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/ UOS-Beni 2015-2016
PLAN DU COURS
INTRODUCTION
Définitions
Sous-disciplines
Objectifs et subdivision du cours.
PREMIERE PARTIE : AUTOECOLOGIE
CHAPITRE I : QUELQUES NOTIONS FONDAMENTALES
I.1. Notions de biosphère
I.2. Structure verticale de l’atmosphère
I.3. Notions de biotope et de biocénose
I.4. Notion d’écosystème
I.5. Notion de facteur écologique
I.6. Notion de valence écologique
I.7. Notion de macro – méso - et microclimat
CHAPITRE II : FACTEURS CLIMATIQUES
CHAPITRE IV : ECOLOGIE-EVOLUTION-ADAPTATION
IV.1. Facteurs de l’évolution
IV.2. Types biologiques chez les végétaux
IV.3. Types d’adaptation aux facteurs du milieu
IV.3.1. Adaptation à la radiation
IV.3.2. Adaptation à l’humidité
IV.3.3. Adaptation à la dissémination
INTRODUCTION
1° Définitions
L’écologie est en fait une partie de la biologie qui a pour objet l’étude
des rapports des êtres vivants avec leur milieu naturel.
2° Sous-disciplines de l’écologie
3° Objectifs du cours
4° Subdivision du cours
L’autoécologie,
la synécologie et
la conservation de la nature.
l’écosphère.
STRATOSPHERE
10-12 tropopause
TROPOSPHERE
couche libre
2-3 ------------------------------- péplopause
0 Couche active
I.5.1. Définition
Tout élément du milieu susceptible d’agir sur les êtres vivant durant
au moins une phase de son cycle vital est dit « facteur écologique ».
Ex :
- Influence entre organismes : prédation, compétition …
- Elément du climat : t°, lumière …
- Elément chimique : pH, CO2, O2, salinité …
- Elément alimentaire : quantité ou qualité de l’aliment.
Les facteurs écologiques occasionnent trois types d’action sur les êtres
vivants :
intensité
du processus optimum
biologique absence absence
par par
défaut réalisation réalisation excès
ex : croissance incomplète incomplète
. . . .
MIN OPT MAX fact.écolog
Il s’agit du climat qui règne dans une vaste région et qui est la
conséquence de la situation géographique et orographique (altitude et
latitude).
Ex : climat équatorial
II.1.1. Le rayonnement
U.V.A U.V.B Violet Bleu Vert Jaune Orange Rouge P.I.R L.I.R
0,2 0,28 0,39 0,44 0,49 0,56 0,59 0,62 0,75 1 3µ
Radiation réfléchie
a = ---------------------------------- X 100
Radiation incidente
Forte intensité
II.1.2. La lumière
La lumière est une nécessité vitale absolue pour les végétaux verts et
partout pour les animaux. Sa répartition temporelle et spaciale étant très
variable, la lumière présente donc des effets limitatifs sur les organismes
vivants soit par absence, soit par insuffisance ou soit par excès. Elle agit sur
les organismes vivants par sa durée (photopériode), son intensité et sa
nature qui est liée à la longueur d’onde de radiation.
La durée d’éclairement dépend d la position du soleil qui est variable durant
l’année.
Nord
Equinoxe
0 d’automne Eq. de printemps Equateur
21/3
On observe :
1° Rythmes circadiens : à périodicité couvrant la durée de 24 h.
Ils sont à la base des phénomènes qualifiés d’horloge biologique.
Ex : - activité nocturne ou diurne de certains animaux
- migration verticale quotidienne de certaines espèces
animales marines de la zone infra pélagique (200-600 m de
profondeur) qui sont montantes la nuit et
descendantes le jour ;
- activité nocturne des blattes.
2° Rythmes lunaires : observés chez certains animaux notamment
marins dont les activités ou la reproduction coïncide avec le
cycle lunaire.
3° Rythmes saisonniers : induits par la photopériode, ont deux
buts essentiels :
- Synchroniser le cycle de développement avec les saisons,
les descendants apparaissant lors de la saison favorables ;
- Provoquer l’entrée en diapause chez les insectes au
moment où les conditions de vie commencent) devenir
défavorables.
