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UNIVERSITE Mohammed V - Rabat

Faculté de médecine et de pharmacie


2ème année de médecine
QCM de physiologie nerveuse

1/ Concernant le muscle strié squelettique :

A. Les bandes sombres et claires de la fibre musculaire expliquent les striations


transversales

B. Les myofibrilles comportent des bandes sombres et claires

C. Les myofibrilles ne sont pas impliquées dans la contraction musculaire

D. Le sarcoplasme des cellules musculaires renferme de nombreuses


myofibrilles

2/ Concernant le muscle strié squelettique :

A. Les myofibrilles sont composées par la succession de nombreux sarcomères

B. Les sarcomères sont limités par 2 stries Z

C. Un sarcomère va d’une strie Z à une bande H

D. La bande H est localisée au centre de la bande I (isotrope)

3/ Concernant le muscle strié squelettique :

A. La bande claire d’un sarcomère contient des filaments fins d’actine


B. La bande claire d’un sarcomère contient des filaments épais de myosine
C. La bande sombre d’un sarcomère contient des filaments fins d’actine
D. La bande sombre d’un sarcomère contient des filaments épais de myosine
4/ Cochez la ou les propositions justes :

A. Le filament de myosine est un filament fin centré par une bande H


B. La bande A (anisotrope ) contient de l’actine et de la myosine
C. La bande A contient de l’actine et de la myosine à l’exception de la bande H
D. La myosine est formée par 3 chaines polypeptidiques

5/ Cochez la ou les propositions justes :

A. L’actine et la myosine possèdent des protéines associées


B. Les protéines associées à L’actine sont la tropomyosine et les troponines
C. Les protéines associées à la myosine sont la connectine et les troponines
D. Les protéines associées n’ont aucun rôle dans la contraction musculaire

6/ Cochez la ou les propositions justes :

A. La contraction musculaire nécessite de l’ATP


B. La contraction musculaire est le glissement des filaments de tropomyosine
sur l’actine.
C. La contraction musculaire est le glissement des filaments d’actine sur la
myosine
D. Le réticulum sarcoplasmique libère du calcium nécessaire pour la contraction
musculaire

7/ Cochez la ou les propositions justes :

A. Les neurones se distinguent par la forme de leur péricaryon


B. La cellule de purkinje se localise dans le cortex cérébral
C. Les neurones possèdent plusieurs dendrites leur permettant de communiquer
entre eux
D. Le neurone possède plusieurs axones qui transmettent l’influx nerveux aux
cellules de voisinage
8/ Cochez la ou les propositions justes :

A. Les neurones sont en contact direct avec les vaisseaux sanguins


B. La névroglie est un tissu de soutien , de maintien et de défense du tissu
nerveux
C. Dans le système nerveux périphérique, les cellules qui produisent la gaine de
myéline sont les cellules de Schwann
D. Dans l’encéphale, une fibre nerveuse myélinisée contient une gaine de
myéline issue de l’enroulement de la membrane plasmique de la cellule de
Schwann autour de l’axone

9/ Cochez la ou les propositions justes :

A. La myélinisation des fibres nerveuses du SNC se fait par les oligodendrocytes


B. La myélinisation des fibres nerveuses du SNP se fait par les cellules de
Schwann
C. La barrière hémato-céphalique assure les échanges entre les cellules
nerveuses et la névroglie
D. La gaine de myéline ne joue aucun rôle

10/ Au niveau du neurone :

A. L’axone véhicule toujours l’influx nerveux du soma vers la périphérie.


B. Le prolongement dendritique est toujours unique.
C. La zone gâchette de l’axone représente la zone où nait l’influx nerveux
D. Le cône axonique correspond au segment initial de l’axone.

