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Syndrome De Guillain-Barre
Projet Presenter Par : Yasmine El Moughraby
Sous La Surveillane De Mme Sahar El Shami
Plan
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 INTRODUCTION
 EPIDEMIOLOGIE
 FACTEURS DECLENCHANTS
 PHYSIOPATHOLOGIE :
 PRÉSENTATION CLINIC
 LES FORMES DE GUILLAIN-
BARRE
 EVOLUTION
 TRAITEMENT
 RÔLE INFIRMIER
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Le SGB est une polyradiculonévrite aiguë monophasique d’origine

INTRODUCTION auto-immune.
Elle succède souvent à un épisode infectieux, viral le plus souvent.
Sur le plan pathologique, la lésion élémentaire est une
démyélinisation segmentaire des fibres nerveuses périphériques,
prédominant au niveau de la partie proximale du système nerveux
périphérique, et plus particulièrement au niveau des racines motrices
et des nerfs crâniens.
Les lésions intéressent souvent les troncs nerveux également.
La gravité de ce syndrome est liée à l’atteinte respiratoire et aux
troubles de la déglutition imposant une hospitalisation en soins
intensifs.
L’évolution spontanée se fait vers la récupération en quelques
semaines le plus souvent.
Le traitement est symptomatique avec prévention des complications
La polyradiculonévrite aiguë est également dénommée. syndrome de Guillain-Barré
de décubitus, de l’atteinte respiratoire et des troubles de la
(1916) constitue une urgence neurologique
déglutition.
Parfois un traitement étiologique est entrepris.
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 L'incidence est de 1 -2 /100000.


 Il n'y a pas de prédominance nette pour un sexe.
 Le SGB s’observe à tous les âges (rare chez le petit enfant).
EPIDEMIOLOGIE
 Pas de prédominance saisonnière.
 Mortalité à 5%
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FACTEURS DECLENCHANTS
Chez 2/3 des patients, on retrouve, habituellement 1 à 3
semaines avant les premiers symptômes, une infection virale
non spécifique des voies aériennes supérieures, ou digestives
(pharyngite ou diarrhée).
Parmi les agents infectieux le plus souvent identifiés, on
rencontre :
 Les virus de la famille des herpes virus (cytomégalovirus,
virus d’Epstein-Barr, plus rarement zona)
 Le virus de l’immunodéficience humaine(VIH)
 Le mycoplasme surtout chez l’enfant et l’adulte jeune
 Campylobacter jejuni responsable d’entérites aiguës
bactériennes.
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DANS MOINS DE 2 À 3% DES SGB, ON RETIENT


COMME ÉVÉNEMENT PRODROMIQUE
 Un acte chirurgical
 Une sérothérapie
FACTEURS  Une vaccination.

DECLENCHA ON RENCONTRE, AVEC UNE FRÉQUENCE


NTS PLUS GRANDE, UN SGB TYPIQUE DANS
CERTAINES MALADIES :

 La maladie de Hodgkin
 Les lymphomes non hodgkiniens
 Le lupus érythémateux aigu disséminé.
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PHYSIOPATHOLOGIE
La physiopathologie du SGB associe une réaction immune humorale et cellulaire

la démyélinisation des racines nerveuses entraine un bloc de conduction proximal, réversible expérimentalement en
10 à 15 jours. (Les lésions de démyélinisation sont responsables d’un ralentissement de la conduction nerveuse, avec
paralysie)
La survenue d’atteinte axonale, due à un processus
inflammatoire trop intense, est un facteur de gravité avec
persistance de séquelles à long terme. (Les lésions de
dégénérescence axonale sont responsable d’une dénervation
musculaire d’où amyotrophie).

Les paresthésies et les douleurs résulteraient des décharges


spontanées observées dans les nerfs démyélinisés.
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Déficits moteurs  d’évolution ascendante, habituellement symétrique, plus dans


la topographie que dans l’intensité du déficit, qui peut
prédominer massivement sur un membre, un côté ou un
membre supérieur.
 Il s’agit de paralysie flasque, globale ou segmentaire avec une
prédominance habituelle aux racines plus rarement aux
PRÉSENTATI extrémités

ON CLINIC  Elle peut aller d’une simple faiblesse des membres inférieurs
gênant la marche à la tétraplégie avec paralysie des muscles
respiratoires et de la déglutition, diplégie faciale,
ophtalmoplégie.
 Ces paralysies s’accompagnent d’une diminution franche ou le
plus souvent abolition des réflexes ostéotendineux.
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Troubles sensitifs

