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Session A23

Chapitre 7 : Les transferts d’énergie dans un écosystème


BION01-04 et BIONP1-04 : Évolution et diversité du vivant
Professeur : Christine DENIS
Le présent fascicule, en version modifiable, est une trame vous permettant de progresser librement et
individuellement dans vos apprentissages. Il vise donc l’acquisition de capacités à apprendre de manière
autonome.

Voici donc un rappel des notions-clés vous permettant de mieux cibler vos acquis pour ce chapitre :

1. Les chaînes alimentaires ont à leur base des autotrophes (végétaux photosynthétiques) qui sont
mangés par des consommateurs primaires (herbivores); ceux-ci étant mangés par des
consommateurs secondaires (carnivores) et ainsi de suite.
2. Reconnaitre que la forme d’une pyramide d’énergie indique que l’énergie se perd à chaque transfert
de niveau et que l’efficacité écologique n’est que de 10 à 20%.
3. Savoir que les nutriments sont recyclés, alors que l’énergie est constamment perdue.
4. Décrire les cycles rapides (par photosynthèse et respiration cellulaire) et lents (par fossilisation et
combustion) du carbone.

Recommandations : Le chapitre 55 de votre livre de référence Urry et coll. (2020) couvre passablement
bien les sections vues dans ce chapitre.

Les sections de ce chapitre sont :

1. Généralités et définitions
2. Nutrition autotrophe
3. Nutrition hétérotrophe
4. Interrelation nutrition autotrophe et hétérotrophe
5. Bilans énergétiques
6. Cycle du carbone

1. Généralités et définitions
L’expression écologie a été utilisée la première fois en 1866, par le zoologiste allemand Ernst Heinrich
Haeckel; oikos : la maison, le milieu; logos : la science.

D’après le grand dictionnaire terminologique, l’écologie est la « science de synthèse qui a pour objet
l'étude des relations entre les êtres vivants et le milieu organique ou inorganique dans lequel ils
vivent ».

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À l’aide d’un livre de référence, donnez la définition des termes suivants :

Terme Définition
Espèce
Habitat
Population
Communauté

FIGURE 1 : ILLUSTRATION DES DÉFINITIONS DEMANDÉES.

Un écosystème est composé de populations d'êtres vivants adaptés à leur milieu. Il est constitué de
composantes physiques (abiotiques) et de composantes biologiques (biotiques), tel qu’illustré par la
figure 2.

Le milieu abiotique comporte l’ensemble des substances organiques et inorganiques du milieu; il inclut
les facteurs physiques du milieu tels que la lumière, la température, le vent, etc. C’est l’aspect non
vivant du milieu.

Le milieu biotique, appelé aussi biocénose est l’ensemble des vivants qui habitent le milieu. C’est
l’aspect vivant du milieu.

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FIGURE 2 : ILLUSTRATION D’UN ÉCOSYSTÈME PRÉSENTANT À GAUCHE LES ÉLÉMENTS ABIOTIQUES, ET À DROITE,
ABIOTIQUES ET BIOTIQUES ENSEMBLE. (SOURCE : IHSAN EL IMRANI)

Parmi les éléments biotiques d’un écosystème, on peut classer les vivants en fonction des grands rôles
joués par chacun : les producteurs, les consommateurs, les décomposeurs et les détritivores. On peut
aussi classer les vivants en fonction du rôle énergétique de chacun dans une chaîne alimentaire par
niveau trophique. Mais avant de poursuive avec ces notions plus complexes, nous devrons revenir sur
les principaux modes nutritionnels des vivants, soit l’autotrophie et l’hétérotrophie.

2. Nutrition autotrophe
Les organismes autotrophes synthétisent la matière organique à partir de la matière inorganique
simple; ce sont des __________ (producteurs, consommateurs, décomposeurs, ou détritivores).

Exemple : Les plantes vertes transforment l'énergie lumineuse (__________) en énergie chimique
utilisable par la cellule (__________) en fixant le CO2 et en libérant l’O2. Ce processus est appelé
__________.

Transcrivez l’équation complète de cette transformation : __________

C’est le pigment appelé __________ qui capte cette énergie solaire dans l’organite appelé
__________.

FIGURE 3 : RÉSUMÉ DE LA TRANSFORMATION DE L’ÉNERGIE LUMINEUSE


EN SUCRE ET OXYGÈNE LORS DE LA NUTRITION AUTOTROPHE.

