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Séquence 1: Les fonctionnements des nutritions

Diversité des fonctions de nutrition chez les êtres vivants (html)

Nutrition

Le travail de nutrition: correspond non seulement à la prise de matière nécessaire au


renouvellement des structures mais aussi à la dépense énergétique que fait tout être vivant
pour se maintenir en vie (on pourrait parler de travail d'autonomie qui regrouperait alors
l'autoédification, la nutrition, l'excrétion, et l'entretien des structures). La vie coûte de
l'énergie et de la matière. Cette énergie et cette matière sont prélevées dans le milieu. Du point
de vue énergétique, on distingue deux grands types trophiques ("trophos"= "nourrir" en grec):
les phototrophes qui utilisent l'énergie lumineuse (du soleil) pour réaliser leurs synthèses et
les chimiotrophes qui utilisent l'énergie chimique de leurs aliments. Ces aliments sont soit
des minéraux (chimiolithotrophie), soit des substances organiques (chimioorganotrophie). Du
point de vue de la matière consommée par un organisme, on parle d'autotrophe si l'organisme
est la capable de synthétiser sa propre matière organique à partir de matière minérale
(végétaux chlorophylliens et bactéries photosynthétiques par exemple) et d'hétérotrophe s'il
utilise les substances organiques du milieu pour synthétiser ses propres substances organiques
(les animaux ou l'homme par exemple).

selon la source d’énergie


(prise dans le milieu extérieur)
types trophiques des organismes vivants vus chimiotrophie
phototrophie
selon les deux modalités de la nutrition (énergie chimique
énergie lumineuse
venant d'aliments,
(soleil)
minéraux ou organiques)
selon la source de plantes
matière absorbée et chlorophylliennes
autotrophie
utilisée pour leur certaines bactéries
(matière minérale seule nombreuses bactéries
croissance (Cyanophytes)
consommée)
nombreux
unicellulaires
hétérotrophie certaines bactéries homme
animaux
(matière organique
champignons
consommée)
nombreux unicellulaires

Il est à noter que l'eau, élément minéral indispensable à la vie, est utilisée (et souvent produite
par respiration) par tous les organismes vivants et ne permet pas de distinguer différents types
trophiques.

1. Concepts en bref

Les plantes, de nombreux unicellulaires et certaines bactéries sont des phototrophes.


L'énergie nécessaire à leur croissance et à l'ensemble de leur travail leur est fournie
directement par le soleil. Ils sont capables, grâce à des pigments photosensibles (chlorophylle,
carotène....) associés en complexes au niveau des cellules vertes (feuilles et tiges) - c'est pour
cela que l'on dit souvent qu'un organisme "vert" est "chlorophyllien"- de transformer de
l'énergie lumineuse en énergie chimique de liaison (molécule énergétique de type ATP :
l'Adénosine Tri-Phosphate) et en énergie chimique d'oxydo-réduction (on parle de "pouvoir
réducteur" transporté par des transporteurs d'électrons et de protons). C'est la phase
lumineuse de la photosynthèse. Elle nécessite absolument la lumière. Les électrons et les
protons nécessaires à la réduction des transporteurs sont pris à l'eau : c'est la photolyse de
l'eau qui consomme de l'eau et produit du dioxygène.
Les organismes chlorophylliens sont autotrophes, c'est-à-dire qu'ils puisent les éléments
nécessaires à leur croissance et à leur vie sous forme de minéraux : l'eau bien sûr, dans le sol;
mais aussi les sels minéraux solubles : nitrates (azote), sulfate (soufre), phosphates
(phosphore) mais aussi d'innombrables éléments minéraux comme le fer (Fe), le manganèse
(Mn), le Nickel (Ni) ou le cobalt (Co), par exemple, tous nécessaires pour fabriquer toutes
sortes de molécules indispensables à la plante.
L'élément essentiel pour la synthèse de substances organiques, nécessaires aux réactions
chimiques de chacune des cellules (respiration surtout), est le carbone qui est assimilé pat la
plante sous forme de CO2 (dioxyde de carbone), minéral mais gazeux. Il doit donc être réduit
par la plante (des réactions chimiques qui sont des réductions permettent d'utiliser le pouvoir
réducteur (transports réduits) accumulés pendant la phase lumineuse de la photosynthèse et lui
donnent des électrons et des protons) en glucides de formule générale (CHOH)n. Ces
réactions nécessitent aussi de l'énergie de liaison (elles consomment de l'ATP). On voit ainsi
que la totalité de l'énergie accumulée lors de la phase lumineuse de la photosynthèse est
utilisée pendant la phase obscure de la photosynthèse (qui ne nécessite pas la lumière).
Toutes les cellules d'une plante chlorophyllienne utilisent ensuite cette énergie chimique
contenue dans les glucides synthétisés pour réaliser tous les travaux cellulaires (synthèses,
croissance...). L'utilisation de l'énergie chimique passe par la respiration ou la fermentation
(pour une définition de ces termes voir cours sur la respiration de l'homme).

Les animaux, les champignons, de nombreux unicellulaires et bactéries sont chimiotrophes:


ils utilisent l'énergie chimique contenue dans les nutriments pour réaliser les différents
travaux cellulaires. L'utilisation de l'énergie chimique passe aussi par la respiration et la
fermentation.
Les animaux sont aussi hétérotrophes, c'est-à-dire qu'ils puisent dans le milieu extérieur les
éléments nécessaires à leur croissance sous forme d'éléments organiques. Pour l'homme par
exemple ce sont les aliments qui contiennent à la fois des substances organiques et minérales
(et de l'eau bien entendu qui vient s'ajouter à l'eau de boisson). La seule conversion d'énergie
réalisée par les animaux est celle de l'énergie chimique des nutriments en énergie chimique de
petites molécules énergétiques utilisées dans le métabolisme (métabolites énergétiques
comme l'ATP et bien sûr des transporteurs réduits, certains différents de ceux des végétaux).
Une illustration de la phototrophie et de l'autotrophie des végétaux verts
et de la chimiotrophie et de l'hétérotrophie des animaux....
2. Formulations par cycle

cycle 1 cycle 2 cycle 3


La plante est un producteur de matière organique
dans l'écosystème. Elle prend de la matière
La vie de la plante nécessite minérale dans le sol (eau et sels minéraux) et l'air
une nutrition active : elle (gaz carbonique) et fabrique sa propre matière
prend des éléments organique à partir de l'énergie solaire grâce à des
La plante, pour minéraux et de l'eau dans le pigments (comme la chlorophylle) contenus dans
vivre, a besoin sol par ses racines et de l'air ses feuilles (c'est la photosynthèse qui veut dire
d'eau, d'air et par ses feuilles. Elle utilise "synthèse" (ou fabrication) "à la lumière"). A la
de lumière. ensuite cette matière et lumière, la plante qui réalise une photosynthèse
l'énergie solaire captée par active, rejette du dioxygène.
ses feuilles pour fabriquer Mais la plante respire aussi et "brûle" (le terme
sa propre matière. exact est "oxyde") une partie de la matière
organique synthétisée en produisant du dioxyde de
carbone et en consommant du dioxygène.
La vie des animaux
nécessite une nutrition à
partir d'aliments organiques
transformés en nutriments
qui pénètrent dans les
cellules
Les nutriments fournissent Les animaux et l'homme sont des consommateurs
Les animaux et
la matière nécessaire à la de matière organique dans l'écosystème. Les
l'homme
croissance de chaque aliments transformés en nutriments fournissent
boivent,
animal. matière et énergie grâce à la respiration. Lors de la
respirent et
Ce sont aussi les nutriments respiration la cellule (ou l'organisme) "brûle" (ou
mangent pour
qui fournissent l'énergie qui "oxyde") la matière organique des nutriments. La
vivre et
permet à l'organisme de respiration consomme du dioxygène et produit du
grandir.
fabriquer sa propre matière dioxyde de carbone qui est rejeté par l'animal.
et de réaliser son travail du
vivant. Les réactions
chimiques qui fournissent
cette énergie font partie de
ce que l'on appelle la
"respiration cellulaire"
vocabulaire :