11/ Les astrocytes :

A. Font partie de la névroglie centrale.


B. Font partie de la névroglie périphérique.
C. Font partie de la névroglie épithéliale.
D. Font partie de la névroglie interstitielle.
12/ L’oligodendrocyte :

A. Est une cellule gliale.


B. Est une cellule nerveuse.
C. Fait partie de la microglie.
D. Aucune proposition n’est juste.

13/ La cellule de Purkinje :

A. Est une cellule multipolaire.


B. Est une cellule bipolaire.
C. Est localisée au niveau du cerveau.
D. Est localisée au niveau du cervelet.

14/ Le neurone :

A. Est une cellule qui ne se renouvelle pas en cas de lésion


B. Représente le seul type de cellule dans le système nerveux périphérique
C. Peut avoir plusieurs axones, un corps cellulaire et une dendrite
D. Est l’unité fonctionnelle du système nerveux

15/ Neurotransmetteurs et synapses chimiques :

A. Un neurotransmetteur peut être alternativement excitateur et inhibiteur pour


une même synapse.
B. L’intégration des potentiels post-synaptiques se fait au niveau du corps
cellulaire de la cellule post synaptique.
C. L’hyperpolarisation de l’élément post-synaptique est secondaire à la libération
de neurotransmetteurs inhibiteurs qui se fixent sur des récepteurs couplés à
des canaux chlorure voltage dépendants
D. La quantité de neurotransmetteur libérée dépend de l’intensité de l’influx
amené par le neurone pré-synaptique
16/ Les neurotransmetteurs :

A. Un neurotransmetteur peut se fixer sur plusieurs sous-types de récepteurs et


avoir un effet excitateur ou inhibiteur au niveau d’une même cellule cible.
B. L’acétylcholinestérase est une enzyme qui dégrade l’acétylcholine dans la
fente synaptique.
C. Classiquement, les neurotransmetteurs font l’objet d’une classification en 4
classes dont celle des catécholamines.
D. Le GABA est un acide aminé classiquement inhibiteur

17/ La plaque motrice :

A. La plaque motrice correspond à l’ensemble formé par un motoneurone et


toutes les fibres musculaires innervées par celui-ci.
B. Le corps cellulaire du motoneurone de la plaque motrice est situé dans un
ganglion para- vertébral ou pré- vertébral.
C. En absence de stimulation du motoneurone, l’acétylcholine est stockée dans
les vésicules synaptiques.
D. L’acétylcholine d’un motoneurone excité va diffuser dans la fente synaptique
pour aller se lier aux récepteurs situés dans les replis de la membrane
plasmique de la fibre musculaire striée squelettique

18/ Les mécanismes de la contraction musculaire :

A. Le neurotransmetteur de la jonction neuromusculaire est l’adrénaline.


B. Physiologiquement, la propagation du potentiel d’action musculaire est
unidirectionnelle
C. Le potentiel d’action musculaire augmente la concentration intracellulaire en
Ca2+
D. L’augmentation du Ca2+ cytoplasmique entraîne sa fixation sur la myosine,
qui pourra ainsi former le pont actine- myosine pour initier la contraction
19/ Les cellules musculaires striées squelettiques de l’organisme :

A. Elles ont toutes de l’actine et de la myosine.


B. Elles sont toutes multinucléées.
C. Le réticulum sarcoplasmique n’est pas toujours la source de calcium.
D. L’énergie utilisée pour la formation des ponts actine-myosine provient de
l’activité ATPsique des molécules de myosine.

20/ L’organisation structurale du muscle strié squelettique :

A. L’unité contractile du muscle est le myofilament.


B. Une myofibrille est constituée de sarcomères bout à bout.
C. La bande A du sarcomère est une zone comprenant à la fois des filaments
d’actine et de myosine, contrairement aux bandes I.
D. Les lignes Z des sarcomères correspondent aux points d’ancrage des
filaments de myosine.

21/ L’organisation structurale des muscles striés squelettiques :

A. Un muscle strié squelettique est constitué́ de cellules musculaires innervées,


vascularisées et engainées dans du tissus conjonctif.
B. Une fibre musculaire est constituée de plusieurs faisceaux musculaires.
C. L’interaction actine-myosine s’effectuant entre les myofibrilles permet la
contraction musculaire.
D. Un myofilament est constitué́ de sarcomères mis bout à bout.