N.B : La durée d’éclairement (photopériode) est mesurée par un héliographe,
tandis que l’intensité est mesurée par un luxmètre ou photomètre.
II.1.3. La température
II.1.3.1. Généralités
La t° est une qualité de l’atmosphère ayant une grandeur physique
mesurable. Elle est le résultat de l’action conjuguée de :
- Radiation globale ;
- Rayonnement atmosphérique (Qa) ou contre rayonnement ;
- Rayonnement terrestre (Qt) ou rayonnement calorique ;
- Effet de serre (réchauffement de l’air contenu dans la basse
atmosphère).
La t° peut présenter des effets limitatifs sur la vie des organismes à
cause de sa variabilité temporelle et spatiale.
On note les variations journalières (thermopériodisme), saisonnières ou
annuelles et les variations liées à la latitude et altitude.
Dans les régions équatoriales les amplitudes journalières sont de
l’ordre de 10°C, alors qu’elles sont de ±60°C dans les régions arides
(désertiques).
Le thermogramme quotidien montre que le pic de la t° se situe vers
14h, alors que le niveau le plus bas de la t° est vers 6heurs.
T°
6 8 10 12 14 16 18 20 22 24 2 4 6 heures
Les animaux d’une même espèce ont un teint plus clair dans les zones
froides que dans les zones chaudes.
II.1.4. L’humidité
a) Humidité et longévité
c) Humidité et fécondité
d) Humidité et comportement
Ex :
- L’activité des moustiques est fortement influencée par l’humidité.
- La pédofaune vit en profondeur quand l’humidité est faible et en
surface quand l’humidité est forte. C’est le cas des migrations
verticales de Lombric.
C’est souvent l’action combinée de l’humidité et de la t° qui
détermine le comportement des organismes vivants.
On distingue :
a) Les adaptations écologiques et éthologiques
Ex :
- activité nocturne
- Vie en terrier
- Migrations saisonnières pour éviter les zones très sèches
II.1.5. La pluviosité
Ils peuvent, dans une certaine mesure, avoir des influences sur les
êtres vivants. Ce sont par exemple le vent, la pression atmosphérique,
l’ionisation de l’air, la neige, les orages …
1° Le vent
En effet, le vent :
2° Pression atmosphérique
4° la neige
Les courants d’eau ont une action sur les organismes vivants.
Au niveau de la mer, il y a les marées et les vagues qui peuvent créer
des conditions écologiques différentes. Il y en est de même pour les
eaux douces dormantes (marres, étangs, lacs) et les eaux douces
courantes (ruisseaux, torrents, rivières, fleuves).
III.2. Le pH
III.3. la température.
III.4. la lumière
abondant.
3° eau mésosaprob : renferme assez des matières organiques en
décomposition, présence d’oxygène et des quelques organismes
autotrophes.
4° eau polysaprob : riche en matières organiques en décomposition,
absence d’oxygène, présence des bactéries anaérobies, de CH 4 et de
H2S.
B.2.Eaux marines
Ce sont des eaux à salinité intermédiaire entre les eaux douces et les
eaux marines. On range aussi parmi les eaux saumâtres les eaux où la
salinité dépasse celle des mers. C’est le cas de grand lac salé des Etats Unis.
IV.5. pH du sol
1° Sur la fécondité
Chez le coléoptère euryphage Silfa atrata, la femelle soumise à un
régime végétarien pond 39 oeufs, alors qu’elle peut pondre jusqu’ à 235
œufs une fois soumise à un régime animal (HEYMONS, 1955).
Chez les abeilles, les larves issues des œufs fécondés et nourries à la
gelée royale deviennent des reines fertiles, alors que celles privées de ce met
se différencient en ouvrières stériles.
Il faut noter que les mâles ou les faux bourdons proviennent des œufs
non fécondés.
Ex: chez les poisons, les jeunes alevins peuvent se nourrir d’algues, les
alevins les plus âgés peuvent se nourrir de crustacés et des adultes se
nourrir d’autres poisons.