 l'utilisation du terme de dioxygène (maintenant exigé dès le collège), en remplacement


d'oxygène, est bien sûr préférable, sans en faire une priorité.
 l'appellation de cellule, unité du monde vivant, (plutôt que la notion de cellule qui reste
bien évidemment très incomplète), peut être abordée très tôt si l'on a un microscope et
que l'on a présenté une classification en 5 règnes). Ce n'est pas déflorer le sujet que de
dire simplement que tous les êtres vivants sont composés de cellules qui ressemblent à
de "petites boîtes" vivantes et tant pis pour les représentations engendrées chez les
enfants qui auront bien le temps d'en changer avant la fin du collège.
 les terme vivant / non vivant font référence à des organismes entiers ou à des
fragments qui pourraient être greffés à nouveau sur un organisme vivant et continuer à
vivre et non à de la matière (matière vivante ne veut rien dire : soit la matière est douée
de vie et dans ce cas elle n'est plus que matière, soit elle est matière morte): une graine
est vivante, un cœur peut encore être vivant s'il peut être greffé et continuer à exercer sa
fonction....
 le terme organique désigne de la matière carbonée réduite par les organismes vivants:
à l'école, étant donné que l'oxydo-réduction ne peut être abordée, il persistera toujours
une légère ambiguité : on parlera donc de matière carbonée en provenance du vivant; le
CO2 dégagé par un organisme qui respire est bien minéral même s'il provient de la
décomposition par le vivant de la matière organique; le dioxygène absorbé par
respiration est bien minéral et conduit à la production d'eau qui est toujours minérale
(car non carbonée); dans le sol la matière organique peut appartenir au vivant (on dit
parfois "matière organique vivante" mais c'est un abus de language) ou au non vivant
(voir par exemple le sol); la matière inorganique est la matière minérale qui vient
des roches ou de l'atmosphère (et des autres éléments du monde non vivant); on oppose
ici de façon absolue minéral et organique mais il est clair que cette opposition ne tient
pas à un plus haut niveau de conceptualisation.

3. Observations par cycle

Au deçà des concepts généraux vus précédemment, d'innombrables autres concepts plus
spécifiques de tel ou tel groupe d'êtres vivants peuvent être abordés. A mon avis ces concepts
ne sont alors pas là pour être étudiés en tant que tels mais illustrent la diversité des modes de
nutrition chez les êtres vivants. Dans cette partie je vous propose de vous intéresser aux
structures, tant au niveau anatomique (organes) que histologique (tissus) et aux fonctions,
relevant principalement du domaine de l'écologie (ou parfois du comportement animal ou
éthologie) à ce niveau d'étude. En voici quelques exemples qui ne sont pas des formulations
"en langage élève" mais en "langage maître".

cycle 1 cycle 2 cycle 3


respiration chez les animaux - écologie-éthologie-anatomie
La respiration se fait L'air contient beaucoup de dioxygène (21%) et est très "léger" (peu
aussi bien dans l'air dense, se déplace facilement) et très peu de gaz carbonique (0,04%).
que dans l'eau où les Les animaux aériens ont des organes respiratoires en forme de cavité
animaux prennent l'air (poumon) dont la paroi est richement irrigué (le sang transporte ensuite
"dissous" (c'est pour l'oxygène (des poumons aux cellules-organes) et le dioxyde de carbone
dissoudre de l'air dans (des cellules-organes aux poumons). L'air entre et sort par un ou
un aquarium que l'on plusieurs orifices. Les insectes ont un système très particulier de
met un bulleur par conduits (les trachées) très ramifiés qui apportent directement l'air aux
exemple... on pourrait cellules-organes. Les mouvements respiratoires de l'insecte, permettent
aussi agiter à l'air d'entrer et de sortie rythmiquement par des orifices disposés le
continuellement l'eau long du corps de l'animal (stigmates).
pour la mélanger à
L'eau contient peu de dioxygène (moins de quelques % si l'eau n'est pas
l'air).
bien aérée) et très peu de gaz carbonique. Mais c'est un liquide "lourd"
(dense, qui se déplace beaucoup plus difficilement que l'air). Les
animaux à poumons ne pourraient pas survivre dans l'eau, l'effort à
fournir pour mettre l'eau en mouvement serait trop important. Les
animaux aquatiques ont souvent des branchies qui sont des expansions
de la peau richement irriguées (un peu comme des poumons retournés
qui flotteraient à l'extérieur de l'animal).

Certains animaux à respiration aérienne (avec des poumons comme les


dauphins ou les baleines qui sont des Mammifères ou des trachées
comme certains insectes : Dytique....) peuvent vivre en milieu
aquatique et doivent alors faire des réserves d'air avant de plonger.
D'autres comme certains Crustacés (les crabes par exemple) , qui sont
aquatiques et ont des branchies, doivent les protéger et les garder
humides quand ils sortent à l'air libre ou fermer leur coquille pleine
d'eau comme les moules à l'émersion.
respiration chez l'homme)
échanges de gaz chez les plantes)
les plantes respirent Les gaz pénètrent dans les plantes Selon l'éclairement (et
principalement par de petits orifices situés sur d'autres facteurs comme
le dessous des feuilles : les stomates. Ils l'humidité de l'air) les
circulent partout dans la plante entre les échanges de gaz entre
cellules aussi bien au niveau de la tige que les plantes et le milieu
des feuilles ou des racines (les plantes sont différents.
immergées (comme les nénuphars) ont
souvent des feuilles à l'air libre par lesquelles
entre l'air).
les régimes et les comportements alimentaires des animaux ?

4. Manipulations par cycle

cycle 1 cycle 2 cycle 3


l'eau et la plante)
l'eau est absorbée au niveau des petits poils absorbants des racines (si
l'extrémité des racines est plongée dans l'huile, du moment que les poils
j'arrose les
absorbants sont dans l'eau, la plante vit).
plantes pour ne
pas qu'elles se l'eau absorbée par les racines monte dans la tige et est évaporée au moins en
dessèchent et partie au niveau des feuilles (une plante sans feuilles ne rejette presque plus
meurent d'eau; on peut recueillir l'eau évaporée par un sachet en plastique dont on
certaines plantes entoure la partie aérienne d'une plante en pot)
"gouttent"
(voir les livres de la classe de seconde qui fourmillent d'exemples de
montages)
l'air et les êtres vivants
L'air expiré trouble l'eau de chaux et contient donc du gaz
carbonique en plus grande quantité que l'air inspiré (qui ne
trouble pas l'eau de chaux si on l'insuffle dans l'eau de
chaux à l'aide, par exemple, d'une seringue )

on peut aussi utiliser le rouge de crésol (voir encore les


une plante comme un animal a livres de la classe de seconde)
besoin d'air pour vivre, ils meurent
dans une enceinte fermée le dioxygène peut être mis en évidence par une sonde
oxymètrique mais cela demande un matériel que l'on
trouve rarement dans une classe

on peut aussi montrer les phénomènes gazeux de la


photosynthèse à partir de cultures de Cyanophytes assez
faciles à mettre en place
L'ovogenèse

C'est la formation des gamètes femelles ou ovules.