 Les paresthésies en gants et en chaussettes sont fréquentes et


précoces, précédant même souvent la faiblesse musculaire.
 Elles intéressent assez souvent les lèvres et la partie antérieure

PRÉSENTATI
de la langue.
 Certains signes inhabituels peuvent s’observer, tel un œdème
ON CLINIC papillaire ou la survenue d’un tremblement d’attitude,
vraisemblablement en rapport avec l’existence d’un déficit
moteur mineur aggravé par la présence de troubles
proprioceptifs.
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Troubles neuro-végétatifs
 Les manifestations végétatives sont nombreuses et
polymorphes, mais le plus souvent bénignes avec :
 Labilité tensionnelle
 Des troubles du rythme cardiaque
 Des troubles vésico-sphinctériens
 Les troubles gastro-intestinaux sont fréquents : constipation,
PRÉSENTATI dilatation gastrique, diarrhée, exceptionnellement incontinence

ON CLINIC anale.
 Des œdèmes pulmonaires
 Des troubles des sécrétions lacrymales et salivaires
 Des anomalies pupillaires
 Des troubles transitoires de la régulation thermique

 Tous ces troubles sont en principe transitoires. .


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 La formule du LCR est caractérisée par la dissociation


albumino-cytologique, avec hyperprotéinorachie supérieure à
0,45 g/L, pouvant atteindre des taux de plus de 10 g/L, sans
réaction cellulaire.
 La glycorachie reste toujours normale dans le SGB.
 L’hyperprotéinorachie est souvent retardée, devient
habituellement évidente vers le 15e jour.
Liquide
céphalorachidien  L’absence d’hyperprotéinorachie n’élimine pas le diagnostic si
les autres signes sont typiques.
 On observe parfois la présence d’éléments lymphocytaires qui,
en principe, ne doivent pas excéder 40/mL.
Une exception à cette règle concerne cependant les patients
porteurs du VIH, chez lesquels la réaction cellulaire dans le LCR
est habituelle
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Les formes bénignes (marche possible) doivent être traitées par


deux EP, deux EP supplémentaires doivent être faits en cas
d’aggravation.

Les formes de Les formes intermédiaires (marche impossible) et dans les


formes sévères (recours à la ventilation mécanique) quatre EP

Guillain-Barre doivent être pratiqués. Il n’est pas utile d’augmenter le nombre


d’EP dans les formes sévères ou en cas d’absence d’amélioration.
De fortes doses d’immunoglobulines données par voie
intraveineuse (0,4 g/kg/j pendant 5 jours) sont aussi efficaces que
les EP dans les formes intermédiaires et sévères.
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1-Une phase d’extension :


 Ascendante
 Marquée par l’aggravation progressive du déficit moteur et des
paresthésies.
 Elle dure généralement 11 à 12 jours en moyenne.
 Une durée prolongée au delà de 4 semaines, ou une progression
EVOLUTION des signes en « dents de scie » avec des régressions spontanées
suivies de réaggravation, doivent faire craindre une évolution
vers une polyradiculonévrite chronique sous une forme
progressive ou à rechutes.
 À l’inverse, l’évolution peut être très rapide, aboutissant en 2
ou 3 jours à une tétraplégie complète avec nécessité d’une
ventilation mécanique ;
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2-Une phase de plateau :


 Maximum d’intensité des paralysies qui restent stationnaires.
 Elle dure de quelques jours à 2 semaines, dans les formes
habituelles, mais peut se prolonger pendant plusieurs mois

3-Une phase de récupération :


 Plus ou moins longue.
EVOLUTION  En général guérison dans 80%.
 Certains patients gardent des signes neurologiques plus ou
moins invalidants.
 3 à 5% des patients meurent, le plus souvent de détresse
respiratoire.
 Des séquelles s’observent chez 7 à 22 % des patients.
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I. TRAITEMENT
I. TRAITEMENT SYMPTOMATIQUE
II. CORTICOTHERAPIE
III. ECHANGE PLASMATIQUE
IV. IgIV
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TRAITEMENT SYMPTOMATIQUE :
 La prévention et le traitement des complications éventuelles des
troubles de la déglutition, de la ventilation, des troubles
sphinctériens
 La prévention des phlébites et des embolies pulmonaires par
héparinothérapie.
 Les douleurs doivent être contrôlées par des antalgiques.
 La prévention des ulcères de stress et les gastrites érosives
 Un soutien psychologique est indispensable chez ces patients
alités pour des semaines.
 La prévention des rétractions tendineuses doit se faire très
précocement.
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CORTICOTHERAPIE :
 La corticothérapie, administrée per os ou par
voie intraveineuse sous forme de
méthylprednisolone, s’est avérée inefficace.

