Exploiter Les Concepts Fondamentaux de L'éclairage

Exploiter les concepts fondamentaux de l’éclairage
Code : TSEE-06 Filière : Efficacité énergétique

Durée : 45 heures
Année de formation : 2021/2022 Formateur : AYYOUB SALEH

Le plan
1- Appliquer les bases de l’éclairage.
2- Appliquer les bases du confort visuel.
3- Appliquer les bases de l’éclairage public.

La lumière, c’est quoi ?
La lumière
Dans son sens le plus habituel, la lumière est le phénomène à l'origine d'une sensation visuelle.
La physique montre qu'il s'agit d'ondes électromagnétiques.
L'optique est la discipline qui étudie

la lumière.
la lumière, c’est la vie
Elle accompagne l’activité humaine, la diversité des cultures, la beauté d’un site. La
lumière éveille la curiosité de l’homme et révèle sa soif de découvertes.
la lumière, c’est la vie
Les plantes utilisent la lumière comme source d'énergie pour

la photosynthèse. Le terme « photosynthèse » fait référence à la
réaction entre le dioxyde de carbone et l'eau en présence
de lumière pour produire de l'oxygène.
Pas de vie sans lumière
L’art et la lumière
La lumière et la photographie
La lumière est la partie du rayonnement
électromagnétique que nos yeux perçoivent.
La plage des longueurs d’onde se situe entre
380 et 780 nm. Le jour, nous voyons des
couleurs, la nuit par contre uniquement des
nuances de gris.
Appliquer les bases de l’éclairage
1. Les grandeurs fondamentales de la photométrie
Les grandeurs photométriques et leurs unités candela, lumen et lux sont dites «
subjectives » car elles dépendent de la vision humaine. Elles sont définies par rapport à la
vision d’un « observateur de référence ».

Le flux lumineux : en lumen (lm), symbole : Φv ou F
Le flux lumineux d'une source est l'évaluation, selon la

sensibilité de l'oeil, de la quantité de lumière rayonnée
dans tout l'espace par cette source par unité de temps
: c’est un débit de lumière. Cette grandeur sert
principalement à qualifier photométriquement les
lampes et est exprimée en lumens (lm). C’est leur
puissance de rayonnement visible .
Le flux lumineux d’une source de 100 W est d’environ 1500 lumens.

Appliquer les bases de l’éclairage Intensité lumineuse : en candela (cd), symbole : I
L’intensité lumineuse est égale au flux lumineux émis

par unité d’angle solide dans une direction donnée.
Appliquer les bases de l’éclairage Intensité lumineuse : en candela (cd), symbole : I
Elle qualifie le flux élémentaire émis dans une direction de l’espace par
une source quasi ponctuelle. Elle s’exprime par :
𝐝𝐅𝐯
La notion d’intensité peut être imagée par un 𝐈𝐯 =
rayon lumineux transportant une certaine 𝐝𝛀
énergie. Son unité, candéla (cd).
Où dF est le flux élémentaire issu de la source quasi ponctuelle
dans l’angle solide élémentaire dΩ.
Appliquer les bases de l’éclairage Eclairement : en lux (lx), symbole : E
L’éclairement désigne le flux lumineux reçu par unité de surface. L’ exemple
ci-après permette de mieux comprendre la relation entre flux lumineux et
éclairement :
• Une surface de 5m recevant un flux de 2000lumens bénéficie d’un
éclairement moyen de: 400lux.( 2000lumens/5m= 400lm.m= 400lux

C'est la densité de lumière sur une surface. exprimé selon la formule :
𝐅
𝐄=𝐒 se mesure à l'aide d'un luxmètre.
Où F est la valeur du flux lumineux atteignant la surface et S l'aire de
cette surface réceptrice. Son unité est le lux (lx) qui représente un flux
d'un lumen atteignant une surface d'un mètre carré.
𝜃 ∶ angle entre la direction d'émission et la normale à la surface

éclairée
1. L’éclairement moyen initial
est l’éclairement moyen lorsque l’installation est neuve. En absence

d’indication, l’éclairement moyen initial sera de : Facteur compensateur
de dépréciation : d
• 1,5 fois l’éclairement à maintenir pour les locaux à faible
empoussièrement,
• 1,75 fois l’éclairement à maintenir pour les locaux à

empoussièrement moyen,
• 2 fois l’éclairement à maintenir pour les locaux à empoussièrement

élevé.
Avec 1,5; 1,75; 2 = facteur de dépréciation d

2 . L'éclairement moyen en service
Est l’éclairement moyen que l’on doit constater au milieu de la période couvrant deux
interventions consécutives d’entretien.
3 . L’éclairement moyen à maintenir
est l’éclairement moyen, juste encore acceptable avant une intervention d’entretien .
4 . Facteur de dépréciation
(Pour le calcul d’un éclairement à maintenir) Le flux Faible Moyen Fort

Facteur d’empoussièrement : fe
lumineux d'une installation décroît dans le temps car : 0,95 0,85 0,75
- Empoussièrement des locaux

Facteur de vieillissement des Incandescent Halogène Fluorescent Décharge
- Vieillissement des lampes lampes : fL 0,9 0,95 0,85 0,9
Ces paramètres de dépréciation sont pris en compte Facteur d’altération du Luminaire courant Luminaire spécial
luminaire: fl 0,85 0,95
à l’aide des facteurs suivant :
1 1 1
Facteur compensateur de dépréciation : d =
fe

fL

fl
( d  1)
Appliquer les bases de l’éclairage Efficacité lumineuse/ Rendement lumineux
- Une lampe produit une certaine quantité d'éclairage qu’on appelle son flux lumineux. Il est indiqué en lumens (lm).
- L'efficacité lumineuse est le quotient du flux lumineux et de la puissance consommée, elle s'exprime en lumens par
watt (lm/W).
- A titre d'exemple, une lampe de 40 W a un flux lumineux de 415 lm. Elle a une efficacité lumineuse de 415 / 40 = 10,4
lm/W.
Appliquer les bases de l’éclairage Luminance : candela par mètre carré (cd.m2) : L
• La luminance est l'intensité lumineuse émise par unité de surface apparente de la source dans une direction
α. Elle s'exprime en candelas par mètre carré (cd/m 2 ).

