f13. البيئة المصرية. د. رباب أحمد

Département Guide Touristique
(Filière Française)
Écologie égyptienne
1er semestre
1ère année
(4 heures)
Dr. Rabab Ahmed Omar

Maître de Conférence
Département de Guide Touristique
Faculté des Lettres-Université de Ain Shams
Le Caire (2023-2024)
Écologie égyptienne Département Guide Touristique
1 ère année (2023-2024) (Filière Française)
Dr. Rabab Ahmed Omar

Maître de conférence
Département de Guide Touristique
1 Dr. Rabab Ahmed Omar

Table de matières
N° Sujets Pages
Introduction 3
Ch. 1 Définition de l’Écologie 4-28

Ch. 2 Les Réserves naturelles 29-94
Ch. 3 La Flore égyptienne 95-113
Ch. 4 La Faune égyptienne 114-137
Ch. 5 Les Reptiles et les insectes 138-166
Ch. 6 Les Amphibies et les poissons 167-181
Conclusion 182-184
Bibliographies 185

Introduction
Cette matière sera traitée à travers une introduction et

six chapitres. On donnera, tout d’abord une idée générale
sur l’écologie et l’environnement égyptiens. En plus, on
mettra en évidence les problèmes de l’environment en
Égypte. Ensuite, on présentera les réserves naturelles, la
flore et la faune égyptiennes, les reptiles et les insectes, les
amphibies et les poissons, leurs habitats
leurs classifications les plus courantes, leurs
caractéristiques et types en Égypte.

Chaptire 1
Définition de l’Écologie

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Chaptire 1
Définition de l’Écologie
(1-1) Qu'est-ce que l'écologie ?
Il existe aujourd’hui trois définitions de l’écologie.

La définition étymologique, la définition stricte de
l’écologie et la définition utilisée dans le sens courant

Le sens étymologique de l'écologie

Le mot écologie vient de deux mots grecs
οἶκος/oikos et λόγος/logos. Le mot oikos signifie maison ou
habitat et le mot logos est la science. Sur le plan
étymologique, le mot écologie est la science de l’habitat au
sens large, autrement dit la science de l’environnement.
La définition stricte de l'écologie

Le mot écologie a été utilisé pour la première fois en
1866 par Ernst Haeckel un biologiste Allemand darwiniste.
Dans son ouvrage Morphologie générale des organismes, il
définissait l’écologie comme : «la science des relations des
organismes avec le monde environnant » c’est-à-dire, dans
un sens large, la science des conditions d’existence ».
La définition de l’écologie au sens large est donc la

science qui étudie les conditions d’existence. Elle est liée
aux préoccupations environnementales liées aux évolutions
climatiques, à la dégradation du cadre de vie local ou

planétaire qu'elles soient dues à la pollution, au

réchauffement climatique ou aux activités de l’homme.
Depuis, la définition de l’écologie a été précisée par le
scientifique Dajos en 1983. La définition généralement
admise est que l’écologie est la science qui étudie:
• Les conditions d’existence des êtres vivants

• Les interactions des êtres vivants (la biodiversité) et
relations existantes entre eux
• Les interactions entre les êtres vivants et
leur milieu (environnement)= les écosytèmes
L'écologie est donc la science qui étudie les relations des
êtres vivants dans leur environnement, les interactions
entre un organisme vivant et son milieu naturel,
Il est à signaler que le terme écologiste peut désigner

un scientifique spécialisé dans l'étude de l'écologie, un
adepte de l’écologisme, ou partisan de l’écologie politique.
Le terme écologue désigne plus spécifiquement un
spécialiste de l'écologie, qu'il soit chercheur, biologiste

ou ingénieur, et aurait été inventé, dans les années 1980,

pour distinguer les scientifiques des militants.
Le principal objectif des écologistes est d’améliorer

leur compréhension des processus de la vie, des adaptations
et des habitats, des interactions et de la biodiversité des
organismes.
L’écologie touchant les êtres vivants et leur

environnement ses domaines d’études sont donc vastes et
complexes. Pour simplifier on peut dire que
l’écologie touche tous les domaines liés à la vie sur terre et
aux conditions de vie sur terre.
L'écologie étudie les relations existant entre les êtres
vivants et les relations entre ces êtres vivants et leur milieu.
L'ensemble de ses relations s'organisent en systèmes
complexes appelé structures biologiques ou organisations
biologiques.

D’ailleurs, l’écologie s’appuie sur des sciences

connexes telles la climatologie, l'hydrologie,
l'océanographie, la chimie, la géologie, la pédologie, la
physiologie, la génétique, l’éthologie, ... etc. Ce qui fait de
l’écologie, une science pluridisciplinaire !
L'écologie étudie 3 grandes disciplines
3 Disciplines
importantes
Les êtres Les

Le milieu
vivants écosystèmes
L'écologie se découpe en de multiples disciplines, mais pour

simplifier on retiendra 3 grandes disciplines de l’écologie :
1- L’étude des êtres vivants
2- L’étude du milieu physique, que l’on appelle aussi
le biotope

3- L’étude des échanges entre les êtres vivants et entre les

êtres vivants et leur milieu. Cet ensemble s’appelle
l’écosystème.
Un écosystème est un habitat local comprenant : le

milieu, les êtres vivants et l’ensemble des échanges qui s’y
produisent. Une région, une forêt ou une mare peuvent
constituer un écosystème.
Par extension, l’écologie désigne également un

mouvement de pensée (l’écologisme ou écologie politique)
qui s’incarne dans divers courants dont l’objectif commun
est d’intégrer les enjeux environnementaux à l’organisation
sociale, économique et politique. Il s’agit à terme de mettre
en place un nouveau modèle de développement basé sur une
transformation radicale du rapport activité
humaine/environnement.
Ainsi, il apparait que l’écologie dans le champ des
sciences de la nature:

• L’Écologie étudie les milieux et les conditions

d’existence des êtres vivants;
• L’Écologie étudie les rapports qui s’établissent entre
les êtres vivants et entre ces êtres vivants et leur
environnement;
• L’Écologie est la science des relations des organismes
avec le monde environnant.
(1-2) Histoire de l’écologies scientifique et

politique
Le terme de l’écologie apparaît en 1866 sous la plume
d’Ernst Haeckel, biologiste adepte et promoteur de la théorie
de l’évolution darwiniste. Il sert alors à décrire l’étude des
habitats naturels, des écosystèmes et de leurs habitants (les
êtres vivants). L’écologie sera introduite en France par des
géographes de l’école des Annales après 1871.
En tant que discipline scientifique, l’écologie s’appuie
sur les progrès continus de la connaissance au cours de la fin
du XIXe siècle puis du XXe, et se documente de toutes les

disciplines liées à la biologie, telles que la génétique,

l’éthologie ou encore la géologie et la climatologie.
La discipline va continuer à se développer jusqu’à
aujourd’hui. Mais l’écologie devient aussi une idée
politique: les prémices de l’écologie politique apparaissent
également en Occident, dès la deuxième moitié du XIXe
siècle, en réaction à l’avènement de l’ère industrielle.
Face aux pollutions et aux dégradations de la nature
engendrées par les activités économiques et industrielles, de
plus en plus d’individus vont commencer à revendiquer une
forme de protection nécessaire de la nature. Cette idée va se
développer tout au long du XXème siècle mais c’est surtout
à partir des années 1960 que ce courant de pensée, va devenir
un vrai mouvement politique.
(1-3) À quoi sert l’écologie ?

En tant que discipline scientifique, l’écologie permet
de mieux comprendre comment les êtres vivants vivent et
interagissent au sein d’un milieu.

En tant qu’idée politique et sociale, l’écologie a pour

objectif de protéger les écosystèmes, la biodiversité, et
l’environnement en général, notamment afin de permettre
aux sociétés d’y vivre avec résilience et de façon pérenne.
(1-4) Différentes formes d’écologie
L’écologie globale
Une écologie globale est une partie de l’écologie qui

traite des interactions des organismes les uns avec les autres
et avec leur environnement, à l’échelle mondiale. Elle
permet de comprendre les interactions à grande échelle et
leur influence sur la planète. Nous devrions plutôt utiliser
l’expression d’écologie mondiale.
L’écologie du paysage
L’expression écologie du paysage aurait été inventée

en 1939 par Car Troll. traite de l’échange d’énergie, de
matériaux, d’organismes et d’autres produits des
écosystèmes. L’écologie du paysage souligne le rôle des

impacts humains sur les structures et les fonctions du

paysage.
L’écologie des écosystèmes
L’écologie des écosystèmes traite de l’ensemble de

l’écosystème, y compris l’étude des composants vivants et
non vivants et leur relation avec l’environnement. Cette
science étudie le fonctionnement des écosystèmes, leurs
interactions, etc.
L’écologie communautaire
L’écologie communautaire traite de la manière dont la

structure de la communauté est modifiée par les interactions
entre les organismes vivants. L’écologie communautaire se
compose d’au moins deux populations d’espèces différentes
vivant dans une zone géographique particulière.

L’écologie des populations
L’écologie des populations, également appelée

démécologie, étudie les facteurs qui modifient et impactent
la composition génétique et la taille de la population des
organismes. Elle a pour but de comprendre, mesurer et
prévoir les fluctuations de la taille des populations et de
l’occurrence de caractéristiques génétiques, phénotypiques,
comportementales et culturelles dans les populations.
En biologie, une population peut être définie comme

un ensemble d’individus de la même espèce vivant dans un
lieu donné à un moment donné. Les naissances et
l’immigration sont les principaux facteurs qui augmentent la
population et la mort et l’émigration sont les principaux
facteurs qui font baisser la population.

(1-5) Écologie et la protection de l’environnement et des

sociétés
Face aux impacts environnementaux de l’activité de

l’Homme, il est aujourd’hui nécessaire d’agir pour
l’environnement. À la suite de XIXe et XXe siècles axés sur
la révolution industrielle et l’émergence d’une société de
consommation, il est temps de changer de paradigme.
Il est indispensable de construire une société plus

respectueuse des problématiques
environnementales et favoriser une meilleure gestion des
ressources (gestion de l’eau potable, cycle de vie des
produits, traitement des déchets et recyclage, etc.).
L’écologie est donc fondamentale car en protégeant

l’environnement et la nature, elle permet de limiter les
dégâts de la crise écologique et donc par extension de mieux
protéger nos sociétés. En effet, sans protection de
l’environnement, la capacité des sociétés humaines à se
développer et même à survivre pourrait être rapidement

remise en cause. C’est ce qui pousse de plus en plus

d’experts à considérer l’écologie comme une priorité
politique de premier plan.
Identifier les menaces…

Pour changer nos modes de consommation, il est
important de comprendre ce qui ne fonctionne pas et qui
représente une menace pour notre environnement. Il
existe principalement trois menaces fondamentales qui sont
portées sur notre environnement:
• La pollution,
• L’insalubrité,
• Le changement climatique.
Ces menaces sont le fruit d’une activité humaine

prépondérante sur notre milieu naturel. Que ce soit en ce
qui concerne la pollution, l’insalubrité ou le changement
climatique, identifier les problèmes au cœur de notre mode

de fonctionnement doit permettre de définir des solutions

concrètes, efficaces, mais surtout durables.
Pour adapter nos modes de vie et de consommation

Afin de limiter l’impact sur l’environnement de
l’activité humaine (pollution de l’air, dégradation de la
qualité de l’eau, etc.), il existe des solutions. Ainsi, la lutte
contre le changement climatique s’accompagne de défis de
l’environnement. La préservation de notre
environnement passe avant tout par une prise de conscience
générale.
Cette prise de conscience doit être favorisée à travers

l’éducation. Lutter contre le gaspillage
alimentaire, recycler les biens dès lors qu’ils ne
fonctionnent plus, trier et réduire ses déchets sont autant
d’actions qui favorisent la préservation de notre
environnement.

Pourtant, cette prise de conscience collective ne doit

pas s’effectuer qu’à une échelle individuelle. Il est important
que l’ensemble des acteurs de ce monde innovent et
investissent dans des solutions permettant à la fois une
croissance économique, mais surtout la mobilisation de
procédés beaucoup plus respectueux de
l’environnement. Ceci est nécessaire, sinon indispensable,
pour apporter une réponse concrète aux enjeux
écologiques par le biais d’une politique
environnementale urgente et raisonnée.
(1-6) Qu’est-ce que l’environnement ?
L’étymologie dérive du préfixe grec en, dans, et du

latin virare, virer, tourner, venant du grec gyros, cercle,
tour.
L’environnement est l'ensemble des éléments qui

constituent le voisinage d'un être vivant ou d'un groupe
d'origine humaine, animale ou végétale et qui sont

susceptibles d'interagir avec lui directement ou

indirectement. C'est ce qui entoure, ce qui est aux environs.
L’environnement désignerait, en quelque

sorte, l’un des objets d’étude de l’écologie. En effet, le
concept d’environnement désigne le cadre naturel
(biotope) dans lequel les
organismes (biocénose) interagissent. De plus, il est
possible de dire que l’action de l’homme à un impact
environnemental.
La notion d'environnement naturel, souvent désignée
par le seul mot « environnement », a beaucoup évolué au
cours des derniers siècles et tout particulièrement des
dernières décennies.
L'environnement est compris comme l'ensemble des
composants naturels de la planète Terre, comme l'air, l'eau,
l'atmosphère, les roches, les végétaux, les animaux, et
l'ensemble des phénomènes et interactions qui s'y
déploient, c'est-à-dire tout ce qui entoure l'Homme et ses
activités.

Au XXIe siècle, la protection de

l’environnement est devenue un enjeu essentiel en vue de
la préservation des écosystèmes. En effet, ces derniers
sont fragilisés en raison de l’émission de gaz à effet de
serre, de la pollution (dégradation de la qualité de l’air)
ou encore des bouleversements
environnementaux engagés dans les milieux naturels par
les activités humaines (déforestation, émission de gaz
polluants, etc.).
(1-7) Problèmes de l’environnement en Égypte
Les problèmes environnementaux de

l'Égypte comprennent, sans s'y limiter, la pénurie d'eau , la
pollution de l'air , les dommages causés aux monuments
historiques , les problèmes de bien-être animal et les
déficiences de son système de gestion des déchets .

Protection de l’environnement en Égypte
La protection de l’environnement nécessite beaucoup

d’attention et d’efforts. L’Égypte a respecté les
modifications constitutionnelles effectuées en mars 2007.
L’article [59] y stipule:
La protection de l'environnement est un devoir

national qui exige l’adoption de mesures sérieuses pour la
protection écologique. Il est important de jouir d’un milieu
propre qui se conforme aux normes mondiales. L'Égypte a
créé
• en faveur de l’environnement l'EEAA et s’attache à

organiser des conférences internationales pour être au
courant des procédés les plus efficaces pour protéger
l’environnement
• Elle a également créé en 1994 un fonds consacré à
l’environnement pour encourager l’investissement dans
ce domaine puis en 1997 le ministère de l’environnement
pour contrôler les sources de pollution avec l'aide de

quelques autorités compétentes et des organisations

nationales actives dans ce domaine.
• D’autre part plusieurs lois et résolutions furent émises en
faveur de l’environnement dont la loi 48/1982 consacrée
à la protection du Nil.
Le ministère d’État pour les affaires de l’environnement a

planifié plusieurs programmes pour contrôler la pollution:
Le programme national pour la gestion des déchets-

le programme pour la protection de la nature- le programme
concernant la protection et la des gestions des réserves
naturelles – le programme pour le travail national- le
programme de contrôle de la désertification.
L'environnement et le développement
Les anciens égyptiens sont les précurseurs dans la

protection de l'environnement et de ses multiples
manifestations à l’exemple de l'eau, du sol de l'air ainsi que
les denrées alimentaires et toutes les richesses naturelles

L'ancien égyptien s’est essentiellement intéressé à ne

pas contaminer les eaux du Nil et de veiller à le garder
propre ainsi que le dicte leur religion. Dans les textes des
papyrus, le mort jure ne pas avoir pollué les eaux du Nil et
les avoir protégées de tout polluant, cherchant ainsi à
plaire aux dieux et afin d’entrer au paradis.
Il s’est également attaché à protéger le sol en vue de

préserver sa fertilité agricole, en ayant toujours l’idée de
plaire aux dieux qui lui ont procuré tous les bienfaits de la
terre et de l’eau.
L'EEAA a été fondée depuis plus de 20 ans pour

protéger les affaires écologiques Sa première mission avait
été de tracer les grandes lignes de la politique écologique et
de les exécuter en s’aidant du programme national pour les
recherches et la culture écologique

Politique de protection de l'environnement:

La protection de l'environnement à l’exemple de
l'eau, du sol, de l'énergie et de l'air est une mesure
indispensable à la durabilité du développement économique
et social et pour la préservation des richesses naturelles aux
générations futures.Par conséquent les mesures suivantes
ont été prises:
1- Contrôle de la pollution:
Ce programme a pour objectif de protéger le Nil des
conséquences du drainage industriel et des poussières en
suspens et de mettre en vigueur les dispositions de la loi
relative à l’environnement.
2-Le programme national pour la gestion des déchets:

Ce programme vise à réaliser une gestion rationnelle
des déchets solides et les déchets provenant des hôpitaux,
dans tous les gouvernorats d’Égypte.

3- Programme de protection de la nature et de gestion

des réserves naturelles :
Ce programme a pour objectif de protéger la

diversité biologique et la gestion rationnelle des réserves
naturelles, afin de sauvegarder les sciences naturelles.
4- Programme national de contrôle de la désertification:
L'Égypte a contribué à la préparation de la

convention internationale relative à la désertification et au
devoir de s’en protéger et elle a respecté ses engagements
aux clauses de la convention, comme elle a élaboré un plan
d’action nationale pour se protéger des menaces de
désertification en s’aidant des efforts de tous les ministères

Premier Festival international des films sur

l'environnement (du 5 au 10 Juin 2007):
Le festival s'est tenu pour la première fois en Égypte

et au Moyen-Orient, puis il se tiendra régulièrement chaque
année en vue de réactiver le mouvement cinématographique
sérieux qui traite les problèmes écologiques graves en vue
de sensibiliser à l’importance de l'environnement, de
stimuler le public pour savoir traiter de façon appropriée
l'environnement et pour créer une opinion publique positive
et respectueuse de l'environnement.
60 films de longs métrages et des documentaires

provenant de 16 pays arabes et étrangers ont été projetés au
cours du festival. Il a été décidé de choisir un ambassadeur
à l'environnement chaque année comme l'ambassadeur de
bonne volonté des Nations Unies. Le capitaine Mahmoud
Alkhatib et l'actrice Yousra ont été choisis comme
ambassadeurs de l'environnement.

