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Nutrition
Il est à noter que l'eau, élément minéral indispensable à la vie, est utilisée (et souvent produite
par respiration) par tous les organismes vivants et ne permet pas de distinguer différents types
trophiques.
1. Concepts en bref
Au deçà des concepts généraux vus précédemment, d'innombrables autres concepts plus
spécifiques de tel ou tel groupe d'êtres vivants peuvent être abordés. A mon avis ces concepts
ne sont alors pas là pour être étudiés en tant que tels mais illustrent la diversité des modes de
nutrition chez les êtres vivants. Dans cette partie je vous propose de vous intéresser aux
structures, tant au niveau anatomique (organes) que histologique (tissus) et aux fonctions,
relevant principalement du domaine de l'écologie (ou parfois du comportement animal ou
éthologie) à ce niveau d'étude. En voici quelques exemples qui ne sont pas des formulations
"en langage élève" mais en "langage maître".
Elle débute pendant la vie embryonnaire de la femme et par la multiplication par mitoses des
cellules souches ou ovogonies. Ces cellules accumulent des réserves et deviennent des
ovocytes I. A la naissance, les ovaires contiennent quelques 400 000 ovocytes diploïdes
entourés chacun de cellules folliculaires. Une grande partie de ce stock dégénère au cours de
la vie.
Ovogenèse et méiose
Dès la vie fœtale, les ovocytes entrent en prophase de première division de la méiose mais ce
phénomène s'arrête et se bloque pour un bon nombre d'années. Il ne reprendra que bien plus
tard, quelques heures seulement avant l'ovulation ou ponte ovulaire (qui ne débute qu'à la
puberté). La première division de la méiose se termine alors et donne naissance à un ovocyte
II (cellule haploïde) et à un globule polaire destiné à dégénérer. La deuxième division
méiotique débute alors et reste bloquée en métaphase. La deuxième division ne se terminera
que si l'ovocyte est fécondé par un spermatozoïde. En effet la pénétration de celui-ci
déclenche la reprise de la méiose et donc l'expulsion d'un second globule polaire et donc la
poursuite de la méiose.
La spermatogenèse
La spermatogenèse est en fait la formation des gamètes mâles, c'est à dire des spermatozoïdes.
Les spermatozoïdes se forment dans les testicules, et plus précisément dans les tubes
séminifères, passent par les canaux efférents et arrivent dans l'épididyme, rejoignent le canal
déférent jusque dans la prostate. La formation se passe en quatre étapes.
Pour plus d'informations sur le trajet du spermatozoïde, vous pouvez aller voir l'appareil
génital de l'homme.
Le schéma suivant montre les quatre étapes de cette formation.
Le spermatocyte I subit la division réductionnelle ( première étape de la méiose ). On passe
alors d'une cellule diploïde (possédant 2n chromosomes à deux chromatides) à deux cellules
haploïdes ( possédant n chromosomes à deux chromatides) : les spermatocytes II. Chacun des
spermatocytes II subit alors la division équationnelle et on aboutit à quatre cellules : les
spermatides.
Prenons par exemple une cellule à 2n=6, on aura alors le spermatocyte I qui possèdra 6
chromosomes à deux chromatides, le spermatocyte II possèdra 3 chromosomes à deux
chromatides et le spermatide, comme le spermatozoïde ne possèdera plus que 3 chromosomes
à une chromatide chacun.
La spermatogenèse se déroule dans la paroi des tubes séminifères de façon continue de la
puberté à la fin de la vie. Il faut 72 jours pour fabriquer un spermatozoïde.
La spermatogenèse est un mécanisme centripète. En effet, il démarre au bord de la membrane
du tube et se termine à la lumière de ce tube, c'est-à-dire au centre de celui-ci.
Le cycle ovarien
Le cycle ovarien commence le premier jour
des règles. Il comporte deux phases : la phase
folliculaire et la phase lutéinique, séparées par
l'ovulation.
La fécondation
La fécondation est la fusion des pronoyaux des gamètes mâle et femelle. Elle permet le
passage de la cellule d'un état haploïde à un état diploïde.
Structure du spermatozoïde
Mécanismes de la fécondation
Dans l'espèce humaine, le noyau de l'ovocyte II est bloqué en métaphase 2 (voir méiose et
ovogenèse). Un premier globule polaire a été expulsé entre la zone pellucide et le noyau de
l'ovocyte II, dans la zone périovulaire au cours de la première division de méiose (juste avant
l'ovulation).
