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I. Rappels
Conduction nerveuse
= conduction saltatoire
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II. Épidémiologie
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III. Neuropathologie de la SEP
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Évolution des
lésions
- Rémittentes
Modalités
- Secondairement progressives avec ou sans poussées
évolutives
- Progressives primaires avec ou sans poussées
- Les plus fréquentes
- La poussée est définie par l’apparition, la réapparition ou
l’aggravation, en l’absence d’hyperthermie, de symptômes et de
signes neurologiques, durant au moins 24 heures, avec régression
totale ou partielle.
Formes avec - Pour être distinctes, deux poussées doivent débuter à plus de 30 jours
poussées d’intervalle
Une poussée n’est pas :
- Un phénomène d’Uhthoff : Aggravation ou apparition de signes
surtout visuels après efforts physiques ou fièvre.
- Un trouble paroxystique : Spasmes toniques, névralgies, diplopie,
atteintes sensitives ou douloureuse, durée brève, volontiers intenses.
Histoire - La poussée = signes neurologiques pendant au moins 24 heures
naturelle - La progression = aggravation continue pendant 6 mois
- Reflet d’une lésion focale aiguë inflammatoire démyélinisante du
SNC
- La progression est le reflet de la dégénérescence diffuse, chronique et
progressive du SNC
Poussées
- Les poussées ont une importance secondaire par rapport à la
progression dans l’accumulation du handicap neurologique à long
terme
- Des plaques peuvent se former en dehors des ?
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Évolution
Expanded
Disability Status
Scale (EDSS)
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IV. Premières manifestations de la SEP
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- Déficit moteur asymétrique
- Urgenturie, dysfonction érectile
- Syndrome cérébelleux ataxie
Troubles :
- Visuels
- Sensitifs
Principaux - Vésico-sphinctériens et sexuels
symptômes - Cognitif et concentration
- Moteurs et cérébelleux
- Généraux : fatigue, douleurs, troubles paroxystiques, de l’humeur,
intestinaux
- Troubles sensitifs 90 %, douleur 40 %
- Paraparésie 90 %
- Fatigue 80 %
- Troubles urinaires 80 %
Fréquence des - Déséquilibre 50-80 %
symptômes - Diminution acuité visuelle 65 %
- Difficultés sexuelles : 50 % femmes - 75 % hommes
- Troubles cognitifs 50 %
- Troubles de la coordination 45 %
- Diplopie 40 %, Signe de Lhermitte 30 %
V. Clinique
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oculaires, perte de la vision
Engourdissement, sensations anormales,
Troubles sensitifs
douleurs
Troubles de Diminution de la coordination, des
l’équilibre, mouvements, de l’habileté pour des gestes fins
coordination, marche et précis
Troubles Envie impérieuse d’uriner ou difficulté à
sphinctériens uriner, incontinence, constipation
Troubles génitaux-
Dyspareunies, dysfonction érectile
sexuels
Troubles musculaires Faiblesse et fonte, tremblements, spasmes
Troubles de la mémoire, de l’attention, de l’élocution
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- Fonction pyramidale, cérébelleuse, du TC
Paramètres
- Fonction sensitive, transit intestinal et fonction urinaire
fonctionnels
- Fonction visuelle, mentale, autres, …
- 0. Normale
- 1. Examen anormal, pas de gêne fonctionnelle
- 2. Nystagmus modéré ou autre handicap modéré
Fonctions du - 3. Nystagmus sévère, faiblesse extra-oculaire marquée ou
TC handicap modéré au niveau d'autres nerfs crâniens
- 4. Dysarthrie ou autre handicap marqué
- 5. Dans l'impossibilité d'avaler ou de parler
- V. Inconnue
- 0. Normale
- 1. Perception des vibrations ou reconnaissance de figures
dessinées sur la peau seulement diminuée
- 2. Légère diminution de la sensibilité au toucher, à la
douleur ou du sens de position, et/ou diminution modérée
de la pallesthésie (ou de figures dessinées) dans 3 ou 4
membres
- 3. Diminution modérée de la sensibilité au toucher, à la
douleur ou du sens de la position, et/ou perte de la
Expended
perception des vibrations dans 1 ou 2 membres ; ou
Disabilit
diminution légère de la sensibilité au toucher ou à la
y Status
douleur dans tous les tests proprioceptifs dans 3 ou 4
Scale Fonction
membres
sensitive
- 4. Diminution marquée de la sensibilité au toucher ou à la
douleur ou perte de la perception proprioceptive, isolées ou
associées, dans 1 ou 2 membres ; ou diminution modérée de
la sensibilité au toucher ou à la douleur et/ou diminution
sévère de la perception proprioceptive dans plus de 2
membres.
