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MÉMOIRE

Réalisé par

Youssef AIT BEN ADDI et Hamid AMHID

Dans le cadre du Projet Professionnel

Filière : Techniques d’Exploitation


d Exploitation des Énergies Renouvelables
Année : 2012/2013

Thème

ÉCLAIRAGE PHOTOVOLTAÏQUE

201 à 17H00 devant la commission d’examen


Soutenu le 30 Mai 2013 examen

H. Chaib Professeur, FPO, Ouarzazate Encadrant


L. El Maimouni Professeur, FPO, Ouarzazate Examinateur
REMERCIEMENTS

Le présent travail a été réalisé au sein de la Faculté Polydisciplinaire de Ouarzazate dans le


cadre du projet de fin d’étude de la License professionnelle « Techniques d’Exploitation des
Énergies Renouvelables ». Il a été dirigé par Monsieur H. Chaib, Professeur à la Faculté
Polydisciplinaire de Ouarzazate.

Nous remercions en tout premier lieu Monsieur le Doyen, les enseignants et le personnel de
la Faculté Polydisciplinaire de Ouarzazate, qui ont veillé de près ou de loin sur notre
formation avec beaucoup de patience et d’intelligence mais aussi pour nous avoir encouragés
au cours de ces années.

Nous tenons à remercier vivement les membres de jury qui nous ont fait l’honneur de nous
bien vouloir juger ce travail.

Nous souhaitons que nos parents trouvent dans ce modeste mémoire une récompense à tout
ce qu’ils ont donné d’eux-mêmes pour notre éducation. Enfin nous remercions tous nos amis
qui de près ou de loin nous ont apporté leur aide au cours de nos études.

2
SOMMAIRE

INTRODUCTION................................................................................................................................. 4
CHAPITRE I : LAMPADAIRES PHOTOVOLTAIQUES............................................................ 5
I.1. INTRODUCTION ....................................................................................................................... 5
I.2. TECHNOLOGIES DES LAMPADAIRES ........................................................................................ 5
I.3. MODULE PHOTOVOLTAÏQUE ................................................................................................... 6
I.3.1. Technologies photovoltaïques dans l’éclairage ............................................................ 6
I.3.2. Caractéristiques d’une cellule photovoltaïque .............................................................. 7
I.4. BATTERIES .............................................................................................................................. 8
I.4.1. Types de batteries ......................................................................................................... 8
I.4.2. Capacité des batteries solaires ...................................................................................... 9
I.4.3. Autodécharge .............................................................................................................. 10
I.4.4. Résistance interne ....................................................................................................... 10
I.5. RÉGULATEUR ........................................................................................................................ 10
I.6. CONCLUSION ......................................................................................................................... 11
CHAPITRE II : ELEMENTS D’ECLAIRAGE .............................................................................. 12
II.1. INTRODUCTION ..................................................................................................................... 12
II.2. LAMPES ................................................................................................................................. 12
II.2.1. Lampes à incandescence classiques ............................................................................ 13
II.2.2. Ampoules à incandescence halogènes ........................................................................ 14
II.2.3. Lampes à décharge...................................................................................................... 14
II.2.3.1. Lampe à décharge basse pression..................................................................... 14
II.2.3.2. Lampe à décharge haute pression..................................................................... 16
II.2.4. LED............................................................................................................................. 18
II.2.5. OLED .......................................................................................................................... 19
II.3. DISPOSITIFS DE CONTRÔLE DU TEMPS D’ALLUMAGE............................................................ 19
II.3.1. Horloges ...................................................................................................................... 19
II.3.1.1. Horloge mécanique ........................................................................................... 19
II.3.1.2. Horloge astronomique ...................................................................................... 19
II.3.2. Cellule photoélectrique ............................................................................................... 20
II.3.3. Autres dispositifs ........................................................................................................ 20
II.3.3.1. Détecteurs de présence ..................................................................................... 20
II.3.3.2. Réducteurs de puissance ................................................................................... 20
II.4. POTEAUX............................................................................................................................... 20
II.5. CONCLUSION ......................................................................................................................... 21
CONCLUSION ................................................................................................................................... 22
BIBLIOGRAPHIE.............................................................................................................................. 23

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INTRODUCTION

Depuis le début du XIXème siècle les lampadaires vont être apparaitre au monde industriel et
devenir un besoin qui va servir le public, le mot lampadaire vient de lampades nymphes de la
mythologie grecque qui accompagnaient la déesse Hécate en portant des torches lumineuses.
Le progrès nous a apporté récemment le lampadaire autonome qui est alimenté par une ou
plusieurs sources d’énergie renouvelable et qui ne nécessite aucune connexion au réseau de
distribution d’électricité.