Les études ont montré que, entre les membres d’une communauté,
circulent des substances qui transmettent divers types d’information. Ces
substances nommées « écomomes » (FLORKIN, 1965) se divisent en
phéromones qui transmettent l’information entre les individus d’une même
espèce et en allomones qui propagent l’information entre les individus
d’espèces différentes.
On distingue :
Ex :
Homochromie : l’espèce prend la coloration du milieu.
Mimétisme : l’espèce imite une espèce dangereuse pour pouvoir
échapper à l’action prédatrice de l’autre espèce.
Homomorphie : l’espèce prend p.e la forme d’une feuille et peut
paraître comme une feuille ambulante.
5. le commensalisme
Ex :
- la phorésie qui consiste dans le transport d’un animal par un
autre (cas de petits poissons qui s’accroche à la baleine) ;
- Le cancrelat et l’homme ;
- Les insectes des nids d’oiseaux qui profitent de la chaleur ou du lieu
de refuge.
Les espèces accidentelles, fréquentes ou permanentes dans les nids
sont respectivement appelées phéoxènes, pholéophiles et pholéobies.
6. Le mutualisme ou symbiose
7. l’amensalisme
a) La Biocénose
La biocénose est un groupement des êtres vivants rassemblés par
l’attraction non réciproque qu’exercent sur eux divers facteurs du
milieu ; groupement caractérisé par une composition spécifique
déterminée, par l’existence des phénomènes d’interdépendance et
occupant un espace appelé « biotope ».
N.B : si l’une des conditions (facteurs) s’écarte de la moyenne
habituelle, la biocénose tout entière peut être transformée, voire
disparaître.
On distingue p.e :
- Biocénose stable où la modification est possible après 10ans ;
- Biocénose cyclique, à évolution très rapide (cas d’un cadavre en
décomposition).
Limite de la biocénose :
: interdépendance
P : action du milieu
Limite de la société
: Interaction réciproque
. .
c) la foule
Limite de la foule
.
C.a
. : arrivée fortuite suivi d’un départ
. sans délai
Steppes et déserts
1.500 --------------------------------------------------------------------15
Forêts ombrophiles
En altitude En latitude
(m d’élévation) (degrés de déplacement
(sur la montagne) de l’équateur vers les
pôles)
N.B : q est plus grand quand les espèces sont plus voisines. (= même
communauté)
(1) Abondance
N.B : l’aire minimale est la plus petite surface nécessaire pour que toutes les
(2) Fréquence
C’est le pourcentage d’individus d’une espèce par rapport au
total des individus d’une aire minimale ou de l’ensemble des relevés.
(3) Recouvrement
C’est le pourcentage de la surface du sol couverte par la
projection du feuillage de tous les individus d’une espèce compris
dans l’aire minimale.
(4) Constance
C’est le rapport en pourcent de nombre de relevé contenant
l’espèce étudié et le nombre total de relevés effectués.
Si : C > 50 % = espèce constante
25 – 50 % = espèce accessoire
C < 25 % = espèce accidentelle.
(5) Dominance
Elle exprime l’influence exercée par une espèce dans une
communauté.
Le coefficient d’abondance-dominance de BRAUN-BLANQUET à 6
classes :
+ = plantes disséminées, couvrant moins de 5% de la surface.
1 = plantes abondantes, couvrant 5 à 15% de la surface
2 = espèce dense par endroits, couvrant moins de 25% de la surface
3 = espèce couvrant de 25 à 50 % de la surface.
4 = espèce couvrant de 50 à 75 % de la surface
5 = espèce dominante, couvrant plus de 75 % de la surface.
(6) Fidélité
C’est une notion qualitative exprimant l’intensité avec laquelle
une espèce est inféodée dans une biocénose.
On distingue :
- Espèce xénocène : étrangère ou accidentelle
- Espèce eucène : exclusive ou plus abondante
- Tychocène : présente dans plusieurs biocénoses, mais préfère
l’une d’elles.
- Espèce ubiquiste : existe indifféremment.
