sont l’un et l’autre 𝐑𝐡−
b-) L’un est 𝐑𝐡− , l’autre est 𝐑𝐡+
c-) L’un et l’autre 𝐑𝐡+
EXERCICE 63
Déterminez le père probable de l’enfant dans les cas ci-dessous :
1-) La mère appartient au groupe B, les fils au groupe O. L’un des pères possibles appartient au
groupe A , l’autre au groupe AB.
2-) La mère appartient au groupe B, le fils au groupe AB. L’un des pères possibles appartient au
groupe A, l’autre au groupe AB.
EXERCICE 64
Une jeune fille fanta malade mentale de groupe 𝐁− a accouché d’un garçon de groupe 𝐀+ , sachant que
cette femme avait été violée, l’enquête policière avait interpelé trois (3) principaux suspects : Mr Sylla,
Mr Diallo et Mr Bamba de groupes respectifs : 𝐀𝐁+ , 𝐀− et 𝐎+ .
1-) En justifiant votre réponse, qui de ces trois (3) hommes parait le père le plus probable de ce jeune
garçon ?
2-) A la naissance, ce garçon est porteur d’un caractère hémolytique intense. Sachant que fanta est à
son premier enfant, quelle est selon vous la raison qu’explique ce caractère hémolytique ?
EXERCICE 65
L’arbre généalogique d’une famille concernant l’hérédité du groupe sanguin du système ABO se
présente comme suit :
I A B
II 0 A AB B O
III B O
Les groupes sanguins A, B, AB et O sont déterminés par un gène situé sur la 9ème paire de
chromosome, dont on connait trois allèles (A, B, O).
1-) Définissez les termes soulignés. Précisez la notion de dominance.
2-) Indiquez le type de dominance existant entre les allèles de ce gène.
3-) Ecrire le génotype de chaque individu.
4-) Ecrire le ou les génotypes possibles de l’enfant 𝐈𝐈𝐈3 à naitre.
EXERCICE 66
Le facteur rhésus est indépendant des groupes sanguins A, B, O. Sa transmission obéit aux lois de
Mendel et n’est pas liée aux chromosomes sexuels.
L’allèle 𝐑𝐡+ domine 𝐑𝐡− . En utilisant ces données, trouvez la solution de l’exercice proposé ci-
dessous :
Une incompatibilité sanguine grave peut exister entre une mère 𝐑𝐡− et le fœtus qu’elle porte, si celui-
ci est 𝐑𝐡+ .
1-) Une mère 𝐑𝐡− a quatre enfants : deux sont 𝐑𝐡+ et deux sont 𝐑𝐡− . Peut-on déterminer dans ce cas
le génotype du père en ce qui concerne le facteur rhésus ? Justifiez votre réponse.
2-) Dans quelle mesure le génotype d’un homme intervient-il pour expliquer la fréquence plus ou
moins grande des incompatibilités mère-fœtus ?
EXERCICE 67
Les gènes A, B et O sont trois allèles qui déterminent les groupes sanguins : A, B, AB et O.
Les allèles A et B sont codominants et O est récessif.
Docteur Samoura, un médecin rapporte le cas suivant :
Monsieur (X) pense que son enfant (W) n’est pas de lui et qu’il a été échangé à bas âge à la maternité
avec l’enfant (Z) attribué à Monsieur (Y). Un examen de sang est effectué : Monsieur (X) est du
groupe B, sa femme est du groupe A, l’enfant (W) est du groupe O.
Monsieur (Y) est du groupe B, sa femme est du groupe O, l’enfant (Z) du groupe AB.
Cette expertise biologique éclaire-t-elle le problème posé par Monsieur (X) ?
EXERCICE 68
Madame Keita a accouché d’un enfant que son mari conteste, consciente et convaincue des arguments
avancés par son mari ; elle accuse à juste titre trois (3) jeunes hommes.
L’examen des groupes sanguins a donné des résultats suivants :
-Madame Keita: AB
-Bébé: BB
-Mr. Sow: AB
-Mr. Sylla: AA
-Mr. Kamano: OO
EXERCICE 69
On se demande si un échange a pu avoir lieu dans une maternité entre deux nouveaux nés. En effet, le
père P1 de groupe AB et la mère M1 de groupe O prétendent que l’enfant E1 de groupe AB ne peut
être le leur.
1-) Pensez-vous qu’ils ont raison ?
2-) La mère M1 pourrait-elle avoir un enfant AB avec un autre père ?
3-) L’enfant E2, né en même temps que E1 est de groupe sanguin A, pourrait-il être l’enfant de P1 et
M1 ?
4-) Les parents P2 et M2 auxquels on a attribué l’enfant E2 sont respectivement AB et A ; Peuvent-ils
être en fait les parents de E1?
EXERCICE 70
Le tableau ci-dessous présente la proportion des deux sortes d’hémoglobine (hémoglobine A et
hémoglobine S) chez trois frères X, Y et Z.
Individu X Individu Y Individu Z
Hémoglobine A 98% 0% 45%
Hémoglobine S 0% 90% 45%
Autres hémoglobines 2% 10% 10%
Représentez sous forme de diagramme circulaire la proportion des trois types d’hémoglobine chez le
sujet Z.
1-) Ecrivez, pour le gène responsable de la synthèse de l’hémoglobine, les génotypes des individus X,
Y et Z.
2-) Indiquez le ou les individus malades.
EXERCICE 71
Mr Touré décide de se marier avec une fille dont il ignore ses parents, quelques mois plus tard, il se
présente dans cette famille, il trouve que le père de la fille est albinos, il s’inquiète en disant : « je ne
veux pas d’albinos dans ma famille ».
a-) Réconfortez Mr Touré dans ses inquiétudes à travers vos connaissances requises dans l’hérédité
humaine.
b-) Prévoir pour Mr Touré deux hypothèses :
-S’il est de lignée pure normale, quelle sera sa descendance ?
-S’il est conducteur de cette maladie, quelle pourrait être sa descendance ?
Justifiez vos arguments avec des croisements appropriés.
EXERCICE 72
1-) Le daltonisme (couleur rouge et verte indiscernable) est dû à la présence à l’état récessif d’un gène
« d » porté sur le chromosome X.
a-) Un homme épouse une femme daltonienne, quel serait le résultat en F1 et en F2 ?
b-) Une femme homozygote normale épouse un homme daltonien, quelle serait la distribution en F1 et
en F2 ?
2-) Un couple dont les membres ont une vision normale des couleurs a un enfant daltonien. Quels sont
les génotypes des parents ? Quel est le génotype et le sexe de l’enfant ?
EXERCICE 73
Le facteur rhésus est indépendant des groupes sanguins A, B, O. Sa transmission obéit aux lois de
Mendel et n’est pas liée aux chromosomes sexuels.
L’allèle Rh+ domine Rh− . En utilisant ces données, trouvez la solution de l’exercice proposé ci-
dessous :
Une incompatibilité sanguine grave peut exister entre une mère Rh− et le fœtus qu’elle porte, si celui-
ci est Rh+ .
1-) Une mère Rh− a quatre (4) enfants : deux sont Rh+ et deux sont Rh− . Peut-on déterminer dans ce
cas le génotype du père en ce qui concerne le facteur rhésus ? Justifiez votre réponse.
2-) Dans quelle mesure le génotype d’un homme intervient-il pour expliquer la fréquence plus ou
moins grande des incompatibilités mère-fœtus ?
EXERCICE 74
Les gènes A, B et O sont trois allèles qui déterminent les groupes sanguins : A, B, AB et O.
Les allèles A et B sont codominants et O récessif.
Docteur Samoura, un médecin rapporte le cas suivant :
Monsieur (X) pense que son enfant (W) n’est pas de lui et qu’il a été échangé à bas âge à la maternité
avec l’enfant (Z) attribué à Monsieur (Y).
Un examen de sang est effectué : Monsieur (X) est du groupe B, sa femme est du groupe A, l’enfant
(W) est du groupe O.
Monsieur (Y) est du groupe B, sa femme est du groupe O, l’enfant (Z) du groupe AB.
Cette expertise biologique éclaire-t-elle le problème posé par Monsieur (X) ?
EXERCICE 75
Mr Camara a gagné une loterie, pour une récompense, il doit bénéficier un an de séjour en Amérique
avec toute sa famille. Pour les formalités du voyage, Mr Camara doit passer à l’analyse du sang avec
sa femme et ses quatre (4) enfants.
Dr Danphodio révèle que Mr Camara est du groupe sanguin AB, sa femme du groupe O et tous ces
enfants sont du groupe O.
Dr Danphodio dévoile ces résultats de Mr Camara et les membres de sa famille aux autorités de la
loterie. Mr Camara étant du groupe AB, sa femme du groupe O : il ressort que ses enfants ne sont pas
légitimes. Par conséquent, le voyage est annulé.
a-) Pourquoi les enfants ne sont pas légitimes ?
b-) Quelle solution faut-il envisager pour maintenir cette famille ?
c-) Mr Camara peut-il donner naissance à des enfants du groupe O ? Justifiez.
EXERCICE 76
L’anémie drépanocytaire est une affection hémolytique caractérisée par la forme faucille prise par les
hématies lorsque la pression d’oxygène diminue. L’hémoglobine anormale est le résultat d’une
mutation d’un gène déterminant la séquence des acides aminés de la partie globine de l’hémoglobine.
Cette drépanocytose se transmet donc héréditairement. Soit A l’allèle normal et S l’allèle muté.
Le pédigrée ci-dessous est celui d’une famille dont certains membres sont malades.
I 1 2 3 4
II 1 2 3 4 5
III 1 2 3 4
I 1 2
II 1 2 3 4
EXERCICE 82
L’albinisme est une anomalie héréditaire qui se manifeste par un défaut de pigmentation de la peau,
des poils et de l’iris. Voici la reconstitution d’un arbre généalogique d’une famille qui présente cette
anomalie.
I 1 2
II 1 2 3 4 5 6 7 8
II 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
IV 1 2 3 4 5 6 7 8 9
EXERCICE 84
Un homme hémophile(A) épouse une femme normale (B). Ils ont trois enfants : deux garçons
normaux et une fille vectrice. La femme (B) a un frère normal, un frère hémophile et une sœur
vectrice. Cette sœur a épousé un homme hémophile et a un garçon hémophile, un garçon sain et une
fille vectrice (vectrice = hétérozygote pour la maladie considérée).
1-) Reconstituer l’arbre généalogique de cette famille.
2-) Quelle remarque générale pouvez-vous faire concernant la répartition de cette maladie pour
l’ensemble des deux générations ? Pouvez-vous avancer une hypothèse ?
3-) Le caractère « hémophile » est-il dominant ou récessif ?
APPROFONDISSEMENT
EXERCICE 85
Le document 1, présente le déroulement d’un phénomène biologique dans la vie cellulaire.
1-) Donner un titre à chaque phase de ce phénomène.
2-a-) Comparer dans deux tableaux différents (2 éléments de comparaison) les phases A et C d’une
part et C et D d’autre part.
b-) En déduire de quel phénomène il s’agit ici.
c-) Dans quel type de cellule se déroule-t-il ? Justifier votre réponse.
3-) Sachant que 2n= 8 chromosomes, faites un schéma annoté pour A et C.
4-) Le document 2 présente un type « d’accident » qui survient généralement à la phase D.
Mettre dans l’ordre chronologique les étapes du déroulement de cet accident et le nommer.
5-a-) Cet accident produit un type de brassage chromosomique, lequel ?
b-) Quelle peut être la conséquence de ce brassage sur le plan génétique ?
EXERCICE 86
Au cours d’une expérience, plusieurs cellules animales contenant chacune dix unités arbitraires (10
U.A) d’ADN sont placées dans un milieu de culture adapté où elles se divisent normalement par des
mitoses successives.
Vingt heures après le début de l’expérience, une substance S est ajoutée dans le milieu de culture. On se
propose d’étudier l’évolution de la quantité d’ADN dans le milieu. Les résultats obtenus sont consignés
dans le tableau ci-dessous.
Quantité 3 3 6 6 6 6 12 12 12 12 12 12 12 12
d’ADN
(103
U.A)
Temps 0 3 5 10 15 18 20 25 30 35 40 45 50 55
(h)
1-) Tracez la courbe de variation de la quantité d’ADN en fonction du temps.2-) Déterminez la durée du
cycle cellulaire de ces cellules animales.
3-) Analysez et interprétez les variations de la quantité d’ADN observées dans le milieu de culture. 4-
) Calculez le nombre de cellules contenu dans le milieu de culture 5h après le début de l’expérience et à
la fin. Justifiez.
5-) Comment expliquez-vous la variation du nombre de cellules dans le milieu de culture entre l’addition
de la substance S et la fin de l’expérience ? Que pouvez-vous déduire de l’action de la substance S ?
EXERCICE 87
On sélectionne au Mexique une souche de chiens à peau nue, les Xolos. En croisant un mâle et une
femelle à peau nue, un éleveur obtient au total 78 chiots. 40 d’entre eux ont une peau nue ; les autres,
au nombre de 22, possèdent un pelage. Par ailleurs, 16 chiots sont mort-nés.
1-) Le gène gouvernant le caractère « peau nue » est-il dominant ou récessif ? Justifier votre réponse.
2-) Quels sont les génotypes des parents ? Des chiens à peau nue de la F1 ? Des chiens poilus de la F1 ?
3-) Que peut-on dire à propos des chiots mort-nés ?
La transmission des caractères se fait par des autosomes.
EXERCICE 88
On croise deux lignées pures de drosophiles : la femelle à œil rouge, le mâle à œil bar. En F1 , toutes les
drosophiles femelles ont les yeux réniformes, les mâles ont les yeux rouges.
1-) Que peut-on dire de la dominance ?
2-) Est-ce une hérédité liée au sexe ? Justifier.
3-) Enoncer la première loi de Mendel.
4-) On croise entre eux, les individus de F1 ainsi obtenus. Donner la composition de la génération F2
(échiquier de croisement).
5-) Peut-on avoir des mâles aux yeux réniformes ? Pourquoi ?
EXERCICE 89
Soit un croisement entre un papillon mâle de race pure doté d’ailes tachetées avec un papillon femelle
de race pure aux ailes uniformément colorées (allèle « uni »). Les descendants directs (1ère génération)
sont tous à coloration tachetée, mâles ou femelles. Ceux-ci, devenus adultes et croisés entre eux, donnent
une 2ème génération comportant des mâles tous « tachetés » et des femelles dont la moitié seulement est
à ailes tachetées (l’autre moitié a des ailes type « uni »).
a-) Que pouvez-vous dire des allèles « tacheté » et « uni » ?
b-) En considérant chaque catégorie de chromosomes sexuels (XX – XY) ou (ZW – ZZ), dites à quelle
catégorie appartient le papillon.
EXERCICE 90
En vue d’améliorer le rendement du chou cultivé par les agriculteurs, des chercheurs ont croisé un chou
du genre Brassia Oléacea de caryotype 2n= 18 avec un chou du genre Raphanus Sativus de caryotype
2n= 18. Les individus obtenus sont stériles.
1-) Nommez la technique utilisée.
2-) Nommez les individus obtenus à la suite de ce croisement.
3-) Dites si les individus stériles de la descendance sont de lignée pure ; Justifiez votre réponse.
EXERCICE 91
On croise deux drosophiles de races pures l’une femelle aux yeux rouges, l’autre mâle aux yeux blancs.
On obtient une descend ance ne comportant que des drosophiles aux teux rouges.
-Si l’on croise une femelle aux yeux blancs et un mâle également aux yeux rouges de races pures on
constate qu’en F1 tous les mâles ont les yeux blancs et toutes les femelles les yeux rouges.
-En croisant dans ces derniers cas les sujets de F1 entre eux, on obtient en F2 :
-115 femelles aux yeux rouges ;
-118 mâles aux yeux rouges ;
-123 femelles aux yeux blancs ;
-119 mâles aux yeux blancs.
a-) Interprétez tous ces résultats.
b-) On a croisé deux drosophiles aux yeux rouges et l’on obtient en F1 :
-193 mâles aux yeux blancs ;
-204 mâles aux yeux rouges ;
-402 femelles aux yeux rouges.
Interprétez ce résultat.
EXERCICE 92
Dans une région du Sud Sahara, grâce aux possibilités d’irrigation, on a pu cultiver intensément deux
sortes de tomates : les unes à gros fruits, les autres à petits fruits. Certains individus de la première
catégorie (A) se sont relevés sensibles à un champignon parasite, le fusarium, contrairement à ceux de
la deuxième catégorie (B).
a-) Les responsables agricoles désirent améliorer la production, par la création d’une nouvelle variété :
« gros fruits résistants au furasium ».
-Que doivent-ils faire pour s’assurer de la pureté variétale de la catégorie « gros fruits ».
-Quelles sont les opérations pratiques qui permettent de croiser ces deux variétés de race pure ?
b-)-La première génération obtenue est composée uniquement de tomates à petits fruits, résistants au
furasium.
-Quelles conclusions tirez-vous de ce résultat ?
c-) Sur les plants issus de la première génération, on pratique l’autofécondation. Les résultats sont
obtenus sur deux expériences parallèles :
Aspects externes 1ère Expérience 2ème Expérience
Petits fruits résistants 2742 4562
Petits fruits sensibles 918 1513
Gros fruits résistants 903 1519
Gros fruits sensibles 304 505
-Interprétez les résultats en précisant tous les phénotypes et les génotypes obtenus.
-Ces résultats sont-ils conformes aux lois de Mendel ? Prouvez-le.
-Les couples d’allèles sont-ils liés ou indépendants ?
EXERCICE 93
Deux lignées pures d’une même espèce végétale peuvent être caractérisées par leurs grains de pollen.
Dans l’une d’elles, les grains de pollen sont jaunes et riches en amidon ; dans l’autre, ils sont orangés et
riches en dextrines.
On étudie les grains de pollen des hybrides de la première génération obtenue à partir du croisement de
ces deux lignées pures. On trouve :
-25% de grains de pollen jaunes, riches en amidon ;
-25% de grains de pollen jaunes, riches en dextrines ;
-25% de grains de pollen orangés, riches en amidon ;
-25% de grains de pollen orangés, riches en dextrines.
1-a-) Schématiser et expliquer la formation du grain de pollen.
b-) Si Q est la quantité d’ADN de départ dans la cellule mère productrice de cet élément, construire la
courbe d’évolution de l’ADN au cours de la formation de cet élément.
c-) Ce grain de pollen est-il gamète ou gamétophyte ? Justifier votre réponse.
2-) En supposant que cette espèce végétale est dioïque, expliquer comment a-t-on opéré pour obtenir la
première génération F1.
3-a-) Donner l’interprétation chromosomique du résultat obtenu, en supposant les allèles de la lignée
jaune et riche en amidon, dominants.
b-) Quel est le type de brassage chromosomique qui justifie ce résultat ? Préciser son importance.
EXERCICE 94
La transmission du caractère « cheveux » a été observé dans une famille dont l’arbre généalogique est
représenté ci-dessous.
1-) Est-ce que ce trait est dominant ou récessif ? Justifiez.
2-) Est-il situé sur le chromosome X ? Justifiez.
3-) Le cas échéant, complétez l’arbre, en indiquant les
personnes hétérozygotes.
EXERCICE 95
Voici un arbre généalogique d’une famille dont certains membres sont atteints d’une maladie
génétique.
1-) Est-ce que l’allèle responsable de la maladie est dominant ou récessif ? Justifiez.
2-) Est-il situé sur le chromosome X ? Justifiez.
3-) Déterminez les génotypes des individus suivants : 1, 2, 3, 4, 5, 6, 9, 11, 12, 14, 16, 18, 20, 22.
EXERCICE 96
Le document 1 ci-dessous représente l'arbre généalogique d'une famille A dont certains membres
sont albinos. '.
- L'albinisme est une mutation due à l'absence d'un pigment sombre, la mélanine, dans les cellules
épidermiques et notamment dans celles des racines des poils.
Sachant que I-1 et I-2 sont issus de familles absolument exemptes du gène du daltonisme et que II-3 et
III-3 ne possèdent pas le gène de l’hémophilie dans leur famille, répondez aux questions suivantes.
A-) Le gène du daltonisme est-il dominant ou récessif et est-il lié au sexe ?
B-) Le gène de l’hémophilie est-il dominant ou récessif et est-il lié au sexe ?
C-) Comment expliquez-vous le cas IV-3 ?
D-) Donnez le génotype de chaque membre de la famille.
EXERCICE 98
Un couple dont le mari est daltonien et qui sont tous deux de facteur rhésus positif ont eu quatre (4)
enfants : un garçon de rhésus positif ; une fille de rhésus positif ; une fille de rhésus négatif et un
garçon hémophile de rhésus négatif.
La première fille a épousé un daltonien de rhésus négatif et elle a une fille daltonienne et un enfant
hémophile et daltonien, tous deux de rhésus positif.
La deuxième fille a épousé un homme normal de rhésus (+) et elle a deux enfants : un garçon de
rhésus négatif et une fille de rhésus positif puis elle subit deux avortements spontanés en début de
grossesse.
1-) Etablissez l’arbre généalogique de cette famille.
2-) Ecrivez les génotypes exacts ou possibles de tous les membres de la famille.
3-) En vous basant sur l’arbre généalogique uniquement, déterminer le sexe de l’enfant hémophile et
daltonien.
Expliquez clairement comment il a pu être atteint des deux anomalies ?
4-) Le dernier couple aimerait avoir d’autres enfants et voudrait savoir :
-la cause probable des avortements successifs ;
-le moyen d’éviter ces avortements.
EXERCICE 99
Les figures 1 et 2 schématisent deux bouquets de Sordaria, résultant du croisement de souches
haploïdes de chacun de ce champignon : une souche à spores noires et une souche à spores blanches.
Les asques mûrs comportent 8 spores haploïdes (ou ascospores).
1-) Dire en les classant combien de types d’asques différents observe-t-on dans chacun des bouquets
(1 et 2).
2-) Quelle particularité présente le bouquet numéro 1 ?
3-) Comment explique-t-on la formation des asques 17 et 18 (bouquet 1) ?
4-) Ecrire le génotype des souches parentales, celui des œufs et de l’asque 2.
5-) Dessiner clairement le comportement des chromosomes durant la méiose ayant abouti aux asques
5, 6 et 13.
COMMUNICATION
ESSENTIEL DU COURS
Thème 1: Le système nerveux
1-) Introduction
L’Homme perçoit son environnement et y évolue grâce à un appareil complexe, le Système nerveux
qui identifie les informations sensorielles et commande les actes.
Le système nerveux assure cette fonction grâce à des cellules spécialisées appelées Neurones qui
transmettent des informations aux centres nerveux et les ordres aux différentes parties du corps.
2-) ORGANISATION DU SYSTEME NERVEUX CEREBRO-SPINAL DES MAMMIFERES
Au point de vue anatomique le système nerveux des Mammifères comprend :
- le système nerveux central ou névraxe constitué de l’encéphale contenu dans la boîte crânienne et
de la moelle épinière logée dans le canal rachidien de la colonne vertébrale ;
- le système nerveux périphérique comprend les nerfs reliant les différents organes au système
nerveux central ainsi que des relais nerveux, appelés ganglions nerveux
a-) Le système nerveux central ou névraxe
Cette partie du système nerveux analyse l’influx nerveux (c’est l’onde de perturbation qui prend
naissance à un point excité et chemine dans les nerfs).
-Organisation de l’encéphale
L’encéphale protégé par les méninges (dure-mère, arachnoïde et la pie-mère) présente plusieurs
centres : le cerveau, le cervelet et le bulbe rachidien.
L’étude de l’organisation externe de l’encéphale présente :
Sur sa face dorsale, on observe surtout de l’avant vers l’arrière :
le cerveau qui constitue l’essentiel de l’encéphale et qui est formé de deux (02) hémisphères
cérébraux séparés par la scissure inter hémisphérique ; sa surface est plissée par des sillons délimitant
des circonvolutions cérébrales.
le cervelet comprend deux lobes latéraux, les hémisphères cérébelleux entre lesquels est intercalés
les vermis médian.
le bulbe rachidien est un simple évasement de la moelle épinière.
Sur la face ventrale, on y distingue toujours de l’avant vers l’arrière.
- en avant le nerf olfactif et les nerfs optiques ou chiasma
- un peu en arrière du chiasma : l’hypophyse et l’hypothalamus
- vers l’arrière après l’hypothalamus : les pédoncules cérébraux, le pont de Varol (ou protubérance
annulaire), le bulbe rachidien ; cet ensemble forme le tronc cérébral duquel se détachent des nerfs
crâniens (3ème à la 12ème paire).
La coupe transversale montre que l’encéphale présente une substance grise externe, le cortex et une
substance blanche interne.
Débarrassée de la colonne vertébrale et des méninges, la M.E apparaît comme un cordon blanc d’à peu
près 45 cm. Elle présente sur toute sa longueur :
- un sillon dans la région antérieure ;
- et un sillon dans la région postérieure (ou dorsale) plus étroit et dont les deux (2) bords en sont
souvent soudés.
2. Coupe transversale
La coupe transversale de la moelle épinière .montre de la substance grise entourée de substance
blanche.
-lobe frontal : contrôle les mouvements, la parole, le comportement, la mémoire, les émotions et le
fonctionnement intellectuel, comme la réflexion, le raisonnement, la résolution de problèmes, la prise
de décisions et la planification.
-lobe pariétal : contrôle les sensations comme le toucher, la pression, la douleur, la température,
l’orientation spatiale.
-lobe temporal : contrôle l’ouïe, la mémoire et les émotions. Le lobe temporal gauche commande
aussi la parole.
-lobe occipital : contrôle la vision.
NB: Le système nerveux central est recouvert par une enveloppe à trois couches appelée les
méninges :
-la dure-mère : couche externe, résistante.
-l’arachnoïde : membrane intermédiaire.
-la pie-mère : membrane interne, mince, qui est en contact direct avec la surface de l’encéphale.
L’encéphale et la moelle épinière sont entourés par le liquide céphalorachidien (liquide clair eau de
roche).
b-) Le système nerveux périphérique
Le système nerveux périphérique est formé par les ganglions et les nerfs. Il comprend :
1-) Les nerfs crâniens: prennent naissance sur l’encéphale au nombre de 12 paires dont 3 nerfs
sensitifs ; 4 nerfs moteurs et 5 nerfs mixtes.
2-) Les nerfs rachidiens: prennent naissance sur la moelle épinière au nombre de 31 paires tous
mixtes.
NB: le nerf sensitif: prend l’influx nerveux de l’extérieur vers l’intérieur.
Le nerf moteur: prend l’influx nerveux de l’intérieur vers l’extérieur.
Le nerf mixte: joue les deux rôles à la fois.
A-) Les réflexes
Le réflexe est un mouvement involontaire de l’organisme face à une excitation ou stimulation.
a-) Les organes qui accomplissent le mouvement réflexe il comprend :
-L’organe sensoriel ou le récepteur sensoriel : perçoit la sensation et fait naitre l’influx nerveux ;
-Le nerf sensitif ;
-Le centre nerveux : analyse l’influx nerveux ;
-Le nerf moteur ;
-L’organe effecteur : c’est l’organe actif du mouvement.
b-) L’arc réflexe c’est le trajet suivit par l’influx nerveux d’un organe sensoriel vers l’organe
effecteur en passant par le centre nerveux.
Centre
Nerf sensitif Nerveux Nerf moteur
Schéma d’un arc réflexe monosynaptique Schéma d’un arc réflexe polysynaptique
Nourriture
Stimulus absolu Réaction innée
Stimulus neutre
Réponse identique à celle due à l’excitant
Absolu = réflexe conditionnel
Pour substituer à l’excitant normal (ou excitant absolu) un bruit (excitant neutre) déterminé, on fait
entendre ce bruit avant que l’aliment ne soit présenté. Au bout de quelques jours, on constate que le
bruit seul suffit à déclencher la salivation.
-Le réflexe conditionnel opérant (Skinnérien) Le sujet agit sur le milieu, d’abord accidentellement
puis automatiquement. Exemple : le comportement d’un chat.
Expérience de Skinner
Il place un rat affamé dans une boite comportant un levier relié à un dispositif qui permet de faire
tomber une boulette de nourriture dans la boite. Le rat commence par explorer le milieu. Il arrive que
par hasard le rat appuie sur le levier recevant ainsi de la nourriture. Skinner remarque ensuite que, très
vite le rat renouvelle le geste d’appuyer sur le levier. La fréquence de mise en action du levier du
levier augmente de plus en plus de par l’effet de récompense constituée par les boulettes. Cette
nourriture constitue le renforcement et au bout d’un certain temps, le geste devient automatique : dès
que l’animal voit le levier, il appuie dessus.
Interprétation de ce comportement
Dans le cas d’un réflexe pavlovien, il y a au départ un réflexe inné. Dans le cas du réflexe skinnérien,
pas de réflexe inconditionnel à l’origine : un être vivant (rat) met en œuvre toute une gamme de
comportements, selon Skinner, ne sont que sélectionnés entretenus ou inhibés par l’environnement. Si
l’être vivant est capable d’agir, de réagir, il est aussi capable de sélectionner ses comportements en
fonction des sollicitations de l’environnement. Le comportement opérant consiste à faciliter le choix
d’un comportement.
-La substance grise : des centres nerveux est formée de dendrites, le soma ou le péricaryon et la
portion de l’axone nu.
-La substance blanche : des centres nerveux est formée de portion d’axone recouvert uniquement de
myéline.
-Chaque fibre nerveuse d’un nerf comprend de l’extérieur vers l’intérieur une gaine de Schwann ;
une gaine de myéline et des nœuds de Ranvier.
qui est plus concentré en K +. Le maintien du potentiel de repos est rendu possible grâce à un transport
actif assuré par des pompes à Na+ et K+. Ces pompes compensent, en effet, les départs d’ions par
diffusion libre. Le montage suivant permet d’enregistrer le potentiel de repos
On relie les deux électrodes l’une à la surface et l’autre à l’intérieur, on lira sur l’écran
l’enregistrement d’une courbe à une seule phase et l’intensité de (- 70 mV).
2ème cas: Le potentiel d’action diphasique
On relie les deux électrodes toutes en position interne ou externe, on lira sur l’écran l’enregistrement
d’une courbe à deux phases et l’intensité de (- 70 à O mV).
3-) Genèse du potentiel d'action
Au niveau d’un récepteur sensoriel, les terminaisons nerveuses se modifient pour donner des
récepteurs sensoriels qui sont capables d’enregistrer de façon spécifique toutes les modifications de
notre environnement. Une série d’excitations d’intensité croissante sont appliquées sur un récepteur
sensoriel comme indiqué dans le schéma ci-dessous.
Une stimulation très faible au niveau des terminaisons nerveuse sensitives provoquent provoque
toujours une dépolarisation locale au niveau du site transducteur où l’énergie mécanique ou thermique
de la stimulation est transformées en énergie électrique appelée potentiel de récepteur dont l’amplitude
est proportionnelle à l’intensité du stimulus. Il est donc codé en amplitude et sa propagation se fait
avec amortissement. Le potentiel d’action n’apparaît qu’à partir d’un seuil de dépolarisation au niveau
du site générateur.
4-) Les conditions de l’excitabilité
On distingue quatre (4) paramètres :
-L’intensité : l’intensité de stimulation doit être supérieure ou égale à l’intensité seuil.
-La durée : l’intensité de l’excitation doit être appliquée à un temps très long.
-La vitesse : le temps d’application de l’intensité doit être brutal.
-La fréquence : il arrive un moment où le nerf n’est plus excitable (Période réfractaire absolue) ou-
bien reprend l’excitation (Période réfractaire relative).
NB: Selon l’Acpique,il résume ces quatre paramètres en deux dans lequel il introduit la notion de :
-La rhéobase ou intensité seuil : c’est l’intensité minimale au-dessous de laquelle aucune excitation
n’est efficace.
-Le temps utile : c’est le temps liminaire qui correspond à la rhéobase.
-La chronaxie : c’est le qui correspond au double de la rhéobase.
-Rhéobase:
Lorsque deux nerfs ou fibres ont la même rhéobase mais de chronaxies différentes, le plus excitable
est celui qui a la plus petite chronaxie.
5-) Les lois de l’excitabilité
On distingue cinq (5) lois mais la fibre n’obéit qu’à deux lois et le nerf quatre lois.
Pour la fibre
-La loi de seuil : Pour entrainer une réponse motrice, l’intensité de l’excitation doit être supérieure ou
égale à l’intensité seuil au-dessous de laquelle aucune excitation n’est possible.
-La loi de tout ou rien : Pour une fibre nerveuse, lorsque le seuil n’est pas atteint il n’y a pas de
réponse ; lorsque le seuil est atteint la réponse est d’emblée maximale.
Pour le nerf
-La loi de seuil
-La loi de recrutement : Plus l’intensité augmente le nombre de fibre qui rentre en activité augmente.
-La loi de saturation : Lorsque toutes les fibres d’un nerf sont touchées il y a saturation.
-La loi de somation : Plusieurs excitations en série donnent une réponse.
b-) La conductibilité
C’est la propriété qu’à une cellule nerveuse de conduire l’influx nerveux.
1-) Les types de conductibilité
On distingue deux types de conductibilité :
a-) La conductibilité axonique se déroule au niveau de l’axone qui comprend à son tour deux types
de conduction :
a-) Le cas des fibres sans myéline ou conduction continue
La stimulation au point 1, matérialisée au niveau du schéma ci-dessous, provoque la naissance d’un
potentiel d’action. Des charges, ensuite, migrent de part et d’autre de ce point 1 : on parle de courants
locaux. En 2 et en 2’, les courants locaux sont suffisamment importants pour dépolariser la membrane
jusqu’à la naissance d’un potentiel d’action. Dès l’apparition du nouveau potentiel d’action, le même
phénomène se reproduit aux points les plus proches. Ainsi le potentiel d’action se transmet de proche
en proche, identique à lui-même.
V = d / t (m/s)
Les paramètres qui influencent la vitesse de propagation
a-) Nature de la fibre : La fibre myélinisée conduit plus vite l’influx nerveux qu’une fibre sans
myéline.
b-) Nature du diamètre : Deux fibres de même nature, de même température, mais de diamètres
différents la fibre qui a le plus grand diamètre conduit plus vite l’influx nerveux.
c-) Nature de la température : Deux fibres de même nature, de même diamètre, mais de
températures différentes la fibre qui a la plus grande température conduit plus vite l’influx nerveux.
NB: Le microscope électronique nous montre que la myofibrille renferme deux types de myofilaments
parallèles : les filaments de myosine qui sont épais et les filaments d’actine qui sont fins.
Remarque: l’actine est une protéine motrice se trouvant dans le disque sombre et dans le disque clair
et la myosine uniquement dans le disque sombre.