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Les organismes vivants vont utiliser l’énergie qu’ils fabriquent (autotrophes) ou dont ils se
nourrissent (hétérotrophes) pour effectuer un autre processus cellulaire essentiel : la __________.
Ce processus a comme objectif de produire une molécule hautement énergétique, __________,
directement utilisable par le métabolisme intracellulaire. Cette molécule hautement énergétique
sert au travail de transformation chimique, au travail mécanique et au mouvement des molécules du
vivant.

Chez les organismes autotrophes, le sucre produit par la photosynthèse servira à alimenter
l’organite appelé __________ dans le but de fabriquer cette énergie intracellulaire, __________. Si
on dit les choses autrement, on comprend qu’une plante verte possède donc nécessairement
l’organite __________ et l’organite __________ à la fois.

Transcrivez l’équation complète de la respiration cellulaire :

La figure 4 nous montre justement le lien qui existe entre les deux processus métaboliques importants
dans la circulation de l’énergie dans un écosystème : la photosynthèse et la respiration cellulaire.

FIGURE 4 : ILLUSTRATION DU LIEN ENTRE LA PHOTOSYNTHÈSE ET LA RESPIRATION CELLULAIRE CHEZ LES ORGANISMES
AUTOTROPHES. (SOURCE : J.P. BERGER, 2006)

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3. Nutrition hétérotrophe
Les organismes hétérotrophes (hétéros : autre et trophê : nourriture) obtiennent leurs molécules
organiques en se nourrissant des autres organismes vivants. Ils incluent les animaux, les champignons,
les bactéries, etc.

Les hétérotrophes n’ont donc pas besoin de l’organite __________ car ils ne fabriquent pas eux-
mêmes leur source de carbone.

En contrepartie, les hétérotrophes possèdent nécessairement l’organite __________ pour produire


leur énergie intracellulaire sous forme __________.

La figure 5 illustre la respiration cellulaire. Bien que nous soyons dans la section de la nutrition
hétérotrophe, la respiration cellulaire se fait aussi chez les organismes autotrophes. De plus, la plupart
des illustrations de la respiration cellulaire nous indiques que le matériau de base sont les glucides. Il est
important de comprendre que les lipides et les protéines peuvent aussi être catabolisés et servir de
source carbonée à la respiration cellulaire.

FIGURE 5 : DÉTAILS DE LA RESPIRATION CELLULAIRE.

4. Interrelation nutrition autotrophe et hétérotrophe


L’environnement et le biotope dans lesquels évoluent les vivants peuvent varier beaucoup sur notre
planète. C’est une cause importante de la biodiversité observée sur la Terre. La plupart des écosystèmes
tirent leur énergie du rayonnement solaire capté par des végétaux et d’autres organismes
photosynthétiques qui sont autotrophes. Ces derniers transforment l’énergie solaire en énergie
chimique représentée par des composés organiques qui prennent leur source dans le CO 2 disponible
dans l’atmosphère, la matière première en carbone. La figure 6 illustre ce concept de circulation de
l’énergie dans un écosystème. Ces organismes autotrophes jouent le rôle de producteurs dans un
écosystème car ils servent de nourriture de base aux autres organismes, les hétérotrophes.

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FIGURE 6 : LA CIRCULATION DE L'ÉNERGIE DANS UN ÉCOSYSTÈME. (SOURCE : ERPI)

Donc les organismes vivants peuvent être classés en fonction de leur rôle nutritionnel ou nutritif dans un
écosystème, tel qu’illustré à la figure 7 :

1. Un producteur est généralement un organisme autotrophe photosynthétique produisant une


biomasse servant de nourriture pour les hétérotrophes.
2. Un consommateur est un organisme qui ingère de la matière organique qui est encore vivante ou
qui a été récemment tuée.
3. Un détritivore est un organisme qui ingère de la matière organique non vivante. Exemples : le
lombric (communément appelé le verre de terre), le bousier, le cloporte.
4. Un saprotrophe (sapros, pourri; trophê, nourriture) est un organisme qui vit de ou dans de la
matière organique non vivante, qui sécrète des enzymes dans celle-ci, et qui absorbe les produits de
la digestion. Exemples : une bactérie saprophage, un champignon.

Les détritivores et les saprotrophes sont des décomposeurs de matière organique. Ces derniers assurent
le retour de la matière organique morte à l’état inorganique, et ainsi recyclent les nutriments dans
l’environnement. Les décomposeurs se nourrissent de cadavres ou d’excréments, d’où ils obtiennent
leur énergie. Ils font quand même partie des consommateurs. Les détritivores ingèrent (incorporent en
eux) les plantes et les animaux morts alors que les saprotrophes absorbent les composants organiques
depuis le milieu externe.

