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Chapitre I : Généralités sur l’éclairage d’intérieur

I- Intoduction
Il est souvent difficile d’imaginer l’intérieur d’une maison lorsqu’elle est en construction ou en
rénovation. Pourtant, il faut penser à l’éclairage dès le gros œuvre. Il est impératif de placer
suffisamment de prises de courant, de points lumineux et de conduites d’attente, pour éviter
l’utilisation de rallonges ou de dominos par la suite.

II- Le plan d’éclairage et ses fonctionnalités


II-1- Les normes de référence
Aujourd’hui il existe deux normes de dimensionnement des installations d’éclairage :
 La norme NF S 40-001 qui peut être considérée comme la référence, servant essentiellement
aux fabricants et distributeurs de luminaires pour établir les tables de calcul de leurs appareils ;
 La norme NF C 71-121, qui simplifie un peu l’application de la norme précédente, mais reste
utilisée dans les mêmes conditions que la précédente.

II-2- Les différents types d’éclairage


Lors de la réalisation du plan d’éclairage, vous devez penser qu’une pièce n’est pas l’autre. L’éclairage
doit donc s’adapter selon différents critères comme l’ensoleillement naturel de la pièce, son volume,
son utilisation, son mobilier, mais également les revêtements de sol et des murs. L’éclairage général de
base permet d’éclairer toute une pièce uniformément, sans provoquer de contrastes trop forts.

Pour donner une ambiance et renforcer l’atmosphère de votre intérieur, optez plutôt pour un éclairage
accentué. Celui-ci marquera davantage les caractéristiques et atouts de vos pièces. Les lampes
halogènes donnent de très bons résultats.

Enfin, pensez à l’éclairage fonctionnel. Dans ce cas, l’attention n’est pas portée sur l’atmosphère mais
sur la luminosité nécessaire pour réaliser toutes sortes de travaux. Ceci inclus les lampes de lecture, les
lampes de bureau et l’éclairage du plan de travail.

II-2-1- Eclairage
L’éclairage est l’ensemble des moyens qui permettent à l’homme de doter son environnement des
conditions de luminosité qu’il estime nécessaires à son activité ou son agrément.

a- Le flux lumineux
Le flux lumineux Φ est la quantité de lumière rayonnée par une source dans toutes les directions de
l’espace. Il s’exprime en lumens (symbole : lm). C’est d’une certaine manière la puissance lumineuse
qu’une source émet; c’est donc sur cette base que les sources lumineuses peuvent être en partie
comparées.

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Figure 1 : Flux lumineux


Deux sources émettant le même flux lumineux donneront a priori la même quantité de lumière dans la
pièce.

b- Eclairement
L'éclairement lumineux est la grandeur définie par la photométrie correspondant à la sensation
humaine de l'éclairement. Plus un objet qui n'est pas totalement noir et qui ne produit pas de lumière
par lui même est éclairé, plus il est visible distinctement. La photométrie définit cette grandeur
rigoureusement, afin de pouvoir la calculer, connaissant l'intensité lumineuse des sources de lumière,
leur distance et leur direction.

Figure 2 : Eclairement d’une surface

c- L'intensité lumineuse
La notion d’intensité lumineuse prend en compte l’aspect directionnel de la lumière. Elle correspond
au flux lumineux émis par unité d’angle solide dans une direction donnée et s’exprime en candelas
(lumens par stéradian; symbole : cd).

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Figure 3 : L’intensité lumineuse

d- Le rendement lumineux
Il est possible de déduire l’efficacité lumineuse d’une lampe η, ou rendement lumineux, en divisant
son flux lumineux Φ, exprimé en lumens, par sa puissance P, exprimée en watts. L’unité du rendement
lumineux est le lm/W. Soit :
η = Φ /P

Types des lampes Efficacité (lm/w) Flux (lm) Puissance (W)

