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Ouarzazate
électriques.
❑ A1. Reconnaître les caractéristiques électriques des isolants et des conducteurs.
❑ A6. Distinguer les caractéristiques d’un circuit en série et d’un circuit en parallèle
• Des phénomènes naturels, tels que la foudre, étaient déjà observés dès l'Antiquité, mais
pendant très longtemps l'électricité a terrifié les hommes qui voyaient en elle une
• Ce n'est qu'à partir de la fin du 16e siècle qu'elle a commencé à être étudiée par les
scientifiques pour en comprendre ses mécanismes et établir des lois. Leurs travaux successifs
d'énergies.
• Aujourd'hui, cette électricité est produite par des centrales électriques, transportée et
l'électricité a changé la vie de l'humanité. Elle est devenue indispensable à tout ce qui fait
déplacer, fabriquer...
• L'électricité se manifeste de manière naturelle dans de nombreux phénomènes comme :
• les influx nerveux de certains organismes vivants qui émettent des décharges électriques ;
• l'électricité statique créée par le frottement ou la mise en contact de matériaux différents, par
• la foudre qui correspond à une décharge électrique entre un nuage et la terre, ou entre deux nuages.
• L'électricité peut également être créée de manière artificielle
dans des centrales par transformation :
• Prenons par exemple un bloc d'aluminium et coupons-le en deux jusqu'à des milliers et
des milliers de fois, nous atteindrons une limite où il ne sera plus possible de subdiviser la
particule d'aluminium extrêmement petite ainsi obtenue, sans en changer les propriétés
caractéristiques, Cette dernière particule est appelée atome.
• Toute matière est composée d'atomes dont la structure particulière de chaque matière
caractérise les différents éléments tels que l'aluminium, le carbone, le cuivre, l'hydrogène,
l'oxygène, etc. .
• Un groupement de deux, trois, quatre, parfois jusqu'à des milliers d'atomes s’appelle
molécule. par exemple la molécule d'eau, est formée de deux atomes d'hydrogène et d'un
atome d'oxygène .
• L’atome est la plus petite partie d’un corps simple pouvant se combiner chimiquement avec un autre.
limité d’électrons.
• Les électrons situés au niveau de la couche périphérique sont appelés électrons périphériques ou électrons
de valence, ces électrons sont les moins liés au noyau, peuvent être arrachés à l’atome.
• Un atome peut perdre un électron, l’atome est alors chargé positivement : il devient un ion positif, ou cation.
• Un atome peut capturer un électron, l’atome est alors chargé négativement : il devient un ion négatif, ou anion.
• Les électrons des couches internes sont fortement liés
transport de courant.
• Les couches se remplissent d’un nombre déterminé d’électrons en partant d’abord de la couche interne la plus
proche du noyau puis lorsqu’elle est remplie, vers les couches supérieures.
• Ainsi, en règle générale la couche de surface reste incomplète : c’est la couche de valence.
• Dans les couches parfaitement remplies, il règne un tel équilibre qu’il est très difficile d’en extraire des électrons.
• La force électrique liant les électrons au noyau étant inversement proportionnelle au carré de la distance qui les
sépare, les électrons de valence sont soumis à une force moindre que ceux du cœur de l’atome.
• Les atomes ont toujours tendance à vouloir céder ou gagner des électrons de manière à avoir une couche de
valence remplie (sans trou), c’est pourquoi ils tendent à partager leurs électrons libres avec d’autres atomes.
• Dimensions de l'atome :
• L'atome le plus simple est celui de l'hydrogène parce qu'il ne comporte qu’un seul
électron.
• Imaginons qu'on puisse grossir un atome d'hydrogène 100 millions de millions de fois .
• On pourrait alors représenter le noyau de l'atome par un grain de sel et l'électron par
une balle légère de 10 cm de diamètre, tournant autour de ce noyau à une distance
d'environ 5 kilomètres .
• D'après cet exemple, on réalise que la plus grande portion de l'atome est vide . En effet, s'il était possible de
comprimer les électrons et les noyaux ensemble, on pourrait placer toute la matière d'une grande ville dans
une boîte d'allumettes.
• Si on ne peut pas toujours voir à travers un corps, qui pourtant est formé d'atomes si vides, c'est que les rayons
lumineux sont déviés par les atomes.
• Les matériaux solides peuvent être classés en trois groupes que sont les isolants, les conducteurs et les semi-
conducteurs.
• En électricité seule la couche de valence de l’atome est importante : c’est le nombre des électrons périphériques qui
• Selon leur structure électronique, les matériaux présentent plusieurs possibilités de configuration des bandes : Bande de
la bande de valence n'est pas conduction est complètement occupée et la représentent un cas particulier des
totalement occupée et la bande de bande de conduction est vide. Sous l'effet de isolants. Leur bande interdite est de
conduction la recouvre partiellement. Il l'agitation thermique, des électrons peuvent largeur suffisamment faible pour que
n'y a pas de bande interdite et des acquérir une énergie plus élevée mais certains électrons de la bande de
électrons de valence peuvent l'ampleur de la bande interdite est telle valence puissent passer par agitation
facilement passer dans la bande de qu'aucun ne réussira à venir occuper la bande thermique ou excitation dans la bande
courant électrique.
l’aluminium.
• Des matériaux dans lesquels un champ très faible suffit à fournir une énergie permettant le
• Les conducteurs sont des corps qui permettent le passage des électrons libres (cuivre, or,
• Tous les métaux sont des conducteurs, l’aluminium et le cuivre étant les plus utilisés.
• Conducteurs :
• La qualité d'un bon conducteur se mesure à sa faible résistivité .
• On utilise aussi divers alliages pour la fabrication de conducteurs résistifs (lampes, éléments chauffants) .
• Les propriétés particulières de certains types de conducteurs sont mises à profit dans des applications spéciales. Par
exemple : basse température de fusion des fusibles pour la protection contre les surintensités et les courts-circuits,
résistance non linéaire des varistors pour la protection contre les surtensions, les conducteurs liquides ionisés, appelés
électrolytes (piles.)
dans un isolant.
• Isolants :
• Les isolants : sont des corps qui par leur structure interne, ne permettent pas le passage des
électrons libres d'un atome à un autre et par conséquence du courant, (ébonite, verre,
• Les isolants sont d’habitude des substances composées qui ne permettent pas l’apparition des
électrons libres, contrairement aux conducteurs qui sont des éléments purs.
• Les matériaux isolants qui gagnent en humidité peuvent devenir conducteurs (bois humide).
• Isolants :
• Ils sont utilisés pour protéger les personnes des électrisations et pour protéger les
• Les gaines en plastique qui entourent les fils électriques en cuivre sont des isolants électriques ;
• Les isolants servent aussi à stocker un champ électrique, lorsqu’ils sont installés entre deux
• Les électrons sont disposés dans des bandes permises séparées par des bandes dites
interdites. Une certaine quantité d’énergie permet de faire passer des électrons d’une
bande permise pleine (bande de valence) vers la bande vide (bande de conduction)
générant ainsi des trous électriquement équivalents à des charges positives dans la bande
de valence.
• Le germanium et le silicium sont les semi-conducteurs les plus utilisés. En outre les semi-
récepteurs reliés par des fils conducteurs et parcouru par un courant électrique.
• Pour assurer le passage du courant, il est nécessaire que le circuit parcouru fermé.
• Notion de circuit électrique :
• Un courant électrique est un mouvement d'ensemble de porteurs de charges électriques, généralement des électrons,
• Un courant électrique c’est le flux d’électrons dans circuit fermé dans le même sens, son unité est l’ampère (A).
• En appliquant une différence de potentiel, nous forçons les électrons à se déplacer dans la même direction à travers le fil.