 La méthylprednisolone reste cependant


efficace dans le traitement ponctuel des
rachialgies de la phase aiguë.
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ECHANGE PLASMATIQUE
2 EP sont efficaces pour les patients
ayant des manifestations cliniques
modérées, telles une possibilité de
marche préservée (avec ou sans aide),
tandis que 4 EP se sont nécessaires au
traitement des déficits plus sévères,
avec l’impossibilité à se mettre debout
sans aide ou la nécessité d’une
ventilation artificielle.
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IgIV
 0,4g/k/j pendant 5 jours
 Les IgIV sont proposées en 1re intention en raison de la
simplicité des soins, des effets secondaires limités et de leur
efficacité similaire aux EP.
 Il faut noter cependant qu’il n’y a pas de données pour
recommander ce traitement à tous les patients présentant un
SGB et notamment s’il est utile et efficace de perfuser ceux
ayant des déficits modérés ou s’il est encore utile de prévoir
un traitement si le diagnostic n’est reconnu qu’après un délai
de plusieurs jours.
 Il est recommandé de traiter un SGB le plus rapidement
possible à l’apparition d’un déficit moteur ou sensitif
limitant les activités de la vie courante, soit par perfusions
d’IgIV ou EP.
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Objectifs infirmiers
 Les objectifs et les résultats attendus peuvent inclure :
 Le client maintiendra un rythme respiratoire efficace.

RÔLE  L'enfant évalue la douleur comme étant inférieure à (préciser


l'évaluation de la douleur et l'échelle utilisée).
INFIRMIER  Le client aura amélioré la force et la fonction de l'extrémité
affectée.
 Le client démontrera l'utilisation d'appareils adaptés pour
accroître la mobilité.
 Le client établira des schémas d'élimination urinaire de routine.
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1. Améliorer la fonction respiratoire et améliorer les


schémas respiratoires
Le syndrome de Guillain-Barré peut affecter les muscles utilisés
pour la respiration, entraînant un diaphragme affaibli ou paralysé,
Interventions et ce qui peut entraîner un schéma respiratoire inefficace. En effet,
les muscles responsables de la respiration ne fonctionnent pas
actions correctement, ce qui entraîne une respiration superficielle, des
infirmières difficultés à respirer profondément et un risque accru
d'insuffisance respiratoire. L'amélioration de la fonction
respiratoire et l'amélioration des schémas respiratoires sont des
aspects cruciaux de la gestion du SGB pour assurer une
oxygénation adéquate et prévenir les complications respiratoires.
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Évaluer la saturation en oxygène et examiner les résultats des


gaz du sang artériel du client.
Détermine l'état d'oxygénation et fournit des informations sur
l'efficacité de la ventilation administrée ou la nécessité d'ajuster
les paramètres.
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Gardez la tête du lit surélevée à environ 35-45°


Augmente l'expansion pulmonaire et l'effort de toux minimise le
travail respiratoire et le risque d'aspiration des sécrétions.
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Anticiper le besoin de ventilation mécanique tel que


commandé.

Une ventilation mécanique peut être nécessaire pendant une


période prolongée pour soutenir la fonction pulmonaire et une
oxygénation adéquate. Le sevrage de la ventilation mécanique se
produit lorsque les muscles respiratoires peuvent soutenir la
respiration spontanée et maintenir une oxygénation adéquate des
tissus.
Aspirer les sécrétions, le cas échéant, surtout si le client est
intubé ou a subi une trachéotomie.
Favorise une élimination adéquate des sécrétions et empêche
l'aspiration.
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2. Fournir un soulagement de la douleur et un confort


adéquats
La douleur aiguë chez les patients atteints du syndrome de
Guillain-Barré peut être causée par des lésions nerveuses et une
inflammation. Les nerfs deviennent hypersensibles en raison du
processus de démyélinisation, entraînant une douleur intense et
soudaine. La prise en charge de la douleur améliore non
seulement le confort du patient, mais contribue également au
bien-être général et facilite la rééducation.
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Évaluer le niveau de douleur et la capacité à s'engager dans des


activités.
Détermine l'étendue de la douleur ou la présence d'une paralysie
progressive.
Fournir un soutien aux extrémités et maintenir un lit propre et
confortable en utilisant un matelas en caisse à œufs et un
rembourrage aux proéminences osseuses au besoin ;
Repositionnez le client toutes les 2 heures, utilisez un bon
alignement postural et aidez-le avec la ROM passive.