3-a) La structure du muscle squelettique
Le muscle apparaît à la dissection, formé de plusieurs fibres musculaires regroupées en faisceaux
délimités par un tissu conjonctif dans lequel sont logés nerfs et vaisseaux sanguins. Aux extrémités du
muscle, des cloisons de tissu conjonctif s’unissent pour former les tendons fixés aux os.
Au microscope photonique, la fibre musculaire apparaît comme une cellule géante à plusieurs noyaux :
on parle de structure syncitiale. Elle est délimitée par une membrane, le sarcolemme ; son
cytoplasme, le sarcoplasme, se différencie en de très nombreuses myofibrilles (d’où la striation
longitudinale) qui sont elles-mêmes jalonnées alternativement de bandes sombres (ou bande A) et de
bandes claires (bandes I), d’où la striation transversale.
Chaque bande I est partagée en son milieu par une ligne sombre appelée strie Z. Chaque bande A, par
une région plus claire (bande H) qui est elle-même parcourue en son milieu par une strie foncée (strie
M). Deux stries Z successives délimitent une unité appelée sarcomère.
Ce sont deux types de myofilaments (des protéines contractiles) qui sont à l’origine de ces bandes :
- des filaments épais de myosine qui occupent toute la longueur de la bande A ; ils sont constitués de
quatre (4) chaînes protéiques qui leur confèrent l’aspect d’un bâtonnet terminé par une tête
globuleuse ;
-des filaments fins d’actine qui s’insèrent sur les stries Z de la bande I et qui s’infiltrent également
dans la bande A voisine, délimitant ainsi la bande H. Cette disposition des filaments facilite leur
glissement les uns par rapport aux autres.
c-) La spécialité de la cellule musculaire
Les cellules musculaires sont des cellules très spéciales. En effet, leur sarcoplasme contient de
nombreuses mitochondries, du glycogène et de la myoglobine en grande quantité, des réticulums
endoplasmiques très développés riches en Ca2+ des molécules d’ATP et de phosphocréatines en grande
quantité.
La cellule musculaire reçoit la commande du motoneurone avec lequel il est en contact par
l’intermédiaire d’une zone appelée plaque motrice ou synapse neuromusculaire.
Il existe deux types de fibres musculaires
-des fibres musculaires lentes ou de types I possédant des réserves plus importantes en myoglobine,
de nombreux capillaires sanguins, des mitochondries. Ces fibres se contractent et se relâchent plus
lentement, mais se fatiguent moins vite. Elles sont adaptées à l’effort prolongé.
-des fibres musculaires rapides ou de type II renferment peu de myoglobine, peu de mitochondries ;
elles sont plus rapides et plus puissantes, mais se fatiguent plus vite. Leur consommation d’ATP par
unité de temps est très grande.
4-) Les propriétés des muscles
Il existe quatre (4) propriétés des muscles
a-) L’excitabilité
C’est la propriété qu’à un muscle de réagir par contraction face à une excitation portée sur lui.
b-) La contractilité
C’est la propriété qu’à un muscle de se contracter ou de durcir sous l’effet d’un excitant.
c-) L’élasticité
C’est la propriété qu’à un muscle de s’allonger par traction et de revenir à sa position initiale lorsque
la traction cesse.
d-) La tonicité
C’est la propriété qu’à un muscle en dehors de toute excitation de rester dans un état de légère
contraction appelée tonus musculaire.
NB:
Myographe: c’est un appareil qui permet d’enregistrer l’activité d’un muscle.
Myogramme: c’est le tracé de l’enregistrement effectué par le myographe.
5-) Les types de contraction
Il y a deux types de contractions selon deux paramètres qui sont (la tension et la longueur) :
-La contraction isotonique: c’est lorsque la tension est constante et la longueur varie.
-La contraction isométrique: c’est lorsque la tension varie et la longueur est constante.
Si on soumet au nerf une stimulation efficace, isolée, on obtient une contraction brève de faible
amplitude appelée secousse musculaire.
Elle comprend :
-La phase de latence : c’est la période qui sépare l’instant où débute l’excitation et le début de la
contraction.
-La phase de contraction : elle est caractérisée par le raccourcissement du muscle.
-La phase de relâchement : c’est la phase où le muscle revient à sa position initiale.
-L’amplitude : c’est la phase où l’excitation est maximale.
b-) Une secousse fusionnée
C’est la réponse du muscle à deux excitations. Elle comprend :
b-1) Deux secousses isolées : c’est lorsque la 2ème excitation intervient après la réponse de la 1ère
excitation.
b-2) Deux secousses à fusion incomplète : c’est lorsque la 2ème excitation intervient lors de la phase
de relâchement de la 1ère excitation.
b-3) Deux secousses à fusion complète : c’est lorsque la 2ème excitation intervient lors de la phase de
contraction de la 1ère excitation.
NB:
Tétanos pathologique c’est une contraction involontaire et prolongée du muscle face à une toxine
microbienne.
7-) Le mécanisme de la contraction musculaire et ces étapes
L’arrivé du potentiel d’action permet de mettre en mouvement les ions 𝐶𝑎2+ , ces ions activent une
molécule à haute potentialité d’énergie (ATP), l’ATP met en mouvement les myofilaments d’actine et
de myosine ainsi se réalise la contraction.
Ces étapes
Ce sont des sites d’attachement entre les molécules d’actine et de myosine observés au microscope
électronique sur certaines fibres contractées qui sont à l’origine du glissement actine sur myosine et du
raccourcissement des sarcomères. Le mécanisme de ce glissement peut être ainsi résumé :
- le stade de repos : il est caractérisé par l’absence de pont entre myofilaments d’actine et de myosine
dont le site d’attachement est caché par la tropomyosine.
- l’attachement : l’arrivée du message nerveux entraîne la libération de Ca2+ accumulés dans le
réticulum. Ces ions Ca2+ se fixent sur la troponine qui déforme en repoussant la tropomyosine qui
libère le site, provoquant ainsi l’attachement du complexe ATP myosine sur l’actine.
- le glissement : la myosine (une ATP ase) ainsi activée par l’actine en présence de Mg2+, hydrolyse
l’ATP selon la réaction : ATP ADP + P + énergie. Le groupement phosphate P ainsi libérée se
fixe sur la tête des myosines qui pivote et entraîne dans son mouvement de glissement, l’actine ;
- le détachement : le retour à l’état initial nécessite le détachement de l’actine et de la myosine. Ceci
est possible grâce à :
L’absorption des ions Ca2+par le réticulum
Une fixation d’une nouvelle molécule d’ATP sur la tête des myosines.
Le schéma ci-dessous résume également les étapes du mécanisme de la contraction :
Remarque : L’ATP est parfois produit à partir de deux molécules d’ADP grâce à l’intervention d’une
enzyme, la myokinase selon la réaction : ADP + ADP ATP +AMP + Energie.
Les réserves de phosphagènes étant faibles dans un muscle, d’où l’importance de sa reconstitution par
phosphorylation de la créatine à partir de l’ATP.
d-) Le phénomène mécanique met en évidence les activités effectuées par les muscles. Ex : le travail.
7-) Causes, conséquences et luttes contre la fatigue musculaire
La fatigue musculaire est causée par la diminution de la quantité de dioxygène dans l’organisme, la
consommation de l’ATP et l’augmentation de la quantité de l’acide lactique jusqu’à 3%.
Pour lutter contre la fatigue musculaire, il faut un repos total qui permet l’augmentation de la quantité
de dioxygène, la diminution de la quantité de l’acide lactique et la restauration de l’ATP.
Conclusion :
La contraction est la réaction caractéristique du muscle après une excitation. Cette contraction est le
résultat du glissement des filaments d’actine sur ceux de la myosine. Elle met également en jeu des
phénomènes électriques chimiques et thermiques.
6m d
II-) La vision
La vision est une fonction sensorielle qui consiste la vue.
La rétine, membrane sensible de l’œil joue un rôle fondamental dans cette fonction. Elle renferme les
cellules responsables de la vue.
1-) Quelle est la structure de la rétine ?
La rétine est une membrane sensible de l’œil, elle est formée dans son épaisseur des couches de
cellules qui sont de l’extérieur vers l’intérieur :
-La couche de cellules pigmentaires: ce sont des cellules de types épithéliaux riches en mélanine,
jouant un rôle d’écran protecteur.
-La couche de cellules visuelles : ce sont des cellules nerveuses modifiées jouant le rôle de récepteurs
photosensibles. Elles sont de deux (2) sortes : les cellules à cônes et les cellules à bâtonnets.
-La couche de cellules bipolaires : ce sont des cellules nerveuses qui font des synapses par leurs
dendrites avec les prolongements axoniques des cellules visuelles et par leurs axones avec les
dendrites des cellules multipolaires de la couche profonde.
-La couche de cellules multipolaires ou ganglionnaires : ce sont des cellules nerveuses dont les
axones se réunissent au niveau du point aveugle pour former les fibres du nerf optique.
Les types de rétine
Il existe trois (3) types de rétine :
a-) La rétine centrale
Au niveau de la rétine centrale, dans sa couche de cellules visuelles, on rencontre uniquement des
cellules à cônes et à chaque cône correspond une fibre du nerf optique : on parle de structure linéaire.
b-) La rétine périphérique
Au niveau de la rétine périphérique, dans sa couche de cellules visuelles, on rencontre les cellules à
cônes et les cellules à bâtonnets. Ces dernières sont d’autant plus nombreuses qu’on s’éloigne de la
fovéa. Plusieurs cellules visuelles sont reliées à une même fibre du nerf optique : on dit que la rétine
périphérique a une structure convergente.
c-) Le point aveugle
Au niveau du point aveugle, il n’y a pas de cellules visuelles, on ne rencontre que les fibres du nerf
optique.
NB:
La rétine est donc un tissu hétérogène non seulement dans son épaisseur mais aussi d’une zone à une
autre.
2-) Quelle est la sensibilité rétinienne ?
La rétine présente deux (2) types de récepteurs visuels de sensibilités différentes : les bâtonnets plus
sensibles que les cônes. Cette différence de sensibilité nous permet de distinguer deux types de
visions :
-Une vision à forte intensité lumineuse ou vision crépusculaire ou nocturne dont les bâtonnets sont
responsables grâce à la Rhodopsine ou le pourpre rétinien et ils sont au nombre de 120 Million dans
chaque rétine.
-Une vision à forte intensité lumineuse ou vision diurne dont les cônes sont responsables. Ces
derniers sont également responsables de la vision des couleurs et ils sont au nombre de 6 Million dans
chaque rétine.
La vision centrale et la vision périphérique
-La vision centrale est une vision à forte intensité lumineuse où les images des objets se trouvant sur
l’axe optique se forment sur la fovéa. Cette vision permet de distinguer nettement les objets et les
couleurs.
-La vision périphérique est une vision à faible intensité lumineuse où les images des objets se
forment sur la rétine périphérique. Cette vision a une faible acuité et ne permet pas de distinguer les
couleurs. Tous les objets observés apparaissent gris. D’où l’expression « la nuit tous les chats sont
gris ».
NB:-L’acuité visuelle : est le pouvoir qu’à l’œil de distinguer nettement deux points les plus proches
l’un de l’autre. Elle est égale à l’inverse du pouvoir séparateur.
-Le pouvoir séparateur : est l’angle minimal sous lequel un œil peut distinguer deux points situés
côte à côte.
-Le champ visuel : est l’ensemble des points de l’espace pouvant être vus par l’œil.
On distingue le champ visuel monoculaire (pour un œil) et le champ visuel binoculaire (pour les
deux yeux).
Remarque:
Le champ visuel est plus étendu du côté temporal que le côté nasal ; il est plus étendu vers le bas que
vers le haut.
Il est beaucoup plus étendu en lumière blanche qu’en lumière colorée.
Lumière vive
Rhodopsine Opsonine + Rétinal
Obscurité
Le rétinal est un précurseur de la vitamine A. Son manque au niveau de l’œil provoque une anomalie
de l’œil qui est la xérophtalmie ou l’héméralopie.
3-) Rôle du nerf optique et ses sections
Le nerf optique assure la transmission des influx nerveux visuels nés des cellules visuelles et il est
l’intermédiaire indispensable entre l’œil et le cerveau.
Les influx nerveux visuels nés des 130 million de cellules visuelles parviennent au cerveau (aire
visuelle occipitale) grâce au un million de fibres nerveuses de chaque nerf optique des deux yeux.
-L’hypermétropie : est une anomalie optique de l’œil caractérisée par la vision floue des objets
rapprochés. L a formation de l’image est derrière la rétine. La correction se fait à l’aide des lentilles
convergentes.
-La presbytie : est une anomalie de l’œil caractérisée par une diminution du pouvoir
d’accommodation par suite de la perte de l’élasticité du cristallin. La formation de l’image est derrière
la rétine. La correction se fait à l’aide des lentilles convergentes.
-L’astigmatisme : est une anomalie de l’œil due à une malformation (non sphérique) de la cornée
transparente qui renvoie les rayons lumineux dans deux directions différentes de la rétine.
-L’héméralopie : est une diminution considérable de la vision lorsque l’éclairage est faible due à une
carence en vitamine A entrant dans la constitution de la Rhodopsine.
-Le strabisme : est un défaut de parallélisme de l’axe optique se traduisant par la déviation d’un œil
ou des deux yeux.
-Le daltonisme : est une anomalie héréditaire de la vision caractérisée par la confusion des couleurs
(surtout le rouge et le vert).
Quelques maladies de l’œil
-La cataracte : c’est l’opacification progressive du cristallin.
-Le glaucome : est une augmentation de la pression à l’intérieur de l’œil caractérisé par
l’accumulation de l’humeur aqueuse.
-Le trachome : est une maladie infectieuse qui atteint les paupières et la cornée transparente.
-L’aniridie : est une malformation très rare caractérisée par l’absence de l’iris, et qui atteint
généralement les deux yeux.
Le néphron est l’unité structurale et fonctionnelle des reins. Les néphrons sont au nombre de
3.000.000 dans chaque rein et ils permettent la filtration du plasma.
Le PH du milieu intérieur (7,35 et 7,45) est remarquablement stable, et cette stabilité est une nécessité
vitale pour l’organisme.
Cette régulation est causée par de nombreux facteurs :
-la production du 𝐂𝐎𝟐 par la respiration cellulaire s’accompagne de la libération d’une grande quantité
de 𝐇 +
-la libération de l’acide lactique, lors d’un exercice musculaire, augmente la concentration en ions 𝐇 +
du plasma par dissociation partielle de cet acide.
-la consommation de grande quantité de légumes, de feuilles relève le PH qui devient basique.
Quels sont les facteurs intervenant dans l’activité régulatrice des reins ?
-facteurs mécaniques : une augmentation du débit sanguin au niveau des reins entraine une
augmentation de la diurèse.
-facteurs humoraux : le fonctionnement des reins est directement influencé par la teneur en eau et en
sodium du sang.
-facteurs nerveux : le système nerveux intervient sur l’activité des reins en modifiant le calibre des
vaisseaux sanguins, ainsi une vasoconstriction rénale entraine une diminution de la diurèse et
inversement.
-facteurs hormonaux : deux glandes jouent un rôle dans le fonctionnement des reins : ce sont les
surrénales et le complexe hypothalamo-hypophysaire.
- Lorsque la glycémie baisse ; le glycogène du foie est dégradé en glucose qui sera libéré dans le sang.
→ Ainsi le foie peut utiliser ses réserves de glycogène pour maintenir la glycémie ; au profit des
autres organes notamment le cerveau.
c- La néoglucogenèse :
- Lorsque les sources et les réserves s’épuisent ; le foie est capable de synthétiser du glucose à partir de
composés non glucidiques et protéger ainsi l’organisme et surtout le SNC contre les effets de
l’hypoglycémie. Ces composés sont : le glycérol, les acides aminés et l’acide lactique en provenance
des muscles.
→ Ainsi toute hyperglycémie oriente vers une glycogenogénèse et toute hypoglycémie oriente la
néoglucogenèse.
5-) Tissu adipeux
Le tissu adipeux est le deuxième réservoir de stockage glucidique de l’organisme.
Lorsque la glycémie augmente ; la lipogenèse devient l’activité principale du tissu adipeux
6-) Le muscle
Capable également de mettre en réserve le glucose sous forme de glycogène ; mais la dégradation
musculaire n’aboutit pas directement au glucose
7-) Le rein
- N’intervient que dans des circonstances pathologiques.
- Normalement ; il absorbe tout le glucose filtré par le glomérule au niveau du tubule pour une
glycémie < 1,8g/l =seuil rénal de glucose.
- Au-delà de ce seuil ; le glucose est excrété dans les urines.
8-) Le pancréas
8-1-)La structure du pancréas
Le pancréas possède des canaux pancréatiques par lesquels s’écoule une sécrétion : le suc pancréatique
rejeté dans le duodénum.
Une coupe histologique du pancréas montre les acini et les ilots de Langerhans ;
Les acini sont des groupements de cellules embronchées au canal pancréatique qui sécrètent le suc
pancréatique.
Les ilots de Langerhans sont des amas de cellules dépourvues de canal excréteur, qui sécrètent des
hormones glycémiantes déversées dans le sang.
Son injection provoque une baisse de la glycémie par stockage du glucose dans le foie et les muscles
sous forme de glycogène ou dans le tissu adipeux sous forme de graisses. L’insuline est une petite
protéine formée de 51 acides aminés.
8-3-2-) Le glucagon
L’intoxication à l’alloxone (substance qui détruit les cellules 𝛽) entraine un diabète plus sévère que
celui provoqué par l’ablation totale du pancréas, c’est-à-dire que la tendance à l’hyperglycémie est
plus forte : le pancréas produit donc un facteur hyperglycémiant. Il s’agit d’une deuxième hormone, le
glucagon qui est hyperglycémiant (faisant augmenter la glycémie).
Elle est produite par les cellules 𝜶 contenues aussi dans le pancréas mais non détruites par l’alloxone.
Le glucagon est une très petite protéine formée de 29 acides aminés. Son injection entraine une
libération de glucose dans le sang par hydrolyse du glycogène.
8-4-) Rôle hyperglycémiant des autres glandes endocrines
a-) Les hormones de la glande surrénale
Le cortisol est sécrété par la partie corticale de la glande, son action est complexe. Il freine l’entrée du
glucose dans les cellules et favorise les effets du glucagon.
L’adrénaline a pour origine la médullosurrénale, elle se caractérise notamment par une action rapide
sur la glycogénolyse. Elle intervient peu dans les conditions normales : c’est l’hormone d’urgence.
b-) Les hormones hypophysaires
L’hypophyse intervient sur la régulation de la glycémie par deux hormones :
-L’hormone somatotrope (STH) ou hormone de croissance, qui favorise la glycogénolyse ;
-L’hormone corticotrope (ACTH), qui stimule la sécrétion de cortisol.
NB: -La bradycardie : c’est le ralentissement du rythme cardiaque inférieur à 60 battements par
minute.
-La tachycardie : c’est l’augmentation du rythme cardiaque supérieur à 90 battements par minute.
3-) L’activité mécanique du cœur : le cardiogramme
Le cardiogramme est l’enregistrement graphique de l’activité mécanique du cœur au cours d’un cycle
cardiaque.
Cette activité automatique est sous la dépendance du système nerveux intrinsèque situé dans les parois
même du cœur : il s’agit du tissu nodal.
5-1-) La structure du tissu nodal
Le tissu nodal est composé de différents éléments :
-Le nœud sinusal : situé dans la paroi de l’oreillette droite au point d’arriver des veines caves ;
-Le nœud septal : situé dans la cloison inter-auriculaire droite ;
-Le faisceau de His : situé dans la cloison inter-ventriculaire ;
-Le réseau de Purkinje : situé dans la paroi des ventricules.
Q = Vs x Fc
1-3-) La vasomotricité
C’est la variation de calibre des vaisseaux sanguin qui est due à l’élasticité et à la contractilité
des artères. La contractilité s’oppose à la circulation du sang, alors que l’élasticité atténue en
même temps la résistance à l’écoulement du sang, le fonctionnement discontinu du cœur et
soumet les organes à une pression moyenne. Donc la vasomotricité exerce une action sur la
pression artérielle.
1-4-) La volémie
C’est le volume total sanguin contenu dans l’appareil circulatoire, qui influence directement la
pression artérielle. En effet une augmentation du volume sanguin dans les artères lors de la systole
ventriculaire augmente la pression artérielle, alors qu’une réduction (par hémorragie,) la diminue.
1-5-) La viscosité du sang
Elle est modifiée lorsque le taux de globule rouges varie. En effet, elle augmente lorsque le taux de
globules rouge augmente. En cas de fièvre ou d’anémie la viscosité diminue. La viscosité influence
peu la pression artérielle.
2-) Régulation de la pression
2-1-) la régulation nerveuse
Les centres nerveux et expériences
Ces centres nerveux réflexes sont mis en évidence grâce à des expériences menées de la manière
suivante :
centrifuges directement dans les nœuds sinusal et septal mais aussi dans l’endocarde
ventriculaire.
Rôles des systèmes parasympathique et sympathique
Les expériences suivantes ont permis de mettre en évidence le rôle du parasympathique et de
l’orthosympathique.
Expériences Résultats
Stimulation du nerf X Bradycardie et baisse de la pression artérielle
Section du nerf X Tachycardie et augmentation de la pression artérielle
Stimulation du bout central du nerf X Aucun effet
Stimulation du bout périphérique du nerf X Bradycardie et baisse de la pression artérielle
Stimulation du nerf orthosympathique Tachycardie et augmentation de la pression artérielle
Section des nerfs orthosympathiques Bradycardie et baisse de la pression artérielle
Les nerfs parasympathiques ont pour effet de baisser le rythme cardiaque et la pression
cardiaque alors que ceux de l’orthosympathiques les augmentent. Autrement dit, le système
parasympathique est cardiomodérateur et le système orthosympathique est cardio-accélérateur
Constat : Un cœur humain déconnecté du système nerveux a un rythme de 100 à 120
battements par minutes alors que celui d’un homme au repos est de 70 à 80 battements/mn.
Donc le système parasympathique prédomine l’orthosympathique
-Observations
Dans le sinus carotidien et la crosse aortique, se trouvent des barorécepteurs sensibles aux
variations de pression artérielle.
-Une augmentation de la tension artérielle (hypertension) provoque une bradycardie, et une
vasodilatation.
-La stimulation du nerf de Héring ou de Cyon provoque une bradycardie et une vasodilatation
suivies d’une baisse de la pression artérielle.
-Une baisse de la pression artérielle (hypotension) provoque une tachycardie, une augmentation
de la pression artérielle et une vasoconstriction.
-Une section des nerfs de Héring ou de Cyon provoque une tachycardie, une augmentation de la
pression artérielle et une vasoconstriction.
Tableau indiquant les valeurs de la pression artérielle selon les tranches d’âges
Tranche d’âge Tension maximale Tension minimale
De 15 à 45 ans 12 8
De 46 à 60 ans 14 9
Plus de 60 ans Age en année 10
10 + 10
EXERCICES RESOLUS
EXERCICE 1:
Un animal non anesthésié reçoit une légère décharge électrique sur la patte postérieure gauche. Cette
excitation est aussitôt suivie d’une flexion de la même patte.
Comment qualifier une telle réponse ? Pourquoi ?
Etablir un schéma du trajet suivi par l’influx nerveux en précisant les structures nerveuses concernées.
RESOLUTION
Cette réponse est un réflexe parce que c’est un mouvement involontaire.
Schéma de l’arc réflexe :
Centre nerveux médullaire
Patte Patte
EXERCICE 2:
L’étude expérimentale de l’excitabilité d’un nerf nous a permis de déterminer pour chaque intensité
d’excitation, le temps minimum nécessaire pour qu’elle soit efficace. Les résultats sont indiqués dans
le tableau ci-dessous :
Intensité (mV) 3,3 2 1,5 1,2 1,1 1 1
Temps (ms) 0,3 0,6 0,9 1,2 1,5 1,8 2,1
1-) Tracer la courbe d’excitabilité de ce nerf en plaçant en ordonnées les intensités et en abscisses, les
temps correspondants. (1cm= 0,3ms ; 1cm= 0,5 mV).
2-) A quoi correspond chacune des valeurs suivantes : 0,6ms ; 1mv ? Donnez la définition
correspondante à chaque valeur.
RESOLUTION
1-) Traçons la courbe de ce nerf de l’intensité en fonction du temps
Intensité (mV)
4
2
Intensité (mV)
1
0
1 2 3 4 5 6 7
EXERCICE 3:
Un muscle est caractérisé par un temps de latence de 0,01s, un temps de contraction de 0,04s et un
temps de relâchement de 0,07s. Ce muscle reçoit deux (2) stimulations efficaces de même intensité.
Sachant que l’intensité de stimulation est inférieure à l’intensité maximale, tracez et interprétez les
myogrammes que l’on obtiendrait avec :
S2 – S1= 0,14s ; S2 – S1= 0,07s ; S2 – S1=0,03s.
RESOLUTION
Traçons et interprétons les myogrammes
Calculons d’abord la 1ère excitation S1 : S1= 0,01 + 0,04 + 0,07 = 0,12s
Pour S2 – S1= 0,14s comme S1≈ ∆S donc il s’agit deux secousses isolées
Pour S2 – S1= 0,07s comme S1> ∆𝑆 donc il s’agit deux secousses à fusion incomplète
Pour S2 – S1= 0,03s comme S1≫ ∆𝑆 donc il s’agit deux secousses à fusion complète
EXERCICE 4:
Chez la grenouille et chez l’Homme, on fait le dénombrement des fibres nerveuses motrices. Les
résultats sont consignés dans le tableau ci-dessous.
EXERCICE 5:
D’après les données du tableau ci-dessous, tracez avec précision la courbe de variation de la puissance
d’accommodation de l’œil en fonction de l’âge.
Âges en années 8 16 24 38 40 48 56 60 64
Puissance d’accommodation 14 10 9 8 4 2 1 1 1
a-) Que constatez-vous ?
b-) Quelles explications pouvez-vous en donner ?
c-) Dans un schéma de l’œil, situez l’objectif accommodeur.
Puissance d’accommodation
16
14
12
10
8
Puissance d’accommodation
6
4
2
0
1 2 3 4 5 6 7 8 9
EXERCICE 6:
On a prélevé chez un sujet en deux (2) endroits différents du néphron, un peu de liquide. Le tableau ci-
après indique la composition du liquide de deux prélèvements comparée à celle du plasma.
RESOLUTION
a-) Schéma annoté du néphron
EXERCICE 7:
Lors d’une hémorragie accidentelle chez l’homme, on a enregistré le taux d’ADH (hormone
antidiurétique ou vasopressine) dont les variations sont dans le tableau ci-dessous :
Avant hémorragie Hémorragie
Taux d’ADH (Pg/ml) 2 2 2 4 6 8 7 6 6
Temps (en min) 0 1 1,5 2 2,5 3 3,5 4 5
1-) Représentez la variation du taux d’ADH en fonction du temps.
2-) Citez l’organe sécréteur de l’ADH.
3-) Analysez les résultats.
4-) Expliquez la fluctuation du taux d’ADH.
RESOLUTION
1-) Représentation de la variation du taux d’ADH en fonction du temps
EXERCICE 8:
Chez deux individus dont l’un a la veine pancréatique ligaturée, on mesure la teneur en glycogène
hépatique (g/l de sang) après un repas riche en glucide.
Les résultats sont résumés dans le tableau suivant :
Date en jour 1er 2ème 3ème 4ème 5ème
Individu A 60 80 65 30 10
Individu B 60 40 20 10 3
1-) Représentez le graphe.
2-) Après avoir défini la glycémie, interprétez les courbes en précisant les rôles des cellules du
pancréas et du foie.
3-) Expliquez le trajet normal des produits du pancréas jusqu’au foie.
4-) Quelle sera la conséquence de la ligature du canal pancréatique sur la glycémie et sur la nutrition ?
RESOLUTION
1-) Représentation graphique
90
80
70
60
50 Individu A
40
Individu B
30
20
10
0
1er 2ème 3ème 4ème 5ème
2-) La glycémie : est le taux du glucose sanguin
-Interprétation :
Individu A :
-Du 1er au 2ème jour, le taux de glycogène croit jusqu’à 80g/l donc les cellules 𝛼 ont produit du
glucagon et donc les cellules du foie ont transformé le glucose en glycogène (la glycogénogenèse).
-Du 2ème au 5ème jour, ce taux diminue jusqu’à 10g/l donc les cellules 𝛽 ont produit de l’insuline et les
cellules du foie ont transformé le glycogène en glucose (la glycogénolyse).
Individu B :
On remarque une décroissance du taux de glycogène donc les cellules 𝛽 ont produit de l’insuline et les
cellules du foie ont transformé le glycogène en glucose (la glycogénolyse).
3-) Trajet des produits du pancréas jusqu’au foie
Pancréas – veine pancréatique – veine cave inférieure – cœur – artère pulmonaire – poumons – veine
pulmonaire – cœur – artère aorte – artère hépatique – foie.
4-) la conséquence de la ligature du canal pancréatique sur la glycémie et sur la nutrition
La ligature du canal pancréatique n’a pas d’effet sur la glycémie mais elle empêche l’écoulement du
suc pancréatique dans l’intestin, donc elle empêche l’action des enzymes sur les aliments.
EXERCICE 9:
Lors des battements cardiaques, le myocarde connait de nombreuses modifications électriques.
L’enregistrement ci-dessous correspond aux phénomènes électriques d’un seul battement.
a-) Comment appelle-t-on cet enregistrement ?
b-) Analysez et interprétez-le.
RESOLUTION
a-) Nom de cet enregistrement : c’est l’électrocardiogramme ou l’ECG.
b-) Analyse et interprétation
-Onde P : c’est la dépolarisation de l’oreillette suivie de la systole auriculaire
-Complexe d’onde QRS : c’est la dépolarisation du ventricule suivie de la systole ventriculaire
-Onde T : c’est la répolarisation du ventricule suivie de la diastole générale.
EXERCICE 10:
La greffe cardiaque est la plus spectaculaire de toutes les greffes d’organes. Comme toutes les greffes,
seules les connexions sanguines sont établies entre le cœur greffé et le sujet receveur.
On cherche à comprendre les effets d’une greffe cardiaque sur les mécanismes d’adaptation du cœur à
l’effort.
Le document ci-dessous indique les résultats de stimulations et de sections des nerfs vagues et des
nerfs sympathiques.
Analysez le document et déduisez-en les effets des nerfs sympathiques et des nerfs vagues sur la
fréquence cardiaque.
RESOLUTION
Analyse du document et déduisons les effets des nerfs sympathiques et des nerfs vagues sur la
fréquence cardiaque
-La stimulation des nerfs vagues entrainent une diminution du rythme cardiaque donc le nerf vague est
un nerf cardio-modérateur, sa section provoque une augmentation du rythme cardiaque.
-La stimulation des nerfs sympathiques entrainent une augmentation du rythme cardiaque donc le nerf
sympathique est un nerf cardio-accélérateur, sa section provoque est une diminution du rythme
cardiaque.
EXERCICE 11
Tout centre nerveux est le siège de connexions entre neurones. Montrer comment se réalise la
transmission des messages et de leur intégration au niveau de ces neurones.
L’exposé s’appuiera sur des schémas clairs et soigneusement annotés
RESOLUTION
Transmission et intégration des messages nerveux
La connexion entre neurones se fait au niveau de synapses situées dans les centres nerveux.
La transmission des messages nerveux se fait au niveau de ces synapses.
La synapse est constituée par : la terminaison axonique du neurone présynaptique, de la
membrane du neurone postsynaptique et de l’espace ou fente synaptique qui les sépare. Il
existe des synapses à transmission électrique mais la transmission synaptique par voie
chimique est beaucoup plus fréquente et sera ici considérée.
L’arrivée d’un potentiel d’action dans la terminaison synaptique (potentiel d’action pré
synaptique) déclenche l’exocytose de vésicules remplies d’un neurotransmetteur après l’entrée
d’ions dans le bouton synaptique (terminaison présynaptique).
Le neurotransmetteur traverse la fente synaptique et se fixe sur certains récepteurs de la membrane
postsynaptique ; ce qui déclenche l’ouverture des canaux ioniques chimiodépendants spécifiques. Le
flux des ions à travers la membrane selon leurs gradients de concentration est à l’origine d’une
dépolarisation ou d’une hyperpolarisation. Le potentiel postsynaptique peut ainsi être excitateur ou
inhibiteur (PPSE ou PPSI).
Après la transmission du message, le neurotransmetteur est rapidement éliminé soit par sa capture par
le neurone présynaptique soit par dégradation par une enzyme.
Le neurone postsynaptique est en relation avec de très nombreuses terminaisons
présynaptiques, il reçoit de nombreux influx excitateurs pour les unes et inhibiteurs pour les
autres. Il intégre tous ces messages et fait la somme des PPSE et PPSI. Le résultat de cette
sommation est la naissance de potentiels d’action post synaptique (excitation du neurone post
synaptique) ou d’une inhibition du neurone post synaptique.
EXERCICE 12
Toutes les molécules d’ATP consommées au cours de la contraction musculaire doivent être
remplacées.
Exposez brièvement les différentes voies métaboliques de renouvellement du stock d’ATP d’une
fibre musculaire.
RESOLUTION
Introduction
La contraction musculaire nécessite l’hydrolyse de molécules d’ATP, dont le stock doit être renouvelé
par diverses réactions métaboliques.
Nous exposerons brièvement ces différentes réactions, en évoquant d’abord les voies directes puis
les voies indirectes de régénération de l’ATP musculaire.
1-) Les voies directes de régénération de l’ATP musculaire : Le renouvellement des
molécules d’ATP dégradées au cours de l’activité musculaire se fait directement par deux voies
métaboliques.
EXERCICE 13
On analyse au laboratoire l'urine et le plasma d'un individu venu en consultation.
Les résultats (exprimés en g/l) sont les suivants :
EXERCICE 14
Soit le tableau de la valeur normale de la tension artérielle pour les âges ci-dessous:
AGES EN ANNEES P.A MAXIMALE P.A MINIMALE
(cm de mercure) (cm de mercure)
8 10.5 7
12 11 7.5
16 12 8
30 13 8
40 14.5 9
50 15.5 9.5
60 16.5 10
70 17.5 10.5
1) Représente graphiquement la courbe de variation de la tension maximale en fonction de l'âge.
Échelle : 1cm pour 10 ans et 1cm pour 10cm de mercure.
2) Fatou est une femme âgée de 35 ans. Elle est malade et va chez le médecin qui prend sa tension
artérielle et trouve une valeur de 15/10 : en te référant au tableau, dis de quoi souffre Fatou. Justifie
ta réponse.
RESOLUTION
1-) Représentons graphiquement la courbe de variation de la tension maximale en fonction de l'âge.
EXERCICES PROPOSES
Système nerveux
EXERCICE 1
1-) Définissez les mots et expressions suivants : système nerveux, neurone, synapse, réflexe, arc
réflexe, nerf, plaque motrice, fibre, potentiel de repos, influx nerveux.