22/ La plaque motrice :

A. La plaque motrice correspond à l’ensemble formé par un motoneurone et les


fibres musculaires innervées par celui-ci.
B. Le corps cellulaire du motoneurone de la plaque motrice est situé dans un
ganglion para- vertébral ou pré- vertébral.
C. En absence de stimulation du motoneurone, l’acétylcholine est stockée dans
les boutons terminaux de celui-ci.
D. L’acétylcholine d’un motoneurone excité va diffuser dans la fente synaptique
pour aller se lier aux récepteurs situés dans les replis synaptiques de la
gouttière synaptique de la fibre musculaire

23/ La boucle de régulation des activités musculaires cervico-faciales :

A. Se déroule uniquement au niveau du tronc cérébral.


B. Régule les fonctions du mouvement volontaire global.
C. Fait relais avec le néo-rubrum contro-latéral puis l’olive bulbaire.
D. Fait partie du néo-cérébellum.

24/ Les noyaux gris centraux :

A. Comportent seulement les noyaux caudé, lenticulaire et thalamus.


B. Élaborent le programme moteur nécessaire à la réalisation du mouvement
souhaité.
C. Ne participent pas à la régulation du tonus musculaire.
D. Comportent la dopamine comme seul neuromédiateur.

25/ Dans une synapse inhibitrice, les canaux ioniques couplés aux
récepteurs post-synaptiques :

A. sont retrouvés dans les récepteurs nicotiniques au niveau d’une fibre


musculaire striées squelettique
B. sont représentés par les canaux chlorure ou canaux potassium ligand-
dépendants
C. sont identiques à ceux retrouvés au niveau de la jonction neuromusculaire
D. sont classiquement retrouvés dans les récepteurs gabaergiques

26/ Parmi les mécanismes suivants, quels sont ceux potentiellement impliqués
dans la repolarisation membranaire :

A. Une fermeture de canaux potassiques dépendants de l’ATP


B. Une ouverture de canaux potassiques voltage-dépendants
C. Une ouverture de canaux sodiques voltage-dépendants
D. Une activation de la pompe Na+-K+ ATPase membranaire

27/ Concernant les propriétés électriques d'un neurone, il est exact que :

A. Le neurone est une cellule excitable.


B. La polarisation membranaire de repos est due à la présence de quelques
charges positives en excès à la face externe de la membrane plasmique par
rapport à la face interne.
C. Le potentiel membranaire de repos est d’environ 70 à 75 mV.
D. La vitesse de conduction des potentiels d'action est plus élevée sur un axone
amyélinique que sur un axone myélinisé de petit calibre.

28/ Concernant le potentiel de membrane d'un neurone au repos (en dehors de


toute influence excitatrice ou inhibitrice), il est exact que :

A. Il est dû au fait que la membrane plasmique du neurone est perméable aux
ions.
B. Il s'explique par la répartition inégale des ions Na+ et K+ entre les milieux
intra et extra-cellulaire
C. Pour que les échanges passifs des ions K+ et Na+ soient réalisables, des
mécanismes de transport actif de ces ions fonctionnent en permanence pour
créer et entretenir des gradients de concentration.
D. Sa disparition entraine la mort du neurone.

29/ Concernant les échanges ioniques à travers la membrane plasmique d'un


neurone au repos, il est exact que :

A. Pour le Na+, les échanges sont actifs et passifs.


B. Pour le K+ , il y a nettement plus de K+ à l'intérieur de la cellule qu'à
l'extérieur.
C. Pour les anions proteiques, les échanges sont actifs et passifs.
D. Les ions Na+ sont constamment expulsés vers le milieu extra-cellulaire et les
ions K+ ramenés vers le milieu intra-cellulaire grâce à la pompe Na+/K+
30/ Concernant la physiologie d’une cellule nerveuse :

A. Un PA se propage sans atténuation de manière autonome tout au long de la


membrane d’une dendrite excitée.
B. Les potentiels d’action obéissent à la loi du tout ou rien
C. Le PA est proportionnel à l’intensité du stimulus
D. Lors d’un potentiel électrotonique sur un axone, il y a une augmentation du
potentiel de membrane et donc une dépolarisation.