• Le sens conventionnel du courant est le sens opposé au déplacement des électrons. André-Marie
Ampère
(1775-1836)
• Les électrons de charge négative se déplacent de la borne – vers la borne + du générateur.
• Le courant électrique continu défini positif circule de la borne + vers la borne – du générateur.
• Le courant électrique est représenté sur un circuit par une flèche qui indique le sens positif du courant.
• L’intensité du courant électrique se note I et s’exprime en ampère (A). C’est la quantité d’électricité transportée par unité
de temps :
I en ampère (A)
𝒒
𝑰= q en coulombs (C) 𝑞 = 1 𝐴ℎ = 3 600 𝐶
𝒕
t en secondes (s)
• Notion de circuit électrique :
• la tension est comme la pression, elle pousse les électrons à circuler dans une la même direction, sans tension les
• Une tension électrique est une différence de potentiel électrique : Lorsque deux points d’un circuit électrique n’ont
pas la même charge électrique alors ces deux points sont à des potentiels électriques différents, son unité est le Volt.
• Un Volt c’est la force nécessaire pour pousser 6,24x1018 électrons par seconde dans un fil ayant une résistance d’1 ohm.
• Sur une pile, nous avons deux pôles : le pôle positif (déficit d’électrons) et le pôle négatif (excédent d’électrons). Si
ces deux points sont reliés entre eux par un conducteur alors, un courant circulera.
• Notion de circuit électrique :
• Si un courant électrique circule entre deux points d’un circuit, il existe entre ces deux points une
différence de potentiel électrique. Cette différence de potentiel est appelée tension électrique.
Alessandro Volta
(1745-1827)
• La tension électrique se note U ou V et s’exprime en volt.
V en volt (V)
• C’est l’énergie transportée par la quantité 𝑾
𝑽= W en joules (J)
d’électricité déplacée : 𝒒
q en coulombs (C)
• La tension entre les points A et B d’un circuit c’est la différence de potentiel entre le point A et le point B. Elle est
représentée sur un circuit par une flèche qui indique le potentiel le plus élevé :
𝑉𝐴𝐵 = 𝑉𝐴 − 𝑉𝐵 (V)
• Notion de circuit électrique :
• Les éléments de base des circuits électriques sont des éléments linéaires :
• Source de tension
• Résistance
• Inductance
• Condensateur
• Notion de circuit électrique :
• Source de tension :
• Une source électrique est un dispositif qui convertit de l’énergie non électrique en énergie électrique. Exemples :
• La source de tension est un appareil qui fournit la force électromotrice nécessaire pour engendrer le courant
• Les sources de courant continu peuvent être une pile, un accumulateur, une pile solaire, une dynamo, un thermocouple ou
un dispositif piézo-électrique.
• Notion de circuit électrique :
• Types de sources de tension :
• Lorsqu’on groupe de manière convenable plusieurs piles on peut obtenir des tensions plus élevées.
• Les piles sont identifiées par des lettres allant de la plus faible « AAA » à la plus puissante comme capacité
énergétique « D ».
• Notion de circuit électrique :
• Types de sources de tension :
• Pour les appareils photo ou les petits moteurs sont préférées les
• Les accumulateurs appelés aussi piles secondaires, diffèrent des piles primaires dans le sens
que leur processus est réversible.
• C’est un grand avantage qui rend les accumulateurs utilisables dans beaucoup de domaines
comme sources d’énergie auxiliaire ou d’urgence, ou encore comme sources dans les appareils
mobiles comme les automobiles, les voitures électriques, les avions.
• Notion de circuit électrique :
• Types de sources de tension :
• Les résistances sont des dipôles passifs dans lesquels toute l’énergie électrique mise en jeu est
• Types de résistances :
un fil métallique ou un ruban métallique autour d’un carbone au graphite mélangé à un matériel isolant en
• Le domaine des valeurs des résistances bobinées la valeur de la résistance. Quant aux valeurs de celle-ci, on
commence de quelques ohms et arrive jusqu'à plusieurs les retrouve de 1 à 22 000 000 .
• Les résistances présentées auparavant se caractérisent par la valeur fixe de leur résistance. La technique moderne
emploie fréquemment des résistances variables, pour lesquelles on peut faire varier la valeur de leur résistance. Selon
• Rhéostats.
• Potentiomètres.
• Notion de circuit électrique :
• Types de résistances :
• Les rhéostats sont des résistances variables utilisées pour
• Leur gabarit est supérieur à celui des potentiomètres et leur variables utilisées pour le réglage de la tension
diamètre peut atteindre 150, voire 200 mm. d’un circuit. Ils ont trois bornes et leur diamètre ne
• L’élément résistant d’un rhéostat est représenté par un dépasse pas 12 mm.
seul fil. Les rhéostats sont munis de deux ou trois bornes. • L’élément résistant et réalisé en carbone.
résistant.
• Notion de circuit électrique :
• Puissance dissipée d’une résistance :
• La puissance dissipée (ou de dissipation) des résistances est une caractéristique très importante. Elle
indique la capacité d’évacuation de chaleur d’une résistance due au passage du courant électrique, Elle
s’exprime en Watt.
• Pour la plus part des circuits, on accepte l’utilisation des résistances d’une tolérance de 10%.
• Notion de circuit électrique :
• Code des couleurs d’une résistance :
• Les résistances bobinées sont assez grandes pour qu’on puisse inscrire sur
l - longueur en m
𝒍 s - section en m² 𝟏
𝑹= 𝝆 𝑮= G - Conductance en Siemens
𝒔 ρ - résistivité en m 𝑹
R - résistance en
• Il existe également des résistances dont la résistance varie en fonction d’un paramètre comme la température
(thermistance).
• Notion de circuit électrique :
• Inductance :
• L’inductance est définie comme la propriété d’un circuit de s’opposer à toute variation du courant qui le
traverse.
• On appelle les composants qui ont cette propriété des inductances, bobines ou encore bobines d’inductance
ou selfs.
• La bobine est un fil de conducteur enroulé sur lui-même, ayant une forme plus ou moins cylindrique. Le fil,
souvent en cuivre, est parfois enroulé autour d'un cylindre métallique magnétique.
• Une bobine s'oppose aux variations du courant alternatif et tend à lisser celui-ci.
Une fois que le courant est stabilisé, la bobine se comporte comme un simple fil.
N : Nombre de spires
𝒔 s : Section de la bobine en m2
𝑳 = 𝝁 𝑵²
𝒍 l : Longueur du support cylindrique en m.
μ : Perméabilité en H/m.
• Une bobine pure n’existe pas. En pratique, elle est toujours en série avec une petite résistance.
• Notion de circuit électrique :
• Condensateur :
• Les charges positives s'accumulent sur une armature, alors que les charges
négatives s'accumulent sur l'autre. De plus, la charge sur une armature est l'exact
• Les condensateurs sont classés généralement d’après le type du diélectrique utilisé (l’air, au papier, à la céramique …),
ou d’après la forme (tubulaire, plate, disque etc. ) ou d’après les catégories suivantes (fixes et variables) ou d’après la
• Les condensateurs au papier, au mica ou à la céramique entrent dans le groupe des condensateurs non polarisés,
cela veut dire qu’ils n’ont pas une polarité assignée à leurs électrodes.
• Remarque : Quoique le condensateur au papier soit non polarisé, souvent il est doté d’une bande noire à l’une de son
extrémité. Cette bande n’indique pas la polarité, mais l’électrode reliée à la feuille extérieure du condensateur qu’il
• Dans le groupe des condensateurs polarisés, on trouve les condensateurs électrolytiques. Celui doit
recevoir un potentiel plus positif sur une électrode que sur l’autre, autrement il sera détruit.