2-) En utilisant un critère au choix, faites la classification du système nerveux de l’homme.
3-) Citez les différentes parties de l’encéphale tout en précisant le rôle assuré par chacune d’elle.
4-) Représentez schématiquement une coupe transversale de la moelle épinière vue au microscope
optique.
5-) Pourquoi dit-on que la fibre nerveuse isolée obéit à la loi du tout ou rien contrairement au nerf ?
6-) Comment assurer le conditionnement d’un animal ? Précisez les différentes étapes.
EXERCICE 2
Questions à choix multiples
1-Le réflexe d’étirement est un réflexe fondamentalement :
a-) monosynaptique,
b-) bisynaptique,
c-) polysynaptique.
2-Un réflexe myotatique :
a-) correspond à une contraction musculaire indépendante des centres nerveux,
b-) est la contraction d’un muscle en réponse à un stimulus extérieur,
c-) fait intervenir un circuit qui est systématiquement polysynaptique,
d-) est soumis au contrôle de l’encéphale.
3-Accoler ensemble, deux à deux, les termes de chacune des deux listes suivantes qui vous paraissent
le mieux en relation.
A-Centre nerveux, 1-involontaire,
B-Récepteur, 2-efférente,
C-Fibre motrice, 3-afférente,
D-Fibre sensitive, 4-fuseau neuromusculaire,
E-Réflexe, 5-synapses.
EXERCICE 3
Chez l’Homme, la percussion du tendon du muscle antérieur de la cuisse au-dessous de la rotule
entraine toujours l’extension de la jambe.
a-) Identifier cette réaction.
b-) Quels sont les rôles respectifs des muscles 𝐌1 et 𝐌2 dans le schéma ci-dessous ?
c-) Réalisez un schéma fonctionnel indiquant les organes qui interviennent dans la réaction étudiée et
faites sur ce schéma le trajet du message nerveux, depuis l’excitation du récepteur sensoriel jusqu’à la
réponse des deux muscles mis en jeu.
EXERCICE 4
Un chat non anesthésié est soumis à une série d’excitations associées : une seconde avant d’envoyer la
charge électrique dans la patte, on allume une lampe, et ceci, un très grand nombre de fois ;
Dans un premier temps, la décharge provoque une flexion de la patte. Après un certain nombre
d’excitations associées, l’éclair de la lampe, seul, suffit à déclencher la flexion.
Figure 1
1- Identifiez les parties A, B et C et dites dans quelle(s) structure(s) on peut les observer.
2- Indiquez la légende correspondant aux numéros (1 à 6) et donnez un titre à la figure 1.
3- Expliquez brièvement, comment on a pu mettre en évidence le rapport structural entre les
parties A et B.
4- La figure 2 représente deux chaînes neuroniques X et Y.
Indiquez, en le justifiant, la chaîne neuronique exacte.
Figure 2
Chaine X
Chaine Y
EXERCICE 7
Le propre de la fibre nerveuse est de donner naissance au message nerveux suite à une stimulation
efficace et d'assurer sa propagation.
1-) En prenant l'exemple du corpuscule de Pacini, montrer, schémas à l'appui, comment naît un
potentiel d'action propageable dans une fibre nerveuse afférente issue du corpuscule de Pacini, en
réponse à des stimulations de plus en plus intenses.
2-) Présenter, schémas à l'appui, le principe du calcul de la vitesse de propagation de l'influx nerveux
le long d'une fibre nerveuse.
3-) Expliquer à l'aide d'un schéma, comment se propage le potentiel d'action dans une fibre nerveuse
myélinisée.
EXERCICE 8
Au cours des travaux de salubrité à l’école, l’un de vos amis ramassant un tas d’ordures retire
brusquement sa main droite en criant. Une épine venait ainsi de s’implanter dans son doigt.
1-) Quel type de mouvement votre camarade a-t-il effectué ?
2-) Par quel terme exact désigne-t-on cette réaction ?
3-) Décrivez le cheminement de cette réaction.
EXERCICE 9
L’arc réflexe médullaire poly-synaptique nécessite la collaboration de 3 types de neurones.
1-) Définissez un réflexe médullaire poly-synaptique.
2-) Sur un schéma bien annoté, indiquez ces trois (3) types de neurones.
3-) Expliquez le mode de passage de l’influx nerveux d’un neurone à un autre.
EXERCICE 10
Les documents ci-après montrent en 1 les détails d'un neurone avec les prolongements axoniques et les
ramifications de ses parties dans les centres nerveux, dans le nerf et dans le muscle. II présente plutôt
quatre types de neurones que l'on peut trouver dans l’organisme de l’homme.
e-) Sur le document 1, on sait que: 1 = mitochondrie ; 8 = axone ou cylindraxe ; 4 = réseau de golgi ;
15 = gaine conjonctive du muscle ; 5 = corps de Nissl.
Déterminez = 2, 3, 6, 7, 9, 10, 11, 12, 13,14, 16 et 17.
f-) Quelle différence y a-t-il entre une fibre et un nerf? Faites un dessin bien détaillé et bien annoté
d'un nerf.
EXERCICE 11
1-) En repassant les habits avec un fer électrique, votre main a touché par mégarde les fils sectionnés
du fer et vous avez reçu une secousse assez violente qui vous a enlevé immédiatement votre main.
a-) Comment appelle-t-on ce genre de mouvement effectué par la main ?
b-) Donnez les caractéristiques d’un tel mouvement.
c-) Quel est l’excitant qui a provoqué ce mouvement ?
d-) Le retrait brusque de la main a amené l’avant-bras vers le bras.
Quels sont les deux principaux muscles qui ont été mis en jeu au cours de ce mouvement ?
Comment chacun de ces muscles s’est-il comporté ?
2-) La figure ci-dessous montre une coupe transversale de la moelle épinière.
a-) Faites correspondre chacun des éléments C, D, et E de la figure 2 à une des annotations de la figure
1.
b-) Identifiez 1,2, A, et B, de la figure 2.
c-) Expliquez comment les plaques A et B de la figure 2 font apparaitre le tracé XX' sur E. Même
question pour les plaques D et C qui font apparaitre le tracé YY'.
d-) Sur la figure 1, l'électrode réceptrice E est plutôt une microélectrode. Expliquez ce qu'est une
microélectrode.
EXERCICE 14
La perméabilité membranaire est une propriété vitale de la cellule. Dans le cas du neurone, le transfert
de part et d’autre de la membrane de plusieurs espèces ioniques est rendu possible par la présence de
plusieurs types de « canaux » ioniques.
1) Citez trois types de « canaux » ioniques.
2) a - Légendez le schéma du document A en vous référant aux flèches numérotées.
b - Précisez la ou les parties du neurone où sont localisés ces différents canaux ioniques.
3) Précisez les conditions qui permettent le fonctionnement de ces « canaux ».
4) Expliquez les conséquences du fonctionnement de deux de ces canaux sur la naissance du
message nerveux et sa transmission synaptique.
EXERCICE 15
Nous avons agi sur le chien à plusieurs reprises au moyen de battement du métronome et nous lui
donnons immédiatement à manger, c’est-à-dire que nous déclenchons le réflexe alimentaire inné.
Après plusieurs répétitions, ce métronome provoque seule la salivation.
1-) Quel est le réflexe absolu sur lequel est fondé le conditionnement ? En quoi consiste-t-il
exactement ?
2-) Quel est le stimulus conditionnel employé ici par Pavlov ?
3-) Comment le conditionnement est-il obtenu ?
EXERCICE 16
Un chat séjourne dans une cage dont le plafond porte une ampoule électrique. Lorsque l’ampoule
s’allume, le chat ne manifeste qu’une légère réaction : par exemple, il sursaute ou lève la tête.
Analysez très sommairement cette réaction en indiquant où et comment nait l’influx nerveux et en
représentant schématiquement le trajet qu’il suit.
EXERCICE 17
On réalise les expériences dont les résultats sont consignés dans le tableau ci-dessous (le premier
résultat est enregistré à 13 heures)
Heure Excitant utilisé Quantité de salive obtenue : nombre
de gouttes par 30 secondes
13h Son de 1500 vibrations/seconde 10
13h10 Son de 1500 vibrations/seconde 9
13h20 Son de 1500 vibrations/seconde 7
13h30 Son de 1500 vibrations/seconde 5
13h40 Son de 1500 vibrations/seconde 2
13h50 Son de 1500 vibrations/seconde 0
14h Son de 1500 vibrations/seconde 0
EXERCICE 31
La contraction musculaire peut prendre différents aspects selon le nombre et la fréquence de
l’excitation.
Les enregistrements A et B ci-dessous représentent des réponses du muscle gastronémien de
grenouille à des excitations répétées et suffisamment rapprochées.
a-) Comment peut-on les appeler ?
b-) Identifiez et analysez-les ?
c-) Faites la différence entre tétanos pathologique et tétanos physiologique.
EXERCICE 32
On dose trois constituants X, Y et Z (glycogène, phosphocréatine et ATP) de la fibre musculaire avant
et après la stimulation des muscles M1 et M2 dans les conditions 1 et 2. Les résultats obtenus sont
représentés par le tableau suivant :
Constituants du Conditions expérimentales
sarcomère dosés en mg/g Condition 1 Condition 2
de muscle frais
Avant la Après la Avant la Après la
stimulation de stimulation de stimulation de M2 stimulation
M1 M1 de M2
X 1 0 1 1
Y 1.35 0 1.35 0
Z 1.07 1.07 1.07 1.07
1-) Analysez les résultats de la troisième série d’expériences en vue d’identifier les constituants X, Y
et Z.
2-) En vous aidant des informations fournies par les données précédentes et vos connaissances, écrivez
les équations des réactions énergétiques en rapport avec l’activité musculaire.
EXERCICE 33
Pour essayer de comprendre le mécanisme de la fatigue musculaire, on peut enregistrer à l’aide d’un
appareil appelé Ergographe, en produisant des contractions volontaires chez l’Homme.
Présentez à l’aide d’un schéma les caractéristiques d’une telle courbe par rapport à celle d’un muscle
reposé.
EXERCICE 34
On étudie l’aspect mécanique de la contraction du muscle gastrocnémien de grenouille par stimulation
électrique du nerf sciatique (voir ci-dessous).
Les enregistrements D, E et F comportent chacun, de haut en bas : -le myogramme ; -le rythme des
stimulations ; -le temps en secondes.
Pour l’enregistrement G, le cylindre tourne à une vitesse plus lente et l’on porte une stimulation par
seconde (il n’y a pas de tracé des temps).
Dans tous les cas, le cylindre tourne dans le même sens.
a-) Existe-t-il un rapport entre le rythme des stimulations et l’allure des myogrammes obtenus en E, F
et G ? Expliquer chaque cas.
b-) Comment peut-on expliquer les variations d’amplitude des myogrammes obtenus en D et G ?
EXERCICE 35
Après avoir distingué le myogramme et le myographe, indiquez comment peut-on enregistrer
graphiquement :
-Deux secousses musculaires isolées ?
-Deux secousses musculaires à fusion complète ?
-Deux secousses musculaires à fusion incomplète ?
EXERCICE 36
Le cylindre tournant à une vitesse déterminée, on applique au nerf sciatique une stimulation dont l’intensité
donne une contraction musculaire à amplitude maximale.
1-) Décrivez l’enregistrement obtenu en définissant ses phases et leurs durées.
2-) Quelles sont les propriétés du muscle mises en évidence ?
EXERCICE 37
Au cours d’une deuxième expérience, un dispositif approprié permet d’enregistrer la contraction
isométrique de l’un des muscles gastrocnémiens d’une grenouille. Sur le myogramme obtenu on a
reporté les dégagements de chaleur correspondants (voir figure ci-dessous)
a-) Comment se situent dans le temps ces dégagements de chaleur par rapport au myogramme ?
Où placeriez-vous ce qu’il est convenu d’appeler « chaleur initiale » et « chaleur retardée » ?
b-) On recommence l’expérience en plaçant le muscle dans une atmosphère d’azote. On constate alors
que non seulement le muscle se contracte mais que le premier dégagement de chaleur est strictement
identique au cas précédent. Par contre le dernier dégagement est pratiquement nul.
EXERCICE 48
Pour expliquer le fonctionnement optique de l’œil, on l’assimile souvent à un système optique fait
d’un seul dioptre ; c’est l’œil réduit de listing.
1-) Citez les caractéristiques de l’œil réduit.
2-) Construisez les images données par un œil réduit supposé normal :
a-) d’un objet placé à l’infini ;
b-) d’un objet rapproché dans le cas où cet œil n’accommoderait pas ;
c-) d’un objet rapproché avec accommodation normale de l’œil.
3-) Commentez brièvement ces trois (3) schémas et déduisez-en le principe de l’accommodation.
4-) Citez quatre (4) anomalies optiques de l’œil et les mesures d’y pallier.
EXERCICE 49
Dans une salle de classe, au sein de l'effectif, on a pu différencier les élèves en fonction de la qualité
de leur vision. Certains élèves sont atteints de myopie, d'autres d'hypermétropie et les autres restants
ont une vision normale.
1-) De quelle manière peut-on répartir dans l'espace les élèves de cette classe pour que tous puissent voir
de façon nette le tableau. Justifie cette répartition ?
2-) Le maitre, âgé de cinquante-quatre ans, souffre lui-même d'un trouble visuel depuis quelques mois :
il ne peut voir de près.
De quel trouble visuel souffre-t-il ? A-t-il des chances de guérir de ce mal ? Justifie ta réponse.
3-) Ce maitre veut lire une feuille manuscrite aux élèves.
Indique comment il doit tenir la feuille pour la lire convenablement.
EXERCICE 50
Pour mesurer l’étendu du champ visuel, un individu à vision normale fixe de son œil gauche un point
O sur un écran, son œil droit étant fermé. Un expérimentateur déplace un voyant lumineux vers le
haut, vers le bas, vers la gauche et vers la droite, jusqu’à ce que le sujet ne le voie plus. Opérant ainsi
en lumière blanche, puis en lumière colorée (bleue, rouge et verte), il rassemble les résultats dans le
tableau ci-dessous (unité arbitraire).
Paramètres Lumière blanche Lumière bleue Lumière rouge Lumière verte
Haut 3,6 2,7 1,9 1,3
Bas 4,8 3,6 2,6 1,9
Gauche 5,8 4,1 3,5 1,3
Droite 3,5 2,6 1,9 1,3
Tracez sur un même graphe les données de ce tableau. Quelle remarque faites-vous sur l’étendue du
champ visuel par rapport aux couleurs (rouge, verte, bleue et blanche).
EXERCICE 51
Un patient est devenu aveugle car il souffre d’une cataracte bilatérale (opacification du cristallin). On
l’opère en lui retirant l’un des cristallins.
L’œil opéré récupère immédiatement la vision de la lumière mais pas celle des formes. Il ne les voit
qu’avec des lunettes convergentes.
1-) Quel rôle du cristallin déduisez-vous de cette observation ?
2-) Le patient a des verres à double foyer lui permettant de voir parfaitement bien à 25m et loin.
Pourquoi voit-il moins bien à 1m, contrairement à un patient dont l’œil à un cristallin intact ?
3-) Le patient, avant sa cataracte, avait une acuité visuelle de 10 dixièmes. Il la retrouve après
l’opération. Quelle est la structure de l’œil responsable de l’acuité visuelle ?
EXERCICE 52
Au fur et à mesure que l’individu vieillit, sa puissance d’accommodation diminue en fonction de l’âge,
la puissance d’accommodation est égale à la différence entre la convergence de l’œil au punctum
proximum et celle de l’œil au repos.
1-) Construisez avec précision la courbe de variation de la puissance d’accommodation en fonction de
l’âge d’après les données du tableau et tirez une conclusion.
Âges en années 8 16 24 37 40 48 56 64
Puissance d’accommodation en dioptries 13 10 8,5 7 4,5 2 1 1
EXERCICE 54
Un sujet placé à 6Ocm environ devant un tableau noir regarde fixement une croix blanche (X) avec
l’œil droit, l’œil gauche étant fermé. Un disque blanc est déplacé selon une horizontale depuis X. Entre
les points A et B, il n’est plus visible pour le sujet mais réapparait au-delà de B. Le même phénomène
se produit s’il s’agit d’un disque rouge, jaune, vert ou bleu.
Y X A B Z
Equilibre hydrominéral
EXERCICE 56
Définissez les mots et expressions suivants : Homéostasie ; néphron ; rénine ; angiotensine ; pression
osmotique ; volémie ; osmorécepteurs ; volorécepteurs ; igurie ; polyurie ; natrémie ; albuminurie ;
protéinémie ; corticosurrénale ; aldostérone ; hypophyse ; hypothalamus.
EXERCICE 57
Faites le schéma du néphron en indiquant les différentes parties.
EXERCICE 58
Le tableau ci-dessous indique la composition du plasma sanguin et de l’urine en gramme par litre (g/l).
Principaux constituants (g/l) Plasma Urine
Eau 900 950
Chlorures (NaCl) 7 10
Sulfate de Potassium 0,02 2
Protides 80 0
Lipides 5 0
Glucides 1 0
Urée 0,3 20
Acide urique 0,03 0,6
Ammoniaque 0 0,5
a-) Que constatez-vous ?
b-) Quelles conclusions pouvez-vous tirer quant au fonctionnement des reins ?
EXERCICE 59
On analyse dans un laboratoire, le plasma et l’urine.
Les résultats sont consignés en gramme par litre dans le tableau.
Constituants Plasma Urine
Eau 900 950
Glucose 1 0
Lipides 5 0
Protides 80 0
Sels minéraux 7,3 15
Urée 0,3 20
Acide urique 0,3 0,6
Ammoniaque 0 0,5
Pigments et certains acides 0 1,05
a-) Où trouve-t-on le plasma ?
b-) Quel est l’organe responsable de la formation de l’urine ?
c-) En vous aidant des résultats obtenus, montrez quel est le rôle de l’organe responsable ?
d-) Que peut-on dire vis-à-vis de l’origine de l’urine ?
EXERCICE 60
Le rein humain comporte de nombreux tubes urinifères ou néphrons richement vascularisés qui
interviennent dans la formation de l’urine.
Exposez les rôles du néphron dans les différentes étapes de la formation de l’urine définitive. Un
schéma annoté du néphron illustrera votre exposé.
EXERCICE 61
Avec l’urine d’un patient, la liqueur de Fehling donne à chaud un précipité rouge brique.
1-) Faites un schéma de la réaction et indiquez ce qu’elle met en évidence.
2-) La personne est-elle malade ? Justifiez votre réponse.
3-) Qu’indique la présence d’albumine dans l’urine ?
4-) Le médecin recommande à certaines personnes un régime sans sel. Pourquoi ?
EXERCICE 62
Expliquez le mécanisme de régulation de la teneur en sodium dans l’organisme.
EXERCICE 63
1-) Parmi ces trois sujets, indique la seule personne saine. Justifie ton choix.
2-) A partir de l'analyse des résultats obtenus chez ce sujet normal, précise le comportement du rein
vis-à-vis de certaines substances.
3-) Pour les deux autres sujets, de quelle maladie souffrent-ils ? Justifie tes réponses.
Régulation de la glycémie
EXERCICE 67
Des observations médicales permettent d’étudier la régulation de l’excrétion des ions sodium.
-Une tumeur de glandes corticosurrénales déclenche une hypernatrémie.
-A l’inverse, des malades souffrant d’une atrophie corticosurrénales présentent une hypernatrémie et
une polyurie entraînant une diminution de la volémie.
Indiquez le rôle des glandes corticosurrénales dans le métabolisme de l’ion sodium ; la substance
corticosurrénalienne impliquée ; son mode d’action au niveau rénal.
EXERCICE 68
La destruction des corticosurrénales chez un chien a entrainé des troubles graves en particulier une
chute de la concentration plasmique en Na+ et une augmentation de l’élimination urinaire de Na+.
Comment appelle-t-on le taux de Na+ dans le sang ? Pourquoi ces troubles graves chez le chien ?
On injecte un extrait obtenu à partir des corticosurrénales de bœuf au chien surrénalectomisé (n’ayant
pas de corticosurrénale), les troubles disparaissent.
Quel est le mode d’action de la corticosurrénale ?
Faites le schéma annoté de l’unité structurale où se déroule la réabsorption de Na+ dans les reins.
EXERCICE 69
Le tableau ci-dessous indique les quantités habituelles d’urine émises en 24h par les patients A, B et
C.
Patient A Patient B Patient C
Volume d’urine émis 1,5 2,5 4
(L/24h)
1-) L’ingestion par le patient A d’un litre d’eau pure, en moins d’une demi-heure, modifie
passagèrement sa diurèse qui revient à la normale 3h après cette ingestion.
Mentionnez les modifications induites dans le milieu intérieur à partir de l’ingestion de cette quantité
d’eau et la réaction des reins.
2-) Chez le patient B, sont injectés par voie intraveineuse, des extraits posthypophysaires. Le volume
d’urine émis est alors de 1,5l par jour. Donnez le nom de la substance présente dans les extraits
posthypophysaires qui modifie le débit urinaire ; Expliquez son rôle au niveau rénal.
3-) Indiquez le nom de l’hormone qui agit sur le comportement des reins vis-à-vis du sodium. Précisez
son action.
4-) Faites le schéma annoté de l’unité structurale de l’organe effecteur de l’équilibre hydrominéral.
EXERCICE 70
Des expériences suivantes ont été réalisées sur deux (2) animaux différents :
Expérience A : un mammifère privé de boisson pendant plusieurs heures émet peu d’urine, les
analyses sanguines montrent un taux d’ADH.
Expérience B : un autre animal de la même classe privée du lobe postérieur de l’hypophyse présente
une polyurie. Par ailleurs une injection faite à cet animal d’un extrait obtenu du lobe postérieur de
l’hypophyse rétablit la diurèse à la valeur normale.
a-) Définissez et donnez le rôle de l’ADH.
b-) Analysez l’expérience (A) et dites pourquoi le taux d’ADH est élevé ?
c-) Réalisez un schéma fonctionnel permettant d’expliquer les conditions de sécrétion d’ADH et son
action sur son organe effecteur.
d-) Quelle différence faites-vous entre :
-Oligurie et polyurie ?
-Hyponatrémie et hypernatrémie ?
-Régime désodé et régime sodé ?
-Glucose et glycosurie ?
EXERCICE 71
Définissez les mots et expressions suivants : Glycémie ; pancréas ; acini ; hypoglycémie ; îlots de
Langerhans ; pancréatectomie ; hormone ; insuline ; glucagon ; foie.
EXERCICE 72
EXERCICE 84
Sur des animaux d’espèces différentes, on réalise les expériences suivantes et on note les résultats
obtenus.
Expérience A : on sectionne les deux nerfs vagues. On observe une augmentation du rythme
cardiaque.
Expérience B : on sectionne les deux nerfs vagues puis on stimule l’extrémité périphérique. On
constate une diminution du rythme cardiaque. On stimule l’extrémité centrale. On ne constate aucun
effet.
Expérience C : on sectionne les deux nerfs sympathiques. On observe une faible diminution du
rythme cardiaque.
Expérience D : on sectionne les deux nerfs sympathiques puis on stimule l’extrémité périphérique. On
observe une faible augmentation du rythme cardiaque. On stimule l’extrémité centrale : on n’observe
aucun effet.
Quel est le rôle des nerfs vagues et sympathiques.
Dans les voies efférentes le message circule du centre nerveux vers l’organe effecteur. Relevez les
informations qui montrent que les nerfs vagues et sympathiques sont des voies efférentes.
Quel est le mode d’action des nerfs vagues et sympathiques.
EXERCICE 85
Chez un sujet sain au repos, la pression artérielle est maintenue à une valeur relativement
constante en dépit de l’existence de plusieurs facteurs pouvant provoquer sa variation. Par un
exposé concis et structuré, vous rappellerez l’influence de chacun des trois principaux
facteurs de variation de la pression artérielle, puis vous expliquerez comment le système
rénine – angiotensine – aldostérone corrige une baisse de pression artérielle.
EXERCICE 86
1-) Annoter le document ci-dessous.
2-) Le cœur est traversé par le sang que l’on représente habituellement par deux couleurs
conventionnelles.
a-) Préciser la signification de ces deux couleurs.
b-) En utilisant les couleurs conventionnelles, indiquer par des flèches sur le document, le trajet
intracardiaque du sang.
EXERCICE 87
La régulation nerveuse de la pression artérielle (en cas d’hypotension ou d’hypertension) fait
intervenir des structures anatomiques des voies nerveuses et des messagers chimiques. Indiquez, en
complétant le tableau suivant que vous reproduisez sur votre copie, tous les éléments intervenant dans
cette régulation.
Centres nerveux :
•
•
•
Interneurones :
•
•
Voies efférentes :
•
•
•
•
Messagers chimiques
•
•
Effecteurs :
• Cœur
• Artères
• Médullosurrénales
Correction
EXEERCICE 85
Lors des battements du cœur, une révolution cardiaque comporte
différentes phases.
L’enregistrement ci-dessous représente un seul battement du
cœur.
a-) Comment appelle-t-on cet enregistrement ?
b-) Analysez et interprétez-le.
c-) Quel appareil permet-on d’obtenir cet enregistrement ?
EXERCICE 86
On se propose d’étudier les innervations du cœur, pour cela on réalise les expériences suivantes :
1-) Après section des nerfs de Hering et de Cyon, l’excitation des bouts centraux des nerfs de Hering et
de Cyon n’entraîne plus de bradycardie. L’excitation des bouts périphériques ne donne aucune réponse.
2-) Après section du nerf X, l’excitation des bouts centraux des nerfs de Héring et de Cyon n’entraîne
plus de bradycardie.
3-) Au cours d’un exercice physique, il se produit une tachycardie due au retour du sang dans
l’oreillette. La section du nerf X, supprime cette tachycardie. L’excitation du bout central de ce nerf
rétablit la tachycardie, alors que l’excitation du bout périphérique n’a aucun effet.
4-) La baisse de la pression artérielle au niveau de la crosse aortique provoque une tachycardie. La
section des nerfs orthosympathiques supprime cette tachycardie. L’excitation du bout périphérique de
ces nerfs rétablit la tachycardie.
a-) Tirez une conclusion pour chacune des expériences.
b-) Quelle information majeure concernant le nerf X tirez-vous des conclusions des expériences 2 et 3
?
c-) A partir des conclusions de ces expériences et de vos connaissances, faites une classification brève
des nerfs qui innervent le cœur.
EXERCICE 87
Kadiatou Kaba, âgée de 36ans mesure 1m 56 et pèse 69kg. Actuellement enceinte de 8 mois, elle
consulte son médecin afin d’effectuer un bilan de santé.
1-) Lors de la consultation, la tension artérielle de Kadiatou Kaba apparait beaucoup trop élevée.
Son médecin lui prescrit alors des analyses de sang et d’urine. Les résultats des analyses révéleront
une glycémie à 11 mmol/l= 2 g/l ainsi qu’une glycosurie.
Analysez et interprétez ces résultats.
2-) Citez l’hormone assurant la baisse de glycémie. Précisez le lieu de sa production. Indiquez sur
quels organes elle agit et quel est son mode d’action au niveau de ces organes ?
3-) Précisez dans les conditions normales, les valeurs de la pression artérielle de Kadiatou Kaba.
Qu’est-ce que la pression artérielle ?
4-) Calculez la quantité de sang qui circule dans l’organisme de Kadiatou Kaba.
EXERCICE 88
On isole le cœur d’un mammifère et on le perfuse à l’aide d’un sérum glucosé, bien oxygéné et
maintenu à la température corporelle. On constate alors que le cœur continue de battre.
1-) Nommez cette particularité physiologique du cœur mise en évidence.
2-) Le fonctionnement du cœur met en jeu deux phénomènes : les phénomènes électriques et
mécaniques.
Précisez les éléments du cœur qui assurent les phénomènes électriques et ceux qui assurent les
phénomènes mécaniques.
3-) Annotez le document en considérant les chiffres portés sur le schéma.
4-) Légendez-le.
EXERCICE 89
Le document ci-dessous représente des enregistrements de l’activité électrique cardiaque ou ECG
obtenus à l’aide d’un électrocardiographe.
1-) L’ECG est caractérisé par la succession de trois ondes électriques (onde de dépolarisation P,
complexe de dépolarisation QRS, onde de repolarisation T) qui apparaissent à des moments précis de
la révolution cardiaque.
Quels phénomènes mécaniques se produisent à la suite de chacune de ces ondes électriques ?
2-) Définir le rythme cardiaque.
3-) Calculer le rythme cardiaque du sujet au repos.
4-) Calculer le rythme cardiaque du sujet lors de l’effort musculaire.
5-) Indiquer l’effet de l’effort musculaire sur l’activité cardiaque. Présenter son rôle physiologique.
EXERCICE 90
I-) Le cœur fonctionne hors de l’organisme de façon autonome.
1-) Quel est l’élément responsable de l’automatisme cardiaque ?
2-) Où est-il localisé ? Quel est son mécanisme ?
3-) Définir la tachycardie et la bradycardie.
II-) Voici l’électrocardiogramme de deux patients a et b.
1-) Quelle est la signification des ondes P, T et du complexe QRS ?
2-) En se basant sur l’électrocardiogramme, dites quelle est la personne souffrante ?
3-) En quelle partie le blocage a eu lieu ? Justifiez votre réponse.
APPRONFONDISSEMENT
EXERCICE 91
Le tableau ci-dessous mentionne les concentrations de quelques constituants du plasma sanguin, de
l’urine primitive du patient A et de l’urine définitive des patients A, B et C.
1) Analysez les résultats des expériences 1 et 2 afin de déduire une condition nécessaire au passage
du sarcomère de l’état « a »à l’état « b » .
2) A partir de l’exploitation des résultats de l’expérience 3 et des informations précédentes ,
précisez la succession des évènements qui se déroulent dans la fibre musculaire suite à sa
stimulation.
2ème série d’expérience
En partant du fait qu’au cours de la contraction d’une fibre musculaire, il s’établit une interaction
entre les myofilaments d’actine et de myosine. On extrait ces myofilaments d’actine et on cultive
dans un liquide physiologique puis on réalise les expériences 4 et 5.
Le tableau suivant résume ces expériences et les résultats obtenus.
Expérience Résultats
4-Myofilaments d’actine +myofilaments de Pas d’interaction entre les deux types de
myosine +ions Ca++ . myofilaments .
3) A partir de l’analyse comparée des résultats des expériences 4 et 5 déduisez une condition nécessaire
à l’interaction entre les myofilaments d’actine et de myosine .
X 1 0 1 1
Y 1.35 0 1.35 0
5) Analysez les résultats de la troisième série d’expériences en vue d’identifier les constituants X, Y et
Z.
6) En vous aidant des informations fournies par les données précédentes et vos connaissances,
écrivez les équations des réactions énergétiques en rapport avec l’activité musculaire.
EXERCICE 97
Des excitations sont portées sur les neurones N2 et N3 d’une chaine neuronique et les réactions
sont enregistrées respectivement sur trois oscilloscopes reliés à chacun des neurones tel
qu’indiqué sur le document 4 ci-dessous.
On rappelle que les oscilloscopes O2 et O3 sont très proches des points A et B respectivement.
a-) L’excitation du neurone N2 au point A n’entraîne aucun enregistrement sur l’oscilloscope O1 alors
que les oscilloscopes O2 et O3 enregistrent le passage des messages nerveux.
Interpréter les résultats obtenus sur les oscilloscopes O1 et O2.
b-) Conclure quant au sens de propagation de l’influx nerveux.
2-) Une excitation est portée en B. Indiquer les réactions observées sur les oscilloscopes O1 , O2 et O3 .
EXERCICE 98
Voici résumés dans le tableau suivant le taux de glucose de deux hommes après le petit déjeuner qui
leur apporte 50 à 60 g de glucose.
1-) Trace sur un même graphe les courbes de la glycémie de ces deux sujets en fonction du temps.
Échelle : prendre comme échelle : - en abscisse : 1 cm → 30 minutes. - en ordonnée : 2 cm → 0.5 g/l
2-) Décris l'évolution du taux de glucose chez ces deux individus.
3-) Déduis-en le sujet qui est malade. De quelle maladie souffre-t-il ?
EXERCICE 99
Après un accident, un homme se retrouve complètement aveugle de l'œil droit.
Pourtant selon le médecin, cet œil ne présente aucune lésion.
1-) Formule deux hypothèses pour expliquer la cécité partielle de cet homme.
2-) L'iris est constitué de deux muscles : le muscle circulaire dont la contraction entraine le
rétrécissement de la pupille et le muscle radial dont la contraction provoque la dilatation de la pupille
(voir document A)
Document A. Effets des contractions des muscles circulaire et radial sur le diamètre de la pupille
La courbe ci-dessous représente les réactions de la pupille à l'obscurité et à différentes intensités
lumineuses.
a-) Indique comment évolue le diamètre de la pupille en fonction de l'éclairement.
b-) Déduis-en le rôle de la pupille
c-) A partir du graphique, détermine la valeur du diamètre de la pupille :
-Quand l'intensité lumineuse est de 8000 lux
-Quand l'intensité lumineuse est de 40000 lux
d-) Précise l'état de contraction du muscle circulaire et du muscle radial dans les deux cas.
EXERCICE 100
En prenant l’exemple d’une synapse à acétylcholine, exposez la succession des événements qui
permettent la transmission de l’influx nerveux d’un motoneurone à la fibre musculaire, puis expliquez
comment une substance chimique mimétique comme le curare peut perturber la transmission
synaptique du message nerveux. Votre exposé sera structuré et illustré par des schémas annotés.
EXERCICE 101
Par un texte illustré de schémas clairs et soigneusement annotés, expliquez le mécanisme de la
propagation du message nerveux sur une fibre nerveuse puis rappelez les facteurs qui font varier sa
vitesse de propagation.
EXERCICE 102
Chez un sujet sain au repos, la pression artérielle est maintenue à une valeur relativement constante en
dépit de l’existence de plusieurs facteurs pouvant provoquer sa variation. Par un exposé concis et
structuré, vous rappellerez l’influence de chacun des trois principaux facteurs de variation de la
pression artérielle, puis vous expliquerez comment le système rénine – angiotensine – aldostérone
corrige une baisse de pression artérielle.
EXERCICE 103
Le rein humain comporte de nombreux tubes urinifères ou néphrons richement vascularisés qui
interviennent dans la formation de l’urine. Exposez les rôles du néphron dans les différentes étapes de
la formation de l’urine définitive. Un schéma annoté du néphron illustrera votre exposé.
REPRODUCTION HUMAINE
ESSENTIEL DU COURS
Introduction
La reproduction est la fonction par laquelle les êtres vivants perpétuent leurs espèces. Il y a deux sortes
de reproductions :
-La reproduction asexuée est une reproduction qui se fait sans l’intervention des cellules sexuelles
mâles et femelles.