Chaptire 2
Les Réserves naturelles

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Chapitre 2
Les Réserves naturelles
(2-1) Définition
Une réserve naturelle est une partie du territoire où

la conservation de la faune, de la flore, du sol, des eaux, des
gisements de minéraux et de fossiles et, en général, du milieu
naturel présente une importance particulière. Il convient de
soustraire ce territoire à toute intervention artificielle
susceptible de le dégrader.
On distingue les réserves naturelles nationales
(RNN), les réserves naturelles de la collectivité territoriale
de Corse (RNC) et les réserves naturelles régionales (RNR).

Leur gestion est confiée à des associations de protection de

la nature dont les conservatoires d'espaces naturels, à des
établissements publics (parcs nationaux, Office national des
forêts...) et à des collectivités locales (communes,
groupements de communes, syndicats mixtes...).
Un plan de gestion, rédigé par l'organisme
gestionnaire de la réserve pour cinq ans, prévoit les objectifs
et les moyens à mettre en œuvre sur le terrain afin
d'entretenir ou de restaurer les milieux. Les RNR, créées à
l'initiative des régions, remplacent les anciennes réserves
naturelles volontaires (RNV).
D’ailleurs, une réserve naturelle (ou réserve

écologique, réserve biologique...) est un type d'aire
protégée, plus ou moins intégralement, par un règlement et
divers procédures et moyens physiques et de surveillance:

❖ de manière volontaire, c'est-à-dire à l'initiative de son

propriétaire (privé ou public), ou à la suite d'une mesure
imposée par un État ou une collectivité ;
❖ pour préserver et gérer des ressources naturelles

remarquables ou menacées. Il peut s'agir:
• d'espèces vivantes animales et végétales, ou d'habitats

patrimoniaux,
• d'un état potentiel qu'on cherche à restaurer,
• de minéraux, de fossiles (ex.: « réserves

géologiques » en France),
• de paysages exceptionnels, à haute « naturalité » ou

porteurs d'information sur l'histoire de l'humanité.
❖ pouvant inclure des activités traditionnelles de

populations autochtones, si elles sont compatibles avec
les objectifs ci-dessus (et s'il ne s'agit pas d'une « réserve
naturelle intégrale »)...

Une réserve naturelle peut avoir une importance

locale, régionale ou nationale. Cette importance n'est pas
nécessairement liée à sa superficie.
Le classement d'une zone en réserve naturelle vise

généralement à soustraire le milieu aux impacts directs
d'activités humaines susceptibles de dégrader le milieu ou
porter atteinte aux espèces (pollution volontaire ou non,
incendie criminel, exploitation, chasse, etc.). Parfois, le
gestionnaire cherche aussi via un « Plan de gestion » à
limiter des phénomènes plus ou moins naturels tels
qu'incendies, comblement naturel d'un lac, fermeture
naturelle d'une pelouse sèche, etc.
Les réserves naturelles sont un des outils de

protection des milieux naturels. Elles sont
complémentaires d'autres formes de protection tels que
les parcs nationaux, les parcs régionaux, le conservatoire
du littoral.

Une réserve naturelle peut également être

reconnue réserve de biosphère par l'Unesco, comme
la réserve naturelle du Baïkal en Russie. Il existe, aussi, des
réserves sous-marines, rurales voire urbaines, et des parcs
naturels marins.
Les réserves naturelles et le tourisme écologique :

Les réserves naturelles en Égypte, importants
exemples du système écologique, ont été préservées des
facteurs de détérioration dans le but de sauvegarder aux
êtres qui y vivent la chance de mener une vie naturelle et
d’exercer leurs fonctions dans le système écologique.
L’Égypte a proclamé 24 réserves naturelles dont la
superficie totale est de 100 km 2, moyennant 100% de la
superficie totale de l’Égypte. En 2017, le nombre des
réserves est prévu atteindre 40 et occuper une superficie
globale de 18% de la superficie de l’Égypte.
Le gouvernement égyptien accorde une vive
attention au développement de ces réserves. Cet intérêt
gouvernemental est afin de renforcer l’investissement

durable et le tourisme écologique dans ces réserves pour

créer des perspectives prometteuses en matière de tourisme
dans le pays.
L'Égypte est un pays diversifié en termes d'habitats,
de biodiversité et de conditions climatiques. Cependant, le
gouvernement égyptien a désigné un certain nombre de
zones protégées, de parcs nationaux et de protectorats pour
veiller à ce que l'urbanisation n'affecte pas le caractère
unique. Ainsi, la population est soumise aux règles et
règlements établis par la direction et les administrateurs des
parcs.

I. Réserves naturelles annoncées

1) La Réserve naturelle d'Elba ou cUlba
Réserve naturelle d'Elba ou cUlba
Il s’agit d’un parc national sans égal en Égypte établi en

1986 et se situe dans le désert oriental d’Égypte, de 35600
km2. Blottie entre la zone tropicale et le désert, cette région
bénéficie d'un climat unique en Égypte.

Cette réserve naturelle se trouve à 250 km au sud de

Marsa cAlam. Elle est bordée par la petite ville de Bérénice
et par la frontière sud de l'Égypte avec le Soudan
Ces réserves ont été créées afin de protéger les
écosystèmes uniques avec leur biodiversité unique. Elles
conservent faune et flore de mangroves et des montagnes
et elles comprennent vingt-deux îles, des récifs coralliens.
On y trouve aussi des autruches.
Cette zone protégée abrite Gebel Elba, montagne recevant
des précipitations de 400 mm de brouillard par an, un
phénomène qui crée de magnifiques oasis.
La flore d'Elba compte parmi les plus riches d'Égypte,
mais elle contient une seule plante endémique appelée
Biscutella elbensis. Le parc abrite aussi une essence rare,
le dragonnier ombet.
Pour la faune, vous y trouverez des espèces sub-
sahariennes comme la zorille le protèle et les moutons de
barbarie. De nombreux oiseaux se reproduisent
uniquement dans cette région d'Égypte.

2) La Réserve naturelle Wadi Al-Rayyan

La réserve naturelle de Wadi al-Rayyan couvre une
superficie de 1760 km² et elle comporte une diversité
environnementale, chacune avec sa propre faune
caractéristique.
Le parc national se trouve à deux heures de route de la
ville du Caire. Situé au sud-est du gouvernorat d’al’Fayoum,
elle est une dépression profonde en pierre calcaire de l’ère
de l’éocène. Wadi al-Rayyan a été proclamé une réserve en
1989 en but de protéger les ressources biologiques du
secteur, géologiques et culturelles uniques.
La zone est formée de deux lacs aménagés (barrages)
reliés par la plus grande chute d’eau d’Égypte, qui porte le
nom de "al-Rayyan". Il existe de nombreuses sources d’eau
chaude et oasis qui attirent diverses espèces animales.
Il s’agit notamment d’oiseaux migrateurs et de
reptiles, et il abrite l’une des dernières populations de
gazelles des dunes. Au nord de la réserve se trouve Wadi el-

Hitan, une zone protégée où des restes fossilisés de baleines
éteintes ont été découverts.
3) La Réserve naturelle de Wadi Al-Hitan
Réserve de Wadi Al-Hitan
Wadi Al-Hitan se trouve dans l'oasis de Fayoum,

généralement appelée la vallée des baleines, et bien sûr
pour une très bonne raison. Elle renferme quelques lacs
artificiels, les plus récents sur le plan mondial.

C’est une région de fouilles située au nord-ouest de

Wadi El Rayan qui remonte à 40 millions d’années. On est
tenté de croire que Wadi El Hitan, se trouvait même avant
40 millions d’années sous un océan très profond qui a
changé par le retrait des eaux laissant d’énormes squelettes
de quelques requins primaires et de nombre d’êtres
maritimes. Les visiteurs préféreraient visiter cette vallée
pour plusieurs raisons.
Premièrement, il se trouve à environ 150 km au sud
du Caire et est également facilement accessible. Ce lieu a été
construit comme site important protégé par l'UNESCO.
Wadi Al Hitan est une sorte de réserve naturelle dont vous
n’avez jamais entendu parler.
Ces fouilles sont celles de squelettes pétrifiées

(calcinées) de requin, de dents de baleine (squale), de
coquilles et de quelques autres animaux maritimes ainsi que
des plantes pétrifiées. Ces fouilles sont considérées comme
musée ouvert.

C'est en fait comme visiter un musée.

Fondamentalement, il existe une grande variété de fossiles
marins et de squelettes qui ont été ouverts et laissés sur leur
lieu de repos. Observer un squelette de baleine au centre du
désert a quelque chose d'inhabituel. Quelques fossiles que
l'on peut voir dans cette vallée recouvrent des requins, des
baleines, des coquillages et des dents de requin. Des coraux
silicifiés et des coquillages ont également été régulièrement
découverts au cours des fouilles.
Cette réserve est importante car elle représente un

environnement naturel aux animaux menacés de disparition
tels la gazelle blanche, la gazelle égyp tienne, le renard, le
mink, le renard des sables, les oiseaux rares migrateurs tels
le faucon Chahine, le faucon des gazelles, le faucon libre,
l’aigle ainsi que d’autres espèces d’oiseaux migrateurs tels
le canard, la caille, le balshon etc.. Et un grand nombre de
plantes sauvages.

De plus, bien qu’il soit une zone désertique, il abrite

une variété d’animaux. Au cours de votre visite, vous serez
peut-être surpris de voir des animaux comme le cerf blanc,
le cerf égyptien, le renard fennec, le renard roux ainsi que
certaines espèces d'oiseaux et de reptiles.
L’Unesco avait enregistré en 2005 la région de Wadi

El Hitan dans la liste des réserves naturelles en tant que
premier site naturel égyptien, et en tant que 6ème site arabe
enregistré dans la liste du patrimoine mondial naturel, en
raison des fouilles qui concrétisent les restes des requins
disparus du Sahara occidental égyptien… Ces fouilles ont
permis aux savants de connaître les étapes d’évolution de la
vie de ce mammifère transformé au long des années
d’animal terrestre en animal maritime.
Les fouilles effectuées ont prouvé que les requins
étaient à la dernière étape de l’évolution c’est à dire avant
que leurs extrémités ne se transforment pour vivre dans les
océans. L’Unesco a déclaré que la région renfermait de

grands nombres de fouilles et qu’elle était unique et

exceptionnelle dans le degré de sa qualité.
La région de Wadi El Hitan se caractérise par un
système écologique exceptionnel par l’existence de terrains
humides, de structures géologiques, de sources d’eau, de
fouilles rares, et de 406 squelettes de requins dont 305 sont
tous des os et remontent à 40 millions d’années, en plus de
l’existence de plusieurs autres animaux et poissons, à
l’exemple des baleines, de la sirène et des dauphins.
Cette région est l’une des plus belles du monde, par
ses petites dunes de sable, ses plissements rocheux de forme
variée.
Les fouilles reflètent l’environnement équatorial de
l’Égypte à l’ère Eocène, vu qu’on y a retrouvé des
squelettes de grands poissons, de tortues, de serpents
maritimes, de sirène de mer et de dinosaures de 22 m de
long.
Il a été nécessaire de développer la région de Wadi
El Hitan, et d’adopter un style idéal pour transformer cette

région en musée ouvert aux êtres maritimes ou pétrifiés

pour y attirer le tourisme écologique, scientifique et
géologique.
On pourrait ne pas croire que cette région renferme
des requins, car elle se trouve au Fayoum, loin des régions
maritimes.
Il existe plusieurs monastères dans la vallée, fondés
par les moines depuis de longs siècles. La vallée renferme
16 espèces de plantes, comme elle est riche en mammifères,
à l’exemple de la gazelle égyptienne, de la gazelle blanche,
du renard rouge, du renard Fink, du loup égyptien, du chat
montagnard.. en plus de 16 espèces de reptiles, quelques
oiseaux et quelques poissons.
N'oubliez pas que, comme il s'agit d'un lieu protégé,
vous ne pouvez pas simplement conduire où que vous soyez
dans la vallée et il est nécessaire de disposer d'un guide
touristique licencié et expérimenté avec vous pour vous
montrer les bons endroits pour vivre pleinement cette

expérience unique. Cette vallée est une vraie caisse riche en

merveilles.
4) La Réserve naturelle de Wadi al-Gimal
Réserve naturelle de Wadi al-Gimal
L'un des plus grands parcs nationaux d'Égypte Wadi al-

Gimal qui se traduit par «vallée des chameaux», il se situe
au sud de Marsa cAlam, couvre de nombreux habitats
écologiques distincts et une grande variété d’animaux et
d’oiseaux comprenant plusieurs espèces menacées.

Cette réserve naturelle occupe 60 km de la côte de la mer

rouge et englobe les îles de Wadi Gimal, des récifs de
corail, des herbiers et des zones de mangroves, sans oublier
Gabil Hamata (1977 m), où l'on trouve encore des ibex et
des gazelles.
Wadi al-Gimal est le troisième plus important Wadi du
Désert Oriental. Bien que souvent à sec, il est bordé d'une
végétation importante, notamment au niveau de son
débouché dans la mer (que la route traverse), et il attire
donc les migrateurs.
À noter qu'un verger situé à environ 49 km au sud du
Wadi (ou à 55 km d'Hamata si vous venez du Sud) est aussi
très attractif pour les migrateurs.
L'entrée nord du parc est à 48 km au sud de Marsa
cAlam et l'entrée sud est au niveau de la ville d'Hamatah,
110 km au sud de Marsa cAlam.
À l'embouchure de Wadi Gimal, un courant d'eau douce
se mêle à l'eau de mer pour former un marécage de faible
salinité où poussent des roseaux et des palmiers Doum.

À Wadi al-Gimal, vous pouvez faire de la randonnée,

de la plongée et de l'ornithologie. Les herbiers alimentent
des espèces menacées, les dugongs et les tortues vertes,
Chelonia mydas, qui nichent sur la côte et sur les îles.
Il s'agit d'une vaste zone de 6453 km² protégeant des
habitats variés, du désert aux zones montagneuses, en
passant par les montagnes et des fonds sous-marins.
Il comprend les vastes mangroves d'Hamata qui
s'étendent sur 12 km de long. Il s'étend vers l'ouest jusqu'à
la route reliant Sheikh Shazly à l'autoroute Marsa cAlam-
Idfou.
C'est un tronçon de côte riche en mangroves et un
immense continent montagneux qui entoure l'un des
énormes oueds du désert égyptien.
Sa partie côtière comprend la Qarat al-Hartaway Bay,
les îles Wadi al-Gimal et Qul'an et s'étend au large
jusqu'aux récifs de Sataya ("Fury shoals").
Les îles sont un lieu de reproduction pour animaux
rares en Égypte, principalement des espèces d’oiseaux 13.

Les îles du parc sont le domaine d'une belle population de

Faucons colorés. Le parc est, également, célèbre pour son
accent sur la plus grande colonie de nidification du faucon
noir dans le monde.
Le parc national du Wadi al-Gimal accueille ainsi des
oiseaux du désert comme l'Hirondelle isabelline
(Ptyonoprogne fuligula), l'Ammomane élégante
(Ammomanes cinctura), le Sirli du désert (Alaemon
alaudipes), la Perdrix de Hey (Ammoperdix heyi), les
Faucons lanier (Falco biarmicus) et de Barbarie (Falco
pelegrinoides), ou le Ganga de Lichtenstein (Pterocles
lichtensteinii), mais aussi de nombreux migrateurs.
Les Fauvettes de Ménétries et de Chypre (Sylvia
cypriaca) hivernent dans les acacias. Le désert accueille
aussi une grande variété de mammifères (Gazelle dorcas,
Hyène rayée, Bouquetin de Nubie et d’autres).
Les herbes marines locales constituent, en outre, une
source de nourriture importante pour des autres espèces

menacées d'extinction ici. Cet endroit est également l'un des

parcs marins nationaux les plus prolifiques d'Égypte.
Ce parc est fortement encouragé pour l'écotourisme
en raison de la création d'un écolodge privé. Donc, si vous
êtes à la recherche de la faune en Égypte amusante, vous
devez ajouter cet endroit à votre voyage.
5) La Réserve naturelle Abou Galloum
Réserve naturelle Abou Galloum

L’aire protégée Abou Galloum a été créée en 1992, au

nord de Nabq. La réserve naturelle couvre une superficie de
400 Km2.
La zone de Ras Abou Galloum est composée de hautes
montagnes, de vallées étroites et sinueuses, de dunes de
sable ainsi que de remarquables coraux fossilisés.
Dans cette réserve, les hautes montagnes de granit
enneigées façonnent leur regard au-dessus d’un petit littoral
qui possède des récifs coralliens et un écosystème marin
florissant.
Considérée comme la réserve naturelle la plus
pittoresque d'Égypte, une des régions les plus isolées du
Sinaï, elle accueille quelques visiteurs. Donc, si vous
recherchez une escapade relaxante et sereine loin de
l’agitation de la ville, cet endroit est une décision idéale
pour vous.
En outre, un labyrinthe prolongé de grottes sous-marines
est réputé pour son potentiel de plongée. Ainsi, cette

activité ne conviendra que pour les plongeurs courageux et

expérimentés.
6) La Réserve naturelle du Lac de Qaroun
Réserve naturelle du Lac de Qaroun
Le lac Qaroun est situé au Nord-Ouest de la dépression

de Wadi El Rayan et c’est le plus ancien lac naturel au
monde et le seul restant de l’ancien lac Maurice.