Un système d’éclairage autonome permet de bénéficier d’un éclairage totalement écologique


et sans aucune facture d’électricité. De plus, les lampadaires autonomes sont des moyens de
communications très visibles pour les collectivités ou les entreprises qui désirent mettre en
avant leur engagement pour l’environnement et le développement durable, ils apportent une
solution d’éclairage multi-avantageuse.

Avec le temps et en fonction des lieux qu’ils éclairent, les formes des lampadaires ont évolué
et s’il fût un temps où ils étaient coniques ou à chapeaux, ils sont aujourd’hui volontiers
sphériques voire très design en milieu urbain pour s’intégrer pleinement dans
l’environnement.

Ce mémoire comporte deux chapitres. Il est organisé de la façon suivante :

Dans le premier chapitre, nous exposerons les technologies des lampadaires, les propriétés
des modules photovoltaïques ensuite une étude sur les batteries et les régulateurs de charge
utilisés dans les lampadaires photovoltaïques.

Dans le deuxième chapitre, nous étudierons en détail les autres éléments constituants du
lampadaire solaire : les lampes, les dispositifs du contrôle et les poteaux.

Ce mémoire se termine par une conclusion générale.

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CHAPITRE I : LAMPADAIRES
PHOTOVOLTAIQUES

I.1. I NTRODUCTION
Ce chapitre traite les différentes technologies des lampadaires autonomes et certains éléments
constituants d’un lampadaire solaire (le module photovoltaïque, le batterie et le régulateur).

I.2. T ECHNOLOGIES DES LAMPADAIRES

On distingue trois types de lampadaires, qui sont :


• les lampadaires solaires : Un lampadaire solaire emmagasine de l’énergie durant la
journée, les cellules de son panneau photovoltaïque rechargent les batteries. La nuit,
à une heure choisie, le lampadaire s’allume en utilisant ainsi uniquement l’énergie
contenue dans ses batteries.
• les lampadaires éoliens : Un lampadaire éolien utilise une petite éolienne comme
source d’alimentation. Cependant, l’énergie éolienne étant très aléatoire, le recours à
ce système est très rare car il nécessite une ressource en vent régulière et constante
tout au long de l’année.
• les lampadaires hybrides : Un lampadaire hybride est un système d’éclairage
autonome utilisant à la fois l’énergie éolienne et l’énergie solaire comme source
d’alimentation en énergie.
Un lampadaire autonome utilise un ou plusieurs systèmes de production d’énergie
renouvelable comme unique source d’énergie. Les panneaux photovoltaïques et l’éolienne
produisent ainsi de l’électricité qui est stockée dans des batteries. Ces batteries peuvent être
placées dans le mât ou dans le socle du lampadaire. L’allumage et l’extinction du lampadaire
sont commandés par un programmateur. Plusieurs types de programmation existent :
• Crépusculaire : la lumière s’allume automatiquement lorsque le programmateur
détecte le coucher du soleil. La lumière s’éteint lorsque le soleil se lève ou après une
temporisation réglable.
• Horaire : la lumière s’allume et s’éteint en fonction de plages horaires qui ont été
définies à l’avance. Une programmation en fonction des saisons est également
possible, les heures de coucher et de lever du soleil étant variables tout au long de
l’année.
Un lampadaire photovoltaïque est constitué des éléments suivants :
• Un module photovoltaïque ;
• Des batteries ;
• Un régulateur ;
• Des lampes ;
• Un système de contrôle de temps ;
• Un poteau.
Dans ce qui suit, nous étudierons en détail les différents éléments constituant un lampadaire
photovoltaïque.

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I.3. M ODULE PHOTOVOLTAÏQUE

Un module photovoltaïque (également appelé panneau solaire photovoltaïque) est un


générateur électrique de courant continu. Il utilise un panneau solaire (Figure I-1) pour
transformer directement l’énergie solaire en électricité. Autrement dit, c’est un appareil qui
crée de l’électricité lorsqu’il est exposé à la lumière du soleil.

Figure I-1 : Panneau solaire photovoltaïque.

Pour fabriquer les cellules photovoltaïques (photopiles) qui sont les éléments de base du
module, on utilise le silicium. Il s’agit d’un cristal semi-conducteur responsable de
l’apparition du courant électrique. Selon son mode de production, la cellule photovoltaïque
peut être constituée d’un cristal unique (monocristallin) ou de plusieurs plus petits
(polycristallin). On peut la représenter comme une diode plate qui est sensible à la lumière
(Figure I-2).

Figure I-2 : Schématisation d’une cellule photovoltaïque.