• Dans le cas d’un condensateur axial, un trait portant le signe «-», indique l’électrode négative. De
plus près de la broche opposée, le condensateur est légèrement déformé par une rayure, toujours
• Dans le cas du condensateur radial, le trait comportant le même signe «-» indique l’électrode
négative.
• La tolérance d’un condensateur exprime en pourcentage la marge d’erreur de sa capacité indiquée par
• la tension nominale, qui indique la valeur maximum de la différence de potentiel que l’on peut appliquer à ses
• le coefficient de température, qui exprime le taux de variation de la capacité avec la température. Dans la plupart
des cas ce coefficient est positif, mais il existe aussi des condensateurs dont le coefficient est négatif (leur capacité
diminue avec l’élévation de la température), et même nul ce qui traduit la stabilité de la capacité par rapport à la
variation de la température.
électriques :
• La CEI est composée de représentants de différents organismes de normalisation nationaux. La CEI a été créée en 1906
et compte actuellement 69 pays participants. Les normes CEI sont reconnues dans plus de 100 pays.
• La CEI a été l'instrument du développement et de la distribution de normes d'unités de mesure, des conventions et des
références.
• Symboles homologués par la C.E.I et conventions de présentation des composants utilisés dans les installations électriques :
• Les piles et les accumulateurs sont les principales sources de courant continu.
Loi d’Ohm :
• Il existe une relation précise entre les trois paramètres électriques : tension, courant et résistance.
• Si on maintient la résistance du circuit fixe, l’augmentation de la tension de la source se traduit par une Georg Simon Ohm
(1789-1854)
augmentation du courant dans le circuit, à cause de la « pression » accrue exercée sur les électrons.
La tension électrique V aux bornes d’un récepteur purement résistif est égale au
produit de sa résistance par l’intensité I du courant électrique qui le traverse.
L’énergie électrique :
• Un circuit électrique est composé d’un ou plusieurs générateurs et d’un ou plusieurs récepteurs
James Joule
reliés par des fils. (1818-1889)
• On utilise plus souvent le wattheure (Wh) et même le kilowattheure dans les 1 𝑊ℎ = 3 600 𝐽
compteurs d'énergie électrique.
Puissance électrique :
• La puissance électrique d’un appareil est égale à l’énergie électrique produite ou 𝑾 James Watt
𝑷= (1736-1819)
consommée W par cet appareil en un temps donné t. 𝒕
• La puissance électrique d’un appareil parcouru par un courant continu I est égale
au produit de la tension à ses bornes V par l’intensité du courant continu I qui le 𝑷=𝑽𝑰
traverse.
• La puissance débitée par une source (fem = E) dans un circuit avec une intensité I,
𝑷=𝑬 𝑰
càd la puissance disponible à la consommation des récepteurs.
• Un dipôle est relié à l’extérieur par deux bornes A et B, le courant entrant par l’une est égal au courant sortant par l’autre. La
tension u et le courant i sont des grandeurs algébriques.
Les dipôles :
Les lois de Kirchhoff :
• Les lois de Kirchhoff sont des lois qui permettent de déterminer les intensités et les tensions en tout
point d'un circuit. Gustav Kirchhoff
(1824-1887)
• Elles sont au nombre de deux : la loi des mailles concerne les tensions et la loi des nœuds concerne
les courants.
• Une branche relie deux nœuds entre eux directement, sans nœuds
intermédiaires. Les branches peuvent contenir un récepteur ou n'être
que de simples fils.
• Une maille est, pour rappel, un chemin qui part d'un point du circuit et y revient sans repasser deux fois par le même fil ou
le même récepteur/générateur.
Les lois de Kirchhoff :
La somme algébrique des différences de potentiel (tensions) dans une
• La loi des mailles : boucle fermée (maille) est égale à zéro.
Avec : 𝑅é𝑞 = 𝑅1 + 𝑅2 + 𝑅3
Dans un branchement en série, la résistance équivalente Réq est la somme des résistances.
𝑹é𝒒 = 𝑹𝟏 + 𝑹𝟐 + 𝑹𝟑 + … + 𝑹𝒏
Groupement des résistances « EN PARALLÈLE » :
• Lorsque des résistances sont branchées en parallèle, elles sont alimentées par la même tension V.
𝑉 𝑉 𝑉 1
𝐼 = 𝐼1 + 𝐼2 + 𝐼3 = + + = .𝑉
𝑅1 𝑅2 𝑅3 𝑅é𝑞
1 1 1 1
Avec : 𝑅é𝑞 = 𝑅1
+
𝑅2
+
𝑅3
Dans un branchement en parallèle, l’inverse de la résistance équivalente Réq est la somme des inverses
de chacune des résistances.
𝟏 𝟏 𝟏 𝟏 𝟏
= + + + …+
𝑹é𝒒 𝑹𝟏 𝑹𝟐 𝑹𝟑 𝑹𝒏
Groupement des résistances « MIXTE » :
• La plupart des circuits comprennent des composants groupés tantôt en parallèle, tantôt en série. Il s’agit des circuits mixtes.
• La résolution de tels circuits fait donc appel à la connaissance associée aux circuits série et parallèle.
• Pour les circuits mixtes on ne peut pas définir une méthode applicable à la lettre. Il faut agir selon le circuit en tenant
compte de sa configuration particulière.
• Prendre connaissance des données et des exigences du problème : tension d’alimentation, valeurs des résistances,
paramètres à déterminer (courants, tensions, puissances, etc.).
• Restreindre un à un les groupements identifiés et dessiner après chaque transfiguration le circuit équivalent.
• Remarque : Il est possible de résoudre le même problème par différentes voies toutes menant à la solution correcte. Le
choix de la voie la plus efficace n’est qu’un problème d’exercice.
Groupement des bobines d’inductance « EN SÉRIE » :
• Lorsque des bobines sont branchées en série, elles sont traversées par le même courant d’intensité I.
Avec : 𝐿é𝑞 = 𝐿1 + 𝐿2 + 𝐿3
Dans un branchement en série, la bobine équivalente Léq est la somme des bobines.
𝑳é𝒒 = 𝑳𝟏 + 𝑳𝟐 + 𝑳𝟑 + … + 𝑳𝒏
Groupement des bobines d’inductance « EN PARALLÈLE » :
• Lorsque des bobines sont branchées en parallèle, elles sont alimentées par la même tension V.
𝑉 𝑉 𝑉 1
𝐼 = 𝐼1 + 𝐼2 + 𝐼3 = + + = .𝑉
𝐿1 𝐿2 𝐿3 𝐿é𝑞
1 1 1 1
Avec : 𝐿é𝑞 = 𝐿1
+
𝐿2
+
𝐿3
Dans un branchement en parallèle, l’inverse de la bobine équivalente Léq est la somme des inverses de
chacune des bobines.
𝟏 𝟏 𝟏 𝟏 𝟏
= + + + …+
𝑳é𝒒 𝑳𝟏 𝑳𝟐 𝑳𝟑 𝑳𝒏
Groupement des condensateurs « EN SÉRIE » :
• Lorsque des condensateurs sont branchées en série, elles sont traversées par le même courant d’intensité I.
𝑄 𝑄 𝑄 1
𝑉 = 𝑉1 + 𝑉2 + 𝑉3 = + + = .𝑄
𝐶1 𝐶2 𝐶3 𝐶é𝑞
1 1 1 1
Avec : 𝐶é𝑞 = 𝐶1
+
𝐶2
+
𝐶3
Dans un branchement en série, l’inverse de la capacité équivalente Céq est la somme des inverses de
chacune des capacités.
𝟏 𝟏 𝟏 𝟏 𝟏
= + + + …+
𝑪é𝒒 𝑪𝟏 𝑪𝟐 𝑪𝟑 𝑪𝒏
Groupement des condensateurs « EN PARALLÈLE » :
• Lorsque des condensateurs sont branchées en parallèle, elles sont chargés par la même tension V.
