Formation continue

2021 - 2022
Module de l’écologie générale

Taalim pro
I) Introduction à l’écologie :
II) L’Organisation général de la biosphère :
1- définition de la biosphère.
2- Réactions fondamentales de la biosphère:
2-1- La photosynthèse.
2-2-La respiration cellulaire.
III) Structure des biocénoses et des écosystèmes:
1-la biocénoses.
1-l’écosystème:
1-2-Les limites de l’écosystème.
1-2-Classification des écosystèmes.
1-2-Notion de niche écologique.
PLAN
IV) Les Facteurs écologiques:
1-Les Facteurs abiotiques:
1-1-Facteurs climatiques.
1-2Facteurs édaphiques.
2-les Facteurs biotiques:
2-1-Les interaction homotypique.
2-2-Les interaction hétérotypique.
3-Notion de Facteurs limitant ,Valence écologique et interaction biologique.
V) Fonctionnement des écosystèmes :
1-La circulation de la matière et de l’énergie dans les écosystèmes.
VI) La pollution et ses implications écologiques
VII )Les principaux biomes terrestres et aquatiques
 I) INTRODUCTION à l’écologie:
L’écologie est une branche de la biologie qui s’est constituée en discipline
scientifique au cours du XIX siècle. En 1866, Ernst Haekel, a défini l’écologie
comme « la science globale des relations entre les organismes avec le monde
extérieur environnant, dans lequel nous incluons, au sens large, toutes les
conditions d’existence ».
ECOLOGIE est une Science qui étudie des interactions entre les organismes
vivants et le milieu, et des organismes vivants entre eux dans les conditions
naturelles.
Afin de facilité l’étude écologique, l’écologie divisé en trois discipline:
 Autoécologie: Science des réponses des espèces aux facteurs de
l’environnement en fonction de leur physiologie et de leur adaptations
respectives.
 La synécologie: est une science plus globale sur le plan de l’écologie car elle
étudie la structure et le fonctionnement de la totalité de l’écosystème, c’est-
à-dire de l’ensemble des communautés (biocénoses) et de leur milieu de vie
(biotope).
 La démoécologie: est la science de la dynamique des populations. C’est la
base de l’écologie (la population étant l’unité de base). Elle décrit la
structure des populations, ses fluctuations et recherche des explications à
ses fluctuations.
 II)Organisation générale de la biosphère.
1- définition de la biosphère:
La biosphère est l’ensemble des organismes vivants et leur milieux de vie, donc la
totalité des écosystèmes présents que ce soit dans la lithosphère, L’hydrosphère
et L’atmosphère.
• La lithosphère: le milieu solide de l’écorce terrestre constitué des continents
émergents.
• L’hydrosphère: (ou océan mondial): le milieu liquide qui recouvre les 7/10 de
la surface planétaire.
• L’atmosphère: l’enveloppe externe et gazeuse qui enveloppe la lithosphère et
l’hydrosphère.
2- Réactions fondamentales de la biosphère:

Les deux réactions fondamentales de la vie dans la biosphère sont:

- la photosynthèse :
- la respiration :
Réaction de réduction
Réaction d’oxydation
(accumulation
(libération d’énergie)
d’énergie)
 2-1- La photosynthèse
La photosynthèse se déroule dans les chloroplastes qui se trouvent dans toutes les
parties vertes des plantes (pour la plupart dans les feuilles). Elle comporte deux
phases majeures :
 la phase lumineuse

Elle capte l’énergie contenue dans les

radiations rouges du flux solaire et effectue à
partir de cette dernière la photolyse de l’eau
avec dégagement d’oxygène et formation de
molécules énergétiques (ATP) avec l’énergie
ainsi récupérée.

 la phase obscure

Il est indépendant de la lumière et utilise l’énergie stockée pendant la phase lumineuse

pour transformer le CO2 en composés organiques qui peuvent être utilisés par
l’organisme.

La réaction globale de la formation d'une molécule de glucose nécessitant 6 tours

du cycle de Calvin s’écrit :

6 CO2 + 12 NADPH, H+ + 18 ATP Glucose + 12 NADP+ + 18 ADP + 18 Pi

 2-2-La respiration cellulaire.