I.3.1. Technologies photovoltaïques dans l’éclairage


Les technologies photovoltaïques les plus utilisées dans l’éclairage solaire sont :
• la technologie de silicium monocristallin qui est caractérisée par une durée de vie de
plus de 25 ans et un rendement de 16 à 18% ;
• la technologie de silicium polycristallin qui est caractérisée par une durée de vie
comprise entre 15 et 20 ans et un rendement de 13 à 15%.
Ce type de technologies est adapté à la production de puissance de l’ordre de quelques
centaines de watts, voire comme de quelques kilowatts.
Il existe une autre technologie qui s’appelle technologie de silicium amorphe et qui possède
des coûts de fabrication nettement plus faibles que ceux du silicium cristallin. On l’utilise

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pour les calculatrices, les luminaires de secours, les Abribus, des réverbères, etc. c’est-à-dire
pour les technologies où peu d’électricité est nécessaire. Le rendement de ce type de
technologies est de moitié par rapport au silicium cristallin.

I.3.2. Caractéristiques d’une cellule photovoltaïque


La puissance-crête (Wc) d’un module photovoltaïque est la puissance électrique maximale
qu’il peut fournir, dans les conditions de mesures normalisées suivantes :
• lorsqu’il est connecté à une charge optimale ;
• lorsqu’il reçoit du soleil une puissance de 1000 W/m2. Ceci correspond
approximativement à une exposition perpendiculaire aux rayons du soleil le midi par
temps clair ;
• lorsque la température à la jonction des cellules est de 25 °C.
Il s’agit donc de conditions idéales conventionnelles qui sont très rarement remplies dans la
pratique.
Le schéma équivalent d’une cellule photovoltaïque est donné par la Figure I-3.

Figure I-3 : Schéma équivalent d’une cellule photovoltaïque.

La caractéristique du courant-tension I = f(V) d’une cellule photovoltaïque idéale peut être


exprimée par l’équation suivante :
I(V) = Iph(φ) Id(V)
Où :
• I(V) est le courant délivré par la cellule ;
• V est la tension aux bornes de la jonction ;
• Iph(φ) est le courant produit par la cellule, ce courant est proportionnel au flux
lumineux φ ;
• Id(V) est une fonction du courant de polarisation de la diode et de la nature du
matériau de fabrication de la cellule.
Une cellule photovoltaïque réelle comporte une résistance série Rs et une résistance en
dérivation ou shunt Rsh. Ces résistances auront une certaine influence sur la caractéristique I =
f(V) de la cellule :

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• La résistance série est la résistance interne de la cellule ; elle dépend principalement
de la résistance du semi-conducteur utilisé, de la résistance de contact des grilles
collectrices et de la résistivité de ces grilles ;
• La résistance shunt est due à un courant de fuite au niveau de la jonction ; elle dépend
de la façon dont celle-ci a été réalisée.
La Figure I-4 montre la caractéristique courant-tension d’une cellule photovoltaïque.

Figure I-4 : Caractéristique courant-tension d’une cellule photovoltaïque.

Le plus gros défaut de cette technologie est d’avoir un rendement limité. A l’heure actuelle,
les rendements atteints en laboratoire sur de petites superficies varient autour de 25% tandis
qu’à l’échelle industrielle, l’ordre de grandeur est de 15%. D’autant que le rendement
théorique de conversion pour le silicium est d’environ 40% ceci étant du fait qu’une part du
spectre lumineux (infrarouges par exemple) ne permet pas la production d’électricité.

I.4. B ATTERIES
La batterie sert à stocker l’énergie produite par les modules photovoltaique. Il y a nécessité de
stockage chaque fois que la demande énergétique est décalée dans le temps vis-à-vis de
l’apport énergétique solaire.
Ce décalage entre la demande et l’apport énergétique nécessite un stockage d’électricité. Le
système tampon utilisé le plus couramment pour les systèmes photovoltaïques est la batterie
d’accumulateur électrochimique.
La batterie remplit deux fonctions importantes dans un système d’éclairage photovoltaïque
avec batterie. Il s’agit des fonctions de :
• Autonomie : Une batterie permet de répondre aux besoins de la charge en tout temps,
même la nuit ou par temps nuageux.
• Stabilisation de la tension : Une batterie permet de fournir une tension constante, en
éliminant les écarts de tension du champ photovoltaique et en permettant aux
appareils un fonctionnement à une tension optimisée.

I.4.1. Types de batteries

Il existe plusieurs types de technologies des batteries :

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• La technologie au plomb (Figure I-5) : Cette technologie est caractérisée par :
Une longévité ;
Un bon rapport qualité / prix ;
Un entretien faible ou nul ;
Une bonne tenue aux températures extrêmes ;
Une charge possible à faible courant ;
Éviter les décharges profondes et les surcharges ;
Maintenir les batteries chargées en cas de stockage.