-La reproduction sexuée est une reproduction qui se fait avec l’intervention des cellules sexuelles
mâles et femelles.
La puberté et ses caractéristiques
La puberté est le passage de l’enfance à l’adolescence, caractérisé par le développement des caractères
sexuels primaires, l’apparition des caractères sexuels secondaires et l’acquisition de la faculté de
transmettre la vie.
Caractéristiques de la puberté
Sexes Transformations Transformations Transformations
Morphologiques Physiologiques Psychologiques
Masculin -Développement des -Premières éjaculations -Besoin d’autonomie, de
organes génitaux (pénis, -Accélération à la croissance tendresse, d’affection et
testicules) -Mue de la voix d’indépendance
-Apparition des -Eveil à la vie sexuelle
caractères sexuels
secondaires : pilosité
(poils des aisselles,
poils pubiens, barbe)
-Développement de la
musculature
Féminin -Apparition des -Premières règles -Besoin d’autonomie, de
caractères sexuels -Accélération de la tendresse, d’affection et
secondaires : pilosité croissance d’indépendance
(poils pubiens, poils des -Mue de la voix -Eveil à la vie sexuelle
aisselles)
-Développement des
seins
-Elargissement du
bassin
l’achèvement de la première division de méiose qui conduit à deux cellules : un premier globule
polaire et un ovocyte qui entame la deuxième division de la méiose, mais reste bloqué en métaphase.
-L’ovulation :
Elle a lieu lorsque l’ovocyte II entouré d’une couronne de cellules folliculaires, est libéré par rupture
du follicule mûr et recueilli par le pavillon de la trompe. La deuxième division ne se termine que si
l’ovocyte II ou gamète femelle est fécondé. Le deuxième globule polaire est expulsé après la
pénétration du spermatozoïde.
La production des gamètes femelles commence donc aussi à la puberté mais, contrairement à la
spermatogenèse, elle se déroule de façon discontinue et s’achève à la ménopause.
Spermatogenèse Ovogenèse
Situation De la puberté jusqu’à la mort Se fait par des étapes discontinues :
dans la vie -étape fœtale : multiplication des
de ovogonies et croissance des ovocytes I ,
l’individu blocage de la méiose en prophase I,
-puberté : levée du blocage à chaque cycle
et ponte d’un ovocyte II, nouveau blocage
en métaphase II,
-fécondation : levée du second blocage.
Durée L’évolution d’une spermatogonie en L’âge de la femme au moment de la ponte
spermatozoïde se fait en 74 jours de « ovulaire » détermine l’âge de l’ovocyte
manière continue. II émis et donc la durée de l’ovogenèse.
Importance -phase de croissance peu importante, -phase de croissance très importante qui
des -phase de différenciation longue et correspond à l’accumulation des réserves
différentes importante : on obtient des cellules très cytoplasmiques,
phases différentes des spermatides. -phase de différenciation inexistante chez
les mammifères car c’est l’ovocyte II qui
est fécondé.
Méiose -méiose continue, -méiose discontinue,
-divisions cytoplasmiques égales. -divisions cytoplasmiques inégales. On
obtient une grosse cellule : l’ovocyte II et
une petite cellule : le globule polaire. Ceci
permet de préserver les réserves dans le
gamète.
Nombre de -une spermatogonie entrant en phase de -une ovogonie entrant en phase de
gamètes croissance engendre 4 spermatozoïdes, croissance engendre théoriquement un
obtenus -de nombreux spermatozoïdes sont mal ovocyte II,
formés, -des dégénérescences massives diminuent
-chez l’homme en moyenne 108 considérablement le stock d’ovocyte I dès
spermatozoïdes/ml de sperme, la fin de la phase de multiplication,
-les spermatozoïdes sont mobiles. -chez la femme un peu plus de 300
ovocytes sont émis au cours de la vie,
-l’ovule est immobile.
Spermatogenèse Ovogenèse
Lieu où se déroule Testicules Ovaires
Phases 4 3
Processus Continu Discontinu
Déroulement Acyclique Cyclique
III-) Régulation du taux des hormones sexuelles chez l’homme et chez la femme
1-) Régulation du taux des hormones sexuelles mâles
1-1-) Activité endocrine des testicules : production de testostérone et d’inhibine.
Les cellules de Leydig du tissu interstitiel, tissu très richement irrigué, synthétisent et sécrètent les
hormones sexuelles mâles dont la principale est la testostérone.
La testostérone permet le développement et le maintien des caractères sexuels primaires (organes
génitaux) et secondaires (pilosité, masse musculaire, comportement…). De plus, elle exerce une
régulation sur l’activité des cellules de Sertoli (exemple : stimulation de la synthèse de facteurs de
croissance) qui elles-mêmes stimulent la spermatogenèse.
1-2-) Système de régulation de la sécrétion de testostérone
Des expériences et des observations médicales montrent que le complexe hypothalamo-hypophysaire
contrôle les deux activités testiculaires : la production de spermatozoïdes et la production d’hormones.
Ces deux activités sont stimulées par les hormones hypophysaires ou gonadostimulines : la FSH et la
LH.
a-) Réponse des cellules cibles aux gonadostimulines
*la FSH : elle a pour cellules cibles les cellules de Sertoli. Leur réponse est la suivante :
-stimulation de la sécrétion d’inhibine,
-stimulation de la sécrétion de facteurs de croissance et de facteurs mitogènes vers les spermatogonies,
-stimulation de la synthèse de récepteurs à la testostérone qui migreront vers les cellules germinales.
*la LH : elle a pour cellules cibles les cellules de Leydig. La LH stimule la sécrétion de la
testostérone.
b-) Contrôle de la sécrétion des gonadostimulines
La sécrétion de la FSH et de la LH est elle-même contrôlée par la neurohormoneGnRH.
Une neurohormone est une hormone sécrétée par l’arborisation terminale de l’axone d’un neurone
spécialisé : la cellule neurosécrétrice.
La sécrétion de la GnRH se fait grâce à l’exocytose du contenu des vésicules de sécrétion stockées
dans l’arborisation terminale et mobilisées à l’arrivée des potentiels d’action.
La GnRH est synthétisée par les cellules neurosécrétrices de l’hypothalamus et est libérée de manière
pulsatile (non continue) dans la circulation sanguine au niveau des capillaires primaires de la tige
hypophysaire.
c-) Rétrocontrôle ou contrôle retour exercé par la testostérone sur le complexe hypothalamo-
hypophysaire
Soient deux organes A et B tels que A sécrète un facteur Fa qui stimule B et que, ainsi stimulé, B
sécrète un facteur Fb. On dit qu’il y a rétroaction si le facteur Fb influence, en retour, l’activité de A.
Dans le cadre d’un phénomène de régulation, il est clair que l’influence de Fb sur A est inhibitrice
(inhiber ou freiner). En effet, si la concentration de Fb, grandeur réglée, augmente exagérément sans
raison, il faut freiner sa production. Il faut donc qu’une élévation de Fb inhibe soit directement
l’organe B, soit indirectement par l’organe A.
La rétroaction de B sur A est dite négative.
On parle de rétroaction ; car l’information régulatrice (sens 2) voyage en sens contraire de
l’information effectrice (sens 1).
Elle est dite négative ; car une variation de Fb dans un sens, provoque une variation en sens
contraire de la sécrétion de Fa.
La testostérone freine l’activité du complexe hypothalamo-hypophysaire. On parle de rétrocontrôle
négatif, car la réponse des cellules cibles de la LH (cellules de Leydig) diminue l’activité des cellules
qui les commandent. Ce rétrocontrôle négatif ajuste autour d’une valeur stable la testostéronémie,
indispensable de l’appareil génital mâle.
L’utérus est l’organe où se développe un éventuel embryon. Il est constitué d’un muscle appelé
myomètre qui est tapissé intérieurement par la muqueuse utérine ou endomètre.
-En phase folliculaire, l’endomètre qui a été détruit presque entièrement au cours de la menstruation,
se reconstitue et s’épaissit. Des glandes en tubes apparaissent, se ramifient et les vaisseaux sanguins
deviennent nombreux.
-En phase lutéinique, le développement de l’endomètre atteint son maximum quelques jours après
l’ovulation. La muqueuse présente un aspect en dentelle qualifié de « dentelle utérine ». Toutes ces
transformations préparent l’utérus à accueillir un embryon. Si aucun embryon ne s’est implanté, il se
produit le décapage de l’endomètre. C’est la menstruation ou règles correspondant à l’écoulement par
le vagin d’un liquide composé de sang incoagulable mêlé de mucus et débris de l’endomètre.
Par convention, le premier jour des règles correspond au premier jour du cycle. La durée moyenne des
règles est de 4 jours environ.
𝐚3 -) Le cycle de la glaire cervicale
La glaire cervicale est une sécrétion des glandes du col de l’utérus. Elle empêche certains agents
pathogènes d’atteindre l’utérus. La glaire cervicale est constituée par un liquide emprisonné dans les
mailles d’un réseau de filaments protéiques .Elle subit une évolution cyclique : le maillage est très
serré pendant quasiment tout le cycle et devient lâche au moment de l’ovulation, ce qui permet le
passage des spermatozoïdes.
b-) Le déterminisme du synchronisme des cycles sexuels
L’ablation des deux ovaires, expérimentalement chez l’animal ou pour des raisons médicales chez la
femme, provoque un arrêt de l’évolution cyclique de l’utérus. Ainsi, les ovaires contrôlent le cycle
utérin.
Ils produisent de manière cyclique deux types d’hormones : les œstrogènes et la progestérone. Ce
sont des hormones stéroïdes synthétisées à partir du cholestérol. Elles sont donc de nature lipidique.
Une hormone est une molécule produite par une glande, transportée par le sang, et modifiant, à
distance, le fonctionnement d’autres organes.
Les ovaires produisent deux types d’hormones : les œstrogènes et la progestérone.
En phase folliculaire, seuls les œstrogènes (œstradiol ou folliculine) sont fabriqués par la thèque
interne et la granulosa des follicules en croissance.
En phase lutéale, le corps jaune produit œstrogènes et progestérone en quantités importantes.
Remarque: En cas de grossesse le placenta produit aussi les œstrogènes et la progestérone.
Les sécrétions de FSH et LH sont, comme chez l’homme, induites par la sécrétion pulsatile de la
GnRH : les neurones de l’hypothalamus sont capables d’émettre des potentiels d’action qui
déclenchent la libération, par exocytose, de la neurohormone GnRH dans la circulation sanguine
propre à l’hypophyse antérieure ou antéhypophyse. La libération de la GnRH déclenche la libération
par les cellules endocrines hypophysaires, des hormones FSH et LH.
Toutes ces hormones sont sécrétées de façon pulsatile. La variation de la fréquence et de l’amplitude
des pulses est responsable des variations observables à l’échelle d’un cycle complet.
2-4-) La rétroaction exercée par les hormones ovariennes sur le complexe hypothalamo-
hypophysaire
a-) Rétrocontrôle négatif des hormones sexuelles sur le complexe hypothalamo-hypophysaire
L’ablation des ovaires provoque la sécrétion des gonadostimulines en quantité moyenne plus
importante et supprime le pic de LH. On en déduit que les ovaires exercent une action négative sur le
complexe hypothalamo-hypophysaire.
Les hormones sexuelles femelles, dont la sécrétion est stimulée par les gonadostimulines exercent en
retour une action négative sur la sécrétion des gonadostimulines, puisqu’elles inhibent leur sécrétion.
b-) Rétrocontrôle positif des œstrogènes au moment de l’ovulation
Au 12ème jour du cycle, on observe un pic d’œstrogènes. La présence d’une forte quantité
d’œstrogènes à ce moment inverse le rétrocontrôle, qui devient positif : les œstrogènes stimulent le
complexe hypothalamo-hypophysaire, provoquant le pic de LH, et par conséquent l’ovulation.
Remarque: en fin de cycle, la chute de la concentration des hormones ovariennes (liée à la régression
du corps jaune) a pour effet de lever le rétrocontrôle négatif, ce qui relance la sécrétion de FSH. De
cette manière, il peut y avoir à nouveau développement d’un follicule lors du cycle suivant.
B-) La grossesse
La grossesse est la période qui s’étend entre la fécondation à la naissance.
Elle se déroule en trois (3) phases ou trimètres :
-1er trimestre : de 0 à 3 mois, c’est la phase embryonnaire
Elle est caractérisée par :
-Retard des règles et des malaises ;
-Formation des organes annexes (amnios, cordon ombilical et le placenta) ;
-Formation d’autres organes (cœur et organes génitaux).
-2ème trimestre : de 3 à 6 mois, c’est la phase du fœtus
-Disparition des malaises ;
-Organogenèse importante.
-3ème trimestre : de 6 à 9 mois, c’est toujours la phase du fœtus
Elle est caractérisée par le développement du fœtus, de l’utérus et le ballonnement considérable du
ventre.
C-) L’accouchement
L’accouchement est la sortie du fœtus dans l’utérus.
Elle se déroule en trois (3) phases :
-La dilatation du col de l’utérus : (7 à 8h)
Elle est caractérisée par la rupture de l’amnios et l’écoulement progressif du liquide amniotique.
-L’expulsion du fœtus : (1 h)
Elle est caractérisée par la sortie du fœtus grâce à la contraction des muscles utérins, abdominaux et du
diaphragme.
-La délivrance : (1/2h ou 30 min)
Elle est caractérisée par la sortie du placenta.
-l’insémination artificielle. Elle consiste à déposer les spermatozoïdes « préparés » dans la cavité
utérine. Elle permet de remédier aux problèmes de mobilité des spermatozoïdes ou à ceux causés par
une glaire cervicale inadaptée, ce qui augmente les chances de fécondation,
-la stimulation ovarienne. Elle est pratiquée en cas de dysfonctionnement de l’ovaire mais aussi dans
les protocoles de fécondation in vitro ou d’insémination artificielle,
-fécondation in vitro suivie d’un transfert d’embryon (FIVETE). C’est une solution aux problèmes
mécaniques de rencontre des gamètes (obstruction des trompes).
B-) Les infections sexuellement transmissibles
Une infection est la pénétration et le développement dans un vivant les microbes pathogènes. Ce sont
le SIDA ; la Gonococcie et la Syphilis.
EXERCICES RESOLUS
EXERCICE 1:
Au cours du cycle sexuel de la femme, on observe une variation de la température rectale.
Ainsi une jeune fille réglée le 16 avril a une température matinale qui oscille autour de 36,6°c jusqu’au
3 Mai. Sa température s’élève ensuite à 37,2°c jusqu’au 17 Mai puis descend à 36,5°c le 18 Mai.
1-) Quelle est la durée de son cycle ?
2-) Déterminez :
a-) La date de l’ovulation ;
b-) Le jour du cycle qui correspond à cette date ;
c-) La date des prochaines règles.
3-) Quelle est la signification des règles ?
RESOLUTION
Avril Mai
L M M J V S D L M M J V S D
1 2 3 4 5 6 7 1 2 3 4 5
8 9 10 11 12 13 14 6 7 8 9 10 11 12
15 16 17 18 19 20 21 13 14 15 16 17 18 19
22 23 24 25 26 27 28 20 21 22 23 24 25 26
29 30 27 28 29 30 31
EXERCICE 2:
Comparaison du fonctionnement des glandes sexuelles chez l’homme et la femme :
Complétez le tableau ci-dessous.
Fonctionnement Nom du Lieu de Durée de Nombre de Hormones
(cyclique ou gamète fabrication vie du gamètes fabriquées
continu) du gamète gamète produits
Homme
Femme
RESOLUTION
Complétons le tableau
Fonctionnement Nom du Lieu de Durée de Nombre Hormones
(cyclique ou gamète fabrication vie du de fabriquées
continu) du gamète gamète gamètes
produits
5à6
Homme Continu Spermatozoïde Testicules jours 4 Testostérone
1à2 Progestérone
Femme Cyclique Ovule Ovaires jours 1 Œstrogène
EXERCICE 3:
En utilisant vos connaissances antérieures et vos conclusions tirées des trois expériences ci-dessous,
réalisez un schéma fonctionnel des relations Hypophyse-Testicules.
1ère expérience : Un rat A a subi l’ablation des testicules, il présente une hypertrophie de l’hypophyse.
2ème expérience : Un rat B a subi l’ablation de l’hypophyse, il présente une disparition de la fonction
de reproduction et une régression des caractères sexuels secondaires.
3ème expérience : On met en parabiose les rats A et B c’est-à-dire qu’on met en relation les vaisseaux
sanguins des deux (2) rats grâce à une suture latérale de la peau et des muscles abdominaux. Les
testicules du rat B redeviennent actifs, les vésicules séminales et la prostate se développent.
RESOLUTION
Interprétation des expériences et réalisons un schéma fonctionnel des relations hypophyse-
testicules
1ère expérience: L’hypertrophie de l’hypophyse du Rat A avec l’ablation des testicules s’explique par
un fonctionnement excessif de l’hypophyse dû à l’absence du feed back ( - ) exercé sur la testostérone.
Les testicules n’ont pas produit de testostérone.
2ème expérience: La disparition de la fonction de reproduction et la régression des caractères sexuels
secondaires chez le rat B avec l’ablation de l’hypophyse s’explique par l’absence de l’action des
gonadostimulines (FSH et LH) qui devraient être sécrétées par l’hypophyse sur les testicules.
C’est pourquoi les testicules n’ont pas produit de spermatozoïdes et de testostérone.
3ème expérience: La reprise de la fonction de reproduction et le développement des caractères sexuels
secondaires chez le rat B à l’issue de la parabiose s’explique par la diffusion des hormones
hypophysaires du rat A dans l’organisme du rat B.
Schéma
EXERCICE 4:
Au cours du processus N°1, une cellule humaine de la lignée germinale donne naissance par division
cellulaire à une seule cellule A. Une autre cellule humaine de la lignée germinale également donne
quant à elle quatre cellules B au cours du processus N°2. In vitro, une cellule A et une cellule B
fusionnent pour donner naissance à une cellule C.
1-) Nommez les cellules A, B, C ainsi que les processus N°1 et N°2.
2-) Par quels phénomènes essentiels les cellules A, B et C ont été obtenues ? Où se déroulent ces
phénomènes au sein du vivant ?
3-) Réalisez un tableau de comparaison des cellules A et B en tenant compte des critères suivants :
Lieu de production, Taille, Mobilité, Durée de vie et Caryotype.
4-) Reproduisez et complétez le tableau suivant pour la cellule humaine de la lignée germinale du
processus N°1.
Prophase Métaphase Anaphase Télophase Interphase P1 M1 A1 T1
Nombre de
chromatide
par
chromosomes
durant ces
phases
Nombre de
chromosomes
par lot de
chromosomes
durant ces
phases
RESOLUTION
1-) Nommons les cellules A, B et C
Cellule A : c’est l’ovule
Cellule B : c’est le spermatozoïde
Cellule C : c’est la cellule œuf ou zygote
Nommons les processus N°1 et N°2
Processus N°1 : c’est l’ovogenèse
Processus N°2 : c’est la spermatogenèse
2-) Processus essentiels
-Ovule et spermatozoïde c’est la méiose et elle se déroule dans les gonades (Testicules et Ovaires)
-Cellule œuf c’est la fécondation et elle se déroule dans les oviductes
3-) Comparaison de l’ovule et du spermatozoïde
EXERCICE 5:
On sait que chez la femme les hormones ovariennes sont finalement évacuées par les urines. En dosant
pendant un certain temps et tous les 5 jours les urines d’une femme, on obtient les résultats consignés
dans le tableau ci-dessous.
Dates Œstrogènes (mg/jour) Progestérone (mg/jour)
26 juillet 2 0,5
31 juillet 9 0,5
5 août 16 0,5
10 août 10 1
15 août 14 7
20 août 13 10
25 août 2 0,5
a-) Tracez les courbes représentant les variations de la teneur des urines en œstrogène et en
progestérone en fonction du temps.
b-) D’après les graphes obtenus, dites quelles sont les différentes phases du cycle de cette femme ?
Datez les événements importants de ce cycle.
c-) Quel serait l’état physiologique de cette femme le 25 août ?
d-) Quelle est l’action de la progestérone sur l’utérus de la femme ?
RESOLUTION
a-) Traçons les courbes
18
16
14
12
10
8 Œstrogènes (mg/jour)
6 Progestérone (mg/jour)
4
2
0
26-juil
28-juil
30-juil
15-août
01-août
03-août
05-août
07-août
09-août
11-août
13-août
17-août
19-août
21-août
23-août
25-août
EXERCICE 6
Au cours du cycle sexuel chez la femme, sauf exception, un seul follicule ovarien arrive à
maturité.
Faites le schéma de ce follicule mûr et décrivez-le du point de vue fonctionnel.
Expliquez les mécanismes hormonaux qui déclenchent l’ovulation et précisez les changements
fonctionnels qui interviennent alors dans cette structure ovarienne.
RESOLUTION
La folliculogenèse redémarre à la puberté chez la jeune fille pour un stock bien déterminé de
follicules et cela de façon cyclique. A chaque cycle, un certain nombre de follicules s’engage
dans un processus de maturation ; mais un seul atteint généralement le stade ultime de maturité
alors que les autres dégénèrent.
Nous décrirons succinctement l’activité fonctionnelle de ce follicule mûr, les mécanismes
hormonaux qui déclenchent l’ovulation et enfin, les conséquences fonctionnelles de cet événement.
I – Caractéristiques et activités fonctionnelle du follicule mûr :
Les follicules ovariens sont des structures formées par un ovocyte entourés de cellules
folliculaires. Au cours de son évolution, les cellules folliculaires se multiplient et se
différencient en deux types ; les thèques internes et externes, à la périphérie, et la granulosa à
l’intérieur creusée d’une cavité appelée antrum remplie du liquide folliculaire. Le stade de
développement ultime correspond au follicule mûr caractérisé par une rapide et importante
augmentation de diamètre et de la taille de l’antrum au détriment de la granulosa.
Dans le follicule mûr, l’ovocyte I, jusque-là bloqué en prophase I, reprend la méiose environ 48
heures avant l’ovulation.
Il en résultera un ovocyte II entouré d’une couronne de cellules folliculaire
(cumulus oophorus) et le premier globule polaire (GPI). A ce stade ; les cellules de la thèque
interne secrètent une importante quantité d’œstrogènes. C’est cette hormone ovarienne qui
dans une certaine mesure contrôlera l’ovulation.
II- Déclenchement et conséquences de l’ovulation :
Environ 48 H avant l’ovulation, le follicule mûr atteint sa taille maximale et la sécrétion
d’oestrogènes devient importante. On observe alors un pic d’œstrogène qui stimule une
sécrétion importante de LH par l’hypophyse antérieur. Il en résulte alors le pic de LH qui
provoque l’ovulation ; d’où son appellation décharge ovulante. Après cet événement, le
reste du follicule se transforme en un corps jaune : les cellules folliculaires se chargent d’un
pigment jaune appelé lutéine et deviennent des cellules lutéales. Ce corps jaune secrète une
quantité moyenne d’œstrogènes et une forte quantité d’une autre hormone ovarienne
appelée Progestérone.
S’il n’y a pas fécondation puis nidation après l’ovulation, ce corps jaune dégénère au bout de
quelques jours, devient le corps blanc qui finit par disparaître en laissant une cicatrice. Il en
résulte alors une chute rapide de ces hormones ovariennes en fin de cycle. S’il y a
fécondation puis nidation, le corps jaune devient un corps jaune gestatif ou gravidique qui
continue à secréter ces hormones.
Conclusion
La gamétogenèse chez la femme est un phénomène plus ou moins complexe faisant
intervenir différents organes et structures. Le follicule passe par différentes étapes, sous le
contrôle des hormones hypophysaires. Il est lui-même une glande endocrine avec des
EXERCICE 7
Les schémas ci-dessous représentent quatre étapes dans la reproduction.
1) Classifie ces schémas dans l'ordre en utilisant les lettres qui leurs sont associées.
2) Décris ce qui se passe au niveau des schémas BB et C.C.
3) Quel est le schéma correspondant à l'embryon ? Justifie ta réponse.
RESOLUTION
1-) Classifions ces schémas dans l’ordre
2) Description :
− Schémas B : on observe plusieurs spermatozoïdes qui gravitent autour d'un ovule cherchant à
franchir la barrière.
− Schéma C : nous observons un spermatozoïde qui a réussi à franchir la barrière. Dans ce cas la paroi
de l'ovule se contracte et empêche aux autres spermatozoïdes d'entrer.
3) Le schéma D correspond à l'embryon.
En effet, nous constatons sur ce schéma la division de l'œuf fécondé en deux blastomères. Ce qui est
caractéristique de l'étape embryonnaire.
EXERCICE 8
Le document ci-dessous représente une courbe de température observée chez deux femmes. La prise de
température, chaque matin avant le lever, permet de repérer l'ovulation. Elle est suivie d'une élévation
de température de quelques dixièmes de degrés.
EXERCICES PROPOSES
EXERCICE 1
Définissez les mots et expressions suivants :
Reproduction, Ovule, Fécondation, Spermatozoïde, Puberté, Testicule, Ovaire, Cellule-œuf, Nidation,
Ovulation, Règles, Ejaculation, Impubère, Sperme, Ménopause, Embryon, Cordon ombilical, Placenta,
Amnios, Liquide amniotique, Stérilité, Stérilité primaire, Stérilité secondaire, Fœtus, Contraception,
Follicule primordial, Follicule primaire, Follicule secondaire, Follicule tertiaire, Follicule de Graaf,
Corps jaune.
EXERCICE 2
La puberté est une étape de la vie marquée par diverses transformations psycho-morpholo-
physiologiques.
Reproduisez et complétez le tableau ci-dessous :
Caractéristiques de la puberté
Transformations Morphologiques Physiologiques Psychologiques
Sexes
Garçon
Fille
EXERCICE 3
Citez les organes qui composent l’appareil génital masculin et précisez le rôle de chacun d’eux.
EXERCICE 4
Citez les organes qui composent l’appareil génital féminin et précisez le rôle de chacun d’eux.
EXERCICE 5
Après avoir défini la spermatogénèse et précisé ses différentes phases, expliquez-la à partir d’une
cellule germinale.
En vous servant d’un schéma bien annoté, expliquez la structure d’un testicule et d’un spermatozoïde.
EXERCICE 6
a-) A l’aide d’un schéma soigneusement annoté, faites une étude comparative entre la spermatogénèse
et l’ovogénèse.
b-) Etablissez un tableau de comparaison entre le spermatozoïde et l’ovule selon les critères suivants :
Lieu de production, Taille, Mobilité, Durée de vie, Caryotype, Forme.
c-) Citez six (6) hormones qui interviennent dans la reproduction.
EXERCICE 7
Chaque individu nait, vit et meurt après une durée de vie plus ou moins longue, mais son espèce ne
doit pas disparaitre. Le principal rôle de la reproduction est de pérenniser les espèces dans le temps et
dans l’espace.
a-) En quoi consiste la reproduction sexuée ? Pourquoi dit-on qu’elle est biparentale ?
b-) A quel autre type de reproduction s’oppose-t-elle ? Qu’est-ce qu’une reproduction agame ?
EXERCICE 8
1-) Associez chaque fonction à un élément :
a-) fabrication de testostérone 1-) glaire cervicale
b-) filtration du sperme 2-) cellule de Leydig
c-) fabrication de progestérone 3-) corps jaune
2-) Remettez dans l’ordre les étapes suivantes du cycle féminin :
Ovulation- menstruation- pic de LH- formation du corps jaune- maturation du follicule.
3-) Complétez le texte suivant :
A partir de la cellule œuf, après quelques centaines de ………………, le nouveau-né est formé de
1018 cellules. Le noyau de chaque cellule du corps humain contient ………….. chromosomes qui sont
la réplique des ……………. chromosomes contenus dans le ……………maternel et des
……………….. chromosomes contenus dans le ………………paternel.
EXERCICE 9
Deux femmes Caroline et Claire ont débuté leurs cycles menstruels en même temps, le 15 avril.
Claire a un cycle de 32 jours, Caroline a un cycle long de 30 jours.
-Pour chacune d’elle, précisez à quelles dates ont eu lieu l’ovulation et la prochaine menstruation ?
-A quel jour du cycle correspond ces dates ?
-Représentez chaque cycle sur une ligne en indiquant les jours caractéristiques.
EXERCICE 10
Une femme a noté sur un calendrier la date d’apparition et la durée de ses règles durant trois cycles
consécutifs.
MAI JUIN JUILLET
L M M J V S D L M M J V S D L M M J V S D
1 2 3 4 5 6 7 1 2 3 4 1 2
8 9 10 11 12 13 14 5 6 7 8 9 10 11 3 4 5 6 7 8 9
15 16 17 18 19 20 21 12 13 14 15 16 17 18 10 11 12 13 14 15 16
22 23 24 25 26 27 28 19 20 21 22 23 24 25 17 18 19 20 21 22 23
29 30 31 26 27 28 29 30 24 25 26 27 28 29 30
31
a-) Que représentent les zones colorées sur le calendrier ?
b-) Quelle est la durée de chaque cycle ?
c-) Comment en déduire la date de l’ovulation ?
d-) Quelle va être la date prévisible des prochaines règles et la prochaine ovulation ?
EXERCICE 11
Le document 1 suivant représente les étapes d’un processus de gamétogenèse chez l’espèce humaine.
1-a-) nommer ce processus et le définir.
b-) annoter le document 1 en écrivant sur votre copie les noms correspondant aux numéros de 1 à 6 et
identifier les phases A, B et C du même document.
2-) Indiquer le nombre de chromosomes des cellules numérotées 1, 2, 3 et 4.
3-) Représenter par un schéma simple et commenté les étapes de la spermatogenèse.
4-) Indiquer trois différences entre la spermatogenèse et le processus donné par le document 1 chez
l’espèce humaine
EXERCICE 12
Une celle souche de la lignée germinale appartenant à Bouba se divise comme suit :
1ère division 2ème division 3ème division
Cellule souche 2 cellules A 4 cellules B 16 cellules C
1-) Caractérisez ces trois divisions.
2-) Au cours de sa formation, une cellule (C) de Bouba subit une substitution d’un nucléotide d’un
gène codant l’hémoglobine normale. Aly, fils de Bouba est victime de cette substitution. Ses hématies
sont en forme de faucille.
a-) Donnez une définition aux mots soulignés.
b-) Nommez la maladie de Aly. Peut-on la soigner ? Justifiez votre réponse.
c-) Dans quels organes se forment les cellules (C). Indiquez leur localisation et les effets de leur
ablation chez un adulte.
EXERCICE 13
Certains cas de stérilité chez la femme sont liés à l’absence d’ovulation.
1-) On fait à de telles femmes des injections d’extraits hypophysaires, on constate alors qu’il y a
ovulation.
a-) Quelle était probablement dans ce cas soigné, la cause de l’absence d’ovulation ?
b-) Peut-on utiliser des extraits hypophysaires provenant d’individu de sexe masculin ? Justifiez votre
réponse.
2-) En fait, pour soigner l’absence d’ovulation, on remplace couramment par des extraits placentaires.
a-) Pourquoi obtient-on les mêmes résultats ?
b-) Dans la pratique, pourquoi choisit-on les extraits placentaires plutôt que les extraits
hypophysaires ?
EXERCICE 14
EXERCICE 15
Chez une femme pubère à 13 ans et ménopausée à 50 ans, ayant deux enfants. Calculez durant sa
période de vie génitale :
a-) Le nombre d’ovulation d’ovules.
b-) Le nombre d’ovules produits.
c-) Calculez le rapport entre le nombre d’ovocytes ovulés et le nombre d’ovocytes (680.000) présent
chez le fœtus.
d-) Le nombre de corps jaune (périodique et grossesse) formés.
e-) L’âge minimal et maximal des ovocytes ovulés.
NB: On supposera que les cycles sont réguliers dès la puberté et ont une durée constante de 28 jours.
Ils reprennent deux (2) mois après l’accouchement.
EXERCICE 16
Après avoir rempli les cases vides du tableau ci-dessous, indiquez :
-Le caractère commun du cycle menstruel des cinq (5) femmes ;
-Les jours de fécondité probables pour la femme N°3 ;
-Le jour infécond le plus proche de l’ovulation pour la femme N°2.
Date
Femme Du 1er jour des Du dernier De l’ovulation Du 1er jour des Résultat :
règles rapport sexuel règles suivantes Fécondation
possible ou
impossible
N°1 5 janvier 14 janvier 18 janvier 1er février
N°2 14 Mai 25 Mai 27 Mai 10 Juin
N°3 1 février 14 février 17 février 18 février
N°4 22 Novembre 3 Décembre 5 Décembre 19 Décembre
N°5 4 Mars 20 Mars 17 Mars 31 Mars
EXERCICE 17
L’irradiation aux rayons X des ovaires d’une femme adulte a entrainé la dégénérescence et
l’augmentation de la sécrétion de FSH.
1-) Donnez la signification de FSH, par quel organe elle est produite ?
2-) Pourquoi l’irradiation des ovaires et la ménopause ont-elles des effets comparables ?
EXERCICE 18
Le tableau ci-dessous traduit les variations de la sécrétion des hormones ovariennes au cours d’un
cycle chez la femme :
Tracez sur le même graphe les deux courbes de variations des hormones ovariennes au cours d’un
cycle chez la femme et faites leur interprétation.
EXERCICE 19
Depuis le 30 Décembre, une femme a un cycle sexuel régulier, on observe pour la 3ème fois ses
menstrues le 4 Mars.
1-) Sur une flèche horizontale et graduée, indiquez les périodes de menstruation, de fécondité
probable, de cycle sexuel et de phase du cycle. Précisez la durée de ce mois de février.
2-) Caractérisez chaque phase du cycle en fonction des cycles hormonaux et du cycle ovarien.
EXERCICE 20
On dose chez une femme des hormones ovariennes retrouvées dans les urines, on obtient les résultats
consignés dans le tableau suivant :
EXERCICE 30
Le suivi de l’évolution de la taille et la masse de l’embryon puis du fœtus au cours d’une grossesse a
permis d’aboutir aux données suivantes.
1-) Représentez graphiquement l’évolution de la taille et celle de la masse de l’embryon puis du fœtus
au cours de la grossesse.
2-) Décrivez les évolutions représentées.
EXERCICE 31
Le tableau suivant indique les quantités d’hormones LH (exprimée en milli unité internationale pour
deux urines) éliminée par deux femmes A et B dont l’une est en ménopause.
Dates 5 8 10 13 15 17 20 23 25 30
A 25 20 30 35 170 35 30 20 28 25
B 140 150 160 140 160 150 160 130 140 160
On observe les corrélations entre les différents organes de l’appareil génital féminin et les
transformations cycliques que subies cet appareil de la puberté à la ménopause.