Situé à une centaine de kms du Caire, cette dépression,

qui occupe près de 18 000km², a toutes les apparences de
l’oasis, espaces verdoyantes volées aux plaines
sablonneuses du désert Libyque. Elle est reliée au Nil par le
Bahr Youssef, canal prenant sa source 400 km plus au sud.
Le lac s’étend sur 55.000 feddans, sa profondeur varie
entre 5 à 12 m, son niveau d’eau est de 45 m et son taux de
salinité varie entre 32 à 35 g/l.
En ancien égyptien "Mer-Our", en grec "Mœris". Grande
oasis au sud-ouest du Caire, arrosée par le Bahr Youssouf
{fleuve de Joseph}. Elle se situe à environ 40m au-dessous
du niveau de la mer et, par conséquent, était à l’origine un
gigantesque lac. De l’ancien égyptien «Pa-Yom» {le lac}
provient le nom Fayoum.
Après une corégence de presque cinq ans, Sésostris
II succède à son père pour une quinzaine d’années. Il
entreprend l’aménagement du Fayoum, oasis située à
environ 80Km au sud-ouest de Memphis et canalise le Bahr
Youssouf, qui se déversait dans le futur lac Qaroun, en

construisant une digue à Illahoun et en lui adjoignant un

système de drainage et de canaux. Le projet ne sera achevé
que sous Amenemhat III. Ces grands travaux ont provoqué
un nouveau déplacement de la nécropole royale qui après
être remontée à Dahshur avec Amenemhat II s’installe à
Illahoun.
La rive sud du lac Qaroun, sur laquelle vient buter
l’oasis du Fayoum, est actuellement une zone maraîchère
approvisionnant la capitale. Elle n’était guère exploitée
sous l’antiquité pharaonique.
À l’origine, vaste zone de marécages, elle possède une
végétation luxuriante et une faune abondante qui en font une
réserve de chasse particulièrement appréciée des Pharaons.
Ce " jardin de l’Egypte ", tel que l’appelaient les Anciens est
une vaste oasis : Fruits, légumes, roses et jasmin, palmes et
désert.
De nombreux vestiges de temples et de nécropoles
gréco-romaines subsistent, puisque c’est ici que l’on trouva
l’art funéraire des portraits, dits du Fayoum, où, pour la

première fois dans l’histoire, l’expression des visages, les

traits et les regards nous interpellent.
Le lac Qaroun considéré parmi les meilleurs sites
d’oiseaux en Égypte. Une variété d’oiseaux migrateurs
visite le lac en hiver. Le second est Wadi El Rayan, c’est
une terre humide qui regroupe plusieurs genres d’oiseaux
aquatiques.
Si vous aimez les oiseaux, la zone protégée du lac Qaroun
est un paradis pour vous! Dans le Fayoum dominent les
zones humides du lac Qarun.
Ce lieu est attribué globalement comme «zone importante

pour les oiseaux». Le territoire abrite plusieurs espèces
d'oiseaux exotiques et constitue un habitat essentiel pour les
oiseaux flamants. Imaginez juste la belle vue de troupeau de
flamants roses!
C'est un centre principal pour un grand nombre

d'espèces d'oiseaux qui migrent à travers les autres régions.

Ainsi, l'observation des oiseaux est une activité notable sur

ce lac.
Parallèlement à cela, un nombre suffisant de fossiles,
des millions d'années de mammifères des marais, de
primates et d'autres animaux éteints en Égypte peut encore
être observé là-bas. Il s’est en outre révélé être une source
très importante dans les recherches sur l’évolution humaine.
De nos jours, le lac est un écosystème riche en amphibiens,
mammifères et reptiles.
Le composant écologique de la réserve et ses avantages:

- La partie Nord du lac inclut la région de la montagne El
Katrani… région rocheuse en pierres calcaires qui renferme
des fouilles de mammifères datant de 3 à 10 millions
d’années, et où se trouvent les fouilles du singe Egyptos le
plus ancien du monde et quelques arbres pétrifiés.
- Quelques formations géologiques importantes sur le plan
scientifique et historique se trouvent au Nord Est du lac,
ainsi que des marécages renfermant une gamme de plantes
disparates.

- Le lac est le refuge de beaucoup d’oiseaux migrateurs qui

y résident dans la saison hivernale.
- Il est riche en poissons sédentaires tel le Bolti vert et
d’autres transportés qui se sont adaptés tels les poissons
Moïse et le Mulet et des invertébrés telles les crevettes
blanches.
- Des régions archéologiques couvrent les rives du lac telles
la région des églises, le temple d’El Sagha, le temple du
château de Qaroun et Deir Abou lifa dont quelques uns sont
des monuments pharaoniques et d’autres romains. Il existe
également quelques régions géologiques anciennes qui
contiennent des fouilles de flore et de faune.
7) La Réserve de Wadi Degla
La réserve de Wadi Degla est située à l’est du quartier

al-Macadi dans la ville du Caire. Elle est d’environ 60 Km2
dans le secteur.

La Réserve de Wadi Degla
On connaît la vallée de Degla comme un

environnement géographique distinctif principal en Égypte.
La vallée de Degla se prolonge de l’est à l’ouest avec
une longueur de 30 m environ en traversant des rochers en
calcaire.
La vallée de Degla commence dans la forme de petits
affluents où l’eau verse sur des collines délimitant la vallée.
Les ressources naturelles remarquables dans la vallée
de Degla sont sa scène générale qui est riche par les plantes

et par la vie animale. La vallée est couverte de la couche de

plantation permanente protectrice contenant 64 sortes de
plantes.
Les traces de disponibilité de cerfs ont été
nouvellement enregistrées dans ces secteurs bien comme 20
sortes des reptiles dont les tortues égyptiennes, et 12 sortes
des oiseaux de désert orientaux.
8) La Réserve du Lac al-Borolos
Située au nord-est de la branche de Rosette, la réserve du

lac d’Al-Borolos s’étend sur une longueur de 70 km environ,
Sa largeur varie entre 6 et 17 km.
La superficie totale de la réserve est de 460 km carrés. Le

Lac Al-Borolos est, en fait, le second plus grand lac naturel
en Égypte.
Elle se Caractérise par la diversité écologique, tels les

marais de salants et les plaines de sable.

De hautes dunes de sable couvrent les rives de lac. Donc,

il est considéré comme un site naturel favorable à plus de
135 sortes de plantes sauvages et aquatiques, ainsi qu’aux
oiseaux sauvages migrateurs.
La réserve vise à conserver la diversité biologique du lac

d’Al Borolos, à rapatrier les espèces disparues à la suite des
activités humaines, à enregistrer les changements
écologiques du lac et les recherches scientifiques et pratiques
et à protéger des régions humides.
La réserve vise aussi à encourager le tourisme écologique

et les recherches scientifiques et pratiques. Il vise aussi à
maintenir des ressources naturelles notamment celles qui
assurent un rendement économique.
9) La Réserve de Salouga et Ghazal
Les deux îles de Salouga et Ghazal se trouvent dans le

fleuve du Nil à 3 km du nord du barrage d’Assouan. Les
îles Asponarti, Amoun et le jardin botanique d’Assouan se

trouvent au nord de la réserve, mais l’île Soheil, est située

dans son front sud.
Réserve de Salouga et Ghazal
La réserve de Salouga à Assouan est la plus petite

réserve en Égypte, sa superficie étant d’environ 55 feddans.
Elle comprend plus de 120 genres de plantes alors que les
rochers de la réserve sont vieux de plus de 500 millions
d’années.
Le mot « Salouga » signifie cascade en nubien: il se
compose des deux syllabes « sa » - le niveau du Nil, et

« ouga » - le bruit de l'eau. Quant à « Ghazal », il s’agit du

nom d'une ancienne plante qui poussait sur l’île (sans doute
une « plante d’une saveur piquante, semblable à
l’estragon »,
La région est caractérisé en principalement par la
prédominance de quelques espèces d’arbres tels: l’acacia,
le tamaris. La verdure énorme comprend 94 sortes de
plantes diverses.
Les conditions naturelles favorables de ces îles ont
favorisé la chance de vie aux oiseaux migrants. Environ 60
espèces d’oiseaux rares y vivent. Parmi les oiseaux rares
figurent l’ibis noir, pris comme symbole de la réserve et
parmi les oiseaux menacés de disparition figurent: l’aigle et
la poule de mer pourpre.
10) La Réserve de sainte Catherine

Le parc national de sainte Catherine a été indiqué comme
une réserve naturelle en 1996, elle s’étend sur une superficie
de 4.350 km.

La vaste péninsule du Sinaï, ancienne terre des Pharaons,

souvent convoitée pour sa position stratégique et ses
réserves naturelles, surprend le voyageur par la puissante
beauté de ses monts tranquilles.
Sables nuancés, canyons de grès, montagnes de granite
rose, falaises géantes se succèdent. De temps à autre, une
minuscule oasis atténue l’austère décor et offre fraîcheur et
réconfort.
Réserve de Sainte Catherine

Les bédouins du désert rouge accueillent avec chaleur

les randonneurs qui parcourent ces lieux marqués d’un
fascinant passé.
L’objectif de ce parc national est la conservation de

la diversité ou de la biodiversité. Ce phénomène a augmenté
le temps géologique, la biodiversité est plus riche maintenant
qu’à tout moment en son histoire.
En même temps, la diversité biologique globale est

perdue à un taux plus rapidement que jamais, en grande
partie en raison des activités humaines.
Le parc national de Sainte Catherine occupe une

grande partie de la partie centrale de Sinaï du sud, une région
montagneuse de la roche ignée et métamorphique
précambrienne, qui inclut les crêtes les plus élevées de
l’Égypte (montagne de Sainte Catherine, montagne de
Moussa, montagne de Serbal, montagne d’Um Chomer et
montagne de Tarbouch).

La montagne de Sainte Catherine est la crête la plus

élevée en Égypte 2.624 m au-dessus de niveau de la mer.
Le protectorat a un site du patrimoine mondial de

l’UNESCO car il contient le monastère Sainte-Catherine qui
a été édifié par l’empereur romain Justinien et les plus hautes
montagnes du parc.
Le massif de Sinaï contient certaines des roches les plus

anciennes du monde. 80% des roches datent de 600 millions
ans.

11) La Réserve d'Al-Ahrash
La réserve d’Al-Ahrash est située au nord-est de

l’Égypte, tout près des frontières palestiniennes.
Elle est couverte d’une haute densité d’acacia tamaris

et des arbres de camphre aussi bien que des herbes de
buissons et d’autres plantes qui aident à consolider les
dunes sablonneuses et les arbres qui se trouvent dans le
cadre de la protection pour sauvegarder une des formes
importantes de l’environnement du littoral de la

Méditerranée dont la majorité s’est développée, et a changé

de forme.
Cette couverture végétale très dense aude à
augmenter les eaux dans le sol, à sauvegarder le niveau et
la douceur des eaux souterraines et à promouvoir l’activité
touristique dans la région.
Les poissons : La réserve naturelle abonde en
poissons de tout genre de plus de 1000 espèces dans les
profondeurs des mers: Ces poissons vivent dans les
brousses et se reproduisent aux récifs ou dans les herbes du
fond de la mer avoisinante.
Les plantes : La réserve comprend des mangroves
qui sont de second degré quant aux régions de
rassemblement des mangroves dans l’océan Indien, et dans
la mer Rouge. Les mangroves vivent dans l’eau salée ou
dans l’eau peu salée.
Ces plantes peuvent extraire les eaux douces et se
débarrasser du sel à travers ses feuilles qui retiennent le sel
des eaux.

12) La Réserve d'al-Amid

La réserve d’al-Amid est située sur le littoral nord-ouest
de l’Égypte entre les lignes 28 et 29 dans la plaine intérieure
à 83 km de l’ouest d’Alexandrie et à 200 Km à l’est de
Matrouh.
La diversité écologique: L’environnement naturel de
la réserve d’al-Amid renferme les milieux disparates les
plus importants du littoral nord-ouest dont: les dunes de
sable, les marécages et les surfaces salines, les terrains peu
profonds et plats, les pieds de montagne rocheux, les
surfaces sablonneuses intérieures de silicone, les vallées et
les dépressions des terrains fertiles.
La région est également couverte de sédiments datant
des époques Miocène et Hallucine dont des sédiments
côtiers, des dunes sablonneuses, des sédiments des golfes
et des composants crétacés.
La couverture botanique est représentée par plusieurs
espèces de plantes sauvages qui poussent dans cette région
et dont la plupart a une importante utilité médicale et

d’autres sont favorables au pâturage telles des plantes en

bois qui servent comme carburant, comme ils existent des
cultures traditionnelles telles la figue et l’orge.
Plus de 120 espèces de plus hautes plantes, 20 espèces des
algues bleu-vert d’azote et un nombre semblable de
mycètes de sol se produisent.
Le groupe des animaux: Près de 70 espèces
d’oiseau, 30 espèces des reptiles et amphibies. Espèce
diverse des insectes, où 500 espèces de la terre ci-dessus et
plus de 100 espèces des insectes souterrains ont enregistré.
Les espèces les plus importantes des mammifères
sont: le gazelle de Dorcas, le rat endémique méditerranéen,
le taupe, le Gerbille, le Fennec, et le renard rouge.
13) La Réserve de Zaranik
Zaranik qui se situe à 25 Km. d’El-Arich est considéré,

sur le plan international, comme une voie d’une grande
importance pour les oiseaux migrateurs. Elle est limitée au

nord par la Méditerranée et au sud par la route Al

Arich/Kantara.
À partir le mi-août et jusqu’à la fin du mois de
septembre, plus de 75 espèces différentes d’oiseaux
aquatiques traversent Zaranik, représentant 14 familles
dont les plus importantes sont: Le pélican, le flamand, le
canard, le héron, la cigogne, le poulet, le faucon, les cailles,
le milan, la perdrix, le rossignol, la mouette...
La Sainte Famille marche de Bethléem à Gaza jusqu’à
la réserve d’El Zaranik (El Feloussiat) à 37 km à l’Ouest
d’El Arich, et entre en Egypte par le désert au Nord du
Sinaï, du côté de Farma (Pelusium) entre El Arich et Port
Saïd.
Les caractéristiques naturelles: Le lac d’Al Zaranik
est séparé de la Méditerranée par une muraille de sable fin.
Les détroits d’Al Zaranik et d’Abou Salah sont situés dans
sa partie Est. Ils forment l’unique point de rencontre
naturelle entre la mer et le lac d’Al Bardaouil. La région du

flux et du reflux se distingue par une couche épaisse de

plâtre traversant la berge du lac.
Origine de son appellation: Le nom de Bardaouil
remonte aux espèces aquatiques enchevêtrées et zigzaguées
qui traversent les marais de la région.
La hauteur maximale de cette réserve est de 30 m.
environ au-dessus du niveau de la mer dans la zone des
dunes sablonneuses répandues dans sa partie Sud.
Cette réserve offre une multitude de paysages variés tels:
les marais, les marécages, les environnements marins, les
dunes sablonneuses, les îles et les côtes.
Les conditions climatiques: Au Nord du Sinaï,
l’hiver est plutôt froid, de 130 de température en moyenne,
et de 250 en été. Le climat y est tempéré vu qu’elle
prédomine le littoral de la Méditerranée.. Région sub-
saharienne, le taux des eaux de pluie y varie entre 80 et 100
mm dans l’année.

Importance internationale de la réserve de Zaranik:

L’intérêt accru à la préservation des oiseaux
migrateurs a imposé la signature de traités et d’accords
internationaux pour sauvegarder la diversité héréditaire et
les systèmes écologiques et protéger quelques régions
importantes et uniques en leur genre, en tant que refuge aux
oiseaux migrateurs et aquatiques.
Les études effectuées sur la migration des oiseaux ont
témoigné l’importance de ce site exceptionnel qui relie les
continents: l’Asie, l’Afrique et l’Europe et qui est un vrai
pont de passage international à de milliers d’oiseaux durant
l’automne et le printemps de chaque année.
À cet égard, les gouvernements des États du bassin
de la Méditerranée ont signé en 1982, à Genève, un
protocole portant sur la sauvegarde des animaux et des
plantes sauvages. La région compte 500 espèces dont 100
sont uniques en leur genre.
L’UNESCO a conclu un traité international en 1971
relatif à la sauvegarde des terrains humides ayant trait à

l’hébergement des oiseaux aquatiques. Le traité de

Ramsar", auquel l’Egypte a adhéré en 1986, comprend la
protection de plus de 300 sites de ces terrains.
Rôle et objectifs de la réserve:

La réserve tend à préserver les ressources naturelles
en sauvegardant la diversité biologique notamment les
espèces menacées de disparition et les environnements
naturels qui leur sont indispensables, ainsi que les zones du
patrimoine culturel par l’usage minimal des ressources
disponibles à nos générations futures.
La réserve constitue un terrain favorable aux études
scientifiques et à la sauvegarde des zones écologiques
historiques. De multiples recherches y sont effectuées pour
examiner les effets écologiques des diverses activités dans
la région et pour élaborer des programmes éducatifs.
Le centre des visiteurs s’applique à faire connaître le
rôle des réserves naturelles dans la sauvegarde de
l’environnement et à organiser des stages de formation aux

employés, aux associations non-gouvernementales, aux

universitaires et à d’autres personnes intéressées à
l’environnement.
Nature de la vie dans la réserve:

La réserve d’Al Zaranik jouit d’une énorme diversité
de vie terrestre, maritime et végétale.. 11 espèces
d’animaux ont été enregistrées telles: la gerboise, genre de
rongeurs vivant dans les zones sablonneuses, le rat et les
hérissons.
La réserve n’en abrite qu’une seule espèce. Le
Fennec Zerda, le plus petit et le plus beau, est menacé de
disparition en raison de sa chasse pour sa fourrure.
Le Félis Margrute ou le chat sablonneux est un des
rares mammifères du désert. Il se distingue par sa tête plate,
sa fourrure épaisse et sa couleur sablonneuse.
270 espèces d’oiseaux ont été enregistrées dans la réserve
dont la plupart sont des oiseaux aquatiques migrateurs.

Vu la position de cette réserve sur l’un des

principaux passages de migration des oiseaux, des milliers
d’oiseaux s’y rassemblent, recherchant le refuge et la
nourriture avant de poursuivre leur voyage désertique
pénible vers l’Afrique, lieu de leur hivernage.
La fin du mois d’août et le début de septembre,
constituent le paroxysme de l’émigration de la saison
d’automne.
L’Anas Querquedula ou la sarcelle compte parmi
les oiseaux les plus nombreux, dont le nombre dépasse les
220 mille oiseaux, à savoir: le Pelacanus anocratalus ou le
pélican, le flamand, le héron, la mouette, la sterne, la caille,
le carex, la huppe et l’œnanthe.
De même, des milliers d’oiseaux rapaces, et les
cigognes empruntent cette voie durant le printemps
profitant des courants d’air chaud qui favorisent leur retour
vers le pays natal.