Exercice n°2 :
Calculer l'éclairement E d'une surface située à 120cm d'une lampe dont l'intensité est égale à 72cd
lorsque la surface est normal au flux et lorsque la normale à la surface fait un angle de 30°avec les
rayons lumineux.
Exercice n°3 :
Trouver l'intensité d'une lampe de 200W dont l'efficacité est 18 lm/W.
Exercice n°4 :
Une lampe de 40W a une efficacité de 11 lm/W. A quelle distance de la lampe

l'éclairement est-il égal à 2 lx ?
Appliquer les bases de l’éclairage Indice de rendu des couleurs (IRC)
L'indice de rendu des couleurs est une expression générale indiquant l'effet qu'a une source de lumière sur
l'aspect chromatique des objets, par rapport à l'effet produit par une source de lumière.
Les propriétés de rendu des couleurs d'une source de lumière s'expriment par l'indice IRC. L'IRC correspond à la
valeur moyenne des mesures effectuées sur un ensemble de huit couleurs d'essai. La valeur de l'IRC est
comprise entre 0 et 100.
Un IRC égal à 100 correspond à une source de lumière qui a un rendu des couleurs de la même qualité que celui
de la source de référence.
L'IRC constitue un indicateur général du rendu des couleurs :
plus l'IRC est élevé, meilleur est le rendu des couleurs. Il est
essentiel de comprendre que la valeur de l'indice IRC n'a aucun
rapport avec la lumière naturelle .

IRC Rendu des couleurs
75 à 100 Excellent
60 à 75 Bon
50 à 60 Passable
0 à 50 Médiocre
Du point de vue énergétique, la caractéristique la plus importante d'une lampe est sa capacité à transformer l'énergie
électrique en lumière. Cette capacité se nomme efficacité lumineuse et s'exprime en lumens par watt, ou en flux
lumineux par watt absorbé.
Catégorie Lumen/watt IRC
Lampe à incandescence 10 à 35 +95

Lampe à vapeur de mercure 20 à 60 20 à 40
Lampe fluorescente 40 à 100 60 à 90
Lampe aux halogénures 50 à 110 65 à 90
Appliquer les bases de l’éclairage La température de couleur
• La température de couleur fait référence à l'apparition de la lumière émise par une source de lumière. Celle-ci est
mesurée en degrés Kelvin (K) sur une échelle de 1000 à 12000. Plus le nombre de Kelvin est élevé, plus la lumière
apparaîtra.
La couleur de la lumière a une action directe sur la

sensation de confort dans un espace.
Une source lumineuse dite ‘chaude’ émettra une

lumière d’une couleur prédominante rouge orangé et
une source lumineuse dite ‘froide’ produira une
lumière d’une couleur prédominante bleu violet.
La sensation de chaud ou de froid dépend aussi de la quantité de

lumière émise dans la pièce. Il existe une relation entre la perception
de la chaleur de la lumière et le niveau d’éclairement. Le diagramme de
Kruithoff révèle une zone (zone B de la figure) donnant le niveau
d’éclairement idéal en fonction de la température de couleur de la
source lumineuse utilisée pour éclairer le local.
Les zones A et C sont considérées comme inconfortables. Dans la zone

A, la température de couleur de la lumière est trop faible par rapport à
l’éclairement apporté : l’ambiance sera irréelle et trop chaude. Dans la
zone C, la température de couleur est trop élevée : l’ambiance paraît
trop froide.
Influence psychologique de la couleur sur une ambiance


Pourquoi la température de couleur est importante?
• Lors de la conception d'éclairage ou tout simplement lors du choix d'une

nouvelle ampoule, il est important de prendre en compte la température
de couleur.
• Le choix de la lumière influencera l'ambiance générale.
• Les températures chaudes sont recommandées pour promouvoir une
ambiance, intime et relaxante dans les maisons, les restaurants, les bars ou
les hôtels.
• Les températures froides ont un effet énergisant et conviennent donc pour
augmenter la concentration dans les bureaux, les écoles et les entrepôts.

Appliquer les bases de l’éclairage Décomposition de la lumière blanche
Composition de la lumière visible
Toute source lumineuse, qu’elle soit naturelle ou artificielle présente un spectre lumineux qui lui est
particulier.
La lumière naturelle, provenant du rayonnement du soleil et du ciel, présente un spectre visible

(rayonnement dont la longueur d’onde est comprise entre 380 et 780 nanomètres (nm)) .
Le mélange des diverses radiations qui constituent ce spectre forme, par définition, la lumière dite blanche :
c’est la seule qui permette à l’œil d’apprécier avec la plus grande exactitude la couleur des objets. Les
différentes radiations colorées composant la lumière naturelle apparaissent aisément lors de leur réfraction
et réflexion par des gouttes d’eau, comme dans l’arc-en-ciel.
Décomposition de la lumière
- Le rayonnement d'une source lumineuse se définit

comme une émission d'énergie comportant plusieurs
radiations élémentaires, pouvant être décomposée
par un prisme.
- La lumière du soleil est la réunion de plusieurs

radiations élémentaires, qui diffèrent par leur
longueur d'onde. L'ensemble des radiations
constitue le spectre de la source lumineuse.
Appliquer les bases de l’éclairage Sensibilité spectrale
La sensibilité spectrale est l’efficacité relative de la détection, de la lumière, en fonction de
la fréquence ou de la longueur d’onde.
❖ Effet visuel de la lumière

➢ L'oeil est l'organe de la vision. Il capte la lumière et les images, les transformant en
signaux électriques vers le nerf optique.
➢ Ces signaux sont ensuite « enregistrés » par notre cerveau qui traduit les informations et
nous renvoie les images traitées, nous permettant ainsi d’interpréter notre
environnement.
➢ La vue chez l’être humain représente la principale source d’information du cerveau sur le
monde extérieur : environ 70% des informations passent par la vision.
❖ Perception de la lumière
Le mécanisme visuel met en jeu :
♣ des phénomènes physiques (formation de l’image)
♣ des phénomènes physiologiques (transmission des informations visuelles)
♣ des phénomènes psychophysiologiques (traitement des informations

visuelles, formes et couleurs)
Le domaine de vision est incroyablement étendu…mais limité
Appliquer les bases de l’éclairage Eblouissement
Trouble visuel brutal causé par une lumière vive mettant
dans l'impossibilité de voir.
.
➢ Applications intérieures
Constructeurs et utilisateurs, de plus en plus sensibles aux notions de confort, ont développé des méthodes de calcul
basées plus sur les luminances permettant d’évaluer la qualité des installations en termes de visibilité et d’éblouissement.
L’UGR ou méthode unifiée d’évaluation de l’éblouissement est défini par une échelle allant de 10 (absence
d’éblouissement) à 30 (éblouissement intolérable).
➢ Applications intérieures
L’UGR représente l’éblouissement d’inconfort provenant directement des luminaires d’une installation d’éclairage
intérieur. Il doit être évalué en utilisant la méthode tabulaire d’évaluation du taux d’éblouissement unifié. Il est basé sur la
0,25 L2 ω
formule : UGR = 8𝐿𝑜𝑔 σ 2
Lb p
- Lb est la luminance de fond exprimée en cd x m-2 ;
- L est la luminance des parties lumineuses de chaque luminaire dans la direction de l’œil de l’observateur en cd x m-2;
- ω est l’angle solide des parties lumineuses de chaque luminaire au niveau de l’œil de l’observateur ;
- p est l’indice de position de Guth pour chaque luminaire.