31/ Concernant l’anatomie fonctionnelle des synapses, il est vrai que :

A. Les synapses électriques, rares chez les mammifères, permettent le passage


direct d’un courant de façon passive et unidirectionnelle à travers des
jonctions communicantes.
B. Les synapses chimiques présentent une fente synaptique de 10 à 20 nm de
large suffisant à empêcher la propagation directe du courant qui dure 1ms.
C. L’élément post synaptique d’une synapse inhibitrice répond par un PPSI
déclenché par une hyperpolarisation.
D. Dans le cas de la synapse excitatrice, une sommation de PPSE est
nécessaire pour dépasser le seuil de dépolarisation par entrée de sodium
dans la cellule et engendrer un potentiel d’action au niveau du cône
d’implantation.

32/ Au sujet des synapses :

A. Les neuromédiateurs peuvent être produits au niveau de la terminaison


axonale grâce à l’action d’enzymes qui ont été apportées par transport
axonal.
B. La génération d’un potentiel d’action nécessite souvent une sommation
temporelle et/ou spatiale de potentiels post synaptiques excitateurs.
C. Généralement, plus le neurotransmetteur est libéré dans la fente synaptique,
plus le potentiel post-synaptique est ample
D. L’acétylcholine est le seul neuromédiateur excitateur.
33/ À propos des synapses chimiques :

A. Elles permettent une propagation unidirectionnelle des signaux.


B. La synapse neuro-musculaire est non intégrative, c'est-à-dire que chaque PA
nerveux provoque un PA musculaire.
C. On retrouve les récepteurs muscariniques cholinergiques dans les jonctions
neuro- musculaires.
D. Le curare est un inhibiteur compétitif de l’acétylcholine qui va bloquer les
plaques motrices.

34/ En ce qui concerne le muscle strié squelettique, il est exact que :

A. Il est à sa longueur physiologique lorsqu'il est séparé de ses insertions.


B. Il peut développer une contraction isométrique ou une contraction isotonique.
C. Chaque potentiel d’action musculaire se traduit par une secousse musculaire.
D. Les secousses musculaires fusionnent de façon complète ou incomplète
réalisant le phénomène du tétanos

35/ Concernant les synapses, il est exact que :

A. Pour la synapse chimique, la conduction des potentiels d'action est


unidirectionnelle.
B. Le délai de transmission des signaux est plus court dans une synapse
chimique que dans une synapse électrique.
C. La cellule post-synaptique d'une synapse chimique possède des canaux
ioniques couplés aux récepteurs post-synaptiques.
D. Le glutamate possède trois types de récepteurs post-synaptiques, et que sa
fixation sur les récepteurs métabotropiques est à la base du phénomène de
potentialisation à long terme

36/ En ce qui concerne la synapse neuro-musculaire, il est exact que :

A. Le neuromédiateur est l'acétylcholine qui se fixe sur un récepteur


cholinergique métabotropique.
B. Le potentiel de plaque miniature survient lorsqu'il y a libération aléatoire d'un
quantum d'acétylcholine.
C. L'action de l'acétylcholine est de courte durée car l'acétylcholinestérase
hydrolyse la molécule.
D. La myasthénie est une maladie grave de cette synapse qui entraîne un
blocage de la libération d'acétylcholine.

37/ Parmi les propositions suivantes, quelle est la réponse exacte ?