22 espèces de reptiles ont été enregistrées dont les

plus importantes sont: le lézard, le caméléon, le lézard
désertique et la vipère.
Plusieurs espèces de reptiles sont menacées de
disparition, à savoir: la tortue terrestre, la tortue verte, la
tortue à grande tête, toutes des espèces maritimes qui
pondent leurs œufs sur les côtes sablonneuses.
La réserve renferme une multitude de vies maritimes
dans les eaux de la Méditerranée dans la partie Est du lac
de Bardaouil, à savoir: les mollusques, les écailles, les
crustacés, les poissons, les tortues maritimes et les
dauphins.
La variété de la végétation y assure un double
avantage vital et pittoresque et aide à fixer le sol et à
accentuer sa fertilité.
Les sites archéologiques:

Parmi les sites antiques de la réserve, se trouvent
celui du Folossayat, et Al Khonayat qui renferment une

implantation romaine ancienne nommée Astrakan, 2 églises

datant de l’ère byzantine et quelques monuments antiques
de l’époque islamique. Le nom Folossayat vient du mot
folous ou monnaies antiques que les bédouins trouvaient
dans la région.
Activités et services dans la région:
Parmi ces activités: l’observation des oiseaux, les
programmes d’enseignement et de sensibilisation, les
études et les recherches scientifiques, le tourisme, les
voyages de safari, la visite des sites antiques, la
photographie.
De multiples services sont assurés pour l’exercice de ces

activités, comme:
-Centre de services des visiteurs: Ce centre comprend un
musée, une exposition des composants de l’environnement,
une salle d’enseignement, de sensibilisation et de
conférences que 120 visiteurs fréquentent et une cafétéria.

- Kiosques d’observation des oiseaux: Il existe 3 kiosques

pour l’observation et la photographie des oiseaux. Ces
kiosques favorisent aux amateurs la jouissance calme de
l’observation des oiseaux.
- Endroits pour le camping: Les visiteurs peuvent installer
des camps dans deux endroits et jouir de la beauté des
paysages loin de la pollution.
- Centres d’études écologiques: Ils renferment une salle
équipée, au service des chercheurs et une bibliothèque
scientifique.
- Lieux de divertissement: Ce sont des zones qui
permettent aux visiteurs de pratiquer la natation et de jouir
des eaux de la mer.

14) La Réserve naturelle de Ras Mohammed
Située à 12 km de Charm el-Cheikh, la réserve

s’étend sur une superficie de 480 km 2, dont 135 km2 de
superficie et 345 km2 au-dessus de l’eau.
Une des meilleures réserves naturelles du monde qui est

remplie de nombreux récifs coralliens étonnants, et a été
considérée comme une réserve naturelle en 1983.
Ras Muhammad est l'un des parc nationaux les plus
fameux d'Égypte et l'un des sites de plongée les plus
populaires au monde. Situé entre les riches récifs de corail

de la Mer Rouge et le désert intérieur du Sinaï, il s'étend sur

le cap à l'extrémité sud du Sinaï.
À la pointe sud du cap se trouve une petite forêt de

palétuviers (Avicennia marina). Les eaux cristallines de la
Mer Rouges recèlent des récifs de coraux qui abritent de
nombreuses espèces de vertébrés et d'invertébrés. Si vous
vous rendez au large, vous aurez peut-être la chance
d'apercevoir des dauphins de Risso (Grampus griseus). La
région est un point d'escale des cigognes (Ciconia ciconia)
pendant leur migration annuelle.
À propos de l’établissement de la réserve naturelle

de Ras Mohammed au sud de Sinaï. Lorsque la péninsule
du Sinaï est revenue à l’Égypte après l’occupation
israélienne, Ras Mohammed a été déclaré une réserve
naturelle pour la protéger contre la pêche et d’autres activités
humaines, et le parc a été créé pour protéger contre

l’étalement urbain de Charm el-Cheikh et d’autres

développements côtiers.
Points forts de votre visite à la réserve de Ras

Mohammed Sinaï : Lorsque vous arrivez à la réserve de
Ras Mohammed, vous trouverez 0,9 hectares de forêts de
mangroves, qui ajoutent de la splendeur et une verdure
durable, et il y a une variété de paysages touristiques du
désert tels que des montagnes, des vallées, du gravier, des
plaines de boue côtières et des dunes, et la région est une
station importante pendant la migration des oiseaux, où c’est
un bon endroit pour le repos et la nutrition.
Cependant, les observations les plus remarquables de
la réserve sont les récifs coralliens, qui sont situés dans de
nombreux endroits tels que Sud Perica, la marina de
Gozlani, le vieux quai et l’observatoire des requins, et
l’épave du SS Thistlegorm, situé au large de la côte de Ras
Mohammed, une zone bien connue pour les plongeurs.

La région abrite plus de 1 000 espèces de poissons, 40

espèces d’étoiles de mer, 25 espèces d’oursins, plus de 100
espèces de mollusques et 150 espèces de crustacés.
Plongée à Ras Mohammed Sinaï

Non loin de la ville de Shaqiq al-Anman, un bon site
de plongée, le côté est du site est un mur purement vertical,
rempli d’essaims de poissons orange et violet.
Sur le côté est de la réserve, on peut voir un certain

nombre de poissons marins rares, y compris le marteau et
l’énorme thon, tandis que l’autre côté est moins profond et a
un certain nombre de poissons rares.
À l’extrémité nord de la péninsule de Ras

Mohammed, un site de plongée profonde, ses récifs
coralliens sont escarpés et s’étendent profondément dans la
terre pour abriter une grande variété de vie marine.
Au sud de Ras Mohammed, le plateau se rétrécit et

se transforme en un sillon sablonneux, et dans cette région,

on peut souvent trouver des requins coralliens à bords

blancs, pour lesquels des images étonnantes peuvent être
prises.
15) La Réserve du Dôme Al-Hasana
La réserve Al-Hasana est située à Abou Rawwach sur

la route désertique le Caire-Alexandrie, à 8 km des
pyramides de Giza.
La superficie de la réserve atteint 1 km 2. Le point le

plus haut du dôme Al Hasana est 149 m au-dessus du niveau
de la mer à la partie occidentale, tandis qu’à l’est il atteigne
109 m.
Dôme Al-Hasana, avec ses cachets topographiques et

sa structure géologique, reflète une histoire remarquable.
C’est la seule région près du Caire montrant une partie de
la période crétacée suprême, qui remonte à environ 100

millions d’ans, au sein d’un milieu de roches de l’âge de

pierre, formés depuis environ 60 millions années et l’ère

datant depuis 40 millions d’années.
Les fossiles formant des colonies bien réservées

semblent comme un musée ouvert montrant les pleins
records de vie antique; l’environnement et le climat au
cours du crétacé arriérée, depuis 100 millions d’ans.
Des arbustes ne dépassant pas 30 cm. De hauteurs sont

des plantes rares ne se trouvant pas au Nord de l’Égypte
sauf dans la région du dôme El Hassana. Elles servent de
pâturage aux animaux.
16) La Réserve de la Forêt Pétrifiée
Située à une distance de 18 km de l’est de Maadi, au

nord de la route Katameya/Ein El Sokhna, elle se présente
sous forme de plateau presque plat, contenant quelques
falaises et collines.
La région de la forêt pétrifiée est considérée comme un
monument géologique rare, sans précédent.

La Forêt pétrifiée de Maadi a été formée au cours de

millions d’années depuis l’âge d’Oligesiny (35 millions
d’ans) à la troisième époque de la période Caynozoy, une
époque importante de l’histoire de géologie. De là, il est
nécessaire de protéger cette richesse naturelle unique et rare
comme un héritage culturel, scientifique et touristique.
Cette forêt est appelée, en plusieurs références
scientifiques, le Mont de Bois. C’est un objet d’intérêt aux
visiteurs, aux scientifiques du monde, aux étudiants des
recherches en Egyptologie et aux régions géologiques
internationales et ceux intéressés par l’étude de l’histoire de
terre et ses trésors.
Une densité de tiges et de troncs d’arbres pétrifiés se trouve
dans la forêt, faisant partie du Mont de bois datant de
l’époque d’Oligesiny.
Ces sédiments sont pauvres en fossiles et en restes
organiques, néanmoins, ils sont riches en tronc et en tiges
de grands arbres pétrifiés.

Ils prennent des formes de roches sous forme

cylindrique dont les dimensions varient entre quelques
centimètres à plusieurs mètres, s’agglomérant sous forme
de forêt pétrifiée.
17) La Réserve d’Achtoum El-Gamil et l’île de Tanis

(gouvernorat de Port-Saïd)
Cette réserve se trouve à 7 Km à l’ouest de Port-Saïd

sur la route côtière entre Port-Saïd/Damiette. L’île de Tanis
se trouve à l’intérieur du lac El Manzala à 7 Km au sud-
ouest de la ville de Port-Saïd.
Elle s’étend sur 180 km 2 et constitue le principal
refuge aux oiseaux migra-teurs qui, au cours de leur voyage
peuvent y trouver nourriture et repos. Elle se distingue
également par la diversité de son écosysthème.
18) La Réserve de la vallée El-Elaki . Située à 180 Km au

sud-est d’Assouan, cette réserve de 275 Km de long et
de 1 Km de large, à une superficie de 30000 km 2.

Elle est considérée comme centre fertile et fécond aux

principales recherches scientifiques et notamment aux
études géologiques, zoologiques et botaniques.
19) La Réserve naturelle de Taba (au Sud du Sinaï)
Située au sud-ouest de Taba, elle s’étend sur une

superficie de 3590 km2. La réserve de Taba se distingue par
ses structures géologiques, par ses grottes multiples ses
passages montagneux, et par un réseau de vallées telles:
Watir, Al-Zalga, Al-Sawsan et Al-Nakhil. Elle se distingue
également par sa grande diversité d’animaux, par ses
plantes rares mais toutes menacées de disparition.
20) La Réserve de Nabq(gouvernorat du Sud du Sinaï)
Située entre Taba, Charm El-Cheikh et la Vallée

d’Om Adawi dans le gouvernorat sud du Sinaï, la réserve a
une superficie de 600 km2.

Elle se caractérise par des écosysthèmes écologiques

importants: les récifs coraux, les êtres maritimes et
terrestres, et les forêts de mangrove. Elle constitue un site
d’attraction touristique aux amateurs de la plongée, du
safari, et de l’observation des animaux et des oiseaux.
21) La Réserve des forêts côtières (au Nord du Sinaï)
Elle occupe le coin nord-est de l’Égypte, et les

frontières égypto palestiniennes. Elle s’étend sur 6 km2 de
dunes sablonneuses dont la hauteur est de 60 m au-dessus
du niveau de la mer.
L’État accorde un intérêt particulier à cette région, vu
son importance dans la protection du sol, sa couverture
végétale dense, ses ressources aquatiques, ses mammifères,
ses reptiles et ses oiseaux sauvages résidents et migrateurs.

22) La Réserve de la vallée El-Assiouti (gouvernorat

d’Assiout)
Située dans la région sud du Delta de la Vallée et dans

la région d’Al Gharib à l’est des deux fermes du
gouvernorat et de la faculté d’agriculture d’Assiout, sa
superficie est d’environ 35 km 2. C’est une vraie station
d’élevage et de reproduction des animaux et des plantes
sauvages du désert oriental, menacés de disparition.
23) La Réserve de la grotte de Wadi Senour

(gouvernorat de Beni-Souef)
Située à 70 km du sud-est du gouvernorat de Béni-Souef,

elle dispose de célèbres structures géologiques formées de
stalactites et de stalagmites en albâtre qui remontent à 60
millions d’années.

24) Les Réserves des îles du Nil (dans les divers

gouvernorats):
Les 144 îles qui se trouvent dans les divers

gouvernorats et sur le cours principal du Nil, d’Assouan et
jusqu’aux barrages du Delta, constituent de vraies réserves
naturelles, dont 95 s’étendent sur une superficie de 32.500
feddans.
Sur la branche de Rosette se trouvent 30 îles de 3400
feddans de superficie et sur la branche de Damiette 19 îles
de 1.250 feddans. La superficie totale des îles qui se
trouvent dans le Nil est de 37.150 feddans soit 155 km 2.
Ces îles sont dispersées dans 16 gouvernorats et gagnent
une grande importance par leur sauvegarde du patrimoine
naturel, représenté par la couverture végétale, les oiseaux et
par d’autres animaux sauvages.

25) La Réserve de Siwa [gouvernorat de Marsa

Matrouh]:
L’oasis de Siwa est la plus grande oasis du désert

libyque. De part sa proximité avec la frontière libyenne, les
12 000 habitants de l’oasis ont une langue et une culture qui
leur sont propres.
Située à l’ouest de Siwa, la réserve s’étend sur une
superficie de 7.800km2. A l’est de cette réserve se trouvent
les sites de Sattra, de Nawamissa, Al Arag d’El Baherin, de
Tabghbagh et de Garet d’Om El-Saghir.
Au centre se trouve le site du puits unique et à l’ouest
se trouve les sites d’Om El Ghozhane, El Chayata et autres.
La diversité biologique est représentée par les multiples
espèces de plantes et d’animaux sauvages rares menacés
tous de disparition. Les structures géologiques [terres
humides, dunes sablonneuses, plateaux…etc] caractérisent
cette réserve.

26) La Réserve du Sahara blanc « désert blanc »

[gouvernorat de la Nouvelle Vallée] :
Le désert blanc occupe la partie nord de l’oasis d’El

Farafra et s’étend sur une superficie d’environ 3,10 km 2.
Cette région représente un site touristique important et
éblouissant aux touristes grâce à ses superbes paysages et à
ses structures géologiques qui remontent de l’ère crétacée
et de l’ère pilocène.
La réserve du désert Blanc comprend des antiquités et
des outils qui remontent à la préhistoire ainsi que des
cimetières, des caves rares et des restes d’anciennes
momies. Elle se caractérise par sa beauté, ses dunes de sable
et les compositions géologiques de ses rochers ainsi que des
fossiles caractéristique
On y retrouve des restes d’arbres pétrifiés des vestiges
d’anciennes maisons qui datent de l’époque romaine et des
restes de pots en argile. La protection de la réserve vise au
soutien, à l’encouragement et à l’organisation du tourisme
écologique.

27) La Réserve naturelle d’al-Salloum
La réserve naturelle d’al-Salloum située dans les eaux

territoriales de l’Égypte en Méditerranée. Proclamée
réserve naturelle en 2010, cette dernière est d’une
superficie totale de 383 kilomètres carrés et comprend 160
espèces de volatils dont certains sont migrateurs.
La réserve comprend également plus de 30 sortes de
reptiles et d’amphibies dont certains sont menacés
d’extinction. Elle comprend aussi plus de 1300 types de
plantes maritimes. La réserve d’al-Salloum est riche du
point de vue biodiversité de poissons.
28) La Réserve naturelle des coraux de la Mer Rouge.

Elle comporte 21 îles ayant toutes comme 100m de
profondeur et elles contiennent toutes des récifs
coralliens incomparables.

29) La Réserve naturelle de Hadabit al-Gulf al-Kabir
Cette réserve est située dans le gouvernorat de la

Nouvelle Vallée au sud-ouest de l’Égypte. Elle est riche par
son heritage culturel qui se compose de la Monatagne d’al-
cUwayinat qui se prolonge entre trois pays: L’Égypte, le
Soudan et la Lybie, Kahf al-Mistikawi, Wadi Abd al-Malik,
Wadi Bekhit et d’autres compositions géographiques et
géologiques.
30) La Réserve naturelle d’al-Dababiya à Qena
Cette réserve se trouve dans le village al-Dababiya.

Elle représente un secteur géologique exemplaire sur le
plan international.
II) Les futures réserves naturelles:
El-Kassima, El-Maghara, Raas El-Hekma, El-

Choweila, El-Kasr, Wadi Guirafi, la dépression d’El-
Kattarah, Om El Ghozlane, Chayeb El-Banate, Karkar et
Donbol, Om El-Dabadibe, Hamatah, les marais salant de
Raas Chokeir, El-Galala El-Kébléya.