1-) L’ablation de l’hypophyse bloque le cycle ovarien. L’injection d’extraits hypophysaires (FSH) à
une rate hypophysectomisée provoque la formation de nombreux follicules mais leur évolution s’arrête
avant l’ovulation. Si l’injection de FSH est associée à celle d’un autre extrait hypophysaire, LH (dans
les proportions LH/FSH), l’évolution des follicules se poursuit jusqu’au stade final.
a-) Définissez en français les sigles FSH et LH
b-) Précisez le rôle de la FSH et de LH
2-) Indiquez l’action des hormones ovariennes sur l’utérus
3-) Expliquez pourquoi l’œstradiol est qualifié « d’hormone facilitant la fécondation et la progestérone
facilitant la gestation).
EXERCICE 33
EXERCICE 34
Le document ci-dessous représente une portion de coupe du testicule, observée au microscope.
1-) Annoter ce document en reportant les numéros sur votre copie.
2-) Refaire les éléments 1, 4 et 5 en prenant 2n=6
3-) La destruction sélective par irradiation des éléments 10 entraîne la stérilité ainsi que la régression
des caractères sexuels primaires et secondaires. En revanche la ligature des canaux déférents
entraine la stérilité mais sans effet sur les caractères sexuels.
a-) Analysez ces expériences.
b-) Emettre une hypothèse sur le rôle de l’élément 10.
c-) Proposez une expérience qui confirme votre hypothèse émise.
EXERCICE 35
L’activité reproductrice masculine est contrôlée par un système hormonal.
1-) Définissez ce qu’est une hormone
2-) Pour Chacune des hormones suivantes : hormone folliculostimulante (FSH), hormone lutéinisante
(LH), testostérone, Inhibine, précisez la glande ou les cellules sécrétrices, les organes ou les cellules
cibles et ses effets sur les organes ou cellules cibles. Présentez votre réponse sous forme d’un tableau.
3-) A l’aide du schéma ci-dessous (à légender), expliquez comment le taux sanguin de la testostérone
règle sa sécrétion. De même pour l’Inhibine.
EXERCICE 36
On se propose d’étudier quelques aspects de la fonction reproductrice masculine ; pour cela, on réalise
les trois expériences suivantes :
1ère expérience: Chez un rat pubère, l’ablation de l’hypophyse entraine l’atrophie des testicules et
l’arrêt de la production de la testostérone et de spermatozoïdes.
2ème expérience: Chez un rat pubère, l’ablation des testicules est suivie d’une élévation du taux
plasmatique des hormones hypophysaires ; LH et FSH.
3ème expérience: L’injection de testostérone au rat castré de la 2ème expérience provoque la
diminution de la sécrétion de LH.
1-) A partir de l’analyse de ces trois expériences, précisez le rôle de l’hypophyse et du testicule dans la
fonction de reproduction masculine.
2-) A partir des informations dégagées précédemment, représentez par un schéma fonctionnel les
interactions entre l’hypophyse et le testicule.
EXERCICE 37
« Du follicule primordial au corps jaune gravidique, une évolution longue, lente et aléatoire ». Par un
exposé clair et illustré, expliquer succinctement cette affirmation.
EXERCICE 38
Au cours du cycle sexuel chez la femme, sauf exception, un seul follicule ovarien arrive à maturité.
Faites le schéma de ce follicule mûr et décrivez-le du point de vue fonctionnel. Expliquez les
mécanismes hormonaux qui déclenchent l’ovulation et précisez les changements fonctionnels qui
interviennent alors dans cette structure ovarienne.
REPONSE IMMUNOLOGIQUE
ESSENTIEL DU COURS
Introduction
L’organisme humain évolue en permanence dans un milieu peuplé d’une multitude de microbes dont
certains sont pathogènes. Notre organisme résiste à tous ces microbes grâce à des réactions complexes
dites réactions immunitaires qui tendent à maintenir l’intégralité de l’organisme.
L’immunologie est la science de l’immunité ; l’immunité (du latin immunis = sauver) c’est la
capacité de l’organisme face à un microbe pathogène.
I-) Mécanisme de défense de l’organisme
L’organisme met en jeu deux aspects de la réponse immunitaire :
-un système de défense innée, permanent, prêt à agir immédiatement, avec l’inconvénient que ses
armes sont généralistes et non déterminées spécialement à un agresseur particulier. C’est la réponse
immunitaire non spécifique,
-un système de défense élaborée contre un agresseur particulier, et donc parfaitement ciblé et efficace.
Mais sa mise en place est lente ; elle demande au minimum une dizaine de jours. C’est la réponse
immunitaire spécifique.
1-) Aspects non spécifiques de la réponse immunitaire (1ère étape de la réponse immunitaire)
1-1-) Les différents intervenants
Les barrières naturelles (peau, mucus des bronches, lysozymes des larmes et de la salive …) sont
extrêmement efficaces contre la grande majorité des agents infectieux qui ne peuvent les franchir.
Cependant, en cas de lésions ou de rupture de ces barrières, l’agent infectieux rencontre dans un
premier temps les effecteurs de l’immunité non spécifique constituant la première ligne de défense
contre les microorganismes (bactéries, virus …).
Cette immunité non spécifique représente donc une première ligne de défense active de l’organisme
pouvant stopper la plupart des agents infectieux avant leur prolifération.
Les effecteurs de l’immunité non spécifique sont soit :
-de nature chimique (protéines du complément, interférons dans la lutte antivirale),
-de nature cellulaire, les phagocytes (macrophages, monocytes, granulocytes).
1-2-) La réaction inflammatoire
C’est un ensemble de réactions locales, vasculaires et cellulaires qui se produisent normalement lors
de l’introduction de l’élément étranger, quand les barrières muco-cutanées sont franchies.
L’inflammation se traduit dans la zone d’invasion par une sensation douloureuse, une rougeur et un
gonflement dû à une arrivée massive de plasma. Les capillaires deviennent perméables aux globules
blancs qui en sortent pour envahir les tissus (diapédèse).
Le rôle de l’inflammation est d’orienter des éléments actifs du système immunitaire vers le lieu
d’infection en libérant des substances attractives.
Les symptômes et étapes de la réaction inflammatoire
Symptômes
On a quatre (4) : chaleur, douleur, rougeur et gonflement
Etapes
Etape 1 : La lésion cutanée
C’est le passage de la barrière naturelle. Les agents pathogènes traversent l’épiderme puis atteignent le
derme.
Etape 2 : La contamination
Elle est caractérisée par la pénétration des micro-organismes qui vont débuter leur multiplication
cellulaire.
Etape 3 : La dilatation locale des capillaires sanguins et diffusion dans le plasma sanguin
Elle est caractérisée par le gonflement de la plaie et à sa rougeur (érythème et œdème).
Etape 4 : La diapédèse
Elle est caractérisée par la rencontre des phagocytes et des micro-organismes
Etape 5 : La phagocytose
Elle est caractérisée par l’activation des macrophages et fixent à leur surface des micro-organismes
ensuite les digérer.
1-3-) Rôles des phagocytes
a-) La phagocytose
Lorsqu’un corps étranger entre dans l’organisme, il est phagocyté par une des cellules phagocytaires
(granulocytes neutrophiles, monocytes, macrophages), c’est-à-dire que la cellule émet des expansions
appelées pseudopodes, qui entourent le corps étranger et l’englobent dans une vésicule : le
phagosome.
La phagocytose se déroule en quatre phases ou étapes :
Un anticorps ou immunoglobuline (Ig) est une protéine hautement variable produite par les
lymphocytes B et les plasmocytes qui en dérivent, capable de se fixer spécifiquement à un déterminant
antigénique.
Il existe différentes catégories d’immunoglobulines (IgA, IgD, IgE, IgG et IgM).
Les anticorps ne détruisent pas directement les antigènes. Ils forment avec l’antigène le complexe
immun et le neutralise. Le complexe immun doit être ensuite phagocyté pour être détruit.
L’association anticorps-antigène modifie la structure de la partie constante de l’anticorps et déclenche
l’activation du complément aboutissant à la formation d’un complexe qui perfore la membrane de la
cellule attaquée (bactérie par exemple). La cellule se vide de son contenu et meurt.
-La réponse spécifique à médiation cellulaire
Cette voie concerne les virus qui sont entrés dans une cellule de l’organisme, les bactéries
endocellulaires(exemple bacille de koch), les cellules cancéreuses et les cellules greffées. Elle est
réalisée par des cellules effectrices spécifiques du déterminant antigénique : les lymphocytes T
cytotoxiques ou cytolyques. Ces lymphocytes détruisent par contact direct les cellules cibles.
Les LT8 cytotoxiques libèrent dans le milieu intérieur les molécules de perforine qui se polymérisent
et s’intègrent dans la membrane de la cellule à détruire. La polyperforine forme un canal lytique par
lequel l’eau et les sels pénètrent, ce qui conduit à l’éclatement de la cellule. Ces canaux lytiques sont
aussi utilisés par les enzymes et des molécules toxiques qui entrainent la mort de la cellule cible.
-Régulation des réactions immunitaires
Certains lymphocytes T sont indispensables à un déroulement efficace de la réponse spécifique. Il
s’agit des lymphocytes T auxiliaires (LTa ou LTh, de helper) qui jouent un rôle déterminant dans la
reconnaissance des épitopes présentés par les CPA et stimulent les LB et les LT8 présentant des
affinités avec l’antigène.
Des lymphocytes T suppresseurs (LTs) assurent l’arrêt des réponses immunitaires, cellulaires ou
hormonales, quand l’antigène est neutralisé.
3-) Les principales cellules de l’immunitaires ou les acteurs de l’immunité
Les cellules du système immunitaire sont les leucocytes (ou globules blancs). Suivant leur aspect au
microscope et leur rôle, on distingue :
hématies) sont marquées au niveau de leurs membranes par un ensemble de protéines qui leurs sont
spécifiques et qui constituent les marqueurs de l'identité biologique de l'individu ou marqueurs de soi.
Ces marqueurs constituent le CMH (complexe majeur d'histocompatibilité), appelé système HLA
(human leukocyte antigens) chez l'Homme. Ils sont regroupés en deux classes :
−
Les molécules HLA de classe I qui sont portées par toutes les cellules de l'organisme possédant un
noyau. Ces molécules déterminent la tolérance ou le rejet par le système immunitaire de tissus
transplantées à l'organisme : ce sont des antigènes de transplantation.
−
Les molécules HLA de classe II, elles sont localisées à la surface de certaines cellules immunitaires
comme les lymphocytes et les macrophages.
Remarque
Les hématies anucléées ne portent pas de marqueurs HLA, mais ils portent d'autres protéines
membranaires qui déterminent les groupes sanguins : ce sont les agglutinogènes des hématies. Ce sont
des glycoprotéines dont la partie terminale diffère d'un individu à un autre.
Elles constituent les marqueurs spécifiques du groupe sanguin. Seuls les agglutinogènes portant les
marqueurs A et B déclenchent une réaction d'agglutination. Ainsi on leur donne le nom d'antigène A et
d'antigène B.
2-) Notion de « non soi »
Le non soi est l'ensemble des molécules étrangères à l'organisme et qui lorsqu'elles y sont présentes
déclenchent des réactions immunitaires qui les neutralisent ou les détruisent. Il s'agit :
−
des agents infectieux : virus, bactéries, protozoaires, champignons etc...
−
des greffes de tissus ou d'organes (cas d'allogreffes c'est-à-dire des greffes entre des individus de
même espèce,
−
des molécules du soi modifiées : les cellules mortes ou altérées, les cellules vieilles, les cellules
anormales sont reconnues comme non soi et constituent la cible du système immunitaire.
Les molécules du non soi constituent ce qu'on appelle les antigènes qui comporte des motifs appelés
épitotes ou déterminants antigéniques qui peuvent être reconnus par les anticorps et les lymphocytes
spécifiques. On distingue les antigènes particulaires (microbes...), les antigènes solubles (toxines) et
les allergènes.
3-) Notion de greffe
Une greffe est l’intégration du tissu ou d’un organe dans un autre (la transfusion sanguine est une
greffe de tissu liquide). On distingue différents cas de greffes :
-L’isogreffe : elle s’effectue entre deux individus ayant le même système HLA, ce qui correspond à la
greffe entre vrais jumeaux. Il y a toujours acceptation du greffon.
-La greffe d’un tissu de l’individu sur lui-même est une autogreffe. Le sujet sert à la fois de donneur
et de receveur (greffe de peau par exemple). La réussite est totale car les cellules greffées portent les
marqueurs du soi.
-L’allogreffe ou homogreffe : elle concerne un donneur et un receveur différents mais appartenant à
la même espèce. Le pourcentage de réussite dépend de la compatibilité entre les deux systèmes HLA.
Un traitement anti-rejet est nécessaire.
-La xénogreffe ou hétérogreffe : elle concerne deux individus appartenant à deux espèces différentes.
Elle est souvent vouée à un échec à court terme.
NB: On appelle antigène toute molécule ou cellule susceptible d'être reconnue comme étrangère par
les cellules immunitaires et de déclencher une réaction immunitaire au sein de l'organisme hôte qui la
ressent comme un agresseur.
2-3-) Les structures de reconnaissance du non soi
Les cellules immunitaires portent au niveau de leur membrane des protéines ou récepteurs
membranaires permettant la reconnaissance du non soi.
2-3-1-) Les récepteurs des macrophages et des granulocytes
Les macrophages et les granulocytes possèdent des récepteurs membranaires à spécificité large
reconnaissant un grand nombre d’antigènes.
2-3-2-) Les récepteurs des lymphocytes
Les lymphocytes sont les cellules du système immunitaire qui possèdent des récepteurs spécifiques
des déterminants antigéniques.
a-) Les lymphocytes B reconnaissent directement le non soi
Les lymphocytes B portent à la surface de leur membrane plasmique des récepteurs encore appelés
anticorps membranaires. Ce sont des immunoglobulines (ou Ig) des classes de IgD et IgM.
b-) Les récepteurs T réalisent la double reconnaissance (reconnaissance du soi modifié)
Les récepteurs T sont des protéines constituées de deux chaines polypeptidiques, comportant chacune
une région constante enchâssée dans la membrane plasmique et une région variable tournée vers
l’extérieur. Les récepteurs T reconnaissent le soi modifié présenté par les cellules présentatrices
d’antigènes (CPA).
Les récepteurs T sont produits à la suite de la reconnaissance dans les lymphocytes T immatures de
gènes nommés V (pour variable), D (pour diversité), J (pour jonction) et C (pour constant).
Les macrophages et les monocytes sont également des cellules cibles du VIH, ces cellules jouant un
rôle de « réservoir » pour le virus.
Les différents modes de contamination sont :
-par voie sexuelle. Le VIH est présent sur les muqueuses des organes génitaux, et du rectum et dans
les sécrétions de l’appareil génital,
-par voie sanguine,
-au cours de la grossesse, de la mère à l’enfant.
b-) Le cycle de reproduction du VIH
L’attaque d’une cellule cible par le VIH se déroule en plusieurs étapes successives.
La fixation du virus sur la membrane d’une cellule cible est suivie de l’entrée dans cette cellule du
matériel génétique (ARN viral) ainsi que de quelques enzymes (transcriptase inverse, intégrase,
protéase).
Grâce à la transcriptase inverse, l’ARN viral est immédiatement « retrotranscrit » en ADN qualifié de
proviral. Ce mécanisme caractéristique du cycle des rétrovirus, est un préalable indispensable à
l’incorporation des gènes du virus assurée par l’intégrase, dans le génome de la cellule hôte.
Le provirus « caché » dans le génome cellulaire, peut rester « dormant » un temps plus moins long
avant de s’exprimer. C’est la transcriptase de l’ADN proviral en ARNm viral qui marque la reprise du
cycle du virus.
L’ARNm obtenu subit des mécanismes complexes à l’origine de la fabrication de l’ARN viral d’une
part, de la synthèse des différentes protéines virales par les ribosomes cellulaires d’autre part.
-apparition des cellules particulières, les lymphocytes T cytotoxiques dirigés spécifiquement contre les
cellules infectées par le VIH.
Toutefois, ces réactions immunitaires ne suffissent pas à éliminer le virus. Les lymphocytes T4 étant
détruits au cours de cette phase, leur taux diminue fortement. Or leur rôle dans la réponse immunitaire
est essentiel.
-La phase symptomatique (on parle de SIDA)
A ce stade, l’organisme n’a pratiquement plus de défenses immunitaires. Il se développe toutes sortes
de maladies opportunistes (sarcome de Kaposi, candidose, tuberculose, herpes, pneumocystose,
cryptosporidiose) qui aboutissent à la mort de l’individu.
2-) Les aides à la réponse immunitaire
Pour restaurer ou amplifier les défenses de l’organisme, la médecine peut agir à différents niveaux de
la réponse immunitaire par, greffe de la moelle osseuse, injection d’interleukine ou des anticorps,
vaccination, sérothérapie...
2-1-) La vaccination (immunisation active)
Louis Pasteur a prouvé qu’on peut se protéger de certaines maladies par l’injection de germes tués ou
atténués, ou de leurs toxines atténuées (anatoxines), qui déterminent une maladie bénigne, souvent
inaperçue. C’est la vaccination, qui induit activement une immunité spécifique.
Elle est durable, car il se forme des lymphocytes à mémoire permettant une réponse secondaire
importante et rapide.
La vaccination est donc la sensibilisation préalable d’un organisme à un antigène, pour amplifier la
réponse immunitaire lors d’une infection ultérieure.
2-2-) La sérothérapie (immunisation passive)
Utilisée principalement pour les cas d’urgence, la sérothérapie a une action :
-curative dans le traitement de certaines maladies déclarées (tétanos, diphtérie, coqueluche,…)
-préventive lorsque le risque infectieux parait élevé (exemples rubéole chez la femme enceinte).
La sérothérapie correspond donc à l’injection d’anticorps spécifiques pour limiter le développement
d’une infection.
Tableau de comparaison entre vaccin et sérum
Vaccin Sérum
Contenu Microbes ou toxines atténués Anticorps ou Antitoxines déjà
ou tués fabriqués
Emploi Préventif Curatif
Action Lente (tardive) Immédiate
Dans le temps
Action Spécifique Spécifique
Nature de l’action
Présence Durable (des mois ou) années Passagère (semaines)
avec rappels
Immunité Active (fabriquée) Passive (empruntée)
EXERCICES RESOLUS
EXERCICE 1:
Deux frères de 6 à 7 ans présentent des brulures graves, recouvrant une grande partie de la surface
corporelle.
Première étape : on greffe à ces enfants de leur peau. Les greffons sont bien acceptés : il n’y a pas de
rejet.
Deuxième étape : étant donné l’ampleur des brulures, de nouvelles greffes sont effectuées avec des
fragments de peau d’un donneur : les greffons sont rejetés.
1-) Nommez chaque greffe.
2-) Interprétez les résultats.
RESOLUTION
Première étape : greffons acceptés
Deuxième étape : greffons rejetés
1-) Nommons chaque greffe
Première étape : il s’agit de l’autogreffe
Deuxième étape : il s’agit de l’homogreffe ou l’allogreffe
2-) Interprétation
Première étape : les greffons sont acceptés par ce qu’il s’agit du même corps
Deuxième étape : les greffons sont rejetés parce que le donneur et le receveur n’ont pas les mêmes
CMH.
EXERCICE 2:
Le schéma ci-dessous représente la structure d’une molécule d’anticorps sécrétée par certaines
cellules immunitaires.
1-) Combien de catégories d’anticorps existe-t-il ?
2-) Quelle est la nature chimique des anticorps et quelle est leur dénomination exacte ?
3-) Par quelles cellules sont-ils sécrétés et quelle est l’origine de ces cellules ?
4-) Quelle est la fonction des sites 1, 2 et 3 ?
5-) Quelle est la différence entre les régions BC ou (B’C’) et AB ou (A’B’) ? Justifiez votre réponse.
6-) Quelle est la fonction des anticorps ?
7-) Chaque anticorps est-il déterminé par un gène spécifique ? Justifiez votre réponse.
RESOLUTION
1-) Il existe deux catégories d’anticorps
-les anticorps membranaires, enchâssés à la surface des lymphocytes B (IgM, IgD)
-les anticorps circulants (IgE, IgG, IgM)
2-) Les anticorps sont de nature protéique de la classe des immunoglobulines. L’anticorps dessiné est
formé de quatre chaînes dont deux chaînes lourdes et deux chaînes légères identiques reliées entre
elles par des ponts disulfures.
3-) Les anticorps sont sécrétés par les plasmocytes qui proviennent de la prolifération puis de la
différenciation des lymphocytes B stimulés.
4-) –le site 1 est le site de reconnaissance de l’antigène,
-le site 2 est le site d’activation du complément,
-le site 3 est le site de fixation de l’anticorps aux cellules.
5-) Les régions AB et A’B’ sont des fragments constants des chaînes lourdes et légères, car la
séquence de cette chaîne polypeptidique est commune à tous les anticorps.
Les régions BC et B’C’ sont des fragments variables, car la séquence de cette chaîne polypeptidique
est spécifique de chaque anticorps.
6-) La fonction des anticorps est de neutraliser les antigènes afin de contribuer à leur destruction.
7-) Non ; car le système immunitaire est capable de fabriquer des millions d’anticorps spécifiques. Et
si chaque fragment variable d’anticorps était codé par un gène, la totalité des ADN d’une cellule serait
mobilisée pour cette fonction.
EXERCICE 3:
On réalise des expériences sur des souris reparties en lot dont les résultats sont consignés dans le
tableau suivant :
Lots de souris Expériences réalisées Résultats des expériences
Lot1 Expérience 1 : injection des La plupart des animaux
bacilles diphtériques meurent de la diphtérie
Lot2 Expérience 2 : injection du Survie des souris
sérum d’un animal guéri de la
diphtérie puis injection de
bacilles diphtériques
Lot3 Expérience 3 : injection du La plupart des animaux
sérum d’un animal guéri de la meurent du tétanos
diphtérie puis injection de
bacilles tétaniques
1-) Comparez les expériences 1 et 2.
2-) Comparez les expériences 2 et 3 puis expliquez pourquoi les souris du lot3 n’ont pas survécu.
3-) Quelle propriété des anticorps est ainsi mise en évidence ?
RESOLUTION
1-) Comparons les expériences 1 et 2
-Les animaux meurent de la diphtérie parce qu’ils ne sont pas immunisés contre la diphtérie.
-Les souris survivent parce qu’elles sont immunisées car elles ont reçu le sérum d’une souris contenant
des anticorps.
2-) Comparons les expériences 2 et 3
-Les souris survivent parce qu’elles sont immunisées car elles ont reçu le sérum d’une souris contenant
des anticorps.
-Les animaux meurent du tétanos parce qu’ils ont reçu le sérum de la souris guéri de la diphtérie qui
est de natures différentes avec les bacilles tétaniques.
3-) la propriété mise en évidence est l’immunité spécifique
EXERCICE 4
Par un exposé concis et illustré, expliquez l’origine et les rôles des macrophages dans les réponses
immunitaires assurant le maintien de l’intégrité de l’organisme.
RESOLUTION
INTRODUCTION
L’élimination des antigènes et le maintien de l’intégrité de l’organisme nécessitent
l’implication des leucocytes. Les macrophages sont des globules blancs tissulaires qui jouent
des rôles importants dans la réponse immunitaire non spécifique et dans la réponse immunitaire
spécifique.
Nous exposerons l’origine des macrophages puis nous expliquerons leurs rôles dans les
réponses immunitaires.
1. L’origine des macrophages
Les macrophages proviennent de la maturation des monocytes qui ont quitté la circulation sanguine et
sont passés dans les tissus. Les monocytes comme toutes les cellules sanguines sont issus de la moelle
rouge des os.
A = antigène
EXERCICE 5
Le phénomène de la phagocytose a été découvert par Metchnikoff en 1882 et le rôle
immunologique des phagocytes a été approfondi par Mac Kaness dans les années 1960.
EXERCICES PROPOSES
EXERCICE 1
Définissez les mots et expressions suivants : Immunologie ; Agglutination ; Soi ; Non soi ; Microbe ;
Microbe pathogène ; Phagocyte ; Granulocyte ; Monocyte ; Plasmocyte ; CMH ; Toxine ; Vaccin ;
Sérum ; Anatoxine ; BK ; BCG ; Lymphocyte B ; Lymphocyte T ; Phagocytose ; Anticorps ;
Antigène ; Septicémie ; Isogreffe ; Autogreffe ; Allogreffe ; Greffe ; Transplantation ; Irradiation ;
Thymus ; Moelle osseuse ; Allergie ; Allergène.
EXERCICE 2
Le bacille de koch est la bactérie responsable de la tuberculose. Il pénètre par les voies respiratoires, il
provoque de grandes lésions pulmonaires. Le BCG est une forme atténuée de bacilles tuberculeux
bovins. BCG et BK libèrent une toxine, la tuberculine.
Expérience 1 : le cobaye A reçoit une injection de BK, il contracte la tuberculose.
Expérience 2 : le cobaye B reçoit une injection de BCG, puis 15 jours après une injection de BK. Il
meurt.
Expérience 3 : le cobaye C reçoit une injection de BCG, puis 15 jours après on prélève son sérum et
une partie de ces lymphocytes.
Expérience 4 : le cobaye D reçoit une injection de sérum du cobaye C puis une injection de BK. Il
meurt.
Expérience 5 : le cobaye E reçoit une injection de lymphocytes de cobaye C puis une injection de BK.
Il survit. Mais E meurt si on lui injecte seulement le BK.
a-) Proposez une interprétation pour chacune des expériences.
b-) Expliquez pourquoi le BCG est un vaccin. Dites quel type d’immunité il met en jeu ?
c-) Faites la différence entre sérum et vaccin.
EXERCICE 3
Le sang : définition – composition – rôle – mécanisme de coagulation.
EXERCICE 4
1-) Sur le plan fonctionnel, qu’est-ce qui différencie les lymphocytes T des lymphocytes B ?
2-) Quelles sont les cellules du système immunitaire appelées « cellules présentatrices d’antigène » ?
Précisez leur rôle.
EXERCICE 5
Pour dépister une infection virale dans l'organisme humain, le médecin recherche dans le plasma
du sujet la présence d'anticorps dirigés contre le virus.
Par un exposé clair et illustré, expliquez le mécanisme de l'apparition des anticorps circulants
au cours de l'infection virale et leur mode d'action dans l'élimination du virus.
EXERCICE 6
La souris comme l’homme est spontanément capable de lutter contre le virus influenza (virus de la
grippe). Le virus antigrippal obtenu à partir du virus inactivé facilite la lutte de l’organisme contre ce
virus. On réalise sur trois (3) souris les expériences résumées dans le tableau suivant :
1-) Classez les différentes étapes de cette réaction immunitaire dans l’ordre chronologique.
2-) Nommez chaque étape puis décrivez brièvement chacune d’entre elles.
EXERCICE 8
On pratique chez un lapin immunologiquement mature, une injection de globules rouges de mouton
(GRM). Après quelques jours, on prélève le sérum du lapin et on réalise in vitro trois expériences
décrites dans le tableau ci-dessous.
1-) Définir les termes : Antigène et agglutination.
2-) Définir le terme hémolyse. Expliquer les résultats obtenus et conclure en indiquant la substance
responsable de l’hémolyse.
Tube n° Contenu du tube à essai Observations
1 GRM + sérum de lapin Hémolyse
2 GRM + sérum de lapin chauffé 30 min à 50°C Absence d’hémolyse
3 GRM + sérum d’un autre lapin n’ayant pas reçu de Absence d’hémolyse
GRM
EXERCICE 9
Les groupes sanguins sont caractérisés par la présence ou l’absence d’antigènes (A ou B) sur la
membrane des globules rouges. De plus, les personnes des groupes A, B ou O ont dans leur sang des
anticorps (anti-A et/ou anti-B).
1-) Qu’est-ce qu’un anticorps ? Quelle est la caractéristique des anticorps ?
2-) D’après le document, que possède comme anticorps une personne de groupe A ?
3-) Est-ce que les transfusions suivantes sont possibles ? Justifier à chaque fois la réponse.
-Transfusion d’une personne de groupe B vers une personne de groupe A.
-Transfusion d’une personne de groupe O vers une personne de groupe B.
4-) Quel est le groupe receveur universel, c’est-à-dire le groupe qui peut recevoir du sang de n’importe
quelle personne ? Justifiez votre réponse.
EXERCICE 10
Le SIDA est une maladie du système immunitaire qui s’est développé aux Etats-Unis à partir de 1981
et est causé par le virus VIH.
a-) Après avoir défini les sigles SIDA et VIH, dégager les caractéristiques du VIH.
b-) Expliquez les voies de contamination de la maladie.
Expériences Observations
Souris A Irradiation Disparition de tous les
lymphocytes
Pas de greffe de moelle osseuse Présence des lymphocytes B et
T dans le sang
Souris B Thymectomie et irradiation Disparition de tous les
lymphocytes
Pas de greffe de moelle osseuse Présence de lymphocyte B dans
le sang et absence de
lymphocyte T
EXERCICE 15
A travers d’expériences utilisant comme antigène la toxine et l’anatoxine diphtérique, on se propose de
mettre en évidence un type de réponse immunitaire.
Expériences Observations
1 Un cobaye A subit une injection de toxine
diphtérique : il meurt
2 Un cobaye B subit une injection d’anatoxine
diphtérique, le même jour on lui injecte de la
toxine diphtérique : il meurt
3 Un cobaye C subit une injection d’anatoxine
diphtérique, 15 jours après on lui injecte de la
toxine diphtérique : il survit
4 Un cobaye D subit une injection de sérum
prélevé sur le cobaye C, le même jour on lui
injecte de la toxine diphtérique : il survit
5 Un cobaye E subit une injection de sérum d’un
cobaye non immunisé puis le même jour on lui
injecte de la toxine diphtérique : il meurt
1-) Analysez les expériences. Expliquez brièvement le type de réponse immunitaire observé.
2-) En déduire les caractéristiques de l’immunité ainsi mise en évidence.
EXERCICE 16
Lorsqu’une bactérie infecte un tissu, elle déclenche une 1ère défense de l’organisme.
1-) Nommez cette 1ère réaction.
2-) Citez quelques manifestations locales qui accompagnent cette réaction.
3-) Arrivés au contact des bactéries, les granulocytes vont tenter de les éliminer.
Quel est le mécanisme cellulaire mis en jeu ?
EXERCICE 19
Pour se multiplier et envahir de nouvelles cellules, le virus de SIDA doit franchir certaines étapes ;
contrôler ces étapes, c’est donc contrôler le virus.
C’est ainsi qu’on a commencé en 1987 avec une première molécule A, puis avec une
seconde molécule B en 1992 à contrôler l’une de ces étapes (empêcher la multiplication
de l’information génétique du virus).
Quelques années plus tard, une nouvelle molécule a permis d’agir sur une deuxième étape
(la fabrication de nouveaux virus). Ces médicaments associés (trithérapie) entraînent une
forte diminution de la quantité de virus dans le sang.
1-) Dites comment le VIH pénètre dans une cellule.
2-) Quelles sont les cellules cibles du VIH ?
3-) Citez quatre (04) constituants du VIH.
4-) Citez deux (02) modes d’action des ARV (Antirétroviraux).
EXERCICE 20
Deux greffes de peaux humaines sont réalisées entre un donneur A et deux (2) receveurs B1 et B2 tous
issus de la même famille.
Pour le 1er individu B1 : après 5 jours de greffe, le greffon est intact mais à partir du 12 jours le
greffon est détruit.
Pour le 2ème individu B2 : après 5 jours, le greffon se confond aux tissus de la peau (accepté).
1-) Expliquez le résultat obtenu dans chaque cas au 12ème jour. Le sujet B1 se plaint et accuse le
médecin d’avoir mal effectué sa greffe. Le médecin effectue alors une 2ème greffe chez ce dernier et
obtient un greffon, détruit dès le 5ème jour.
2-) Expliquez le résultat obtenu après cette seconde greffe.
3-) Précisez le type de réaction immunitaire mis en jeu.
EXERCICE 21
On réalise des expériences de greffe de peau chez des bovins faux jumeaux. Deux types de faux sont
sélectionnés.
Pour le 1er type : les deux faux jumeaux se sont développés à partir du même placenta. C’est-à-dire
qu’ils ont échangé des cellules sanguines.
Pour le 2ème type : ils se sont développés à partir de deux placentas séparés.
Dans le 1er type, une greffe réciproque de peau chez les adultes est acceptée par les deux individus.
Dans le second, elle est rejetée.
1-) Le soi des deux jumeaux est-il identique ou différent ?
2-) Interprétez ces résultats.
3-) Sachant que les faux jumeaux à placenta unique ne développent pas de réponse immunitaire, l’une
courte et l’autre au cours de la vie embryonnaire.
Quelle caractéristique du système immunitaire de l’embryon est mise en évidence ?
EXERCICE 22
Le document ci-dessous représente l’activité d’un type de globule blanc.
1-) Quel est ce type de globule blanc ? Justifier la réponse.
2-) Décrire les différentes étapes de l’activité du leucocyte X.
3-) Préciser de quel type d’immunité il s’agit en justifiant la réponse. Indiquer l’intérêt de cette
immunité.
APPROFONDISSEMENT
EXERCICE 23
Les groupes sanguins du système ABO sont caractérisés d’une part par la présence d’antigènes
membranaires, sur les hématies, d’autre part par la présence d’anticorps naturels présents dans le
plasma.
1-) Que se passe-t-il si on mélange une goutte de sang du groupe O à une goutte de sang du groupe
AB ? Justifiez votre réponse.
2-) Avant toute transfusion sanguine, on s’assure qu’il n’y a pas eu d’erreur dans l’étiquetage du sang
à transfuser. Pour cela on vérifie la compatibilité des deux sangs en mélangeant sur une lame une
goutte de sang à transfuser avec une goutte de sang du receveur.
Quel doit être le résultat normal du test ?
EXERCICE 24
Expliquez les rôles des anticorps membranaires et circulants au cours d’une réponse immunitaire
à médiation humorale.
(Illustrer votre réponse par des schémas clairs)
EXERCICE 25
On n’observe jamais d’accident hémolytique du nouveau-né à la naissance d’un premier enfant [Rh+]
né d’une mère [Rh-]
Pourtant dans ce cas, on injecte à la mère, aussitôt après la naissance, des Ig G anti-Rh : il s’agit
d’une sérothérapie préventive qui permet à la femme d’avoir un deuxième enfant [Rh*] sans risque
d’accident hémolytique pour ce bébé.
1-) Quel type de réponse immunitaire développera un organisme de phénotype [Rh-] au contact des
hématies d’un premier fœtus [Rh+] ?
2-) Le contact des globules rouges du fœtus avec l’organisme maternel ne se produit qu’au moment de
la naissance ou au plus tôt, un mois avant.
