Présenté par : _APEKE Komlan Romaric Teault _ESSANGA –OBOUGA-Staëlly Grazie _DOUKOURE Fatoumata _MBADINGA Lyne _MOUITY OKEZIE Glory Djeisse
Professeur : Mr NDJONKOU Edward
Année académique : 2023-2024
Plan : Introduction Définition de type trophique I- Les différents types trophiques II- Les éléments composants des types trophiques Conclusion Introduction : Les types trophiques désignant les grandes voies métaboliques réalisées par les cellules. Ainsi e type trophique définit la façon dont un organisme produit sa matière organique selon trois critères : La source de carbone : _les autotrophes se développent en milieu inorganiques : Le CO2 est la seule source de carbone _les hétérotrophe exigent des exigent des composés organiques pour se reproduire La source d’énergie _Le donneur d’électrons Il est possible de définir un quatrième critère qui est : les facteurs de croissances prototophe, auxotrophe. Définition de type trophique : Le type trophique (du grec trophus qui signifie "action de mourrir") spécifie la manière dont un organisme vivant constitue sa propre matière organique et produit l'énergie dont il a besoin. Ces deux mécanismes sont intimement liés et forment le métabolisme d'un organisme. Il existe divers types trophiques selon la source définie. De ce fait, quels sont les différents types trophiques ? Quels éléments les constituent?
I- Les différents types trophiques :
Les modes de nutrition des organismes vivants peuvent être répartis en types fondamentaux. Selon la source de carbone :
Autotrophie au carbone : source de carbone inorganique
(dioxyde de carbone) Hétérotrophie au carbone : source de carbone organique (molécule organique préexistante) mixotrophie : source de carbone inorganique + source de carbone organique Selon la source d'énergie :
chimiotrophie : source d'énergie chimique (organique ou inorganique) c'est-à-dire la source de pouvoir réducteur (d'électrons) dont l'oxydation fournira de l'énergie avec : la lithotrophie : source de pouvoir réducteur minéral (exemples : ammoniac/ammonium, hydrogène sulfuré, soufre…) l'organotrophie : source de pouvoir réducteur organique (exemples : glucose, acides gras,…) (pour rappel, la réduction d'une entité chimique est un gain d'électrons, l'oxydation est une perte d'électrons)
Ces trois types trophiques fondamentaux, combinés, sont à la
source de huit mécanismes, tous utilisés.
Cas des animaux et des végétaux photosynthétiques
Modifier La diversité des types trophiques est surtout due aux bactéries. Si leur importance est majeure pour la transformation de la matière organique ou inorganique pour les organismes macroscopiques, tout au long d'une chaîne trophique, les métabolismes les mieux connus et les plus importants dans notre vie courante sont ceux des animaux (chimio-organo-hétérotrophes, souvent présentés abusivement comme modèle d'hétérotrophie) et des végétaux photosynthétiques (photo-litho-autotrophes, souvent présentés abusivement comme modèle d'autotrophie). Notons que les bactéries du système digestif humain sont dix fois plus nombreuses que les cellules appartenant en propre à l'organisme (plusieurs milliers à dizaines de milliers d'espèces), et pèsent en moyenne 2 kg. Ce microbiote de l'organisme humain est parfois considéré comme un organe à part entière. De fait, nous ne pourrions pas nous passer de leurs fonctions dans notre métabolisme. II- Les éléments composants des types trophiques :
Les types trophiques sont composés des chimiotrophes et
hétérotrophes Bactéries qui utilisent une fermentation (dégradation incomplète) Bactéries qui réalisent une respiration primitive (NO3- ou SO42+ à la place de O2). Ex : Paracoceus denitrificans Bactéries aérobies réalisant la respiration. Ex : Escherichia Coli
En dehors des chimiotrophe et hétérotrophes les types trophiques
ont comme composant les chimiotrophes et autotrophes Bactéries chimiosynthétiques : utilisent une source d’énergie chimique pour réduire le CO2 en ( CH2O). Elles tirent leur énergie de réactions d’oxydation de composés minéraux, comme NH4 +, NO2- ou NO3-. Elles interviennent dans la nitrification des sols.
Bactéries nitreuses. Ex : Nitrosomas
Bactéries nitriques. Ex : Nitrobacter Phototrophes et hétérotrophes Bactéries qui utilisent la lumière pour fabriquer de l’ATP mais qui ne fixent pas le CO2.
Bactéries pourpres non sulfureuses.
Phototrophes et autotrophes Bactéries primitives qui utilisent la lumière et H2S comme source de pouvoir réducteur pour fixer le CO2. Ex : Bactéries pourpres sulfureuses. Bactéries évoluées ou Cyanobactéries ; elles utilisent H2O, réalisent une photosynthèse oxygénique (qui libère O2). Ce sont les ancêtres des chloroplastes. Ex : Protochlorococcus, l’organisme photosynthétique le plus important de la biosphère aujourd’hui (100. 106. L-1 d’eau de mer). Conclusion : En définitive, les types trophiques caractérisent la position des organismes dans une chaine alimentaire et décrivent comment ils obtiennent leur énergie et leurs nutriments. Les types trophiques s’analysent en trois axes : _La nature de la source carbone _ La nature organique ou inorganique _La nature de la source d’énergie Ces trois critères permettent de composer le nom du type trophique.