Lampe incandescence 7 – 15 110 à 4850 15 à 30

Lampe halogène 9 – 20 170 à 2800 18 à 140

Lampe ecoclassic50 18 – 21 370 à 630 20 à 30

Lampe halogène 12V 14 – 18 280 à 900 20 à 50


standard

Lampe halogène 12V IRC 16 – 26 320 à 1700 20 à 65


Osram

Tableau 1 : Efficacité, flux, puissance

e- La luminance
La luminance est la seule grandeur réellement perçue par l’œil humain. Elle est directement liée à
l’éclairement rétinien et correspond à la sensation visuelle de luminosité créée par une source ou par
une surface éclairée. Elle représente le rapport entre l’intensité de la source dans une direction donnée
et la surface apparente de cette source. Elle s’exprime en lumens par mètre carré (symbole : lm/m²).

Figure 4 : La luminance

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f- La qualité de la lumière
La qualité de la lumière est définie par l'indice de rendu des couleurs (IRC) .Cet indice détermine la
faculté d'une source à respecter l'aspect des couleurs (0 à 100).
Entre 80 et 85, le rendu des couleurs satisfait à des usages quotidiens dans le logement. Des valeurs
supérieures à 85 sont préconisées pour certains locaux de travail comme les bureaux et les salles
d'enseignement. Lorsque la restitution exacte des couleurs est l'un des critères fondamentaux dans le
choix de l'éclairage (cas des musées par exemple), les appareils d’éclairage à mettre en place doivent
avoir un indice de rendu des couleurs supérieur à 95.

II-3- Dimensionnement de l’éclairage


a- Le flux lumineux de la source
En dehors de caractéristiques examinées ultérieurement chaque source est d’abord caractérisée par deux
caractéristiques de base :
 La puissance (énergétique) P de la source, mesurée en watt [W],
 Le flux lumineux Φ émis par cette source, mesuré en lumen [lm].
 L’efficacité lumineuse ou rendement de la source, η, exprimée en lumen par watt [lm/W].
Toutes ces grandeurs doivent être indiquées par le fournisseur de la lampe. Cette efficacité, qui varie
essentiellement avec le type de lampe, correspond à la formule de définition suivante :

Le calcul de base des installations d’éclairage (le dimensionnement proprement dit) est essentiel. Ce
calcul fait appel à des méthodes plus ou moins complexes, qui ont un peu évolué au cours du temps.

b- Le flux lumineux Φt [lm] total de l’ensemble des lampes à installer dans le local :

Avec :
 Φt [lm] : est le flux lumineux à fournir,
 A [m²] : est la surface du plan utile.
 U : est le facteur d’utilance, caractéristique du local et du système d’éclairage définie.
 E [lux] : est l’éclairement prévu pour le local.
 δ : est le facteur de dépréciation des lampes et luminaires.
 η : est le rendement des luminaires.
c- Le facteur de dépréciation

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Le facteur de dépréciation permet de tenir compte de la diminution du flux des lampes en fonction du
temps. Il est fonction du local et il est donné par la formule suivante :

Facteur d’empoussièrement (fe) Faible Moyen Fort


0.95 0.85 0.75
Facteur de vieillissement des lampes (fl) Incandescent Halogène Fluorescent Décharge
0.9 0.95 0.85 0.9
Facteur d’altération du luminaire (fa) Luminaire courant Luminaire spécial
0.85 0.95
Tableau 2 : Le facteur de dépréciation

d- Utilance
Le facteur d'utilance est définit comme étant le rapport du flux lumineux utile et du flux lumineux
sortant du luminaire.
On détermine le facteur d'utilance à l'aide de tableaux comportant quatre variables :

 La valeur de K, indice du local.