Recherche :
Types des sources lumineuses et leurs caractéristiques
Il existe aujourd’hui plusieurs sortes de sources d’énergie lumineuse. Nous avons 3 grandes familles qui regroupent plusieurs
catégories :
Appliquer les bases de l’éclairage La lampe à incandescence
Un filament conducteur est chauffé à blanc par un courant électrique, dans une ampoule de verre. L’énergie électrique
est transformée en énergie calorifique ; du fait de la haute température, il y a production d’énergie lumineuse.
L'incandescence est un phénomène physique de l’émission de lumière due à la température d'un corps
chauffé à des températures plus ou moins élevées.
Une lampe à incandescence est constituée essentiellement d’un filament en tungstène, porté à une température très
élevée, de 2400°C. Le tungstène est choisi pour sa température de fusion élevée : 3655°C.
Pour éviter que le filament se consume, on place un gaz interne a l'intérieur de l'ampoule
Appliquer les bases de l’éclairage La lampe Halogène
• La lampe halogène fonctionne sur le même principe qu’une lampe à incandescence : elle produit de la lumière
visible à partir d’un filament de tungstène porté à incandescence. Pour éviter une dégradation très rapide du
filament, celui-ci est placé dans une ampoule à verre de quartz (pour les hautes températures) renfermant des
gaz halogénés à haute pression comme le brome.
• Les performances des lampes à incandescence standard sont nettement améliorées par un mélange gazeux
aux halogènes dans une ampoule en quartz.
• Le filament se dégrade donc moins vite et autorise un échauffement beaucoup plus important, produisant une
lumière plus forte et plus blanche qu’une lampe ordinaire.

Appliquer les bases de l’éclairage La lampe fluorescente
Une lampe fluorescente comprend un tube en verre aux extrémités duquel se trouvent deux
électrodes. Elle contient de la vapeur de mercure et un matériau fluorescent sur sa face interne, du
phosphore par exemple. Les électrons émis par les électrodes entrent en collision avec les atomes de
mercure ; ces derniers émettent du rayonnement ultraviolet, absorbé par les atomes de phosphore.
Enfin, ceux-ci réémettent de la lumière visible.

Appliquer les bases de l’éclairage La lampe fluo compacte
Appelées aussi LFC, ces lampes "basse énergie" sont une variante moins encombrante des tubes fluorescents. Le tube
est ici disposé en cercle ou simplement en U. Le tube utilisé est plus mince et plus court.
Les lampes fluocompactes constituent une très bonne alternative aux lampes à incandescence classiques car elles
consomment 5 fois moins d'énergie pour un même confort visuel.

La structure de la lampe est un tube fluorescent replié sur lui même, où

l’on a raccordé ses deux extrémités à une platine électronique
miniaturisée. Le résultat est :
⇒les avantages de la fluorescence:
L'indice de rendu des couleurs (IRC) très satisfaisant.

Une durée de vie considérablement accrue Une consommation minime
et 80% de dégagement en chaleur en moins par rapport à une lampe à
incandescence.
Appliquer les bases de l’éclairage La lampe D.E.L ( ou L.E.D) :
Elles reposent sur une technologie récente constituée d'un dispositif
semi-conducteur au silicium qui, traversé par un courant très faible
(quelques centaines de milliampères) et une tension de quelques
volts (à partir de3,5 V), provoque une émission puissante de lumière.
Pour les diodes LED, le dispositif émetteur de lumière est noyé
encours de fabrication dans une lentille qui distribue la lumière selon
un angle de 120 degrés.

Appliquer les bases de l’éclairage Les lampes à décharges
Une lampe dite “à décharge” fonctionne par décharge d’un courant électrique dans une atmosphère gazeuse. La
décharge se fait au travers d’un tube à décharge qui se trouve lui-même dans une ampoule vide. Lorsqu’on met la
lampe sous tension, des électrons sont émis par les deux électrodes de tungstène. Lors de leur trajet au travers du
tube à décharge, ils entrent en collision avec les atomes de gaz. Il en résulte une libération d’énergie soit sous forme
de lumière visible, soit sous forme de rayonnement ultraviolet invisible (principalement pour les lampes au mercure
haute pression). Ce dernier est absorbé par le revêtement fluorescent présent sur la face interne de la lampe et
converti en rayonnement visible.
Selon la pression du gaz dans le tube ou l'ampoule, on distingue les lampes à basse et à haute pression.
Il existe trois familles de lampe à décharges :
-La lampe à vapeur de mercure -La lampe à vapeur de sodium -La lampe aux halogénures métalliques.
Appliquer les bases de l’éclairage Les Lampes à vapeur de mercure
Le spectre lumineux émis par la lampe au mercure est composé d’ultraviolets qu’une poudre fluorescentes
converti en lumière visible.
Enfin, ces lampes exigent un traitement d’extraction du mercure lorsqu’elles sont en fin de vie. La lampe à vapeur de
mercure est remplacée par les lampes aux halogénures métalliques ou à Sodium haute pression .
Appliquer les bases de l’éclairage Les Lampes à vapeur de mercure
Appliquer les bases de l’éclairage Les Lampes à vapeur de sodium :
La lampe à vapeur de sodium fait partie des lampes à décharge. Son principe de fonctionnement est donc identique.
Le tube à décharge contient un mélange de sodium avec du mercure et du xénon comme gaz d'allumage.
La lumière est émise, en majeure partie sous forme de rayonnements visibles, mais une petite partie est émise sous forme
de rayonnements ultraviolets invisibles. Dans les lampes ellipsoïdes, on tente de récupérer ces rayons en tapissant la paroi
intérieure de l'ampoule d'une poudre qui absorbe les U.V. et les transforme en rayons visibles.. A l'allumage, le flux
lumineux nominal n'est atteint qu'après 2 à 3 minutes. Après coupure de courant, le réamorçage ne peut se faire qu'après
les 5 à 10 minutes nécessaires à leur refroidissement.
Certains modèles particuliers permettent un réamorçage immédiat. Elles doivent être utilisées avec des accessoires
adéquats : l'amorceur doit procurer une tension très élevée pour permettre cet allumage instantané.
Appliquer les bases de l’éclairage Sodium haute pression :
Elles ont supplanté les lampes à vapeur de mercure : Durée de vie
et flux lumineux supérieur mais d’une couleur jaune-orangé et un
mauvais IRC (25) ce qui les cantonnent dans l'éclairage public,
routier ou parking.
Appliquer les bases de l’éclairage Sodium basse pression :
Elle est principalement utilisée pour l'éclairage des autoroutes, tunnels ou encore dans les régions à fort brouillard car
l'efficacité lumineuse est très élevée et que le rendu des couleurs n'y est pas primordial.
Ces lampes sont dites « monochromatiques » car elles émettent un rayonnement lumineux uniquement
dans une longueur d'onde jaune-orangé. L'œil perçoit mieux les formes lorsqu'elles sont éclairées avec une lumière jaune
d'où leurs utilisations dans un environnement enfumé ou brumeux. Cette lumière monochromatique lui confère la plus
haute efficacité lumineuse de toutes les lampes communes (hors LED).