• L’énergie emmagasinée pendant la charge puis restituée pendant la décharge est la somme des énergies
emmagasinées par chacun des condensateurs.
1
𝑊𝑐 = . 𝐶 . 𝑉2
2
1 1 1 1
Wt = 𝑊𝑐1 + 𝑊𝑐2 + 𝑊𝑐3 = 2 . 𝐶1 . 𝑉2 + 2 . 𝐶2 . 𝑉2 + 2 . 𝐶3 . 𝑉2 = 𝑊𝑐 = 2
. 𝐶é𝑞 . 𝑉2
Avec : 𝐶é𝑞 = 𝐶1 + 𝐶2 + 𝐶3
Dans un branchement en parallèle, la capacité équivalente Céq est la somme des capacités.
𝑪é𝒒 = 𝑪𝟏 + 𝑪𝟐 + 𝑪𝟑 + … + 𝑪𝒏
Courant alternatif :
• Le courant alternatif change de valeur à chaque instant.
• Les courants alternatifs les plus connus sont : Sinusoïdaux, Carrés, en dent de scie.
• Les courants alternatifs (et cela est valable pour les tensions alternatives ou n’importe quel autre signal alternatif) sont
périodiques.
a) Courant (signal) sinusoïdal b) Courant (signal) carré c) Courant (signal) en dent de scie
Caractéristiques d’un courant alternatif sinusoïdal :
• La période représente la durée minimum après laquelle une grandeur alternative reprend les mêmes
valeurs. La période est exprimée en seconde et on la symbolise par T. 𝟏
𝒇=
• La fréquence représente le nombre de périodes par seconde. On désigne la fréquence par f et on 𝑻
l’exprime en hertz (Hz).
𝑰𝒎𝒂𝒙
𝑰𝒆𝒇𝒇 =
𝟐
Déphasage :
• Lorsqu’on a plusieurs grandeurs (Courants) qui ne sont pas en phase. Le décalage (retard ou avance) t d’un signal par
rapport à l’autre se traduit alors graphiquement par un angle appelé : Angle de déphasage 𝜑.
• Le déphasage entre deux grandeurs sinusoïdales peut être identifié facilement lorsqu’on représente les deux grandeurs
sur le même système de référence.
• Un décalage du temps.
• Un décalage d’amplitude.
Déphasage :
Déphasage :
Courant alternatif sinusoïdal :
• L’expression mathématique d’une onde (ou bien grandeur) sinusoïdale est :
𝑨𝒎
𝑨𝒆𝒇𝒇 =
𝒂 = 𝑨𝒎 𝒔𝒊𝒏 𝝎 𝒕 + 𝜃 𝟐 𝒂 = 𝑨𝒆𝒇𝒇 𝟐 𝒔𝒊𝒏 𝝎 𝒕 + 𝜃
𝑎 : la valeur instantanée de la grandeur, correspondant au moment de temps quelconque t.
Am : l’amplitude, appelée aussi valeur de crête de la grandeur. C’est la plus grande valeur que puisse atteindre
l’onde sinusoïdale.
ωt+𝜃 : la phase de la grandeur sinusoïdale exprimé en radian.
𝜃 : la phase initiale ; elle comprend la valeur du temps t = 0, c’est donc la phase à l’origine du temps, au début de
l’onde. La phase s’exprime en radian, symbole rad.
• Une onde sinusoïdale est une grandeur périodique, donc chaque onde sinusoïdale a sa période (T) et sa fréquence (f).
𝟏
𝝎=𝟐𝝅𝒇 𝒇=
𝑻
Courant alternatif sinusoïdal – Déphasage :
i (t) = 𝑰𝒎 𝒔𝒊𝒏 𝝎 𝒕 − 𝝋
https://www.youtube.com/watch?v=OasGP2u4SJo&ab_channel=flippedagez
Caractéristiques des circuits a courant alternatif :
• Un circuit de courant alternatif peut comprendre un ou plusieurs composants linéaires et passifs, groupés en série, parallèle
ou mixte, alimenté avec une tension alternative sinusoïdale qui s’applique aux bornes du circuit.
• Quelque soit la structure du circuit on peut identifier le courant principal du circuit : c’est le courant qui sort d’une borne
d’alimentation et entre dans l’autre borne d’alimentation.
• La figure présente symboliquement un circuit à courant alternatif, d’une structure quelconque, alimenté avec la tension
alternative de valeur efficace U et parcourue par le courant principal de valeur efficace I.
Caractéristiques des circuits a courant alternatif :
• Par définition, l’impédance d’un circuit à courant alternatif est le rapport entre la
tension efficace appliquée aux bornes et le courant efficace principal de celui-ci.
• L’impédance est une caractéristique très importante du circuit à courant alternatif. Elle
est symbolisée par la lettre majuscule Z.
U : la tension efficace en Volt.
𝑼
𝒁= I : le courant efficace en Ampère.
𝑰 Z : l’impédance en Ohm ().
• La puissance apparente d’un circuit à courant alternatif est exprimée par le produit entre la tension efficace aux bornes du
circuit et le courant efficace principal, sa symbole est S.
U : la tension en volts (V)
• La puissance apparente n’est pas la puissance consommée, elle est définie comme étant la valeur maximale qui peut être
prise par la puissance active.
Représentation vectorielle des grandeurs sinusoïdales :
• En prenant la tension comme référence et en positionnement le courant par rapport à celle-ci, le graphe de Fresnel de la
situation donne :
• Le courant, en retard d’un angle de déphasage, peut être graphiquement décomposé en deux composantes.
Représentation vectorielle des grandeurs sinusoïdales :
• Il est alors possible de superposer l’image de la puissance active (W) : 𝑷 = 𝑼 × 𝑰 × cos 𝝋 𝑷 = 𝑺 × cos 𝝋
• On peut ensuite superposer l’image de la puissance réactive (VAR) : 𝑸 = 𝑼 × 𝑰 × sin 𝝋 𝑸 = 𝑺 × sin 𝝋
• On peut enfin superposer l’image de la puissance apparente (VA) : 𝑺=𝑼 ×𝑰 𝑺= 𝑷 𝟐 + 𝑸𝟐
Représentation vectorielle des grandeurs sinusoïdales :
• Dans le cas d’une résistance pure la tension et le courant sont en phase.
𝑼
𝒁= =𝑹
𝑰
𝝋=𝟎
𝑷=𝑼 ×𝑰
𝑸=𝟎
𝑼
𝒁= =𝑹
𝑰
𝝋=𝟎
𝒖 = 𝑼𝒎 𝒔𝒊𝒏𝝎𝒕
𝑼𝒎
𝒊= 𝒔𝒊𝒏 𝝎𝒕
𝑹
Représentation vectorielle des grandeurs sinusoïdales :
• Dans le cas d’une bobine (inductance pure), la tension est déphasée de 90° en
avant sur le courant.
𝑼
𝒁 = = 𝑳. 𝝎
𝑰
𝝅
𝝋=+
𝟐
𝑷=𝟎
𝑸 = 𝑼 .𝑰
𝑼
𝒁= = 𝑳. 𝝎 = 𝟐𝝅𝒇𝑳
𝑰
𝝅
𝝋=+
𝟐
𝒖 = 𝑼𝒎 𝒔𝒊𝒏 𝝎𝒕
𝑼𝒎
𝒊= 𝒔𝒊𝒏 𝝎𝒕 − 𝟗𝟎°
• Lorsqu’un courant continu passe dans une bobine, celle-ci produit un champ 𝝎𝑳
magnétique. Le flux magnétique dans la bobine et le courant sont reliés par la
relation :
: la valeur du flux en Weber (symbole Wb);
L : l’inductance de la bobine en Henry (symbole H);
𝑵² 𝑺
∅=𝑳×𝑰 𝑳=𝝁
I : le courant en Ampère (symbole A). 𝒍
Représentation vectorielle des grandeurs sinusoïdales :
• Dans le cas d’un condensateur (capacité pure), la tension est déphasée de 90°
en arrière sur le courant.
