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Fondements et grands Chapitre 1 nov. 2020

concepts de la psychologie Généralités : les neurosciences Eric MAUBERT
Biopsychologie/Psychophysiologie

Les neurosciences ont pour but d'étudier les fonctionnement et les dysfonctionnements de
système nerveux. Il y a un aspect dans les neurosciences associé à l'évolution et aux di érentes
espèces, l’humain d'un côté et les animaux de l’autre. Le fonctionnement physiologique ou
neurophysiologique sera toujours le même.

Les neurosciences s’intéressent à (aux) :

- Apparition et évolutions des systèmes nerveux dans le monde animal.....SN centralisé/
di us Humain/modèles animaux....sans oublier que l’homme est un animal !

- Etude des cellules qui constituent le tissu nerveux :

1 cellule œuf (après fécondation) puis des milliards de cellules......

Les neurones (neurogenèse)

Les cellules gliales (gliogenèse)

- Analyse de l’organisation des neurones entre eux (réseaux de neurones, circuits nerveux)

-Transferts d’informations dans les neurones (les potentiels d’action (PA), les in ux
nerveux)

-Modes de communication entre les neurones (les synapses = les zones de

communication entre deux neurones)

- Fonctionnements des neurones et des réseaux de neurones selon leur(s) implication(s)

Les Neurosciences = Les Sciences des systèmes nerveux

Les neurosciences !

Il existe tout un tas de neurosciences…

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Biopsychologie/Psychophysiologie

Les neurosciences sont très vastes lorsque l'on s'intéresse à leurs di érentes échelles.

La Neuroanatomie (UE2) : Etude des structures (régions cérébrales, noyaux de neurones,

neurones, ... ) et de l’organisation des neurones et de leur(s) circuit(s) au sein du système nerveux.

Quand on fait de la Neuroanatomie, il faut savoir se localiser dans l'espace, se repérer, et pour
cela on va disposer de plans de coupe

Quand on fait de la neuro anatomie, il faut savoir se localiser et se repérer dans l’espace. Pour
cela on va disposer de plans de coupe. On va couper le cerveau en plan de coupe. Ces coupes
pourront être selon l’orientation soit :

- Coronales (ou frontales)

- Axiales (ou horizontales)
- Sagittales (ou parasagittales)
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Biopsychologie/Psychophysiologie

L’IRM permet de visualiser très rapidement la substance blanche et la substance grise dans le
cerveau, quelque soit le plan de coupe.

Les systèmes de communication dans le SNC (di érentes échelles)

Une synapse est toujours constituée de 3 éléments obligatoirement :

- D’un élément pré-synaptique (terminaison d’axone qui sera capable de libérer des
neurotransmetteurs)
- Fente synaptique (où est libéré le neurotransmetteur)
- Élément post-synaptique (qui peut être soit la dendrite soit le coma du neurone connecté au
1er)
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Biopsychologie/Psychophysiologie

Les récepteurs membranaires vont avoir des e ets à l’intérieur de nos neurones et ces e ets
auront pour conséquences de faire naitre ou non un potentiel d’action dans le neurone qui aura
reçu les neurotransmetteurs.

On verra que les e ets peuvent être multiples mais l’un des premiers à retenir et le fait que
lorsque le neurotransmetteur se xe, il active des récepteurs et dans certains cas, l’activation de
ces récepteurs va conduire à des phénomènes particuliers qui permettront de faire naitre un
potentiel d’action dans le deuxième neurone.

C’est de cette façon que les potentiels d’action pourront cheminer d’un neurone à un autre au
travers tous nos circuits et tous nos réseaux de neurones.

La neurophysiologie intègre d’autres types d’études : électrophysiologie, neuropharmacologie,

neurochimie, génétique (expression d’une gène, 1 gène donne une protéine), …

Quand un gène s’exprime dans une cellule, il donne obligatoirement une protéine.