Exercice 1
Exercice 2
Exercice 3
Appliquer les bases de l’éclairage Le choix du type d’éclairage
Le choix du luminaire se fait en fonction du type d’éclairage choisi a priori, ce type définissant la répartition du flux
lumineux dans l’espace, aspect décrivant Les sources de lumière.
Le classement adopté s’appuie sur les trois répartitions suivantes de base :
- «(très) intensive» lorsque le flux lumineux est dirigé vers un point précis de l’espace,
- «semi-intensive» lorsque la situation est intermédiaire,
- «extensive» lorsque le flux lumineux est diffusé dans un large faisceau.

En pratique la majorité des constructeurs utilisent le

tableau ci-contre, qui fixe les quatre classes
fondamentales utilisées pour les projets :
- direct intensif et direct extensif pour les flux

lumineux dirigés vers le bas,
- semi-direct lorsque le flux lumineux est dirigé en

partie vers le bas et en partie vers le haut,
- indirect lorsque le flux lumineux est uniquement

dirigé vers le haut.
Éclairage direct
- La lumière tombe, avec une part très orientée, des luminaires placés au plafond directement sur les surfaces de travail
- Dans les angles plats, une protection contre l’éblouissement est essentielle
- Le plafond peut paraître obscur
- L’agencement du poste de travail doit éviter toute formation d’ombres
- Une grande efficacité énergétique est obtenue pour le plan de travail
Éclairage indirect
- La lumière est orientée vers le plafond et les murs et éclaire ainsi la surface de travail de façon indirecte
- La lumière n’est pas éblouissante
- Les postes de travail peuvent être agencés librement
- Efficacité énergétique moins bonne
Éclairage direct-indirect
- La lumière est diffusée de façon directe et indirecte du plafond sur la surface de travail
par les luminaires suspendus ou les lampadaires
- La perception de la pièce est agréable
- Agencement flexible du poste de travail
- Bonne synergie entre l’efficacité énergétique et la qualité de l’éclairage

Appliquer les bases de l’éclairage Le facteur de réflexion en éclairage
La réflexion est la proportion, exprimée en pourcentage, de lumière reçue par une surface par rapport à la
quantité de lumière qu'elle réfléchit.
Un photomètre est utilisé pour la mesurer. Il est également possible de la mesurer à l'aide d'un réflectomètre
ou en comparant la surface visée avec des échantillons de couleurs dont le facteur de réflexion est connu.
Appliquer les bases de l’éclairage Le facteur de réflexion en éclairage
Pour déterminer la réflexion, la sonde du
photomètre est placée sur la surface d'essai pour
mesurer la lumière reçue par celle-ci. Puis, la sonde
est placée à environ 5 à 7 cm de distance devant la
surface pour mesurer la lumière réfléchie par celle-
ci. La formule suivante est utilisée pour calculer le
facteur de réflexion :
Appliquer les bases de l’éclairage Les différentes Structures et positions de fixation des luminaires
a. Encastré
Lorsqu’on dispose d’un faux plafond, on peut y encastrer les luminaires. Dans le cas d’un
faux plafond démontable, les dimensions des luminaires doivent s’adapter au module du
faux plafond.
Dans le cas de rénovation, il faut adapter le faux plafond ou les luminaires. Les fabricants
offrent, lorsque le nombre de luminaires devient important (+ de 250) la possibilité
d’obtenir des luminaires sur mesure pour un coût semblable à celui d’un matériel standard.
En cas d’incendie, la déformation des faux plafonds risque de provoquer la chute des
luminaires. Ainsi, dans les circulations servant de chemin d’évacuation, il est recommandé
de fixer les luminaires directement à la dalle, au moyen des câbles.
Appliquer les bases de l’éclairage Les différentes Structures et positions de fixation des luminaires
Plafonnier
Lorsque le plafond est en béton, ou lorsqu’on dispose d’un faux plafond fixe, on
placera des luminaires en saillie.
Suspendu
Les luminaires suspendus s’installent principalement dans les locaux où la hauteur

sous plafond est importante (hsp > 3,5 m). Dans ce cas, on peut avoir recours à des
luminaires présentant une composante indirecte. Cela permet d’éviter la présence
d’une zone très sombre au-dessus des luminaires.
Les luminaires suspendus sont également utilisés lorsque l’on désire apporter un
éclairage localisé des postes de travail. Ils sont également suspendus lorsque le
plafond est incliné, de manière à avoir tous les luminaires à la même hauteur.
Appliquer les bases de l’éclairage Les différents types d’alimentation des luminaires
Plusieurs types de lampes requièrent l’usage d’auxiliaires afin de fonctionner

correctement. Ces auxiliaires sont classés en deux catégories principales :
• le transformateur ;
• le ballast (avec ou sans starter)
Le transformateur est généralement utilisé en combinaison avec des lampes halogènes à très basse
tension (TBT). Il en existe deux types : ferromagnétique et électronique. Le rôle du transformateur est de
fournir à la lampe une tension plus faible (généralement 12 V pour l’halogène) à partir de la tension du
réseau.
Les diodes électroluminescentes (DEL, en anglais LED) fonctionnent également en TBT, mais nécessitent un
transformateur associé à un redresseur car elles fonctionnent en courant continu. Certaines lampes DEL
intègrent transformateur et redresseur de façon indissociable.

Le starter et le ballast sont utilisés en combinaison avec les lampes à décharge : tubes fluorescents, lampes à vapeur
de sodium, lampes à vapeur de mercure, lampes aux halogénures métalliques. Il existe des ballasts ferromagnétiques
qui doivent être accompagnés d’un starter et des ballasts électroniques avec starter intégré.
Les deux rôles fondamentaux de ce couple sont d’assurer l’allumage de la lampe et de limiter le courant dans le tube
durant son utilisation afin d’empêcher sa destruction.
La plupart des lampes fluocompactes intègrent le ballast électronique de façon indissociable.