𝑼 𝟏
𝒁= =
𝑰 𝑪. 𝝎
𝝅
𝝋=−
𝟐
𝑷=𝟎
𝑸 = − 𝑼 .𝑰
𝑼 𝟏 𝟏
𝒁=
𝑰
=
𝑪.𝝎
= 𝟐𝝅𝒇𝑪
𝝅
𝝋=−
𝟐
𝒖 = 𝑼𝒎 𝒔𝒊𝒏 𝝎𝒕
𝒊 = 𝑼𝒎 𝝎𝑪 𝒔𝒊𝒏 𝝎𝒕 + 𝟗𝟎°
𝑼𝟐 = 𝑼𝟐𝑹 + (𝑼𝑳 − 𝑼𝑪 )²
𝑼𝟐 = 𝑰² 𝑹² + ( 𝑿𝑳 − 𝑿𝑪 )²
𝑼
𝑰=
𝑹² + 𝑿𝑳 − 𝑿𝑪 ²
𝑼
𝑰=
𝟏
𝑹² + 𝑳𝝎 − ²
𝑪𝝎
𝟏
𝒁= 𝑹² + 𝑳𝝎 − ²
𝑪𝝎
Circuit R–L–C série :
𝑹
𝒄𝒐𝒔 𝝋 =
𝒁
𝟏
𝑳𝝎− 𝑿
𝑪𝝎
𝒔𝒊𝒏 𝝋 =
𝒁
= 𝒁
𝟏
𝑳𝝎− 𝑪𝝎 𝑿
𝒕𝒈 𝝋 =
𝑹
= 𝑹
Circuit R–L–C série :
• Le circuit RLC peut tendre vers trois situations distinctes qui sont :
Le circuit est globalement plutôt INDUCTIF. Le circuit est globalement plutôt CAPACITIF. Le circuit est en situation de RESONNANCE.
La tension est en avance sur le courant. La tension est en retard sur le courant. La tension est en phase avec le courant.
𝟏
𝑿𝑳 = 𝑿𝑪 𝑳𝝎 =
𝑪𝝎
• F0 la fréquence particulière pour laquelle les réactances
des deux éléments réactifs sont égales :
𝟏
𝒇𝟎 =
𝟐𝝅 𝑳𝑪
Circuit R–L–C série RÉSONANCE :
• La tension UR aux bornes de la résistance devient égale à la tension d’alimentation U du circuit R-L-C. Ces deux
tensions sont en phase. Le caractère du circuit est résistif. Le courant I et la tension U sont en phase.
A la résonance, la tension d’alimentation est égale à la tension aux bornes de la résistance. Cela ne
signifie pas que la bobine et le condensateur n’ont pas de tensions aux bornes. Les tensions aux bornes
des éléments réactifs sont égales en valeur efficace mais déphasées de 180° une sur l’autre.
Circuit R–L–C série RÉSONANCE :
• Les graphiques présentent :
▪ La variation de l’impédance d’un circuit R-L-C série en fonction de la fréquence;
▪ La variation du courant dans un circuit R-L-C série en fonction de la fréquence
d’une tension de valeur efficace constante.
• A la résonance d’un circuit R-L-C série la tension aux bornes des éléments
réactifs peuvent même dépasser la tension d’alimentation.
𝑼𝑳𝑶 𝑼𝑪𝑶 𝝎𝟎 𝑳 𝟏 𝟏 𝑳
𝑸= = = = 𝑸=
𝑼 𝑼 𝑹 𝝎𝟎 𝑪𝑹 𝑹 𝑪
Circuit R–L–C parallèle :
• Soit un circuit constitué d’une résistance de valeur R, d’une bobine d’inductance L et
d’un condensateur de capacité C associés en parallèle.
𝑼
𝑰𝑹 = pour la résistance.
𝑹
𝑼
𝑰𝑳 = pour la bobine, où 𝑿𝑳 = 𝑳 𝝎 étant sa réactance inductive.
𝑿𝑳
𝑼 𝟏
𝑰𝑪 = pour le condensateur, où 𝑿𝑪 = étant sa réactance capacitive.
𝑿𝑪 𝑪𝝎
Circuit R–L–C parallèle :
𝑰𝟐 = 𝑰𝟐𝑹 + (𝑰𝑳 − 𝑰𝑪 )²
2 2
𝑼 𝑼 𝑼
= +( − 𝑼. 𝑪. 𝝎)²
𝒁 𝑹 𝑳. 𝝎
𝟏 𝟏
2
𝟏 𝟏
= +( − 𝑪. 𝝎)² 𝒁=
𝒁 𝑹 𝑳. 𝝎 √(𝟏Τ𝑹 ² + (𝟏Τ𝑳 𝝎 − 𝑪𝝎)²൯
𝟏 𝟏
𝒀= + − 𝑪. 𝝎 ²
𝑹² 𝑳. 𝝎
• L’angle de déphasage entre la tension et le courant est compris entre –90° et 90°.
Il peut être exprimé tel que :
𝟏
𝒕𝒈 𝝋 = R . ( − 𝑪. 𝝎)
𝑳.𝝎
𝟏
𝟏 𝒁 𝒄𝒐𝒔 𝝋 =
𝒄𝒐𝒔 𝝋 =
𝑹.𝒀
= 𝑹 𝑹
𝟏
+
𝟏
− 𝑪. 𝝎 ²
𝑹² 𝑳. 𝝎
Circuit R–L–C parallèle RÉSONANCE :
• Soit le circuit composé d’une résistance R, une bobine L et un condensateur C,
associés en parallèle et alimentés avec un générateur basse fréquence.
𝟏
𝑿𝑳 = 𝑿𝑪 𝑳𝝎 =
𝑪𝝎
• F0 la fréquence particulière pour laquelle les réactances
des deux éléments réactifs sont égales :
𝟏
𝒇𝟎 =
𝟐𝝅 𝑳𝑪
Circuit R–L–C parallèle RÉSONANCE :
• Le courant principal devient le courant dans le circuit en résonance. Le groupement obtient un caractère purement
𝟏
• La fréquence de résonance ne dépend que des caractéristiques des éléments réactifs. 𝒇𝟎 =
𝟐𝝅 𝑳𝑪
Circuit R–L–C parallèle RÉSONANCE :
• Les graphiques présentent :
A la résonance d’un circuit R-L-C parallèle le courant total du groupement est égal au courant
dans la résistance. Cela ne signifie pas que les éléments réactifs ne seraient pas parcourus par des
courants. On observe dans le diagramme vectoriel que les courants dans les éléments réactifs sont
égaux en valeur efficace, mais déphasés de 180° un sur l’autre.
Puissance en régime alternatif et sinusoïdal :
• Soit un récepteur réel alimenté en courant alternatif sous une tension efficace U, La
valeur efficace du courant qui le traverse est I, On considère un caractère inductif pour
le récepteur.
• Si on multiplie par I les côtés du triangle des tensions on peut obtenir un triangle des
puissances.
• Le produit UR.I exprime une puissance réelle. Elle est effectivement consommée dans le
récepteur. Pour une puissance réelle les vecteurs du courant et de la tension sont en
phase.