Figure I-5 : Exemple d’une batterie au plomb.

• Les technologies NiCd (Nickel Cadmium) et NiMh (Nickel métal-hydrure) : Parmi les
caractéristiques de ce type de batteries, on cite :
Disponibilité de petites capacités sous de multiples formes (boutons, bâtons,
prismes, etc.) de 30 à 2 000 mAh (Figure I-6) ;
Plus compactes que les batteries au plomb ;
Excellente tenue à la charge qui est difficile à moins de 0°C ;
Effet mémoire (Diminution de la quantité d’énergie peut restituer la batterie).

Figure I-6 : Exemple de batterie NiCd (gauche) et NiMh (droite).

I.4.2. Capacité des batteries solaires


La capacité d’une batterie s’exprime en ampères heures (Ah), c’est la quantité de courant
qu’elle peut fournir au cours d’un nombre d’heures précis, à une température de référence.
Cette capacité nominale varie dans le même sens que la température de service de la batterie.
La capacité standard est déterminée en déchargeant la batterie à l’aide d’un courant constant
pendant 10 heures, sans que la tension ne descende en dessous de la limite de décharge. On
parle alors d’une capacité de batterie à C/10 ou C10.
Dans le cas particulier des batteries destinées aux applications photovoltaïques, on parle de la
capacité de décharge sur 100 heures, soit C100. Cette donnée est utile pour les situations où
les batteries doivent couvrir le besoin d’énergie pendant plusieurs jours d’affilée.
Afin de conserver la capacité de stockage d’une batterie, on veille à :
• éviter les décharges profondes d’où l’importance d’utilisation du régulateur de
charge ;

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• éviter les températures trop basses car la capacité diminue de 1% pour chaque °C en
moins
• éviter les températures trop hautes car elles impliquent une diminution de la durée de
vie en usage à long terme ;
• éviter les décharges rapides : vitesse de décharge (capacité C , C , C , etc.).

I.4.3. Autodécharge
En raison d’impuretés présentes dans les produits chimiques utilisés pour la fabrication des
batteries, des technologies mises en œuvre et des réactions électrochimiques qui y ont lieu,
les batteries se déchargent même quand elles ne sont pas utilisées. Cette autodécharge est
exprimée en pourcentage de la perte relative de capacité par mois. L’autodécharge des
batteries à décharge profonde est très faible par rapport aux autres batteries.
L’autodécharge dépend de la température, de la tension et du vieillissement de la batterie.
Elle est plus rapide quand la batterie est complètement chargée, elle varie très rapidement
avec la température (elle double de valeur tous les 10°C) et son taux augmente aussi avec le
vieillissement de la batterie.

I.4.4. Résistance interne


La résistance interne d’une batterie en bon état est très faible, sa valeur varie selon l’état de
charge et la température. Elle augmente avec le vieillissement de la batterie et est très
sensible aux conditions d’utilisation, elle peut même devenir gênante et empêcher la recharge
de la batterie.

I.5. R ÉGULATEUR
Pour protéger vos batteries, car la tension aux bornes des panneaux solaires photovoltaïques
peut atteindre de plus de 30 Volts, en plein soleil, pour un panneau prévu pour 12 Volts, il est
fortement recommandé d’installer un régulateur de charge qui va limiter la tension à 14,4 V
pour une batterie de 12V.
Les panneaux solaires acceptent le fonctionnement en circuit ouvert ou en court circuit, c’est
à dire, que, pour réguler la charge on peut les court-circuiter ou ouvrir le circuit pour
contrôler la charge de la batterie. Malgré le fait qu’ils acceptent de fonctionner en court-
circuit, un court-circuit est à éviter car si la puissance des panneaux est élevée les fils peuvent
prendre feu. On les fait débiter, en mode shunt, dans une résistance pour éviter les accidents.
Quel type de régulateur va charger le mieux une batterie ?
On distingue les types de régulateurs suivants :
• Régulateurs Shunt : Dans ce cas, le régulateur détecte la tension de la batterie en
sortie, si cette tension atteint un seuil prédéfini (14,4 V), alors il va dériver le courant
du panneau solaire vers une résistance de faible valeur (court circuit du panneau
solaire) ce qui va faire chauffer le régulateur. Quand le panneau solaire est court-
circuité (cycle de non charge) la tension de la batterie diminue alors jusqu’à ce que le
régulateur permette à nouveau au panneau solaire de la recharger, ceci va créer un
cycle de charge / non charge. Plus la batterie est chargée, plus les périodes de non
charge sont fréquentes. La régulation par court circuit, est à n’utiliser que pour de
petites installations.
• Régulateurs Série : Un circuit va mesurer la tension aux bornes de la batterie si cette
tension atteint un seuil prédéfini (14,4 V), le circuit va déconnecter la batterie du

