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(SEP)
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I- Introduction :
La sclérose en plaques (SEP) est une maladie
inflammatoire et démyélinisante du système nerveux
central (encéphale, nerfs optiques et moelle épinière).
La SEP est la plus fréquente des affections démyélinisantes
de l’adulte jeune.
Les symptômes sont variés ++
* La démyélinisation: est la
disparition ou la destruction de
la gaine de myéline qui entoure
et protège les fibres nerveuses.
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II- Epidémiologie :
Une répartition géographique mondiale inégale:
Des zones de haute prévalence (autour de 100 pour 100.000
habitants) en Scandinavie, Ecosse, Europe du Nord, au Canada et au
Nord des Etats Unis.
Des zones de prévalence moyenne (autour de 50), Europe centrale et
de l'Ouest, Sud des Etats Unis.
Des zones de prévalence basse (inférieure à 20), autour de la
Méditerranée et au Mexique.
La maladie est exceptionnelle en Afrique dans la population noire.
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III- Physiopathologie:
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III- Physiopathologie:
Les conséquences:
Ainsi, à certains endroits du système nerveux, les
influx sont plus lents ou complètement bloqués, ce
qui provoque les différents symptômes.
En dehors des poussées, l’inflammation disparaît et
la myéline se reforme en partie autour des fibres, ce
qui entraîne une régression complète ou partielle
des symptômes.
Cependant, dans les cas de démyélinisation répétée
et prolongée, les neurones peuvent être détruits
définitivement. Cela cause alors une incapacité
permanente.
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IV- Causes et étiologies :
L’étiologie de la SEP est inconnue.
Il y’a incrimination de plusieurs facteurs:
Facteurs d’environnement
Facteurs génétiques
Infections virales à l’enfance.
Déficit en vitamine D
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V- Les signes cliniques:
certains signes peuvent alerter :
Les troubles moteurs comme l'apparition d'une faiblesse
musculaire, entraînant une gêne de la motricité,
Les troubles sensitifs comme des engourdissements, des
fourmillements ou encore perdre la sensibilité de certaines
parties de son corps ;
Les troubles visuels : la vue diminue peu à peu et peut
devenir double.
Les troubles cognitifs : comme des pertes de la mémoire
ou une diminution de l'attention ;
Les troubles urinaires et sexuels comme des
incontinences, des impuissances
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V- Les signes cliniques:
On peut distinguer deux phases: de début et d’état.
A- Phase de Début:
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V- Les signes cliniques:
b-La neuropathie optique rétrobulbaire (NORB):
Révèle la maladie dans un tiers des cas.
Elle se traduit par une baisse de l’acuité visuelle sur quelques
heures ou quelques jours.
Elle est habituellement unilatérale cliniquement.
Elle s’accompagne d’une douleur périorbitaire dans 80% des
cas.
Le fond d’oeil est normal au début.
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V- Les signes cliniques:
c- Les troubles sensitifs :
Sont les premières manifestations de la maladie dans 20% des
cas.
Ils correspondent à des picotements, des fourmillements, des
sensations d’hypoesthésie, des douleurs, des décharges …
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V- Les signes cliniques:
d- L’atteinte cérébelleuse:
Est révélatrice de la SEP dans seulement 5% des cas.
En général, elle est associée à un syndrome pyramidal.
Elle s’exprime par une démarche ébrieuse, des difficultés dans la
coordination des mouvements, une dysarthrie et une hypotonie.
e- Autres syndromes:
les troubles sphinctériens ou sexuels sont rarement révélateurs de la
maladie (<5%).
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V- Les signes cliniques:
B- Phase d’état:
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VI- Formes évolutives:
2- Forme primaire progressive (ou progressive d’emblée):
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VI- Formes évolutives:
3- Forme secondairement progressive:
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VI- Formes évolutives:
4- Formes bénignes:
aucun déficit.
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VII- Examens complémentaires:
1- L’IRM:
L'IRM encéphalique et médullaire est l'examen de choix
devant la suspicion de sclérose en plaques.
.
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VII- Examens complémentaires:
2- La Ponction lombaire-Etude du LCR:
On peut trouver une méningite lymphocytaire modérée
<50 GB.
Protéinorrachie et biochimie: normales
Réaction Immunitaire locale:
Production locale d’immunoglobulines
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IIX- Le diagnostic positif de la SEP:
Il n’y a pas de test qui permette de diagnostiquer de
façon certaine une SEP.
Pour poser le diagnostic positif de la SEP, on se base
sur plusieurs critères cliniques et sur l’IRM.
On peut faire des bilans biologiques afin d’éliminer
d’autres maladies qui peuvent donner les mêmes
symptômes que la SEP.
Lupus , sarcoïdose, gougerot, Syphilis
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X- Traitements de la SEP:
1- Traitement des poussées:
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X- Traitement de la SEP:
2- Traitements de fond:
Ils ont pour but de réduire la fréquence des poussées et de
ralentir la progression de l’handicap:
a- Immunomodulateurs:
Interféron bêta +++ :
Sous forme injectable, prix élevés:
1b : BETAFERON®
1a : REBIF ®, AVONEX ®
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X- Traitement de la SEP:
3- Traitements symptomatiques:
La kinésithérapie:
La kinésithérapie est la pierre angulaire d'une prise en charge
réussie. Tout patient doit idéalement bénéficier d'un
traitement par kinésithérapie, dès qu'il souffre de faiblesse, de
troubles de l'équilibre, de maladresse, de raideur ou de
troubles de la marche.
L'objectif de la kinésithérapie est double:
- améliorer les symptômes et
- prévenir leur dégradation.
).
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X- Traitement de la SEP:
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XI- Conclusions:
Maladie fréquente de l'adulte jeune surtout de sexe féminin.
Maladie inflammatoire démyélinisante du système nerveux
central.
Étiologie : incrimination de plusieurs facteurs.
Manifestations cliniques : motrices, névrite optique, sensitive…
Diagnostic positif : dissémination temporelle et spatiale des
lésions au sein du système nerveux central.
L'IRM reste l’examen de choix.
Le traitement: Traitement de la poussée + Traitement de fond +
Traitements symptomatiques.
La SEP reste un diagnostic d’élimination.
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