Appliquer les bases de l’éclairage Dimensionner une installation d’éclairage artificiel :
1. Cahier des charge
2. L’avant projet
3. L’implantation des luminaires

Appliquer les bases de l’éclairage Dimensionner une installation d’éclairage artificiel
1. Cahier des charge: fourni par l’architecte il précise:
▪ Les dimensions du local;

▪ La hauteur du plan utile du travail et la distance luminaires/ plan utile;
▪ La nature d’activité envisagé pour fixer le niveau d’éclairement;
▪ La couleur des murs ,du plafond et du plan utile pour déterminer le
facteur de réflexion;
▪ Le type de lampes retenue (IRC et température de couleur);
▪ Les références des appareils d’éclairage prévues pour recevoir les
précédentes lampes;
▪ Les conditions de maintenance du local(niveau d’empoussiérage).
1. L’avant projet
L’avant projet s’effectue en 9 étapes
• Etape 1: Calcul de l’indice du local k ;
• Etape2: Calcul d’indice du suspension J;
• Etape3: Calcul Détermination de facteur de réflexion;
• Etape4:Analyse du symbole photométrique;
• Etape5:Détermination du facteur d’utilance U;
• Etape6: Détermination du facteur de dépréciation;
• Etape7:Détermination du niveau d’éclairement E requis;
• Etape8:Calcul de flux F à fournir ;
• Etape9:Calcul de nombre de luminaires à implanter;
• Etape 5 Détermination du facteur d’utilance U;
L’utilance c’est Le rapport de flux utile ( reçue par le plan utile ) au flux totale sortant par
les luminaires .
L’implantation des luminaires

Appliquer les bases de l’éclairage Exercices
Sur la documentation relative au luminaire Mazda Norka (2 x 36W) on trouve l'indication : 0,54 H
+ 0,37 T. Que signifient ces termes ?
1. la lettre T qui correspond a l'éclairage
2. 54 % du flux lumineux dirige
3. 37 % du flux lumineux diffuse par le luminaire
4. indirect .
5. 0,37 T correspond a
6. vers le haut
7. direct extensif ,
8. vers le bas,
9. 0,54 H correspond a
10. la lettre H indique qu'il s'agit d'un éclairage
On a mesuré sur le sol d'un atelier un éclairement de 150 lux. Sachant que cet atelier
mesure 8 m par 24 m, calculez le flux lumineux à fournir
28800 lumens
Une lampe à vapeur de mercure haute pression référence MAF 125 absorbe une puissance de 125
W et fournit un flux lumineux de 6250 lumens. Calculez son efficacité lumineuse.
50 lm/W
Exercice n°5:
Le filament d'une ampoule de 100W présente une intensité de 90cd.
Calculer le flux émis par l'ampoule et son efficacité.
(l'angle solide pour une sphère vaut 4p) (réponse : 1131 lm ; 11,3 lm/W)
Exercice n°6 :
Calculer l'éclairement E d'une surface située à 50cm d'une lampe dont
l'intensité est égale à 80cd lorsque la normale à la surface fait un angle
de 60° avec les rayons lumineux. éponse : 160 lx)
Exercice n°7 : .
Quelle est l'éclairement produit par une source de 100cd à 10m de la source ?
Chaque élément de surface est normal au flux. ponse: 1 lx)
Exercice n°8:
Une lampe de 100W a une efficacité de 20 lm/W. A quelle distance de la lampe
l'éclairement est-il égal à 30 lx ? (l'angle solide pour une sphère vaut 4p) ns :
2,3 m)
Exercice n°9 :
Une salle rectangulaire de dimensions au sol 7m x 9m doit présenter un éclairement moyen de 600
lux. a) Calculer le flux reçu par la surface. Sachant que le flux reçu ne représente que 80% du flux
total émis par les sources de lumière, calculer le flux total émis
Exercice n°10 :
Sachant que pour éclairer un plan de travail, il faut un éclairement lumineux de 500lx et que la lampe
de bureau est située à 30cm à la verticale de ce dernier, quelle puissance électrique devra avoir une
lampe à incandescence, une lampe à halogène et une lampe fluocompacte respectivement
d'efficacité lumineuse 14 lm/W, 20 lm/W et 81 lm/W ?
Appliquer les bases du confort visuel
Le confort visuel est une

impression subjective liée à la
quantité, à la distribution et à
la qualité de la lumière
Appliquer les bases du confort visuel
Les paramètres du confort visuel sont:

• niveau d’éclairement adapté a la tâche
visuelle,
• une répartition harmonieuse de la lumière
dans l’espace,
• l’absence de réflexion.
• l’absence d’éblouissement.
• l’absence d’ombres gênantes,
• un rendu des couleurs correct,(IRC)
Appliquer les bases du confort visuel Le niveau d’éclairement
Un niveau d’éclairement minimum est nécessaire
pour une vision claire et sans fatigue. Toutefois,
un éclairement trop abondant peut être
inconfortable.
Variation de l’éclairement moyen en fonction de

l’âge de l’installation
Appliquer les bases du confort visuel La relation au monde extérieur
La lumière naturelle est l’un

des éléments dont l’homme
a toujours perçus fortement
le besoin et l’impact sur ses
activités. Elle influence le
bien-être psychosomatique
des occupants d’un local
Appliquer les bases du confort visuel La distribution lumineuse
L’étude de la distribution de la lumière naturelle du point de vue du confort visuel consiste à trouver un
éclairage ni excessif ni trop faible, qui permette une bonne perception des objets et des couleurs dans
une ambiance agréable.
Une étude de la distribution lumineuse doit tenir compte les critères suivants:
• la qualité de la répartition de la lumière dans l’espace,
• les rapports de luminance présents dans le local,
• l’absence d’ombres gênantes,
Appliquer les bases du confort visuel La limitation de l’éblouissement
L’éblouissement est l’effet de conditions de vision dans

lesquelles l’individu subit une réduction de l’aptitude à
percevoir les objets, pouvant aller jusqu’à un
aveuglement temporaire.
Appliquer les bases d’éclairage public Les composants principaux de l’éclairage public
Poste transformation
Armoire
Réseau aérien
❖Poste de transformation
❖Armoire
Câbles vers
❖Réseau électrique luminaires
❖Points lumineux
Réseau souterrain
➢ poste de transformation
Principe du poste de transformation
Il élève la tension électrique en vue de la transmission de cette dernière, puis il la fait

redescendre afin qu'elle puisse être consommée par les usagers.
➢ Armoire
Également appelé Coffret de commande et de protection (CCP), l'armoire d'éclairage public permet l'alimentation du
réseau d'éclairage public à partir du réseau public de distribution d'énergie. Il renferme des équipements ou dispositifs
de comptage, de commande et de protection.
Une armoire est généralement constituée d'une partie pour le comptage de la consommation électrique, une partie
de commande d'allumage des points lumineux contenant des composantes telles que les horloges et les contacteurs,
comportant tous les appareils de protection (disjoncteur, fusibles...).