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système de charge, ceci évite l’échauffement du régulateur solaire. Dès que la tension
aux bornes de la batterie tend à descendre, le régulateur reconnecte la batterie au
système. La régulation en circuit ouvert, qui est un fonctionnement du type série, est à
utiliser pour les petites et moyennes installations.
• Régulateurs PWM : Un circuit va mesurer la tension aux bornes de la batterie, et va
délivrer des impulsions qui vont charger la batterie. Ces impulsions de haute
fréquence, vont être d’autant plus larges que la batterie sera déchargée. Si la batterie
arrive en fin de charge, les impulsions seront très fines. Un autre avantage de ce type
de régulateur, vu qu’il génère des pulses de haute fréquence, réside dans le fait qu’ils
ont tendance à empêcher le sulfatage des plaques de la batterie. C’est un
fonctionnement très proche du type série. On l’utilise pour les moyennes et grosses
installations.
• Régulateurs MPPT : Avec ce type de régulateur on peut charger une batterie de 12 V
à partir d’un panneau de 24 ou 48 V et on peut également charger une batterie de 24
ou 48 V à partir d’un panneau de 12 V. Un régulateur MPPT ou Maximum Power
Point Tracking (en bon français « recherche du point de puissance maximum ») est un
convertisseur de puissance électronique courant continu / courant continu (CC/CC) en
général du type SEPIC.
Ce type de régulateur possède un micro-contrôleur, généralement du type pic, qui va
mesurer la tension de la batterie et celle du panneau solaire et gère au mieux possible
le rendement du couple panneau-batterie. Le régulateur MPPT est celui qui introduit
le moins de pertes dans un système photovoltaïque, avec des rendements proches 92 à
97%.

I.6. C ONCLUSION
Les éléments représentés dans ce chapitre, qui composent un lampadaire solaire, sont alors
obligatoire pour obtenir un éclairage purement naturel mais à l’aide aussi d’autres
composantes qu’on va aborder au chapitre suivant.

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CHAPITRE II : ELEMENTS
D’ECLAIRAGE

II.1. I NTRODUCTION
Suite au chapitre précédent, dans ce chapitre, nous parlerons des autres éléments d’un
système d’éclairage photovoltaïque : les lampes, les dispositifs de contrôle d’allumage des
lampes et les poteaux.

II.2. L AMPES
Pour produire de la lumière, il existe deux principales techniques : l’incandescence et la
luminescence.
L’incandescence consiste à faire chauffer un filament à haute température. La lumière
produite est proche de celle d’un corps noir. Par conséquent la lumière produite est
d’excellente qualité (IRC de 100).* Néanmoins, ce type de lampes présente plusieurs
désavantages majeurs dont le faible rendement énergétique, qui implique un fort coût
énergétique et une durée de vie limitée qui implique des coûts de maintenance élevés.
Le principe de la luminescence est utilisé dans les lampes à décharge. Ce type de lampes est
caractérisé par un grand rendement énergétique, qui permet une faible consommation et par
une durée de vie relativement importante (allant jusqu’à 100 000 heures). Ceci permet de
réduire le coût des opérations de maintenance. Les inconvénients des lampes à décharge sont
leur relative mauvaise qualité de la lumière ainsi que leur prix d’achat.
La Figure II-1 regroupe différents types de lampes avec leurs arborescences. Cette
classification n’est pas complète, il manque plusieurs types de lampes. Toutefois, elle
rassemble les principales sources rencontrées dans la vie de tous les jours.

*
L’indice de rendu des couleurs, ou IRC, permet de quantifier la qualité de la lumière blanche. C’est à dire, la
capacité d’une source lumineuse à restituer 8 couleurs normalisées sans en altérer les teintes.

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Figure II-1 : Différents types de lampes et leurs arborescences.

II.2.1. Lampes à incandescence classiques


Ce sont les lampes « classiques » utilisées pour l’éclairage domestique intérieur. L’ampoule
contient un filament de tungstène qui, porté à haute température (environ 2500 °C) par le
passage d’un courant électrique, émet de la lumière.
Généralement l’ampoule remplie d’un gaz inerte comme l’argon ou le kryptone, qui permet
d’éviter la détérioration de filament.
Ces lampes ont un rendement lumineux faible car la plus grande partie de l’énergie électrique
est convertit en chaleur plutôt qu’en lumière.
Les avantages de ces lampes sont :
• Prix peu élevé ;
• Aucun risque sanitaire ;
• Allumage instantanée ;
• Peuvent être jetées avec les ordures ménagères ;
• Bon rendu des couleurs.
Leurs inconvénients sont :
• Durée de vie très limitée (1000 heures) ;
• Rendement de lumière produite faible (10 à 15 lm/W) ;
• L’efficacité lumineuse diminue sensiblement au cours du temps ;
• Risques de brûlures dus à la chaleur de l’ampoule ;
• Ne supportent pas les marches/arrêts répétés.