Chaptire 3
La Flore égyptienne

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Chapitre 3
La Flore égyptienne
L'Égypte est située à l'extrême nord de l'Afrique. Le

désert du Sahara constitue une grande partie de son
territoire, divisé par le Nil.
Le climat de la région est désertique et dans ses parcs
nationaux se trouvent de multiples écosystèmes tels que des
vallées, des plaines désertiques, des montagnes, des
marécages, des mangroves et des récifs coralliens.
Caractéristiques de la flore et de la faune d'Égypte

Avant de préciser quelles sont les espèces d'Égypte,
il faut savoir que 97% de la surface du pays est occupée
par zones désertes, pour cette raison, l'énorme diversité de
la flore et de la faune de l'Égypte présente des
caractéristiques d’ adaptation au désert. Cependant, dans
la vallée du Nil et dans les oasis que l'on trouve dans les

déserts, une grande variété de flore et de faune se développe

avec des particularités différentes de celles des espèces
désertiques.
Dans les sections suivantes, On parlera de certaines
espèces de la flore de ce magnifique pays et on détaillera
leurs particularités.
La Flore d'Égypte
La flore d'Égypte est représentée par des espèces

telles que les fleurs de lotus, les lis, le jasmin et les fleurs
d'acacia.
La végétation d'Égypte a une forte importance dans
la culture des Égyptiens. Les huiles essentielles et essences
sont obtenues à partir de nombreuses espèces utilisées à des
fins médicinales et esthétiques ainsi que pour les parfums,
qui sont ensuite exportés vers d'autres pays. Ci-dessous,
nous allons montrer quelques espèces végétales d'Égypte

Les fleurs constituaient l'élément principal de la

décoration et de l'offrande votive pour la culture
égyptienne.
Cette civilisation était dédiée à les cultiver avec soin
et c'est pourquoi aujourd'hui certains d'entre eux servent à
identifier la flore de ce pays.
Lors des fouilles entreprises dans les tombes, les
pyramides, on ne s’occupe pas seulement des momies. Des
scientifiques, des botanistes étudient les matériaux de
construction, les restes de végétaux abandonnés, les tissus
qui emballent les momies. On retrouve ces végétaux dans les
bas-reliefs et l’écriture hiéroglyphiques. Voici une (petite)
partie des plantes de l’Égypte pharaonique:
Le lotus était le symbole héraldique de la Haute-

Égypte et apparaît représenté depuis l'antiquité avec des
divinités et des éléments architecturaux en Égypte.
Dans la vie quotidienne, le lotus occupe une place

d’importante. Les fleurs sont utilisées pour la décoration des

maisons et se glissent dans les coiffures des femmes. Elles

sont aussi utilisées dans la composition des guirlandes
mortuaires (comme pour celle de RamsèsII).
La fleur de lotus est classée comme herbacée

aquatique, elle est aromatique et ses couleurs principales
sont le blanc et le bleu.
Le lotus bleu (Nymphaea caerulea) est une espèce de

plantes aquatiques de la famille des Nymphaeaceae , il est
aussi appelé nénuphar bleu. Il s'épanouit le jour et disparaît
sous les eaux la nuit, c’est-à-dire sa fleur s'ouvre le jour et se
ferme la nuit. précisément comme une renaissance
quotidienne. tandis que le lotus blanc suit un cycle inverse.
Il est considéré par les anciens Égyptiens comme « la fleur
initiale » aux pouvoirs magiques, capable de faire fuir les
forces du mal et guérir les morsures de serpent. Il est aussi
largement présent dans la décoration des temples.
Aujourd'hui, il est utilisé en parfumerie et en aromathérapie.

lotus bleu
(Nymphaea caerulea)
Le lotier d'Égypte ou lotus tigré, Nymphaea lotus,

est une espèce de plantes d'eau douce de la famille des
Nymphaeaceae. Le Lotus tigré est une plante solitaire
demandant un éclairage intense et une eau douce et riche en
substances nutritives.
Le lotus rose (Nelumbo nucifera) ou lotus sacré ou

lotus d'Orient, est une plante aquatique de la famille des
Nélumbonacées. Introduit par l’Inde ou la Perse, fleur
nationale de l'Inde. Le lotus est la fleur sacrée, dans les
religions orientales (bouddhisme, brahmanisme) dans

lesquelles les divinités sont représentées sur un trône en fleur

de lotus.
Le lys : Ses archives les plus anciennes remontent à
la civilisation égyptienne, la reliant au pouvoir divin du
dieu Horus.
Il dégage un parfum fort et agréable. Sa couleur la
plus commune est le blanc mais aussi en violet et en orange.
Il est actuellement utilisé dans la fabrication de parfums.
Le papyrus: Le papyrus des scribes, mais pas

seulement ! Le papyrus (Cyperus papyrus) est l’une des
plantes reines de l’Égypte antique. le papyrus dit (en grec
ancien papyros, en latin papyrum ou papyrus).
Cyperus Papyrus

Cette plante poussait alors sur les berges et dans les

marais alluviaux du Nil - fleuve sacré - et plus
particulièrement dans son delta. Elle avait, de ce fait, une
fonction religieuse et politique.
Il accompagne les Égyptiens de la naissance à la
mort. L’iconographie de l’époque pharaonique représente la
récolte de papyrus (dans les tombes de Néfer et Kahai
(Ve dynastie, de −2 500 à −2 350) ou de Puyemrê
(XVIIIe dynastie) mais ne nous dit rien de la culture de la
plante. Il faut attendre l’époque gréco-romaine pour que les
textes nous permettent de localiser deux régions principales
de production : le Delta du Nil et le Fayoum.
Les usages antiques du papyrus étaient multiples, à la

fois sacrés et communs. Le papyrus était appliqué sur les
blessures, il accélérait la cicatrisation. Les Égyptiens
l'utilisaient également au quotidien pour confectionner
nattes, pagnes, sandales, paniers, et bien sûr parchemins. Ne
poussant que dans le Nil sacré, la plante revêt aussi une

fonction religieuse, c'est pourquoi elle était représentée sur

les temples et portée lors des processions.
Il sert à fabriquer des couffins (notamment celui de

Moïse comme il est indiqué dans le texte en hébreu de la
Bible), du papier (les fameux papyrus !), des paniers et
différents objets utilisés au quotidien. Les plus pauvres
mangeaient la base de la tige du papyrus. Aujourd’hui, ce
papyrus se rencontre plus souvent dans la région de
Syracuse, en Sicile, qu’en Égypte. Dans certaines tombes,
les archéologues ont trouvé des “bouquets” de papyrus dans
les mains des momies. Le papyrus est aussi un support
d'écriture obtenu grâce à la transformation des tiges d’une
plante.
Le principe de fabrication des feuilles de papyrus

réside en général dans la superposition de fines lamelles
découpées dans la tige de la plante, humidifiées, placées en
couches entrecroisées et compressées.

Il est à signaler que le papyrus, emblème de la Basse-

Égypte, était personnifié par la
déesse Ouadjet (ouadj: hiéroglyphe du papyrus, signifiant
aussi le vert de malachite, la prospérité).
Il symbolisait la renaissance et la régénération du

monde, ou encore l'éternité. En effet, la section triangulaire
de sa tige rappelait celle des pyramides, tombeau des rois
d’Égypte. L'ombelle s'apparentait aux rayons du soleil du
dieu Amon-Rê.
salles hyostyles au temple de Karnak
Les salles hypostyles des temples du Nouvel

Empire représentent le marais primordial, le Noun, d'où le
monde a émergé et où les principaux dieux fondateurs de
l'Égypte sont apparus. Elles représentent un monde semi-

aquatique dominé par une forêt de colonnes en forme de

papyrus et de lotus.
Le roseau (Phragmites Australis) : Grande plante

graminée pouvant atteindre 2 m de haut., le roseau est l'une
des espèces les plus abondantes de la région nord-est du delta
du Nil. Une fois taillée, sa pointe appelée «calame» était
trempée dans l'encre pour écrire. La flûte retrouvée dans la
tombe de Toutankhamon a également été taillée dans un
roseau.
roseau (Phragmites Australis)

Dans le temple funéraire de Ramsès III de Médinet

Habou, à Thèbes, on peut voir le pharaon poursuivant un lion
en se frayant un chemin parmi des plants d’Arundo donax.
Le roseau est très employé en Égypte ancienne. On en fait
des nattes, des flèches, des treillages. Les médecins s’en
servent comme sonde urinaire (ouille !).
La menthe: Une des plantes médicinales les plus

célèbres. C’est une des plantes aromatiques aux formidables
vertus. La menthe est une plante pleine d’ardeur, d’une
couleur éclatante, vert vif à vert gris argenté, qui propose,
selon les variétés, une gamme étendue de parfums, d’arômes
et de saveurs intenses et rafraîchissantes.
Les fouilles révèlent que les momies de l’Égypte
ancienne sont souvent accompagnées de fleurs dans leur
dernière demeure. En 1881, l’égyptologue français Gaston
Maspero, découvre la momie d’Amenhotep Ier, “enveloppée
des pieds à la tête de guirlandes de fleurs rouges, jaunes et
bleues. Une guêpe, attirée par les fleurs, était entrée dans le

cercueil au moment de l’enterrement (…) et nous a fourni un

exemple probablement unique d’une momie de guêpe.”
Le même Maspero découvre une guirlande de jasmin

dans la cachette des momies royales à Deir-el-Bahari. Une
guirlande composée de menthe poivrée (Mentha piperita) a
été retrouvée en 1884 dans un tombeau. Des écrits relèvent
plusieurs autres espèces de menthe.
En Égypte, les fleurs accompagnent aussi la vie. Elles
sont utilisées pour les banquets et les femmes en glissent
souvent dans leur chevelure.
Le souchet: Les Égyptiens consommaient beaucoup

de souchet (Cyperus esculentus). Ils
mangeaient les rhizomes (leur saveur est très douce) et en
déposaient dans les tombes, sur les tables d’offrande ou
dans les sarcophages.
Le lin cultivé (Linum usitatissimum) : est une
espèce de plantes dicotylédones de la famille des Linaceae
originaire d'Eurasie. C'est une plante herbacée annuelle

largement cultivée pour ses fibres textiles et ses graines

oléagineuses.
En Égypte, le lin a été retrouvé dans les sites
agricoles néolithiques les plus anciens de la vallée du Nil,
datant au VIIIe millénaire BP, au Fayoum et à Mérindé.
À partir du début de l'époque dynastique, le lin
apparaît comme une des principales plantes à graines
fondatrices de l'Égypte (avec le bléamidonnier, l'orge, les
lentilles, et les pois).
L’usage du lin a commencé à se développer, sa
production attestée il y a plus de 6000 ans, servait à
confectionner vêtements, tissus funéraires, voiles de
bateaux, cordages ou filets. Les graines étaient
consommées pour leurs qualités nutritives. Le rouissage, le
filage et le tissage du lin sont splendidement illustrés dans
les peintures des tombes de Beni Hassan (XIIe dynastie).
L’olivier: Des fouilles ont mis à jour des momies à

la tête couronnée d’olivier. Mais les oliviers étaient encore

plus présents dans la vie. Les anciens Égyptiens

consommaient beaucoup d’olives et l’huile servait aussi de
combustible pour les lampes des temples.
L’acacia (Vachellia nilotica) ou Acacia nilotica
plante hallucinogène pousse hier comme aujourd’hui sur les
rives du Nil. Il est réparti dans toute l'Afrique et est
endémique d'Égypte. Il est fréquemment utilisé comme
aliment, médicament et ornement ainsi que pour son bois.
L'acacia avait une affection particulière pour cette

plante pour ses propriétés curatives. Ses fleurs sont très
parfumées et d'un jaune intense.
Les Égyptiens appréciaient non seulement les fleurs

d'acacia, mais aussi le bois de cet arbre qu'ils utilisaient
pour construire des bateaux. Dans l’Antiquité, les
Égyptiens utilisent cet arbre sacré pour fabriquer un peu de
tout, des meubles, des statues comme des cercueils.
L’acacia du Nil est un must de la mythologie
égyptienne. Il était très apprécié par la culture égyptienne

car ils considéraient cette espèce comme "l'arbre de

vie".Sous sa ramure sont nés les premiers dieux de
l’Égypte. Osiris est aussi né sous cet arbre. La légende veut
que le dieu Osiris habite l’esprit de tous les acacias.
Ses pouvoirs psychiques ont été glorifiés par les
prêtres Égyptiens. L’écorce de l’arbre recèle une substance
psychotrope puissante (la diméthyltryptamine) qui aurait pu
être utilisée pour communiquer avec Osiris, Isis et toute la
bande des dieux. Ainsi, les anciens Égyptiens utilisaient
l’acacia du Nil pour obtenir l’illumination et parler aux
dieux. Leur guide spirituel n’était pas Hathor ni Isis, mais
Osiris.
Le tamaris du Nil: Le tamaris est un genre d'arbuste
appartenant à la famille des Tamaricacées. Il se cultive
principalement dans les régions méditerranéennes et il est
réputé pour sa grande résistance au vent. Le tamaris pousse
dans des sols bien drainés, secs, voire pauvres. En revanche,
il redoute les sols humides ou calcaires.

La vigne: Dans les tombeaux, de nombreuses scènes

illustrent l’importance de la culture de la vigne et de
l’élaboration du vin. La vigne était, en effet, très cultivée
dans l’Égypte ancienne. Et les morts partent souvent vers
l’au-delà, accompagnés de feuilles et de grains détachés de
leur grappe.
L’ébène si précieuse : L’Égypte antique était une
grosse consommatrice de ce bois précieux, très noir ou
veiné. Les Égyptiens ont utilisé ce bois rare au point d’en
manquer et de devoir en importer sous la XVIIIe dynastie
(celle de Hatchepsout, Toutânkhamon…). L’ébène sert à
fabriquer des objets du quotidien, mais également le
mobilier funéraire.
Le palmier doum et le palmier dattier: Le palmier

doum (Hyphaene thebaica) est largement représenté sur les
monuments égyptiens et ses fruits ont souvent été retrouvés

dans les tombeaux, comme ceux du palmier dattier (Phoenix

dactylifera).
Dans l’Égypte antique, les filaments produits par le

dattier à la base des feuilles sont réunis, attachés pour servir
ensuite de brosse à récurer. Sur certaines représentations, le
palmier prend une forme humaine. Des mains surgissent du
feuillage pour offrir aux morts à boire et à manger.

Chaptire 4
La Faune égyptienne

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Chapitre 4
La Faune égyptienne
La faune égyptienne est essentiellement aviaire, car le

Nil constitue un axe migratoire important. On peut même
observer sur ses bords la plupart des oiseaux qui figurent sur
les bas-reliefs de l’époque pharaonique: canards, ibis,
cigognes, hérons, aigrettes et spatules. Ne cherchez pas de
faune sauvage lors d'un voyage en Égypte, elle ná plus de
place dans l’immense jardin quést devenue la vallée du Nil.
Même le fameux crocodile du Nil a quasiment disparu. On
se consolera en regardant les buffles déau: domestiques, ils
peuvent évoquer malgré tout, leur cousin dÁfrique noire.
Faune terrestre
L’Égypte héberge une centaine d’espèces de
mammifères, mais vous aurez bien de la chance
d’apercevoir autre chose que des dromadaires, des ânes, des
chevaux et des buffles domestiques.

Les déserts égyptiens abritaient autrefois une variété

étonnante de mammifères plus grands, tels le léopard, le
guépard, l’oryx, le protèle, la hyène rayée et le caracal, mais
toutes ces espèces sont largement en voie de disparition
à cause de la chasse.
D’autres animaux comme le chat des sables, le
fennec et le bouquetin de Nubie (ou ibex) se montrent fort
rarement. Il y avait aussi trois espèces de gazelle en Égypte:
la gazelle arabe, la gazelle dorcas et la gazelle blanche.
Le pays compte trente-quatre sortes de serpents, bien
moins appréciés. Le plus connu est le cobra, qui orne la
couronne des pharaons. Les scorpions pullulent, mais ils
sont essentiellement nocturnes et se montrent rarement.
Soyez vigilant si vous soulevez des pierres, car ils aiment
se terrer au frais.
Le crocodile du Nil a lui pratiquement disparu, vivant
la plupart du temps en captivité, quelques crocodiles vivent
près d'Assouan.

En raison des températures élevées et de la

prédominance du désert, les espèces animales ne sont pas
très variées en Égypte.
1) Les mammifères
Les mammifères sont des animaux vertébrés qui
nourrissent leurs petits avec du lait produit par les glandes
mammaires des femelles (appelées « seins » chez la
femme). La chienne, la jument, la vache… nourrissent leurs
petits avec le lait produit par leurs mamelles : ce sont des
mammifères. Il existe environ 5 400 espèces connues.
Le mot mammifère vient de deux mots latins: mamma

qui signifie mamelle et ferre qui veut dire porter.
Les mammifères ont le corps couvert de poils et la
température de leur corps reste constante; ce sont des
animaux à sang chaud. Ils respirent grâce aux poumons.
Chez les mammifères, la fécondation est interne. Quand
ils sortent du ventre de leur mère, les petits sont déjà formés

(au moins en partie), à leur naissance les petits mammifères

sont faibles, maladroits et complètement désarmés. Ils sont
vivipares c'est-à-dire: leurs petits se développent dans le
corps de leur mère et ils naissent presque complètement
formes.
Où vivent les mammifères ?

Il y a des mammifères dans tous les milieux. De
nombreux animaux vivent sur terre, quelques-uns vivent
dans des galeries souterraines, d’autres vivent dans les airs
(chauves-souris vivant la nuit et poussant des cris aigus sont
les seuls mammifères capables de voler) et on peut en
trouver sur la banquise, ou dans la mer comme le phoque,
le morse, la baleine et le dauphin vivent dans la mer. Ce
sont des mammifères marins.
Les mammifères cherchent toujours un abri du froid et
des intempéries ou pour se réfugier en cas de danger.

Des mammifères de toutes tailles

Le plus petit mammifère est une musaraigne qui
mesure moins de 5 centimètres et ne pèse pas plus de 2
grammes tandis que la baleine bleue peut dépasser 30
mètres et peser 150 tonnes. L’éléphant d’Afrique,
mammifère vivant sur la terre ferme, peut atteindre 4 mètres
de haut et peser 7 tonnes.
Comment classe-t-on les mammifères ?

❖ L’homme et les singes ont des ongles.
❖ Le chat, le lion, le tigre… possèdent des griffes.
❖ L’éléphant, le zèbre, la vache… ont des sabots à
l’extrémité de leurs doigts.
❖ Le cochon, la vache et le cheval qui ont des sabots ne
mangent pas les mêmes aliments ou n’ont pas la même
façon de manger ;
c’est pourquoi on les répartit dans trois groupes différents:

les omnivores, les ruminants, les herbivores qui ne
ruminent pas.

Pour classer les mammifères, on recherche :

-d’abord s’ils ont des ongles, des griffes ou des sabots ;
-puis comment ils se nourrissent.
Que mangent les mammifères ?

❖ Certains ne mangent que des plantes: ce sont des
herbivores ou des rongeurs.
❖ Certains ne mangent que de la viande: ce sont des
carnivores.
❖ Certains se nourrissent d’insectes: ce sont des
insectivores.
❖ Un certain nombre de mammifères mangent aussi bien
des végétaux et des animaux: ce sont des omnivores.
❖ certains mangent seulement les poissons.
Leur utilité
Ils fournissent des produits alimentaires car l’homme
utilise:
-la chair des animaux de boucherie
-le lait de la vache, des brebis, de chèvre

-la graisse de bœuf, de mouton et de porc
Certains mammifères aident l’homme dans son travail

et pour mieux vivre, lesquels?
L’homme utilise la laine des moutons, le cuir du bœuf, du
daim, du chevreau, du porc…, les fourrures du renard, de la
taupe du lapin.
Les mammifères nous fournissent:

-de nombreux produits alimentaires;
-de la laine, des cuirs et les fourrures.
En outre, certains aident l’homme.
Les mammifères sont des animaux vertébrés dont le

corps porte des poils, qui possèdent quatre membres et chez
lesquels les femelles allaitent leurs petits. Ils respirent grâce
aux poumons. Ils sont des animaux à « sang chaud », c'est-
à-dire que la température de leur corps reste constante quelle
que soit la température extérieure.