Pourquoi n’observe-t-on jamais d’accident hémolytique à une première naissance de ce genre (mère
[Rh-], enfant [Rh+]) ?
3-) Sur quels antigènes se fixent les Ig G anti-Rh injectées à une mère [𝑅ℎ−] venant d’avoir un premier
enfant [𝑅ℎ+] ?
4-) Quelle réaction immunitaire de l’organisme maternel cherche-t-on à supprimer en réalisant cette
injection d’Ig G anti-Rh ?
EXERCICE 26
Par un exposé concis et illustré, expliquez l’origine et les rôles des macrophages dans les réponses
immunitaires assurant le maintien de l’intégrité de l’organisme.
EXERCICE 27
Expliquez les rôles des anticorps membranaires et circulants au cours d’une réponse immunitaire à
médiation humorale. (Illustrer votre réponse par des schémas clairs).
GEOLOGIE
CHAPITRE I La mobilité de la lithosphère
1-) Que savez-vous de la formation des océans ?
Réponse Les mouvements de divergence ou l’éloignement de deux plaques causent la formation des
océans. L’édification du plancher océanique et l’expansion des fonds océaniques résultent du
volcanisme sous-marin.
2-) Quelle différence faites-vous entre la subduction et la résorption de la croute océanique ?
Réponse La subduction est l’enfoncement de la lithosphère océanique sous la lithosphère continentale.
Autrement dit la subduction est l’enfoncement d’une plaque sous une autre entrainant la disparition
d’une plaque lithosphérique.
La résorption quant à elle est la disparition progressive totale ou partielle de la croute océanique.
3-) Après avoir définie la tectonique, énoncer la théorie de le tectonique globale.
Réponse La tectonique est l’étude des déformations des terrains sous l’effet des forces internes.
La théorie de la tectonique globale est la suivante :
« La tectonique globale ou simplement tectonique des plaques est l’hypothèse selon laquelle la partie
superficielle de la terre (Lithosphère) est formée de plaques rigides d’une centaine de kilomètres
d’épaisseur, frottant sur l’atmosphère déformable. Ces plaques sont constituées d’une partie du
manteau supérieur surmonté suivant les cas de croute continente ou de croute océanique.
Dans ce cas elles peuvent disparaitre par prolongement (subduction) au niveau des fosses océaniques
et se renouveler (accrétion) par rapport volcaniques dans les dorsales océaniques ».
4-) Faites une comparaison entre la croute océanique et la croute continentale au point de vue
épaisseur et densité et dites de quelles roches principales sont-elles formées ?
Réponse La croûte océanique est mince et très dense elle est essentiellement formée de basalte.
La croute continentale est épaisse et plus légère elle est principalement formée de granites.
5-) Définissez la lithosphère et la couche sur laquelle elle repose.
Réponse La lithosphère est la couche externe solide du globe terrestre constitué par la croute
(continentale et océanique) et le manteau supérieur et limité vers l’intérieur par l’atmosphère.
L’atmosphère est la couche visqueuse située à l’intérieur de la terre et sur laquelle repose la
lithosphère.
6-) Après avoir défini les plaques lithosphériques citez-les.
Réponse On appelle plaque lithosphérique une partie rigide à 100 à 200 Km d’épaisseur qui forme
l’enveloppe externe de la terre. Autrement dit une plaque lithosphérique est une zone peu active de la
surface terrestre délimitée par des zones sismiques et/ou volcaniques étroites et actives.
Il existe douze plaques lithosphériques qui sont :
La plaque africaine
La plaque sud-américaine
La plaque nord-américaine
La plaque indienne
La plaque pacifique
La plaque eurasiatique
La plaque antarctique
La plaque des caraïbes
La plaque des philippines
La plaque des cocos (Australie)
La plaque de Nazca (Pérou)
7-) Que savez-vous des mouvements des plaques ?
Réponse Les plaques se déplacent lentement ; elles s’écartent au niveau des dorsales et s’affrontent au
niveau des zones de subduction.
8-) Quelles sont les conséquences des mouvements des plaques ?
Réponse -Les mouvements de convergence ou de rapprochement de deux plaques provoquent des
failles et des plis et conduisent à la fermeture des océans, à la formation des chaines de montagnes et à
la modification de la géographie du globe.
-Les mouvements de divergence de deux plaques lithosphériques permettent non seulement
l’ouverture et l’expansion des océans mais aussi la modification de la géographie du globe.
9-) Quel est le moteur du déplacement des plaques ?
Réponse C’est l’énergie interne qui est la cause du mouvement des plaques
10-) Quelle est l’origine de l’énergie interne responsable du mouvement des plaques ?
Réponse L’origine de cette énergie interne est la radioactivité du globe c’est-à-dire la désintégration
des éléments radioactifs qui dégagent de considérables énergies.
11-) Comment la tectonique des plaques explique-t-elle l’éloignement progressif de l’Amérique
du Sud et de l’Afrique ?
Réponse La tectonique des plaques explique cet éloignement progressif par la dérive des continents
c’est-à-dire l’Amérique du Sud et l’Afrique autrefois soudées en un bloc unique se sont séparées et ont
dérivé.
12-) Lors de la convergence de deux plaques lithosphériques différentes, l’une s’enfonce sous
l’autre.
a-) Quelles sont ces plaques ?
b-) Quelle est celle qui s’enfonce et pourquoi ?
c-) Qu’appelle-t-on ce phénomène ?
Réponse
a-) Ces plaques sont : la plaque continentale et la plaque océanique
b-) Celle qui s’enfonce est la plaque océanique parce qu’elle est plus dense que celle continentale
c-) Ce phénomène est la subduction.
13-) Quelle est la cause de l’expansion des fonds océaniques ?
Réponse Le volcanisme sous-marin caractérisé par la montée du magma par les fissures des dorsales
océaniques est la cause de l’expansion des océans.
14-) La vitesse moyenne de l’expansion de l’océan Atlantique est de 2 cm par an. En supposant le
début de sa formation et en admettant que cette expansion se poursuivra à la même vitesse et
dans les mêmes conditions, calculez en kilomètres la largeur de l’océan Atlantique dans 50
millions d’années.
Réponse
Si 1 an 2 cm
50000000 ans X ⟹ X= 50000000 x 2 cm = 100000000 cm
X= 1000 Km
15-) Après avoir défini le magma, dite dans quelle partie du manteau se forme-t-il ?
Réponse Le magma est la forme visqueuse plus ou moins riche en gaz dissouts issus de la fusion de
roches situées en profondeur.
Le magma se forme dans l’asthénosphère.
16-) Qu’est-ce qui est à l’origine de la formation du magma ?
Réponse La formation du magma est due à l’énergie interne du globe.
17-) Qu’appelle-t-on gradient géothermique et de quoi dépend-t-il ?
Réponse Le volcan est l’ensemble des phénomènes liés à l’émission d’un magma à la surface de la
terre. Autrement dit le volcan est un relief résultant de l’émission en surface du magma qui monte par
une fissure de l’écorce ou cheminé et sort par une ouverture ou cratère.
-Quelques bienfaits apportés par les volcans :
Les volcans forment des continents (nouvelles terres) notamment les îles volcaniques comme Tahiti,
Islande, Réunion…
Les volcans permettent la formation des gisements des métaux : cuivre, or, zinc, diamant, uranium…
Les volcans sont bénéfiques pour les cultures car les cendres volcaniques sont très riches en sels
minéraux indispensables aux plantes donc les volcans contribuent à la fertilisation des sols.
Les volcans sont sources de santé, les eaux thermales (geysers) des régions volcaniques sont très
efficaces pour soigner certaines maladies notamment l’asthme et les maladies cutanées.
24-) Quelle différence faites-vous entre un volcan effusif et un volcan explosif ?
Réponse
Lors d’une éruption volcanique effusive, le magma fluide pauvre en gaz et en silice s’écoule
calmement en coulées de lave tandis que le volcan explosif au magma très visqueux riche en silice et
en gaz se manifeste par de violentes explosions.
25-) Après avoir défini le séisme, dites quelle est son origine ?
Réponse
Le séisme ou tremblement de terre est une suite de secousses brusque et brèves plus ou moins
violentes du sol.
Le séisme a pour origine la rupture brutale d’une faille au niveau du foyer due aux courants de
convection du magma ou à la tectonique des plaques.
26-) Quelle différence faites-vous entre un séismographe et un séismogramme ?
Réponse Un séismographe est un appareil qui détecte et enregistre les vibrations du sol (le séisme)
tandis que le séismogramme est l’enregistrement ou le tracé d’un séismographe.
27-) Faites la répartition globale des séismes et du volcanisme.
Réponse Les séismes ne sont pas répartis au hasard à la surface de la terre. Les zones sismiques
coïncident avec les zones volcaniques. Les dorsales océaniques (le long des montagnes sous-marines),
les régions voisines des fosses océaniques, certaines chaines de montagnes et les failles sont les zones
actives où se répartissent les séismes et les volcans.
Les principales zones sismiques et volcaniques du monde sont :
-l’océan Pacifique (ceinture de feu)
-l’océan Atlantique
-l’océan Indien
-les Antilles, la bordure de la mer méditerranée, le Caucase, l’Iran, le centre de l’Asie, le nord de
l’Inde, l’Indonésie, la mer-rouge et le grand rift Est-Africain.
28-) Quelles sont les mesures préventives des séismes ?
Réponse Ce sont des mesures qui consistent à minimiser les effets des séismes. Ce sont :
-La construction d’édifices parasismiques : immeubles, maisons, ponts qui résisteront aux séismes tout
au moins jusqu’à la magnitude 8.
-L’éducation des populations concernées : savoir qu’un gros séisme est souvent suivi 12 à 24 heures
plus tard de fortes répliques, inciter donc chacun à quitter sa maison 1 ou 2 jours, savoir aussi qu’en
cas de séisme, il faut couper l’eau et l’électricité afin d’éviter les grands incendies.
29-) A l’aide d’un schéma, faites la structure des fonds océaniques tout en caractérisant les
différentes zones.
La zone littorale (de 0 à 20 m) : Elle est caractérisée par l’agitation des eaux, la présence de la
lumière et de végétaux et l’abondance du monde organique.
La zone néritique ou zone du plateau continental (de 20 à 200 m) : C’est la zone où les conditions
physico-chimiques très favorables au développement de la vie c’est-à-dire c’est la zone où le monde
organique est exclusivement riche et varié.
La zone bathyale ou zone de talus continental (de 200 à 3000 m de profondeur) : Cette zone est
caractérisée par l’absence de lumière et de végétaux. Elle est aussi appelée zone de demi obscurité. La
plupart des animaux qui y vivent sont sténothermes et carnivore.
Exemple : La baleine, le dauphin, le cachalot, le marsouin, l’épaulard…
La zone abyssale (de 3000 à 6000 m de profondeur) : Cette zone est dépourvue de lumière et de
végétaux et est caractérisée par sa pauvreté en organismes.
La zone pélagique (de 6000 à 10000 m et plus) : Elle est dépourvue de lumière et de végétaux, la
faune y est rare. Quand même sont rencontrés dans la force des Mariannes (11000 m de profondeur)
des échinodermes holothuries, des crustacées, des poissons.
30-) En vous servant de la dérivée des continents d’Alfred Wegener, quel mouvement affecte
l’Afrique et l’Amérique du sud depuis le crétacé ?
Réponse Le mouvement qui les affecte est un mouvement de divergence ou d’éloignement.
31-) De quoi dépend la vitesse de propagation des ondes sismiques ?
Réponse Elle dépend de la nature des roches c’est-à-dire de la densité ou de la rigidité des roches
traversées.
32-) A quelle profondeur de la surface terrestre les ondes sismiques diminue-elle brusquement et
pourquoi ?
Réponse Elle diminue à 100 Km de profondeur parce qu’elles ont quittés un milieu solide
(lithosphère) pour un milieu liquide visqueux (l’asthénosphère). La vitesse des ondes sismiques
diminue dans un milieu liquide par rapport au milieu solide.
33-) Quelle est l’épaisseur de l’enveloppe terrestre animé d’une mobilité horizontale et nommer
cette enveloppe ?
Réponse Son épaisseur est 100 Km
Son nom : Lithosphère
34-) A quelle profondeur la vitesse des ondes sismiques augmente-elle brusquement en domaine
continentale ? Et en domaine océanique ? Cette profondeur marque la limite entre la croute-
manteau lithosphérique. Comparer l’épaisseur de la croute en domaine continental et en
domaine océanique ?
Réponse Cette profondeur est de 30 à 35 Km en domaine continental et 5 à 7 Km en domaine
océanique. L’épaisseur de la croute continentale est supérieure à celle de la croute océanique (30 Km
supérieur à 5 Km)
35-) En quoi la vitesse des ondes sismiques est-elle un argument de faveur du fait que le manteau
lithosphérique a la même composition chimique sous les continents et sous les océans ?
Réponse Tout simplement c’est parce que la vitesse des ondes sismiques est la même au niveau du
manteau lithosphérique située sous les continents et sous les océans.
Ce manteau lithosphérique est principalement constitué de ptérodactyle.
36-) Comment peut-on expliquer que la surface de la terre soit constante alors qu’au niveau des
dorsales, de la lithosphère océanique se fabrique constamment ?
Réponse La production de la croute océanique au niveau des dorsales est composée par sa disparition
au niveau des zones de subduction c’est-à-dire la subduction entraine la fusion localisée de la
lithosphère océanique dans l’asthénosphère.
37-) Qu’est-ce qui permet de localiser les frontières des plaques ?
Réponse Les frontières des plaques peuvent être localisées grâce au séisme et au volcanisme.
38-) Lors des mouvements des plaques, deux types de déformations des roches sont observées, les
unes sont souples et les autres cassantes.
a-) Nommer ces déformations
b-) Définissez les.
Réponse
a-) Les déformations souples sont des plis et les déformations cassantes sont des failles.
b-) Les plis : ce sont des ondulations de couches de terrains (déformations souples) qui peuvent être
soit un synclinal soit un anticlinal.
Les failles : on appelle faille la cassure de l’écorce terrestre (Déformations cassantes) accompagnée
d’une dénivellation des compartiments séparés
39-) Quels sont les éléments moteurs d’une éruption volcanique ?
Réponse Ces éléments moteurs sont les gaz.
40-) Après avoir défini la biosphère, citer ces différentes couches.
Réponse La biosphère est la couche idéale que forme au tour de l’écorce terrestre, l’ensemble des
êtres vivants.
Ses couches sont : la lithosphère, l’atmosphère et l’hydrosphère.
41-) Dans la structure interne du globe terrestre, localisez ses différentes discontinuités en
précisant leur profondeur.
Réponse : La continuité de Moho se situe entre la croûte et le manteau à 30 Km de profondeur sous
les continents et 5 Km sous les océans.
La discontinuité de Gutenberg se situe entre le manteau et le noyau à 2900 Km de profondeur. La
discontinuité de Lehmann se situe entre le noyau externe et le noyau interne à 5100 Km de profondeur.
La discontinuité de Conrad se situe entre la croûte continentale et la croûte océanique.
42-) Quelle différence faites-vous entre un dôme volcanique et un cône volcanique ?
Réponse Le dôme volcanique est un relief semi-sphérique ayant la forme d’un toit édifié par une lave
très visqueuse.
Le cône volcanique est un relief formé par l’entassement des produits émis par un volcan (lave et
projections)
43-) Quelle est la cause d’un tsunami ?
Réponse Le tsunami est causé par un séisme sous-marin ou un volcanisme sous-marin.
44-) Après avoir cité les types de séismes, dites lequel est plus destructeur ?
Réponse Il existe 4 types de séisme qui sont :
Les séismes tectoniques, les séismes volcaniques, les séismes artificiels et les séismes polaires.
Le plus destructeur est le séisme tectonique.
45-) De quoi dépend le nombre de victimes lors d’un séisme ?
Réponse Le nombre de victimes dépend de la magnitude, de la densité de la population à l’épicentre et
à son voisinage, de la nature des constructions à l’épicentre et à son voisinage, de la profondeur du
foyer (surtout si le foyer est peu profond) et de la nature des roches constituant le sous-sol (surtout si
elles sont meubles).
46-) Pourquoi le début de l’enregistrement des ondes sismiques dans les différentes stations ne
peut pas avoir lieu au même moment ?
Réponse Cela est dû à la distance entre la station d’enregistrement et le lieu du séisme c’est-à-dire
plus le séismographe est proche du lieu du séisme plus la durée du trajet des ondes est courte et plus le
séismographe est éloigné du lieu du séisme, plus la durée du trajet des ondes est longue.
47-) Pourquoi les séismes n’ont-ils pas tous la même magnitude ?
Réponse Ils n’ont pas tous la même magnitude parce-que les failles qui les engendrent n’ont pas
toutes la même longueur et le même coulissage.
48-) A quel niveau l’intensité d’un séisme est la plus forte ?
Réponse L’intensité d’un séisme est plus forte au voisinage de l’épicentre, elle décroit avec la
distance.
49-) Quelle différence faites-vous entre magma et lave ?
Réponse Le magma est la masse fluide ou visqueuse plus ou moins riche en gaz dissous issue de la
fusion partielle des roches en profondeur.
La lave est le magma dégazé émis à la surface de la terre qui donne des roches volcaniques après
refroidissement.
50-) de quoi dépend la viscosité d’un magma ?
Réponse La viscosité d’un magma dépend de sa composition chimique, notamment de sa richesse en
silice : plus il est riche en silice, plus il est visqueux.
51-) Pourquoi dit-on que les cendres volcaniques sont très importantes mais très dangereuses ?
Réponse Elles sont importantes parce qu’elles sont très riches en sels minéraux indispensables aux
plantes, elles fertilisent les sols. Elles sont dangereuses parce qu’une fois inhalées, les cendres fines
peuvent boucher les voies respiratoires.
52-) Sur quoi repose la théorie de Wegener ?
Réponse Elle repose sur :
-Les preuves paléontologiques : les fossiles des crocodiles appelés Méso saures découverts
uniquement en Afrique du sud et au Brésil, en Amérique du sud présentent entre eux des similitudes
frappantes.
-Les preuves pétrographiques : Des roches très anciennes relativement rares dans le monde (gneiss,
micaschiste…) sont présentes en Afrique et en Amérique du sud.
-Les preuves morphologiques : La similitude des contours de l’Afrique et de l’Amérique du sud c’est-
à-dire si on rapprochait ces deux continents, ils s’emboîteraient partiellement.
L’océan Atlantique n’a pas toujours existé, il a commencé à se former au jurassique. Il évolue en
s’élargissant au détriment de l’océan pacifique qui se rétrécit.
53-) Quelles sont les preuves actuelles de la dérive des continents ?
Réponse Des mesures récentes réalisées par satellites prouvent de façon incontestable que l’Afrique et
l’Amérique du sud s’écartent actuellement l’une de l’autre de 2cm par an, en moyenne.
54-) Dans la liste ci-dessous, recherchez les mots qui se rapportent à une éruption explosive, à
une éruption effusive.
Gaz, basalte, lave visqueuse, longues coulées de laves, courtes coulées de laves, lave fluide, dôme,
violentes explosions, nuées ardentes, trachyte.
Réponse
Eruption explosion : Gaz, laves visqueuses, courtes coulées de laves, laves nuées ardentes, trachyte.
Eruption effusive : Basalte, longues coulées de laves, laves fluides, gaz.
55-) Chassez l’intrus en justifiant votre choix.
a-) Ouverture d’un océan, rift, séisme, collision, failles.
b-) Collision, chaine de montagnes, séismes, plis, rift, failles.
Réponse :
a-) L’intrus est la collision parce qu’au cours de l’ouverture des océans les masses continentales (ou
plaque) s’écartent au lieu de se rapprocher.
b-) L’intrus est le rift parce qu’il n’y a de rift lors de la formation des chaines de montagnes où deux
masses continentales entrent en collision.
56-) Commentez cette phrase « les chaînes de montagnes naissent lorsque meurent les océans ».
Réponse La fermeture d’un océan par subduction entraine l’affrontement de deux masses
continentales. Cette collision aboutit à la formation des chaines de montagnes.
57-) Pourquoi la vie était impossible sur la terre primitive ?
Réponse Sur cette terre primitive, la vie était impossible à cause de la température en surface très
élevée environ 2000°C.
58-) De quoi dépend l’importance des coulées et des explosions lors d’un volcan ?
Réponse L’importance des coulées et des explosions dépend de la nature de la lave c’est-à-dire de sa
composition en silice. Les laves fluides donnent de longues coulées sans explosions importantes, quant
aux laves visqueuses, elles donnent de courtes coulées et de violentes explosions.
59-) Le navire océanographique Glomar challenger a réalisé des forages dans l’Atlantique Sud.
Ces forages ont permis de dater les basaltes de la croûte océanique voir le tableau ci-dessous où
Ma= million d’années.
Numéros de forages 1 2 3 4 5
Distance entre forage et le rift (Km) 1350 1000 750 430 190
Âge des basaltes (Ma) 70 51 40 23 10
a-) Représentez graphiquement les données de ce tableau de la distance en fonction de l’âge. On
donne 1cm = 100 km ; 1cm= 5 Ma.
b-) Résumez par une phrase le résultat de cette étude.
Réponse
a-) Représentons graphiquement les données
b-) Plus on se rapproche du rift, plus les basaltes sont récents et plus on s’éloigne du rift, plus les
basaltes sont anciens.
60-) La vitesse moyenne de l’expansion de l’océan Atlantique est de 2cm/an.
Sachant que sa largeur moyenne est actuellement 4.000 km environ et en admettant que cette
vitesse soit constante, quelle sera la largeur de l’océan Atlantique dans 150 millions d’années ?
Quelle était cette largeur à la fin de ses 100 premiers millions d’années ?
Réponse
Calculons d’abord la largeur correspondant à 150 millions d’années :
Si 1an 2cm
150.000.000ans X X = 150.000.000 x 2cm= 300.000.000cm
X = 3000 Km
Sa largeur dans 150 millions d’années sera : L = 4000 + 3000 = 7000 km
L = 7000 km
Y = 2000 km
61-) Quels sont les facteurs physiques qui évoluent avec la profondeur dans l’écorce terrestre ?
Réponse
Ces facteurs sont la température et la pression.
Elles dépendent toutes de la profondeur, plus la profondeur est plus la température est élevée et plus la
pression aussi est grande.
62-) Quels sont les deux mécanismes fondamentaux de l’évolution des continents ?
Réponse Ces deux mécanismes fondamentaux sont : la fracturation et la soudure des continents
63-) Pourquoi les ondes S ne se propagent-elles pas dans les fluides ?
Réponse Tout simplement c’est parce que les fluides n’offrent aucune résistance au cisaillement.
64-) Quelle relation faites-vous entre la vitesse de propagation des ondes P et la distance du
séisme à la station d’enregistrement ?
Réponse Plus la distance du séisme au séismographe est petite, plus la vitesse est petite et plus cette
distance est grande, plus la vitesse est grande.
65-) A quel type de volcanisme sont associés les mouvements de convergence ? De divergence ?
Indiquez ces mouvements par des flèches qui conviennent.
Réponse
Convergence : Volcanisme andésitique ou explosif
Divergence : Volcanisme basaltique ou effusif
Convergence Divergence
66-) Si la largeur de l’océan Atlantique est de 6000km environ, calculez la vitesse de la dérive des
continents Africain et Américain depuis 160 millions d’années en cm/an.
Réponse
𝑿 𝟔𝟎𝟎𝟎𝟎𝟎𝟎𝟎𝟎
X = V.t ⟹ V= = 𝟏𝟔𝟎𝟎𝟎𝟎𝟎𝟎𝟎 = 3,75 cm/an
𝒕
Réponse
a-) La roche constituant le plancher océanique est le basalte.
b-) V = X/t.
99000000
Vers l’Ouest : V = = 1,86 cm/an V= 1,86 cm/an
53000000
50000000
Vers l’Est : V = = 1,92 cm/an V= 1,92 cm/an.
26000000
68-) Quelle est la température dans une zone stable à 100km de profondeur ? A 200km de
profondeur ?
Réponse Le gradient géothermique moyen est de 3°C pour 100m de profondeur
Si 3°C 100m
3°C x 100.000
X 100.000m X= = 3000°C X = 3000°C
100
Si 3°C 100m
3°C x 200.000
Y 200.000m Y= = 6000°C Y = 6000°C
100
69-) Pourquoi au cours d’une subduction, la plaque plongeante est-elle toujours une plaque
océanique ?
Réponse C’est parce que la plaque océanique est toujours plus dense que la plaque continentale
70-) Pourquoi il y a collision si deux plaques continentales s’affrontent ?
Réponse Il y a collision parce qu’elles ont la même densité.
71-) Pourquoi le basalte émis à 1200°C donne-t-il de longues coulées de lave, alors que la rhyolite
émise vers 900°C donne des dômes ou de courtes coulées ?
Réponse
Cela est dû à la composition chimique des deux laves. La lave basaltique est fluide et pauvre en silice
c’est pourquoi elle donne de longues coulées. La lave de la rhyolite est très visqueuse et riche en silice,
c’est pourquoi elle donne des dômes ou de courtes coulées.
72-) Le séisme de Tangshan en chine du 27 Juillet 1976 de magnitude 8 a fait 800.000 morts.
a-) Pourquoi ce séisme est considéré comme le plus meurtrier jusqu’à présent ?
D’autres séismes de magnitude supérieure ou égale, se sont produits dans d’autres pays mais
avec un nombre de victimes inférieur à celui de Tangshan.
b-) Le nombre de victimes dépend-t-il uniquement de la magnitude ?
c-) Si oui, justifiez. Si non, pourquoi alors le séisme de Tangshan a fait plus de victimes ?
Réponse
a-) C’est parce qu’il n’y a aucun autre séisme qui a fait autant de morts.
b-) Non
c-) Ce séisme de Tangshan a fait plus de victimes à cause de la forte densité de la population à
Tangshan.
73-) a-) Quelles sont les deux plaques situées de part et d’autre de la dorsale Atlantique ?
b-) Comparez l’âge du basalte dans le rift du fond océanique et l’âge du basalte du fond
océanique au contact du continent Africain.
c-) Comment évolue l’âge des fonds océaniques par rapport à la dorsale ?
Réponse
a-) Ces deux plaques sont : la plaque Africaine et la plaque Sud-Américaine
b-) Le basalte dans le rift du fond océanique est plus récent que le basalte du fond océanique au
contact du continent africain.
c-) Plus on s’éloigne de la dorsale, plus le fond océanique est ancien et plus on se rapproche de la
dorsale plus le fond océanique est récent.
74-) Un séisme a été enregistré à Strasbourg le 19 Septembre 1985 à 13h 3O minutes.
L’épicentre situé au sud-ouest de Mexico est à une distance de 9500 km de Strasbourg. Les
ondes P sont arrivées 12 minutes 40 secondes après le déclenchement du séisme.
a-) Calculez la vitesse moyenne des ondes P en Km/s
b-) Déterminez l’heure du déclenchement du séisme.
c-) Sachant que les ondes L se propagent à l& vitesse de 4 Km/s, calculer le temps mis par ces
ondes L pour arriver au sismographe en secondes et en minutes.
Réponse
Calculons la vitesse moyenne des ondes P.
𝑋
X= v.t ⟹ V = , T= 12mn40s = 12x60+40s = 760s
𝑡
9500 𝐾𝑚
V= = 12,5 Km/s
760𝑠
V= 12,5 Km/s
9500 𝐾𝑚
X= v.t ⟹ t= = 2375 s t= 23375 s
4𝐾𝑚/𝑠
En minute : Si 1mn 60 s
2375 x 1𝑚𝑛
T 2375 s , t= = 39,58 mn
6𝑂 𝑠
T= 39mn 35s
75-) On a trouvé dans les sédiments jurassiques de l’Europe des récifs coralliens.
a-) Situez le jurassique dans l’échelle des temps.
b-) Les récifs coralliens appartiennent à quel type de fossile ?
c-) Quel était le climat de l’Europe au jurassique ? Pourquoi ?
Réponse
a-) le jurassique est la deuxième période de l’ère secondaire ou mésozoïque situé entre le trias et le
crétacé.
b-) Les récifs coralliens sont des fossiles de faciès.
c-) Au jurassique le climat de l’Europe était tropical c’est-à-dire chaud parce que les coraux sont des
animaux qui caractérisent les mers chaudes.
Laurasie : Est un continent qui aurait réuni à l’ère primaire l’Amérique du nord et l’Eurasie.
Litage : Fine couche de minéraux identiques dans une roche ou disposition des couches sédimentaires
en litt.
Océan : Est une vaste étendue d’eau salée à perte de vue.
Ondes sismiques : Sont des vibrations produites par un séisme.
Orogénèse ou plissement : Formation des chaines de montagnes.
Pangée : Est le continent unique ou planétaire qui a existé à l’ère primaire.
Pan Thalassa : Est l’océan unique ou planétaire qui entourait la Pangée.
Péridotite : Est une roche magmatique intrusive constituant le manteau.
Pillow-lava : Lave basaltique en coussins émis dans la mer.
Rift : Fissure ou fossé d’effondrement. Le rift océanique est observé au sommet des dorsales où sort le
basalte à la lithosphérique océanique.
Stratovolcan : Est un volcan dont le cône est constitué d’un empilement de coulée de laves visqueuses
alternant avec des couches de projections.
Syndicat : Est un pli dont la concavité est tourné vers le haut.
Téthys : Mer qui a existé à l’ère primaire entre Laurasie et Gondwana.
Tsunami ou raz de marée : Enorme vague d’eau marine provoquée par un violent séisme sous-marin
ou un volcan sous-marin qui envahit le continent.
Exemples : les traces de pas de reptiles, les trous de vers, les pistes d’invertébrés sur le fond de la
mer…
5-) Quels sont les différents types de fossiles ?
Réponses Il existe deux types de fossiles
-Les fossiles de faciès: ce sont des fossiles adaptés à certains milieux et qui peuvent servir à l’analyse
faciale. Exemples : les spongiaires, les radiolaires….
-Les fossiles stratigraphiques qui se subdivisent à leur tour en deux groupes :
a-) Les bons fossiles stratigraphiques ou fossiles caractéristiques : ce sont des fossiles qui ont une
courte durée de vie, une vaste répartition géographique et un grand nombre de représentants à l’époque
qu’ils caractérisent. Ils permettent de déterminer l’âge relatif des strates.
Exemples : les trilobites, les nummulites, les bélemnites….
b-) Les mauvais fossiles stratigraphiques : ce sont des fossiles qui évoluent lentement sans changement
visible au cours des temps géologiques. C’est-à-dire ils couvrent plusieurs ères et n’apportent donc
aucune précision d’époque.
Exemples : les coraux, les nautiles…
6-) Quelles sont les conditions pour qu’un fossile soit dit caractéristique ?
Réponses Il faut que ce fossile ait :
-une courte durée de vie ;
-une vaste répartition géographique ;
-un grand nombre de représentants à l’époque qu’il caractérise ;
-une bonne conservation.
7-) Quelles sont les conditions de la fossilisation ?
Réponses Pour qu’il ait une bonne fossilisation, il faut :
-un enfouissement rapide c’est-à-dire que le reste animal ou végétal soit rapidement recouvert pour
échapper à l’action des agents de décomposition ;
-la présence au sein du débris (cadavre) d’une partie dure ou minérale ; -que les conditions climatiques
soient favorables.
8-) Quelle est l’utilité (intérêt) des fossiles ?
Réponses
A-) En géologie
-Les fossiles permettent la reconstitution chronologique de la faune et de la flore dans le temps et dans
l’espace ;
-Ils permettent la détermination de l’âge relatif des strates ;
-Ils entrent dans la constitution de certaines roches ;
-Ils nous permettent de fixer les limites des mers, leur profondeur, l’emplacement des rivières et lacs à
une époque déterminée ;
-Ils nous permettent de déterminer les climats anciens et le milieu de sédimentation.
B-) En biologie
-Les fossiles prouvent l’évolution des êtres ;
-Ils caractérisent les organes des êtres des temps révolus ;
-Ils permettent de connaitre le changement de formes, la suite et la vitesse dans le processus évolutif.
9-) Quelles sont les méthodes de la paléontologie ?
Réponses Elles sont au nombre de trois (3) :
-la méthode des fossiles caractéristiques
-la méthode micropaléontologique
-la méthode paléo-écologique
10-) Qu’appelle-t-on principe d’actualisme ?
Réponse Le principe d’actualisme ou de l’uniformitarisme nous dit : Pour comprendre les processus
du passé, il faut étudier les phénomènes actuels. C’est-à-dire le présent est la clef du passé.
11-) Quels sont les problèmes qui se posent à la paléontologie ?
Réponses Ces problèmes sont :
-la détermination de l’âge relatif des strates
-l’analyse faciale
-la comparaison des coupes géologiques sur des régions très éloignées les unes des autres.
100m 3°c
X 120°c X= = 4000 m
b-) Nom de cette zone : c’est la zone abyssale
c-) Caractéristiques de cette zone
Absence de la lumière et de végétaux, pauvreté en organismes, la salinité est faible.
d-) Zones traversées
Zone littorale, zone néritique et zone bathyale.
CHAPITRE IV : L’HOMINNISATION
1-) Après avoir défini l’hominisation, dites quel est l’être intermédiaire entre l’Homme et le singe
?
Réponses L’hominisation est un processus évolutif par l’effet duquel une lignée de primates a donné
naissance à l’espèce humaine.
L’être intermédiaire entre l’Homme et le singe est le Dryopithèque.
2-) Par quels caractères, l’homme se différencie des autres animaux ?
Réponse Par son intelligence, sa station verticale, son langage articulé et ses mains préhensibles
3-) Quelle est la caractéristique principale qui fait que les Australopithèques soient les plus anciens
représentants de la lignée humaine ?
Réponse La bipédie
4-) Pourquoi contrairement aux autres hominidés fossiles, les australopithèques n’appartiennent
pas au genre homo ?
Réponse Parce qu’ils ne sont pas associés à une industrie. C’est-à-dire ils n’ont pas fabriqué d’outils et
puis leur cerveau n’a pas évolué.
5-) Quelles sont les grandes étapes de l’hominisation ?
Réponse Ces grandes étapes commencent de l’apparition des Préhominiens jusqu’à l’homme moderne
et se résument comme suit du moins évolué au plus évolué :
-Australopithecus afarensis : 380 à 430 cm3
-Australopithecus africanus : 400 à 500 cm3
-Australopithecus robustus : 500 à 550 cm3
-Homo habilis : 550 à 700 cm3
-Homo erectus : 900 à 1200 cm3
-Homo néandertalensis ou Néandertale : supérieure à 1500 cm3
-Homo sapiens : 1400 cm3
6-) Quels sont les critères de l’hominisation ?
