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L’écologie est l’étude des interactions entre les organismes et de celles entre les organismes et
leur milieu. On peut autant les regarder à l’échelle individuelle que mondiale.
Les facteurs abiotiques sont des caractéristiques non-vivantes, chimiques ou physiques, d’un
milieu. Ces caractéristiques influencent sur la répartition locale des organismes. Le climat, la
lumière et les nutriments sont des exemples de facteurs abiotiques.
À l’inverse, les facteurs biotiques sont des facteurs vivants, des organismes, qui sont présents
dans un milieu et qui influencent la répartition et l’abondance de la vie à cet endroit.
Une communauté est un groupe hétérogène de populations d’espèces différentes vivants dans
un même milieu
Une population est un groupe d’individus d’une même espèce vivant dans un même milieu.
Un écosystème est la somme d’une communauté et des facteurs abiotiques de cette région.
C’est surtout l’interaction entre les facteurs abiotiques et biotiques.
L’énergie finit par être dissipée sous forme de chaleur par quelque organisme,
une partie passe par de nombreux organismes (producteurs primaires-
>consommateurs primaires-> consommateurs secondaires et tertiaires -
>détritivores) et est dissipé sous forme de chaleur. La matière reste quant à
elle constante, elle est recyclée et forme des cycles biogéochimiques. Les
nutriments passent par tous les réseaux trophiques. Les détritivores
décomposent la matière organique en matière inorganique qui sert aux
producteurs pour leur croissance. Les nutriments passent ensuite aux
hétérotrophes.
Les deux écosystèmes les plus productifs à l’échelle planétaire sont les forêts
tropicales humides et les océans. Il en est ainsi car les forêts tropicales
humides sont énormément productives pour leur surface et malgré le fait
qu’elles occupent une petite surface sur Terre, leur PPN très élevée leur
permet de représenter 22% de la PPN mondiale. Les océans quant à eux sont
très peu productifs, mais puisqu’ils occupent 65% de la surface mondiale, ils
représentent le quart de la PPN mondiale.
La productivité primaire nette (PPN) est la PPB moins l’énergie utilisée pour la
respiration cellulaire. Elle est beaucoup plus représentative de la production
de biomasse, car elle représente la quantité d’énergie que les producteurs
peuvent utiliser pour leur croissance. C’est donc la quantité de biomasse
ajoutée durant une période déterminée.
Les plantes fixent le carbone sous forme de glucides dans leur structure par
photosynthèse (c’est la charpente des molécules organiques). Elles sont
ensuite mangées ou décomposées et les consommateurs rejettent le carbone
dans l’atmosphère sous forme de CO2 par respiration cellulaire. Les sédiments
des plantes ne sont toutefois pas toujours entièrement dégradés et
s’accumulent sous terre sous forme de combustibles fossiles ou de roches
sédimentaires. L’utilisation de combustible fossile et les éruptions
volcaniques ramènent ce carbone terrestre dans l’atmosphère.
Enrichissement en nutriments
L’agriculture intensive épuise prématurément les terres et force les
agriculteurs à utiliser de l’engrais. L’azote excédent (qui dépasse la charge
critique) contenu dans ces engrais ruisselle jusqu’à des cours d’eau et
entraine une prolifération excessive de phytoplancton et de cyanobactéries.
Ces organismes finissent par mourir et les détritivores qui les décomposent
utilisent une énorme partie de l’O2 disponible, asphyxiant ainsi les autres
poissons. Ce processus est l’eutrophisation
Accumulation de toxines
L’usage de composés chimiques comme les pesticides augmente la
concentration de ces toxines dans l’environnement. Les organismes
producteurs comme le phytoplancton absorbent ces substances, les
accumulent dans leurs tissus et sont ensuite mangés par des plus gros
organismes. Le problème est que les toxines ne quittent pas ces
consommateurs, et plus on monte les niveaux trophiques, plus la
concentration de toxine dans les individus augmente. Ce phénomène est
appelé bioamplification.
Changements climatiques
L’utilisation massive de combustibles fossiles a drastiquement augmenté la
concentration de CO2 atmosphérique dans le dernier siècle. Cette
augmentation entraine un accroissement de l’effet de serre et ainsi une
hausse de la température moyenne sur Terre. Cette hausse rapide empêche
les espèces de s’acclimater ou de se déplacer et menace ainsi 1,000 000
espèces d’intinctions. Elle entrainera aussi de très nombreux effets
imprévisibles sur les milieux, changera les patrons de précipitation,
augmentera les phénomènes climatiques extrêmes et entrainera une hausse
du niveau des océans par la fonte des glaciers.
Appauvrissement de l’ozone
La couche d’ozone, une couche protectrice des rayons UV du Soleil a
énormément rétrécie à la suite de l’utilisation massive de CFC. Son
amincissement augmente les risques de cancers et de cataractes pour les
humains et présente une menace à la vie des organismes photosynthétiques
très sensibles comme le phytoplancton.
Acidification de l’eau
L’utilisation de combustibles fossiles contribue à une augmentation d’acide
carbonique dans l’eau, diminuant de même son pH d’une valeur jamais vue en
420 000 ans. L’acidification de l’eau de mer augmente la production de CaCO3
dans l’eau, réduisant la concentration de carbonate et limitant donc la
calcification des organismes. Cela entraine une diminution des populations de
récifs coraliens et des populations marines. L’utilisation de combustibles
fossiles libère des composés qui réagissent avec l’humidité pour former de
l’acide sulfurique et acide nitrique, qui tombera avec les précipitations (pluies
acides). Ce processus acidifie les sols et modifie la solubilité de nombreux
nutriments, entrainant ainsi la dégénérescence des forêts
L’augmentation de la population humaine augmente aussi inévitablement ses
impacts sur son milieu, car une augmentation des individus signifie une
augmentation du besoin de ressources, favorisant donc l’amplification des
phénomènes présentés. Une excellente manière de diminuer l’impact de
l’homme sur son environnement est de réduire le nombre d’humains, en
réduisant le taux de natalité.