 La valeur de j du facteur de suspension.
 Les facteurs de réflexion des parois.
 La classe photométrique
Rq :Il existe autant de tableaux que de classe photométrique

L’indice de local : L’indice de local est une des caractéristiques essentielles du calcul. Noté
K c’est un paramètre sans dimension, établi à partir de la formule suivante, à partir des
dimensions du schéma ci-dessous :

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Figure 5 :Le facteur d’utilance U pour la classe F, et pour J= 0

Le plan utile : En général l’objectif est d’obtenir - selon le type d’activité visuelle pratiquée
dans le local examiné - un éclairement de ce qu’on appelle le plan utile. Sauf cas très particulier
le plan utile est, par convention, le plan horizontal fictif situé à 0,85 [m] au-dessus du sol réel,
mais il existe des exceptions

0,85 [m]

Figure 6 : Le plan utile

Exemples d’exceptions :
 Ecoles et assimilés : le plan utile (vertical en général) est celui du tableau (noir ou blanc) ;
 Commerces : le plan utile est celui du niveau des produits exposés, par exemple :
plan du sol pour les commerces de légumes ou fruits (en général), etc.

Le plan des luminaires : On peut être amené à définir d’autres «plans» intervenant dans
le calcul : c’est ainsi, par exemple qu’on peut définir le «plan des luminaires», situé à la
hauteur h au-dessus du plan utile, tous ces plans permettant de définir le paramètre essentiel
intervenant dans les calculs de l’indice du local.

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luminaire

0,85 [m]

Figure 7 : Les paramètres de l’indice du local

On arrondit les valeurs de K aux nombres : 0,6 – 0,8 – 1 – 1,25 – 1,5 – 2 – 2,5 – 3 – 4 – 5

Le facteur de réflectances des parois


Pour déterminer ces valeurs on pourra se servir du tableau suivant.
La lumière émise par le luminaire est réfléchie en partie par les parois du local éclairé.

FACTEURS DE RÉFLEXION (RÉFLECTANCES) TYPES

ocouleur réflectance couleur réflectance

blanc très clair, 0,8 briques (selon couleur) 0,3 à 0,5


plâtre blanc (en général) 0,7 à 0,8 gris (selon clarté) 0,2 à 0,4
couleurs très claires 0,7 couleurs vives 0,3
pierre de taille 0,5 chêne 0,2
jaune, ver clair 0,5 acajou 0,1
béton 0,4 couleurs foncées, vitrages 0,1

Tableau 3 : Facteurs de réflexion (réflectances)


On doit caractériser en pourcentage les facteurs de réflexion du plafond, des murs et du sol (plan utile).
Pour éviter une surcharge des tableaux, ils ne sont pas donnés en pourcentage, mais par le
chiffre des dizaines de cette valeur.
Exemple :
- réflexion du plafond 70 %
- réflexion des murs 50 %
- réflexion du plan utile 30 %

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Signifie que le facteur de réflexion est 753

le facteur de suspension
Le facteur de suspension des luminaires J est donner par la formule suivante :

Avec

H : hauteur de suspension du luminaire en m.


h : hauteur des luminaires au dessus du plan utile en m.
On ne retient que deux valeurs :
J = 0 ( soit le luminaire contre le plafond )
J = 1 / 3 ( soit le luminaire suspendu )

La classe photométrique
La classe photométrique d'un luminaire est liée à la répartition dans l'espace du flux lumineux émis par
celui-ci, plus ou moins intensive ou extensive, indépendamment de toute notion de confort.

Figure 8 : La classe photométrique


Les caractéristiques du luminaire sont regroupées dans le symbole photométrique qui est donné par
le constructeur et qui est de la forme suivante : 𝜂i×X+ 𝜂s×T
𝜂i = Rendement dans l’hémisphère inférieur ou rendement direct
X = Classe de l’appareil
𝜂s = Rendement dans l’hémisphère supérieur rendement indirect
T = Éclairage indirect

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Figure 9 : Symbole photométrique

e- Le nombre de luminaires
Connaissant le flux lumineux total, et le flux lumineux produit par chaque luminaire, on en déduit
le nombre de luminaires à installer.

Avec
N : nombre de luminaires.
Φt : flux lumineux total à produire en lumens.
Φ : flux lumineux produit par un appareil.
n : nombre de tubes par luminaire.