L'ovogenèse a lieu dans les ovaires (voir les appareils reproducteurs)

Elle débute pendant la vie embryonnaire de la femme et par la multiplication par mitoses des
cellules souches ou ovogonies. Ces cellules accumulent des réserves et deviennent des
ovocytes I. A la naissance, les ovaires contiennent quelques 400 000 ovocytes diploïdes
entourés chacun de cellules folliculaires. Une grande partie de ce stock dégénère au cours de
la vie.

Ovogenèse et méiose

Dès la vie fœtale, les ovocytes entrent en prophase de première division de la méiose mais ce
phénomène s'arrête et se bloque pour un bon nombre d'années. Il ne reprendra que bien plus
tard, quelques heures seulement avant l'ovulation ou ponte ovulaire (qui ne débute qu'à la
puberté). La première division de la méiose se termine alors et donne naissance à un ovocyte
II (cellule haploïde) et à un globule polaire destiné à dégénérer. La deuxième division
méiotique débute alors et reste bloquée en métaphase. La deuxième division ne se terminera
que si l'ovocyte est fécondé par un spermatozoïde. En effet la pénétration de celui-ci
déclenche la reprise de la méiose et donc l'expulsion d'un second globule polaire et donc la
poursuite de la méiose.
La spermatogenèse

La spermatogenèse est en fait la formation des gamètes mâles, c'est à dire des spermatozoïdes.
Les spermatozoïdes se forment dans les testicules, et plus précisément dans les tubes
séminifères, passent par les canaux efférents et arrivent dans l'épididyme, rejoignent le canal
déférent jusque dans la prostate. La formation se passe en quatre étapes.
Pour plus d'informations sur le trajet du spermatozoïde, vous pouvez aller voir l'appareil
génital de l'homme.
Le schéma suivant montre les quatre étapes de cette formation.
Le spermatocyte I subit la division réductionnelle ( première étape de la méiose ). On passe
alors d'une cellule diploïde (possédant 2n chromosomes à deux chromatides) à deux cellules
haploïdes ( possédant n chromosomes à deux chromatides) : les spermatocytes II. Chacun des
spermatocytes II subit alors la division équationnelle et on aboutit à quatre cellules : les
spermatides.
Prenons par exemple une cellule à 2n=6, on aura alors le spermatocyte I qui possèdra 6
chromosomes à deux chromatides, le spermatocyte II possèdra 3 chromosomes à deux
chromatides et le spermatide, comme le spermatozoïde ne possèdera plus que 3 chromosomes
à une chromatide chacun.
La spermatogenèse se déroule dans la paroi des tubes séminifères de façon continue de la
puberté à la fin de la vie. Il faut 72 jours pour fabriquer un spermatozoïde.
La spermatogenèse est un mécanisme centripète. En effet, il démarre au bord de la membrane
du tube et se termine à la lumière de ce tube, c'est-à-dire au centre de celui-ci.

Le cycle ovarien
Le cycle ovarien commence le premier jour
des règles. Il comporte deux phases : la phase
folliculaire et la phase lutéinique, séparées par
l'ovulation.

Au cours de la phase folliculaire, un follicule


cavitaire jeune se développe complètement dans
l'un des deux ovaires. Il devient alors un follicule
mûr ou follicule de De Graaf.

L'ovulation est l'émission d'un ovocyte, par


rupture de la paroi du follicule. L'ovocyte est
récupéré par les trompes où il peut être fécondé
par un spermatozoïde.

La phase lutéinique est la phase de croissance


puis de régression du corps jaune qui se forme à
partir du follicule qui a participé à l'ovulation. Les
cellules de la thèque interne et de la granulosa se
transforment en cellules lutéales qui se multiplient
et comblent progressivement la cavité. S'il n'y a
pas eu fécondation, le corps jaune régresse à la fin
du cycle.

Le cycle des hormones ovariennes Début de développement d'un follicule

Retour au sommaire Développement d'un follicule pendant la phase folliculaire

La fécondation
La fécondation est la fusion des pronoyaux des gamètes mâle et femelle. Elle permet le
passage de la cellule d'un état haploïde à un état diploïde.

Structure du spermatozoïde

Chez le spermatozoïde, chaque élément a sa fonction : l'acrosome contient un grand nombre


d'enzymes digérant la membrane de l'ovocyte, le noyau possède l'information génétique dans
ses n chromosomes à une chromatide, les mitochondries produisent de l'énergie et le
microtubule permet le mouvement du gamète.

Mécanismes de la fécondation

Dans l'espèce humaine, le noyau de l'ovocyte II est bloqué en métaphase 2 (voir méiose et
ovogenèse). Un premier globule polaire a été expulsé entre la zone pellucide et le noyau de
l'ovocyte II, dans la zone périovulaire au cours de la première division de méiose (juste avant
l'ovulation).
Lors de l'entrée d'un spermatozoïde dans cet ovocyte II, la méiose reprend, et il y a rétraction
des cellules folliculaires dans le but d'empêcher un second gamète mâle de pénétrer.

La méiose se termine et il y a expulsion du second globule polaire dans la zone périovulaire

Il y a maintenant un rapprochement des deux noyaux (ovotide et spermatozoïde)

C'est ensuite l'étape de la fécondation : c'est-à-dire de la fusion des deux noyaux, encore
appelée caryogamie. Suivra une première mitose, puis la cellule-oeuf.

Au cours de cette fécondation, on peut voir une variation de la masse d'ADN au niveau de
l'ovocyte au cours du temps.

MAITRISE DE LA PROCREATION

Chez les Mammifères le comportement sexuel est sous influence hormonale et permet le
rapprochement des partenaires sexuels. Nous essaierons de comprendre, chez l'animal,
comment ces sécrétions hormonales contrôlent le comportement.

La compréhension des mécanismes de régulation de la sécrétion des hormones sexuelles a


engendré des découvertes médicales permettant aux couples de décider de limiter le nombre
de leurs enfants ou de lutter contre la stérilité. A partir de quelles connaissances s'est faite la
mise en oeuvre des méthodes de limitation des naissances? En quoi consiste la procréation
médicalement assistée (PMA)? Comment est assuré le suivi de la grossesse?

1 L'aspect comportemental de la reproduction

Nous utiliserons à titre de simple citation un document de la revue "PRODUCTIONS


ANIMALES" éditée par l'INRA pour fonder notre connaissance sur cet aspect de la
reproduction.

1.1 LE COMPORTEMENT REPRODUCTEUR CHEZ LES CAPRINS (CHÈVRE ET


BOUC)

Dans les élevages, on cherche à améliorer les performances et la gestion des animaux,
notamment en diminuant la variabilité de la fertilité et en contrôlant la période de
reproduction.
L'étude du comportement sexuel présente un intérêt évident à cet égard. Les performances
d'un élevage dépendent de la reproduction et celle-ci est tributaire de la volonté et de la
capacité des animaux à s'engager dans un comportement sexuel et à se féconder au bon
moment.

Pour maîtriser au mieux l'expression de ce comportement, il est utile de connaître les


différents facteurs susceptibles de l'influencer.