En général, on appelle ________ la masse totale de matière organique qui emmagasine l’énergie
chimique de tous les individus d’une population, d’un habitat ou d’un écosystème.

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Dans un écosystème, on
peut aussi classer les
vivants en fonction du rôle
que chacun joue dans la
hiérarchie des relations
énergétiques. Cette
classification se fait par ce
FIGURE 7 : ILLUSTRATION D'ORGANISMES JOUANTqu’on
UN RÔLEappelle OU NUTRITIF DANS UN ÉCOSYSTÈME. DE
des niveaux
NUTRITIONNEL
GAUCHE À DROITE, DES CONSOMMATEURS, UN DÉTRITIVORE
trophiques. exemple, .
ParSAPROTROPHE
ET UN
lorsque le renard roux mange un mulot, une certaine quantité d’énergie passe du mulot au renard
roux. On dira alors que le renard roux a un niveau trophique __________ (supérieur ou inférieur?)
au mulot.

Un écosystème est constitué de plusieurs niveaux trophiques. La figure 8 en résume l’essentiel :

TABLEAU 1 : LES DIFFÉRENTS NIVEAUX TROPHIQUES (ADAPTÉ DE STARR ET TAGGART, 2006)


Niveaux Catégories Principales
Exemples d’organismes
trophiques d’organisme sources d’énergie
Consommateurs quaternaires (hétérotrophes)
Grands carnivores,
Consommateurs
5 parasites, Busard Saint-Martin, puces, tiques,
de troisième
détritivores, mouches parasites
niveau
décomposeurs
Consommateurs tertiaires (hétérotrophes)
Carnivores, parasites, Consommateurs
4 Maubèche des champs, corneille noire,
détritivores, de deuxième
puces, tiques, mouches parasites
décomposeurs niveau
Consommateurs secondaires (hétérotrophes)
Carnivores, parasites, Blaireau, belette, coyote, araignées,
3 Consommateurs
détritivores, couleuvre rayée, grenouille léopard, puces,
de premier niveau
décomposeurs tiques, mouches parasites
Consommateurs primaires (hétérotrophes)
Vers de terre; papillons de nuit, papillons
Herbivores,
diurnes (adultes et larves; par exemple, le
2 parasites,
Producteurs vers gris); bruant des plaines; campagnol;
détritivores,
sauterelles; gaufre à poche; spermophile;
décomposeurs
bactéries et champignons saprobes
Producteurs (autotrophes)
Rayonnement
Photoautotrophes Herbes, composés, autres plantes à fleurs
1 solaire
Substances
Chimioautotrophes Bactéries nitrifiantes
inorganiques

Une chaîne alimentaire est un ensemble d’organismes dont chacun sert de nourriture au suivant (selon
les rôles fonctionnels nutritionnels ou nutritifs qu’ils jouent dans la hiérarchie des relations
alimentaires).

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Dans un écosystème, toute la nourriture provient soit des importations d'autres écosystèmes, soit des
producteurs. Les producteurs sont généralement autotrophes photosynthétiques. Leur production est
consommée par les consommateurs dont la nature est très variée. Parmi les consommateurs, il y a les
des décomposeurs détritivores ou saprotrophes qui s'alimentent à tous les niveaux.

La figure 8 illustre un exemple d’une chaîne alimentaire où lorsque le héron meurt, il sert de nourriture
aux décomposeurs comme les vers et les bactéries. Les décomposeurs offrent au sol des éléments
nutritifs dont les plantes (plancton végétal) ont besoin pour pousser, et dont les petits animaux
microscopiques (plancton animal) ont besoin pour vivre, etc., et le cycle recommence.

FIGURE 8 : EXEMPLE D’UNE CHAÎNE ALIMENTAIRE OÙ LES FLÈCHES REPRÉSENTENT QUI EST CONSOMMÉ.

Dans un écosystème, comme les nombreuses espèces qui s’y trouvent sont en interrelation, le
concept de chaîne alimentaire devient réducteur. On parlera plutôt de réseaux alimentaires, c’est-
à-dire de chaînes alimentaires interreliées. Pour mieux saisir cette complexité, on comprend
facilement, par exemple, que les espèces des niveaux trophiques ________ (supérieurs ou
inférieurs?) ont tendance à se retrouver dans plusieurs chaînes alimentaires.