A. Les neuromédiateurs sont des substances chimiques de petite taille et de


faible poids moléculaire
B. Les récepteurs membranaires des neuromédiateurs sont exclusivement
des récepteurs- canaux
C. Les récepteurs membranaires induisant une hyperpolarisation favorisent
l'entrée de chlorure dans la cellule post-synaptique
D. Les récepteurs membranaires induisant une dépolarisation favorisent
l'entrée de calcium dans la cellule post-synaptique

38/ Parmi les propositions suivantes, cochez celles qui sont justes :

A. Les récepteurs-canaux sont des protéines à une seule traversée


membranaire
B. L'activation des récepteurs-canaux de la membrane post-synaptique (encore
appelés récepteurs ionotropiques) détermine la nature du potentiel post-
synaptique(excitateur ou inhibiteur)
C. L'acétylcholine agit à la fois sur les récepteurs muscariniques et les
récepteurs nicotiniques
D. Les récepteurs-canaux sont sensibles au voltage membranaire

39/ Lors du couplage excitation-contraction

A. L’arrivée du potentiel d’action musculaire déclenche la libération des ions


calcium contenus dans les citernes
B. L’énergie qui permet la bascule des têtes de myosine est l'énergie
emmagasinée dans la tête de myosine lors de l'hydrolyse de L'ATP
C. Le calcium en se fixant sur la sous-unité C de la tropomyosine permet
l'interaction entre les têtes de myosine et les sites actifs de l'actine
D. le retour du calcium dans le réticulum sarcoplasmique se fait à la fin de la
contraction musculaire

40/ Dans un muscle strié squelettique

A. Le temps de latence observé, après une stimulation efficace, représente le


temps nécessaire à la propagation du potentiel d’action musculaire
B. L'amplitude de la secousse dépend de la fréquence des potentiels d'action
nerveux
C. La force développée par le muscle en contraction est adaptée à la charge à
soulever
D. La contraction musculaire s’accompagne toujours de son raccourcissement

43/ Parmi les affirmations suivantes, quelles sont celles qui caractérisent le
fonctionnement de la jonction neuromusculaire ?

A. Le médiateur est toujours l'acétylcholine


B. Le curare bloque la transmission en se fixant sur les récepteurs
cholinergiques nicotiniques
C. La jonction neuromusculaire est toujours excitatrice, même au niveau des
muscles antagonistes
D. Le potentiel de plaque motrice en se propageant provoque la libération de
calcium par le réticulum sarcoplasmique

44/ Dans une synapse neuro-neuronale

A. C'est l'entrée de sodium dans la terminaison nerveuse présynaptique qui


provoque la libération du neuromèdiateur
B. Le neuromédiateur peut provoquer l'apparition d'une dépolarisation au niveau
de l'élément post-synaptique
C. Le neuromédiateur peut provoquer l'apparition d'une hyperpolarisation au
niveau de l'élément post-synaptique
D. La durée d'action du neuromédiateur est limitée car il est toujours rapidement
réabsorbé par la terminaison présynaptique

45/ Les récepteurs sensoriels phasiques

A. Sont des récepteurs à adaptation lente


B. Sont des récepteurs à adaptation rapide
C. Répondent aux changements d'application du stimulus
D. sont impliqués dans les informations sensorielles concernant la posture

46/ Les nocicepteurs

A. Sont des cellules spécialisées


B. Agissent par l'intermédiaire de la libération d'un neuromédiateur
C. Sont sensibles à la libération d'histamine, de bradykinine et de
prostaglandines
D. Conduisent le potentiel d'action le long des fibres la

47/ Les structures suivantes participent au réflexe myotatique

A. Les fibres Ia du fuseau neuromusculaire


B. La moelle épinière
C. Les fibres Aδ
D. Les motoneurones périphériques ou alpha

48/ Concernant le réflexe myotatique :

