NOTIONS D’ECOLOGIE : BIOLOGIE DU MILIEU 1. Ecologie et Biosphère 2. Ecosystèmes 3. Ecologie des populations 4. Ecologie des communautés
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NYEMBO 1. Ecologie et Biosphère
• Ecologie (vient du grec = OIKOS qui signifie
habitat) C’est l’étude des rapports et interactions entre les organismes vivants d’une part et entre ces organismes et leur milieu d’autre part. • Biosphère : la fine couche à la surface de la terre où la vie est possible
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NYEMBO Les facteurs qui influent sur la distribution des organismes 1) La dispersion des espèces: les espèces transplantées perturbent le nouvel écosystème et causent même l’extinction d’espèces indigènes 2) Le comportement et la sélection d’un habitat: une espèce ne peut occuper qu’une partie de l’habitat dans lequel elle pourrait survire Bio Milieu G1 2013 Prof Dr 3 NYEMBO 3) Les facteurs biotiques : la prédation, la compétition … 4) Les facteurs abiotiques dont les plus importants sont notamment : la température, l’eau, l’intensité lumineuse, le vent, les roches et le sol
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NYEMBO Les BIOMES aquatiques et terrestres • Biomes = Ensembles d’écosystèmes variés occupant une vaste étendue géographique et qui se caractérisent par des conditions climatiques uniformes déterminant un type dominant de végétation. - Les Biomes aquatiques occupent la majeure partie de la biosphère. - La distribution des biomes terrestres repose principalement sur les variations climatiques régionales Bio Milieu G1 2013 Prof Dr 5 NYEMBO 2. Ecosystèmes Un écosystème est une unité composée d’un ensemble d’organismes vivants dans un territoire déterminé et ayant des interactions avec les facteurs de leur milieu.
NYEMBO b) Facteurs biotiques 1°) Producteurs : essentiellement les plantes vertes 2°) Consommateurs - Macro consommateurs ou Phagotrophes : ce sont des animaux hétérotrophes qui mangent d’autres êtres vivants (herbivores et carnivores) - Microconsommateurs ou Saprotrophes: ce sont les décomposeurs (bactéries hétérotrophes et champignons) qui décomposent les organismes morts au moyen d’enzymes Bio Milieusécrétées G1 2013 Prof Dr à l’extérieur. 8 NYEMBO Transfert d’énergie et des matières
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NYEMBO ATTENTION !
Niveaux trophiques et chaînes
alimentaires 1) Chaîne alimentaire des prédateurs : le 1er niveau est constitué des producteurs Exemple: Fleur ---- Sauterelle ----Rat ---- Serpent ---- Homme
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NYEMBO Bio Milieu G1 2013 Prof Dr 11 NYEMBO Bio Milieu G1 2013 Prof Dr 12 NYEMBO 2) Chaîne alimentaire des détritus : le 1er niveau est constitué de la matière organique morte. Ex.: Bois mort --- champignons --- … Les interactions interspécifique sont les suivantes : 1.symbiose : relation écologique obligatoire a bénéfices réciproques. ex: l'association des algues et champignons formant les lichens
2.le mutualisme : une association non obligatoire a bénéfices
réciproques. ex: le petit crabe qui vit dans la moule reçois protection et nourritures, tandis que l'intérieur de la moule est nettoyé par le crabe .
3.commensalisme : association dont un seul tire produit ,sans pour au
tant nuire à l'autre ex: le cheval vient se nourrir des restes de proie laissés par les lions. 4.le paratisme : est une association étroite entre deux espèces dont l'une , hôte, herberge la seconde qui vit au depand de l'hôte avec nuisance. 5.la compétition : concerne deux espèces qui recherchent la même ressource dans la même niche écologique ex: la compétition des plantes herbacées pour la lumière en milieu forestier 6.le neutalisme : où, l'indifférence ,est une absence d'interaction. ex: les chamois ,les boutiquetin et les mouflons dans le Mercantour. Bio Milieu G1 2013 Prof Dr 13 NYEMBO Productivité d’un écosystème • Productivité primaire brute ( PPB) = la quantité d’énergie solaire qui est fixée par les producteurs • Productivité primaire nette ( PPN ) = c’est la PPB diminuée de la perte en énergie pour la respiration des producteurs • Productivité nette de l’écosystème ( PNE ) = la différence entre la PPN et la respiration globale des hétérotrophes Bio Milieu G1 2013 Prof Dr 14 NYEMBO Lois de LIEBIG et de SHELFORD • Loi de LIEBIG : Pour chaque matière ou élément, il existe une quantité minimale critique qui ne peut pas être dépassée. C’est la « loi du minimum » • Loi de SHELFORD : Chaque organisme présente vis-à-vis des divers facteurs du milieu des limites de tolérance. C’est la « loi de tolérance »
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NYEMBO Cycles biogéochimiques • Le transfert des matières dans un écosystème est réversible • Les déchets métaboliques peuvent servir comme matière première aux producteurs (s’il y a un nouvel apport énergétique) • Ces cycles en partie biotiques et en partie abiotiques • Ils sont nommés selon l’élément chimique qui est essentiel à toutes les combinaisons faisant partie du cycle • On a ainsi le cycle de : - carbone (ou CO2), - l’oxygène, - Phosphore, - du soufre, - l’eau, - l’Azote Bio Milieu G1 2013 Prof Dr 16 NYEMBO • On peut discerner deux parties dans un cycle: - Le réservoir = la partie la plus grande à changement lent et surtout non biologique - La partie cyclante = la partie la plus petite à changement rapide où l’élément considéré passe continuellement de la fraction biotique à la fraction abiotique et inversement Bio Milieu G1 2013 Prof Dr 17 NYEMBO • On peut aussi diviser les cycles biogéochimiques en deux catégories: - Les Cycles gazeux : ici l’atmosphère joue un rôle de réservoir principal de l’élément Exemples: CO2, H2O, Azote … - Les cycles sédimentaires dans lesquels l’élément est stocké sous la forme solide dans un sédiment Exemples: Phosphore, Soufre