Électrophysiologie : étude des phénomènes bioélectrisques de nos cellules nerveuses.

Pour les cellules nerveuses, les neurones, ces phénomènes sont les potentiels d’action (PA), les
potentiels post-synaptiques excitateurs (PPSE), les potentiels post-synaptiques inhibiteurs (PPSI)
et les potentiels de récepteurs sensoriels (exemple des neurones sensitifs appelés neurones en T).

Les PPSE et les potentiels de récepteurs sensoriels (si dépolarisations cf neurones en T),
favorisent la naissance d’un PA

Les PPSI sont inhibiteurs (empêchent la naissance d’un PA, activation des proteines
responsables des potentiels d’action (les canaux sodiques voltage dépendants)

Électrophysiologie : étude des phénomènes bioélectriques chez l’homme et chez l’animal

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Intérêts

Intérêts thérapeutiques concernant la compréhension des phénomènes bioélectriques (potentiels

d’action, PPSE, PPSI) ou biomagnétiques (« pas mages magnétiseurs » ! Champs magnétiques
mesurés !)

Aujourd’hui on est capable de faire des magnéto-chocs. C’est-à-dire de venir stimuler des
groupes de neurones dans des régions particulières du cerveau.

Cette méthode est beaucoup plus précise que l’électro-choc. L’utilisation et la compréhension de
ces phénomènes bio-électriques ou bio-magnétiques a aussi un intérêt pour, dans le cadre de
certaines neuropathologies, l’implantation de sondes qui vont permettre de venir stimuler à
l’intérieur même du cerveau, des neurones qui sont en dysfonctionnement. C’est ce qu’on va
pouvoir utiliser comme thérapie pour certaines formes de la maladie de Parkinson.

On utilise aussi les stimulations électriques de ce type pour tenter de lutter contre la douleur,
d’autres gens utilisent aussi ce type de stimulations pour tenter de vaincre certains types
d’addiction, il y a pleins d’application et de pistes thérapeutiques aujourd’hui avec les
stimulations électriques intra-cérébrales.

L’électroencéphalographie peut être réalisée sur des souris. Cela permet de voir ce qu’il se passe
dans le cerveau des animaux lors des tests en laboratoire.

Bioélectricité : mouvements d’ions qui engendrent des perturbations magnétiques

Neurophysiologie du neurone

Pour nos potentiels d’action il y a deux grands cas de gure qui vont permettre la propagation
des potentiels d’action. Quand on a un neurone qui reçoit des terminaisons d’axone qui vont faire
des synapses au niveau des dendrites, voire certaines au niveau du coma, alors ces terminaisons
d’axone vont être capable de libérer des neurotransmetteurs. Si ces neurotransmetteurs font des
PPSE alors on aura la naissance d’un potentiel d’action. Ce potentiel d’action aura 2 manières de
se propager :
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- Soit il va se propager lentement dans un neurone qui n’a pas de myéline. Dans ce cas le
potentiel d’action va avoir une conduction qu’on va appeler « de proche en proche ». C’est la
propagation d’un potentiel d’action dans un axone qui n’a pas de myéline. Il se propage pour
arriver aux extrémités et une fois aux extrémités, alors il induit la libération de
neurotransmetteurs pour aller faire soit des PPSE soit des PPSI en fonction du
neurotransmetteur et des récepteurs.

- Soit en intégrant la présence de cellules glaises, que sont les oligodendrocytes, alors on
s’aperçoit que cet oligodendrocyte va pouvoir venir s’enrouler autour de l’axone et faire des
membranes isolantes qu’on va appeler la gaine de myéline. On a une conduction saltatoire du
potentiel d’action avec une gaine de myéline qui a été produite par des cellules qu’on appelle
des oligodendrocytes. C’est cette gaine de myéline qui donne la couleur blanchâtre à la
substance blanche. Et dans ce cas, les potentiels qui vont naitre au niveau du corps cellulaire
vont pouvoir faire de grands bonds en avant et on pourra aller d’un noeud de Ranvier à un
autre noeud de Ranvier a n de propager ce potentiel d’action. C’est ce qui se passe dans un
axone myélinisé grâce aux oligodendrocytes. Le potentiel d’action va naitre et se propager et il
se répercute instantanément au niveau des terminaisons où il va permettre la libération de
neurotransmetteurs.