La répartition des luminaires peut être en fonction :


 de l'emplacement des postes de travail.
 de la constitution du plafond.
 de la présence d'obstacle (poutres apparentes, caissons, etc... )
 du nombre de point lumineux.
Les valeurs des distances entre luminaires dépendent de la classe des luminaires et de la hauteur utile H3.
Le tableau ci-dessous donne des coefficients de distance maximale entre deux luminaires, en fonction de
la classe du luminaire.

Figure 10 : Coefficient d’interdistance des luminaires

Les valeurs des interdistances DM (distance entre les luminaires ) sont des valeurs minimales.

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En bordure des murs, on prendra DM / 2 de façon à ce que les angles ou le milieu du local présentent le
même éclairement

Application
Luminaires encastrés dans le plafond de classe B implanté dans un local de hauteur 3 m, longueur
10 m et largeur 4,75 m ( hauteur du plan utile : 0,85 m ).

1- Calculer la distance entre les luminaires ( DM ).


Luminaire de classe B donc DM = 1,1 . H3
H3= H - H1= 3 - 0.85 = 2.15m (H2 = 0, car luminaires encastrés) d’où DM=2.36

2- Calculer le nombre de luminaires dans le sens longitudinal ( NA ).


Il faudra dans le sens de la longueur NA = A / DM = ( 10 / 2,36 ) = 4,23
On retiendra 4 appareils dans la longueur

3- Calculer le nombre de luminaires dans le sens transversal ( NB ).


Il faudra dans le sens de la longueur NB = B / DM = ( 4,75 / 2,36 ) = 2
On retiendra 4 appareils dans la longueur

Conclusion : il faut 8 appareils dans ce local.

III- Les différents types de lampes et principes de fonctionnement


Certaines ampoules sont plus appropriées à un éclairage continu, d’autres sont plus économiques. Bref,
vous effectuerez votre choix en fonction du type d’éclairage nécessaire.
Il y a trois grandes familles qui regroupent plusieurs catégories.

Familles Catégories

Lampes à incandescence  La lampe standard


 La lampe à iode (halogène)
Lampes à décharge  Lampe fluorescente,
 Lampe Fluo compacte,
 Lampe à vapeur de mercure,
 Lampe à iodure métallique,
 Lampe à vapeur de sodium :
 Basse pression,
 Haute pression.
Lampes à induction  Lampes à induction

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Tableau 4 : Trois grandes familles des lampes

III-1- Les lampes à incandescence (ampoule classique)

III-1-1- Principe
Le principe de fonctionnement est assez simple : un courant électrique est envoyé à travers un filament
en tungstène qui est chauffé à blanc et qui produit de la lumière. Les lampes à incandescence
fonctionnent avec une tension moins élevée, c’est pourquoi elles ont besoin d’un transformateur pour
être raccordées au réseau électrique. En général, elles sont utilisées dans les endroits où la lumière est
fréquemment allumée et éteinte.

Figure 11 : Les Lampes à incandescence standard

III-1-2- Constitution
Une lampe à incandescence est constituée essentiellement d’un filament en tungstène, porté à une
température très élevée, de 2400 °C. Le tungstène est choisi pour sa température de fusion élevée :
3655 °C.
Pour éviter que le filament se consume, on place celui-ci à l’abri de l’oxygène de L’air dans une
ampoule contenant un gaz inerte (argon-azote ou krypton-azote).

Figure 12 : Constitution d’une lampe à incandescence

Avantages Inconvénients
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 Lumière agréable  Efficacité lumineuse faible : 12 Im/W.


 Peu encombrante  Durée de vie assez courte : 1000 heures.
 Montage facile  Pertes d’énergie sous forme calorifique
 Prix d’achat faible relativement importante pour les grandes
puissances.