Lors de l'entrée d'un spermatozoïde dans cet ovocyte II, la méiose reprend, et il y a rétraction
des cellules folliculaires dans le but d'empêcher un second gamète mâle de pénétrer.
C'est ensuite l'étape de la fécondation : c'est-à-dire de la fusion des deux noyaux, encore
appelée caryogamie. Suivra une première mitose, puis la cellule-oeuf.
Au cours de cette fécondation, on peut voir une variation de la masse d'ADN au niveau de
l'ovocyte au cours du temps.
MAITRISE DE LA PROCREATION
Chez les Mammifères le comportement sexuel est sous influence hormonale et permet le
rapprochement des partenaires sexuels. Nous essaierons de comprendre, chez l'animal,
comment ces sécrétions hormonales contrôlent le comportement.
Dans les élevages, on cherche à améliorer les performances et la gestion des animaux,
notamment en diminuant la variabilité de la fertilité et en contrôlant la période de
reproduction.
L'étude du comportement sexuel présente un intérêt évident à cet égard. Les performances
d'un élevage dépendent de la reproduction et celle-ci est tributaire de la volonté et de la
capacité des animaux à s'engager dans un comportement sexuel et à se féconder au bon
moment.
Observons les fluctuations des comportements sexuels en liaison avec les variations
spontanées du taux de testostérone.
Sans entrer dans les détails du comportement sexuel femelle chez la chèvre, qui, malgré une
certaine expressivité dans cette espèce, est plus difficile à identifier que chez le mâle, nous
considérerons l'oestrus comme un phénomène diagnostiqué par l'acceptation du
chevauchement.
L'ensemble de ces données confirme le rôle des hormones stéroïdes d'origine gonadique
(testostérone, oestradiol, progestérone) sur le comportement sexuel. Mais beaucoup d'autres
facteurs tels que les facteurs sociaux et environnementaux interviennent dans l'expression
du comportement sexuel.
C'est la principale méthode utilisée par les françaises (40% environ). La contraception
hormonale par voie orale consiste en l'absorption par la femme de pilules contenant des
hormones ovariennes de synthèse qui résistent à la digestion et qui passent dans le sang.
Les pilules contraceptives sont constituées par l'association de deux groupes d'hormones
(oestrogènes et progestérone) à des doses variables selon les cas. Elles sont prises
quotidiennement du 1er au 21ème jour du cycle sexuel, après quoi il y a un arrêt du traitement
d'une durée de 7 jours pendant lesquels surviennent de fausses règles.
Les pilules fortement dosées entraînent une augmentation du taux sanguin d'oestrogènes et
de progestérone, hormones de synthèse qui agissent par rétro-contrôle négatif sur
l'hypophyse.
Chez la femme qui suit ce traitement, le taux d'hormones naturelles est constant, il n'y a pas
de pics, un taux nul de progestérone et un faible taux d'oestrogènes, de FSH et de LH, ce qui
se solde par un non-développement des follicules et l'absence d'ovulation. Il n'y a alors pas
de fécondation possible.
L'endomètre, ou muqueuse utérine, est atrophié par le manque d'hormones qui habituellement
favorisent sa reconstruction. L'utérus ne peut alors plus servir à une éventuelle nidation. De
plus la glaire cervicale reste abondante et empêche donc le passage des spermatozoïdes.
Les pilules minidosées permettent à l'hypophyse de secréter des doses plus ou moins
normales de gonadostimulines, y compris le pic de LH. L'ovulation se produit donc
normalement. Ce type de traitement agit au niveau de l'utérus en rendant la glaire du col
moins perméable aux spermatozoïdes, et en "désynchronisant" le développement de
l'endomètre ce qui rend impossible la nidation de l'oeuf même s'il y a eu fécondation.
Les graphes ci-contre présentent l'évolution des taux sanguins d'hormones ovariennes et
des taux sanguins de gonadotrophines hypophysaires. Les hormones de synthèse contenues
dans les pilules passent dans le sang, mais leur taux n'est pas représenté sur le graphe du haut,
qui ne traduit que l'évolution du taux plasmatique des hormones ovariennes naturelles.
Analysez ces graphiques. Quelle est le mode d'action des pilules contraceptives
absorbées ? Justifiez votre réponse.
L'arrêt de la prise de ce contraceptif est suivie de l'apparition de règles sensiblement
normales. Comprenez-vous pourquoi?
Elle est encore à l'état de recherche et il n'y a pas actuellement de contraception hormonale
masculine fiable sans effets secondaires acceptables.