C’est l’allaitement qui définit les mammifères, mais

ils possèdent comme on a déjà signalé d’autres
caractéristiques :
• la plupart ont le sang chaud
• la plupart ne pondent pas d'œufs (sauf

les monotrèmes)
• la plupart ne volent pas (sauf les chauves-souris)
• ils possèdent des poils ou de la fourrure (En effet,

même les baleines et les dauphins possèdent des
poils sous forme de vibrisses,
qu'on appelle communément des moustaches).
• ils ont tous des poumons
Au cours de la reproduction de la plupart des

mammifères, les petits se développent à l’intérieur de leur
mère. On dit que ce sont des animaux vivipares. À l’inverse,
les oiseaux et les reptiles, par exemple, pondent un œuf dans

lequel le petit se développe, à l’extérieur de la mère. On dit

alors que ce sont des animaux ovipares.
Quand les conditions de vie deviennent trop précaires

dans les régions ou ils habitent, plusieurs animaux
accomplissent chaque année de longues migrations à la
recherche de la nourriture ou pour s’enfuir du froid ou bien
durant les saisons de leur reproduction. D’autres animaux
comme le loir, l’escargot et la chauve-souris ont une autre
solution: L’hibernation.
Dès l’antiquité, les animaux vivaient en Égypte
ancienne et ils furent sacralisés et idolâtrés. Ils étaient
considérés comme des incarnations vivantes des divinités
principales. De très nombreux animaux apparaissent dans
l’écriture des Anciens Égyptiens dans un sens figuratif,
symbolique et phonétique. Les animaux ont également joue
un rôle important dans la mythologie égyptienne.

2) Les oiseaux
Les oiseaux constituent la deuxième classe d'animaux

vertébrés avec le plus d'espèces de la planète. Actuellement,
environ 10 000 espèces d'oiseaux vivants ont été décrites et
on estime qu'il pourrait y avoir jusqu'à 10000 autres espèces
non reconnues.
Afin d'identifier et de différencier facilement chaque
espèce, on les a regroupés et catalogués en fonction de leurs
caractéristiques morphologiques, phylogéniques et
comportementales.
Description des oiseaux
Quels que soient leur ordre, leur famille et leur genre, toutes
les espèces d'oiseaux modernes présentent les
caractéristiques suivantes :
• Les oiseaux sont une classe d'animaux appartenant
au règne Animalia, au phylum Chordata et au sous-
phylum Vertebrata.
• Ce sont des organismes hétérotrophes, aérobies, à sang
chaud et au métabolisme accéléré.

• Ce sont des tétrapodes et des bipèdes. Leurs membres

antérieurs ont évolué en ailes et, bien qu'ils ne volent pas
tous, la grande majorité d'entre eux le font.
• Ils ont un cœur à quatre chambres, un cloaque et des os
creux qui facilitent le vol.
• Leur corps est presque entièrement recouvert de plumes
et ils n'ont pas de glandes sudoripares.
• Ils ont des becs sans dents qu'ils utilisent pour tenir et
manger leur nourriture.
• Leurs pattes sont recouvertes d'écailles et la plupart des
espèces ont quatre orteils sur chaque patte.
• Ils se reproduisent sexuellement en pondant des œufs
(ils sont ovipares) et plus de 95 % des espèces sont
monogames pendant une ou plusieurs saisons de
reproduction.
Les oiseaux peuvent être classés de nombreuses façons :
selon leur taxonomie, leur anatomie, leur façon de se
déplacer, leurs habitudes alimentaires, l'endroit où ils vivent,

et même la relation qu'ils entretiennent avec d'autres espèces

d'oiseaux et avec les humains.
Oiseaux aquatiques
Comme leur nom l'indique, les oiseaux aquatiques
sont ceux qui, dans leur évolution au fil du temps, se sont
adaptés pour vivre dans des habitats aquatiques, qu'il
s'agisse d'eau douce ou d'eau salée. Bien que cela ne semble
pas être le cas au premier abord, il existe une variété
étonnante de ces oiseaux.
Caractéristiques des oiseaux aquatiques

Les oiseaux aquatiques sont ceux qui habitent les
milieux aquatiques, tant marins (plages, océans) que d'eau
douce (lacs, zones humides...). Pour cela, ils comptent avec
une série d'adaptations qui leur permettent de vivre dans ces
écosystèmes et de supporter une diversité de climats et de
conditions environnementales spécifiques à la vie dans
l'eau, bien que celles-ci varient selon les espèces.

Les oiseaux plongeurs sont un groupe d'espèces qui vivent

dans des eaux plus profondes que les échassiers. Ils plongent
et nagent à la recherche de proies sous l'eau.
Parmi les adaptations qu'ils ont développées au cours
de l'évolution, se distinguent les pattes aux doigts palmés,
facilitant leur impulsion à la nage, ainsi que la présence de
plumes imperméables. Les espèces des milieux aquatiques
salés ont également acquis des glandes salines qui leur
permettent d'excréter l'excès de chlorure de sodium résultant
de l'ingestion d'eau du milieu. Certaines espèces appartenant
à ce groupe sont les canards et les pélicans.
Parmi les oiseaux plongeurs associés aux habitats
marins (également appelés oiseaux de mer), beaucoup
passent de longues périodes loin de la terre et tirent leur
nourriture de la mer, bien que toutes les espèces reviennent
à la terre pour pondre leurs œufs.

Oiseaux migrateurs
Les oiseaux migrateurs voyagent souvent en groupes
composés de milliards d’individus et suivent un itinéraire
bien précis qu’ils empruntent chaque année. Ils prennent les
côtes et les rivières ou les montagnes ou encore certaines
étoiles comme points de repère.
Les oiseaux parcourent habituellement les plus
longues distances au cours de leur voyage migratoire,
comme les puffins (oiseaux marins qui peuvent voler
jusqu'à 910 km par jour), les hirondelles ou le pluvier
bronzé.
Les oiseaux qui vivent sur la terre ferme sont parfois
obligés de traverser des déserts ou des océans au cours de
leur migration. Ils gavent alors littéralement avant leur
départ afin d’emmagasiner assez d’énergie pour faire le
voyage d’une traite. On trouve des espèces migratrices dans
toutes les classes animales.

Parmi les oiseaux migrateurs, on cite:

• La cigogne blanche, qui migre vers l'Afrique en hiver en
évitant de traverser la mer Méditerranée. Cette
caractéristique est la plus frappante de sa période de
migration. En effet, il semblerait que les vents que nous
avons mentionnés, ne se produisent qu'au-dessus des
zones terrestres.
Classification des oiseaux en fonction de leur anatomie
Les oiseaux peuvent être classés selon leurs
caractéristiques anatomiques de plusieurs façons.
Classification des oiseaux en fonction de leur taille

Selon la taille de son corps, un oiseau peut être considéré
comme étant de petite ou de grande taille. Certains auteurs
affirment qu'un oiseau est de petite taille s'il mesure moins
d'un demi-mètre de long et pèse moins de 1 kg.
• Des exemples d'oiseaux qui sont donc de petites espèces
sont le tisserin jaune, le canari sauvage et la perruche
australienne.

• Des exemples de grands oiseaux, sont l'ara jaune-bleu, les

pélicans et l'autruche.
Classification des oiseaux en fonction de leur bec

La forme et la taille du bec permettent de déduire le
régime alimentaire d'une espèce. Il existe différents types de
becs et chacun a une fonction spécifique. Certains types de
becs sont :
• Becs crochus courts et incurvés : caractéristiques des
oiseaux de proie et des charognards. Ils sont utilisés pour
déchirer la viande en petits morceaux. Les aigles et les
hiboux ont des becs courts, recourbés et crochus.
• Becs longs et fins : facilitent la capture des poissons,
mollusques et autres petits invertébrés. Ils sont typiques
des oiseaux aquatiques de pêche. Les hérons et les
cigognes ont ce type de bec.
• Becs courts, épais et robustes : ils sont très utiles pour
ouvrir les graines et les noix. Les bouvreuils, pinsons,
chardonnerets et mésanges ont ce type de bec.

• Longs becs très fins : ils sont utilisés pour extraire le

nectar des fleurs. Les colibris se caractérisent par ce type
de bec.
• Becs larges et aplatis : les oiseaux filtreurs ont des becs
larges et aplatis qui leur permettent de filtrer leur
nourriture dans l'eau. Les canards, les oies et les cygnes
utilisent leur bec large et aplati pour se nourrir
efficacement.
Classification des oiseaux en fonction de leurs pattes

En fonction du nombre de doigts, de la présence de
griffes et de la taille des pattes, vous pouvez savoir comment
une espèce se déplace et si elle a ou non la capacité de nager,
de grimper, de courir ou de chasser.
• Selon le nombre de doigts, un oiseau peut
être didactyle (deux doigts sur chaque patte comme les
autruches), tridactyle (trois doigts sur chaque patte
comme les nandous) ou tétradactyle (quatre doigts sur
chaque patte comme les passereaux).

• Selon la disposition des doigts, un oiseau peut être

anisodactyle, syndactyle, zygodactyle, hétérodactyle ou
pamprodactyle.
• S'il possède des griffes acérées et courbées vers le bas,
il s'agit d'un oiseau de proie (comme un faucon ou un
hibou).
• S'ils ont les pattes palmées avec des
membranes interdigitales entre les doigts, ce sont des
oiseaux aquatiques (comme les canards et les
pingouins).
Classification des oiseaux selon d'autres

caractéristiques physiques
Vous pouvez en apprendre beaucoup sur un oiseau en
regardant son plumage. En fonction de son épaisseur et de
son attrait, vous pouvez par exemple déterminer s'il s'agit
d'une espèce qui vit dans des climats aux températures très
basses, comme les manchots, ou d'une espèce qui attire les
partenaires avec ses plumes pendant la saison des amours,
comme les paons. Le dimorphisme sexuel est également un

indicateur des rituels de cour et d'accouplement au sein des

espèces. Les oiseaux de paradis, les faisans et les paons
présentent un dimorphisme sexuel marqué.
Classification des oiseaux en fonction de leur mobilité
Selon la façon dont ils se déplacent, les oiseaux
peuvent voler ou non, courir ou non, nager ou non. Par
exemple :
• Les passereaux, les psittaciformes et les falconiformes
sont des oiseaux volants non nageurs.
• Les kiwis et les kakapos sont des oiseaux marcheurs
incapables de voler.
• Les autruches, les émeus, les nandous et les casoars sont
des oiseaux coureurs incapables de voler.
• Les pingouins sont des oiseaux nageurs qui ne peuvent
pas voler.
• Les canards, oies, cygnes et pélicans sont des oiseaux qui
volent et nagent.

Classification des oiseaux en fonction de leur régime

alimentaire
En fonction de leur régime alimentaire, les oiseaux peuvent
être herbivores, carnivores ou omnivores.
• Les oiseaux herbivores comme les perroquets, les
pigeons et les colibris se nourrissent de plantes, de fruits,
de céréales, de noix, de graines et/ou de nectar.
• Les oiseaux carnivores tels que les aigles, les vautours
et les pics peuvent être des insectivores, des pêcheurs,
des charognards et/ou des oiseaux de proie ou des
rapaces.
• Les oiseaux omnivores tels que les moineaux et les
flamants roses ont un régime mixte qui comprend des
plantes et certains petits animaux tels que des insectes,
des grenouilles, des poissons, des crustacés et/ou des
lézards.
Classification des oiseaux en fonction de leur habitat
Voici la classification des oiseaux en fonction de leur lieu de
vie:

• Selon qu'ils vivent à un endroit fixe ou non, il peut s'agir

d'oiseaux migrateurs (comme les hirondelles) ou
d'oiseaux sédentaires (comme les ortalides).
• Selon l'écosystème dans lequel ils vivent, ils peuvent
être terrestres (comme les
autruches), aquatiques (comme les pingouins) ou semi-
aquatiques ou amphibiens (comme les canards).
• S'ils passent beaucoup de temps en mer, on dit que ce sont
des oiseaux marins (comme les fous de Bassan).
• S'ils passent beaucoup de temps dans les arbres, on dit
qu'ils sont des oiseaux arboricoles (comme les
perroquets illustrés ci-dessous).
• S'ils ne peuvent pas voler et passent beaucoup de temps
au sol, on dit qu'ils sont des oiseaux terrestres (comme
les kiwis et les poules).
• S'ils aiment vivre à proximité ou dans des installations
humaines telles que des villes ou des banlieues, on dit que
ce sont des oiseaux urbains (comme les pigeons, les pies,
et les moineaux).

L'Égypte compte environ 430 espèces d'oiseaux

recensées, un tiers à peu près sont endémiques. Les autres
sont des migrateurs de passage ou s’installent pour l’hiver.
La législation égyptienne protège la plupart des grands
échassiers, tels le flamant rose, la cigogne, la grue et le
héron, ainsi que tous les grands rapaces.
Un nombre considérable de divers oiseaux était connu
en Égypte ancienne. Ces oiseaux étaient parfois les
symboles de certaines divinités. Ils apparaissent aussi dans
les écritures de l’ancienne langue égyptienne.
L’étude du squelette et des plumes de l’archéoptéryx,

le plus ancien oiseau connu (-150 millions d’années)
montre qu’il dérive de petits dinosaures carnivores bipèdes.
S’il a gardé certains caractères de ces ancêtres reptiliens
(griffes, dents, bassin et queue), il possède des plumes signe
de distinctif des oiseaux.

Chaptire 5
Les Réptiles et les insectes

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Chapitre 5
Les Réptiles et les insectes
I) Les reptiles
Les reptiles sont des animaux vertébrés qui rampent

en traînant leur ventre sur le sol. Ce type de mouvement est
dû au fait qu'à l'origine, ils habitaient des milieux aquatiques,
mais qu'après des années d'évolution, ils se sont
complètement adaptés à la vie sur terre.

Ainsi, il existe aussi des reptiles qui ont des pattes qui
leur permettent de se redresser et peuvent se déplacer ainsi,
mais toujours avec le ventre très proche du sol. Cette origine
expliquerait également leur besoin d'habiter des zones avec
de l'eau à proximité.
Ils habitent normalement des endroits où il y a de la
terre et de l'eau (comme les lacs, les marais, les berges de
rivières, etc.).
Parmi les principales caractéristiques des reptiles figurent
les suivantes :
❖ Les reptiles font partie, avec les mammifères, les
poissons, les amphibiens et les oiseaux, du groupe des
animaux vertébrés.
❖ Il existe environ 8 240 espèces de reptiles.
❖ Leur corps a une peau sèche faite d'écailles.
❖ Ils respirent par leurs poumons.
❖ Ce sont des animaux à sang froid, c'est-à-dire que leur
température corporelle dépend des conditions
climatiques.

❖ D'autres caractéristiques sont que leurs pupilles sont

verticales, ils ont généralement une longue queue et
beaucoup d'entre eux ont une langue fourchue.
❖ Quant à la reproduction des reptiles, la plupart d'entre
eux sont ovipares (ils pondent des œufs qui sont
fécondés dans le nid), mais il en existe aussi qui sont
vivipares (l'embryon se développe à l'intérieur de la
femelle).
❖ Les reptiles se nourrissent d'une grande variété
d'aliments, il peuvent être: carnivores, insectivores,
herbivores et omnivores. Ses proies préférées sont les
mollusques, les vers, les poissons, les oiseaux, les
rongeurs, les chèvres et d'autres animaux.
Seuls les reptiles ont les corps couverts d’écailles et
pondent sur la terre ferme, des œufs enveloppés d’une
coquille. Les crocodiles, les alligators, les lézards, les
serpents et les tortues sont des reptiles.

Il existe un certain nombre de différentes espèces de

reptiles originaires du pays d'Égypte, une nation qui relie
géographiquement l'Afrique au Moyen-Orient.
L’Égypte possède une variété d’espèces de reptiles en

raison de ses frontières d’eau avec la mer Rouge et la mer
Méditerranée. Il a également une grande variété en raison de
la rivière Nil, qui est le deuxième plus long fleuve du monde
à traverser son pays et sa région écologique de désert
intérieur qui abrite d'autres types de reptiles. on traitera
quelques-uns de ces reptiles indigènes et de leurs
caractéristiques physiques, habitats, régimes alimentaires,
état de conservation actuel et plus encore.
Les tortues sont reconnaissables à leur cuirasse
osseuse couverte de plaques cornées qui emprisonne le
corps en ne laissant dépasser que les pattes et la queue. La
partie supérieure de cette cuirasse est bombée. Il y a des
tortues terrestres et d’autres aquatiques.

Tortue de mer Hawksbill
La tortue de mer Hawksbill, nom

scientifique Eretmochelys imbricata, est une espèce de
tortue de mer d 'eau salée qui fait partie de la famille des
tortues de mer Cheloniidae.
La tortue imbriquée est connue pour sa tête étroite et

son bec semblable à celui d' un faucon, d 'où son nom. Cette
espèce a une carapace (carapace de tortue) de couleur
orange, jaune ou brune. Cette espèce est à petite échelle pour
les tortues marines, les adultes étant généralement entre les
pieds 2.5 et 3 (centimètres 71 à 89) et les poids 101 à 154
(kilogrammes 46 à 70).
Cette espèce mange une variété d’anémones, de

crevettes, d’éponges et de calamars grâce à sa tête étroite et
à son bec unique qui lui permet d’accéder aux crevasses des
récifs coralliens pour atteindre sa nourriture.
Cette espèce de tortue se trouve généralement dans et

autour des récifs côtiers, des estuaires, des lagunes et

d’autres zones rocheuses. Cette espèce est la plus tropicale

de toutes les espèces de tortues marines car elle se trouve
dans les eaux tropicales et subtropicales des océans
Atlantique, Pacifique et Indien, ainsi que dans diverses mers.
Dans le cas de l'Egypte, cette espèce se trouve dans la

mer Rouge. L'espèce a été classée comme étant gravement
menacée par la Liste rouge de l'ICUN depuis que 1996 et sa
population ont diminué. La plus grande menace pour
l’espèce est d’être chassée pour sa coquille prisée, d’être tuée
pour sa viande, de voir son habitat détruit, de ramasser ses
oeufs pour se nourrir et de faire face à la pollution des
océans.
Tortue égyptienne de Kleinmann, nom

scientifique Testudo kleinmanni, est une espèce de tortue
terrestre faisant partie de la famille des Testudinidae, famille
de reptiles terrestres.
Cette espèce a une carapace haute en forme de dôme

et se décline en une gamme de couleurs allant de l'ivoire au

jaune en passant par l'or et le brun foncé. Cette espèce est

connue pour sa petite taille, car c'est la deuxième plus petite
espèce de tortue au monde. Les mâles adultes atteignent
seulement environ 4 pouces (10.6 centimètres) en longueur
et en poids entre 5.6 et 8.8 (grammes 160 à 250). Les
femelles adultes de l'espèce sont un peu plus grandes, avec
une longueur moyenne d'environ 5.67 pouces (14.4 cm) et
un poids de 10.6 en onces 12.4 (grammes 300 à 350).
L'espèce mange une variété d'herbes, de feuilles, de

fleurs et de fruits. Ils vivent dans des habitats désertiques et
semi-désertiques non seulement dans de petites zones du
désert du Sinaï et le long de la côte méditerranéenne
égyptienne autour des villes d'Alexandrie et de Marsa
Matruh.
L'espèce a été classée comme étant gravement

menacée par la Liste rouge de l'UICN et sa population a
diminué. Cette espèce subit les pressions du développement
et de l’industrie qui entraînent une perte d’intégrité de son

habitat et la surexploitation de sa source alimentaire due à

l’agriculture humaine.
Les crocodiles vivent dans des régions chaudes.