𝑷 = 𝑼 × 𝑰 × cos 𝝋
Puissance en régime alternatif et sinusoïdal :
• Le produit UL.I exprime une puissance réactive. Pour une puissance réactive les
vecteurs de la tension et du courant sont déphasés de 90°, donc elle est associée aux
éléments de circuit réactifs : la bobine et le condensateur.
• Pour un déphasage de la tension sur le courant de 90° la puissance réactive est positive
(le cas de la bobine idéale).
• Pour un déphasage du courant sur la tension de 90° la puissance réactive est négative
(le cas d’un condensateur idéal).
𝑸 = 𝑼 × 𝑰 × sin 𝝋
Puissance en régime alternatif et sinusoïdal :
• Le produit U I exprime une puissance apparente résultante d’une puissance réelle
et une puissance réactive. La puissance apparente est exprimée en volt ampère
(VA).
• Les puissances active, réactive et apparente sont reliées entre elles par la relation :
S : la puissance apparente en VA
𝑺=𝑼 ×𝑰
P : la puissance active (réelle) en W
𝑺= 𝑷𝟐 + 𝑸𝟐 Q : la puissance réactive en var
U : Tension efficace en V
I : Courant efficace A
𝑷 = 𝑺 × cos 𝝋
𝑸 = 𝑺 × sin 𝝋
Puissance en régime alternatif et sinusoïdal :
• Le facteur de puissance cos 𝜑 est défini comme le rapport entre la puissance active
(réelle) et la puissance apparente :
𝑷
𝒄𝒐𝒔 𝝋 =
𝑺
A) 72 degrés
B) 90 degrés
C) 108 degrés
La période des signaux est 5 ms.
Le décalage entre les deux signaux est 1 ms.
360° × 1 ms/5 ms = 72°
Circuit à courant alternatif
Application :
A) 60 degrés
B) 90 degrés
C) 120 degrés
La période des signaux est 6 ms.
Le décalage entre les deux signaux est 2 ms.
360° × 2 ms/6 ms = 120°
Application :
u= 60.sin.((200.pi.t+ pi/3))
2. La fréquence ?
3. La phase initiale ?
Circuits triphasés – Introduction :
• Les réseaux triphasés sont très répandus dans le monde industriel en raison de leurs nombreuses
• Le système monophasé est un circuit simple à courant alternatif qui comporte 2 fils, utilisé pour
l’installation domestique.
• Le système polyphasé est un système de plusieurs circuits monophasés dont les f.é.m. possèdent la
même fréquence, la même valeur maximale et sont déplacées l’une par rapport à l’autre de même angle
électrique, le système triphasé par exemple utilisé pout l’installation industrielle et aussi pour la
v1(t) = Vm . sin t
𝟏𝟖𝟎 − 𝟏𝟐𝟎
α=β= = 30°
𝟐
𝑼= 𝟑𝑽
Circuits 3~ - Montage étoile :
• Si les trois enroulements de l’alternateur sont branchés en « Etoile » on peut obtenir deux types de systèmes des f.é.m. :
𝐔= 𝟑𝐕
• Dans un système triphasé équilibré la somme des grandeurs qui le constituent est nulle à tout instant.
Circuits 3~ - Montage étoile – Neutre :
• Les trois enroulements d’un alternateur triphasé pourraient alimenter trois
circuits monophasés distincts. Cet arrangement exigerait 6 fils pour
alimenter la charge totale constituée par trois charges monophasées.
• Le nombre de fils de ligne peut être réduit en groupant les trois fils de
retour en un seul. Ce fil de retour est appelé fil neutre (ou phase neutre)
et il porte la somme des trois courants de ligne.
𝐈𝐧 = 𝐈𝟏 + 𝐈𝟐 + 𝐈𝟑
• Si le système triphasé alimente une charge équilibrée (les impédances de mêmes valeurs, Z1 = Z2 = Z3 = Z), IN = 0 et le fil
neutre est absent. Le système est à 3 fils.
• Si les charges ne sont pas identiques, on dit charge déséquilibré (Z1 ≠ Z2 ≠ Z3), IN ≠ 0 et le fil neutre est indispensable.
Le système donc a 4 fils.
Circuits 3~ - Montage étoile – Charge équilibré :
• Une charge est équilibrée si elle est constituée de trois impédances identiques Z1 = Z2 = Z3 = Z. Le courant dans
chaque élément est égal au courant IL dans la ligne (I1 = I2 = I3 = IL).
• La tension aux bornes de chaque élément est égale à la tension simple V. Les tensions aux bornes des éléments et les
courants qui les traversent sont déphasées à 120° (2/3).
• Note : Si le récepteur est équilibré, le courant dans le fil neutre étant nul à tout instant, la différence de potentiel
VNN’ est nulle et le fil neutre peut être supprimé.
Circuits 3~ - Montage étoile – Charge déséquilibré :
• Une charge est déséquilibrée si elle est constituée de trois impédances non
identiques Z1 Z2 Z3. Le courant dans chaque élément est égal au courant de
ligne, mais différent dans chacune des phases (I1 I2 I3). Le courant dans le fil
neutre n’est pas nul et la différence de potentiel VNN’, non nulle apparaît entre les
points N et N’. Le fil neutre ne peut pas être supprimé.
• Importance du fil neutre : La présence du fil neutre assure une tension constante aux
bornes des récepteurs élémentaires que le récepteur soit équilibré ou non. La
moindre dissymétrie provoque un déséquilibre des tensions efficaces aux bornes
des récepteurs élémentaires. Il en résulte, soit une surtension, soit une sous tension
et une modification de fonctionnement des récepteurs.
𝑰𝟏 = 𝑱𝟏 − 𝑱𝟑
𝑰= 𝟑𝑱
𝑰𝟐 = 𝑱𝟐 − 𝑱𝟏
Valable juste pour les charges
équilibrées.
𝑰𝟑 = 𝑱𝟑 − 𝑱𝟐
𝑱𝟏 = 𝑱𝟐 = 𝑱𝟑 = 𝑱
𝑱𝟏 𝑱𝟐 𝑱𝟑
𝑱𝟏 + 𝑱𝟐 + 𝑱𝟑 = 𝟎
Circuits triphasés – Puissance – Charge quelconque (déséquilibré) :
• Montage « Etoile » avec neutre :
• Montage « Triangle » :
𝑼= 𝟑𝑽
▪ Puissance réactive totale absorbée par le circuit: Q = Qk = 3 . V . I . sin = 3 . U . I . sin
𝑰=
▪ Puissance réactive totale absorbée par le circuit: Q = Qk = 3 . U . J . sin = 3 . U . I . sin
𝟑𝑱
▪ Puissance apparente totale du circuit : S = 𝐏 𝟐 + 𝐐²
Lorsque le montage est équilibré, quelque soit le couplage soit étoile ou triangle, les
expressions des puissances restent les mêmes.
1. Compensation de la puissance réactive – Généralités
• Pour minimiser le courant efficace appelé au réseau, on peut ramener le facteur de puissance à sa
valeur maximale = 1 grâce à ce que l’on appelle une COMPENSATION DE LA PUISSANCE RÉACTIVE.
• La compensation consiste à ajouter une charge réactive complémentaire de celle qui a occasionné une
dégradation du facteur de puissance.
• Exemple : si la charge est de nature inductive (cas plus fréquent), on peut utiliser des condensateurs de
compensation, afin de réduire la puissance apparente et de profiter au mieux de la puissance disponible au
compteur, souscrite par abonnement.
• Si Qch est la puissance réactive de l’ensemble des charges connectées sous la tension V, on peut
intégralement la compenser par des condensateurs dont la capacité C est tel que la puissance réactive dite
fournie vaut : Qc = -V².C.ω qui permet d’annuler la puissance réactive totale (compensation totale) de telle
façon que : Qc + Qch = 0.