1.1.1 Définition du comportement sexuel:

Le document "Le comportement sexuel des caprins : contrôle hormonal et facteurs


sociaux - C. FABRE-NYS - INRA/CNRS, PRMD, 37380 Nouzilly " rassemble des figures à
la fin de l'article. En observant la figure 1 "Eléments moteurs du comportement sexuel des
caprins", et en lisant les données des §2.1 et 3.1 de cet article, vous définirez la notion de
comportement sexuel.

Même document .pdf

1.1.2 Conditions nécessaires au comportement sexuel:

Quel est un des facteurs importants qui influence l'expression de ce comportement


sexuel (§1 de l'article)?

Un facteur de variation du comportement sexuel du mâle: le taux de testostérone

Observons les fluctuations des comportements sexuels en liaison avec les variations
spontanées du taux de testostérone.

En analysant la figure 2 et le § 2.3 de l'article, dites à quel(s) moment(s) de


l'année, chez les boucs des régions tempérées, le comportement sexuel s'exprime. Décrivez les
variations des taux de testostérone et établissez la relation entre celles-ci et l'expression du
comportement.
Le rôle de la testostérone est démontré par des expériences de privation de ces hormones, par
exemple par la castration, suivie de restauration du comportement par un traitement hormonal
approprié.

En analysant la figure 3 de l'article, vous dégagerez une conclusion.

Un facteur de variation du comportement sexuel de la femelle: les hormones ovariennes

Sans entrer dans les détails du comportement sexuel femelle chez la chèvre, qui, malgré une
certaine expressivité dans cette espèce, est plus difficile à identifier que chez le mâle, nous
considérerons l'oestrus comme un phénomène diagnostiqué par l'acceptation du
chevauchement.

Vous analyserez la figure 5 et le §3.3 de l'article ("Changements endocriniens et

évolution du comportement sexuel au cours du cycle oestrien chez la chèvre" ). Vous


chercherez ainsi à établir la relation entre les variations des taux des hormones ovariennes
pendant le cycle oestrien et l'expression du comportement femelle.

L'ensemble de ces données confirme le rôle des hormones stéroïdes d'origine gonadique
(testostérone, oestradiol, progestérone) sur le comportement sexuel. Mais beaucoup d'autres
facteurs tels que les facteurs sociaux et environnementaux interviennent dans l'expression
du comportement sexuel.

1.2 LE COMPORTEMENT REPRODUCTEUR CHEZ LES HUMAINS

Chez l'Homme, il y a dissociation partielle entre productions hormonales et comportement


sexuels: l'Homme est capable de maîtriser sa procréation.

2 Le contrôle de l'ovulation: les pilules contraceptives

Les méthodes contraceptives ont pour objectif d'empêcher, de manière réversible, la


fécondation, tout en permettant les rapports sexuels. Les pilules contraceptives consistent,
dans ce sens, à empêcher l'ovulation. Analysons les mécanismes biologiques permettant de
contrôler l'ovulation.
2.1 LE PRINCIPE DE LA CONTRACEPTION HORMONALE FEMININE PAR
VOIE ORALE:

C'est la principale méthode utilisée par les françaises (40% environ). La contraception
hormonale par voie orale consiste en l'absorption par la femme de pilules contenant des
hormones ovariennes de synthèse qui résistent à la digestion et qui passent dans le sang.

2.1.1 La méthode combinée

Les pilules contraceptives sont constituées par l'association de deux groupes d'hormones
(oestrogènes et progestérone) à des doses variables selon les cas. Elles sont prises
quotidiennement du 1er au 21ème jour du cycle sexuel, après quoi il y a un arrêt du traitement
d'une durée de 7 jours pendant lesquels surviennent de fausses règles.

 Les pilules fortement dosées entraînent une augmentation du taux sanguin d'oestrogènes et
de progestérone, hormones de synthèse qui agissent par rétro-contrôle négatif sur
l'hypophyse.

Chez la femme qui suit ce traitement, le taux d'hormones naturelles est constant, il n'y a pas
de pics, un taux nul de progestérone et un faible taux d'oestrogènes, de FSH et de LH, ce qui
se solde par un non-développement des follicules et l'absence d'ovulation. Il n'y a alors pas
de fécondation possible.
L'endomètre, ou muqueuse utérine, est atrophié par le manque d'hormones qui habituellement
favorisent sa reconstruction. L'utérus ne peut alors plus servir à une éventuelle nidation. De
plus la glaire cervicale reste abondante et empêche donc le passage des spermatozoïdes.

 Les pilules minidosées permettent à l'hypophyse de secréter des doses plus ou moins
normales de gonadostimulines, y compris le pic de LH. L'ovulation se produit donc
normalement. Ce type de traitement agit au niveau de l'utérus en rendant la glaire du col
moins perméable aux spermatozoïdes, et en "désynchronisant" le développement de
l'endomètre ce qui rend impossible la nidation de l'oeuf même s'il y a eu fécondation.

2.1.2 La méthode continue dite progestative


C'est la plus couramment utilisée. Elle consiste en la prise de micropilules au rythme d'une par
jour pendant les 28 jours du cycle sexuel.
Dans ces pilules il n'y a que des progestagènes de synthèse: l'inhibition de la sécrétion
d'hormones hypophysaires est alors trop faible (par manque d'oestrogènes) pour bloquer
l'ovulation. En fait la progestérone va maintenir une glaire cervicale très épaisse, ce qui va
empêcher le passage des spermatozoïdes et donc rendre impossible toute fécondation.
Mais cette méthode va désynchroniser totalement le développement de l'endomètre ce qui fait
que l'épaisseur de l'endomètre ne sera pas prête au moment prévu par le cycle pour la
nidation.

Les graphes ci-contre présentent l'évolution des taux sanguins d'hormones ovariennes et
des taux sanguins de gonadotrophines hypophysaires. Les hormones de synthèse contenues
dans les pilules passent dans le sang, mais leur taux n'est pas représenté sur le graphe du haut,
qui ne traduit que l'évolution du taux plasmatique des hormones ovariennes naturelles.

Analysez ces graphiques. Quelle est le mode d'action des pilules contraceptives
absorbées ? Justifiez votre réponse.
L'arrêt de la prise de ce contraceptif est suivie de l'apparition de règles sensiblement
normales. Comprenez-vous pourquoi?

2.2 LA CONTRACEPTION HORMONALE MASCULINE

Elle est encore à l'état de recherche et il n'y a pas actuellement de contraception hormonale
masculine fiable sans effets secondaires acceptables.

3 Le contrôle de la fécondation et de la nidation

3.1 LES AUTRES METHODES CONTRACEPTIVE

METHODE EFFET PARTICULARITE

Le sperme n'est pas émis dans les


Retrait Taux d'échec élevé
voies génitales femelles

Abstinence périodique Pas de rencontre (théorique) des Taux d'échec encore plus
pendant la phase ovulatoire gamètes élevé, par difficulté
d'identifier la phase
ovulatoire

Préserve des maladies


sexuellement
Barrière mécanique vis-à-vis de transmissibles
Préservatif masculin
l'ovocyte
Risques variables selon
utilisation

Spermicides Eclatement des spermatozoïdes par


Taux d'échec faible si la
choc osmotique dû à l'agent
méthode est bien utilisée
Eponges vaginales spermicide

Installé par un gynécologue sur des Réservé à une catégorie de


femmes ayant déjà porté un enfant femmes

Stérilet ou DIU (dispositif


Rend l'endomètre impropre à la
intra-utérin)
nidation et inhibe le transport et le Taux d'échec très faible si
pouvoir fécondant des la méthode est associée à la
spermatozoïdes prise de progestatifs

Barrière mécanique, installée au Taux d'échec faible si la


Diaphragme (encore appelé
fond du vagin, entre spermatozoïdes méthode est associée à un
"préservatif féminin")
et ovocytes spermicide

3.2 LA "PILULE DU LENDEMAIN"

Certaines situations très précises (contraception d'urgence) ont légitimé la mise au point de
substances comme la pilule dite "du lendemain". Comment agit-elle?