Noeud de Ranvier : interruption de la gaine de myéline

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Biopsychologie/Psychophysiologie

Deux grands types de propagation des potentiels d’action dans les axones existent selon qu’ils
sont myélinisés ou non
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Biopsychologie/Psychophysiologie

La neuropharmacologie : l’étude des e ets de drogue, des médicaments sur l’activité neuronale
in vitro (cellules en culture) ou in vivo (dans l’organisme).

En général, la neuropharmacologie opère sur le fonctionnement de synapses que l’on cherche à

augmenter, à stimuler (parkinson, Alzheimer, dépression,...) ou à diminuer si la synapse fonctionne
trop bien et libère trop de neurotransmetteurs (hyperactivité, schizophrénie,....).

La neuropharmacologie agit toujours sur des protéines (récepteurs de neurotransmetteurs et des

enzymes, voire plus rarement sur d’autre stypes de protéines).

Exemples (cas de la dépression) :

On bloque la dégradation de SEROTONINE (5-HT) dans le cadre de la dépression, on tente

d’augmenter la quantité de sérotonine dans la fente synaptique (inhibition la dégradation du
neurotransmetteur par des enzymes de dégradation ou inhibition des protéines qui assurent la
recapture de ce neurotransmetteur au niveau de la synapse).

La conséquence de ces interventions laisse plus de sérotonine dans la fente synaptique et donc
favorise l’activation des récepteurs et un fonctionnement normal de la synapse.

La neurochimie (chimie des neurones) : l’étude des supports chimiques des activités neuronales
ou gliales (gliochimie...). Etude des gènes exprimés, des neurotransmetteurs (excitateurs ou
inhibiteurs) et de leurs récepteurs. Etude des molécules des cellules (protéines, des lipides,
glucides,...)

Les réactions chimiques qui se produisent dans une cellule constituent le métabolisme
cellulaire !

Anabolisme : Ensemble des réactions de synthèse, construction de nouvelles molécules (les

sportifs se dopent en prenant des anabolisants, ils synthétisent de la masse musculaire).

Catabolisme : Ensemble des réactions de dégradation - destruction de molécules

Le métabolisme est contrôlé par des protéines particulières nommées ENZYMES

Une cellule est toujours en activité et fait preuve de plusieurs métabolismes

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Biopsychologie/Psychophysiologie

Toutes les réactions chimiques qui se produisent dans une cellule, qu’elle soit anabolisme ou
catabolisme, sont toujours réalisées par des protéines qu’on appelle des enzymes.

La neuropathologie : Etude des troubles du système nerveux. « S’oppose » à la physiologie qui

fait référence au fonctionnement « normal » du système nerveux - Alzheimer, Parkinson, AVC,
Sclérose en plaques, dépression, schizophrénie,........

La neuroendocrinologie : Etude des interactions entre le système nerveux et les systèmes

endocriniens (sécrétions hormonales).

La neuroéthologie : Approche évolutionnaire et comparative de l'étude du comportement animal

et des mécanismes sous-jacents dans le système nerveux.

La Neuroimmunologie : Etude des interactions, des liens, entre le fonctionnement du SN et celui

du système immunitaire (Stress, auto-immunité,...)

La neurobiologie et la neurophysiologie font appel à des neurones qui fonctionnent toujours de

la même manière, par l’intermédiaire de potentiel d’action, par l’intermédiaire de
neurotransmetteurs qui constituent des circuits (des réseaux) et le fonctionnement normal de
ces circuits (ces réseaux) nous permet nos comportements.