Abstinence périodique Pas de rencontre (théorique) des Taux d'échec encore plus
pendant la phase ovulatoire gamètes élevé, par difficulté
d'identifier la phase
ovulatoire
Certaines situations très précises (contraception d'urgence) ont légitimé la mise au point de
substances comme la pilule dite "du lendemain". Comment agit-elle?
Prise dans les 24 heures après un rapport sexuel, elle a une efficacité de 99%, qui décline
ensuite.
Son mode d'action réside très certainement dans le déséquilibre hormonal qu'elle engendre,
empêchant la nidation de l'oeuf, si la fécondation a eu lieu.
3.3 LE RU 486 OU PILULE CONTRAGESTIVE
Lot
Lot 1 Lot 2 Lot 4
Lapines impubères 3
Que montrent les résultats obtenus dans chaque lot de lapines dans cette première
série d'expériences?
3.3.2 Deuxième série d'expériences: Au traitement hormonal est associée la prise d'une
substance de synthèse, le RU 486, molécule de configuration voisine de celle de la
progestérone. Le tableau suivant indique le protocole utilisé et les résultats obtenus:
Injection de progestérone au
Non
temps t2
Absorption de RU 486 au temps t2 1 mg / kg 5 mg / 20 mg / 20 mg /
kg kg kg
En 1ère S, vous avez étudié les mécanismes d'action des enzymes sur leur substrat: au
vu de ces formules, donnez une interprétation plus précise du mode d'action du RU 486.
Vous ferez une étude libre des deux documents électroniques proposés en
soulignant les avantages et les inconvénients des méthodes déployées.
4.2 L'ECHOGRAPHIE:
http://www.echographie3d-4d.com/
Là aussi, vous ferez une étude libre des deux documents électroniques proposés
pour comprendre l'intérêt de la surveillance de la grossesse.
Dans le cas de la détection d'une anomalie grave, diverses mesures sont mises en oeuvre, qui
peuvent aller jusqu'à proposer une interruption volontaire de grossesse thérapeutique (IVG).
Anomalies de l'utérus 4%
5.2.1 Présentation:
L'AMP apporte une réponse à la stérilité ou à l'infertilité. Pour la femme comme pour
l'homme, les options de traitement varient en fonction du type d'infertilité diagnostiqué. On
distingue:
la chirurgie,
Le 24 février 1982, Amandine, le premier bébé éprouvette français, naît à l'hôpital Antoine-
Béclère grâce à René FRYDMAN et son équipe. Depuis cette naissance, les techniques de
procréation médicalement assistée se sont banalisées. Aujourd'hui on compte 100 000 bébés
FIV en France.
Les taux de succès des traitements sont fonction de divers facteurs essentiels, notamment:
l'âge de la femme, la durée de l'infertilité du couple et l'existence de problèmes d'infertilité
chez les deux partenaires.
On pourra avoir un aperçu des aspects médicaux de l'AMP (connaissance des personnes
concernées, avantages et risques thérapeutiques) pour pouvoir juger en connaissance de cause
des questions soulevées par l'AMP, par exemple sur le site de l'Institut National Agronomique
de Paris-Grignon.
6 Procréation et éthique
Afin de ne pas orienter les opinions, aucun choix ne sera proposé ici: ils sont nombreux et
relatés dans la presse et les médias. Nous nous contenterons, pour pouvoir fonder un
jugement, de citer la LOI n° 94-654 du 29 juillet 1994 relative au don et à l'utilisation des
éléments et produits du corps humain, à l'assistance médicale à la procréation et au
diagnostic prénatal (appelée communément loi de bioéthique), dont on pourra retenir l'article
152 qui traite de notre sujet "Assistance médicale à la procréation" dans son chapitre 2bis.
Chacun pourra ainsi concevoir ces perspectives éthiques du point de vue de la cellule
familiale et de la société tout en sachant que cette loi est actuellement, en 2003, remise en
cause.
Adolescence
Période de la vie entre l'enfance et l'âge adulte, qui commence à
la puberté avec l'apparition de caractères sexuels secondaires et
se termine avec la fin de la croissance.
Aménorrhée
Absence de règles en dehors de l'état de grossesse, chez une
femme en période d'activité génitale.
Consultation gynécologique
C'est l'occasion de parler de ta vie sexuelle avec un médecin, de
ton comportement vis-à-vis du SIDA et des autres IST, enfin, du
type de contraception le plus adapté. L'examen gynécologique
est effectué dans un but de dépistage et de prévention. Des
examens de laboratoire peuvent être prescrits ainsi qu'un frottis.