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II.2.2. Ampoules à incandescence halogènes
Comme dans une ampoule à incandescence classique, c’estc est un filament de tungstène qui est
porté à haute température pour rayonner dans le visible et produire de la lumière. Cependant,
les gaz halogénés (classiquement de l’iode
l iode ou du bromure) contenus dans l’ampoule
l vont
empêcher la sublimation du filament ce qui va augmenter sensiblement la durée de vie
(environ
iron 2 fois plus importante que celle du lampe à incandescence classique). De plus, en
évitant la sublimation, il n’’yy aura pas (ou moins et moins rapidement) de vapeurs de
tungstène qui se déposeront sur les parois.
Les avantages de ces lampes sont :
• Aucun risque sanitaire ;
• Peuvent être jetées avec les ordures ménagères ;
• Allumage instantanée ;
• Rendement lumineux 30% supérieur à celui d’uned une ampoule classique : une ampoule
halogène 70 W éclaire autant qu’une
qu une incandescence classique de 100 W ;
• Bon rendu des couleurs.
couleurs
Leurs inconvénients sont :
• Durée de vie limitée (2000 heures) ;
• Risques de brûlures du fait de la température de l’ampoule
l ;
• Ne supportent pas les marches/arrêts répétés.
répétés

II.2.3. Lampes à décharge


La lampe à décharge est une lampe électrique constituée d’un
d tube ou d’une
une ampoule en verre
remplie de gaz ou de vapeur métallique, sous haute ou basse pression, au travers duquel on
fait passer un courant électrique, il s’ensuit
s ensuit une conversion en photons donc de lumière. On
reprend généralement sous la dénomination
dénomina « lampes à décharge » :
• Lampes
ampes à décharge haute pression (lampe
(lampe au sodium haute pression,
pression aux halogénures
métalliques ou au mercure haute pression)
pression ;
• et les lampes au sodium basse pression.
pression
Les tubes fluorescents,, les lampes fluocompactes et les lampes à induction sont aussi des
lampes à décharge.

II.2.3.1. Lampe à décharge basse pression


Les lampes à décharge basse pression sont des lampes à décharge qui possèdent un gaz à
basse pression. Différentes vapeurs peuvent y être intégrées : sodium, mercure,
mercure etc. En
fonction des mélanges, des couleurs différentes sont obtenues.
A. Lampe à vapeur de sodium basse pression
Le tube est rempli d’unun mélange de néon, d’argon
d argon et de parcelles de sodium. Une décharge
électrique
ctrique dans ce mélange fournit une lumière organe monochromatique (longueur d’onde d
689 nm). Le néon, avec sa couleur rouge caractéristique, sert à démarrer la décharge et à
chauffer le sodium. Ces lampes sont surtout utilisées pour l’éclairage
l éclairage des routes. De toutes les
sortes de lampes actuellement disponibles, ce sont celles qui ont la plus grande efficacité
lumineuse. C’est
est le type de lampes idéal quand le rendu des couleurs n’est
n pas important.
Dans les régions qui ont établi des règlements sur l’éclairage
l age extérieur, c’est
c le seul type de

14
lampe autorisé à proximité des observatoires astronomiques, car le rayonnement qu’elles
émettent peut facilement être filtré.
B. Lampe à vapeur de mercure basse pression
Les lampes à décharge basse pression à vapeur de mercure (Hg) sont très utilisées. Mais dans
les faits, elles ne sont pas du tout appelées ainsi !
En effet, cette famille possède, entre autre, en son sein les types de lampes suivants :
• Tube fluorescent : Les tubes fluorescents sont des lampes tubulaires à décharge, à
vapeur de mercure basse pression dont les parois internes du tube sont recouvertes
d’une poudre fluorescente blanche qui permet de transformer le rayonnement UV,
produit par la décharge de gaz de mercure, en lumière visible. Les points forts de ce
type de lampe sont d’une part, leur durée de vie qui est assez importante (environ 12
000 heures), d’autre part, les économies que génèrent ces lampes comparées aux
lampes ordinaires (à incandescence, aux halogènes, etc.) car un tube fluorescent
consomme 5 fois moins qu’une lampe ordinaire, enfin, l’encombrement des tubes
fluorescents est réduit. Il existe 3 diamètres de tubes fluorescents: 38 mm, 26 mm et
16 mm. Notons que les tubes de 16 mm sont ceux dont l’efficacité lumineuse est la
plus élevée (jusqu’à 104 lm/W). La tendance aujourd’hui est de réduire le diamètre
des tubes. Du fait de leur faible encombrement, en ce qui concerne l’éclairage public,
les tubes fluorescents sont principalement utilisés pour satisfaire les contraintes de
l’éclairage rasant. Outre cela, ce type de lampe trouve aussi sa place dans l’éclairage
des galeries et passages souterrains. Ces lampes sont de forme tubulaire et poudrées
(opale).