La plupart des cellules eucaryotes (y compris les cellules chlorophylliennes) respirent

à l'aide de dioxygène. La mitochondrie joue un rôle majeur dans la respiration
cellulaire.

Il existe deux voies métaboliques utilisant l’énergie chimique du glucose afin de

permettre l’activité des cellules :

Une voie aérobie = Respiration Une voie anaérobie = Fermentation

Il comprend trois étapes  Fermentation alcoolique :Pyruvate

 1ère étape : la glycolyse transformé en éthanol
 2ème étape : le cycle de Krebs
 3ème étape: Oxydation de la  Fermentation lactique: Pyruvate
chaine respiratoire transformé en lactate
 III) Structure des biocénoses et des
écosystémes:
1-la biocénoses.

Un peuplement désigne un ensemble de populations qui présentent une écologie

semblable et occupe le même habitat. Ces populations qui vivent dans les mêmes
conditions de milieu et au voisinage les unes des autres et sont organisées en
communautés ou biocénoses:

-Une communauté végétale = phytocénose

-Une communauté animale = zoocénose
-Une communauté de microorganismes = microcénose

 La biocénose peut être organisée en plusieurs niveaux trophiques :

Niveau 1: Niveau 2: Niveau 3: Les

Les producteurs Les consommateurs décomposeurs
 Les végétaux chlorophylliens (autotrophes)
Les producteurs captent l'énergie lumineuse grâce à la
chlorophylle. La photosynthèse permet de
transformer cette énergie lumineuse en énergie
chimique (synthèse de molécules organiques).

Se sont des organismes qui se nourrissent de

Les consommateurs matière organique donc dépendent des
producteurs qui la produisent , alors on une
transformation de la matière organique
(complexe) en matière minérale (simple).

Ce sont des organismes qui consomment la

Les décomposeurs matière organique morte afin de les
transformées à une matière inorganique
(minérale)
 Les producteurs

Les photosynthétiseurs : Se Les chimiosynthétiseurs : Se

sont les producteurs qui
utilisée L’énergie lumineuses
pour la production de la
matière organique. exemples
: plantes (végétaux, algues
(protistes) , bactéries
photosynthétiques.
sont des producteurs qui utilise
l’énergie chimique pour la
production de la matière
organique exemples : Les
protéobactéries.
 Les consommateurs

Les consommateurs qui sont des organismes hétérotrophes.

Ils se divisent en
 consommateurs primaires qui mangent les végétaux chlorophylliens (herbivores).
 Les consommateurs secondaires (prédateurs) mangent les consommateurs
primaires et sont donc des carnivores.
 Les consommateurs tertiaires (carnassiers ou super-prédateurs) mangent les
consommateurs secondaires.

Les respirateurs : Les fermenteurs :

Le processus métabolique Le processus métabolique utilisé

utilisé est la respiration est la fermentation .
cellulaire mitochondriales On a 2 types de fermentations :
•Fermentation alcoolique :

Glucose 2 éthanol + 2 ATP

•Fermentation lactique:

Glucose 2Lactate+2ATP
 Les décomposeurs

qui sont de petits organismes vivants (vers de terre, bactéries ou

champignons) qui se nourrissent de débris végétaux, de cadavres d'animaux
ou d'excréments d'animaux. Ils décomposent tous ces débris en éléments
minéraux.
Un décomposeur peut être soit :

Saprophage (détritivore): Coprophage : Nécrophage :

organisme essentiellement animal qui se nourrit se nourrissent de

bactérie, champignon et d’excréments animaux cadavres frais
invertébré qui se nourrit de (Ex. Bousier). (Ex. Certains rapaces).
matière organique morte,
qu'elle soit d'origine
animale ou végétale
 1-2-l’écosystème:
C’est un système biologique formé par deux éléments indissociables et qui
agissent en interaction, la biocénose et le biotope
• L’écosystème constitue un système naturel et tend à évoluer
vers son état le plus stable (état d’équilibre), dit climax.
• On parle de régression écologique lorsque le système évolue
d’un état vers un état moins stable.
le biotope: Il se définit comme étant la partie inerte du milieu et
l’ensemble des caractéristiques physicochimiques déterminées agissant
directement ou indirectement sur les êtres vivants.