(7) Diversité
Elle exprimée par le nombre d’individus ou d’espèces présentes
dans la biocénose. La diversité est fonction de l’importance de
l’étendue (aire minimale ou biocénose).
(8) Structure
Elle définit la disposition des individus de diverses espèces, les
uns par rapport aux autres, soit dans le plan vertical, soit dans le
plan horizontal.
Sur le plan vertical, on distingue :
1° strate arborescente : composée d’arbres de plus de 7m ; elle se
subdivise en strate dominant (futaie) et en strate dominée
(tallie).
2° strate arbustive : comprend les arbustes et les jeunes individus
de la strate supérieure, hauteur de 1 à 1m.
3° strate inférieure : formée des plantes herbacées, parfois aussi
des végétaux nains.
4° strate muscinale : comprend les bryophytes et les
champignons.
1° succession primaire
Elle consiste dans l’installation des êtres vivants dans un milieu qui n’a
jamais été habité. (p.e. banc de sable).
Les pionniers sont les premiers occupants. Ils sont suivis des séries.
Le climax constitue la fin de l’évolution.
2° succession secondaire
3° succession destructive
a) Série progressive
b) Série régressive
Une chaîne trophique est une suite des êtres vivants dans laquelle les
uns mangent les autres qui les précèdent avant d’être mangés par ceux qui
les suivent.
Cette notion suppose qu’après un premier niveau de phytophages
(=consommateurs primaires), il y a toute une série de prédateurs qui se
succèdent sur différents niveaux trophiques. Les végétaux constituent le
premier niveau, et les prédateurs, selon leur ordre d’intervention, les 2è, 3è,
4è …nè niveaux trophiques.
Tandis que le prédateur a une taille généralement supérieure à celle de sa
proie, le parasite est plus petit que son hôte, et l’hyperparasite toujours plus
petit que le parasite.
Ex de chaîne terrestre :
Ex de chaîne aquatique
Remarque :
-- 8è
-------- 7è
------------- 6è
------------------ 4è
Producteurs
2° plus les organismes sont petits, plus grand est leur potentiel
biotique (reproducteur).
La pyramide d’ELTON a deux conséquences économiques :
a. Plus courte est la chaîne alimentaire, plus grand est l’énergie
disponible.
b. La source d’énergie située en bas de la pyramide est d’utilisation
économique.
2° La chaîne des prédateurs ou chaîne endogée
Elle met à la disposition des producteurs (=plantes) les éléments
minéraux indispensables à leur croissance. Elle participe ainsi à la
productivité primaire du milieu.
Grâce aux saprophages (animaux et microbiens) la matière organique
morte est décomposée en humus (=humification) et en éléments minéraux
(=minéralisation)
3° La chaîne des parasites
Elle va de grands animaux vers ceux à tailles de plus en plus petites.
Hôte parasite hyperparasite.
Herbivores
S
Végétaux
Verts
Carnivores I
S
Substances Carnivores II
Solubles S
Débris végétaux et
Animaux
Microorganismes
décomposeurs
Légende :
= énergie
----------- =matière
III.2 Principaux écosystèmes du monde
Elles comprennent les régions polaires, les montagnes, les forêts, les
b) Les montagnes
c) Les forêts
Les steppes sont des formations herbeuses qui se développent dans des
régions à saisons sèches prolongées.
Les savanes s’installent sous climats tropicaux en Afrique, Asie, Australie et
en Amérique). Elles sont souvent d’origine anthropique (provoquées par
l’homme). Suivant leur richesse en arbres, on distingue les savanes :
herbeuses, arbustives, arborées et forestières (=forêts claires avec sous-
strate occupée par les graminées).
La faune de la savane comprend des mammifères herbivores, des
mammifères carnivores (tigre, lion, léopard …) et des oiseaux coureurs tels
que Autriches (en Afrique), Emen (en Australie) et Nandou (en Amérique).
e) Les déserts : zones arides
6° Facteurs biologiques : ceux-ci sont les plus importants, les plus rapides
et les plus fréquents dans leur action.
p.e : l’action de l’homme est prépondérante dans l’évolution des
biocénoses.
