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Elément de compétence 1 :
Constitution, fonction et utilisation des différents types de
canalisations électriques dans les installations industrielles
III. CONDUITS
a) Définition.
Les conduits assurent une protection supplémentaire aux conducteurs et câbles placés à l'intérieur.
La norme NF C 15-100 impose l’utilisation de conduit pour protéger les conducteurs (protection mécanique).Dans les
installations domestique, en général, on utilise des conduits rigides pour les montages en apparent et des conduits annelés pour
la pose en encastré.
b) Caractéristiques :
Les conduits sont fabriqués en différents matériaux qui garantissent des qualités de :
Résistance mécanique (chocs, écrasements) ;
Etanchéité (à l'eau, aux poussières) ;
Non propagation de la flamme.
De plus, ils doivent pouvoir être travaillés facilement et pouvoir être encastrés dans les murs, ou enterrés dans le sol.
c) Désignation des conduits (codification des conduits)
La désignation comprend 2 chiffres, 3 ou 4 lettres, 4 chiffres.
Installations
industrielles
CSL 4421 Identique avec en plus une gaine isolante
Composite Souple Lisse étanche
Remarque :
Les conduits de couleur orange sont propagateur de la flamme, ils doivent être complètements enrobés dans des
matériaux incombustibles. Les conduits non-propagateur de la flamme sont de n’importe quelle couleur exceptée :
-Orange (propagateur de la flamme), Jaune (gaz), Rouge (EDF), vert (communication)
Elément de compétence 2 :
Constitution, fonctionnement et utilisation de
l’appareillage électrique BT
b) Signal analogique
c) Signal numérique
Symbole
b) Symbole normalisé
c) Fonctions.
- Protéger l'installation contre les courts-circuits lorsqu'il est associé à des fusibles (sectionneur
porte-fusibles).
- Isoler l'installation du réseau.
d) Fonctionnement.
Le sectionneur ne dispose pas de dispositif de lutte contre l'arc électrique. Il est donc obligatoire de s'assurer qui celui-
ci sera manœuvré à vide.
Les contacts auxiliaires de pré coupure (coupure avancée à l'ouverture) assurent une protection en cas de fausse
manœuvre. Il est donc nécessaire de les introduire dans le circuit de commande.
2) Disjoncteurs
a) Rôle
Il assure la protection des conducteurs et des appareils en cas de surcharge ou de court-circuit en coupant
automatiquement l’installation.
La remise en service s’effectue, après élimination du défaut, en refermant le disjoncteur.
Il sert également d’appareil de commande et de sectionnement.
b) Symbole normalisé
3) Coupe-circuit à fusibles
a) Rôle
La fonction du fusible est d’assurer la protection des circuits électriques contre les courts circuits et les
surcharges par la fusion d’un élément calibré lorsque le courant qui le traverse dépasse la valeur de son calibre. La fusion est
créée par un point faible dans le circuit grâce à un conducteur dont la nature, la section et le point de fusion sont prédéterminés
par le conducteur.
En général, le fusible est associé à un porte fusible permet d’avoir la fonction sectionneur.
b) Symbole normalisé
c) Caractéristiques
Ils peuvent être unipolaires, bipolaires, tripolaires ou encore tétra polaires, en d’autres termes ils possèdent un, deux,
trois ou quatre contacts de puissance. Sur les contacteurs de puissance élevée les bobines sont souvent interchangeables,
permettant de commander le contacteur avec différentes tensions (24V, 48V, 110V, 230V).
Les contacteurs tripolaires comportent la plupart du temps un contact auxiliaire, tandis que les contacteurs tétra
polaires n'en ont en général.
La différence entre contact de puissance et contact auxiliaire réside dans le fait que le contact de puissance est prévu
pour résister lors de l'apparition d'un arc électrique, lorsqu'il ouvre ou ferme le circuit; de ce fait, c'est ce contact qui
possède un pouvoir de coupure. Le contact auxiliaire n'est doté que d'un très faible pouvoir de coupure; il est assimilé à la partie
commande du circuit dont les courants restent faibles face à la partie puissance.
d) Fonctionnement.
Fermeture :
Mise sous tension de la bobine.
Création d’un champ magnétique.
La partie mobile du circuit magnétique est attirée par la partie fixe: les contacts se ferment.
Ouverture :
Mise hors tension de la bobine.
La partie mobile du circuit magnétique est repoussée par le ressort: les contacts s’ouvrent.
e) Critère de choix d’un contacteur
- nombre de pôles.
- calibre en Ampères.
- tension d’alimentation de la bobine de commande.
- la présence ou non et le type de contact auxiliaire.
c) Repérage
2) Principe de fonctionnement.
On utilise la propriété d'un bilame (il y a 3 bilames) composé de deux matériaux ayant des coefficients de
dilatation différents.
Lorsque l'on chauffe cette bilame, sous l'effet d'un courant différent du courant de réglage, ilse déforme et permet
l'ouverture d'un contact.
3) Constitution.
Deux contacts auxiliaires sont disponibles :
- Un contact à fermeture pour signaler le défaut
- Un contact à ouverture pour déclencher le contacteur d'alimentation du récepteur
4) Symbole
Remarque :
Après un défaut il faut appuyer sur le bouton de réarmement.
a) Compensation.