Enfin, il faut savoir que le médecin est tenu au secret
professionnel.
Contraception
C'est l'ensemble des méthodes qui permettent d'avoir des
rapports sexuels sans risque de grossesse. A part le préservatif
masculin, les différents moyens de contraception ne protégent
pas des IST.
Contraception d'urgence
Pilule du lendemain qui s'utilise après un rapport, et ne doit être
utilisée que de manière exceptionnelle.
Courbe de température
La période ovulatoire peut être déterminée à partir d'une courbe
de température. Dans la seconde partie du cycle (après
ovulation), la sécrétion de progestérone a la propriété d'élever de
quelques dixièmes de degrés la température de base. La méthode
" des températures " consiste à interdire tout rapport sexuel
pendant la période ovulatoire. Elle est peu fiable et très
contraignante.
Cycle menstruel
C'est l'ensemble des phénomènes physiologiques qui rythment
la vie génitale féminine de la puberté à la ménopause. Chaque
mois, l'utérus est préparé à une éventuelle grossesse : s'il y a
fécondation, un embryon se développe ; s'il n'y a pas
fécondation, l'utérus est " nettoyé " lors des règles qui marquent
le début d'un nouveau cycle.
Diaphragme
C'est une petite rondelle de latex tendue qui doit être placée dans
les reliefs naturels du vagin et ce avant chaque rapport sexuel et
qui doit être gardé pendant six à huit heures après le rapport. En
recouvrant intégralement le col de l'utérus, il empêche la
fécondation. C'est un moyen de contraception mais il ne
protège pas des IST.
Estroprogestatif (pilule)
La pilule contient une association d'œstrogène et de progestatif
réunies dans un seul et même comprimé.
Ethinyl estradiol
Une des hormones qui constituent la composante œstrogénique
des pilules contraceptives estroprogestatives.
Fécondation
C'est la rencontre d'un spermatozoïde et d'un ovule, qui va
donner un œuf qui deviendra embryon.
Frottis
Cet examen indolore permet de surveiller la sécrétion ovarienne
et de dépister le cas échéant des infections cervico-vaginales ou
des lésions cancéreuses ou pré-cancéreuses du col de l'utérus.
Glaire cervicale
Sécrétion blanchâtre et gluante du col de l'utérus qui atteint son
maximum en période d'ovulation. La glaire cervicale est
indispensable à l'ascension des spermatozoïdes dans la cavité
utérine et donc à la fécondation.
Hormone
Produit sécrété par une glande. Chez la femme, les ovaires
sécrètent deux hormones, les œstrogènes et la progestérone.
Chez l'homme, le testicule produit la testostérone.
IST
Infection Sexuellement Transmissible (anciennement connu
sous le signe "MST" (Maladie Sexuellement Transmissible))
qui, comme le nom l'indique se transmet par les rapports sexuels
et dont la plus connue est le SIDA. Seul l'usage du préservatif
permet de se protéger contre ces maladies.
IVG
Interruption Volontaire de Grossesse. L'IVG est légale en
France depuis 1975 sous certaines conditions. L'intervention
consiste pour le médecin à " aspirer " l'intérieur de l'utérus. Une
autre méthode, qui utilise en revanche des médicaments, est
réservée aux grossesses ne dépassant pas cinq semaines (ou 7
semaines d'absence de règles).
Ménopause
Arrêt définitif du fonctionnement des ovaires, c'est à dire l'arrêt
de production de l'ovule et l'arrêt de la sécrétion des hormones
œstrogènes et progestérone.
Nidation
C'est la fixation de l'œuf dans la muqueuse utérine, qui se
déroule vers le sixième jour après la fécondation.
Ovaire
Les deux ovaires sont des glandes situées dans le petit bassin, et
ont un diamètre de trois centimètres. Elles produisent tous les
mois un ovule, et sécrètent les deux hormones sexuelles
indispensables, œstrogène et progestérone.
Ovulation
C'est le moment du cycle menstruel (environ le quatorzième
jour), où un des deux ovaires libère un ovule dans les voies
génitales de la femme : l'ovule est mûr et son follicule (petit "
sac " le contenant) se rompt, le libérant. Aussitôt, le pavillon de
la trompe qui lui correspond l'aspire, et l'ovule y restera jusqu'à
sa mort si aucun spermatozoïde n'est venu le féconder.
Ovule
Cellule reproductrice femelle.