Tableau 5 : Avantages et inconvénients d’une lampe à incandescence

III-2- L’éclairage halogène


La lampe halogène est souvent considérée comme une amélioration de la lampe à incandescence
traditionnelle. Son fonctionnement est quasiment identique. La seule différence réside dans la présence
du gaz halogène qui empêche le détachement des particules de tungstène et qui permet de conserver la
transparence plus longtemps. En principe, les lampes halogènes ont une durée de vie plus longue que
les lampes à incandescence ordinaires. Mais attention, un raccordement incorrect peut entraîner une
perte de cet avantage.
Ce type de lampe existe également sous forme de spot pour un éclairage plus accentué. La plupart de
ces spots fonctionnent à basse tension et consomment donc moins que les traditionnelles lampes à
incandescence. De plus, avec les halogènes, vous pouvez contrôler le rayonnement des faisceaux grâce
aux différents angles disponibles, de 10° à 60°. Plus le nombre de degrés est élevé, plus la diffusion de
la lumière est grande.

Figure 13 : Les lampes à iodes ( halogène)

Avantages Inconvénients

 Efficacité lumineuse plus importante qu'une  Prix d'achat plus important qu'une
lampe à incandescence standard (25 Im/W). incandescence.
 Qualité de lumière blanche et éclatante.
 La qualité de lumière est identique pendant
toute la durée de vie.
 Durée de vie : 2000 h.
Tableau 6 : Avantages et Inconvénients d’une lampe halogène

Seul inconvénient, le transformateur. Celui-ci permet aux spots de fonctionner sur le réseau de votre
maison, mais il ne facilite pas l’encastrement. Il faudra donc prévoir un faux plafond avec un espace

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vide pour le dissimuler. Optez plutôt pour un transformateur électronique car il a une durée de vie plus
longue et est moins sensible à la surchauffe qu’un transformateur traditionnel.

III-3- Les lampes TL ou « néons »


Les lampes TL sont également appelées lampes fluorescentes ou lampes à décharge, elles se présentent
généralement sous forme de tube.

III-3-1- Principe de fonctionnement


Un courant est envoyé via les deux électrodes placées aux extrémités, ce qui excite les électrons qui
entrent en collision avec les électrons des vapeurs de gaz de mercure contenues dans la lampe. La
poudre qui recouvre l’intérieur de la lampe provoque alors la transformation du rayonnement en
lumière. La composition de cette poudre détermine l’intensité de la lumière. Les néons sont moins
chers à l’achat que les autres types de lampes, et leur consommation est assez faible. Néanmoins, cet
avantage n’est valable que si elles restent allumées pendant de longues périodes. Attention, ceci ne
veut pas dire qu’il faut laisser brûler les lampes TL. Seul l’allumage demande de l’énergie, et cette
consommation est récupérée en à peine 5 secondes d’éclairage.

Figure 14 : Lampe TL ou néons

III-4- Les lampes économiques


Les lampes économiques fonctionnent selon le même principe que les lampes TL (néons). Elles offrent
donc les mêmes avantages.
Bien que plus coûteuses à l’achat, les lampes économiques ont une consommation moins importante
que les lampes ordinaires. En effet, la consommation d’énergie est divisée par 5, et la durée de vie est
plus longue.

Le principal inconvénient des lampes économiques est qu’il n’est pas possible de régler leur intensité
au moyen d’un variateur.

Figure 15 : La lampe économique

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III-5- L’éclairage LED


LED signifie Light Emetting Diodes. Cet éclairage fait partie des nouvelles tendances.
Il s’agit de semi-conducteurs qui émettent de la lumière lorsque le courant traverse un cristal qui est
pourvu d’un autre matériau semi-conducteur. La production de la lumière est basée sur un élément
moléculaire et non sur le réchauffement d’un filament.
Ce type d’éclairage offre de nombreux avantages comme des dimensions compactes, une longue durée
de vie, une consommation d’énergie assez faible, et une bonne résistance aux chocs. En revanche, ils
sont assez chers à l’achat et un transformateur est nécessaire.

Figure 16 : La lampe LED

IV- Un éclairage adéquat pour chaque pièce


Le choix du type d’éclairage est influencé par les spécificités de chaque pièce: la fonction, le volume,
la couleur des murs, etc.