Le relais thermique est prévu pour fonctionner entre - 40 °C et + 60 °C.
Il existe un bilame supplémentaire qui compense la déformation parasite due à la température ambiante.
Elle permet donc au relais thermique de déclencher toujours à la même valeur de l'intensité déréglage.
b) Dispositif différentiel.
Chaque bilame se déforme en fonction du courant qu'elle contrôle.
Ce dispositif provoque le déclenchement du relais lorsque les trois courants qui traversent les trois bilames sont
différents.
5) Caractéristiques de déclenchement.
a) Courbes de déclenchement.
Ce sont des courbes représentant le temps de déclenchement en
fonction du multiple de l'intensité de réglage (voir document 1).
L'intensité minimale de déclenchement est égale, en général, à
1.15 fois l'intensité de réglage.
b) Classe de déclenchement.
Pour tenir compte du temps de démarrage des moteurs, on a
défini trois classes de déclenchement (classes 10, 20 et 30) dans
lesquelles les plages du temps de déclenchement dépendent des temps de
démarrage du moteur (10s, 20s et 30s).
6) Choix d'un relais thermique.
Le choix et le réglage du relais thermique se fait en fonction de :
- Le courant nominal du moteur
- La plage de réglage du relais thermique
- La classe de déclenchement en fonction du temps de démarrage
Le réglage du relais thermique se fait à la valeur du courant nominal du moteur.
Le relais thermique doit être associé obligatoirement à des fusibles de type aM car il ne supporte pas les courts-circuits
Le calibre des fusibles doit être compatible avec le relais thermique.
Conclusion.
Le contact à ouverture du relais thermique est à insérer dans la partie commande.
Le relais thermique par lui-même n'ouvrira jamais un circuit de puissance : c'est le rôle du contacteur.
2) Disjoncteur moteur
a) Rappels.
Une chaîne départ moteur est constituée des éléments suivants :
- un sectionneur (éventuellement cadenas sable).
- une protection contre les courts-circuits (dispositif magnétique ou fusibles).
- une protection thermique (relais thermique).
- un contacteur assurant la mise en marche et l’arrêt du moteur.
Pour simplifier cette chaîne les constructeurs proposent des appareils rassemblant en un seul module plusieurs
de ces fonctions.
b) le disjoncteur moteur magnétique.
Cet appareil regroupe un sectionneur cadenas sable avec possibilité de commande sur porte et un
disjoncteur magnétique.
Le déclenchement magnétique a un réglage fixe à 14 In pour accepter le courant de démarrage du moteur.
Disjoncteur moteur
Contacteur
Relais thermique
Disjoncteur moteur
Contacteur
Le déclencheur magnétique est fixé à 14 In, par contre le thermique est réglable de 0,6 à 1 In.
Il assure la protection contre la marche en monophasé.
Elément de compétence 3 :
Constitution, la fonction et l’utilisation des dispositifs
d’éclairage et de signalisation
Il existe aujourd’hui plusieurs sortes de sources d’énergie lumineuse. Si l’on ne s’en tient qu’à
l’éclairage nous avons 3 grandes familles :
- Les lampes à incandescence
- Les lampes à décharge
- Les lampes à induction
FAMILLES CATEGORIE
La lampe standard
Lampes à incandescence
La lampe à iode (halogène)
Lampe fluorescente
Lampe Fluo compacte
Lampe à vapeur de mercure
Lampes à décharge
Lampe à iodure métallique
Lampe à vapeur de sodium : - Basse pression
- Haute pression
Lampes à induction
I. INCANDESCENCE
Incandescence : C'est une émission d'énergie rayonnante visible d'origine thermique.
1) Présentation des lampes à incandescence
Les premières lampes à incandescence ont été mises au point simultanément, en 1879, par Th. Edison aux
États-Unis.
a) Constitution d’une lampe à incandescence
Une lampe à incandescence est
constituée d'une ampoule en verre contenant un
gaz inerte (l'argon ou le krypton). Le filament,
relié aux connections électriques est réalisé en
tungstène, un matériau très réfractaire dont la
température de fusion est de 3653 Kelvins
(3380° Celsius). Toutes les lampes comportent
également un fusible dont la fonction est
d'assurer la protection du réseau électrique
lors du "claquage" de la lampe.
Principe : Principe :
Un filament conducteur est chauffé à blanc par un Les performances des lampes à incandescence
courant électrique, sous vide, dans une ampoule de standard sont nettement améliorées par un mélange
verre. L’énergie électrique est transformée en gazeux aux halogènes dans une ampoule en quartz.
énergie calorifique ; du fait de la haute température, Ce phénomène, appelé cycle de l’halogène, se
il y a production d’énergie lumineuse reproduit en permanence, il évite ainsi tout
Pour conclure : noircissement de l’ampoule, il augmente la longévité
Lumière agréable. du filament.
Peu encombrante. Pour conclure :
Montage facile. Durée de vie : 2000 h.