• Dans la vraie vie, nous utilisons de plus en plus de charges non linéaires, c’est-à-dire des charges qui,
alimentées, sous une tension sinusoïdale, absorbent des courants non sinusoïdaux,
• Par exemple dans les applications domestiques, ce sont désormais elles qui sont les principales responsables de
la dégradation du facteur de puissance, même si leur effet reste encore marginal quant au risque de
dépassement de la puissance souscrite (disjonction), car les charges dominantes sont généralement les charges
résistives très puissantes, comme les appareils de cuisson, les chauffe-eaux et autres bouilloires électriques.
Compensation de la puissance réactive – Généralités :
• La valeur efficace du courant est supérieure ou égale à la composante active du courant, celle qui correspond à la
conversion d’énergie active, celle facturée via le compteur.
• C’est également la valeur efficace du courant représentée par la puissance apparente (U x I) qui correspond à la
limite de déclenchement du disjoncteur général d’une installation, réglé en fonction de la puissance (apparente)
souscrite.
• La valeur efficace du courant, c’est elle qui occasionne les pertes par effet Joule et qui fait chauffer les fils
électriques et tous les équipements situés en amont du compteur, qui doivent être de taille adéquate (section des
câbles, pouvoir de coupure des organes de coupure, puissance nominale –apparente des transformateurs, etc…).
• Ces pertes constituent de l’énergie perdue, relativement faible (-10%), qu’il faut bien que quelqu’un paye ! Il
en est de même pour le coût des surdimensionnement.
• C’est pourquoi, il est important que la valeur efficace du courant soit la plus proche possible du courant actif,
ce qui se traduit par un facteur de puissance le plus proche de 1.
Compensation de la puissance réactive – Généralités :
temps de fonctionnement.
Compensation de la puissance réactive – Généralités :
• La compensation de l'énergie réactive est un élément important pour réduire la facture d'énergie et améliorer la
qualité du réseau électrique.
❑ Diminution des pertes d’énergie par effet Joule par la diminution de l’intensité véhiculée dans les câbles ;
• L’amélioration du facteur de puissance et la diminution de la quantité d’énergie réactive d’une installation consiste à
mettre en place une batterie de condensateurs, source d’énergie réactive .
Compensation de la puissance réactive – Nature des énergies :
• Tout système électrique (câble, ligne, transformateur, moteur, éclairage, ...) utilisant le courant alternatif met en jeu deux
formes d'énergie : l'énergie active et l'énergie réactive.
• Elle résulte de l'utilisation de puissance active P (kW) essentiellement par les récepteurs, elle
se transforme intégralement en énergie mécanique, thermique ou lumineuse.
• Elle permet de déterminer la valeur du courant absorbé par un récepteur ou une installation.
Compensation de la puissance réactive – Composantes de courant :
• A chacune de ces énergies active et réactive correspond un courant.
• Le courant réactif (Ir) est déphasé de 90° par rapport au courant actif, en
arrière (récepteur inductif) ou en avant (récepteur capacitif).
• Les courants actif, réactif, apparent et le déphasage sont liés par les relations suivantes :
• Pour des courants et des tensions ne comportant pas de composantes harmoniques, le diagramme précédent établi pour
les courants est aussi valable pour les puissances ; il suffit de multiplier chaque courant par la tension du réseau.
𝐅 = 𝐅𝐝 𝐜𝐨𝐬𝛗
• Les appareils de comptage d’énergie enregistrent les consommations d’énergie active et réactive. Les fournisseurs
d’électricité utilisent généralement apparaître le terme tg au niveau de leur facture.
𝐐
𝐭𝐠 =
𝐏
Compensation de la puissance réactive – Avantages :
• Une installation électrique, en courant alternatif, comprenant des récepteurs inductifs dont l’intensité est déphasée
par rapport à la tension, consomme de l’énergie réactive, cette énergie réactive (kvarh) est facturée au même titre
que l’énergie active par les fournisseurs d’énergie.
• L’énergie réactive fait donc consommer plus de puissance et contribue ainsi à alourdir la facture
d’électricité.
2. La limitation des pertes d’énergie dans les câbles par effet Joule (limitation des chutes de tensions)
compte-tenu de la diminution de l’intensité véhiculée dans l’installation.
kW supplémentaires (+28%).
• Les batteries de condensateurs permettent d'améliorer le facteur de puissance d'une installation électrique
en la dotant d'une part d'énergie réactive qu'elle consomme.
• Le condensateur est un récepteur qui a la propriété lorsqu’il est soumis à une tension sinusoïdale de déphaser son
intensité, donc sa puissance réactive capacitive, de 90° en avant sur la tension.
• À l’inverse, tous les autres récepteurs (moteur, transformateur...) déphasent leur composante réactive, intensité ou
puissance réactive inductive, de 90° en arrière sur la tension.
• La composition vectorielle de ces intensités ou puissances réactives (inductive et capacitive) conduit à une intensité
ou puissance résultante réactive inférieure à celle existant avant l’installation de condensateurs.
• Pour simplifier, on dit que les récepteurs inductifs (moteur, transformateur...) consomment de l’énergie
réactive alors que, les condensateurs (récepteurs capacitifs), produisent (fournissent) de l’énergie réactive.
Compensation de la puissance réactive – Principe de fonctionnement :
• P : Puissance active.
Qc = P.tg ( 1) - P.tg ( 2)
Étapes de la compensation de la énergie réactive en BT :
• Dans une installation électrique basse tension la détermination de la solution de compensation de l’énergie réactive
nécessite plusieurs étapes comme suite :
• La détermination de la puissance des condensateurs (kvar) pour compenser l’énergie réactive nécessaire à l’installation
se fait avec l’une des méthodes suivantes :
kvarh et tg ).
Étape 1 - Détermination de la puissance des condensateurs en KVAR :
• Dans le cadre d’installations futures, il est fréquent que la compensation soit souhaitée dès la mise en
service. Dans ce cas, le calcul de la batterie par les moyens traditionnels (facture d’électricité) est impossible.
• Pour ce type d’installation, il est conseillé d’installer une batterie de condensateur égale à environ 25%
• Estimation de quantité totale d’énergie réactive nécessaire à l’ensemble des récepteurs de l’installation en
• Le tableau (Diapo suivant) permet de calculer la puissance des condensateurs pour passer d’un facteur de
puissance initial à un facteur de puissance désiré à partir de la puissance d’un récepteur en kW. Il donne
également la correspondance entre cos et tg .
ÉTAPE 2 - Détermination de la zone d’implantation :
divisionnaires.
• La mise en œuvre d’une compensation d’énergie réactive se décline généralement de la façon suivante :
▪ Analyse des factures du fournisseur d’énergie et identification du montant de la prime sur l’énergie réactive,
▪ Prise de mesures et analyse des paramètres d’exploitation en différents points de l’installation : courants, tensions,
puissance, harmoniques, ...
▪ Analyse de la structure du réseau et des cycles de fonctionnement des charges,
▪ Détermination du besoin de régulation des batteries de condensateurs et dans l’affirmative, choix du mode de
régulation : électromécanique ou électronique,
▪ Dimensionnement de la batterie de compensation avec prise en compte du degré de pollution harmonique pouvant
impliquer un équipement complémentaire de filtrage,
▪ Mise en service et mesure de l’impact des équipements installés.
Gain potentiel :
▪ Le délai de retour sur investissement d’un équipement de compensation de réactif est généralement de 12 à 18 mois,
▪ La réduction des pertes en ligne peut représenter jusqu’à 3 %,
▪ Le remplacement d’un poste qui serait arrivé en limite d’évolution de puissance, peut être évité.
Étape 3 - Détermination du mode de compensation :
• Certains équipements électriques ayant des charges non linéaires créent des harmoniques dans la
fourniture (addition de distorsions dans l’onde sinusoïdale).