 Le salon et la salle à manger


L’éclairage du salon et de la salle à manger s’effectue avec des lustres commandés par des
interrupteurs doubles allumages.
Lorsqu’on a un faux plafond il est intéressant de placer des spots au niveau des différents coins de la
pièce.

 La cuisine
Afin d’avoir un niveau d’éclairement convenable il est intéressant de placer un spot équipée de deux
lampes économiques 2x13W au milieu de la cuisine et des spots dichroïques au dessus de la table de
travail.
NB : Le nombre de spots à mettre en place varie en fonction du volume de la cuisine.
Lorsqu’il n’y a pas de faux plafond pensez à utiliser des plafonniers décoratifs.

 La salle de bain
Tous les appareils d’éclairage au niveau de la salle de bain doivent être de classe II (étanches).
On peut mettre deux spots dichroïques au dessus du lavabo et un spot de même nature au milieu de la
pièce. Ces spots doivent être alimentés en très basse tension de sécurité (TBTS) c.à.d. équipés d’un
transfo 220/12V encastré dans le faux plafond

NB : On peut remplacer les deux spots au dessus du lavabo par une applique décorative étanche
.
 Les chambres à coucher
Pour un Plafond plat (horizontal) pensez à utiliser des lustres commandés par des va et viens l’un placé
à proximité de la porte et l’autre à coté du lit. Pour un plafond sous forme triangulaire (villas de tbarka)
placez des appliques décoratives (deux au dessus du lit et une autre au milieu du mur en face). Les
deux premiers vont être commandés par des interrupteurs simples allumages à proximité de chaque

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point lumineux et l’applique en face doit être commandé par deux interrupteurs va et viens l’un placé à
proximité de la porte et l’autre à coté du lit.

 Le hall
Pour le hall prévoyez des spots commandés par des interrupteurs va et viens.
NB : Evitez l’utilisation des boutons poussoirs, en effet le télérupteur placé au niveau de l’armoire ou
bien au niveau de la boite de dérivation délivre un bruit gênant

 La cage d’escalier
Prévoyez un éclairage de marche et des appliques.

 Le bureau
Pour cette pièce prévoyez avant tout un nombre suffisant de prises de courants. L’éclairage doit être
effectué par des dalles carrées (4x18W ou 4x14W). Le nombre de luminaires à mettre en place doit
être calculé en fonction de la surface et le niveau d’éclairement nécessaire ou bien en utilisant un
logiciel tel que CALCULUX, Dialux…..

 La cave, le garage et les lieux de travail


Pensez à utiliser des lampes TL (1x36W) ou (2x36W). Celles-ci doivent être de type étanche et
équipés d’un ballast électronique.

 Le parking au niveau sous sol


On utilise généralement pour le parking des lampes TL étanches (2x36W) commandés par des
détecteurs de mouvement pour la circulation de voitures et des lampes de même nature mais de
puissance (1x36W) commandés par des boutons poussoirs équipés de minuteries au niveau des places
parking

 Les parties communes au niveau des immeubles.


Si les parties communes sont équipées de faux plafond utilisez des spots commandés par des
détecteurs de mouvement si non pensez aux plafonniers décoratifs.
Pour les escaliers d’immeuble prévoyez des appliques décoratives et répartissez les circuits d’éclairage
de telle façon à ne pas dépasser 3 niveaux pour chaque circuit.

 Eclairage du jardin
Il peut être effectué par des bornes de jardin, des spots de sol, des appliques étanches, des boules sur
fut, des crosses ….

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Figure 17 : Borne de jardin

V- conclusion
S’il y a bien une fonctionnalité de votre maison où la domotique peut s’avérer pratique et confortable,
c’est certainement l’éclairage. Avec un système domotique, vous pouvez programmer différentes
ambiances lumineuses, augmenter ou diminuer l’intensité de l’éclairage, combiner différents points
lumineux,. . .
Un tel système permet également d’éteindre plusieurs lampes en une seule opération. Pour ce faire,
votre habitation ne doit pas nécessairement être pourvue d’un système domotique complet, il en existe
qui gère uniquement l’éclairage

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