Certaines contiennent un oestrogène et la progestérone, d'autres ne contiennent qu'un


progestatif en quantité plus importante que dans la pilule micro-progestative.

Prise dans les 24 heures après un rapport sexuel, elle a une efficacité de 99%, qui décline
ensuite.

Son mode d'action réside très certainement dans le déséquilibre hormonal qu'elle engendre,
empêchant la nidation de l'oeuf, si la fécondation a eu lieu.
3.3 LE RU 486 OU PILULE CONTRAGESTIVE

Le développement de la muqueuse utérine, indispensable à la nidation et au maintien de la


gestation, est sous contrôle hormonal. Les expériences suivantes rappellent les modalités de
ce contrôle et montrent la possibilité de perturber cet état de l'endomètre, donc d'empêcher la
poursuite d'une gestation.

3.3.1 Première série d'expériences : le tableau ci-dessous montre le résultat, au niveau de


l'utérus de lapines impubères, d'injections d'oestradiol puis de progestérone.

Lot
Lot 1 Lot 2 Lot 4
Lapines impubères 3

Injection d'oestradiol au temps t1 Non Non

Injection de progestérone au temps


Non Non
t2

Aspect de l'utérus (coupe microscopique


en fin de traitement)

Que montrent les résultats obtenus dans chaque lot de lapines dans cette première
série d'expériences?

3.3.2 Deuxième série d'expériences: Au traitement hormonal est associée la prise d'une
substance de synthèse, le RU 486, molécule de configuration voisine de celle de la
progestérone. Le tableau suivant indique le protocole utilisé et les résultats obtenus:

Lot 5 Lot 6 Lot 7 Lot 8


Lapines impubères

Injection d'oestradiol au temps t1

Injection de progestérone au
Non
temps t2
Absorption de RU 486 au temps t2 1 mg / kg 5 mg / 20 mg / 20 mg /
kg kg kg

Aspect de l'utérus (coupe


microscopique en fin de traitement)

Quelles informations tirez-vous de l'analyse des résultats de la deuxième série


d'expériences?

3.3.3 Troisième série d'expériences: Pour préciser l'action du RU 486, on prélève un


utérus de lapine dont on isole l'endomètre; celui-ci est broyé et le broyat, contenant toutes les
protéines cellulaires, est réparti dans tois tubes (figure à droite). On ajoute alors:

tube 1: progestérone marquée (c molécules);

tube 2: progestérone marquée (c/2) et progestérone non marquée (c/2);

tube 3: progestérone marquée (c/2) et RU 486 (c/2).

On mesure, 30 à 60 minutes plus tard, la radioactivité liée à un certain type de protéines


extraites de la muqueuse utérine. La figure présente les résultats.

Comment expliquez-vous, dans la 3e expérience, la présence de radioactivité au


niveau des protéines? Quel rôle jouent-elles?Quel est l'effet du RU 486 au niveau de
l'endomètre?

Expliquez les qualificatifs"contragestif" ou même "abortif" réservés au RU 486.

Voici ci-contre les formules chimiques développées de la progestérone et du RU 486.

En 1ère S, vous avez étudié les mécanismes d'action des enzymes sur leur substrat: au
vu de ces formules, donnez une interprétation plus précise du mode d'action du RU 486.

4 La surveillance médicale de la grossesse


Pendant toute la grossesse, la femme et son foetus sont médicalement surveillés grâce à
différents moyens d'investigation. Citons-en deux: l'amniocentèse et l'échographie.

4.1 LES ANALYSES CHROMOSOMIQUES PAR AMNIOCENTESE OU


CHORIOCENTESE

L'amniocentèse consiste à ponctionner l'utérus dans le but de prélever du liquide


amniotique dans lequel se trouve le foetus. Elle permet de réaliser un caryotype, à partir des
cellules présentes dans le liquide amniotique et de contrôler les chromosomes de l'enfant à
naître.

La choriocentèse ou prélèvement des villosités choriales consiste à prélever du placenta par


voie vaginale. Elle permet de vérifier les chromosomes de l'enfant à naître. Cette analyse est
particulièrement recommandée lorsqu'une perturbation d'un gène est à l'origine d'une maladie
connue de la famille, pour laquelle il existe un diagnostic prénatal.

Vous ferez une étude libre des deux documents électroniques proposés en
soulignant les avantages et les inconvénients des méthodes déployées.

4.2 L'ECHOGRAPHIE:

De nombreux centres universitaires proposent des documents en ligne concernant cette


technique d'imagerie médicale. Pour comprendre l'intérêt de cette technique, vous pouvez
consulter notamment le site

http://www.echographie3d-4d.com/

Là aussi, vous ferez une étude libre des deux documents électroniques proposés
pour comprendre l'intérêt de la surveillance de la grossesse.

Dans le cas de la détection d'une anomalie grave, diverses mesures sont mises en oeuvre, qui
peuvent aller jusqu'à proposer une interruption volontaire de grossesse thérapeutique (IVG).

5 Le traitement de l'infertilité: la procréation médicalement assistée


5.1 PRINCIPALES CAUSES D'INFERTILITE

Il faut distinguer la stérilité (absence totale de possibilité de procréation) ou l'infertilité


(incapacité pour un couple d'avoir des enfants à la suite d'une période de deux ans de rapports
sexuels réguliers) de l'infécondité (absence de procréation dans un couple à un moment
donné). Les causes de la stérilité sont multiples:

CAUSES MASCULINES 20%

Mobilité insuffisante des spermatozoïdes (asthénozoospermie) 17%

Spermatozoïdes anormaux (tératozoospermie si >70%) 10%

Absence de spermatozoïdes (azoospermie) 9%


Densité insuffisante de sprematozoïdes (oligospermie si <
2%
20.10e6/mL)
Présence d'anticorps anti-spermatozoïdes 2%
CAUSES FEMININES 33%

Troubles de l'ovulation 32%

Anomalie des trompes 26%

Prolifération anormale de l'endomètre (endométriose) 4%

Anomalies de l'utérus 4%

Anomalies du col de l'utérus 4%

Hypersécrétion de prolactine (hormone de la lactation) 4%

CAUSES MASCULINES ET FEMININES ASSOCIEES 8%


CAUSES INEXPLIQUEES 39%
5.2 LES TECHNIQUES D'ASSISTANCE MEDICALE A LA PROCREATION (AMP)

5.2.1 Présentation:

L'AMP apporte une réponse à la stérilité ou à l'infertilité. Pour la femme comme pour
l'homme, les options de traitement varient en fonction du type d'infertilité diagnostiqué. On
distingue:

la thérapie médicamenteuse (induction de l'ovulation),

la chirurgie,

la fécondation in vitro (FIV),

l'insémination artificielle (IA),

l'injection intracytoplasmique de spermatozoïdes (ICSI).

Le 24 février 1982, Amandine, le premier bébé éprouvette français, naît à l'hôpital Antoine-
Béclère grâce à René FRYDMAN et son équipe. Depuis cette naissance, les techniques de
procréation médicalement assistée se sont banalisées. Aujourd'hui on compte 100 000 bébés
FIV en France.