A. Le réflexe myotatique est un réflexe monosynaptique


B. Le motoneurone alpha libère de l'acétylcholine à la jonction avec les fibres
musculaires extrafusales
C. L’effecteur est le muscle lisse
D. C’est un réflexe où le muscle se contracte en réponse à son étirement
49/ Les structures suivantes font partie du niveau moyen dans le concept de
hiérarchie de la commande motrice :

A. L’aire auditive primaire


B. Le cortex prémoteur
C. L'aire motrice supplémentaire
D. Le cortex sensitif primaire

50/ La voie cortico-spinale

A. Appartient au système descendant latéral


B. Croise la ligne médiane par la décussation pyramidale au niveau de la
protubérance
C. Est constituée en partie par des fibres issues du cortex somesthésique
D. N'est constituée que de fibres issues du cortex moteur

51/ Concernant le cervelet, les efferences :

A. Du lobe floculonodulaire se projettent sur les noyaux vestibulaires à partir du


noyau fastigial
B. Du lobe floculonodulaire se projettent sur les noyaux vestibulaires à partir du
noyau dentelé
C. Du lobe floculonodulaire se projettent directement sur les noyaux
vestibulaires à partir du cortex vermien
D. Du vermis quittent le cervelet à partir des noyaux globulus et embolus vers
les noyaux rouges

52/ Dans le système moteur squelletique :

A. La structure d’entrée aux noyaux gris est le pallidum interne (GPi)


B. Les neurones qui se projettent de la substance noire pars compacta (SNc)
vers le striatum sont dopaminergiques
C. Les neurones de la substance noire pars compacta (SNc) ont un effet
excitateur sur tous les neurones du putamen
D. Les neurones qui se projettent du cortex moteur sur le putamen sont
excitateurs

53/ Les structures suivantes sont le support anatomique de la mémoire


procédurale

A. Le cortex prémoteur
B. Le cortex sensoriel primaire
C. Les noyaux gris de la base
D. Le cervelet

54/ Le phénomène de potentialisation à long terme est associé à :

A. Une modification du nombre de dendrites et de synapses


B. Une diminution de la fréquence de la décharge post-synaptique
C. Une augmentation de la libération du neuromédiateur par le neurone
présynaptique
D. La plasticité cérébrale

55/ La potentialisation à long terme s'accompagne des mécanismes


moléculaires suivants :

A. Inhibition des récepteurs NMDA (N-méthyl-D-aspartate)


B. Activation des récepteurs gabaergiques
C. Entrée d'ions Na+ dans le neurone post-synaptique
D. Activation de certaines protéines kinases

56/ Parmi les réflexes suivants, quels sont ceux qui sont polysynaptiques :
A. Le réflexe de flexion ipsilatéral
B. Le réflexe d'extension croisée
C. Le réflexe myotatique
D. Le réflexe myotatique inverse.

57/ La boucle cotico-striato-pallido-thalamo-corticale :


A. Connaît comme neurotransmetteurs inhibiteurs le GABA
B. Fait partie du système pyramidal
C. Permet de comprendre en partie la maladie de parkinson
D. Assure l’organisation temporo-spatiale du programme moteur
58/ Le néocérébellum
A. Régule la coordination des mouvements uniquement au niveau des
membres
B. Est en étroite connexion avec le paléo-encéphale
C. Est particulièrement très développé dans l’espèce humaine
D. Intervient dans l'organisation temporo-spatiale du geste moteur.

59/ Le réflexe myotatique inverse:


A. A pour fibre efférente le motoneurone alpha des muscles homonymes
B. Est polysynaptique
C. A pour but de protéger l’articulation et le muscle contracté d’une
éventuelle déchirure
D. Est à la base du réflexe de retrait du pied lors d’un stimulus douloureux à
son niveau

60/ Concernent la boucle cotico-striato-pallido-thalamo-corticale régulant la


motricité squelettique :
A. Les neurones du putamen se projettent sur différentes structures
B. La voie directe dans la projection des neurones du putamen est inhibitrice
sur les structures cibles
C. Les neurones du putamen subissent des effets différents en fonction du
neurotransmetteur qu’ils fixent (GABA ou dopamine)
D. Le putamen comporte deux populations distinctes de neurones selon le
type de récepteurs dopaminergiques qu’ils possèdent