Pilule estroprogestative
C'est un contraceptif oral qui permet le blocage de l'ovulation au
niveau de l'ovaire, qui empêche l'implantation de l'œuf, qui
empêche les spermatozoïdes de monter vers l'utérus. Elle ne
protège pas contre les IST, et doit donc être utilisée avec un
préservatif en cas de risque de contamination.
Pilule du lendemain
On appelle pilule du lendemain des comprimés capables,
lorsqu'ils sont pris après un rapport à risque, de s'opposer à la
nidation d'un œuf éventuellement fécondé. Cette méthode ne
s'emploie que dans des circonstances exceptionnelles. Par
exemple, après un rapport non protégé, en cas de rupture de
préservatif ou de défaut de diaphragme, lors d'un oubli de pilule
pendant plus de 48H ou de retrait imprévu d'un stérilet. Ou
encore, dans un cas beaucoup plus traumatisant, après un viol.
Pour être efficace, la pilule du lendemain doit être prise à temps,
soit 72H au plus tard après le rapport non protégé ou mal
protégé.
Pilule combinée
Définit le type de pilule le plus répandu. Tous les comprimés de
la plaquette contiennent à la fois l'œstrogène et le progestatif de
synthèse. Au sein de cette méthode combinée, on trouve la
pilule monophasique (tous les comprimés sont identiques),
biphasique ou triphasique (comprimés de couleurs différentes),
en fonction de la variation de concentration de l'estrogène et du
progestatif utilisés dans chacun des types de pilule.
Pilule séquentielle
Définit une méthode plus ancienne. Les premiers comprimés de
la plaquette contiennent un œstrogène, seuls les derniers
contiennent un œstrogène et un progestatif.
Planning familial
Ce sont des centres anonymes et gratuits pour les mineurs, qui
prennent en charge les examens et les frais d'analyses. Ils
informent sur les différentes méthodes de contraception et
délivrent gratuitement ces méthodes. Depuis 1990, ils assurent
également gratuitement le dépistage et le traitement des IST
pour les mineurs.
Préservatif
Enveloppe de latex placée sur le pénis avant la pénétration afin
de retenir le sperme lors de l'éjaculation. Il est placé en tant que
contraceptif ou dans un seul but d'hygiène (c'est aujourd'hui le
meilleur moyen de se protéger contre le SIDA et les autres IST).
Progestérone
C'est l'un des deux types d'hormones sexuelles de la femme. De
l'ovulation aux règles, les ovaires produisent en même temps les
œstrogènes et la progestérone. Un progestatif de synthèse est
utilisé dans la fabrication des pilules.
SIDA
Infection par le VIH (Virus de l'Immunodéficience Humaine)
contracté soit par contamination sexuelle, soit par voie sanguine,
soit par échange de matériel d'injection de drogue. L'usage du
préservatif apparaît aujourd'hui comme le meilleur moyen de se
protéger du SIDA comme des autres IST.
Spermatozoïde
Cellule reproductrice mâle, qui va venir à la rencontre de l'ovule
au cours de la fécondation.
Spermicide
Sous forme de crèmes, de gels, de comprimés, d'ovules ou
d'éponges. Introduit au fond du vagin avant les rapports, le
spermicide, en se dissolvant, envahit le vagin et tue les
spermatozoïdes. Il est préférable de les utiliser en même temps
qu'une autre méthode contraceptive car ils n'offrent une
protection que de 95%. Ils ne protègent pas contre les IST.
Stérilisation
C'est une opération chirurgicale qui a pour but d'arrêter toute
possibilité de grossesse de façon irréversible.
Test de grossesse
Il peut être urinaire ou sanguin. Urinaire, il est basé sur
l'apparition ou la non-apparition d'un phénomène chimique
(coloration d'un liquide par exemple). Ce test permet à son
utilisatrice de savoir si elle est enceinte ou non, en cas de retard
de règles après un rapport sexuel non protégé.
Trompes utérines (trompes de Fallope)
Les deux trompes s'abouchent sur l'utérus. Elles ont pour
principale fonction de capter l'ovule expulsé par l'ovaire et de
permettre sa fécondation par le spermatozoïde.
Utérus
Ce muscle creux se trouve dans le bas-ventre. Cet organe permet
de contenir pendant neuf mois le fœtus, ses membranes et le
placenta au cours de la grossesse.