Allumage instantané. Efficacité lumineuse plus importante qu’une lampe à
Prix d’achat faible. incandescence standard (25 lumens / W).
Efficacité lumineuse faible : 12 lumens / W. Qualité de lumière blanche et éclatante.
Durée de vie assez courte : 1000 h. IRC idéal 99.
(IRC) idéal 99. La qualité de lumière et quantité de lumière identique
La température de couleur est de 2700 °K. pendant toute la durée de vie.
Pertes d’énergie sous forme calorifique relativement Prix d’achat plus important qu’une incandescence
importante pour les grandes puissances
II. FLUORESCENCE
Fluorescence : C’est l'action de rendre visible une lumière qui ne l'est pas initialement
1) Constitution d'un tube fluorescent.
Tubes fluorescents : Ce sont des lampes constituées d'un tube en verre dont la paroi interne est recouverte d'une
mince couche d'une substance photo luminescente.
Le tube fluorescent est muni à chaque extrémité d'une électrode et contient une faible quantité de mercure dans un gaz
rare (néon ou argon).
La décharge électrique dans la vapeur de mercure produit un rayonnement ultraviolet transformé en lumière visible par la
substance photo luminescente.
a) Les cathodes.
Elles sont constituées par un fil de tungstène et enduites de substances qui favorisent l'émission des électrons.
b) Le tube.
Il contient de l'argon qui s'ionise rapidement, s'échauffe instantanément et provoque la vaporisation de mercure. Le
revêtement du tube est un mélange de sels minéraux fluorescents dont la structure moléculaire est ordonnée et qui se présente
sous forme de poudre en cristaux de quelques microns.
c) Alimentation du tube.
La décharge électrique alimentée par le courant électrique provoquerait, aussitôt amorcée, un court-circuit si une
résistance ou une impédance de stabilisation n'était pas intercalée entre la source de courant et le tube : c'est le ballast.
d) Le starter.
Le starter a pour but, en fermant le circuit des filaments, d'assurer le chauffage des cathodes pour les rendre très
émissives pendant un court instant.
Constitution.
Fonctionnement.
B: On ferme l'interrupteur, la tension secteur se trouve appliquée aux bornes du starter, le néon qui s'ionise à partir de 80 à
120 V devient conducteur.
Le starter s'allume.
C: Le starter allumé, la chaleur dégagée par cette décharge déforme les électrodes bimétalliques qui viennent en contact.
D'autre part, le courant s'établit par le starter, les deux électrodes montées en série avec l'inductance (ballast)
s'échauffent et deviennent émissives.
D: Les électrodes bimétalliques du starter se refroidissent et se séparent brutalement en reprenant leur position initiale.
Cette coupure entraîne une surtension aux bornes de l'inductance, permettant l'amorçage de la lampe: le courant
s'établit dans le tube.
3) Caractérisation de la lumière.
Le mélange de poudre de sels fluorescents permet de faire varier les teintes de spectres lumineux. Chaque fabricant
présente ses tubes sous des appellations commerciales très différentes.
a) Température de couleur.
Elle caractérise l'ambiance colorée, chaude ou froide, que les tubes fluorescents permettent d'obtenir.
b) Indice de rendu des couleurs (IRC).
Il caractérise l'aptitude des tubes fluorescents à ne pas déformer l'aspect coloré habituel des surfaces qu'ils éclairent.
Par convention, cet indice est compris entre 0 et 100 (s’il n'y a aucune différence d'aspect, l'indice est 100).
c) Caractéristiques principales.
Efficacité lumineuse.
Les progrès les plus importants relatifs aux tubes fluorescents ont été enregistrés à propos des économies d'énergie.
L'efficacité lumineuse des tubes varie de 60 à 104 lm / W.
Cela est dû à l'amélioration des revêtements fluorescents et également au système d'alimentation (starter) qui est à contrôle
électronique.
Flux lumineux et durée de vie.
La valeur du flux lumineux donnée par le constructeur est celle obtenue après 100 heures de fonctionnement mais avec
le vieillissement, le flux lumineux diminue de 5 à 30 % selon les tubes.
La durée de vie est beaucoup plus élevée que celle des lampes à incandescence de 6000 à 20 000 heures.
Influence de la température.
Aux basses températures ou aux très hautes températures, le flux lumineux a tendance à diminuer.
III. LUMINESCENCE.
Luminescence : Définit le principe d'émission de photons souvent dans les UV dans les lampes à décharge
1) Principe.
Dans un tube comportant un gaz à faible pression, on dispose deux électrodes. En appliquant entre les électrodes une
forte différence de potentiel, on constate l’apparition d’une lueur à l’intérieur du tube : c’est le phénomène de luminescence.
L’ionisation du gaz produit des radiations lumineuses visibles. On est en régime de décharge luminescente. La cathode
reste froide.
2) Constitution.
Ce sont les tubes utilisés pour les enseignes lumineuses appelées « tubes néon ».
Ces tubes sont alimentés sous des tensions de 5 à 15 kV, la tension est fonction de la longueur du tube et du nombre
d’électrodes.
La couleur varie selon la nature du gaz :
Gaz Couleur
hélium blanche
IV. Signalisation : sonore, visuelle, etc.