A. Plantes terrestres
1°) les phanérophytes : les bourgeons de persistance sont situés à
plus de 50 cm du sol (=protection contre les intempéries, p.e.
incendie).
Macrophanérophytes = bourgeons situés à plus de 2m
Manophanérophytes = bourgeons situés entre 0,5 – 2m du sol.
B. Plantes aquatiques
C. Plantes aériennes : sont soit des épiphytes (p.e. orchidées), soit des
parasites (p.e. lauranthus). Ces derniers enfoncent leurs suçoirs dans
le bois vivant de l’arbre-hôte.
1° Atmosphère
Ass2 Ir Degrez SIRIMUHANI Page 81
Notes de cours d’Ecologie générale FAC. AGRO. / UOS-Beni 2015-2016
Elle est indispensable à a vie à cause de ses facteurs vitaux tels que
l’air, la température, l’humidité, le vent …
2° Cycle hydrobiologique
2. Le sol
Il constitue le substrat et le milieu biologique de la faune endogée. Il
est indispensable à l’activité humaine et à toute vie terrestre.
3. La végétation (flore)
Elle assure une fonction de conservation vis-à-vis des ressources
naturelles. Les plantes nous sauvent par la régulation des climats,
4. La faune sauvage
Elle présente une valeur scientifique, touristique, économique et
alimentaire. L’homme doit se fier des animaux sauvages : s’ils sont
prospères, cela signifie que l’environnement est sain et convenable
pour lui.
Déforestation
Réduction de l’évapotranspiration
SOL STERILE
b) Niel ARMSTRONG
« Congrès International sur la protection de la vie sauvage »
Stockholm, 1970.-
« Se tenir debout sur la lune et contempler la terre – planète bleue –
bien haut dans le ciel est certainement une expérience unique.
Bien qu’elle soit très belle, elle est très lointaine, très petite en
apparence …
Nous avons été frappés par son aspect oasif. Et avant tout c’est la
seule île que nous connaissons comme habitat convenable pour
l’homme.
Jamais nous n’avons ressenti aussi fortement l’importance de la
protéger, la sauvegarder …
Cependant cette protection semble surtout requise non contre les
agresseurs étrangers ou des calamités naturelles, mais bien contre sa
propre population.
Conclusion : Cette thèse à l’avantage de la conservation est d’actualité
et appelle des efforts concertés pour sauver ce qui reste à
sauver, car il n’y aura pas de planète de rechange.
Les gaz les plus rencontrés dans l’atmosphère sont : CO2, CO, H2S, N2O,
dioxyde de soufre, dioxyde et divers composés de Cl.
2°) la conservation de la végétation : celle-ci joue un grand rôle dans la
purification de l’air.
Il faut :
1°) rationnaliser l’agriculture ;
2°) éviter le déboisement excessif et inconsidéré et respecter les règles de
régénération de la forêt ;
3°) stopper l’expansion des savanes, steppes et déserts ;
4°) contrôler les feux de brousse ;
5°) procéder au reboisement ;
6°) créer des parcs nationaux et des réserves intégrales ;
7°) garantir la protection scientifique des espèces rares ;
8°) etc.
Un parc national désigne une aire placée sous le contrôle public, avec
des limites inchangées. Dans cette aire, la chasse et/ou la destruction de la
flore sont interdites (sauf en cas d’autorisation expresse pour but
scientifique). Cette aire est mise à part pour la propagation, la protection et
la conservation de la végétation et de la vie animale sauvage.
Dans les parcs nationaux on vise :
1°) La conservation des sites extraordinaires privilégiés par leur flore, leur
faune, leur paysage, leurs caractéristiques topographiques, leurs intérêts
archéologiques, géologiques ou géomorphologiques ;
2°) La satisfaction de l’homme : lieu de méditation, d’inspiration, de
recréation, de détente et de délassement, réserve ou laboratoire d’intérêt
scientifique.
N.B : Toute intervention dans un parc doit être étudiée, et les conséquences
envisagées ; car des fluctuations imprévues peuvent survenir.