➢ Armoire
➢ Point lumineux
Le point lumineux représenté dans la figure constitue l’une
des parties les plus importantes et les plus sensibles du
réseau d’éclairage public. En effet, c’est la partie qui porte la
source lumineuse et qui est la plus exposée aux pannes et aux
aléas. Elle nécessite une attention particulière, tant au niveau
conception qu’au niveau maintenance. Un point lumineux est
composé essentiellement d’un luminaire, d’une crosse et d’un
mât.
Schéma d’un point lumineux
Luminaire
Crosse
Câble aérien
Point Lumineux
Point
Lumineux
Support
Câble souterrain
115
Composants d’un luminaire conventionnel
Lampe source
Elément produisant la lumière (sodium HP BP)
lumineuse
Appareillage
Elément permettant de protéger l’intérieur du luminaire, il
Vasque est en verre ou en matière plastique et diffuse
Lampe
la lumière émise par la source
Réflecteur Eléments électriques permettant l’allumage et le fonctionnement

Appareillage
des lampes,
Réflecteur Destiné à réfléchir les rayons lumineux

Corps Vasque
116
Crosse
Élément le plus souvent métallique permettant de déporter la lumière.
Mât ou support
Élément supportant le luminaire, parfois accompagné d’une crosse. Il peut être droit ou
incliné, en acier, en aluminium, en fonte ou en bois, de forme tubulaire, cylindro-conique,
octogonale.
➢ réseau électrique
L’éclairage public sur réseau aérien du distributeur ne permet pas

d’obtenir un éclairement juste.
L’inter-distance entre supports étant imposée par le réseau BT de

desservant les habitations et non en fonction des besoins d’éclairement.
118
Appliquer les bases d’éclairage public Cadre Normatif
Cette partie se consacre à l’explication des aspects à prendre en considération lors de la conception d’un projet
d’éclairage public. Ces aspects concernent le cadre normatif relatif à l’éclairage public en vigueur au Maroc,
le dimensionnement et le choix de type d’implantation des points lumineux, le choix des dispositifs de commande
dans les armoires, et finalement les critères de choix des luminaires et des supports.
Norme NM 13 201 régissant l’EP au Maroc depuis 2014
1. Norme 13201.1: Sélection des classes d’éclairage
2. Norme 13201.2: Exigences des performances
3. Norme 13201.3: Calcul des performances
4. Norme 13201.4: Méthodes de mesure des performances photométriques
L’application des normes marocaines est obligatoire dans les marché public (loi 12-06, article 35)
Les différentes classes d'éclairage

❖ME, MEW, CE: voies utilisées par les véhicules
❖S, A: voies utilisées par les piétons et les cyclistes
❖ES, EV: zones à risques, zones particulières

Appliquer les bases d’éclairage public
Identification des paramètres d’éclairage public
Niveaux d’éclairement
Les niveaux d’éclairement sont définis par la norme NM 13-201 selon les paramètres suivants :
• La configuration de l’espace public et ses types d’usagers ;
• Le type de chaussée : commune ou séparée ;
• Les contraintes de l’espace et de la zone (risques d’agression...) ;

Uniformité d’éclairement
l’uniformité d’éclairement reste essentielle afin d’assurer un éclairement moyen de même niveau tout au long de
cet espace. Le manque d’uniformité au niveau de l’éclairement est généralement causé par une mauvaise
répartition des luminaires et un mauvais choix d’équipements. Le niveau minimal des uniformités est défini dans
la norme NM 13 201 suivant les classes d’éclairage.

Uniformité de l’éclairement: Uo = Emin/Emoy

Uniformité: U = Emin/E moye
Uo = Emin / Emoy
Emin = Eclairement minimum
Emoy = moyenne arithmétique des
éclairements de la surface de référence
Uniformité faible, voire nulle: Zones d’ombre: risque accident

124
Éblouissement
L’action de regarder de façon prolongée une source lumineuse particulièrement intense ou une alternance rapide entre un
milieu obscur et un endroit fortement éclairé peut provoquer un éblouissement. Ceci provoque évidement un inconfort
visuel pouvant engendrer des accidents, plus particulièrement sur les routes. Un luminaire mal positionné, mal incliné ou mal
orienté peut aussi occasionner une réelle gêne visuelle. La norme NM 13 201 définit l’indice d’éblouissement (TI) maximum à
respecter lors d’un projet d’EP.

Indice de rendu des couleurs IRC

Les couleurs ne sont pas restituées d’une manière similaire avec les différents
types de sources lumineuses. Le Tableau ci-contre fournit une appréciation sur
la qualité de rendu des couleurs selon les niveaux d’IRC et le Tableau suivant
indique l’IRC de quelques catégories de lampes.
Température de couleur
la température de couleur influence le confort visuel de l’être humain. Elle est généralement déterminée
selon la nature de l’espace et l’objectif de l’éclairement. Pour la couleur blanche et selon la température de
couleur, on distingue le blanc froid, le blanc neutre et le blanc chaud, comme indiqué dans le Tableau et la
Figure ci-dessous.
Dimensionnement et implantation
Une fois les objectifs d’éclairement précisés, le projet d’éclairage public doit définir :
• Le type d’éclairage : fonctionnel (les voies structurantes) ou d’ambiance (les trottoirs, lotissements),les grands espaces.
• Le type d’implantation des points lumineux sur l’espace public
• Les hauteurs de mâts ou des supports
• Les distances inter-luminaires (inter-distances)
• Le type de luminaires
• les types et puissances de lampes

Types d’implantation sur l’espace public
Pour identifier l’implantation appropriée à un espace public, il est primordial de tenir compte des paramètres suivants,
indiqués dans la Figure ci-dessous
Il existe 4 types principaux d’implantation des points lumineux dans l’éclairage public. Ces types sont décrits dans ce qui suit.
1. Implantation unilatérale (gauche ou droite)

Dans ce type d’implantation, tous les luminaires sont implantés sur
un seul côté de la route. On l'utilise principalement lorsque la largeur
de la route est inférieure ou égale à la hauteur des luminaires. Ce
type d'installation est habituellement utilisé pour l'éclairage d'une
route constituant une chaussée simple à double sens de circulation.
2. Implantation bilatérale en quinconce

Dans ce type d’implantation, les luminaires sont situés de chaque côté de la
route, en implantation alternée (ou zigzag). On l'utilise principalement lorsque
la largeur de la route est comprise entre 1 et 1,5 fois la hauteur des luminaire.
En effet, l'alternance de zones sombres puis éclairées peut produire un effet
'zigzag' désagréable. Ce type d'installation est habituellement utilisé pour une
route constituant chaussée simple à double sens de circulation.
3. Implantation bilatérale vis-à-vis

Ce type d’implantation est caractérisé par des luminaires
implantés des deux côtés de la route et en opposition.
On l'utilise principalement lorsque la largeur de la route
est supérieure à 1,5 fois la hauteur des luminaire. Ce
type d'installation est habituellement utilisé pour une
route constituant une chaussée simple à double sens de
circulation.
4. Implantation axiale (rétro-bilatérale)

Les luminaires sont implantés au-dessus de la zone
centrale. Cette solution équivaut à une installation
unilatérale pour chaque chaussée individuelle. Ce
type d'installation est habituellement utilisé pour une
route constituant deux chaussées à double sens de
circulation.
Schémas de Types d‘implantation des luminaires en EE

Récapitulatif des principaux types d’implantation des points lumineux

Les hauteurs de mâts et Les distances inter-luminaires
Appliquer les bases d’éclairage public Choix des dispositifs de commande
Les dispositifs de commande permettent de contrôler la mise en service et la mise hors service des équipements de
l’éclairage public qui lui sont raccordés par les réseaux d’alimentation. Ci-dessous les principaux dispositifs de commande en
éclairage public.
1. Les horloges électromécaniques