1-2-1-Les limites de l’écosystéme.

Il est très difficile de limiter
exactement dans l’espace un
écosystème donné, surtout en
milieu aquatique.
L’écotone est un écosystème
qui correspond à la zone de
transition entre deux
écosystèmes voisins .
 1-2-2-Classification des écosystèmes.
Les écosystèmes sont souvent classés par référence aux biotopes concernés. On
distingue:
 Les écosystèmes continentaux (ou terrestres) tels que les écosystèmes
forestiers (forêts), les écosystèmes prairiaux (prairies), les agrosystèmes
(systèmes agricoles);
 Les écosystèmes des eaux continentales pour les écosystèmes lentiques des
eaux calmes à renouvellement lent (lacs, marécages, étangs) ou les
écosystèmes lotiques des eaux courantes (rivières, fleuves);
 Les écosystèmes océaniques (les mers et les océans).

1-2-3-Notion de niche écologique.

La niche écologique correspond à la place et le rôle d’une espèce vivante dans

un écosystème, à savoir l’ensemble de son habitat, son régime alimentaire, ses
rythmes d’activité et ses relations avec les autres espèces.
La notion de la niche écologique est définie par 4 axes :

Axe
Axe trophique Axe spatial Axe temporel
comportemental
 IV) Les Facteurs écologiques:

Un facteur écologique est tout paramètre physico-chimique ou biologique

susceptible d'agir directement sur les êtres vivants durant au moins une
phase de leur cycle de vie. Les facteurs écologiques sont de deux types :

Facteurs abiotiques Facteurs biotiques

ensemble des ensemble des interactions qui

caractéristiques physico- existent entre des individus de la
chimiques du milieu. même espèce (intraspécifiques)
ou d’espèces différentes
(interspécifiques)
les facteurs les facteurs
édaphiques climatiques
(texture et (température,
structure du sol, pluviosité,
composition lumière, vent…)
chimique,…).
 1-Les Facteurs abiotiques:

1-1-Facteurs climatiques:
Le climat: C’est l’ensemble des phénomènes météorologiques (
température, humidité, ensoleillement, pression, vent, précipitations) qui
caractérisent l'état moyen de l'atmosphère en un lieu donné.
Le climat est influencé par certains facteurs du milieu tel que le relief, la position par
rapport à la mer …
Lumière et ensoleillement

L’ensoleillement est défini comme étant la durée pendant laquelle le soleil a

brillé. Le rayonnement solaire est composé essentiellement de lumière visible, de
rayons infrarouges et de rayons ultraviolets. La lumière est indispensable à tous
les êtres vivants .
La lumière a des effets déterminants sur la physiologie animale (hibernation,
activité reproductrice, maturation sexuelle). La vie animale est aussi dépendante
de la photopériode (repos, alimentation, migration des oiseaux...)
 Différentes adaptations à l'éclairement

Chez les végétaux Chez les animaux

La lumière agit aussi sur les plantes par l’adaptation des animaux à la lumière
l’intermédiaire de la photopériode : est variable.
 Les végétaux de jours courts : ils
ne fleuriront que si la photopériode  les animaux luciphiles : qui
inférieure ou égale à 12h recherchent la lumière (ex :
d’éclairement. sauterelles, lézards).
 Les animaux luciphobes :
 Les végétaux de jours longs : qui  Les animaux qui recherchent
ont besoin pour fleurir d’au moins l’ombre et vivent dans le sous-
12h d’éclairement. bois et les terriers (ex : écureuil,
 Les indifférents : la durée lapin).
d’éclairement ne joue aucun rôle  Les animaux qui ont une vie
dans la floraison. active la nuit
Rythmes biologiques
Les animaux Les animaux Les animaux
crépusculaires nocturnes diurnes
ont actifs pendant
les heures du ne sortent que la nuit sont actifs le jour.
crépuscule
 La température
La température un est élément du climat d’importance capitale étant
donné que tous les processus métaboliques en dépendent et conditionne la
répartition de la totalité des espèces en contrôlant directement la respiration,
la croissance, les activités locomotrices,... C’est également un facteur important
de distribution des organismes aquatiques.