• À titre d’exemple de charges non linéaires, on peut citer les moteurs asynchrones, les redresseurs, les
variateurs de vitesse, l'inverseur, l'onduleur et les alimentations à découpage (appareillage informatique)
qui injectent sur le réseau des courants de forme non sinusoïdale, etc…
Étape 4 - Détermination du type de batterie en fonction du niveau harmoniques:
❑ Risques liés aux harmoniques :
• Les harmoniques circulant dans les réseaux de distribution représentent des perturbations dans le flux
d'électricité. La qualité de l'énergie électrique est détériorée et l'efficacité du système est diminuée.
➢ Surcharge des conducteurs neutres, dont le courant peut dépasser les courants de phase,
• Le vieillissement prématuré de l'équipement signifie qu'il doit être remplacé plus tôt, à moins qu'il ne
soit surdimensionné dès le départ,
• Une surcharge sur le réseau de distribution signifie une puissance nominale plus élevée, une
augmentation du niveau de puissance souscrite pour le client industriel et une augmentation des
pertes de puissance,
• Une distorsion de courant inattendue peut entraîner des déclenchements intempestifs et un arrêt de
la production.
Étape 4 - Détermination du type de batterie en fonction du niveau harmoniques:
• Les harmoniques sont le résultat du nombre toujours croissant d'appareils électroniques de puissance. Ils sont devenus
abondants aujourd'hui en raison de leurs capacités de contrôle précis des processus et des avantages d'économie
d'énergie.
• Des exemples typiques sont les variateurs de vitesse dans l'industrie et les lampes fluorescentes compactes dans les
zones commerciales et résidentielles.
• Des normes internationales ont été publiées afin d'aider les concepteurs d'équipements et d'installations.
• Des limites d'émission d'harmoniques ont été fixées, de sorte qu'aucun impact inattendu et négatif des
harmoniques ne devrait être rencontré. Parallèlement à une meilleure compréhension des effets, des solutions ont été
développées par l'industrie.
• La prise en compte des harmoniques fait désormais partie intégrante de la conception des installations électriques.
Étape 4 - Détermination du type de batterie en fonction du niveau harmoniques:
❑ Définition des harmoniques :
• La présence d'harmoniques dans les systèmes électriques signifie que le courant et la tension sont déformés
et s'écartent des formes d'onde sinusoïdales.
• Les courants harmoniques sont causés par des charges non linéaires connectées au système de distribution.
• Une charge est dite non linéaire lorsque le courant qu'elle tire n'a pas la même forme d'onde que la tension
d'alimentation.
• La circulation des courants harmoniques à travers les impédances du système crée à son tour des harmoniques de
tension, qui faussent la tension d'alimentation.
Étape 4 - Détermination du type de batterie en fonction du niveau harmoniques:
• La figure ci-dessous présente des formes d'onde de courant typiques pour les charges non linéaires monophasées (en
haut) et triphasées (en bas).
Étape 4 - Détermination du type de batterie en fonction du niveau harmoniques:
• Etc…
Étape 4 - Détermination du type de batterie en fonction du niveau harmoniques:
❑ Composante harmonique individuelle (ou composante harmonique d'ordre h) :
• La composante harmonique individuelle est définie comme le pourcentage d'harmoniques pour l'ordre h par
rapport au fondamental. Particulièrement :
• Un certain nombre d'indicateurs sont utilisés pour quantifier et évaluer la distorsion harmonique dans les
• Facteur de puissance
• Facteur de crête
• Spectre harmonique
• Valeur efficace
• Ces indicateurs sont indispensables pour déterminer toute action corrective nécessaire.
Étape 4 - Détermination du type de batterie en fonction du niveau harmoniques:
❑ Quels ordres harmoniques doivent être surveillés et atténués :
• Les ordres harmoniques les plus significatifs dans les réseaux de distribution triphasés sont les ordres
• Les harmoniques triplen (ordre multiple de 3) ne sont présentes que dans les systèmes triphasés à quatre fils,
• Les services publics se concentrent principalement sur les ordres d'harmoniques faibles (5, 7, 11 et 13).
• D'une manière générale, le conditionnement harmonique des ordres les plus bas (jusqu'à 13) est suffisant.
• Un conditionnement plus complet prend en compte les ordres harmoniques jusqu'à 25.
• Des mesures suffisamment précises sont obtenues en mesurant les harmoniques jusqu'à l'ordre 30.
Étape 4 - Détermination du type de batterie en fonction du niveau harmoniques:
❑ Détecter et éliminer les harmoniques :
• Dans le cas d’un réseau fortement pollué en harmoniques, il faut préconiser des batteries de condensateurs avec
self anti-harmoniques.
• La solution pourra être différente selon que l’on cherche à confiner ou éliminer la circulation des courants
• Le confinement des harmoniques de rang 3 peut être réalisé par un découplage de transformateur,
• La position des filtres dans l’installation en fonction de l’origine de la pollution harmonique : soit en tête au
niveau TGBT pour une dépollution générale, soit auprès de la source si elle est localisée et unique.
• Filtre passif : Typiquement ce type de filtre est accordé sur le rang d’harmonique à traiter. Il peut aussi être dit
“shunt, résonant” et traite par exemple les rangs 5 et 7. Autre solution, le filtre dit “amorti” qui couvre une
plus large bande de fréquences, contribuant ainsi à améliorer sensiblement le THD global. Des solutions dites
“hybrides” existent également, associant compensation d’énergie réactive + filtres anti-harmoniques dans
un même équipement.
• Filtre actif : Son principe est d’injecter des courants inverses aux courants générés par les charges polluantes
sur l’ensemble du spectre jusqu’à l’harmonique de rang 50, afin de restituer une sinusoïde quasi normale sur
le réseau (facteur d’atténuation jusqu’ à 97 %).
Étape 4 - Détermination du type de batterie en fonction du niveau harmoniques:
Gain potentiel
• Le délai de retour sur investissement varie de quelques semaines, dans le cas d’élimination de causes d’arrêts de
production, à quelques mois et dans la majorité des cas il est inférieur à 2 ans en ne tenant compte que des seuls gains
réalisés sur :
• La réduction des coûts énergétiques pouvant atteindre 10 à 15 % par : la réduction des pertes par effet Joule,
l’augmentation de la puissance disponible, un meilleur rendement des moteurs,
• L’accroissement de la durée de vie des installations.
Conditions de réussite
• En cas de dysfonctionnement d’un équipement ou d’un échauffement anormal, une recherche systématique de la
présence de courants et tensions harmoniques devra être menée. Une première indication fournie par une mesure du
THD permettra d’identifier et de quantifier globalement leur présence.
• A partir de 5 % de THD, des effets néfastes peuvent se faire sentir sur des équipements sensibles.
• Au-delà de 15 %, les effets à long terme sont pratiquement certains et une analyse détaillée s’impose afin de
déterminer précisément les rangs prépondérants, le sens de propagation des courants harmoniques ainsi que la
localisation du générateur d’harmoniques.
Exercice : Compensation d’énergie réactive en triphasé
Une charge triphasée consomme, sur un système triphasé 230 V/400 V, une puissance de
25 kW avec un facteur de puissance de 0,7 AR.
1) Calculer la valeur des capacités C, câblées en étoile, permettant de relever le facteur de
puissance à la valeur 0,92 AR.
2) Calculer la valeur des capacités C′, câblées en triangle, permettant de relever le facteur de
puissance à la valeur 0,92 AR.
3) Calculer la valeur des capacités C′′, câblées en triangle, permettant de relever le facteur de
puissance à la valeur 0,92 AV.
4) Le facteur de puissance ayant dans les trois cas la même valeur, quelle solution préférer ?