Vous êtes sur la page 1sur 2

Th2 : La Terre, la vie et l’organisation du vivant – Chap 2-2

Chapitre 2-2 : Le métabolisme des cellules

Introduction : Durant leur vie, les cellules spécialisées réalisent de nombreuses transformations
chimiques. L’ensemble des réactions biochimiques au sein d’une cellule est appelé métabolisme.
Ainsi, une voie métabolique est une succession de réactions biochimiques transformant une
molécule en une autre.

 Comment les organismes trouvent-ils l’énergie nécessaire pour leur fonctionnement ?

I- Le métabolisme au niveau cellulaire.


 cf activité 14

A- Le métabolisme des levures ou des cellules hétérotrophes.


Les levures consomment du dioxygène ainsi que du glucose et rejettent du dioxyde
de carbone et de l’eau. Ces échanges traduisent l’existence d’un métabolisme
respiratoire. Les levures utilisent donc des molécules organiques (glucose) pour se
procurer de l’énergie (ATP). Les produits de cette transformation, des molécules
minérales (CO2, H2O) sont rejetés de la cellule. On parle de cellules hétérotrophes.
La respiration cellulaire nécessite la présence dans la cellule d’un organite
particulier : la mitochondrie (voir ci-dessous).

Source : "Biologie" Campbell (1995) Ed.


DeBoeck Universités

Les levures peuvent aussi se procurer de l’énergie par la fermentation.


Ainsi, l’hétérotrophie est un métabolisme qui permet à un être vivant de produire sa
propre matière organique et son énergie à partir de matières organiques existantes
(puisées dans l’environnement lors de l’alimentation) et de matière minérale.
B- Le métabolisme des cellules végétales ou des cellules autotrophes.
En présence de lumière (source d’énergie), les cellules végétales chlorophylliennes
réalisent un métabolisme photosynthétique qui produit du glucose (molécule
organique) à partir de molécules minérales (eau et sels minéraux).
Ces cellules sont dites autotrophes. Elles possèdent des organites cellulaires
particuliers, les chloroplastes (voir ci-dessous), qui sont le siège de la photosynthèse.
Th2 : La Terre, la vie et l’organisation du vivant – Chap 2-2

L’autotrophie est un métabolisme qui permet à un être vivant de produire sa matière organique à partir
de matières minérales et d’une source d’énergie (lumineuse ou chimique).

 Cf exercices 9, 10, 13 et 14 page 65 = exercices sur photosynthèse ou sur


respiration.

II- Des voies métaboliques interconnectées.


Chaque voie métabolique est une succession de transformations biochimiques. Ces
transformations sont rendues possibles par l’action d’enzymes qui sont des
biocatalyseurs c’est-à-dire des molécules accélérant la vitesse de ces réactions
biochimiques. Les réactions du métabolisme dans une cellule donnée dépendent de son
équipement en organites et en enzymes.
Les voies métaboliques d’une cellule ou d’un organisme ou entre les organismes sont
interconnectées par des molécules intermédiaires.
 cf activité 9 sur le glucose, « plaque tournante » du métabolisme des êtres vivants à
partir des pages 60 et 61 du livre.

III- Les échanges de matière et d’énergie.


A l’échelle des écosystèmes, les êtres vivants échangent de la matière et de l’énergie
avec leur environnement (milieu, organismes). Les organismes pluricellulaires
hétérotrophes reçoivent des molécules organiques d’autres êtres vivants en les
consommant ou en établissant des relations de type symbiotique.
A l’échelle d’un organisme pluricellulaire photosynthétique, les flux de matière et
d’énergie existent entre les organes, les tissus, les cellules. Par exemple, il y a des
transferts de molécules organiques (énergétiques) ou minérales par l’intermédiaire de
structures spécialisées comme les vaisseaux conducteurs de sève.

Conclusion : Schéma bilan sur l’interconnexion des voies métaboliques

Vous aimerez peut-être aussi