Réaction des animaux aux fluctuations des températures ambiantes

Selon la capacité de réguler leur température interne, on distingue :

Les animaux homéothermes Les animaux poïkilothermes ou

ou animaux à sang chaud animaux à sang froid)

 sont incapables de réguler leur

 régulent leur température
température (température
 maintiennent leur
interne variable),
température corporelle à un
 se réchauffent s'il fait plus
niveau constant
chaud et se refroidissent s'il fait
Ex. Oiseaux, Mammifères
plus froid,
Ex. Invertébrés, Poissons,
Batraciens, Reptiles.
 Pluviométrie et Hygrométrie
L’eau représente de 70 à 90% des tissus de beaucoup d’espèces en état de vie active.
L’approvisionnement en eau et la réduction des pertes constituent des problèmes
écologiques et physiologiques fondamentaux. Selon les besoins des êtres vivants en
eau on distingue:
 les espèces aquatiques: vivent dans l’eau en permanence
 les espèces hygrophiles: dans les milieux humides (Amphibiens, Gastéropodes,
animaux des grottes…).
 les espèces mésophiles: besoins en eau sont modérés et qui supportent des
alternances de saison sèche et de saison humide.
 les espèces xérophiles: dans des lieux secs où le déficit en eau est permanent
(cactées, scorpions …).
Bilan hydrique

Il est établi pour un lieu et une période donnés par comparaison entre les apports et
les pertes en eau dans ce lieu et pour cette période

Somme des flux entrants – Somme des flux sortants = Variation du stock (conservé)
 Adaptation aux conditions extrêmes
Dans les conditions extrêmes les êtres vivants manifestent plusieurs types
d’adaptations (morphologiques, physiologiques et éthologiques).

Chez les végétaux :

 Réduction du nombre de stomates,
 Réduction de la surface des feuilles qui sont transformées en écailles ou en
épines,
 Les feuilles tombent à la saison sèche et se reforment après chaque pluie,
 Le végétal assure son alimentation en eau grâce à un appareil souterrain
puissant,
Chez les animaux :
 Utilisation de l’eau contenue dans les aliments (eau métabolique),
 Utilisation de l’eau du métabolisme formée par l’oxydation des graisses
(dromadaire),
 Réduction de l’excrétion de l’eau par émission d’une urine de plus en plus
concentrée,
 Variation de la température corporelle,
 Excrétions concentrées et peu hydratées,
 Récupération de la vapeur atmosphérique,
 Sudation à des températures élevées (transpiration).
 Représentation du climat

D’une manière générale, le climat représente le facteur qui influe le plus sur le
volume d’eau, une exploitation complète des données climatiques doit être
réalisée pour définir le climat exact de notre zone d’étude, cela impose
l’utilisation de quelques indices climatique .
L’indice d’aridité de De Martonne (1926)

P: pluviosité annuelle moyenne en mm

T: température moyenne annuelle en degrés celsius IA=P/(T+10)

L’indice xérothermique de Bagnouls et Gaussen (1953)

Il nous renseigne sur le nombre de jours biologiquement secs. L’auteur a
défini sa méthode basée sur une formule qui se calcule pour chaque mois sec
:N : nombre de jours du mois
n : nombre de jours de pluie
b : nombre de jours de brouillard
S = K (N-(n+ (b+r)/2))
r : nombre de jours de rosée
K : coefficient variable qui dépend de
l’humidité relative de l’air
 Pour toute la période sèche et par conséquence pour l’année : X= Σ S
 A partir de cet indice on peut définir différents types de climats
X > 300 climat désertique
200 < X < 300 climat subdésertique
150 < X < 200 climat xéroméditérranéen
90 < X < 150 climat thermoméditérranéen
40 < X < 90 climat mésoméditérranéen
X < 40 climat axérique

Le quotient pluviométrique d’Emberger Q2

Ce quotient est défini par la formule :
P : moyenne annuelle des précipitations en mm.
M : moyenne des températures maximales du mois le plus chaud
en degré absolu kelvin
m : moyenne des températures minimales du mois le plus froid Tk = Tc + 273.15
en degré absolu kelvin
La signification de Q2 :
La valeur de Q2 varie en fonction de P et des paramètres thermiques.
 Quand Q2 est grand : humidité forte et aridité faible
 Quand Q2 est faible : aridité forte et humidité faible
 La continentalité : M-m représente l’amplitude thermique ou écart
thermique
Il est important lorsque on Il est faible lorsque on s’approchent de
s’éloigne de la mer et alors la la mer et alors la température est
température est très élevé à modéré à l’été et froid à l’hiver.
l’été et très froid à l’hiver.