Les taux de succès des traitements sont fonction de divers facteurs essentiels, notamment:
l'âge de la femme, la durée de l'infertilité du couple et l'existence de problèmes d'infertilité
chez les deux partenaires.

Parmi les femmes ayant suivi un traitement d'induction de l'ovulation (thérapie


médicamenteuse), 80% conçoivent un enfant après plusieurs cycles de traitement. Les taux de
réussite des techniques d'AMP sont en constante progression depuis dix ans. Actuellement,
on peut s'attendre à un taux de réussite d'environ 25% par cycle pour une FIV pratiquée dans
des conditions optimales.

5.2.2 Aspects médicaux :

On pourra avoir un aperçu des aspects médicaux de l'AMP (connaissance des personnes
concernées, avantages et risques thérapeutiques) pour pouvoir juger en connaissance de cause
des questions soulevées par l'AMP, par exemple sur le site de l'Institut National Agronomique
de Paris-Grignon.

6 Procréation et éthique

Le programme officiel préconise dans ce domaine "l'analyse de textes relatifs aux


problèmes éthiques liés aux progrès médicaux dans la maîtrise de la reproduction humaine".

Afin de ne pas orienter les opinions, aucun choix ne sera proposé ici: ils sont nombreux et
relatés dans la presse et les médias. Nous nous contenterons, pour pouvoir fonder un
jugement, de citer la LOI n° 94-654 du 29 juillet 1994 relative au don et à l'utilisation des
éléments et produits du corps humain, à l'assistance médicale à la procréation et au
diagnostic prénatal (appelée communément loi de bioéthique), dont on pourra retenir l'article
152 qui traite de notre sujet "Assistance médicale à la procréation" dans son chapitre 2bis.

Chacun pourra ainsi concevoir ces perspectives éthiques du point de vue de la cellule
familiale et de la société tout en sachant que cette loi est actuellement, en 2003, remise en
cause.

Adolescence
Période de la vie entre l'enfance et l'âge adulte, qui commence à
la puberté avec l'apparition de caractères sexuels secondaires et
se termine avec la fin de la croissance.

Aménorrhée
Absence de règles en dehors de l'état de grossesse, chez une
femme en période d'activité génitale.

" Cartes qui sonnent "


Ces cartes ont été élaborées pour éviter les mauvaises surprises.
Si la pilule est un des moyens contraceptifs le plus fiable, il
arrive cependant que chez certaines femmes ne la prenant pas
correctement, une grossesse non désirée survienne. Cela est
généralement dû à un oubli de un ou deux jours. Pour cette
raison, les cartes qui sonnent permettent de s'habituer à la prise
de pilule puisqu'elles en rappellent quotidiennement également
l'heure par une petite sonnerie. Elles sont disponibles chez ton
gynécologue.

Consultation gynécologique
C'est l'occasion de parler de ta vie sexuelle avec un médecin, de
ton comportement vis-à-vis du SIDA et des autres IST, enfin, du
type de contraception le plus adapté. L'examen gynécologique
est effectué dans un but de dépistage et de prévention. Des
examens de laboratoire peuvent être prescrits ainsi qu'un frottis.
Enfin, il faut savoir que le médecin est tenu au secret
professionnel.

Contraception
C'est l'ensemble des méthodes qui permettent d'avoir des
rapports sexuels sans risque de grossesse. A part le préservatif
masculin, les différents moyens de contraception ne protégent
pas des IST.

Contraception d'urgence
Pilule du lendemain qui s'utilise après un rapport, et ne doit être
utilisée que de manière exceptionnelle.

Courbe de température
La période ovulatoire peut être déterminée à partir d'une courbe
de température. Dans la seconde partie du cycle (après
ovulation), la sécrétion de progestérone a la propriété d'élever de
quelques dixièmes de degrés la température de base. La méthode
" des températures " consiste à interdire tout rapport sexuel
pendant la période ovulatoire. Elle est peu fiable et très
contraignante.

Cycle menstruel
C'est l'ensemble des phénomènes physiologiques qui rythment
la vie génitale féminine de la puberté à la ménopause. Chaque
mois, l'utérus est préparé à une éventuelle grossesse : s'il y a
fécondation, un embryon se développe ; s'il n'y a pas
fécondation, l'utérus est " nettoyé " lors des règles qui marquent
le début d'un nouveau cycle.

Diaphragme
C'est une petite rondelle de latex tendue qui doit être placée dans
les reliefs naturels du vagin et ce avant chaque rapport sexuel et
qui doit être gardé pendant six à huit heures après le rapport. En
recouvrant intégralement le col de l'utérus, il empêche la
fécondation. C'est un moyen de contraception mais il ne
protège pas des IST.

Estroprogestatif (pilule)
La pilule contient une association d'œstrogène et de progestatif
réunies dans un seul et même comprimé.

Ethinyl estradiol
Une des hormones qui constituent la composante œstrogénique
des pilules contraceptives estroprogestatives.

Fécondation
C'est la rencontre d'un spermatozoïde et d'un ovule, qui va
donner un œuf qui deviendra embryon.

Frottis
Cet examen indolore permet de surveiller la sécrétion ovarienne
et de dépister le cas échéant des infections cervico-vaginales ou
des lésions cancéreuses ou pré-cancéreuses du col de l'utérus.

Glaire cervicale
Sécrétion blanchâtre et gluante du col de l'utérus qui atteint son
maximum en période d'ovulation. La glaire cervicale est
indispensable à l'ascension des spermatozoïdes dans la cavité
utérine et donc à la fécondation.

Hormone
Produit sécrété par une glande. Chez la femme, les ovaires
sécrètent deux hormones, les œstrogènes et la progestérone.
Chez l'homme, le testicule produit la testostérone.

IST
Infection Sexuellement Transmissible (anciennement connu
sous le signe "MST" (Maladie Sexuellement Transmissible))
qui, comme le nom l'indique se transmet par les rapports sexuels
et dont la plus connue est le SIDA. Seul l'usage du préservatif
permet de se protéger contre ces maladies.

IVG
Interruption Volontaire de Grossesse. L'IVG est légale en
France depuis 1975 sous certaines conditions. L'intervention
consiste pour le médecin à " aspirer " l'intérieur de l'utérus. Une
autre méthode, qui utilise en revanche des médicaments, est
réservée aux grossesses ne dépassant pas cinq semaines (ou 7
semaines d'absence de règles).
Ménopause
Arrêt définitif du fonctionnement des ovaires, c'est à dire l'arrêt
de production de l'ovule et l'arrêt de la sécrétion des hormones
œstrogènes et progestérone.

Nidation
C'est la fixation de l'œuf dans la muqueuse utérine, qui se
déroule vers le sixième jour après la fécondation.

Oestrogène (ou estrogène)


C'est l'une des deux hormones sexuelles de la femme. Du
premier jour des règles à l'ovulation, les ovaires ne sécrètent que
ce seul type d'hormone. Un œstrogène de synthèse est utilisé
dans la fabrication des pilules estroprogestatives.

Ovaire
Les deux ovaires sont des glandes situées dans le petit bassin, et
ont un diamètre de trois centimètres. Elles produisent tous les
mois un ovule, et sécrètent les deux hormones sexuelles
indispensables, œstrogène et progestérone.

Ovulation
C'est le moment du cycle menstruel (environ le quatorzième
jour), où un des deux ovaires libère un ovule dans les voies
génitales de la femme : l'ovule est mûr et son follicule (petit "
sac " le contenant) se rompt, le libérant. Aussitôt, le pavillon de
la trompe qui lui correspond l'aspire, et l'ovule y restera jusqu'à
sa mort si aucun spermatozoïde n'est venu le féconder.