Dans un écosystème comportant des réseaux alimentaires, lorsqu’un consommateur consomme la


production, il y a ________ (gain ou perte?) énergétique net(te). La circulation de l’énergie est donc
unidirectionnelle.

5. Bilans énergétiques
Les réseaux alimentaires pourraient se comparer à une vaste toile d’araignée, illustrant cette
interrelation entre les différentes espèces qui cohabitent dans un écosystème. Toutefois, une petite
quantité d’énergie se perd entre le passage de chaque niveau trophique. Une quantité de ________
est dissipée dans l’environnement. Cette perte calorique est associée aux nombreuses
réorganisations moléculaires se produisant lors des réactions métaboliques. Par exemple, la
dégradation d’une mole de glucose produit, dans un système idéal, 36 ATP, mais ce bilan est assorti
d’une perte d’environ 60% (Reece et coll, 2012; Starr et Taggart, 2006) sous la forme de chaleur, une
énergie non récupérable par les cellules.

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Dans un écosystème, l’énergie solaire est la source première d’énergie utilisable. Les végétaux vont
utiliser les photons hautement énergétiques pour constituer de la matière organique. Bien que cette
source d’énergie nous apparaisse sans fin, tel n’est pas le cas à long terme.

Les ________ primaires (végétaux) n’utilisent que 1 à 3% de l’énergie solaire à laquelle nous
sommes exposés sur Terre.

Les pertes énergétiques dans ce même écosystème proviennent :

a) de la respiration cellulaire ou fermentation (sous forme de chaleur)


b) des excréments des vivants
c) des vivants qui ne sont pas mangés par un consommateur

La figure 9 nous explique comment la source première d’énergie sur Terre se transforme et se perd en
fonction des niveaux trophiques.

FIGURE 9 : ILLUSTRATION DU TRANSFERT ÉNERGÉTIQUE (SOURCE : HTTPS://LAMAISONDALZAZ.WORDPRESS.COM/ -


SOURCE ORIGINALE INCONNUE)

On y observe d’ailleurs que plus le niveau trophique est élevé, plus la perte d’énergie est importante,
c’est pourquoi on illustre ces pertes énergétiques sous la forme de pyramides écologiques (ou
énergétiques). La figure 10 illustre un exemple de pyramide écologique : une biomasse plus importante
est nécessaire pour nourrir les niveaux trophiques supérieurs.

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FIGURE 10 : PYRAMIDE ÉCOLOGIQUE (DES BIOMASSES) (SOURCE : HTTPS://JESUISECOLO.WEEBLY.COM/ - SOURCE


ORIGINALE INCONNUE)

L’efficacité écologique mesure le rendement entre les niveaux trophiques; il permet de comprendre les
pertes énergétiques. Plus précisément, c’est le rapport de la production nette d’un consommateur à la
production nette de biomasse qu’il a consommée. Par exemple, un bœuf doit manger 35 kg d’herbe
fraîche pour grossir d’un kg. Son rendement (ou efficacité) écologique est donc de 2,85%. Ce rendement
est considéré faible car la moyenne de l’efficacité écologique des vivants se situe aux alentours de 10 à
20% (Lindeman, 1942)

Bien que les pertes énergétiques ne servent pas à nourrir les autres niveaux trophiques supérieurs,
les nutriments qui en émergent sont recyclés par les ________ qui agissent à tous les niveaux
trophiques. Pour illustrer le recyclage des nutriments, le cycle du carbone a été choisi à titre
d’exemple.

6. Cycle du carbone
Le cycle du carbone est un des cycles biogéochimiques. Plusieurs de ces cycles sont décrits, dont celui de
l’eau, de l’azote et des sédiments. Nous allons nous concentrer sur celui du carbone.

Les réservoirs de carbone sur Terre sont dépeints dans le tableau 2. À partir de ces données, on
comprend que les sédiments et les roches terrestres constituent la plus grande source de ________

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sur Terre. C’est l’activité volcanique qui permet au carbone (CO2 surtout) de se retrouver dans la
basse ________. De plus, le phénomène d’érosion permet au carbone de se dissoudre dans les eaux
du sol.