Diagramme omrothermique de Bagnouls et Gaussen

C’est un diagramme composé par 3
axes:
•Axe horizontal: mois de l’année.
•Axe vertical: Précipitation mensuelle
(mm).
•Autre Axe vertical: Température moy
(oC).

 mois sec peut être défini par la

relation : P≤2T.

Selon la période sèche on a deux grands types de climat :

• Climat xérique présente de période sèche
• Climat axérique absence de période sèche
 Facteurs édaphiques.

Le sol est un milieu vivant complexe et dynamique résultant de la

transformation de la roche mère sous-jacente sous l'influence de divers
processus physiques, chimiques et biologiques

Texture du sol
La texture du sol est définie par la grosseur des particules qui le
composent.

Particules Diamètre
Eléments grossiers Cailloux > 20 mm

Graviers de 2 mm à 20 μm
Sables entre 2 mm et 20 μm
Eléments fins Limons entre 20 μ et 2 μm

Argiles <2 μm
 Structure du sol
Elle correspond à l'organisation du sol qui se définie comme étant
l’arrangement spatial des particules du sol. On distingue principalement
trois types de structures :
 Particulaire : les éléments ne sont pas liés (Ex. sols sableux).
 Massive : les éléments sont liés par des ciments (matière organique,
calcaire) (Ex. sols argileux).
 Fragmentaire : les éléments sont liés par des matières organiques et
forment des agrégats de tailles plus ou moins importantes.
Organisation du sol
Une coupe verticale dans un sol (profil
pédologique), met en évidence une subdivision
du sol en plusieurs bandes distinctes appelées
horizons du sol.
Les pédologues distinguent en général 4 bandes
successives une bande superficielle et 3
horizons:
 La bande superficielle (Litière) : constituées
de feuilles mortes, de brins d’arbres plus ou
moins décomposés, de débris et de cadavres
d’animaux.
Les horizons :
 L’horizon A : vient juste après la litière ; il est riche en matière organique
formée de la décomposition de la litière et des microorganismes du sol.
 L’horizon B : riche en éléments chimiques qui vont migrer de l’horizon A. Ces
éléments s’accumulent dans l’horizon B sous différentes formes (oxydes de fer,
argile,…)
 L’horizon C : ou horizon de transition (entre l’horizon B vivant et la roche mère
inerte), il est riche en éléments minéraux et provient de l’altération de la roche
mère.
La roche mère constitue le substratum géologique sur lequel repose le sol, elle
peut être de différentes natures (calcaires, siliceuse, sableuse ou argileuse, ….).
Composition du sol
Le sol est constitué d’une phase minérale et d’une phase organique qui forment le
complexe organo-minéral :

la phase minérale du sol la phase organique du sol

L’Humification La minéralisation

la matière organique matière humique l’humus molécules minérales

 2-les Facteurs biotiques:

 Les interactions homotypiques

(intraspécifiques)

l’effet du groupe l’effet de masse

plusieurs individus de L’effet de masse se produit,

la même espèce
vivent ensemble. Plus
la densité d'une
population
augmente, plus le
succès reproducteur
augmente. Les
individus tirent
également des
avantages pour la
vitesse de croissance,
la défense et l’accès
aux ressources du
milieu.
quand le milieu, souvent
surpeuplé, provoque une
compétition sévère avec des
conséquences néfastes pour
les individus
la compétition intraspecifique.
EX :La compétition alimentaire entre
individus de la même espèce est intense
quand la densité de la population devient
élevée. Sa conséquence la plus fréquente
est la baisse du taux de croissance des
populations.
  Les interactions hétérotypiques
(interspécifiques)

le neutralisme
Le neutralisme est une interaction dans laquelle les deux espèces sont
indépendantes. Elles cohabitent sans avoir aucune influence l’une sur l’autre.
la coopération
Elle se produit entre deux espèces formant une association qui n’est pas
indispensable puisque chacun peut vivre isolément.
la symbiose
Elle constitue la forme la plus évoluée des associations entre les espèces. Elle
présente un caractère obligatoire pour les organismes qui la pratiquent et se traduit
par un bénéfice réciproque. Ce bénéfice peut être la protection contre les ennemis,
la dispersion, la pollinisation, l’apport de nutriments…
le commensalisme