• Lampe fluocompacte : Les lampes fluocompactes produisent leur lumière de la


même façon que les tubes fluorescents. Comme l’attestent les photographies ci-
dessous, le tube qui produit la décharge d’une lampe fluocompacte semble replié sur
lui-même. Ceci permet de réduire l’encombrement sur la longueur. L’appareillage
nécessaire pour faire fonctionner la lampe est soit incorporé dans la base de la lampe,
soit déporté. En ce qui concerne l’éclairage public, on trouve souvent ce type de
lampe dans les appliques murales, les bornes lumineuses de faible hauteur, ou les
projecteurs encastrés dans le sol. Ces lampes sont de forme ovoïdale et poudrées
(opale). Parfois on peut trouver des lampes fluocompactes recouvertes d’une ampoule
en verre poudrée afin de dissimuler le tube fluorescent.

• Lampes à induction : La lampe à induction est une lampe à mercure basse pression
comme le tube fluorescent et la lampe fluocompacte.

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Comme dans la lampe fluorescente, la lumière est produite par ionisation des atomes
de gaz présents dans l’ampoule. Les rayonnements invisibles produits sont rendus
visibles grâce à une poudre fluorescente présente sur la face interne de l’ampoule.
Dans une lampe à induction, il n’y a pas d’électrode. L’ionisation des atomes est
réalisée par un champ électromagnétique créé par la circulation d’un courant à haute
fréquence dans une bobine appelée antenne (Figure II-2). Cette bobine est placée au
centre de l’ampoule dans la cavité prévue à cet effet. Le courant à haute fréquence est
produit par un générateur extérieur. Celui-ci est directement relié à l’antenne.

Figure II-2 : Schématisation d’une lampe à induction.

Les avantages des lampes à décharge basse pression à vapeur de mercure sont :
• Flux lumineux élevé sans clignotement ;
• Très bon rendu des couleurs ;
• Très grande efficacité lumineuse : 80 lm/W ;
• Perte de flux lumineux réduite dans le temps ;
• Réamorçage immédiat en cas de coupure de courant. Pas de temps d’attente à
l’allumage ;
• Très grande durée de vie : 15 ans ;
• Pas de filament, ni de cathode, donc aucune usure et par conséquent une durée de vie
très longue. De plus, l’absence de métaux (filament ou cathode) permet l’utilisation de
gaz qui attaque les métaux ;
• La température ambiante n’est plus un obstacle. Ces lampes s’allument à des
températures aussi basses que -30° C et résistent très bien aux températures élevées ;
• Fonctionnement sur courant continu possible.
Leur inconvénient réside dans leur cout d’achat qui est très élevé.

II.2.3.2. Lampe à décharge haute pression

A. Lampes à vapeur de sodium haute pression

Ces lampes appartiennent à la famille des lampes à décharge. La lumière est générée
par luminescence : un rayonnement électromagnétique apparait, suite à l’excitation d’atomes
de gaz.

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L’efficacité et la durée de vie de ces lampes sont supérieures à celles des lampes aux
halogénures, mais leur couleur est moins froide et moins blanche et leur qualité de rendu des
couleurs est moins bonne. Si on les compare aux lampes à vapeur de sodium à basse pression,
elles ont une meilleure qualité de rendu des couleurs, mais une efficacité lumineuse
inférieure. Leur efficacité lumineuse est supérieure à celle des lampes à vapeur de mercure à
haute pression. Parmi leurs caractéristiques, on cite :
• Puissance allant de 50 à 1000 W ;
• Indice de Rendu des Couleurs IRC entre 20 et 65 ;
• Température de couleur entre 1700 et 2200 K ;
• Efficacité lumineuse entre 65 et 150 lm/W ;
• Durée de vie entre 10 000 et 24 000 heures.