Toutes les espèces sauf le crocodile marin fréquentent les
eaux douces. Ils vivent immergés dans des cours d’eau
stagnante où ils passent leurs journées à guetter leurs proies.
Ils sont très agiles dans l’eau mais plutôt maladroits sur la
terre ferme bien qu’ils puissent courir assez rapidement.
Les crocodiles sont parfaitement adaptés à la vie aquatique.
Leurs yeux, leurs oreilles et leurs narines sont placés très
haut sur le crâne ce qui leur permet de voir, de respirer et
d’entendre ce qui se passe aux alentours alors que leur corps
est invisible sous l’eau.
Crocodiles: Ils sont connus comme crocodylus
niloticus ou crocodile du Nil. Il était lié à la divinité Sobek.
C'est la deuxième plus grande espèce de crocodile au
monde, pesant jusqu'à 800 kilogrammes. Son habitat est les
lacs et les rivières.

Chez les Nubiens, l'élevage des reptiles du fleuve

égyptien est une tradition ancienne: les hommes les
apprivoisent et aiment à les exhiber aux curieux "en signe
de force". Mais aujourd'hui, leurs terres ancestrales sont en
grande partie submergées par les eaux du lac Nasser, issu
de la construction du Haut barrage d'Assouan (sud),
inauguré en 1971
Les serpents sont des reptiles sont pattes, ce qui ne

les empêche pas de se déplacer rapidement: Ils glissent en
appuyant fortement les flancs sur le sol, d’un côté puis de
l’autre. Certains savent même grimper aux arbres mais
d’autres nagent avec aisance.
À peine sorti de l’œuf, le petit serpent sait se conduire
comme un grand: il sait trouver sa nourriture tout seul, sait
comment réagir face au danger et les serpents venimeux
n’ont besoin d’aucun apprentissage pour commencer à
mordre.

Les serpents se nourrissent des animaux vivants:

grenouilles, limaces, escargots, lézards et souris qu’ils
avalent sans les mâcher. Tous les serpents commencent par
mordre leurs proies. Puis leur comportement varie selon les
espèces. Certaines espèces se nourrissent d’œufs qu’ils
absorbent entiers. D’autres sont cannibales et n’hésitent pas
à dévorer les jeunes de leur propre espèce.
Les Égyptiens de l'antiquité craignaient autant les
serpents qu'ils en admiraient la puissance. La région de
culte, Égypte antique, apophis (en grec ancien, ou apopis
ou apofis, en égyptien: apep ou les artisans égyptiens
représentèrent souvent le serpent en Égypte comme une
déesse protectrice, symbole de la vie divine et de l'ordre.
Le serpent fut bien souvent associé à l'idée de la mort
et sens général, en Égypte antique.
Le cobra du désert noir égyptien, nom scientifique

de Walterinnesia aegyptia, est une espèce de serpent

extrêmement venimeux qui fait partie de la famille des

serpents venimeux des Elapidae.
Le cobra du désert noir égyptien est un serpent
complètement noir qui a des écailles très brillantes. Les
adultes de cette espèce poussent généralement autour des
pieds 1.8 (mètres 0.54), mais ils peuvent atteindre la
longueur de pieds 5.11 (mètres 1.55).
Cette espèce a également une tête un peu petite mais
large et aplatie avec un corps de forme cylindrique et une
queue courte. Ils mangent une variété de différents lézards,
ainsi que des crapauds, des souris, des oiseaux et même
d'autres serpents.
Ces espèces se trouvent dans les déserts et dans les
garrigues semi-désertiques du delta du Nil et du désert du
Sinaï en Egypte. On le trouve également dans la plus grande
partie du pays, en Jordanie, dans le sud et l’est d’Israël et
dans une plus grande partie de l’Arabie saoudite.
Bien que sa population totale soit en déclin, cette
espèce figure sur la liste rouge de l'Union internationale pour

la conservation de la nature (UICN) et présente des aires

protégées dans tous les pays où elle se trouve.
La plus grande menace pour l'espèce se trouve en
Égypte où il est surexploité pour la recherche et son venin et
il a également perdu de vastes zones de son habitat dans le
désert de l'est en raison du développement humain et de
l'agriculture entrant dans la région au cours des dernières
décennies.
Le serpent faux lisse, nom scientifique

Macroprotodon cucullatus, est une espèce de serpent
légèrement venimeux qui fait partie de la famille des
serpents Colubridae.
Le serpent faux lisse est à petite échelle p our les

serpents, généralement plus long que les pouces 21.75
(centimètres 55). Les écailles dorsales des serpents sont
lisses et leur dos est généralement beige ou gris avec peu de
sports et de stries bruns. Sa face avant est généralement
jaune à corail rouge et quelque chose de noir.

L'espèce mange principalement diverses petites

espèces de lézards, comme les geckos ou les lézards de sable.
L'espèce peut être trouvée dans une grande variété

d'habitats différents, dont certains sont des forêts tempérées
et des arbustes, des terres arables, des zones urbaines, des
jardins ruraux, des pâturages et des rives sablonneuses. Cette
espèce est présente partout en Méditerranée, en Italie, au
Portugal, en Espagne, au Maroc, en Algérie, en Tunisie, en
Libye, en Égypte, en Israël et en Palestine.
L'espèce est répertoriée comme étant une espèce de

moindre préoccupation par la Liste rouge de l'UICN. La
population de l'espèce est en déclin mais elle est encore
importante et présente une large répartition dans plusieurs
pays, ainsi que la possibilité de vivre dans divers habitats.
Cette espèce est la plus rare en Égypte en raison de

l’urbanisation, de l’agriculture et du tourisme qui menacent
ses habitats et ses sources alimentaires, tout en étant

collectées pour être commercialisées en tant qu’animaux de

compagnie.
Les lézards sont comme tous les reptiles c'est-à-dire

se sont des animaux à sang froid. Leur sang à une
température pratiquement égale à celle du milieu où ils
vivent. Cela les oblige à une grande vigilance. S’il fait trop
froid, ils sont frigorifiés. S’il fait trop chaud, ils finissent par
mourir. C’est pourquoi les lézards recherchent le soleil
quand le temps se rafraîchit et courent se réfugier à l’ombre
quand le soleil est trop brûlant.
Il n’est pas facile toujours d’identifier un lézard.

Certaines espèces, tel l’orvet, sont dépourvus de pattes
comme les serpents alors que d’autres ressemblent à de gros
vers. Mais ils ont en commun une caractéristique étonnante.
Ils perdent leur queue avec une facilite stupéfiante quand ils
sont pris au piège par exemple sans que cela fasse le moindre
mal. Une nouvelle queue viendra bientôt remplacer celle
qu’ils ont perdue.

II) Les insectes
Le mot insecte vient du latin insectum qui signifie « en

plusieurs parties » qui réfère à la segmentation des trois
parties principales. L'étymologie latine est un calque du
grec ἔντομος (éntomos) signifiant « incisé, entaillé »
Un insecte est un animal arthropode, issu de la famille

des hexapodes. Les insectes ont six pattes à l'état adulte,
deux paires d'ailes pour les insectes volants et une paire
d'antennes. Un insecte a toujours une tête, un thorax et
un abdomen bien séparés entre eux. Les pattes et les ailes
sont toutes situées sur le thorax.
Il fait partie des Arthropodes: il n'a pas

de squelette interne, mais un squelette externe
(exosquelette). Les insectes n'ont pas de poumon. Leur corps
est percé de minuscules trous (les stigmates) qui se
continuent en tuyaux appelés trachées et trachéoles. Ces
tuyaux apportent le dioxygène jusqu'aux cellules. Les
insectes respirent de l'O 2 et rejettent du CO 2.

les insectes représentent près de 85 % de la

biodiversité animale. Il en existerait près de 80 millions
d’espèces, chacune comprenant plusieurs millions
d’individus. Les insectes sont ainsi plus de 300 fois plus
nombreux que nous autres humains. Ils traversent les âges
depuis leur apparition il y a plus de 400 millions d’années
grâce à leur impressionnante capacité d’adaptation.
Les insectes ont de nombreuses interactions avec les

humains. Certains entrent en compétition directe pour nos
ressources comme les ravageurs en agriculture et en
exploitation forestière (sylviculture). D'autres peuvent
causer des problèmes de santé majeurs en tant que vecteurs
de pathogènes et de maladies infectieuses graves.
À l'opposé, beaucoup d'insectes sont considérés

comme écologiquement bénéfiques en tant que prédateurs,
pollinisateurs, producteur de commodités (miel, soie et
autres), détritivores, ou encore en tant que source de

nourriture pour de nombreuses espèces animales et chez

l'Homme.
Les araignées, scorpions et acariens ne sont pas des

insectes, mais des arachnides; entre autres différences, ils ont
huit pattes.
Les insectes sont des animaux très particuliers. Leurs

sens, par exemple, sont très différents des nôtres. Pour
gouter un met on se sert de la langue. La mouche goûte avec
ses pattes. Pour sentir l’odeur d’une fleur, on se sert du nez
mais la mouche sent avec ses antennes. Elle a d’ailleurs un
odorat bien plus fin que le nôtre.
Les insectes sont des arthropodes hexapodes, leur
corps est donc divisé en plusieurs segments; tête, thorax et
abdomen. En outre, ils possèdent tous six pattes et deux
paires d'ailes qui émergent du thorax comme on a déjà
mentionné.
Les insectes ne voient pas non plus comme les autres
créatures. Leurs yeux sont constitués d’une centaine d’yeux

minuscules. Chacun de ces yeux minuscules voit une partie

de ce que l’insecte regarde et tous ensemble. Ils
reconstituent l’image.
Les insectes se reproduisent en général par des œufs
d’où naissent des nymphes qui connaîtront un certain
nombre de mues avant de devenir adultes.
Les fourmis, les abeilles, les scarabées, les
sauterelles, les criquets, les papillons et les mouches à six
pattes sont les insectes les plus fréquents.
De tous les insectes, les papillons sont les plus beaux
mais leur vie est éphémère et ne dépasse rarement une
semaine. Pour échapper à leurs nombreux ennemis, certains
papillons se fondent dans le paysage tandis que d’autres au
contraire affichent de vives couleurs, signal de danger.
Les fourmis sont des insectes avec lesquels nous

coexistons fréquemment. Il existe plus de 30 000 espèces
de fourmis, dont beaucoup n'ont pas encore été décrites.

Caractéristiques des fourmis

Les fourmis sont des insectes caractérisés par un
comportement social, avec des rangs et une répartition
organisée par activités. En tant qu'insectes, leur corps est
divisé en trois régions:
• Trois paires de jambes articulées
• Exosquelette
• Antennes
Les fourmis ont des mandibules avec lesquelles elles
peuvent anéantir leurs proies ou les utiliser comme des
mains pour transporter de la nourriture ou construire leurs
nids.
Certaines fourmis mordent, d'autres peuvent piquer,
d'autres encore provoquent un choc anaphylactique et
d'autres peuvent brûler la peau, tandis que de nombreuses
autres n'ont aucun comportement agressif. Par conséquent,
nous pouvons diviser les espèces de fourmis en fourmis
vénéneuses et non vénéneuses.

Enfin, elles vivent dans tous les habitats du monde, sauf

en Antarctique. La plupart des fourmis se trouvent dans
les zones tropicales et subtropicales.
Leurs habitudes sont terrestres et elles peuvent s'associer
à des structures aériennes telles que des arbres, des
branches ou même des murs, dans le cas d'habitats modifiés
par l'homme.
Les abeilles sont des arthropodes, c'est-à-dire des

insectes invertébrés dotés de pattes articulées et d'un
exosquelette.
Les abeilles sont des animaux sociaux très organisés
et communicatifs, qui se voient attribuer des rôles pour
mener à bien les activités qui permettent à la ruche de
fonctionner comme une horloge. Tout cela se déroule tout
au long de leur cycle de vie.
Les pollinisateurs contribuent directement à la

sécurité alimentaire. Près des trois quarts des plantes qui
produisent 90% de la nourriture mondiale ont besoin de

cette aide extérieure. D’après les experts apicoles de

l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et
l’agriculture, un tiers de la production alimentaire mondiale
dépend des abeilles.
Les abeilles sont célèbres pour leur rôle qu'elles jouent

dans la fourniture d'aliments de haute qualité : miel, gelée
royale et pollen, ainsi que d'autres produits tels que la cire
d'abeille, la propolis et le venin d'abeilles mellifères.
Elles font également partie de la biodiversité dont nous
dépendons tous pour notre survie.
Les abeilles vivent en colonie. Elles forment une société

très organisée, un peu comme une grande entreprise.
Autour de la reine, dont la tâche unique est de pondre et
pondre encore, jusqu’à 50 000 ouvrières s’activent avec
ardeur.
Dans la ruche, seules les quelques centaines de faux-
bourdons paressent! Durant leur existence, les abeilles
exercent jusqu’à sept fonctions différentes: nettoyeuse,

nourrice, architecte, manutentionnaire, ventileuse,

gardienne et butineuse.
L’espérance de vie des ouvrières varie selon les saisons:
• de 30 à 45 jours pour les abeilles au printemps et en été,

• plusieurs mois pour celles qui naissent à l’automne et
permettent à la colonie de survivre à l’hiver et redémarrer
le cycle.
Au fur et à mesure de leur existence et de leur maturation
physiologique, les abeilles changent de rôle.
❖ La nettoyeuse garde la ruche propre et en bonne

santé. Au premier jour de sa vie, l’abeille est préposée au
ménage. Elle commence par nettoyer les cellules. Le
nettoyage général du fond de la ruche est effectué par des
abeilles plus âgées, entre 10 et 15 jours.
❖ La nourrice s’occupe du couvain avec patience et

constance. Quand elle atteint 5 à 6 jours, l’abeille est
capable de sécréter de la nourriture pour les larves : elle
devient alors nourrice et le reste jusqu’à l’âge de 15 jours.

Les nourrices prodiguent des soins attentifs aux larves

qui sont alimentées individuellement plus de 1 000 fois
et reçoivent 7 000 visites de contrôle.
❖ L’architecte construit les rayons de la ruche. La

construction des rayons est un travail collectif qui
demande une grande coordination. Ils sont fabriqués par
une chaîne d’abeilles qui sécrètent des écailles de cire.
Cet ouvrage délicat et épuisant est entrepris par des
maçonnes qualifiées âgées de 5 à 20 jours.
❖ La ventileuse régule la température de la ruche et bat

le rappel pendant l’essaimage. L’âge moyen des
ventileuses est estimé à 18 jours, mais cette fonction est
assumée par des ouvrières de tous âges. La ventilation
consiste à battre des ailes pour aérer la ruche et contrôler
sa température, ses taux d’humidité et de gaz carbonique.
Elle sert aussi à assécher le nectar. Lors de l’essaimage,

les ventileuses ont pour autre mission de battre le rappel

pour permettre le regroupement de l’essaim.
❖ La gardienne défend la ruche. Vigile posté à l’entrée de

la ruche, la gardienne protège la colonie de ses ennemis.
Elle contrôle l’identité des abeilles qui entrent dans la
ruche en vérifiant leur odeur, pour s’assurer qu’il ne
s’agit pas d’individus d’autres colonies venus piller leurs
réserves. Les gardiennes ont entre 12 à 25 jours.
❖ La butineuse est responsable de l’approvisionnement.

Vers l’âge de trois semaines, l’ouvrière peut devenir
butineuse et s’envole enfin hors de la ruche à la recherche
de nectar, de pollen et d’eau, indispensables à la colonie.
Une butineuse effectue entre 10 et 100 voyages par jour
selon la proximité des fleurs. A ce train d’enfer, elle
s’épuise vite et meurt au bout de quatre à cinq jours.
Parmi les insectes nuisibles et les plus dangereux pour

l’homme il faut mentionner les mouches car elles
transportent les microbes. Elles goûtent les aliments avec

leurs pattes. Elles se promènent partout, sur les dépôts

d’ordures, sur les aliments avariés et récoltent sur leurs
pattes toutes sortes de microbes. Ensuite, elles vont et
viennent sur la nourriture fraîche qu’elles contaminent au
passage. Les mouches propagent aussi des microbes
lorsqu’elles mangent. Elles ne peuvent ingérer que des
aliments liquides.
Les araignées sont les ennemis des insectes. Ces

arthropodes qui appartiennent à la classe des arachnides
sont très utiles à l’homme dans la mesure où elles détruisent
de nombreux insectes.
Il existe plus de 45 000 espèces d'araignée dans le
monde, dont la plus grande, une mygale,
mesure 30 centimètres et la plus petite un demi-millimètre.
Ces espèces ont des couleurs, des tailles différentes. Leur
mode de vie et l'endroit où l'on les trouve, varient beaucoup.
Les araignées possèdent huit pattes pourvues de poils
et d'épines servant d'organes sensoriels et de

communication. Elles sont dépourvues d'antennes,

d'ailes et de pièces masticatrices.
Leur corps est composé de deux parties : le
céphalothorax, fusion de la tête et du thorax où se trouve les
pattes, et l'abdomen. Dans la majorité des cas, la femelle est
plus grande que le mâle.
Les araignées ont en général huit yeux simples (sans
facettes) situés sur la tête, mais quelques espèces en ont
moins voire aucun. À l'extrémité du céphalothorax se
trouvent les pédipalpes, organes sensoriels servant à la
détection et manipulation de proies, et qui servent
d'appareils reproducteurs aux mâles.
Les araignées produisent de la soie avec laquelle, elles

tissent des toiles collantes, pour attraper leurs proies. Leur
soie, d'une épaisseur de 50 micromètres, est
proportionnellement beaucoup plus solide que l'acier.

