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E54PS3 : Psychophysiologie des comportements : Plasticité nerveuse et mémoire
PLAN DU COURS
Plasticité nerveuse et mémoire
I. Introduction
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I. Introduction
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La migration cellulaire
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Dans le système visuel adulte, les axones qui propagent les informations provenant de l‘ œil
droit (en rouge) et de l‘ œil gauche (en bleu) sont séparés. Dans chaque rétine, les axones
des cellules ganglionnaires voisines, sont connectés à des neurones voisins des corps
genouillés latéraux. Les axones des neurones de ce dernier système se prolongent jusque
dans les couches du cortex visuel. Les informations provenant des 2 yeux sont intégrées tout
d’abord au niveau du cortex visuel primaire. Avec les deux yeux ouverts, les champs visuels
des 2 yeux présentent un large recouvrement. Ils consistent en deux hémi-champs visuels
symétriques l’un droit, l’autre gauche. L’ hémi-champ binoculaire gauche comprend le
champ visuel nasal de l’œil droit et le champ visuel temporal de l’œil gauche. L’ hémi-champ
droit comprend le champ visuel temporal de l’œil droit et le champ visuel nasal de l’œil
gauche. La vision de la périphérie du champ visuel est strictement monoculaire et met en jeu
la partie la plus médiane de la rétine (Cerveau et comportement, Kolb et Wishaw).
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(A)Dans toutes les couches, la réponse des neurones corticaux aux afférences venant de
chaque œil varie en importance, allant de la domination complète d’un œil à une égalité des
influences des deux yeux.(B)Une électrode pénétrant tangentiellement à travers les couches
superficielles du cortex enregistre des neurones qui présentent un changement graduel de
dominance oculaire. Par contre tous les neurones rencontrés au cours d’une pénétration
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verticale (à part les neurones de la couche IV) ont tendance à avoir la même dominance
oculaire. (Neurosciences, Purves)
Effet de l’occlusion précoce d’un œil sur la distribution des neurones corticaux
activés par la stimulation de chaque œil.
(A) Distribution de la dominance oculaire d’un grand nombre de neurones enregistrés dans le
cortex visuel primaire de chats adultes normaux : les neurones de la classe 1 sont activés
exclusivement par l’œil controlatéral alors que ceux de la classe 7 sont activés par l’œil
ipsilatéral (les neurones de la classe 4 sont activés autant par l’œil controlatéral que par l’œil
ipsilatéral).
(B) Distribution des neurones corticaux après occlusion d’un œil, d’une semaine après la
naissance jusqu’2,5 mois : aucun neurone ne peut être activé par l’œil (controlatéral) privé
d’expérience visuelle ; certains neurones ne peuvent être activés par aucun des deux yeux
(classe 00).
(C) Distribution des neurones corticaux après une privation monoculaire réalisée chez l’adulte
(entre l’âge de 12 mois et l’âge de 38 mois) : la privation, bien que beaucoup plus longue, n’a
que peu d’effet sur la dominance oculaire proprement dite, bien que l’activité corticale soit
globalement diminuée.
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Les schémas situés sous les histogrammes montrent le procédé expérimental utilisé, les barres
indiquent en violet la durée de la privation visuelle. « Exp » = moment où ont été faites les
observations expérimentales ; noter que l’œil occlus est réouvert au moment de ces
observations et que les enregistrements ne sont pas limités à une couche corticale
particulière.
(Neurosciences, Purves)
(A) Distribution de la dominance oculaire le chat adulte normal. (B) Distribution des neurones
corticaux d’un animal chez qui on a induit un strabisme pendant la période post natale ;
(Neurosciences, Purves)
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Les arborisations terminales des fibres du corps genouillé latéral dans le cortex
visuel peuvent se modifier rapidement en réponse à une privation visuelle
monoculaire durant la période critique.