61/ Le Paléocérébellum :
A. Contrôle l'équilibration
B. Correspond au lobe floculo-nodulaire
C. Est fonctionnellement lié aux noyaux vestibulaires
D. Reçoit des afférences des noyaux gris centraux
62/ La barrière hémato-encéphalique :
A. Est une notion beaucoup plus physiologique que mécanique
B. Permet le passage libre des substances du sang vers les neurones
C. Est constituée par l’endothélium et les cellules névrogliales
D. Permet des échanges directs entre le LCR et les neurones

63/ La perméabilité membranaire du neurone pour les ions Na+ et K+ :


A. Est inchangée au cours du potentiel d’action
B. Est étudiée par la conductance ionique
C. Est maximale pour les ions Na+ pendant la phase de repolarisation
D. Diminue progressivement pour les ions K+ à la fin de la repolarisation et de
l’hyperpolarisation

64/ Au niveau d’un neurone stimulé par un stimulus efficace, l’intensité du


stimulus est codée par :

A. L’amplitude des potentiels d’action qu’il provoque au niveau du neurone


B. La fréquence des potentiels d’action générés par le neurone à cause de la loi
du tout ou rien
C. La rapidité de la réponse du neurone stimulé

D. Aucune de ces propositions n’est juste

65/ Les cellules nerveuses :

A. Ont toutes le même calibre et les mêmes caractéristiques


neurophysiologiques
B. Peuvent être classées selon le caractère myélinisé ou non de leur axone
C. Ont une vitesse de conduction proportionnelle au calibre de leur axone et à
l’épaisseur de leur gaine de myéline
D. Assurent des fonctions variées et adaptées à leurs caractéristiques
neurophysiologiques

66/ Les influx nociceptifs :

A. Sont constamment conduits jusqu’au cortex pariétal quelque soit leur intensité
B. Sont soumis à un contrôle segmentaire qui s’exerce au niveau de la moelle
épinière
C. Interagissent avec les influx véhiculés par les fibres A alpha et A bêta à
chaque segment de la moelle épinière
D. Subissent un contrôle supra-segmentaire dont l’origine se trouve au niveau
du tronc cérébral

67/ Le tronc cérébral assure les fonctions suivantes :

A. Il intervient dans la programmation et la coordination motrice des


mouvements
B. Il comporte des noyaux régulant les fonctions vitales
C. Il intervient dans la génèse du cycle veille-sommeil grâce à la formation
réticulée
D. Il comporte l’origine de l’innervation parasympathiques de tous les organes
thoraco-abdominaux

68/ Le cervelet :

A. Le cervelet est connecté aux 3 étages du tronc cérébral par 3 paires de


pédoncules cérébraux
B. L'archéocervelet correspond au lobe floculo-nodulaire
C. Le paléocervelet reçoit des informations proprioceptives par les faisceaux
spino-cérébelleux
D. Le néocervelet joue un rôle dans la coordination temporo-spatiale du
mouvement
69/ Les bases anatomiques de la motricité :
A. Le cortex sensitif primaire appartient au système effecteur de la motricité
volontaire
B. Le cortex prémoteur est une structure participant à l' élaboration du
programme moteur
C. Le striatum est une porte d'entrée vers les réseaux d'élaboration de la
motricité automatique
D. Les motoneurones périphériques sont le déterminant final de la commande
motrice modulée par les voies extrapyramidales

70/ Les noyaux gris centraux :


A. Le striatum n’a aucun rôle dans les boucles de régulation des mouvements
B. Le thalamus est connecté aux boucles de régulation des mouvements par ses
noyaux ventral antérieur et ventro-latéral
C. Les neurones des noyaux subthalamiques sont excitateurs sur leurs cellules
cibles
D. Les neurones du putamen sont majoritairement gabaergiques