Les araignées sont des prédatrices : elles capturent

leurs proies vivantes (elles ne mangent pas les animaux ou
insectes qu'elles pourraient trouver morts). Certaines
araignées ne produisent pas de toile et se contentent de
chasser.

Chaptire 6
Les Amphibies et les poissons

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Chapitre 6
Les Amphibies et les poissons
I) Les amphibies
Les amphibiens ou batraciens sont des animaux

vertébrés discrets, au mode de vie original, partagés entre
une vie aquatique que mènent les têtards et une vie terrestre
que mènent les adultes. Amphibien est d’ailleurs un mot
d’origine grecque (amphi « en double » et bios « vie ») qui
signifie « double vie ».
Grenouilles, crapauds, tritons et salamandres sont
des vertébrés; ils appartiennent à la classe des amphibiens,
autrefois appelée batraciens (toutefois, aujourd’hui, en
systématique, on utilise encore le terme batracien pour les
amphibiens actuels, exception faite de l’ordre des cécilies).
Ces animaux ont effectivement une double vie:
aquatique, puis terrestre après une métamorphose, c’est à
dire (ils vivent dans l’eau quand ils sont jeunes et gagnent
la terre ferme à l’âge adulte) et ils tirent habilement parti

des deux mondes. Ils s’adaptent à divers milieux, des zones

humides aux zones désertiques. Seul le milieu marin leur
est étranger, car ils ne supportent pas l’eau salée.
Les amphibiens sont liés aux milieux humides
(mares, fossés, ruisseaux, étangs, marais, etc) où ils
naissent, grandissent et retournent chaque année au
printemps pour se reproduire. Mais le reste de l’année, la
grande majorité d’entre eux se rencontre sur terre dans les
forêts, les petits bois, les berges des cours d’eau ou les
jardins.
Traits caractéristiques des amphibiens

❖ ce sont des animaux vertébrés avec deux paires de
membres pentadactyles.
❖ Leur corps et couvert de peau richement irriguée et
humide qui participe à la respiration.
❖ Les poumons peu développés participent aussi à la
respiration.
❖ Certaines espèces n’habitent que la terre, d’autres habite

des milieux humides ou des bassins aquatiques.

❖ Indépendamment de l’habitat, les amphibiens ont besoin
du milieu aquatique pour la reproduction et le
développement des larves
On distingue ainsi les amphibiens des autres vertébrés

grâce à leur peau nue dépourvue d’écaille, de plume ou
de poil. Parmi les amphibiens, on différencie ensuite deux
groupes (ou «Ordre») suivant la présence ou l’absence de
queue à l’âge adulte.
Saviez-vous que les amphibiens sont des animaux à
sang froid: leur corps prend la température du milieu où ils
vivent. C’est pourquoi, ils passaient l’hiver en état de vie «
ralentie» à moitié endormis dans les lieux tranquilles et
protégés des intempéries et que, dès les premiers beaux
jours, une grande migration printanière les conduisait
jusqu’aux étangs et autres points d’eau pour se reproduire?
le moindre rayon de soleil les réveille instantanément.
Les amphibiens se reproduisent par des œufs mous et
dépourvus de coquille qui sont pondus dans l’eau. Les petits

naissent dans l’eau. Ils ressemblent à des poissons et

respirent à l’aide de branchies. Ils vont se transformer
complètement en grandissant et connaître une véritable
métamorphose. Des pattes vont leur pousser et leurs
branchies vont laisser la place à des poumons. Ils pourront,
désormais, gagner la terre ferme. Même s’ils ne s’éloignent
pas beaucoup de l’eau.
La plupart des amphibiens produisent des œufs sans
coquilles ni membranes (amamniotiques) qui se déposent
dans l'eau et dépendent de l'humidité de l'environnement.
Les amphibiens adultes ont un cœur à trois chambres (les
larves ont un cœur à deux chambres) et généralement deux
poumons. Les amphibiens ont deux protubérances à
l'arrière du crâne (condyles occipitaux) qui s'articulent avec
la vertèbre de la colonne vertébrale, tandis que les reptiles
ont un seul condyle occipital.
Les amphibiens jouent également un rôle important
dans la société humaine. Les substances produites à partir
des glandes d'amphibiens offrent une source importante de

médicaments pour l'homme. Les amphibiens réduisent

également la prévalence des maladies transmises par les
insectes en réduisant le nombre d'insectes.
En particulier, les amphibiens adultes sont

d'importants prédateurs d'insectes, ainsi que d'autres
invertébrés et certains vertébrés. Les amphibiens larvaires
sont également des consommateurs d'insectes, d'algues et
de zooplancton dans le milieu aquatique. D'autre part, les
amphibiens sont également une source de nourriture pour
les poissons, les oiseaux, les mammifères, les reptiles et
autres amphibiens.
À ce titre, ils jouent un rôle essentiel dans les
réseaux trophiques. La perte d'amphibiens a souvent été
corrélée à l'augmentation des populations d'insectes, tandis
que la perte de larves d'amphibiens peut également
entraîner des proliférations d'algues, une faible teneur en
oxygène et la mort de poissons.

Les médicaments produits à partir d'amphibiens sont

maintenant utilisés pour traiter les aliments cardiaques, les
infections bactériennes, les cancers de la peau et du côlon,
la dépression et les douleurs chroniques, entre autres.
Les amphibiens jouent un rôle important dans les
cycles des nutriments et comme indicateurs
environnementaux. Les éléments nutritifs qui se sont lavés
de la terre dans les plans d'eau par l'érosion peuvent être
recyclés par les amphibiens lorsqu'ils pénètrent dans la terre
après la métamorphose. Et en tant qu'organismes
généralement très sensibles aux polluants en raison de leur
peau perméable, les amphibiens servent d'indicateurs de la
santé environnementale.
Il est important de mentionner qu’en Égypte
ancienne, la déesse de l'accouchement, Hequet, est
représentée avec une tête de grenouille, et des objets en
forme de grenouille ont été placés dans des tombes
égyptiennes pour repousser les démons des enfers. Dans
certaines autres cultures, les grenouilles et les crapauds ont

eu des connotations moins que positives, étant en

corrélation avec les sorcières et leurs infusions, ou en tant
que fléaux comme on le voit dans le livre biblique d'Exode.
Alors que la partie la plus évidente de la

métamorphose des amphibiens est la formation de quatre
pattes afin de soutenir le corps sur terre, il existe plusieurs
autres changements majeurs:
❖ Les branchies sont remplacées par d'autres organes
respiratoires, c'est-à-dire les poumons
❖ La peau change et développe des glandes pour éviter la
déshydratation
❖ Les yeux obtiennent des paupières et s'adaptent à la vision
hors de l'eau
❖ Un tympan est développé pour verrouiller l'oreille
moyenne
❖ Le cœur développe une troisième chambre
❖ Chez les grenouilles et les crapauds, la queue disparaît

Depuis les années 1970, de nombreuses populations

d'amphibiens sont en déclin, une grande partie de la
réduction étant attribuée à des causes anthropomorphes
(induites par l'homme). Pour des raisons éthiques et
pratiques, les humains doivent investir dans la conservation
de ces précieux animaux.
II) Les Poissons
Le poisson est un animal à sang froid, c’est à dire que

son métabolisme (le fonctionnement de son corps) dépend
de la température de l’eau qui l’entoure. Un poisson ne
possède pas de poumons qui lui serviraient à respirer dans
l’eau mais des branchies qui absorbent l’eau et filtre
l’oxygène nécessaire à son sang. Autant dire que le poisson
respire l’oxygène de l’eau à l’aide de ses deux branchies
situées sur sa tête sans cesse en mouvement.
Le poisson est un vertébré aquatique, pourvu de
nageoires (glossaire), dont le corps est généralement
recouvert d’écailles. Seuls les poissons possèdent une

vessie natatoire, ce qui leur permet de flotter, mais tous n’en

sont pas pourvus, comme les requins qui doivent se
déplacer constamment.
La plupart possèdent une ligne latérale sensitive. Ils
ont généralement une forme hydrodynamique et
représentent une grande variété d’aspects et de couleurs
Le poisson vit dans l’eau, respire par des branchies et
est généralement ovipare. Ce sont des animaux ectothermes
(à sang froid)
Il y a des espèces végétariennes, carnivores,
omnivores, détritivores et planctonophages (qui se
nourrissent de phytoplancton et de zooplancton).
Actuellement, plus de 27’000 espèces de poissons
ont été répertoriées, dont 58 en Suisse. Les 40 % des
poissons se trouvent dans les eaux douces (correspondant à
0,01 % des eaux de la planète), ce qui signifie que c’est dans
les eaux douces que l’on va rencontrer proportionnellement
la plus grande diversité.

Les poissons ont colonisé tous les espaces

aquatiques: des fonds obscurs aux récifs coralliens éclairés,
jusqu’aux torrents de montagne, lacs et mares souterraines.
Dans un biotope, toutes les niches sont exploitées. Ils
peuvent vivre dans des conditions extrêmes. Certaines
espèces vivant près de l’océan Antarctique fabriquent
même de l’antigel !
La Morphologie des poissons

La forme générale d'un poisson varie selon son habitat, son
mode de vie, son mode d'alimentation, son mode de nage,
...
- Les poissons plats vivent généralement sur le fond ;
- Les poissons « fusiformes » vivent dans la colonne d'eau
et peuvent nager de longues distances ;
- Les poissons « anguilliformes » vivent généralement dans
les interstices des roches ;
- Les poissons ayant de grandes nageoires ou aux formes
extravagantes (hippocampe, diodon,...) sont généralement

sédentaires, etc...
La plupart des poissons sont de forme fusiforme, ce qui leur
permet de mieux se déplacer dans l’eau. L’eau est beaucoup
plus dense que l’air ce qui rend les déplacements plus
difficiles d’où une forme hydrodynamique.
La Classification des poissons

Il existe deux grandes familles de poissons:
• Les poissons dits osseux représentent une large famille et
sont dotés d’un squelette et d’arêtes distinctes.
• Les poissons dits cartilagineux dont les deux représentants
sont les requins ou squales et les raies (la raie présente des
arêtes soudées entre elles par du cartilage, à ne pas
confondre avec les poissons plats appelés aussi
pleuronectes).
Les requins sont des poissons à squelette
cartilagineux qui appartiennent à l’ordre des sélaciens. Les
requins ne sont pas forcément agressifs, ni même énormes.
Il en existe de toutes les tailles et il se trouve que le plus

gros d’entre eux, le requin-baleine est totalement inoffensif.

Les requins les plus dangereux sont: Le grand requin
blanc, le requin-mako, le requin-tigre et le requin-marteau.
Avec leurs dents longues de 5 à 6 cm. ils arrachent des
lambeaux de chair à leurs proies, phoques, otaries, loutres
de mer ou même homme près des côtes. Les crocodiles
marins, les poulpes géants et les dauphins sont les ennemis
des requins.
Les poissons tropicaux sont les plus belles espèces de
poissons qui vivent sur les récifs de corail.
Les récifs de corail sont formés par des colonies

d’animaux microscopiques qui se plaisent dans les eaux
chaudes et qui viennent se fixer par milliards sur les flancs
sous-marins des iles, jusqu'à affleurer en couronne à la
surface de l’eau.
L’étoile de mer: Au fond des mers vit un animal

étrange qui appartient à l’embranchement des

échinodermes. Il a des yeux et des pieds sur les bras et

quand il veut manger, il sort son estomac de son corps et
l’introduit au cœur de ses proies. Cet animal fabuleux est
une étoile de mer.
Elle doit son nom à son corps en forme d’étoile dont
chaque branche est un bras. La plupart des étoiles de mer
ont cinq bras mains certaines en ont jusqu'à cinquante!

Conclusion
À la fin du 1er semestre, l’étudiant du département
guide touristique doit apprendre que le mot écologie a été
utilisé pour la première fois en 1866 par Ernst Haeckel un
biologiste Allemand darwiniste. Ainsi, l’écologie est la
science qui étudie les conditions d’existence des êtres
vivants, les interactions des êtres vivants (la biodiversité)
et relations existantes entre eux et les interactions entre les
êtres vivants et leur milieu (environnement).
Cet ouvrage lui a permis, d’autre part, de distinguer que

l'écologie étudie 3 grandes disciplines : les êtres vivants, le
milieu et les écosystèmes.
En fait, il y a différentes formes d’écologie : l’écologie
globale, l’écologie du paysage, l’écologie des écosystèmes,
l’écologie communautaire et l’écologie des populations. De
meme, il est indispensable de construire une société plus
respectueuse des problématiques
environnementales et favoriser une meilleure gestion des

ressources (gestion de l’eau potable, cycle de vie des

produits, traitement des déchets et recyclage
De ce qui précède, on déduit que les réserves

naturelles en Égypte, sont importants exemples du système
écologique. L’Égypte a proclamé 24 réserves naturelles. En
2017, le nombre des réserves est prévu atteindre 40 et
occuper une superficie globale de 18% de la superficie de
l’Égypte.
Il lui s’avère aussi que la flore et la faune d'Égypte
ont une forte importance dans la culture des Égyptiens. La
faune égyptienne est essentiellement aviaire, car le Nil
constitue un axe migratoire important. On a même observé
sur ses bords la plupart des oiseaux qui figurent sur les bas-
reliefs de l’époque pharaonique: canards, ibis, cigognes,
hérons, aigrettes et spatules.
On conclut, en outre, que les mammifères sont des
animaux vertébrés qui nourrissent leurs petits avec
du lait produit par les glandes mammaires des femelles
(appelées « seins » chez la femme). Ainsi, les reptiles sont

des animaux vertébrés qui rampent en traînant leur ventre

sur le sol.
Les amphibiens ou batraciens sont des animaux
vertébrés discrets, ont effectivement une double vie:
aquatique, puis terrestre après une métamorphose, c’est à
dire (ils vivent dans l’eau quand ils sont jeunes et gagnent
la terre ferme à l’âge adulte.
Il ressort, enfin, que le poisson est un vertébré aquatique,
pourvu de nageoires (glossaire), dont le corps est
généralement recouvert d’écailles. Seuls les poissons
possèdent une vessie natatoire, ce qui leur permet de flotter,
mais tous n’en sont pas pourvus, comme les requins qui
doivent se déplacer constamment.

Bibliographie
• P. Aguesse, Clefs pour l'écologie, Paris, 1973

• R. Dajoz, Précis d'écologie, Paris, 2000
• P. Duvigneaud La synthèse écologique : populations,
communautés, écosystèmes, biosphère, noosphère, Doin
éditeurs, 1984
• B. Fischesser et Marie-France Dupuis-Tate, Le guide
illustré de l'écologie, 2007,
• S. Khaled-Khodja, Écologie Générale, Université de Jijel,
2019-2020
• P. Matagne, Comprendre l'écologie et son histoire : Les
origines, les fondateurs et l'évolution d'une science…,
Delachaux et Niestlé, 2002
• D. Thurre, Grenouilles, crapauds et autres amphibiens,
Genève 2009
• D. Thurre, Poissons et trésors aquatiques, Genève, 2005-
2006
• Environnement et développement-L’Organisme général
de l’Information (sis.gov.eg)
• Reptiles - Encyclopédie des espèces - Fishipedia
• Natur Parc Santa Eugenia. (2020). Reptiles. Recuperado
de: http://www.naturaparc.net/reptiles.html

f13. البيئة المصرية. د. رباب أحمد

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Département Guide Touristique

Dr. Rabab Ahmed Omar

Dr. Rabab Ahmed Omar

Département de Guide Touristique

1 Dr. Rabab Ahmed Omar

Ch. 1 Définition de l’Écologie 4-28

2 Dr. Rabab Ahmed Omar

Cette matière sera traitée à travers une introduction et

3 Dr. Rabab Ahmed Omar

4 Dr. Rabab Ahmed Omar

5 Dr. Rabab Ahmed Omar

(1-1) Qu'est-ce que l'écologie ?

Il existe aujourd’hui trois définitions de l’écologie.

6 Dr. Rabab Ahmed Omar

Le sens étymologique de l'écologie

La définition stricte de l'écologie

La définition de l’écologie au sens large est donc la

7 Dr. Rabab Ahmed Omar

planétaire qu'elles soient dues à la pollution, au

• Les conditions d’existence des êtres vivants

Il est à signaler que le terme écologiste peut désigner

8 Dr. Rabab Ahmed Omar

ou ingénieur, et aurait été inventé, dans les années 1980,

Le principal objectif des écologistes est d’améliorer

L’écologie touchant les êtres vivants et leur

9 Dr. Rabab Ahmed Omar

D’ailleurs, l’écologie s’appuie sur des sciences

L'écologie étudie 3 grandes disciplines

Les êtres Les

L'écologie se découpe en de multiples disciplines, mais pour

10 Dr. Rabab Ahmed Omar

3- L’étude des échanges entre les êtres vivants et entre les

Un écosystème est un habitat local comprenant : le

Par extension, l’écologie désigne également un

11 Dr. Rabab Ahmed Omar

• L’Écologie étudie les milieux et les conditions

(1-2) Histoire de l’écologies scientifique et

12 Dr. Rabab Ahmed Omar

disciplines liées à la biologie, telles que la génétique,

(1-3) À quoi sert l’écologie ?

13 Dr. Rabab Ahmed Omar

En tant qu’idée politique et sociale, l’écologie a pour

(1-4) Différentes formes d’écologie

Une écologie globale est une partie de l’écologie qui

L’expression écologie du paysage aurait été inventée

14 Dr. Rabab Ahmed Omar

impacts humains sur les structures et les fonctions du

L’écologie des écosystèmes

L’écologie des écosystèmes traite de l’ensemble de

L’écologie communautaire traite de la manière dont la

15 Dr. Rabab Ahmed Omar

L’écologie des populations

L’écologie des populations, également appelée

En biologie, une population peut être définie comme

16 Dr. Rabab Ahmed Omar

(1-5) Écologie et la protection de l’environnement et des

Face aux impacts environnementaux de l’activité de

Il est indispensable de construire une société plus

L’écologie est donc fondamentale car en protégeant

17 Dr. Rabab Ahmed Omar

remise en cause. C’est ce qui pousse de plus en plus

Identifier les menaces…

Ces menaces sont le fruit d’une activité humaine

18 Dr. Rabab Ahmed Omar