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NYEMBO Cycle de l’eau
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NYEMBO Cycle du Carbone
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NYEMBO Cycle de l’Azote
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NYEMBO Cycle du Phosphore
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NYEMBO Impact des humains sur les écosystèmes et la biosphère
• Perturbation des cycles
biogéochimiques de toute la biosphère • Précipitations acides suite à l’utilisation des combustibles fossiles (Ex.: les écosystèmes nord-américains et européens situés dans la direction du vent par rapport aux régions industrielles ont été touchés par des précipitations contenant de l’acide nitrique et sulfurique)
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NYEMBO • Augmentation des toxines à chaque niveau d’un réseau alimentaire Ex: le rejet de déchets toxiques a pollué l’environnement avec des substances nocives qui y restent longtemps • Changements climatiques par augmentation de la concentration de dioxyde de carbone dans l’atmosphère. Ce qui entraînera le réchauffement climatique • Destruction de l’ozone atmosphérique par les polluants gazeux contenant du chlore Bio Milieu G1 2013 Prof Dr 24 NYEMBO 3. Ecologie des populations
Les deux caractéristiques des populations:
- une densité et - une distribution.
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NYEMBO - Densité d’une population = nombre d’individus par unité d’aire ou de volume - Distribution d’une population = répartition des individus dans l’espace On a la distribution : en agrégats (la plus courante), uniforme et aléatoire.
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NYEMBO • La démographie est l’étude des facteurs qui influent sur l’accroissement et la diminution des populations - La natalité et l’immigration causent l’accroissement des populations - La mortalité et l’émigration causent leur diminution.
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NYEMBO - Le modèle exponentiel d’accroissement démographique décrit une population idéale dans un environnement aux ressources illimitées - Le modèle logistique d’accroissement démographique intègre la notion de capacité limite du milieu
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NYEMBO Les facteurs qui limitent la taille des populations : - La retro- inhibition empêche un accroissement démographique illimité : compétition intra spécifique pour la nourriture et l’espace limités, augmentation de la prédation, maladie, stress causé par la surpopulation ou l’accumulation des toxines
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NYEMBO - La dynamique des population repose sur une interaction complexe d’influences biotiques et abiotiques - Certaines populations connaissent des cycles réguliers d’accroissement et de diminution
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NYEMBO L’accroissement de la population humaine
La population humaine s’accroit de
manière presqu’exponentielle depuis trois siècles, mais ne peut continuer ainsi indéfiniment
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NYEMBO Depuis la révolution industrielle, cet accroissement a été soutenu par des facteurs comme: - l’amélioration de la nutrition - Les soins médicaux - L’hygiène
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NYEMBO 4. Ecologie des communautés Qu’est-ce qu’une communauté ? Les conceptions divergentes de la notion de communauté tirent leur origine des hypothèses individualiste et interactive * L’hypothèse individualiste avance que les communautés sont des assemblages fortuits d’espèces distribuées indépendamment et ayant les mêmes besoins abiotiques
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NYEMBO * L’hypothèse interactive déclare que les espèces d’une communauté sont étroitement liées par des interactions
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NYEMBO Deux modèles s’ajoutent : * Modèle des rivets : affirme que toutes les espèces d’une communauté sont étroitement liées dans un réseau d’interactions, de sorte que la perte même d’une seule espèce a de fortes répercussions sur la communauté * Modèle de la redondance : veut que lorsqu’une espèce disparaît d’une communauté, d’autres espèces prennent sa place. Bio Milieu G1 2013 Prof Dr 35 NYEMBO Perturbations et structure d’une communauté • La plupart des communautés vivent un déséquilibre dû aux perturbations qui sont la norme (et non la stabilité et l’équilibre) • Les humains sont les principaux agents de perturbation • La série de changements que connaît une communauté après une perturbation constitue la succession écologique. Bio Milieu G1 2013 Prof Dr 36 NYEMBO Facteurs biogéographiques qui influent sur la biodiversité des communautés • La biodiversité d’une communauté se mesure au nombre d’espèces et à leur abondance relative • Le climat : la richesse en espèces diminue généralement le long d’un gradient équatorial-polaire
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NYEMBO • L’étendue géographique d’une communauté détermine aussi la richesse en espèces • Sur les îles, la richesse spécifique dépend de la superficie et de la distance par rapport au continent