71/ Le cervelet:

A. Intervient dans la régulation des activités musculaire cervico-faciales


B. Intervient dans la régulation et le contrôle de la parole
C. N'intervient pas dans le contrôle du tonus postural
D. Sa lésion peut entraîner une marche ébrieuse

72/ Organisation fonctionnelle du cervelet :

A. Les cellules de Purkinje sont localisées dans le cortex cérébelleux


B. Les cellules de Purkinje représentent les efférences du cervelet
C. L'unité fonctionnelle du cervelet est représentée par le couple cellule de
Purkinje - cellules des noyaux profonds correspondants
D. Les efférences du cervelet se projettent sur tout le névraxe grâce aux
pédoncules cérébelleux
73/ Le striatum :

A. Le striatum est une porte d'entrée pour les informations provenant du cortex
cérébral
B. Le striatum est une structure de sortie des ganglions de la base
C. Le striatum est une structure mésencéphalique
D. Le striatum est formé par le noyau caudé et le putamen

74/ Les réflexes médullaires à point de départ cutané:


A. Sont des réflexes de défense et ils peuvent impliquer plusieurs segments
médullaires
B. Sont des réflexes multisynaptiques
C. Peuvent provoquer un phénomène de flexion ipsilatérale et d’extension croisé
D. Sont rarement multisynaptiques

75/ Au niveau du tronc cérébral, les réseaux neuronaux forment différents


systèmes selon le neurotransmetteur libéré, parmi lesquels on peut citer :

A. Le système sérotoninergique impliqué dans L’attention, l’excitation, le


contrôle supra-spinal de la douleur et le contrôle de la prise alimentaire
B. Le système dopaminergique impliqué dans le mouvement volontaire
C. Le système cholinergique impliqué dans la motricité volontaire
D. Le système noradrénergique impliqué dans l’attention et l’excitation corticale

76/ La mémoire est subdivisée en :

A. Mémoire à long terme dont la capacité est très limitée en quantité et en durée
B. Mémoire épisodique ou mémoire explicite
C. Mémoire procédurale ou mémoire du savoir faire
D. Mémoire sémantique qui est la mémoire des concepts et des mots

77/ Les récepteurs sensoriels :


A. Réagissent aux stimuli par une modification graduée du potentiel de
membrane appelée potentiel de récepteur
B. Les fuseaux neuromusculaires sont des récepteurs sensibles aux variations
de longueur du muscle
C. La cellule sensorielle ciliée du labyrinthe membraneux est un exemple de
mécanorécepteur
D. Les nocicepteurs sont des récepteurs sensibles préférentiellement aux
photons de la lumière
78/ Les étapes de mémorisation comportent :
A. Le décodage qui consiste à donner un sens à l’information à mémoriser
B. Le stockage qui se fait principalement dans le cortex cérébral
C. L’indiçage qui sert à faciliter le stockage du matériel à mémoriser
D. La restitution qui peut être faite de façon libre ou sous forme de
reconnaissance
79/ Les caractéristiques du potentiel d’action sont :
A. L’excitabilité
B. La propagabilité
C. La loi du tout ou rien
D. La proportionnalité à l’intensité du stimulus
80/ Au niveau de la jonction neuromusculaire :
A. Les récepteurs post synaptiques sont de type muscarinique, inhibés par le
curare
B. Les récepteurs post synaptiques sont des récepteurs couplés à une protéine
G induisant une synthèse protéique lors de couplage avec le
neurotransmetteur
C. La fixation de l’acétylcholine sur les récepteurs post synaptiques entraine
l’ouverture de canaux sodium voltage-dépendants à partir d’un seuil et la
transmission de l’influx nerveux au muscle
D. La fixation de l’acétylcholine sur les récepteurs post synaptiques entraine
l’ouverture de canaux sodium ligand-dépendants avec un flux entrant d’ions
Na+ dans la fibre musculaire

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