Vagin
Ce conduit élastique et souple mesure entre sept et dix
centimètres de long. Chez les vierges, l'hymen, fine membrane,
en ferme partiellement l'entrée. Il a entre autres propriétés de se
lubrifier lors du rapport sexuel par un phénomène involontaire
né du désir. Il se termine par un cul-de-sac où seul apparaît le
col utérin qui marque le début de l'utérus.
Vulve
Elle se compose de l'ensemble des formations situées sous le
pubis, soient les deux grandes lèvres, les deux petites lèvres, le
clitoris, l'orifice urinaire et l'entrée du vagin.
BIOLOGIE VEGETALE
Une plante est un organisme vivant. Sur une plante, on peut distinguer :
- Les organes de l’appareil végétatif qui accomplissent les fonctions essentiels pour assurer la
vie et la croissance de la plante (tige, racine, feuilles).
L’APPAREIL VEGETATIF
Remarque :
Les bourgeons : Un bourgeon contient un fragment de tige qui présente un point de croissance
appelé « point végétatif » protégé par de nombreuses petites feuilles appliquées les unes sur
les autres. Les bourgeons assurent la croissance de la tige, ils donnent naissance à des feuilles
ou à des fleurs.
Les végétaux qui possèdent des fleurs et des graines sont appelés PHANEROGAMES. Leur
reproduction s’effectue dans un organe apparent : la fleur.
a) Reproduction sexuée :
b) Reproduction asexuée :
Multiplication végétative : Mode de reproduction qui ne fait intervenir que l’appareil végétatif
de la plante : tiges, racines, feuilles.
PHOTOSYNTHESE
Première expérience.
Préparation : on fixe un cache de carton noir sur une feuille de Pélargonium. La plante est
mise au soleil direct pendant 4 heures.
Puisque, seules les parties de la feuille qui ont été éclairées, contiennent de l'amidon, la
lumière est donc nécessaire à la synthèse de l'amidon (c'est-à-dire à la photosynthèse).
Document
PHOTOSYNTHESE
Deuxième expérience.
Préparation : un pot de Pélargonium à feuilles panachées est mis au soleil direct pendant 4
heures. La partie blanche des feuilles ne contient pas de chlorophylle.
Puisque, seules les parties de la feuille qui étaient vertes, contiennent de l'amidon, la
chlorophylle est donc nécessaire à la synthèse de l'amidon (c'est-à-dire à la
photosynthèse).
PHOTOSYNTHESE
Troisième expérience.
L'élodée est une plante aquatique. L'espèce Elodea canadensis, naturalisée en Europe, vit
dans les eaux claires des ruisseaux. Dans les magasins spécialisés, on trouve une autre espèce
(photographie) destinée à oxygéner les aquariums.
Les feuilles de l'élodée, contrairement à celles des plantes terrestres, ne sont constituées que
de deux couches de cellules. Leur observation est donc plus aisée.
Observation au microscope, d'une feuille d'élodée, prélevée dans le bourgeon terminal d'une
tige.
Nous voyons dans les cellules, de nombreux chloroplastes colorés en vert par la chlorophylle.
Préparation de l'expérience : on éclaire fortement avec un spot de 100 watts, un aquarium
contenant des élodées, pendant 24 heures. On prélève ensuite, un fragment de feuille du
bourgeon, que l'on monte dans une goutte d'eau additionnée d'eau iodée, entre lame et lamelle.
On observe :
* un noyau central (et son nucléole), coloré en jaune par l'eau iodée.
* de nombreux chloroplastes, contenant de la chlorophylle et un grain d'amidon, de taille
variable, coloré en noir par l'eau iodée.
Cette observation montre que la synthèse de l'amidon n'a lieu que dans les chloroplastes, et
qu'elle est probablement réalisée par la chlorophylle.
Une expérience simple permet de montrer que les plantes vertes produisent du dioxygène à la
lumière alors que, comme tous les êtres vivants, elles le consomment à l'obscurité.
Remarque
cette expérience très démonstrative se retrouve dans la plupart des ouvrages anciens. Elle est
malgré tout difficile à réaliser car :
Conclusion
La production de dioxygène par une plante verte nécéssite une source de carbone.
L'expérience peut être réalisée avec une plante aquatique, comme l'élodée du Canada.
Les plantes sont placées dans de l'eau du robinet et recouvertes par un entonnoir et un tube à
essai remplis d'eau.
La cuve d'eau froide entre la lampe et le bac d'élodées permet d'éviter une élévation de
température.
A B C
Pour caractériser ce gaz, une baguette de bois enflammée puis éteinte (extrémité encore
incandescente) est plongée dans un tube de dégagement.