Le commensalisme est une association non-destructrice pour l’hôte.

le parasitisme

Le parasite est un organisme qui a une action négative sur la vie de son hôte.
 la prédation

Est une relation dans laquelle une espèce (le prédateur) en consomme
une autre (la proie)
polyphages (s’attaquant à un grand nombre d’espèces), oligophages (se
nourrissant de quelques espèces), ou monophages (ne subsistant qu’au
dépend d’une seule espèce).

la compétition interspecifique.
La compétition interspécifique peut être définie comme étant la recherche
active, par les membres de deux ou plusieurs espèces, d’une même
ressource du milieu (nourriture, abri, lieu de ponte, etc…).

Dans la compétition interspécifique, chaque espèce agit

défavorablement sur l’autre. Deux espèces ayant exactement les mêmes
besoins ne peuvent cohabiter, l’une d’elle étant forcément éliminée au
bout d’un certain temps.
 3-Notion de Facteur limitant ,Valence écologique

Notion de Facteur limitant

Un facteur limitant est un facteur écologique dont l'absence ou la faible
intensité ou l’excès empêche la pleine croissance d'un organisme ou d'une
population.
Les facteurs limitant sont :

abiotiques biotiques

 indépendants de la  dépendants de la densité de

densité (lumière, population, le plus souvent liés à la
température, humidité) nourriture (compétition, relation
proie-prédateur)

EX: la morille noire est un champignon qui pousse dans les sols
sablonneux. Un sol humifère aurait pour conséquence de freiner la
croissance de sa population . Type de sol est un facteur limitant pour
la morille noire.
 3-Notion de Valence écologique
La valence écologique d'une espèce représente sa capacité à supporter les
variations plus ou moins grandes d'un facteur écologique.

espèces euryoeciques espèces sténooeciques

Les espèces capables de peupler Les espèces ne pouvant subsister que dans
des milieux différents présentent des milieux très précis sont à faible valence
une grande valence écologique et écologique et sont dites : Sténoèces
sont dites : Euryèces
 V) Fonctionnement des écosystèmes

L’écosystème est une unité fonctionnelle qui peut être considérée comme un
circuit fermé. Les grandes lignes de son fonctionnement sont:

 la fabrication des matières organiques par les producteurs (végétaux),

 la transformation de ces matières organiques par les consommateurs ou
par des processus microbiologiques ou chimique (bio-réducteurs),
 l’accumulation des matières dans l’écosystème,
 la circulation de la matière et de l’énergie (chaîne trophique).

Une chaine alimentaire est la succession des êtres vivants liés entre eux
par des besoins nutritifs. Chaque organisme constitue un maillon de la
chaîne et schématiquement, on relie deux maillons successifs par une
flèche qui traduit le transferts d’énergie et de la matière.
L’espèce du rang n mange l’espèce du rang n-1 et est mangée par celle
du rang n+1

et l’amas des relations trophiques vas formées une chaines trophiques

et plusieurs chaines trophiques vas formées un réseau trophique.
 Un écosystème comprend généralement trois groupes fonctionnels
d'organismes vivants :

les capteurs d'énergie les convertisseurs d'énergie les décomposeurs d’énergie

Les végétaux Les hétérotrophes puisent Les décomposeurs utilisent

chlorophylliens leur énergie dans les les déchets organiques
(autotrophes) captent matières organiques encore riches en énergie et
l'énergie lumineuse synthétisées par les les transforment en
grâce à la autotrophes. La dégradation molécules minérales
chlorophylle. La de leurs aliments par beaucoup plus pauvres en
photosynthèse permet respiration et par énergie.
de transformer cette fermentation permet la
énergie lumineuse en synthèse d'énergie pour
énergie chimique construire leur propre
(synthèse de matière ou pour d'autres
molécules fonctions nécessitant de
organiques). l'énergie comme la
production de mouvement.
 La circulation de la matière dans les écosystèmes:
• Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme ; telle est la loi de la
conservation de la masse énoncée par Lavoisier. La matière dans un écosystème suit
aussi cette importante loi.
• Pour mieux comprendre cette circulation de la matière dans les écosystèmes , on
prend un chaine alimentaire de l’écosystèmes continental:

Sapin baumier lièvre lynx Loup

Herbivore Carnivore I Carnivore II
Matière matière
inorganique organique

Le lièvre (Herbivore) mange le feuillage sapin baumier. La matière contenue dans ce

feuillage est alors transférée au lièvre. Le lynx (carnivore primaire), absorbera aussi la
matière lorsqu’il mangera le lièvre. Le loup, (carnivore secondaire), absorbera lui aussi
la matière lorsqu’il mangera le lynx. Le loup produira des excréments à partir de cette
matière. Ajoutons que les aiguilles de sapin baumier deviendront des débris en
tombant au sol. Les vers de terre transformeront alors ces excréments et ces débris en
élément minéraux qui pourront être absorbés de nouveau par la sapin baumier.
La matière est toujours en circulation dans un écosystème.
 La circulation de l’énergie dans les écosystèmes:

Sapin baumier lièvre lynx Loup

Herbivore Carnivore I Carnivore II
l’énergie énergie
lumineuse chimique

L’énergie circule aussi dans un écosystème. La lumière du soleil est la tout première
source d’énergie.
les organismes autotrophes qui transforment l’énergie lumineuse du soleil en énergie
chimique par le biais de la photosynthèse. Les consommateurs peuvent alors profiter
de cette énergie. Le lièvre emmagasine l’énergie produite par le sapin baumier lorsqu’il
le consomme. Le lièvre perd une partie de cette énergie sous forme de déchets et sous
forme de chaleur. Le lynx profite de l’énergie contenu dans le lièvre lorsqu’il le mange.
À son tour, le lynx perd une partie de cette énergie sous forme de déchets et de
chaleur. Le transfert d’énergie se poursuit ainsi de suite.

Il faut
Donc continuellement approvisionner un écosystème en énergie, car l’énergie d’un
écosystème n’est pas recyclée. Il y a toujours une perte d’énergie d’un niveau
trophique à un autre.
 La pollution et ses implications
écologiques
Il y a pollution lorsqu’il y a augmentation anormale au-dessus d’un certain seuil
d’une substance dans l’environnement ; cette substance peut être naturelle (Ex. le
CO2),

Classification des polluants

Chimique Biologique
Physique

Causes générales de la pollution

La diversification
Pollution due à
des polluants
La production l’agriculture
chimiques et
de l’énergie moderne et
l’accumulation des
l’élevage intensifs
déchets
 Effets environnementaux de la pollution

Les pollutions entraînent des modifications des milieux. Suivant leur nature,
les pollutions affectent la physiologie et le comportement des organismes
exposés ou les caractéristiques des biotopes et donc la composition et la
structure des populations. Au niveau des écosystèmes.

les pollutions ont pour conséquences:

L’appauvrissement de la
La modification de la
biodiversité et impact sur
présence des espèces
l'homme

L’altération des milieux

 Les principaux biomes terrestres et aquatiques

appelé également aire biotique, écozone ou écorégion), qui correspond à une

grande région géographique (ensemble d’écosystèmes) ayant un climat
particulier et est dominée par des populations végétales et animales
particulière qui y sont adaptées.

 Les divers biomes présents dans la biosphère peuvent se répartir

en deux groupes fondamentalement distincts :

Les biomes continentaux Les biomes aquatiques

(terrestres):
 Les biomes dulcicoles
 Le désert
 Les lacs
 La forêt tempérée
 Les cours d’eau
 La forêt tropicale humide  Les terres humides
 Les deltas
 La savane
 La toundra
 Les biomes marins
Merci
pour
votre
attention