Réponse Ces critères sont :
-La bipédie et la station verticale ;
-L’augmentation progressive du volume du cerveau ;
-L’acquisition de la culture (capacité à fabriquer des outils) ;
-Les dents développées ;
-Les mains préhensibles ;
-Le langage articulé ;
-L’augmentation générale de la taille ;
1er croisement
P : 𝐗L Y x 𝐗 𝐒𝐗𝐒
Gamètes 𝐗𝐋 Y
𝐒
𝐗 𝐗𝐋𝐗𝐒 𝐗𝐒 Y
2ème croisement
P : 𝐗𝑺 𝐘 𝐱 𝐗𝐋𝐗𝐋
Gamètes 𝐗S Y
𝐗 𝐋 𝐋 𝐒
𝐗 𝐗 𝐗𝐋Y
12
10
8
Puissance d’accommodation
6 (en dioptrie)
4
0
1 2 3 4 5 6 7 8
En anaphase d’une mitose il y’a l’ascension polaire des chromatides et en anaphase I de la méiose il
y’a l’ascension polaire des chromosomes.
2-) Localisation et importance
Localisation Importance
Mitose Les cellules somatiques La croissance ; le
remplacement des tissus usés et
la cicatrisation
Méiose Les cellules sexuelles La formation des gamètes
RESOLUTION
I-a-) Traçons la courbe de variation de la glycémie en fonction du temps
Glycémie (g/l)
2,5
1,5
Glycémie (g/l)
1
0,5
0
1 2 3 4 5 6 7 8 9
b-) Interprétation
-De 0 à 1,5 h, la quantité de glycémie décroit jusqu’à atteindre la valeur normale 1,11 g/l
-De 2 à 4 h, cette quantité croit jusqu'à 2,10 /l ce qui signifie que le mode d’action de l’insuline est
limité dans le temps.
II-a-) Comparaison des résultats
La quantité d’ADN est identique dans les cellules du foie, de pancréas et de spermatogonie (6,2 Pg)
mais elle est réduite de moitié dans les cellules de spermatozoïdes (3,1 Pg).
b-) Nom du phénomène biologique c’est la méiose
La méiose est une division au cours de laquelle une cellule mère diploïde se divise en quatre cellules
filles haploïdes chacune identiques entre elles mais différentes à la cellule mère.
c-) Représentation du taux d’ADN au cours d’un cycle cellulaire
Quantité d’ADN
7
3 Quantité d’ADN
0
1 2 3 4 5 6 7 8 9
RESOLUTION
I-) 1-) Les individus de la F1 ne ressemblent pas aux parents parce qu’il s’agit de la dominance
partielle (c’est-à-dire les parents sont à la fois dominants et récessifs).
2-) Symbolisons le génotype de chaque parent et celui de la F1.
Parents LLrr x ccRR
Gamètes Lr Cr
F1 LcRr (100% L-R)
1er croisement : 𝐙𝐁 𝐙𝐁 x 𝐙r 𝐖 = 𝐙𝐁 𝐙𝐫 + 𝐙𝐁 W
2ème croisement : 𝐙𝐫 𝐙𝐫 x 𝐙𝐁 𝐖 = 𝐙𝐁 𝐙𝐫 + 𝐙𝐫 W
II-) II-) Traçons la courbe de variation de la puissance d’accommodation en fonction de l’âge
12
10
8
Puissance d’accommodation
6 (en dioptrie)
4
0
1 2 3 4 5 6 7 8
II-) Au cours du cycle sexuel de la femme, on observe une variation de la température rectale.
Ainsi une jeune fille réglée le 16 avril a une température matinale qui oscille autour de 36,6°c jusqu’au
3 Mai. Sa température s’élève ensuite à 37,2°c jusqu’au 17 Mai puis descend à 36,5°c le 18 Mai.
a-) Quelle est la durée de son cycle ?
b-) Déterminez :
1-) La date de l’ovulation ;
2-) Le jour du cycle qui correspond à cette date ;
3-) La date des prochaines règles.
4-) Quelle est la signification des règles dans le cycle sexuel de la femme ?
RESOLUTION
I-) 1-) Caractérisons ces trois divisions
Les deux premières divisions correspondent à la mitose et la troisième division est une méiose.
2-a-) Nommons la maladie d’Aly c’est la drépanocytose
Elle n’est pas curable car elle est une maladie héréditaire
b-) Les cellules C (spermatozoïdes) se forment dans les testicules.
-Les testicules sont localisés dans le scrotum ou la bourse.
-L’ablation des testicules chez un adulte conduit à la stérilité et à la régression des caractères sexuels
secondaires.
c-) Reproduisons et complétons le tableau suivant
II-)
Avril Mai
L M M J V S D L M M J V S D
1 2 3 4 5 6 7 1 2 3 4 5
8 9 10 11 12 13 14 6 7 8 9 10 11 12
15 16 17 18 19 20 21 13 14 15 16 17 18 19
22 23 24 25 26 27 28 20 21 22 23 24 25 26
29 30 27 28 29 30 31
Recherche de la F2
Parents
N R t b
t b t b
Gamètes N R t b N b t R
N R t b N b t R
t b t b t b t b t b
( 𝟑𝟎𝟎+𝟐𝟗𝟖)×𝟏𝟎𝟎
D = 𝟕𝟏𝟐+𝟔𝟔𝟗+𝟑𝟎𝟎+𝟐𝟗𝟖= 30,2 Centimorgans.
Nombre 0 2 3 4 8 12 16 20 23
de jour
Quantité 3,3 6,6 6,6 3,3 4,1 4,9 5,8 6,6 6,6
d’ADN
10−12g
Nombre 24 26 27 28 32 36 40 44 48
de jour
Quantité 3,3 3,3 3,3 1,6 1,6 1,6 1,6 1,6 1,6
d’ADN
10−12g
1-) Tracez le graphique représentant les variations des quantités d’ADN en fonction du temps.
(Prendre 2cm pour une quantité d’ADN et 1cm pour 4jours).
2-) Quel phénomène intervient au cours des premiers jours ? (L’étude détaillée n’est pas demandée).
Ce phénomène reproduit-il ? Le situer dans le temps.
3-) Que se passe-t-il entre le troisième et le quatrième jour ? Puis entre le 23ème et le 24ème jour ?
III-) On croise un coq « Sussex » blanc avec une poule « Rhodeisland » rouge. Tous les poussins
issus de ce croisement sont blancs. On croise un coq « Rhodeisland » avec une poule « Sussex ». On
obtient 50% de poussins femelles rouges et 50% de poussins mâles blancs. Interprétez ces résultats.
RESOLUTION
A-) Géologie
1-) Les batraciens se répartissent selon trois (3) ordres qui sont :
a-) Ordre des apodes : Exemple la Cécilie (Amphibien vermiforme sans pattes ni pieds).
b-) Ordre des urodèles : (du grec Oura= queue et Délos= visible). Amphibien à larve prédatrice
conservant sa queue, parfois ses branchies à la métamorphose, tel que le triton, la salamandre,
l’amblystome, le portée.
c-) Ordre des anoures : Exemple la grenouille, le crapaud, la rainette.
-Rôle géologique des batraciens: Les batraciens sont caractéristiques de la période dévonienne à l’ère
primaire.
2-) Différence entre :
-Une conservation est dite partielle lorsque l’animal ou le végétal après sa mort se conserve en
fragment dans les sédiments.
-Une conservation est dite totale lorsque l’animal ou le végétal après sa mort se conserve entièrement
dans les sédiments.
3-) Les tétrapodes sont des vertébrés qui possèdent quatre membres (les membres postérieurs et les
membres antérieurs).
Le plus ancien tétrapode connu est l’Ichtyostéga (faisant partir de la sous classe des stégocéphales).
-Il est apparu à l’ère primaire ;
-A la période dévonienne.
B-) Biologie
Exo1:
a-) Composition du jus : ce jus contient un sucre réducteur, des ions phosphates, des ions calciums et
des ions sulfates.
-Les composants absents
Ce jus ne contient pas de lipide et d’amidon.
Alors ce jus est une solution homogène donc une solution vraie.
b-) La valeur énergétique de ce jus : est 4Kcal/g.
c-) Les composants plastiques sont : l’eau et les sels minéraux.
4
Quantité d’ADN
3 g
0
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16
P :ZB ZB X Zr W
G: ZB Zr W
F1 : ZB Zr ZB W
2ème croisement
P :Zr Zr X ZB W
G: Zr ZB W
F1 : ZB Zr Zr W
50% de mâles blancs 50% de femelles rouges
A-) Géologie
1-) Un bon fossile stratigraphique se reconnait par les caractéristiques suivantes :
-Une rareté,
-Une répartition géographique étendue, une grande fréquence, une courte durée de vie, l’apport de
nombreuses informations sur le milieu dans lequel il vit.
-Etre conservé entièrement ou en majeur partie.
Les fossiles caractéristiques des ères géologiques citées ci-dessus sont représentées dans le tableau
suivant.
Amplitude du PA (v)
120
100
80
60
Amplitude du PA (v)
40
20
0
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12
3-) Pourquoi les batraciens sont appelés amphibiens ? Quel est le groupe qui a servi de pont de liaison
entre eux et la première classe des gnathostomes ?
B-) Biologie
I-) Pour mettre en évidence les différents constituants de l’urine, on prend deux tubes à essai N°1 et
N°2 remplis respectivement de l’urine d’un sujet X et celle d’un sujet Y.
1-) L’urine des deux tubes donne en présence de nitrate d’argent un résultat positif.
a-) Comment se présente ce résultat positif ?
b-) Quel est le corps ainsi mis en évidence ?
2-) Pour la recherche des matières azotées un de vos camarades a choisi la liqueur de Fehling qui, à
chaud ne donne aucune réaction avec l’urine du tube N°1 mais donne un précipité rouge brique avec
l’urine du tube N°2.
a-) Que pensez-vous du choix fait par votre camarade ? Justifiez votre réponse.
b-) Quelles conclusions tirez-vous des résultats obtenus par votre camarade ?
II-) Un sujet dont la rétine vient d’être exposée pendant 2 minutes à la lumière vive est
immédiatement placé dans l’obscurité. On détermine les pourcentages de rhodopsine (ou pourpre
rétinien) présents dans cette membrane dans les minutes qui suivent l’exposition.
Les résultats de l’expérience sont consignés dans le tableau ci-après :
Temps écoulé après 0 1 2 5 7 10 15
exposition (en min)
Pourcentage de rhodopsine 5 15 30 50 70 85 95
a-) Tracez la courbe représentant l’évolution du pourcentage de rhodopsine en fonction du temps.
b-) Interprétez la courbe ainsi obtenue.
c-) Quelles seront les conséquences d’un régime alimentaire carencé en vitamine A à brève échéance
et à la longue chez le sujet ?
III-) Le sang circule canalisé dans les vaisseaux sanguins.
1-) Faites un schéma légendé de la circulation sanguine.
2-) Distinguez du point de vue structure et rôle, les différents types de vaisseaux sanguins.
IV-) Quand dit-on qu’un caractère héréditaire est lié au sexe ?
Donnez deux exemples en indiquant pour l’un la descendance probable d’un couple dont le mari seul
présente le caractère cité, et pour l’autre, la descendance d’un couple dont la femme seule présente ce
caractère.
RESOLUTION
A-) Géologie
1-) Soit le tableau ci-dessous
Fossiles Périodes Eres géologiques
Charbon Carbonifère Primaire
Craie Crétacé Secondaire
Nummulites Paléogène Tertiaire
2-) La répartition stratigraphique et le rôle géologique des cœlentérés :
Répartition stratigraphique
Les cœlentérés se divisent en :
-Les cténaires, dépourvus de cellules urticantes (hématoblastes ou cnidoblastes), inconnus à l’état
fossile ;
-Les cnidaires qui possèdent des hématoblastes et connus à l’état fossile qui se divisent aussi en :
Scyphozoaires
Hydrozoaires
Hydroïdes
Stromatoporides
Siphonophores
Anthozoaires ou Coralliaires
Octocoralliaires ou Alcyonaires
Zoanthaires.
Rôle géologique
La plupart des cœlentérés sont caractéristiques du relief marin. Ce sont des métazoaires primitifs qui
constituent la forme de vie intermédiaire entre les protozoaires et les métazoaires triploblastiques.
3-) Les batraciens sont appelés amphibiens par ce qu’ils ont deux milieux de vie : la vie aquatique et la
vie terrestre.
-Le groupe qui a servi de pont de liaison entre eux et la première classe des gnathostomes est le groupe
des crossoptérygiens.
B-) Biologie
a-) Ce résultat est une solution salée contenant le chlorure de sodium.
b-) Le corps mis en évidence est le chlore.
2-a-) Ce camarade ne devrait pas choisir la liqueur de Fehling.
Justification : Car celle-ci permet de déterminer la présence du glucose dans l’urine et non une matière
azotée. Il devrait choisir la soude ou du potasse.
b-) Conclusion : Les résultats obtenus prouvent que le tube N°1 ne contient pas le glucose mais le tube
N°2 contient le glucose.
II-a-) Graphique
Pourcentage de rhodopsine
100
90
80
70
60
50
Pourcentage de rhodopsine
40
30
20
10
0
1 2 3 4 5 6 7
b-) Faites un schéma annoté des principales voies d’absorption en indiquant celles empruntées par
chaque nutriment.
II-) On fait des prélèvements de sang et des liquides de la capsule de Bowman, du tubule proximal et
du canal collecteur chez deux individus (A : normal ; B : diabétique).
Les résultats de la détermination de la concentration du glucose sont consignés dans le tableau
suivant :
Individus Sang Liquide de la Liquide en fin du Liquide de canal
capsule de tubule proximal collecteur
Bowman
A 5 mmol/l 5 mmol/l 0 0
B 12 mmol/l 12 mmol/l 3 mmol/l 3 mmol/l
1-) Nommez les liquides de la capsule de Bowman et du canal collecteur.
2-) Expliquez la similitude de concentration en glucose entre le sang et le liquide de la capsule de
Bowman.
3-) Que déduire des autres résultats ?
III-) Dans une cage on place un couple de souris. La femme a le pelage noir, le mâle a le pelage brun.
Dans une seconde cage, on place un autre couple qui présente les mêmes phénotypes (femelle noire,
mâle brun). Sur plusieurs portées, on obtient dans la première cage 35 souris noires, dans la seconde
cage, 12 souris noires et 10 brunes.
a-) Que peut-on conclure sur la transmission du caractère couleur du pelage de ces souris ?
b-) Quel est le phénotype des parents dans les deux cas ?
RESOLUTION
A-) Géologie
a-) Selon le rôle géologique, les radiolaires appartiennent aux fossiles marins ;
Selon leur dimension : ce sont des protozoaires ou organismes unicellulaires (microfossiles) ;
Selon l’adaptation à la salinité : ce sont des fossiles Euryhalins.
b-) Ils appartiennent au phylum des protozoaires.
c-) Caractères distinctifs : les protozoaires sont des organismes possédant des pseudopodes (faux
pieds), des cils, des flagelles ou aucun organe locomoteur.
Classification
Le phylum des protozoaires comprend quatre (4) classes qui sont :
-La classe des Infusoires (Ciliés et Flagellés) : Ex : Spirotriches et Opalines ;
-La classe des Sporozoaires (Coccidomorphes) : Ex : Coccidies ;
-La classe des Rhizopodes (Actinopodes, Foraminifères, Amibes) : Ex : Radiolaires, Monothalames et
Gymnamoebiens.
B-) Biologie
I-a-) Les caractéristiques essentielles de la paroi intestinale en relation avec cette fonction sont :
-L’épithélium : constitué de cellules absorbantes ;
-Les capillaires sanguins : dans lesquels se trouvent les produits absorbés ;
-Les veinules : reconduisant dans la circulation générale le sang chargé des produits absorbés dans la
villosité ;
-Les artérioles : amenant le sang en provenance du cœur ;
-Les vaisseaux chylifères : qui transportent le chyle alimentaire ;
-Le réseau lymphatique : conduisant la lymphe.
Schéma
G: N b
2ème croisement
P: Nb X bb
G: N b b
F2 : Nb bb
[50% souris noires] [50% souris brunes]
longue: LL droite: DD
Antennes : { ailes : {
courte: cc arquée: aa
Recherche de la F1
P : LLDD X ccaa
G:
L ca
D
Recherche de la F2
Echiquier de croisement
Gamètes LD La cD Ca
LD LLDD [L-D] LLDa [L-D] LcDD [L-D] LcDa [L-D]
La LLDa [L-D] LLaa [L-a] LcDa [L-D] Lcaa[L-a]
Cd LcDD [L-D] LcDa [L-D] ccDD [c-D] ccDa [c-D]
Ca LcDa [L-D] Lcaa [L-a] ccDa [c-D] ccaa [c-a]
Phénotype et rapport phénotypique :
𝟗 𝟑 𝟑 𝟏
[𝐋 − 𝐃] + [𝐋 − 𝐚] + [𝐜 − 𝐃] + [𝐜 − 𝐚] et 9 : 3 : 3 : 1.
𝟏𝟔 𝟏𝟔 𝟏𝟔 𝟏𝟔
1,5
Intensité d’excitation (en
1 volts) 3,3
0,5
0
1 2 3 4 5 6 7
Quelles sont ces plaques ? Quelle est celle qui s’enfonce et pourquoi ? Comment appelle-t-on ce
phénomène ?
B-) Biologie
I-) La contraction musculaire peut prendre différents aspects selon le nombre et la fréquence des
excitations.
Les enregistrements A, B, C et D ci-dessous représentent des réponses du muscle gastronémien de la
grenouille à des excitations portées sur un nerf sciatique. (S= excitation ; S1= 1ère excitation ; S2= 2ème
excitation).
1-) Décrivez l’enregistrement A. Comment peut-on l’appeler ?
2-) Identifiez et analysez chacun des documents B, C et D.
II-) La séquence (S) d’un des brins d’une chaine double d’ADN est :
ATGGAGCTGAGGTGCAGGATG.
1-) Etablissez la structure complète de la chaine double d’ADN pour ce fragment.
2-) Cette séquence (S) permet la synthèse d’un ARNm. Ecrivez la séquence de l’ARNm.
3-) De quelle molécule polypeptidique cette séquence gouverne-t-elle la synthèse ?
On donne :
Codons UAC GAC CUC UCC ACG
Acides aminés Tyrosine Acide Leucine Sérine Thréonine
aspartique
III-) La ménopause se traduit par l’arrêt définitif des règles. Chez une femme ménopausée, on effectue
un dosage des hormones ovariennes et hypophysaires dans le plasma.
La progestérone et les œstrogènes sont présents dans le sang sous forme de trace.
La FSH et la LH sont présentes en quantité importante bien supérieure aux quantités trouvées chez une
femme normale.
1-) Interprétez ces résultats.
2-) Illustrez votre interprétation par un schéma simplifié.
RESOLUTION
A-) Géologie
1-a-) Le jurassique se situe à l’ère secondaire (le mésozoïque) entre le Trias et le Crétacé de -205 et -
135 Ma.
b-) Les récifs coralliens appartiennent aux fossiles marins.
c-) Le climat de l’Europe au jurassique était le climat tropical.
Par ce que les récifs coralliens sont caractéristiques des mers tropicales.
2-) Les causes des déplacements des plaques lithosphériques :
-la mobilité de l’asthénosphère sur laquelle se repose la lithosphère.
-la propagation de l’énergie interne vers la surface du globe.
Conséquences
-la formation des chaines de montagnes (orogenèse) ;
-l’apparition des volcans, séismes, les subductions, les collisions des plaques, le coulissage, les rifts,
les plis.
-la formation, l’élargissement, le rétrécissement et la disparition des océans.
3-) Ces plaques sont : la plaque continentale (chevauchante) et la plaque océanique (plongeante).
-Celle qui s’enfonce est la plaque océanique par ce qu’elle est la plus dense et mince que celle
continentale.
-Ce phénomène s’appelle la subduction.
B-) Biologie
I-1-) Description de l’enregistrement A :
-Le segment ab ou la phase de latence : qui s’écoule entre l’instant où débute la stimulation et le
début de la concentration, elle dure 0,01s.
-Le segmentbc ou la phase de contraction :elle correspond au raccourcissement du muscle, elle dure
0,04s.
-Le segment cd ou la phase de relâchement : c’est l’état où le muscle revient à sa position initiale,
elle dure de 0,05 à 0,07s.
-Le segment cc’ : elle correspond à l’amplitude de la contraction musculaire qui dépend de l’intensité
de stimulation.
L’enregistrement A correspond à une secousse musculaire ou élémentaire.
2-) Identification et analyse des enregistrements B, C et D :
B : correspond à deux secousses musculaires isolées. La deuxième excitation intervient après la
réponse de la première.
C : correspond à deux secousses musculaires à fusion incomplète. La deuxième excitation intervient
lors de la phase de relâchement de la première.
D : correspond à deux secousses musculaires à fusion complète. La deuxième excitation intervient lors
de la phase de contraction de la première.
II-1-)La structure complète du fragment d’ADN
B-) Biologie
I-) Schéma du neurone
800
700
600
500
Réponse de A (amplitude en
400 volt)
Réponse de B (amplitude en
300 volt)
200
100
0
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
Petit: PP
Fruit : {
Gros: gg
Recherche de la F1
P : PPOO X ggNN
G: P gN
O
F1 : PgON
Recherche de la F2
F1XF1 : PgON X PgON
Tableau de croisement
Gamètes PO PN gO Gn
PO PPOO PPON PgOO PgON
PN PPON PPNN PgON PgNN
Go PgOO PgON ggOO GgON
gN PgON PgNN ggON GgNN
b-) Proportions de plantes le phénotype recherché
-3/16 ou 18,75% de [Petits fruits pas de maturation]
-6/16 ou 37,50% de [Petits fruits à maturation ralentie]
-3/16 ou 18,75% de [Petits fruits à maturation normale]
-1/16 ou 6,25% de [Gros fruits pas de maturation]
-2/16 ou 12,50% de [Gros fruits à maturation ralentie]
-1/16 ou 6,25% de [Gros fruits à maturation normale]
c-) Le nombre de phénotypes nouveaux dans l’ensemble de la F2
Dans l’ensemble de la F2, on trouve trois (3) phénotypes nouveaux qui sont : [Petits fruits à
maturation normale] ; [Gros fruits pas de maturation] et [Gros fruits à maturation ralentie].
B-) Biologie
I-1-) On a isolé un cœur de chien (maintenu en état de survie par une circulation intracardiaque).
On constate que la fréquence des contractions est de 120 par minute, alors qu’elle est de 90 par minute
pour le cœur en place dans l’organisme. On réalise l’ablation du nœud sinusal (ou Keith et Flack) ; on
constate alors la contraction simultanée des oreillettes et des ventricules et la fréquence cardiaque n’est
plus que de 80 par minute.
Interprétez cette expérience. Quelles conclusions pouvez-vous en dégager ?
2-) Sur un autre cœur isolé de chien, on coupe le faisceau de His à son début. On observe que les
oreillettes se contractent 120 fois par minute alors que les ventricules ne se contractent que 60 fois par
minute.
Interprétez ce résultat et dites quel enseignement il vous apporte sur le rôle des différentes parties du
tissu nodal d’un cœur normal.
II-a-) A l’aide de vos connaissances sur la structure des appareils génitaux de l’homme et de la
femme, reproduisez et complétez le tableau ci-dessous.
Cette section révèle que le ventricule possède son propre automatisme (faisceau de HISS).
Il ressort de ces expériences que chaque élément du cœur possède son propre automatisme.
II-a-) Reproduisons et complétons le tableau
Organes producteurs Conduits génitaux Glandes annexes
de gamètes
Homme Testicules Epididyme, canal Prostate et vésicules
déférent ou séminales
spermiducte, urètre
Femme Ovaires Oviductes ou trompes, Glande de Bartholin,
vagin, utérus Glande de Skene,
Glande Sébacée
b-) Les étapes de la fécondation chez l’homme
La fécondation est la rencontre et la fusion du spermatozoïde à l’ovule aboutissant à la cellule œuf ou
zygote.
Elle se réalise en ces phases suivantes :
-La migration des gamètes dans les voies génitales de la femme ;
-La rencontre des gamètes ;
-La pénétration d’un spermatozoïde dans l’ovule ;
-La fusion des noyaux du spermatozoïde et de l’ovule.
III-) 1-) L’apparition des caractères blancs et rudes dans la descendance, indique qu’ils sont cachés
chez les parents donc ils sont récessifs et que les caractères gris (G) et lisse (L) sont dominants : les
parents sont hétérozygotes.
Les génotypes possibles des descendants gris lisse sont : GGLL, GbLL, GGLr, GbLr.
Pour étudier les génotypes de cette descendance, il a fallu attendre 4 ans pour avoir un échantillon
représentatif car en génétique plus l’échantillon est important, plus on s’approche des proportions
réelles.
2-) Les parents sont dihétérozygotes de génotypes (GbLr).
3-) Les cobayes blancs à pelage rude sont bihomozygotes (bbrr). Pour obtenir leur lignée, on doit
réaliser le croisement entre ces mêmes cobayes c’est-à-dire les cobayes blancs à pelage rude entre eux.
4-) Pour obtenir une lignée pure de cobayes gris à pelage rude, on fait le croisement entre cobayes gris
à pelage rude entre eux.
I-) Le fonctionnement des cellules musculaires s’accompagne d’une forte consommation d’ATP. Une
partie de l’énergie libérée par hydrolyse de cette molécule est convertie en énergie mécanique ; l’autre
partie est dissipée dans le milieu sous forme de chaleur.
Par un exposé clair, synthétique et illustré, expliquez comment la cellule musculaire reconstitue-t-elle
en permanence son stock d’ATP.
II-1-) Le tableau ci-dessous présente les résultats du dosage de la quantité d’ADN contenue dans le
noyau et dans chacun des lots de chromosomes présents dans une cellule en division (cellule de
l’extrémité d’une racine d’oignon).
Temps 0h 1h 1h45 1h50 3h 5h30 7h 9h 10h 12h 13h45 13h50 15h
Quantité 8 8 8 4 4 4 5 7 8 8 8 4 4
d’ADN
Tracez la courbe représentant la variation de la quantité d’ADN en fonction du temps.
Sachant que pour ces cellules, la mitose dure 1h, que la prophase et la métaphase représentant 75% du
temps, placer sur la courbe tracée, les différentes phases du cycle cellulaire.
2-) Après avoir décrit la structure des anticorps, expliquez leur mode d’action.
III-) L’arbre généalogique ci-après indique la transmission du facteur Rhésus dans une famille.
L’enfant III3 , qui est le troisième né du couple II3 et II4 a présenté après sa naissance une maladie
hémolytique qui a provoqué sa mort.
a-) Ecrivez les génotypes possibles des individus : I1 , I2 , II1 , II3 , II4 , III3 .
b-) Les individus III2 et III3 ont le même génotype. Expliquez pourquoi l’individu III3 est décédé des
suites de la maladie hémolytique alors que III2 n’a pas manifesté cette maladie.
On précise les phénotypes de quelques individus de cet arbre généalogique :
I1 =I2 = [Rh+ ] ; II1 = II4 = [Rh− ].
I 1 2 Homme Femme
Personne décédée
II 1 2 3 4
III 1 2 3
RESOLUTION
A-) Géologie
1-a-) Différence entre :
-Séisme : est une suite de secousse près que brusque et brève qui ébranle une partie de la terre.
-Séismographe : est un appareil qui permet d’enregistrer l’activité d’un séisme.
-Séismogramme : est le tracé de l’enregistrement effectué par le séismographe.
-Epicentre : c’est le point situé à la surface où le séisme est plus intense (ou point situé à la verticale
du foyer où le séisme est plus intense).
b-) Calcul de la vitesse moyenne des ondes
Pour les ondes P : VP= X/t = 15000/1080= 13,89 Km/s
Pour les ondes S : VS= X/(t P +t S ) = 15000/1800= 8,33 km/s
Pour les ondes L : VL = X/(t P + t L )= 15000/3720= 4,03 km/s.
c-) Conclusion : On remarque que les ondes P sont plus rapides que les ondes S, qui sont aussi plus
rapide que les ondes L.
VP > VS > VL
2-) Définition d’un fossile caractéristique est un fossile qui détermine l’âge d’une couche ou d’un
groupe de couche de même âge. Il est caractérisé par :
-Une courte durée de vie et limitée à une époque ;
-Une évolution rapide ;
-Une vaste répartition géographique ;
-Un grand nombre de représentant à l’époque qu’il caractérise et il est peu sensible aux conditions
climatiques.
Tableau ci-dessous
Fossiles Eres ou périodes caractéristiques
Trilobites Primaire ou Paléozoïque
Nummulites Tertiaire ou Cénozoïque
Ammonites Secondaire ou Mésozoïque
3-) Origine de l’oxygène atmosphérique :
Les substances réductrices se saturant, l’oxygène est effectivement présent dans l’atmosphère dès lors
que les microorganismes photosynthétiques sont très abondants. Le fait se situe, il y a 2 milliards
d’années.
Conséquences de l’oxygène atmosphérique sur l’évolution de la vie :
L’oxygène atmosphérique restreint l’espace des anaérobies aux lieux privés d’oxygène et ouvre un
immense domaine aux nouveaux venus que sont les aérobies non seulement résistants à l’oxygène
mais capables de l’utiliser comme gaz respiratoires (respirations aérobies). L’accroissement de la
teneur atmosphérique en oxygène dirige l’évolution de la biosphère.
B-) Biologie
I-) La cellule musculaire reconstitue en permanence son stock d’ATP à travers deux voies : la voie de
métabolisme rapide et la voie de métabolisme lente.
-La voie de métabolisme rapide :
Par l’intermédiaire de deux molécules d’ADP on obtient AMP lus ATP selon l’équation :
enzyme
ADP + ADP AMP + ATP
Par l’intermédiaire de la phosphocréatine et l’ADP, on obtient la créatine plus ATP selon l’équation :
enzyme
Phosphocréatine + ADP Créatine + ATP
(fermentation) -O2
ATP + Acide lactique
+O2 (oxydation)
CO2 + H2 O + ATP
Quantité d’ADN
9
8
7
6
5
4
Quantité d’ADN
3
2
1
0
Les anticorps sont des protéines hautement variables comportant quatre (4) chaines polypeptidiques :
deux chaines lourdes (H) et deux chaines légères (L). Chaque chaine comporte une partie variable vers
l’extrémité du bras qui sont des sites de fixation à l’antigène et une partie constante qui sont des sites
de fixation à une cellule de l’immunité.
Mode d’action des anticorps
Les anticorps ne détruisent pas directement les antigènes. Ils forment avec l’antigène le complexe
immun et le neutralise. Le complexe immun doit être ensuite phagocyté pour être détruit.
III-) a-) Les génotypes des possibles des individus :
I1 = Rh+ /Rh− ; I2 = Rh+ /Rh− ; II1 = Rh− /Rh− ; II3 = Rh− /Rh− ; II4 = Rh+ /Rh− ;
III3 = Rh+ /Rh− .
b-) L’individu III2 est vivant ; car c’est la 1ère grossesse de fœtus Rhésus positif (donc III1 est Rhésus
négatif). Au cours des dernières semaines d’accouchement de l’individu II2 , une faible quantité
d’hématies Rhésus positif pénètre dans le sang maternel à travers le placenta. En réponse à cet
antigène, l’organisme de la mère fabrique des anticorps anti-Rhésus pour se protéger.
Par contre, l’individu III3 meurt ; car il est rhésus positif et la réaction immunologique est plus intense
car l’organisme maternel est déjà sensibilisé par la 2ème grossesse. Les anticorps anti-rhésus traversent
le placenta et provoquent la maladie hémolytique du nouveau-né III3 .
V-) On injecte de l’anatoxine tétanique à une souris. Dix jours après, le sérum de la souris est injecté à
un lapin ; un égal volume d’eau physiologique est injecté à un cobaye. Un jour après, le lapin et le
cobaye reçoivent une dose mortelle de toxine tétanique. Le lapin résiste, le cobaye meurt.
1-) Comment interprétez-vous cette expérience ?
2-) Comparez l’état d’immunité conféré au lapin à l’état d’immunité de la souris.
RESOLUTION
B-) Biologie
I-1-) Ces individus (F1) ne ressemblent pas à aucun parent puisque chacun d’eux porte un caractère
dominant et un caractère récessif (dominance intermédiaire).
2-) Génotypes des parents et celui de la F1 :
Soient N= noir ; l= lisse ; b= blanc ; H= hirsute.
D’où (NNll) pour le parent lisse et noir et (bbHH) pour le parent blanc et hirsute.
Les génotypes des cobayes F1 : NbHl.
II-1-) Représentation graphique de variation de la teneur des urines en œstrogènes et en
progestérone en fonction du temps.
18
16
14
12
10
8 Œstrogènes (mg/jour)
6 Progestérone (mg/jour)
4
2
0
3-) Comparaison :
a-) Plasma et urine primitive
Le plasma et l’urine primitive ont la même composition, sauf en ce qui concerne les protéines. Celles-
ci sont absentes de l’urine primitive.
Il y a donc une filtration sélective du plasma au niveau du glomérule. C’est l’ultrafiltration
glomérulaire.
b-) Urine primitive et urine définitive
Glucose : il est entièrement réabsorbé
Ammonium : il a été sécrété par les reins.
Il y a donc la réabsorption tubulaire, totale ou non, avec concentration de l’urine par réabsorption de
l’eau et il y a aussi la sécrétion tubulaire.
4-) Mise en évidence :
a-) Le glucose
Pour mettre en évidence le glucose, on utilise la liqueur de Fehling à chaud qui donnera un précipité
rouge brique.
b-) Les chlorures
Pour mettre en évidence les chlorures, on utilise une solution de nitrate d’argent, qui donnera un
précipité blanc de chlorure d’argent.
IV-) Le nerf le plus excitable est le nerf N1.
Justification : Deux nerfs ayant la même rhéobase mais de chronaxie différente, le plus excitable est
celui qui a la plus petite chronaxie.
V-1-) Interprétation de cette expérience
-Le lapin résiste contre à la toxine puisqu’il a bénéficié d’un apport d’anticorps à travers le sérum de la
souris (immunisée par l’anatoxine tétanique).
-Le cobaye meurt du tétanos puisque la toxine n’est pas neutralisée, il n’y a pas d’anticorps contre la
toxine tétanique.
2-) Le lapin a une immunité temporaire (passagère) puisque les anticorps apportés vont disparaitre
rapidement.
Par contre, la souris a une immunité durable grâce à l’injection préalable de l’anatoxine tétanique.
RESOLUTION
A-) Géologie
I 1 2
II 1 2
III 1 2 3
IV 1 2 3 4
2-) L’allèle responsable de la maladie est récessif. Par ce que le couple II1 et II2 a donné naissance à
l’individu III2 malade.
3-) L’allèle responsable de la maladie est localisé sur un gonosome. Par ce que le garçon III2 malade a
reçu un caractère de sa mère qui est II1 .