Ovule
Cellule reproductrice femelle.

Pilule estroprogestative
C'est un contraceptif oral qui permet le blocage de l'ovulation au
niveau de l'ovaire, qui empêche l'implantation de l'œuf, qui
empêche les spermatozoïdes de monter vers l'utérus. Elle ne
protège pas contre les IST, et doit donc être utilisée avec un
préservatif en cas de risque de contamination.

Pilule estroprogestative de première, deuxième, troisième


génération
La pilule de première génération renfermait des doses très
élevées de progestatif et d'œstrogène. La pilule de seconde
génération contenait des doses plus faibles de ces deux
composants tout en conservant la même efficacité. Enfin, les
chercheurs sont parvenus à diminuer sans risque la dose
d'œstrogène utilisée dans la pilule de troisième génération qui
peut n'en contenir que 20 microgrammes ou moins.

Pilule du lendemain
On appelle pilule du lendemain des comprimés capables,
lorsqu'ils sont pris après un rapport à risque, de s'opposer à la
nidation d'un œuf éventuellement fécondé. Cette méthode ne
s'emploie que dans des circonstances exceptionnelles. Par
exemple, après un rapport non protégé, en cas de rupture de
préservatif ou de défaut de diaphragme, lors d'un oubli de pilule
pendant plus de 48H ou de retrait imprévu d'un stérilet. Ou
encore, dans un cas beaucoup plus traumatisant, après un viol.
Pour être efficace, la pilule du lendemain doit être prise à temps,
soit 72H au plus tard après le rapport non protégé ou mal
protégé.

Pilule microprogestative continue


Ce contraceptif oral définit un type de pilule ne contenant qu'un
progestatif et qui est réservée à des cas particuliers.

Pilule combinée
Définit le type de pilule le plus répandu. Tous les comprimés de
la plaquette contiennent à la fois l'œstrogène et le progestatif de
synthèse. Au sein de cette méthode combinée, on trouve la
pilule monophasique (tous les comprimés sont identiques),
biphasique ou triphasique (comprimés de couleurs différentes),
en fonction de la variation de concentration de l'estrogène et du
progestatif utilisés dans chacun des types de pilule.

Pilule séquentielle
Définit une méthode plus ancienne. Les premiers comprimés de
la plaquette contiennent un œstrogène, seuls les derniers
contiennent un œstrogène et un progestatif.

Planning familial
Ce sont des centres anonymes et gratuits pour les mineurs, qui
prennent en charge les examens et les frais d'analyses. Ils
informent sur les différentes méthodes de contraception et
délivrent gratuitement ces méthodes. Depuis 1990, ils assurent
également gratuitement le dépistage et le traitement des IST
pour les mineurs.
Préservatif
Enveloppe de latex placée sur le pénis avant la pénétration afin
de retenir le sperme lors de l'éjaculation. Il est placé en tant que
contraceptif ou dans un seul but d'hygiène (c'est aujourd'hui le
meilleur moyen de se protéger contre le SIDA et les autres IST).

Progestérone
C'est l'un des deux types d'hormones sexuelles de la femme. De
l'ovulation aux règles, les ovaires produisent en même temps les
œstrogènes et la progestérone. Un progestatif de synthèse est
utilisé dans la fabrication des pilules.

Retrait ou coït interrompu


L'homme retire son pénis juste avant l'éjaculation pour que
celle-ci se produise en dehors du vagin.

SIDA
Infection par le VIH (Virus de l'Immunodéficience Humaine)
contracté soit par contamination sexuelle, soit par voie sanguine,
soit par échange de matériel d'injection de drogue. L'usage du
préservatif apparaît aujourd'hui comme le meilleur moyen de se
protéger du SIDA comme des autres IST.

Spermatozoïde
Cellule reproductrice mâle, qui va venir à la rencontre de l'ovule
au cours de la fécondation.
Spermicide
Sous forme de crèmes, de gels, de comprimés, d'ovules ou
d'éponges. Introduit au fond du vagin avant les rapports, le
spermicide, en se dissolvant, envahit le vagin et tue les
spermatozoïdes. Il est préférable de les utiliser en même temps
qu'une autre méthode contraceptive car ils n'offrent une
protection que de 95%. Ils ne protègent pas contre les IST.

Stérilet ou Dispositif Intra-Utérin (DIU)


Il est placé au fond de l'utérus par le médecin pour empêcher la
grossesse. Il ne protège pas contre les IST.

Stérilisation
C'est une opération chirurgicale qui a pour but d'arrêter toute
possibilité de grossesse de façon irréversible.

Test de dépistage du SIDA


C'est une prise de sang qui peut être gratuite et anonyme dans un
centre de dépistage, qui permet de détecter le virus du SIDA. Il
faut trois semaines après un contact pour détecter le virus du
SIDA dans le sang.

Test de grossesse
Il peut être urinaire ou sanguin. Urinaire, il est basé sur
l'apparition ou la non-apparition d'un phénomène chimique
(coloration d'un liquide par exemple). Ce test permet à son
utilisatrice de savoir si elle est enceinte ou non, en cas de retard
de règles après un rapport sexuel non protégé.
Trompes utérines (trompes de Fallope)
Les deux trompes s'abouchent sur l'utérus. Elles ont pour
principale fonction de capter l'ovule expulsé par l'ovaire et de
permettre sa fécondation par le spermatozoïde.

Utérus
Ce muscle creux se trouve dans le bas-ventre. Cet organe permet
de contenir pendant neuf mois le fœtus, ses membranes et le
placenta au cours de la grossesse.

Vagin
Ce conduit élastique et souple mesure entre sept et dix
centimètres de long. Chez les vierges, l'hymen, fine membrane,
en ferme partiellement l'entrée. Il a entre autres propriétés de se
lubrifier lors du rapport sexuel par un phénomène involontaire
né du désir. Il se termine par un cul-de-sac où seul apparaît le
col utérin qui marque le début de l'utérus.

Vulve
Elle se compose de l'ensemble des formations situées sous le
pubis, soient les deux grandes lèvres, les deux petites lèvres, le
clitoris, l'orifice urinaire et l'entrée du vagin.
BIOLOGIE VEGETALE

Une plante est un organisme vivant. Sur une plante, on peut distinguer :

- Les organes de l’appareil végétatif qui accomplissent les fonctions essentiels pour assurer la
vie et la croissance de la plante (tige, racine, feuilles).

- Les organes de l’appareil reproducteur : Fleurs, fruits et graines).

L’APPAREIL VEGETATIF

L’appareil végétatif est composé de :

- L’appareil racinaire : éminemment souterrain, il peut être composé de différents types


de racines

- L’appareil caulinaire : éminemment aérien, il est composé, pour sa partie végétative,


des tiges et des feuilles.

a) Les racines b) Les tiges c) Les feuilles


DEFINITIONS
La racine est une des parties 1-La tige est un organe, le Organe végétal fixé sur la tige par un
essentielle du végétal qui plus souvent aérien, servant pétiole mince qui porte le limbe,
s'enfonce dans le sol pour y fixer de relais entre les racines et parcouru de nervures. La feuile, c'est
la plante et y puiser la nourriture. les feuilles dans l'échange le site d'action de la photosyntèse.
de substances chimiques.
La racine contient deux
2- La tige peut être
formes de tissus :
souterraine, dans ce cas les
feuilles sont réduites à l'état
- Les formations primaires dans
d'écailles et la tige sert
les zones jeunes (zone de
d'organe de réserve.
croissance)

- Les formations secondaires


ROLES
- D’absorber l’eau et les sels - soutenir les différents organes -Un rôle respiratoire : absorption
minéraux par les poils absorbants d’O2oxygène et rejet de CO2. Cette
; aériens, fonction est assurée par les stomates.
Elle s’effectue le jour et la nuit.
- De fixer la plante au sol - Assurer la circulation de sève
entre les racines et les autres - Un rôle de transpiration la feuille
- D’accumuler les réserves
organes de la plante, grâce à la peut rejeter des gouttelettes d’eau
nutritives
présence de vaisseaux.
- Une fonction chlorophyllienne
- D’accumuler des substances de
- Un rôle d’accumulation.
réserve.