(A) Après seulement une semaine de privation monoculaire, les fibres correspondant à l’œil
occlus ont fortement réduit le nombre de leurs ramifications par rapport à celles qui
correspondent à l’œil actif. (B) Une privation visuelle de plus longue durée n’entraine
pas de modifications plus importantes. Les chiffres romains, à gauche de chaque figure,
indiquent les couches corticales. (Neurosciences, Purves)
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Par contre, les afférences correspondant à l’œil droit ayant un profil d’activité
différent, il existe une faible corrélation avec le profil de décharge de la cellule
postsynaptique. Les synapses correspondant à ces afférences vont progressivement
s’affaiblir et finir par être éliminées alors que les afférences « corrélées » vont se renforcer
et former éventuellement des synapses supplémentaires. (Neurosciences, Purves)
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(A) Lorsqu’ils sont dans un environnement « enrichi » ou complexe, les rats sont
groupés par six dans une grande cage où ils ont la possibilité de se déplacer librement
et d’interagir avec des jouets et des objets qui sont changés sur une base
hebdomadaire, voire quotidienne (B) Neurones typiques du cortex pariétal d’un rat
élevé selon les conditions standardisées du laboratoire (à gauche) ou dans un
environnement complexe (à droite). Le second neurone présente une organisation
plus complexe et l’espace disponible pour l’établissement de connexions synaptiques
est de 25% supérieur à celui d’un neurone de rat élevé dans des conditions
standardisée. (Cerveau et comportement, Kolb et Wishaw)
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Quand un nouveau carré bleu est présenté à un jeune enfant, son attention est attirée par le
stimulus, sa fréquence cardiaque et sa fréquence respiratoire diminue. Si le carré bleu lui est
présenté de façon répétée, l’enfant apprend à ignorer le stimulus familier et ses réponses
montrent qu’il s’habitue. Cependant, quand on lui montre un carré rouge, son attention est
immédiatement attirée par ce stimulus et la fréquence cardiaque et la fréquence
respiratoire diminue à nouveau. De cette façon, des scientifiques ont montré qu’un jeune
enfant peut distinguer une couleur d’une autre. (Cerveau et comportement, Kolb et Wishaw)
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A gauche : Les récepteurs ionotropiques contrôlent directement un canal ionique qui permet
l’entrée de sodium (Na+) dans la cellule et la sortie de potassium (K+). Ainsi, ces récepteurs
médiatisent des réponses synaptiques extrêmement rapides.
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Lors d’une stimulation répétitive, une facilitation du PPM a lieu au début de la salve de
stimulation ; cette facilitation est transitoire et suivie d’une dépression.
Après arrêt pendant un certain temps des stimulations, une nouvelle stimulation, même
unique, engendre un PPM d’amplitude supérieure à ce qu’elle était au tout début des
stimulations répétitives. Ce phénomène est appelé potentialisation post-tétanique.
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Propriétés de la PLT
Les propriétés de PLT sont ici résumées de façon schématique au niveau d’un neurone de
la couche CA1 de l’hippocampe, ce neurone recevant des terminaisons axonales provenant
de deux populations de neurones de la couche CA3.(A) Une forte activité provoque une PLT
aux synapses actives (voie 1) mais non aux synapses voisines inactives (voie 2).(B) Une faible
stimulation de la voie 2 seule ne provoque aucune PLT ; mais lorsque la même stimulation
faible de la voie 2 est délivrée en même temps qu’une forte stimulation de la voie 1, les deux
ensembles de synapses sont renforcés.
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Quand la membrane du neurone postsynaptique est au repos, les canaux NMDA sont
bloqués par un ion Mg++ ; le glutamate libéré par la terminaison présynaptique n’a d’action
que sur les récepteurs AMPA qui sont des récepteurs canaux classiques, ligand-dépendants,
laissant entrer du Na+, ce qui entraîne une dépolarisation de la cellule sans plus.
Les récepteurs NMDA sont actuellement considérés comme étant des « détecteurs de
coïncidence » nécessaires à la facilitation synaptique et donc à la formation des souvenirs
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une potentialisation à court terme via l’activation de protéines kinases qui induiront
la libération d’un signal rétrograde (voie 1 du schéma précédent) et permettront la
phosphorylation des récepteurs AMPA (voie 2 du schéma précédent).
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Après apprentissage :
Représentation complète du
stimulus
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