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B.

L’autotrophie
 TP n°7 : Le métabolisme des cellules : le cas des cellules autotrophes
Les végétaux chlorophylliens sont des organismes autotrophes, c’est-à-dire qu’ils sont capables de
fabriquer leurs propres molécules organiques grâce à la photosynthèse à partir de molécules minérales.
La photosynthèse est un ensemble de voies métaboliques qui se déroulent dans le chloroplaste. On peut
résumer par l’équation bilan suivante l’ensemble de ces réactions :

Lumière

6 CO2 + 6 H2O C6H12O6 + 6O2

Matière minérale Matière organique


Cette réaction ne peut se réaliser que si le végétal est mis en présence d’énergie lumineuse, elle nécessite
aussi la présence d’enzymes spécifiques dans le chloroplaste.
L’autotrophie correspond donc au métabolisme de cellule capable de fabriquer leur propre matière
organique à partir uniquement de matières minérales sous l’action de la lumière.

Schéma d’une cellule autotrophe

II. Transfert de matière et d’énergie chez un organisme végétal et entre organisme


Les voies métaboliques sont interconnectées par les molécules intermédiaires du métabolisme (par
exemple, le glucose).
Dans une cellule chlorophyllienne, une partie de la matière organique produite lors de la photosynthèse,
est utilisée lors de la respiration de la cellule afin de produire l’énergie nécessaire à son fonctionnement.
Ces cellules échangent aussi une partie de la matière organique produite avec d’autres cellules de
l’organisme. Par exemple, les cellules de la feuille qui sont autotrophe envoient de la matière organique
vers les cellules des racines qui sont hétérotrophes.
A l’échelle des écosystèmes, les êtres vivants échangent de la matière et de l’énergie avec leur
environnement (milieu, autres organismes). Les organismes pluricellulaires hétérotrophes reçoivent des
molécules organiques d’autres êtres vivants en les consommant.
Schéma des flux de matière entre cellules ou organismes

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