Ce type d’horloge commande l’extinction et l’allumage de l’éclairage public à des heures spécifiques. Elles sont installées
dans les armoires d’éclairage public et doivent être réglées et actualisées régulièrement afin de suivre approximativement
les heures de lever et de coucher du soleil.
Appliquer les bases d’éclairage public Choix des dispositifs de commande
2. Les interrupteurs crépusculaires

Un éclairage commandé par interrupteur crépusculaire permet de façon automatique de déclencher l’extinction et
l’allumage de l’éclairage public en fonction de la lumière du jour. Pour assurer la fiabilité et la précision de l’interrupteur, il
est essentiel de positionner et d’orienter correctement le capteur de sorte à ne pas subir l’effet des sources lumineuses
aléatoires ou ne pas être perturbé par des ombres. Il faut en outre le contrôler et le nettoyer régulièrement afin
d’empêcher l’accumulation de poussière.
3. Les horloges astronomiques
Une horloge astronomique, qui s’installe également dans l’armoire, permet de suivre parfaitement les heures
d’éclairement naturel. En calculant la position du soleil grâce à un ensemble d’informations géographiques et
temporelles, l’horloge astronomique permet de déterminer les instants de commutation de l’éclairage public.
Appliquer les bases d’éclairage public Choix des luminaires
Types de luminaires
Le luminaire est le réceptacle de la source lumineuse. Il en
existe plusieurs types dont les luminaires fonctionnels, les
luminaires décoratifs ou d’ambiance, les luminaires
réservés aux grands espaces et enfin les luminaires
destinés aux tunnels. Pour l’éclairage public, les luminaires
les plus concernés sont les luminaires fonctionnels.

Les luminaires fonctionnels
Les luminaires fonctionnels se sont généralisés après la Première

Guerre Mondiale. Leur conception répond surtout aux exigences
essentielles : optimisation du flux lumineux et le faible coût . Ce
sont généralement les luminaires les plus abordables en terme
de prix. Au début des années 1960, la question esthétique
commence à prendre son importance. Aujourd’hui, de plus en
plus de fabricants proposent des luminaires fonctionnels avec un
design travaillé et innovant.
Les luminaires décoratifs ou d’ambiance
Les luminaires décoratifs se sont généralisés à

partir du début des années 1960, quand
l’esthétique a commencé à devenir un critère de
choix pour un luminaire.
Les projecteurs ( luminaires réservés aux grands espaces )
Les projecteurs se sont généralisés à partir de la fin des années

1950. Ils sont conçus pour fournir une grande quantité de
lumière sur des surfaces bien précises. Ils sont surtout utilisés
pour éclairer les terrains de sport et les sites industriels.
Souvent fixés à des hauteurs supérieures à 10 mètres ou sur la
façade d’un bâtiment, la question esthétique est moins
déterminante pour ce type d’appareil. Ils sont équipés d’un
large réflecteur.
Les luminaires encastrés
Les luminaires encastrés se sont généralisés à partir des années

1960. Ils sont conçus pour être encastrés au sol, au plafond,
parfois le long d'une façade. Ils sont constitués d’un réflecteur
généralement satiné (pour limiter l’éblouissement) recouvert
par un boitier et une vitre en verre.
Influence de la lampe sur la forme du luminaire
Une des principales spécificités d’un luminaire est la nature et la puissance de la lampe pour lequel il est prévu.
Les sources lumineuses n’ont pas toutes la même forme. La taille des sources lumineuses varie en fonction de
leur puissance, plus cette dernière est élevée, plus la lampe est volumineuse. De plus, l’appareillage dédié
(notamment le ballast) n’est pas le même pour deux lampes de puissance différente, même si elles sont de
même nature. Un luminaire est donc initialement conçu pour une lampe spécifique (nature et puissance).
les critères de choix des luminaires :
> La durée de vie moyenne,

> L’étanchéité,
> La forme de la vasque,
> La solidité,
> La puissance de la lampe,
> La protection électrique,
> L’indice de rendu de couleurs,
> L’efficacité lumineuse,
> La température de couleurs.
> L’indice ULOR,
L’étanchéité
L’indice de protection IP détermine le niveau d’étanchéité du luminaire. Il représente le degré de protection du matériel
contre la pénétration des corps solides (1er chiffre) et liquides (2ème chiffre). Afin d’assurer une étanchéité suffisante, il est
recommandé de choisir des luminaires dont l’indice de protection est au minimum de 55 (IP ≥ 55). Le Tableau suivant
explique plus en détails les différents indices de protection.
La solidité
La solidité du luminaire est identifiée par l’indice (IK) qui détermine le degré de protection du matériel contre les chocs
mécaniques (Tableau).
La protection électrique
Tout matériel électrique raccordé à une alimentation doit comporter une protection contre les chocs électriques adaptée
aux conditions d’installation. Cette protection est assurée :
• Soit par des dispositions internes propres aux matériels eux-mêmes ;
• Soit par des conditions externes d’alimentation;
• Soit par une combinaison appropriée de dispositions internes et de conditions externes.
L’efficacité lumineuse (K)

Elle est définie par le rapport entre le flux lumineux fourni Ø en Lumens et la puissance P de la source lumineuse en Watts :
K = Ø/P
L’efficacité lumineuse s’exprime en lumens par watt. Du point de vue énergétique, la caractéristique la plus importante d’une
lampe est sa capacité à transformer l’énergie électrique en lumière. Plus l’indice K est grand, c’est mieux . Le Tableau suivant
indique l’efficacité lumineuse de quelques types de lampes.
L’indice ULOR
L’ULOR (Upward Light Output Ratio) est le flux lumineux sortant du
luminaire vers le ciel (Figure ci-contre).
Ce flux correspond à une perte énergétique et génère une nuisance
lumineuse. Les luminaires présentant un ULOR déplorable sont les
luminaires boules qui sont de moins en moins utilisés par les Communes.
Par conséquent, l’utilisation des luminaires dont

l’ULOR est le plus faible s’impose.
À ce titre, l’AFE préconise les indices suivants :
• Indice ULOR ≤ 3% en éclairage fonctionnel ;
• Indice ULOR ≤ 15% en éclairage d’ambiance.
La Figure illustre la différence entre les
indices ULOR de différents luminaires
l’AFE = Association Française de l'éclairage

Durée de vie moyenne

La durée de vie moyenne correspond à la durée pendant laquelle un équipement atteint ses limites
d'exigences de fonctionnement. Elle représente l’un des indicateurs de la qualité du luminaire et doit
être pris en considération lors du choix du matériel.