- 5. Perte de la sensibilité dans 1 ou 2 membres ; ou
diminution modérée de la sensibilité au toucher ou à la
douleur et/ou perte de la sensibilité proprioceptive sur la
plus grande partie du corps en dessous de la tête
- 6. Perte de la sensibilité en dessous de la tête
- V. Inconnue
- 0. Normale
- 1. Perturbée sans handicap
- 2. Handicap minimal
Fonction
- 3. Paraparésie ou hémiparésie faible à modérée ;
pyramidale
monoparésie sévère
- 4. Paraparésie ou hémiparésie marquée ; quadriparésie
modérée ; ou monoplégie
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- 5. Paraplégie, hémiplégie ou quadriparésie marquée
- 6. Quadriplégie
- V. Inconnue
- 0. Normale
- 1. Perturbée sans handicap
- 2. Ataxie débutante
- 3. Ataxie du tronc ou d'un membre modérée
- 4. Ataxie sévère touchant tous les membres
Fonction
- 5. L'ataxie ne permet plus la réalisation de mouvements
cérébelleuse
coordonnés
- V. Inconnue
- X. Signe à porter après le grade lorsque la faiblesse (niveau 3
ou plus sur la cotation de la fonction pyramidale) perturbe
l'évaluation
- 0. Normal
- 1. Rétention urinaire légère ou rares mictions impérieuses
- 2. Rétention urinaire modérée et mictions impérieuses
Transit fréquentes ou incontinence urinaire rare ; constipation ou
intestinal et épisodes diarrhéiques
fonction - 3. Incontinence urinaire fréquente
urinaire - 4. Nécessité d'une cathéterisation pratiquement constante
- 5. Incontinence urinaire
- 6. Incontinence urinaire et fécale
- V. Inconnue
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VI. Évolution
Échelle EDSS
- Une phase précoce directement influencée par l’inflammation →
La SEP : une
inflammation
maladie à 2
- Une phase plus tardive indépendante de l’inflammation précoce →
phases
dégénérescence axonale
- La progression est définie par une aggravation continue sur 6 voire 12
Formes
mois
progressive
- La SEP-PP, de diagnostic difficile, représente 10 à 15% des cas (tableau le
s
plus fréquent : myélopathie progressive)
On se fixe sur la clinique et sur le suivi de l'IRM qui permet de voir si la maladie
évolue ou pas. On s'interroge toujours sur d'éventuels modifications
Critères
thérapeutiques en fonction de la permanence d'une activité́ radiologique de la
d’évolution
maladie car des plaques peuvent se produire ou régresser. Vérifier aussi que le
traitement est efficace en plus de la clinique bien sûr.
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VII. Examens complémentaires
IRM - C’est l’examen le plus sensible (> 90 % pour l’IRM cérébrale, toutes formes de
SEP confondues), mais il est non spécifique.
- Elle comporte au minimum les séquences suivantes : T1, SIFF, FLAIR, T2 double
écho, T1 5 minutes après injection d’une simple dose de gadolinium.
- L’IRM médullaire est indispensable dans le bilan.
Les critères de Barkhof et al. (1997) constituent le meilleur compromis sensibilité-
spécificité pour le diagnostic de dissémination spatiale. 4 critères sont nécessaires
pour le diagnostic de SEP :
- 1 lésion T1 rehaussée par le gadolinium ou 9 lésions hyper T2 (médullaire
comprise)
- Au moins 1 lésion sous-tentorielle
- Au moins 1 lésion juxta-corticale
- Au moins 3 lésions périventriculaires
- IRM
- 3 des 4 paramètres suivants sont requis :
o 1 lésion prenant le contraste (gadolinium) ou 9 lésions
hyperintenses en T2
o Au moins une lésion sous-tentorielle
Critères Mc
o Au moins 1 lésion juxta-corticale
DONALD
o Au moins 3 lésions périventriculaires.
2017
- Les nouvelles techniques (spectroscopie, transfert de
magnétisation, imagerie de diffusion et IRM fonctionnelle) sont
complémentaires et apportent des informations utiles à la
compréhension de la physiopathologie des lésions et des
processus de démyélinisation
- Bandes oligoclonales du LCR : les résultats positifs des bandes
oligoclonales dans le liquide céphalo-rachidien peuvent
remplacer la démonstration de la dissémination des lésions dans
le temps dans certains contextes
Principales
- Types de lésions : les lésions d'IRM asymptomatiques et
propositions
maintenant symptomatiques peuvent être prises en compte pour
et syndrome
déterminer la dissémination dans l'espace ou le temps. Cela ne
cliniquement
comprend pas les lésions IRM dans le nerf optique chez une
isolé
personne présentant une névrite optique
- Site des lésions : des lésions corticales ont été ajoutées aux
lésions juxtacorticales afin de déterminer les critères d'IRM
pour la dissémination des lésions dans l'espace.
LCR - La PL n’est plus obligatoire lorsque la dissémination temporelle
et spatiale est démontrée.
- 2017 : elle peut démontrer la dissémination temporelle
- Elle permet la recherche de trois paramètres :
o Bandes IgG oligoclonales en isoélectrofocalisation
(aspécifique)
o Augmentation de l’index d’IgG (> 0,7) témoin de la
synthèse d’IgG ;
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o Réaction lymphocytaire (5 et 50/mm, nle < 3)
Autres
- Les potentiels évoqués : visuel, somesthésiques
exploration
- OCT
s
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VIII. Les traitements
Intérêt de traiter
tôt
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But du traitement
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Pronostic
favorable
Objectifs :
- Améliorer la PEC médicale, paramédicale, psychologique et
sociale des patients atteints de SEP à proximité de leur lieu de vie
- Evaluation des besoins de PEC du patient à domicile
Les réseaux
- Faire le lien entre ville et hôpital et entre les différents
RBNSEP
intervenants
- Coordination des soins entre les différents professionnels de santé
- Formation continue
- Elaboration de référentiels et protocoles consensuels commun
- Autres anticorps monoclonaux
- Les réparateurs myéliniques
L’avenir ?
- Les prises moins fréquentes
- La non iatrogénicité
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