Le dioxyde de carbone de l’atmosphère diffuse jusqu’aux océans et forme le bicarbonate (HCO 3-) et
le carbonate (CO32-). Une partie de ce carbone dissout forme des sédiments marins, dont des
combustibles fossiles. Une autre partie du carbone demeure dissout dans l’eau des océans. Plus les
eaux océaniques sont ________ (chaudes ou froides), plus la concentration en carbone dissout y est
élevée, et inversement.

Le carbone dissout dans l’eau des sols (par érosion et lessivage) augmentera la masse des sédiments
océaniques par écoulement.

Des phénomènes de mouvements de la croûte terrestre participent au retour du carbone des sols et des
sédiments océaniques vers la roche terrestre.

TABLEAU 2 : PRINCIPAUX RÉSERVOIRS ET LIEUX DE RÉTENTION DU CARBONE (ADAPTÉ DE : STARR ET TAGGART, 2006).
Réservoirs Masse (1015 g)
Sédiments et roches 77 000 000
Océans (diverses formes de carbone dissous) 39 700
Sols 1 500
Atmosphère 750
Biomasse terrestre 715

La partie biotique du cycle du carbone a une influence beaucoup moindre sur les réserves de carbone.
Toutefois, c’est cette partie qui est, selon plusieurs, la source de changements climatiques importants.

Les producteurs, par la photosynthèse, vont fixer le carbone de l’’atmosphère (CO2), c’est-à-dire qu’ils
intègrent le carbone dans leurs composés organiques. Les producteurs peuvent se retrouver autant dans
les océans que sur terre. La respiration aérobie des cellules de l’ensemble des vivants va, en
contrepartie, retourner dans l’atmosphère une partie du CO2. Lorsque ces vivants meurent, ils viennent
enrichir les sédiments (terrestres et aquatiques). Les sédiments et sols compactés peuvent se
transformer en combustibles fossiles, une riche source de carbone d’origine vivante.

L’atmosphère est aussi alimentée en CO2 par la combustion des sources de carbone du vivant.
Principalement, la déforestation et la combustion du bois, ainsi que l’utilisation des combustibles
fossiles par l’humain accélèrent l’entrée de CO2 dans l’atmosphère.

La photosynthèse et la respiration cellulaire participent aux flux rapides du carbone. La figure 11 illustre
aussi que la diffusion du carbone entre les océans et l’atmosphère se produit rapidement. Les processus
qui amènent la fossilisation et la formation de calcaire sont quant à eux des mécanismes lents qui
impliquent des milliers, voire des millions d’années.

Les activités humaines récentes viennent perturber cet équilibre du flux du carbone sur Terre. La
déforestation et la combustion du bois, du charbon, des gaz naturels et du pétrole libèrent une quantité
importante de carbone dans l’atmosphère. Cette libération déséquilibrée de gaz dans l’atmosphère
contribue à accentuer l’effet de serre, donc accentue le réchauffement climatique.

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FIGURE 11 : VITESSE DES FLUX DE CARBONE ENTRE LES DIFFÉRENTS COMPOSANTES TERRESTRES (SOURCE : LEV, MAXIME.
TRAVAIL PERSONNEL, CC BY-SA 3.0, HTTPS://COMMONS.WIKIMEDIA.ORG/W/INDEX.PHP?CURID=1724359)

L’effet de serre, c’est cet effet de réchauffement de la planète causé par la réflexion des rayons
énergétiques envoyés par le soleil par la présence de gaz de l’atmosphère terrestre (figure 12). Les
principaux gaz à effet de serre (GES) sont la vapeur d’eau, le dioxyde de carbone (CO2), le méthane
(CH4)., le protoxyde d’azote (N2O) et l’ozone (O3) L’énergie reflétée est sous la forme de
rayonnement infrarouge, donc de la ________.

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FIGURE 12 : LES RAYONS SOLAIRES, HAUTEMENT ÉNERGÉTIQUES, ATTEIGNENT LA SURFACE DE LA TERRE QUI EN RÉFLÉCHIT
UNE QUANTITÉ, QUI À SON TOUR, EST RÉFLÉCHIE PAR LES GES (SOURCE : GIEC)

Bibliographie
1. Reece [et al.], Campbell Biologie, 4ème édition, ÉRPI, 2012.
2. Starr et Taggart, Biologie générale. L’unité et la diversité de la vie, Groupe Modulo, 2006.
3. Arms et Camp, Biologie, Éditions Études Vivantes, 1989.
4. Raymond L. Lindeman, « The Trophic-Dynamic Aspect of Ecology », Ecology, vol. 23, no 4, 1942, p.
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