Augmente le confort et diminue les risques d'atteinte cutanée.


Administrer des analgésiques en fonction de l'évaluation de la
douleur et de l'état respiratoire ; Surveiller les effets
secondaires après administration.
Élimine ou contrôle la douleur et procure un confort.
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3.Améliorer la mobilité physique


Une altération de la mobilité physique peut survenir chez les
patients atteints du syndrome de Guillain-Barré en raison d'une
faiblesse ou d'une paralysie des muscles. La maladie affecte le
système nerveux périphérique, causant des dommages à la gaine
de myéline qui entoure les nerfs, entraînant des difficultés de
mouvement, de coordination et une faiblesse musculaire. En se
concentrant sur des interventions et des stratégies spécifiques, les
professionnels de la santé peuvent aider les patients à retrouver et
à améliorer leur mobilité physique.
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Évaluer la force motrice ou le niveau fonctionnel de mobilité.


Comprendre le niveau particulier guide la conception du meilleur plan de gestion
possible.
Surveiller les besoins nutritionnels associés à l'immobilité.

Une bonne nutrition donne également l'énergie nécessaire pour participer à des
activités d'exercice ou de réadaptation.
Placer le client dans une position de confort. Fournir des changements de
position fréquents selon la tolérance.
Favorise la relaxation et prévient le développement des ulcères de décubitus.
Fournir un rembourrage aux proéminences osseuses telles que les coudes et les
talons.
Le maintien des extrémités dans une position physiologique réduit le risque d'escarres.
Effectuez des exercices d'amplitude de mouvement actifs, passifs et isotoniques,
le cas échéant.
Améliore la mobilité articulaire, stimule la circulation et améliore le tonus musculaire.
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Administrer de l'héparine comme prescrit.

L'héparine de bas poids moléculaire (HBPM) est administrée dans


la prophylaxie de la thrombose veineuse profonde.
Tenir compte du besoin d'aide à domicile (p. ex.
physiothérapie et ergothérapie).
Formule un cours de traitement avec des interventions spécifiques
pour améliorer la fonction musculaire et se recycler dans
l'exécution des activités de la vie quotidienne (AVQ).
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4.Améliorer la vessie et l'élimination urinaire


Une altération de l'élimination urinaire peut survenir chez les
patients atteints du syndrome de Guillain-Barré en raison de
l'implication du système nerveux autonome. La maladie peut
affecter les nerfs qui contrôlent la fonction vésicale et intestinale,
entraînant une rétention urinaire, une incontinence et une
constipation. En mettant en œuvre des stratégies et des
interventions appropriées, les professionnels de la santé peuvent
aider les patients à gérer efficacement leur fonction vésicale.
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Évaluer le degré progressif de paralysie et son effet sur


l'élimination urinaire.
Fournit des données sur l'effet du dysfonctionnement moteur qui se
déplace vers le haut à partir des extrémités.

Surveiller l'apport et la sortie toutes les 4 à 8 heures et palper la


vessie toutes les 2 heures ; rechercher une urine trouble et
nauséabonde.
Fournit une surveillance du rapport I&O et de la présence de rétention
urinaire ou d'infection à mesure que la paralysie progresse.

Insérer une sonde urinaire à demeure si indiqué pour maintenir


l'élimination.
Soulage la distension de la vessie et la rétention urinaire.
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Demandez aux parents de maintenir l'apport hydrique et de


surveiller la production en rapport avec l'apport.
Maintient l'équilibre I&O et un apport adéquat pour favoriser la
production urinaire.

Enjoindre de signaler toute réduction ou absence


d'élimination urinaire.
Évite les complications de la déficience neuromusculaire de la
maladie et l'effet sur la fonction de la vessie.
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5.Réduire l'anxiété et fournir un soutien émotionnel