Remarque :

Les bourgeons : Un bourgeon contient un fragment de tige qui présente un point de croissance
appelé « point végétatif » protégé par de nombreuses petites feuilles appliquées les unes sur
les autres. Les bourgeons assurent la croissance de la tige, ils donnent naissance à des feuilles
ou à des fleurs.

c) Les Plantes d) Les fleurs


DEFINITIONS
Les plantes sont des êtres multicellulaires à la La fleur est constituée par l'ensemble des
base de la chaîne alimentaire. organes de la reproduction et des enveloppes
qui les entourent chez les angiospermes
On peut classer les plantes en deux :
(aussi appelées plantes à fleurs)

- Les végétaux inférieurs : (algues,


champignons, fougères) sans fleurs

- Les plantes à fleurs : végétaux supérieurs.


Une plante est dite MONOIQUE quand les La fleur est portée par un axe à croissance
fleurs mâles et femelles sont portées par un limitée. Elle peut être mâle ou femelle ou à la
même pied mais à deux endroits différents. fois mâles et femelle.
(Ex : papayer).

Les végétaux qui possèdent des fleurs et des graines sont appelés PHANEROGAMES. Leur
reproduction s’effectue dans un organe apparent : la fleur.

Chez les végétaux, il y a deux modes de reproduction :

a) Reproduction sexuée :

Mode de reproduction qui nécessite l’intervention et l’existence des cellules sexuelles ou


gamètes.

- Gamètes mâles : anthérozoïde

- Gamètes femelle : Oosphère

b) Reproduction asexuée :

Multiplication végétative : Mode de reproduction qui ne fait intervenir que l’appareil végétatif
de la plante : tiges, racines, feuilles.
PHOTOSYNTHESE

Première expérience.

Préparation : on fixe un cache de carton noir sur une feuille de Pélargonium. La plante est
mise au soleil direct pendant 4 heures.

Au bout de 4 heures, on cueille la feuille et on enlève le cache.


On la met dans l'alcool bouillant. Elle en ressort décolorée après 3 minutes.
Elle subit le test de l'eau iodée (2-3 min) pour détecter la présence d'amidon (coloration
noire).

Pour terminer, la feuille est rincée à l'eau. Résultat :

Puisque, seules les parties de la feuille qui ont été éclairées, contiennent de l'amidon, la
lumière est donc nécessaire à la synthèse de l'amidon (c'est-à-dire à la photosynthèse).
Document

PHOTOSYNTHESE

Deuxième expérience.

Préparation : un pot de Pélargonium à feuilles panachées est mis au soleil direct pendant 4
heures. La partie blanche des feuilles ne contient pas de chlorophylle.

Au bout de 4 heures, on cueille la feuille .


On la met dans l'alcool bouillant. Elle en ressort décolorée après 3 minutes.
Elle subit le test de l'eau iodée (2-3 min) pour détecter la présence d'amidon (coloration
noire).
Pour terminer, la feuille est rincée à l'eau. Résultat :

Puisque, seules les parties de la feuille qui étaient vertes, contiennent de l'amidon, la
chlorophylle est donc nécessaire à la synthèse de l'amidon (c'est-à-dire à la
photosynthèse).

PHOTOSYNTHESE

Troisième expérience.

L'élodée est une plante aquatique. L'espèce Elodea canadensis, naturalisée en Europe, vit
dans les eaux claires des ruisseaux. Dans les magasins spécialisés, on trouve une autre espèce
(photographie) destinée à oxygéner les aquariums.
Les feuilles de l'élodée, contrairement à celles des plantes terrestres, ne sont constituées que
de deux couches de cellules. Leur observation est donc plus aisée.

Observation au microscope, d'une feuille d'élodée, prélevée dans le bourgeon terminal d'une
tige.

Nous voyons dans les cellules, de nombreux chloroplastes colorés en vert par la chlorophylle.
Préparation de l'expérience : on éclaire fortement avec un spot de 100 watts, un aquarium
contenant des élodées, pendant 24 heures. On prélève ensuite, un fragment de feuille du
bourgeon, que l'on monte dans une goutte d'eau additionnée d'eau iodée, entre lame et lamelle.

Observation des cellules au microscope.

Agrandissement d'une des cellules ci-dessus.

On observe :

* un noyau central (et son nucléole), coloré en jaune par l'eau iodée.
* de nombreux chloroplastes, contenant de la chlorophylle et un grain d'amidon, de taille
variable, coloré en noir par l'eau iodée.

Cette observation montre que la synthèse de l'amidon n'a lieu que dans les chloroplastes, et
qu'elle est probablement réalisée par la chlorophylle.

LA PHOTOSYNTHESE PAR LES EXPERIENCES

Production de dioxygène à la lumière

Une expérience simple permet de montrer que les plantes vertes produisent du dioxygène à la
lumière alors que, comme tous les êtres vivants, elles le consomment à l'obscurité.

Dans la cloche hermétique, la


bougie La bougie s'éteint si la plante

continue à se consumer si la planten'est plus éclairée.


verte est éclairée.

Remarque

cette expérience très démonstrative se retrouve dans la plupart des ouvrages anciens. Elle est
malgré tout difficile à réaliser car :

- la chaleur dégagée par la combustion est importante ;


- du noir de fumée se dépose sur la paroi interne de la cloche ;

- la bougie consomme le dioxygène plus vite que la plante ne le produit.

Conclusion

Le dioxygène nécessaire à la combustion est produit par la plante verte éclairée.

LA PHOTOSYNTHESE PAR LES EXPERIENCES

Nécessité du dioxyde de carbone

La production de dioxygène par une plante verte nécéssite une source de carbone.
L'expérience peut être réalisée avec une plante aquatique, comme l'élodée du Canada.

Les plantes sont placées dans de l'eau du robinet et recouvertes par un entonnoir et un tube à
essai remplis d'eau.

La cuve d'eau froide entre la lampe et le bac d'élodées permet d'éviter une élévation de
température.

Dégagement de gaz par les élodéesPas de dégagement de gaz à


après deux heures d'éclairement. l'obscurité.
La même expérience est réalisée en présence d'eau distillée (A), d'eau du robinet (B) et d'une
solution de dihydrogénocarbonate de sodium (C).

A B C

Le dégagement de gaz est plus important en présence de dioxyde de carbone.

Pour caractériser ce gaz, une baguette de bois enflammée puis éteinte (extrémité encore
incandescente) est plongée dans un tube de dégagement.

La baguette se rallume, il s'agit de dioxygène.

Conclusion : une plante verte dégage du dioxygène à la lumière. Ce phénomène dépend de


l'intensité lumineuse, de la température et de la présence de dioxyde de carbone.
L'animation ci-dessous permet de faire varier les différentes solutions d'incubation.

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