4-) Le génotype de la fille malade est X m X m. (m étant l’allèle récessif de la maladie).
II-) 1-) Analyse:
-Au niveau du nerf : On constate que le pincement du nerf sciatique a engendré une stimulation
entrainant la naissance de l’influx nerveux centripète.
-Au niveau du muscle : L’innervation du muscle a permis d’obtenir une contraction grâce à un
potentiel d’action reçu du nerf.
2-) Conclusion
Il ressort de cette expérience que la stimulation des récepteurs périphériques transforme un agent
chimique ou physique en message nerveux (influx nerveux).
3-) Les organes indispensables à la réalisation d’un réflexe inné :
Organe récepteur – Neurone sensitif (fibre afférente) – Centre nerveux (moelle épinière) – Neurone
moteur (fibre efférente) – Organe effecteur.
4-) Le support biologique d’un arc réflexe inné :
Sur la base de ces expériences, nous dirons que la testostérone est l’unique hormone capable de
produire des modifications pubertaires chez l’individu masculin des mammifères et le maintien des
caractères sexuels secondaires chez l’adulte.
b-) Mécanisme des modifications pubertaires apportées par ces expériences
Ces expériences montrent que la testostérone :
-Active l’accroissement des organes génitaux (augmentation de la taille du pénis, du volume des
testicules et des glandes annexes).
-Active l’apparition des caractères sexuels secondaires (la pilosité, l’accélération de la croissance
physique et la mue de la voix).
IV-) a-) Nom de la réaction immunitaire
C’est la réaction immunitaire non spécifique (la phagocytose).
b-) Nommons et expliquons les étapes de la réaction immunitaire décrite
-1ère étape : Adhérence de la bactérie à la membrane du polynucléaire : la cellule s’approche au
microorganisme.
-2ème étape : Ingestion de la bactérie par endocytose : la cellule entoure partiellement le
microorganisme.
-3ème étape : Formation du phagolysosome : qui est la fusion du phagosome et des lysosomes de la
cellule phagocytaire.
-4ème étape : Rejet ou fragmentation : la cellule fragmente le microorganisme et le digère par
exocytose.
c-) Schéma des étapes de a réaction immunitaire mise en évidence
III-) Les neurophysiologistes ont utilisé beaucoup de modèles expérimentaux pour déterminer la
nature de l’influx nerveux et les facteurs intervenants dans sa conduction. A cet effet, des mesures de
la vitesse de l’influx nerveux à 37°c pour diverses fibres isolées de mammifères ont donné les résultats
du tableau ci-dessous.
Fibres nerveuses Diamètre (𝜇m) Vitesse mesurée (𝜇m)
A myéline 20 120
A myéline 10 60
A myéline 5 30
A myéline 2 12
Sans myéline 1 2
1-) Déterminez les facteurs agissant sur la vitesse de l’influx nerveux.
2-) Exprimez les résultats sous forme d’une relation mathématique.
IV-) Le cœur est innervé par deux catégories de nerfs : les nerfs parasympathiques et les nerfs
orthosympathiques. Pour connaitre l’action de ces catégories de nerfs sur le fonctionnement cardiaque,
des expériences de stimulations et de sections sont réalisées (voir tableau ci-après).
Nerfs Fréquence cardiaque (cycles/min)
Avant la stimulation Après la stimulation Avant la section Après la section
Orthosympathiques 75 120 75 45
Parasympathiques 75 30 75 100
A partir des données du tableau, déduisez après analyse :
1-) Les effets de la stimulation du parasympathique et de l’orthosympathique.
2-) Les effets de la section des nerfs parasympathique et orthosympathique.
3-) Comment sont ces deux expériences ?
B-) Géologie
I-) La lithosphère océanique subit des mouvements d’extension. Ces mouvements sont à l’origgine de
la formation d’un océan à un endroit du globe.
1-) Nommez et définissez cet endroit.
2-) Citez les grandes étapes de la formation d’un océan.
3-) Quelle est la caractéristique de la nouvelle croûte formée ?
II-) Zone de demi-obscurité, température élevée, très pauvre en organismes, peu aérée.
a-) Chacune de ces caractéristiques correspond à une zone marine. Laquelle ?
b-) Indiquez leurs caractéristiques en tenant compte de la salinité.
RESOLUTION
A-) Biologie
I-) Interprétation et localisation des gènes sur les chromosomes
Il s’agit d’un cas de dihybridisme avec dominance de violette et entière sur blanche et découpée.
L’apparition de quatre individus liés deux à deux (2500/2480 et 392/385) signifie un cas de linkage
partiel avec test-cross.
Parents V E b d
b d b d
Gamètes V E b d V d b E
b d V E b d V d b E
b d b d b d b d
(𝟑𝟗𝟐+𝟐𝟖𝟓)×𝟏𝟎𝟎
D = 𝟐𝟓𝟎𝟎+𝟑𝟗𝟐+𝟐𝟒𝟖𝟎+𝟑𝟖𝟓 = 13, 49 Centimorgans
pelage uniforme sans chute de poils, 10 souris à pelage tacheté avec chute de poils, 77 souris à pelage
uniforme avec chute de poils.
A partir de vos connaissances et des conclusions tirées de l’étude de ce document, indiquez :
1-) La loi de Mendel que le premier résultat permet d’énoncer.
2-) Quels sont les rapports de dominance entre les allèles considérés ?
3-) Quelle est la localisation relative des gènes considérés ? Justifiez votre réponse.
IV-) A l’approche de la fête de tabaski, vous partez chez votre couturier que vous trouvez en train
d’enfiler l’aiguille pour placer les boutons de votre chemise.
1-) En quel endroit de la rétine du couturier, l’image du bout de l’aiguille se forme-t-elle ?
2-) Faites le schéma annoté de cette partie de la rétine du couturier.
B-) Géologie
1-) Deux plaques lithosphériques P1 et P2, de densité différente (respectivement d1 et d2 avec
d2> d1) se rencontrent. Au cours de cette rencontre, l’une chevauche l’autre.
a-) Nommez ces deux plaques.
b-) Quelle est la plaque chevauchante ? Pourquoi ?
c-) Qu’appelle-t-on un tel mouvement ?
2-) Le pétrole, les empreintes, les restes d’organismes, et les fossiles momies, sont tous des formes de
fossiles.
Indiquez les processus de fossilisation qui aboutissent à chacune de ces formes.
RESOLUTION
A-) Biologie
I-a-) A partir des ADN proposés, les séquences protéiques s’obtiennent par transcription puis
traduction
TACCGTACCTTTGGC (ADN N°1)
TACGGATCTCCCAGG (ADN N°2)
Transcrivons chacun des brins
AUGGCAUGGAAACCG (ARNm N°1)
AUGCCUAGAGGGUCC (ARNm N°2)
Traduisons chacun des brins
Protéine N°1 : Met-Ala-Try-Lys-Pro
Protéine N°2 : Met-Pro-Arg-Gly-Ser
b-) En réalité on obtient :
Protéine N°1 : Met-Ala-Try-Gly-Ser
Protéine N°2 : Met-Pro-Arg-Lys-Pro
On constate donc qu’il y a eu crossing over (échange symétrique des deux derniers acides aminés). La
cassure s’est produite entre les parties codant pour le Try et Lys sur le premier ADN, Arg et Gly sur le
second ADN.
c-) A la fin de la prophase, après échange, les séquences d’ADN étaient donc :
TACCGTACCCCCAGG ADN hybride N°1
TACGGATCTTTTGGC ADN hybride N°2
II-a-) Chronologie
Influx nerveux centrifuge – entrée des ions Ca2+ - libération du neurotransmetteur – fixation du
neurotransmetteur – influx nerveux centripète – recapture du neurotransmetteur.
b-) Schéma de la synapse chimique
Enoncé de la loi
D’un neurone à un autre, l’influx nerveux se déplace dans un seul sens, de la membrane présynaptique
à la membrane postsynaptique, jamais en sens inverse : c’est la loi de la polarisation fonctionnelle
III-1-) C’est la première loi de Mendel (uniformité des hybrides de la première génération)
2-) Les individus F1 étant issus des parents purs, ils sont hétérozygotes pour les deux gènes. Seuls les
allèles « uniforme » et « sans chute » s’expriment, ce sont donc des allèles dominants vis-à-vis de
« tacheté » et « chute » qui sont récessifs
3-) Le second croisement présenté est un croisement de test-cross. Il permet de connaitre le nombre de
type de gamètes que l’individu F1 peut former, ici quatre, non équiprobables. Les gènes sont donc liés
partiellement : la F1, les hybrides s’apparient dans le rapport dont les quatre (4) phénotypes sont
égaux deux à deux ; deux parentaux et deux recombinés. Les combinaisons parentales étant transmises
en plus grand nombre que les combinaisons nouvelles. Les deux gènes considérés sont donc portés par
une seule et même paire de chromosomes.
IV-1-) L’image se forme sur la rétine centrale ou fovéa ou macula ou tache jaune
2-) Schéma annoté de la rétine centrale
Légende
B-) Géologie
1-a-) Les noms des plaques
P1 = Plaque continentale ; P2 = Plaque océanique
b-) La plaque chevauchante est P1 ou plaque continentale.
Justification : sa densité est inférieure à celle de la plaque océanique.
1-) Représenter sur un même graphique l’évolution des taux plasmatiques des hormones A et B.
2-) En utilisant vos connaissances et de l’analyse de ces résultats, dites :
a-) Quelle est la nature de l’hormone A ? de l’hormone B ?
b-) Quelle est l’origine de l’hormone A ? de l’hormone B ?
II-) Afin d’enrayer le développement éventuel du tétanos chez une personne blessée par un clou
rouillé, le médecin procède à une sérovaccination en utilisant deux injections l’une de sérum
antitétanique, l’autre de vaccin antitétanique.
L’injection du sérum est unique, l’injection de vaccin est suivie d’une deuxième puis d’une troisième
injection.
Le graphique ci-dessous représente l’évolution du taux des anticorps antitétaniques présents dans le
sang en fonction du temps.
B-) Géologie
I-) Du point de vue pétrographique, faites une différence entre :
a-) la lithosphère et l’asthénosphère
b-) la croûte continentale et la croûte océanique.
II-) L’espèce humaine est la seule représentante actuelle d’une lignée qui présente des caractéristiques
distinctes de celle des autres êtres vivants.
a-) Enumérez les genres que compose la lignée humaine.
b-) Dites en quoi un Homo diffère-t-il d’un Australopithèque ?
RESOLUTION
A-) Biologie
I-1-) Représentons sur un même graphique l’évolution des taux plasmatiques des hormones A et
B
Echelle : 1cm = 2 jours ; 1cm = 50 ng/l
Titre du graphique
1200
1000
800
600
400
200
0
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13
A en ng/l B en ng/l
-Le sérum contient des anticorps qui assurent une protection immédiate ; toutefois ces anticorps ont
une durée de vie très limitée et compte tenu du seuil de protection, leur efficacité est réduite à une ou
deux semaines.
-Le vaccin entraine la formation des anticorps ; toutefois le taux d’anticorps n’est protecteur qu’après
deux ou trois semaines et il faut renouveler l’injection d’anatoxine pour que la protection soit durable.
2-) Intérêt de la combinaison des deux procédés
Les deux procédés sont complémentaires. Le sérum permet une protection rapide mais temporaire et le
vaccin une protection durable ; mais assez lente à s’installer.
3-) Comparons les taux d’antitoxines obtenues à chacune des trois injections vaccinales
Le taux d’antitoxines, faible d’abord, augmente à chaque injection pour devenir protecteur pour tous
les sujets à l’issu de la deuxième injection. Il est très élevé après la troisième injection. Pour expliquer
ces observations, on peut penser que l’anatoxine est faiblement immunogène et qu’à chaque injection
des lymphocytes de plus en plus nombreux (et peut être des lymphocytes mémoires) sont activés et se
différencient en plasmocytes pour sécréter des anticorps de plus en plus abondants.
III-a-) Les phénomènes sont :
X : c’est la réplication Y : c’est la transcription
b-) Reproduisons et complétons le tableau ci-dessous
B-) Géologie
I-) Différence entre :
a-) La lithosphère et l’asthénosphère
-La lithosphère est granitique et basaltique ;
-L’asthénosphère est péridotite.
b-) La croûte continentale et la croûte océanique
-La croûte continentale est granitique ;
-La croûte océanique est basaltique.
II-a-) Enumérons les genres que compose la lignée humaine
-Australopithecus afarensis : 380 à 430 cm3
-Australopithecus africanus : 400 à 500 cm3
-Australopithecus robustus : 500 à 550 cm3
-Homo habilis : 550 à 700 cm3
-Homo erectus : 900 à 1200 cm3
-Homo néandertalensis ou Néandertale : supérieure à 1500 cm3
-Homo sapiens : 1400 cm3
b-) Différence entre un Homo et un Australopithèque
Avant tout, la capacité crânienne de l’Australopithèque reste faible (environ 450 cm3, alors que celle
d’Homo habilis atteint environ 600 cm3).
a-) Représentez-la en anaphase d’une mitose ordinaire et en anaphase 1 d’une méiose. Quelles
différences constatées-vous ?
b-) Dans quels oranges peut-on rencontrer ces deux divisions ?
c-) Quelle est l’importance de chacune d’elles pour un organisme pluricellulaire ?
d-) Faites la représentation graphique de la variation du taux d’ADN au cours de la méiose. On donne
G1= 4h, S= 6h, G2= 3h, M= 1h.
e-) Complétez le tableau ci-après :
Cellule Cellule Méiose
mère en G1 mère en G2 2 cellules filles 4 cellules filles
chacune à chacune à
Nombre de
MEIOSE II
MEIOSE I
chromosomes
Nombre de
chromatides
par
chromosome
Quantité
d’ADN
II-) Afin d’étudier le rôle des racines rachidiennes, on réalise plusieurs types de sections chez un
animal spinal.
1-) Quelles sont les conséquences immédiates de chaque section ?
2-) Sachant que les axones qui sont rattachés au corps cellulaire régénèrent et qu’ils sont capables
d’établir de nouvelles synapses fonctionnelles, quelles séquelles résulteraient de chaque section si
l’animal était gardé en vie et en supposant que la régénération ait été totale ?
III-) Pour étudier la façon dont se fait le contrôle de l’activité testiculaire, on réalise des expériences
aboutissant à ce qui suit :
-La castration est suivie d’une hypertrophie de l’hypophyse qui ne peut être stoppée que par une
injection d’extraits testiculaires ;
-Des rats ayant subi l’ablation de l’hypophyse présentent une régression testiculaire et des caractères
sexuels secondaires.
1-) Interprétez ces résultats.
2-) Réalisez un schéma fonctionnel expliquant la régulation des fonctions testiculaires.
B-) Géologie
I-) L’évolution de notre planète se résume à travers les mots et expressions ci-dessous. Classez-les par
ordre afin de traduire l’évolution du globe terrestre. Ce sont : soleil, ozone, nébuleuse, terre,
hydrosphère, lithosphère, vie, atmosphère primitive, vie terrestre, big-bang.
II-) Après avoir défini les fossiles, indiquez leurs importances sur le plan scientifique et sur le plan
économique.
RESOLUTION
A-) Biologie
I-) Une cellule végétale a pour garniture chromosomique 2n = 4 ; Q = 0,6.10−12g
a) Représentons-la en
-Anaphase 1 de méiose :
chromosomes
Nombre de
chromatides 1 2 2 1
par
chromosome
Quantité Q(0,6.10−12g) 2Q(1,2.10−12g) Q(0,6.10−12g) Q/2(0,3.10−12 g)
d’ADN
II- 1- La section de la racine dorsale (A ou B) ne permettant plus aux messages afférents de pénétrer
dans la moelle épinière, on observera une anesthésie du territoire concerné. En revanche, la section de
la racine ventrale (C) se traduira par une paralysie du territoire concerné. En effet, les axones issus des
motoneurones étant interrompus, les messages efférents ne pourront arriver à destination. Enfin, la
section du nerf rachidien (D) affectant à la fois la voie afférente et la voie efférente, on observera une
anesthésie et une paralysie du territoire concerné.
2- A la suite de la section A, les axones centraux des neurones en T du ganglion rachidien
repousseront et établiront de nouvelles synapses dans la moelle, de sorte que si la régénération est
totale, il n’y aura aucune séquelle pour l’animal. En revanche, à la suite de la section B, les axones
périphériques des neurones T ayant été séparés de leurs corps cellulaires, la partie comprise entre les
récepteurs et le ganglion rachidien ne régénérera pas, ce qui se traduira par une perte de la
sensibilité du territoire concerné. La section C n’engendrera par contre aucune séquelle. En effet,
les axones des motoneurones n’ayant jamais été séparés de leurs corps cellulaires, ils repousseront
dans la racine ventrale et, une fois la régénération achevée, l’animal retrouvera la motricité du
territoire concerné. Enfin, la section D revenant à cumuler les sections B et C, l’animal perdra sa
sensibilité mais conservera sa motricité.
III- 1- Interprétation des résultats
-La castration est le fait d’enlever les deux testicules. Il y a alors absence de testostérone
dans le sang. Ce manque de testostérone va empêcher le frein de la sécrétion des
gonadostimulines (FSH et LH) par l’hypophyse. L ’hypophyse va alors sécréter beaucoup
d’hormones ce qui va entraîner l’hypertrophie de cette glande endocrine.
Si on injecte des extraits testiculaires c’est à dire de la testostérone, alors il y a une augmentation de
son taux dans le sang. Cela va agir sur l’hypophyse qui va freiner sa sécrétion de FSH et de LH d’où
l’arrêt de l’hypertrophie de l’hypophyse.
-L’ablation de l’hypophyse entraîne une suppression de la sécrétion de FSH et de LH.
Les testicules ne seront plus stimulés par la FSH et surtout par la LH. Ils ne sécréteront
plus de testostérone par l’intermédiaire des cellules interstitielles. Ce manque de
testostérone va entraîner une non stimulation des organes cibles d’où la régression des
caractères sexuels secondaires et des appareils génitaux.
2- Schéma de la régulation des fonctions testiculaires
B- GÉOLOGIE
I-) Classons ces mots et expressions, par ordre, afin de traduire l’évolution du globe terrestre.
1-Le big-bang 2-la nébuleuse 3-le soleil 4-la terre 5-la lithosphère
6-l’atmosphère primitive 7-l’hydrosphère 8-la vie 9-l’ozone 10-la vie terrestre
II-) Définition : les fossiles sont des restes ou traces d’organismes animaux et végétaux gardés dans
les couches de roches/ traces de vie provenant des époques géologiques.
Importance des fossiles
-Sur le plan scientifique : les fossiles sont les témoins de l’évolution du globe terrestre. Ils nous
permettent de retracer l’histoire de la terre à travers la datation et la reconstitution des conditions
paléographiques de la terre.
-Sur le plan économique : Certains fossiles sont de véritables ressources énergétiques telles que : le
pétrole, la houille, le charbon...
I-) On croise des drosophiles sauvages homozygotes aux yeux rouge foncé avec des drosophiles aux
yeux blancs. Tous les individus de première génération ont les yeux rouge foncé de type sauvage.
On effectue un second croisement entre des individus de première génération avec des individus aux
yeux blancs. Quatre phénotypes sont obtenus :
-25% de mouches aux yeux rouge foncé de type sauvage ;
-25% de mouches aux yeux blancs ;
-25% de mouches aux yeux bruns ;
-25% de mouches aux yeux rouge vif.
Interprétez ces résultats.
II-) L’activité musculaire s’accompagne d’une consommation d’énergie et d’un dégagement de
différentes formes de chaleur.
A l’aide d’un exposé clair, structuré et illustré rappelez les voies lentes de régénération de l’ATP
musculaire à partir du glucose puis, présentez les différentes formes de chaleur et leurs origines.
III-) Chez l’homme on peut suivre l’activité électrique cardiaque grâce à des électrodes externes. On
obtient un électrocardiogramme (ECG) présenté sur le document ci-dessous.
1-) Délimiter sur le tracé une révolution cardiaque.
2-) A partir du tracé de l’ECG, calculer la fréquence cardiaque.
3-) Indiquer à quels événements correspondent les différentes ondes de l’ECG.
Homo HomoHomoHomo
sapiensneanderthalensis erectus habilis Australopithèque
I-) Le virus responsable du SIDA (VIH) est un rétrovirus dont le schéma général est donné sur le
document suivant. Ce rétrovirus est particulier de par son génome et de par l’enzyme X qu’il contient.
III-) Le contrôle de l’activité endocrine du testicule se fait d’une part par l’hypophyse antérieure et
d’autre part par l’hypothalamus.
1-) Nommer les hormones libérées dans le contrôle hypophysaire et dans le contrôle hypothalamique.
2-) Préciser les tissus cibles des hormones libérées dans le contrôle hypophysaire.
3-) Illustrer les rapports entre le contrôle hypophysaire et le contrôle hypothalamique.
IV-) Les anticorps sont des protéines sécrétées dans le milieu intérieur quelques jours après contact de
l’organisme avec un antigène.
1-) Préciser le type d’immunité que constitue cette production d’anticorps (est-elle innée ou acquise ?).
Justifier la réponse.
2-) Illustrer succinctement le mode d’action des anticorps dans les processus immunitaires.
B-) Biologie
I-) Soit la séquence des nucléotides d’un gène représenté ci-après : AACGACCACCTCCACGGAC.
1-) Calculez la longueur approximative de cette séquence de nucléotides.
2-) Ecrivez la molécule d’ADN correspondant à cette séquence en faisant ressortir les deux types de
liaisons. Calculez sa masse moléculaire sachant que la masse molaire moyenne d’un nucléotide est
300 UA.
3-) Soit une séquence formée par les anticodons des ARNt :
CCUGACUGGAAUGCUUGCGGGACU.
a-) Déterminez la séquence des codons de l’ARNm à partir des anticodons des ARNt.
b-) A partir des codons de l’ARNm, déterminez le brin de l’ADN qui a servi de modèle pour la
transcription.
II-) Afin de préciser le rôle du foie, on mesure la teneur en glycogène hépatique durant une période de
jeûne et après un repas riche en glucides.
Les résultats sont donnés dans le tableau ci-dessous :
Période de jeûne Après un repas
glucidique
Jour 0 1 2 3 4 5 6 1 2
Teneur en glycogène 51 40,7 20,1 10,7 4,2 3,8 3,8 78,9 80,2
(g/kg de foie)
L’animal continue à vivre mais il est affecté de quelques troubles : En particulier sa pression artérielle
s’abaisse.
1-) Qu’en conclure ?
Des extraits de médullosurrénales injectés dans la circulation sanguine de ce chien font disparaître le
trouble mentionné ci-dessus.
2-) Quelle(s) précision(s) cette information apporte-t-elle ?
IV-) Une réponse immunitaire spécifique met en jeu des réactions à médiation humorale et/ou
cellulaire.
1-) Définir chaque type de réaction.
2-) Comparer la phase effectrice de ces deux types de réactions en complétant le tableau suivant :
RIMH RIMC
Cellules effectrices
Molécules sécrétées
Résultats de la réaction
3-) Sur une fibre ayant les mêmes caractéristiques d’excitabilité que ce nerf, on applique trois
excitations avec I1 = 24mV; I2 = 26mV; I3 = 46mV. Comment réagirait la fibre dans chaque cas ?
Quelles lois sont-elles mises en évidence ? Indiquez sur le graphique la zone d’excitation efficace et
inefficace.
IV-) Remettez dans l’ordre les étapes suivantes du cycle féminin :
Ovulation – menstruation – pic de LH – formation du corps jaune – maturation du follicule.
V-) 1-) Expliquer comment obtenir à partir du sang : - du sérum
-du plasma.
Indiquer la différence essentielle de composition entre le plasma et le sérum.
2-) Citer les deux grandes catégories de protéines présentes dans le sérum.
3-) Donner le nom général des protéines qui participent à la réaction immunitaire.
Ces protéines sont réparties en cinq (5) classes. Citer le nom de chacune d’entre elles.
a-) On réalise le croisement A x B. Les descendants de la F1 ont tous le phénotype sauvage. Quel
renseignement ce croisement apporte-t-il ?
b-) On croise entre eux les sujets de la F1, la F2 obtenue en plusieurs portées donne :
-56 souris sauvages ; -18 souris de phénotype A
-6 souris albinos ; -20 souris de phénotype B.
D’après ce résultat, quel est le nombre de gènes mis en cause ? Interprétez ce résultat.
II-) 1-) Chez le myope, quelle est la partie de l’œil qui est malade ? Comment y remédier ?
2-) Comment appelle-t-on l’homme qui distingue mal les objets éloignés ? De quel mal souffre-t-il ?
Comment y remédier ?
3-) A la suite d’un accident, Amadou devient aveugle. Son œil est intact.
Formulez deux hypothèses expliquant cette perte de vue.
4-) Citez toutes les anomalies de la vision. En quoi consiste chacune ? Comment peut-on les corriger ?
III-) Différentes expériences réalisées sur des cœurs de mammifères énervés (c’est-à-dire dont on a
sectionné les nerfs) ont conduit aux observations suivantes :
a-) Un cœur isolé de mammifère continue de battre.
b-) La destruction du tissu nodal sur un cœur isolé de mammifère provoque l’arrêt des contractions
cardiaques.
c-) La destruction de l’oreillette droite sur un cœur énervé de mammifère entraîne l’arrêt de
contraction des oreillettes et un ralentissement du rythme des ventricules.
Analyser chacune des expériences ; en déduire le rôle de l’oreillette droite et du tissu nodal dans
l’activité cardiaque.
IV-) Le complexe hypothalamo-hypophysaire est le centre nerveux du comportement. Il intervient
dans le contrôle d’innombrables phénomènes biologiques notamment dans la régulation de la fonction
III-) L’organisme humain doit faire constamment face à d’éventuelles variations de la glycémie. Un
expérience peut être faite sur des élèves : on pratique une première recherche en prélevant une goutte
de sang sur un sujet à jeun. Puis on lui fait aussitôt ingérer 50g de glucose.
De nouvelles mesures sont portées dans le tableau ci-dessous.
Temps en min 0 10 30 60 90
Taux de glucose dans le sang en g/l 0,9 1,24 1,15 1 0,9
1-) Analysez ces résultats.
2-) Sachant que l’organisme humain comporte 5 litres de sang et 15 litres de lymphe environ, quel
devrait être le taux théorique de glucose du milieu intérieur après cette absorption ?
1-) A l’échelle globale de la planète, le géologue reconnait une croûte continentale et une croûte
océanique. Ces régions se différencient-elles uniquement par ce que l’une est recouverte par l’eau et se
trouve à une altitude inférieure ? Si non où se situe la différence ?
2-) Faites la classification des organismes selon la température et l’oxygène.
3-) Enoncez la théorie de la tectonique globale.
B-) Biologie
I-) Le graphique ci-contre montre la
variation du nombre de chromatides
dans une cellule du corps humain
en fonction du temps.
1. La durée d’une mitose est
indiquée sur le graphe.
Combien de mitoses sont
visibles sur le graphe ci- contre ?
2. Comment varie le nombre de chromatides dans la phase a ? Donner le nom de cette phase
et expliquer la variation du nombre de chromatides.
3. Schématiser un chromosome aux deux phases b et c. Justifier les deux aspects du chromosome.
4. Le nombre de chromosomes d’une cellule varie-t-il d’une mitose à l’autre ? Justifier.
II-) Les tracés n°1, n°2 et n°3 ci-après ont été enregistrés lors des excitations du gastrocnémien d’une
grenouille décérébrée et démodulée.
unique chacune. Le 2ème prélèvement montre que le tissu est formé uniquement de structures
filamenteuses.
1-) En quels endroits de l’encéphale de mouton ces deux prélèvements ont été effectués ?
2-) Représentez schématiquement chaque prélèvement vu au microscope ordinaire.
3-) Quelle relation existe-t-il entre les structures filamenteuses du 2ème prélèvement et les masses
cellulaires du 1er prélèvement ? Citez un fait expérimental ayant permis la mise en évidence de cette
relation.
4-) Faites le schéma de synthèse avec titre et légende illustrant cette relation.
5-) Sur le schéma obtenu en 4, indiquez par une flèche le sens de passage de l’influx nerveux dans les
conditions normales.
6-) Expliquez les deux types de conductions axoniques.
1-) Lors d’une exploration de la faune et de la flore marines, vous plongez et arrivez dans une zone de
demi-obscurité.
a-) Dans quelle zone vous trouvez-vous ?
b-) Quelle est sa profondeur ?
c-) Quels sont les animaux qui caractérisent cette zone ?
2-) Quel est l’hypothétique ancêtre commun à tous les êtres vivants ?
3-) Après avoir défini l’hominisation, dites quel est l’être intermédiaire entre l’homme et le singe ?
B-) Biologie
I-) Le pelage des lapins domestiques présente 4 aspects liés à la variation d’un gène.
-Type sauvage (S) : pelage uniformément gris brun ;
-Chinchilla (CCh ) : pelage uniforme mais argenté ;
-Himalayan (Ch ) : pelage blanc sauf aux extrémités ;
-Albinos (C) : pelage uniformément blanc.
1-) Le croisement chinchilla x Himalayan donne en F1 des chinchillas et en F2, ¾ de chinchillas et ¼
d’himalayans. Le croisement Himalayan x albinos donne en F1 des himalayans et en F2, ¾
d’himalayans et ¼ d’albinos.
Interprétez ces résultats, tous obtenus à partir des races pures.
2-) Une cage renferme une femelle Himalayan et deux mâles : un albinos et un chinchilla.
La femelle a 8 descendants : 2 himalayans ; 4 chinchillas et 2 albinos.
Quel est le père et quels sont les génotypes de la mère, du père et des descendants ?
II-) Une femme a vu ses règles ou menstrues le 11 juin, puis le 12 juillet. Sachant que le cycle de cette
femme est régulier.
1-) Définissez les règles.
2-) Quelle est la durée du cycle de cette femme ?
3-) Définissez l’ovulation.
4-) Quelle est la date probable de l’ovulation chez cette femme ? Justifiez.
5-) Quelles seraient les conséquences probables d’un rapport sexuel non protégé chez cette femme, du
point de vue de la reproduction, si ce rapport sexuel a lieu :
a-) le 26 juin ? Justifiez
b-) le 01 juillet ? Justifiez.
III-) Compte rendu d’expériences
a-) La section du nerf vague (ou nerf X ou nerf pneumogastrique) innervant le cœur provoque une
augmentation du rythme cardiaque.
b-) La section des nerfs orthosympathiques afférents du cœur entraîne une très faible diminution du
rythme cardiaque.
c-) La stimulation de ces mêmes fibres orthosympathiques entraîne une augmentation du rythme
cardiaque.
d-) La stimulation simultanée des nerfs parasympathiques et orthosympathiques entraîne une
diminution du rythme cardiaque.
1-) Analyser ces observations et déduire l’action du parasympathique et de l’orthosympathique sur le
rythme cardiaque.
2-) Expliquer pourquoi la stimulation intense du vague provoque une syncope (syncope vagale).
IV-) Les groupes sanguins du système ABO sont caractérisés d’une part par la présence d’antigènes
membranaires, sur les hématies, d’autre part par la présence d’anticorps naturels présents dans le
plasma.
1-) Que se passe-t-il si on mélange une goutte de sang du groupe O à une goutte de sang du groupe
AB ? Justifiez votre réponse.
2-) Avant toute transfusion sanguine, on s’assure qu’il n’y a pas eu d’erreur dans l’étiquetage du sang
à transfuser. Pour cela on vérifie la compatibilité des deux sangs en mélangeant sur une lame une
goutte de sang à transfuser avec une goutte de sang du receveur.
Quel doit être le résultat normal du test ?
1-) Après avoir dégagé quelques caractéristiques de l’homo erectus, nommez le plus ancien découvert.
2-) Un fossile a servi de trait d’union entre reptile et oiseaux actuels.
a-) Nommez-le
b-) Indiquez les caractéristiques reptiliennes et oiseaux.
3-) Le 28 Septembre 2004, quatre (4) stations du réseau GEOSCOP enregistrent le séisme de l’ile
d’HOKKADIO. Différents trains d’ondes arrivent à chaque station.
a-) Quel dispositif géophysique permet-il à chaque station d’enregistrer ces ondes ?
b-) Quel nom donne-t-on à ces enregistrements ?
c-) Citez ces différentes ondes et donnez leur ordre d’arrivée dans ces différentes stations.
d-) Une des stations, dénommée CAN (Canberra), en Australie et située à 8658 km de l’épicentre,
enregistre l’onde PKIKP, 11min 56s après le déclenchement du séisme (18h 32min 4s GMT).
-De quel type d’onde s’agit-il ?
-Déterminez son trajet dans le globe. Précisez la nature physique des couches traversées.
B-) Biologie
I-) L’arbre généalogique suivant représente une famille dont certains sujets sont atteints d’hémophilie
(symboles à démi tramé) ou de daltonisme (symboles à démi noirci).
Sachant que I-1 et I-2 sont issus de familles absolument exemptes du gène du daltonisme et que II-3 et
III-3 ne possèdent pas le gène de l’hémophilie dans leur famille, répondez aux questions suivantes.
A-) Le gène du daltonisme est-il dominant ou récessif et est-il lié au sexe ?
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
Temps
(heures)
1 0,95 0,90 0,85 0,95 1,2 1,8 2,8 3,2 3,3 3,4
Glycémie
(g / l)
2,65 2,65 2,6 2,6 2,55 2,5 2,45 2,4 2,3 2,2 2,1
Glycogène
hépatique
(unités
arbitraires)
Ablation du pancréas
NB : prendre 1 cm pour 1 heure ; 1 cm pour 1 g / l (glycémie) ;
1 cm (glycosurie) ; 0,5 cm pour 1 unité arbitraire (glycogène hépatique).
a-) Représenter sur un même graphique les variations de la glycémie, de la glycosurie, et du
glycogène hépatique en fonction du temps.
b-) Commenter les résultats sachant que la ligature du canal pancréatique n’entraîne que des troubles
digestifs.
2. a) Sur un chien pancréatectomisé, on intercale sur la circulation de l’artère carotide et de la veine
jugulaire, un pancréas prélevé sur un autre chien ; ce qu’on appelle encore « pancréas au cou ».
Les symptômes de la pancréatectomie disparaissent. Lorsqu’on supprime quelques heures après le
pancréas, la glycémie remonte.
b) Si on injecte des extraits pancréatiques à ce chien, la glycémie chute et tend vers un taux de
0,5 g / l.
NB : On s’assure que ces extraits ne contiennent pas le glucose.
Analyser et interpréter ces expériences.
IV-) Les messagers chimiques suivants sont produits par les cellules immunitaires et interviennent lors
de la réponse spécifique : Interleukine I et Interleukine II.
Préciser pour chacun de ces messagers l’origine et le rôle joué.