Situé dans le Kivu, est crée en 1925 et couvre une superficie de 8.000
Km2. C’est une sorte de « microcosme » de toute l’Afrique, avec les
changements des biotopes réduits sur de faibles distances.
La principale raison de sa création était la protection du Gorille de
montagne (Gorilla gorilla)
Ce parc qui fait la prestige de la R.D.C à l’étranger, abrite des biocénoses
dont la diversité est liée à la multiplicité des milieux (biotopes) très
spéciaux : lacs grands et petits aux profondeurs et altitudes variables, delts
marécageux, tourbières, savanes, plaines de laves, volcans actifs et éteints,
montagnes non volcaniques, eaux thermales, gaz toxiques …c’est tout au
long des rivières que l’on peut observer certaines des plus importantes
concentrations des mammifères sauvages de l’Afrique et même du monde :
- Buffles (sincerus caffer ou Babalus caffer acquinoctialis)
- Eléphants (Loxodonta africana)
- Antilopes Bongo (Boecercus eurycernus)
- Phacochères (Phocochoercus aethiopicus)
- Lions (Felis leo, Leo leo, ou panthera leo)
- Hippopotames (Hippopotamus amphibiens)
- Léopards (Felis pardus ou panthera pardus)
- Civettes (Civettictis civetta ou Viverra civetta)
- Daman (Dendrohyrax arborcus)
- Chacal (Thos adustus)
- Hyène (Crocuta crocuta)
- Antilope naine (Hylarnus harrisoni)
- Porc-epic (Hystrix africae)
- Lièvre (Lepus craushayi)
- Okapi (Okapia johnstoni)
- Chimpanzé (Pan troglodytes)
- Chimpanzé nain (Pan paniscus)
- Singe doré (Cercopithecus kandti)
- Singe argenté (Cercopithecus mitis opiesthestctus)
(3) Parc national de la Garamba, crée en 1938, 5.000 Km2 ; situé dans
la Province Orientale (haut Congo)-frontière avec le Soudan.
C’est dans le but de sauver le Rhinoncéros blanc (ceratotherium
simum), espèce qui n’existe nulle part au monde, que ce parc a été établi. Il
constitue en outre un refuge pour la Girafe (Giraffa camelopardalis
congolensis), unique endroit où on peut voir cette espèce en R.D.C.
On y trouve aussi des populations considérables d’Eléphants, des Buffles et
de différentes espèces d’antilopes ainsi que d’autres animaux de savane
(lions, léopards, babouins …). Les rivières abritent entre autres des
hippopotames et des crocodiles.
(5) Parc National de Kahuzi Biega, crée en 1970 ; 750 Km2, situé
au Kivu à environ 50 Km de Bukavu.
Région montagneuses, végétation de montagne, deux volcans éteints. Il
s’agit du seul endroit au monde où l’on peut garantir des Gorilles dans leur
milieu naturel aux visiteurs.
La faune est donc très riche en grands mammifères : gorilles de montagne,
Chimpanzés, Eléphants, Buffles, Antilopes. On y trouve aussi beaucoup de
singes, carnivores, herbivores et oiseaux ; les reptiles et les amphibiens sont
très abondants.
(6) Parc National de Kundelungu, crée en 1970, 1.200 Km 2 ; situé
au Katanga (entre les rivières Lufira et Luapula, à 175 Km de
Lubumbashi).
Les hauts plateaux s’étendent) perte de vue sur environ 25 Km et une
largeur de 30 Km. Le paysage des hauts plateaux (1720 m d’altitude) est
splendide et certainement l’un des plus beaux de Katanga.
La rivière Lofoi se jette du haut d’une falaise très spectaculaire en une
impressionnante chute d’environ 340m de haut.
Cette région au climat particulièrement agréable possède un capital en
gibier très riche : antilopes rouannes, antilopes sables, Bubales, Cobs des
roseaux, élans, Zèbres, Phacochères, Eléphants, Lions, Léopards, Antilopes
noires, grand Kudu …
Le Guépard y trouve l’un de ses tous derniers refuges sur le territoire
congolais.