Forme de la vasque
La forme et la matière du luminaire, et particulièrement de la vasque, affectent le flux lumineux. Les vasques des
luminaires sont en général caractérisées par leur forme et par les matériaux qui les composent. La Figure ci-dessous
indique les différentes formes de vasque de luminaires.
Les vasques en verre sont recommandées : faciles à nettoyer, permettant une meilleure diffusion de la lumière et
résistant mieux dans le temps. Le schéma suivant indique quelques recommandations pour le choix de la forme
adéquate permettant de minimiser l’ULOR. Type de Vasque
Plat Bombé Projecteur

Types de luminaire et de vasques
Type de Luminaire Type de Vasque
Fonctionnel Décoratif Projecteur Plat Bombé Projecteur
157
Critères de choix d’un luminaire: Economie énergie
A exclure: Autres catégories à verre

Luminaire recommandée: Lampe
très bombé: émission au-dessus de
encastrée et verre plat: émission au-
l'horizontale de 4 à 5 %.
dessus de l'horizontale environ 1%.
A exclure: Lanterne traditionnelle avec

Luminaire acceptable: Lampe
ampoule apparente : émission au-
encastrée et verre légèrement
dessus de l'horizontale d’environ 30 %
bombé: émission au-dessus de
du flux lumineux
l'horizontale environ 1%.
A exclure: Boule lumineuse : émission

A exclure: Lampe encastrée et au-dessus de l'horizontale d’environ 50
verre bombé: émission au-dessus % du flux lumineux.
de l'horizontale environ 3%.
158
Appliquer les bases d’éclairage public Choix des supports
On peut identifier plusieurs types de supports. Dans le contexte du Maroc, on distingue essentiellement les supports
indiqués ci-dessous. La durée de vie des candélabres est supérieure à 25 ans, elle peut aller au-delà de 50 ans et peut
varier selon la qualité de peinture ou galvanisation, la qualité de maintenance et l’agressivité de l’environnement
(vibrations, corrosion, érosion, rayonnements, chocs et vandalisme).
Sujets à traiter
- Les différents types des supports d’éclairage public

Le culot ?
Il s'agit de la partie de l'ampoule où sont fixés le bulbe (enveloppe) et

l'appareil illuminant de l'ampoule. Le culot s'insère dans la douille et
transfère le courant électrique à l'ampoule. Chaque luminaire est donc
équipé d'une douille pour laquelle il faut choisir une ampoule
correspondante, plus précisément un culot correspondant.
Étiquette-énergie
L’Etiquette-énergie, obligatoire pour les lampes de plus de 4 watts, affiche quatre informations obligatoires et à ne
surtout pas négliger :
• La puissance électrique en watts (W) ;
• Le flux de lumière (énergie lumineuse) émis en lumen (lm) ;
• La durée de vie en heure (h) ;
• La classe d’efficacité énergétique.

La classe d’efficacité énergétique
La classe d’efficacité énergétique varie de la lettre A (barre verte : résultat très
performant) à la lettre G (barre rouge : efficacité très médiocre). Les ampoules fluo
compactes affichent pour la plupart une efficacité de classe A, A titre de
comparaison, les lampes à incandescence de base sont pour la plupart de classe E et
les halogènes oscillent entre C et G.

La classe d’efficacité énergétique
Flux lumineux
La puissance
La durée de vie
Remarque :
Un tube fluorescent marqué L36W/960 :
Une puissance de 36W, une température de couleur de 6000K

et IRC supérieur à 90%

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Code : TSEE-06 Filière : Efficacité énergétique

Année de formation : 2021/2022 Formateur : AYYOUB SALEH

1- Appliquer les bases de l’éclairage.

2- Appliquer les bases du confort visuel.

3- Appliquer les bases de l’éclairage public.

L'optique est la discipline qui étudie

Les plantes utilisent la lumière comme source d'énergie pour

électromagnétique que nos yeux perçoivent.

La plage des longueurs d’onde se situe entre

380 et 780 nm. Le jour, nous voyons des

couleurs, la nuit par contre uniquement des

1. Les grandeurs fondamentales de la photométrie

vision d’un « observateur de référence ».

Le flux lumineux : en lumen (lm), symbole : Φv ou F

Le flux lumineux d'une source est l'évaluation, selon la

Le flux lumineux d’une source de 100 W est d’environ 1500 lumens.

L’intensité lumineuse est égale au flux lumineux émis

L’éclairement désigne le flux lumineux reçu par unité de surface. L’ exemple

ci-après permette de mieux comprendre la relation entre flux lumineux et

• Une surface de 5m recevant un flux de 2000lumens bénéficie d’un

éclairement moyen de: 400lux.( 2000lumens/5m= 400lm.m= 400lux

C'est la densité de lumière sur une surface. exprimé selon la formule :

Où F est la valeur du flux lumineux atteignant la surface et S l'aire de

d'un lumen atteignant une surface d'un mètre carré.

𝜃 ∶ angle entre la direction d'émission et la normale à la surface

1. L’éclairement moyen initial

est l’éclairement moyen lorsque l’installation est neuve. En absence

• 1,75 fois l’éclairement à maintenir pour les locaux à

• 2 fois l’éclairement à maintenir pour les locaux à empoussièrement

Avec 1,5; 1,75; 2 = facteur de dépréciation d

2 . L'éclairement moyen en service

3 . L’éclairement moyen à maintenir

(Pour le calcul d’un éclairement à maintenir) Le flux Faible Moyen Fort

- Empoussièrement des locaux

α. Elle s'exprime en candelas par mètre carré (cd/m 2 ).

Trouver l'intensité d'une lampe de 200W dont l'efficacité est 18 lm/W.

Une lampe de 40W a une efficacité de 11 lm/W. A quelle distance de la lampe

comprise entre 0 et 100.

L'IRC constitue un indicateur général du rendu des couleurs :

essentiel de comprendre que la valeur de l'indice IRC n'a aucun

rapport avec la lumière naturelle .

IRC Rendu des couleurs

Catégorie Lumen/watt IRC

Lampe à incandescence 10 à 35 +95

La couleur de la lumière a une action directe sur la

Une source lumineuse dite ‘chaude’ émettra une

La sensation de chaud ou de froid dépend aussi de la quantité de

Les zones A et C sont considérées comme inconfortables. Dans la zone

Influence psychologique de la couleur sur une ambiance

Influence psychologique de la couleur sur une ambiance

Pourquoi la température de couleur est importante?

• Lors de la conception d'éclairage ou tout simplement lors du choix d'une

Influence psychologique de la couleur sur une ambiance

Composition de la lumière visible

La lumière naturelle, provenant du rayonnement du soleil et du ciel, présente un spectre visible

- Le rayonnement d'une source lumineuse se définit

- La lumière du soleil est la réunion de plusieurs

❖ Effet visuel de la lumière

Le mécanisme visuel met en jeu :

♣ des phénomènes physiques (formation de l’image)

♣ des phénomènes physiologiques (transmission des informations visuelles)

♣ des phénomènes psychophysiologiques (traitement des informations