L'anxiété peut survenir chez les patients atteints du syndrome de
Guillain-Barré en raison de l'apparition soudaine des symptômes, de
l'incertitude de l'évolution de la maladie et de la peur de complications
potentielles telles qu'une insuffisance respiratoire ou une paralysie. De
plus, les patients peuvent ressentir de l'anxiété et du stress en raison de
l'hospitalisation et de la séparation de leur routine quotidienne et de
leur système de soutien. Il existe également un risque d'altération de la
parentalité chez les patients atteints du syndrome de Guillain-Barré, en
particulier chez ceux qui s'occupent de jeunes enfants. La maladie peut
provoquer une faiblesse ou une paralysie, entraînant des difficultés
dans les activités quotidiennes et les responsabilités telles que
l'alimentation, le bain et les soins aux enfants. Il est important que les
professionnels de la santé soient attentifs aux besoins émotionnels des
patients atteints de SGB et leur apportent un soutien émotionnel
continu tout au long de leur parcours.
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6.Lancement de l'éducation des patients et des


enseignements sur la santé
1. L'éducation des patients et les enseignements sur la santé sont
essentiels pour que les patients atteints du syndrome de Guillain-
Barré (SGB) comprennent leur état, gèrent les symptômes et
participent activement à leurs soins
2. Fournir des informations détaillées sur le syndrome de Guillain-
Barré.
3. Éduquer les patients sur les symptômes spécifiques qu'ils peuvent
ressentir au cours du SGB et sur l'importance de surveiller et de
signaler tout changement.

4. Expliquer le rôle de la réadaptation et de la physiothérapie dans la


guérison du SGB.

5. Éduquer les patients sur les complications potentielles associées au


SGB et sur les moyens de les prévenir.
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7.Administrer des médicaments et fournir un soutien


pharmacologique
Dans le traitement du syndrome de Guillain-Barré (SGB), plusieurs
médicaments peuvent être utilisés pour gérer les symptômes, traiter les
complications et soutenir le processus de récupération. Les médicaments
spécifiques prescrits peuvent varier en fonction de l'état de la personne et du
jugement du fournisseur de soins de santé.
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1. Immunoglobuline intraveineuse (IgIV)


L'IgIV est un traitement standard du SGB. Elle consiste à
administrer des anticorps immunoglobulines à haute dose par voie
intraveineuse pour moduler la réponse immunitaire et réduire
l'inflammation. Les IgIV aident à accélérer le processus de
récupération et à diminuer la gravité des symptômes.
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2. Échange plasmatique (plasmaphérèse)


L'échange de plasma, également connu sous le nom de
plasmaphérèse, est une autre option de traitement pour le SGB.
Cette procédure consiste à retirer le plasma sanguin du patient,
qui contient des anticorps nocifs, et à le remplacer par du plasma
de donneur ou un substitut. L'échange de plasma aide à éliminer
les anticorps responsables de l'endommagement des nerfs
périphériques, favorisant la récupération.
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3. Corticostéroïdes
Les corticostéroïdes, tels que la prednisone, sont parfois utilisés
dans les premiers stades du SGB pour réduire l'inflammation et
supprimer la réponse immunitaire. Cependant, l'efficacité des
corticostéroïdes dans le traitement du SGB reste débattue et leur
utilisation n'est pas aussi répandue que les IgIV ou les échanges
plasmatiques.
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4. Analgésiques
La gestion de la douleur est cruciale chez les patients atteints de
SGB, en particulier pendant la phase aiguë. Des médicaments
analgésiques, tels que des anti-inflammatoires non stéroïdiens
(AINS) comme l'ibuprofène ou l'acétaminophène, peuvent être
prescrits pour soulager la douleur et l'inconfort
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5. Anticoagulants
En raison de l'immobilité et du risque de caillots sanguins
associés au SGB, des anticoagulants prophylactiques
(anticoagulants) peuvent être prescrits pour prévenir la thrombose
veineuse profonde (TVP) et l'embolie pulmonaire. Des
médicaments comme l'héparine de bas poids moléculaire ou
l'énoxaparine peuvent être utilisés à cette fin.
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6. Agents anticholinergiques
En cas de dysfonctionnement urinaire, des médicaments
anticholinergiques peuvent être prescrits pour aider à gérer
l'hyperactivité vésicale ou l'incontinence urinaire. Ces
médicaments agissent en réduisant les spasmes de la vessie et en
augmentant la capacité de la vessie. Les exemples incluent
l'oxybutynine ou la toltérodine.
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8.Surveillance des résultats des procédures de


diagnostic et de laboratoire
Pour diagnostiquer le syndrome de Guillain-Barré (SGB) et
surveiller sa progression, plusieurs procédures de diagnostic et de
laboratoire sont couramment utilisées. Ces procédures aident les
professionnels de la santé à évaluer la fonction nerveuse, à
exclure d'autres conditions possibles et à guider les décisions de
traitement.
1. Examen neurologique
2. Ponction lombaire
3. Électromyographie
4. Études de conduction nerveuse
5. Des analyses de sang
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