B. Lampes à vapeur de mercure haute pression

Ces lampes contiennent de la vapeur de mercure mélangée à de l’argon. Leur durée de vie est
en théorie fixé à 24 000 heures ; en pratique beaucoup de ces lampes les dépassent largement.
La lumière étant dans ce cas principalement produite par la luminescence, celle-ci est
principalement composée d’ultraviolet (254 nm pour le mercure : UVC), mais aussi de
lumière verte et bleue, ce qui donne à une lampe sans phosphore une teinte bleutée ou
verdâtre
Les lampes à vapeur de mercure ont longtemps servi à l’éclairage public du fait de leur faible
coût. Elles ont toutefois été majoritairement remplacées par les lampes à vapeur de sodium
haute pression, qui émettent une lumière faisant mieux ressortir les détails de la chaussée,
mais aussi qui sont plus faciles à filtrer par les astronomes. Ces sources lumineuses sont aussi
plus rentables, surtout au niveau de l’efficacité lumineuse. Les sources d’éclairage au
mercure sont encore aujourd’hui très largement utilisées sous forme de petits luminaires de
175 W.
Si ces lampes étaient très populaires dans les années 1950-60, elles font maintenant place aux
sources à vapeur de sodium haute pression et aux halogénures métalliques dont les
rendements sont bien meilleurs et la couleur de la lumière émise plus agréable. Cependant, la
simplicité d’utilisation des lampes au mercure ainsi que leur faible coût et leur durabilité font
qu’elles seront encore longtemps employées dans les installations d’éclairage public et
industriel.
Les lampes à vapeur de mercure haute pression sont composées d’un tube à décharge en
quartz, enfermé dans une ampoule remplie d’azote. Le tube à décharge est pourvu de deux
électrodes en tungstène à chaque extrémité, ainsi que d’une ou deux petites électrodes
d’amorçage connectées aux électrodes principales via des résistances. Ce tube est rempli
d’argon sous basse pression, et d’une goutte de mercure qui sera totalement vaporisée en
régime normal de fonctionnement. Le mélange argon-mercure et l’emploi
d’électrodes auxiliaires permet le démarrage de ces lampes à la tension du secteur en Europe.
Dans d’autre pays, comme les États-Unis ou le Japon, la tension secteur n’est pas
suffisamment élevée.

C. Lampes halogénure métalliques

L’ampoule contient de la vapeur de mercure haute pression dans laquelle on a ajouté des
halogénures métalliques. Suivant le fabricant, les iodures métalliques sont différents

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(dysprosium, scandium, sodium, tallium, indium, etc.). La température de couleur dépend des
iodures métalliques présents.
La lumière est émise, en majeure partie sous forme de rayonnements visibles, mais une petite
partie est émise sous forme de rayonnements ultraviolets invisibles. Dans les lampes
ellipsoïdes, on tente de récupérer ces rayons en tapissant la paroi intérieure de l’ampoule
d’une poudre qui absorbe les U.V. et les transforme en rayons visibles de couleur chaude, de
manière à obtenir une couleur globale moins froide. Cette poudre rend l’ampoule opaline.
Ces lampes ont un flux lumineux élevé et un bon rendement. Pour certaines applications
(dans les bureaux par exemple), il faut une protection contre les U.V. Cette protection peut se
faire soit au niveau de la lampe, soit au niveau du luminaire.
Il existe des lampes aux iodures métalliques qui peuvent être utilisées en remplacement direct
des lampes au sodium haute pression. Il suffit de changer l’ampoule, il ne faut aucune
modification de ballast, d’armature ou de câblage.
Suivant le type d’halogénures présent dans la lampe, les caractéristiques électriques sont
différentes, ce qui ne rend pas ces lampes toutes interchangeables.
Les lampes aux halogénures métalliques ne sont pas stables dans le temps. Dans le brûleur
(ou tube à arc), il y a des poudres stabilisantes, mais le brûleur classique est en quartz et ces
poudres s’échappent, ce qui explique que la couleur de ces lampes peut devenir bleue ou rose
après un certain temps.
Certains fabricants ont remplacé le brûleur en quartz des lampes aux halogénures métalliques
par un brûleur en céramique du même type que celui des lampes sodium haute pression. La
couleur de la lampe est alors stable dans le temps, de plus son efficacité lumineuse ainsi que
son IRC sont légèrement améliorés. Cependant, ces lampes n’existent pas encore dans la
gamme des grandes puissances (> 150 W).
Ces lampes peuvent exploser, il faut donc les utiliser avec une glace de protection sauf pour
les modèles spéciaux qui possèdent un revêtement extérieur en téflon qui les protège contre
l’éclatement et qui permet de les utiliser dans des luminaires ouverts.

II.2.4. LED
Une diode électroluminescente, plus connue sous l’appellation Led (Light-Emitting Diode),
désigne un composant optoélectronique qui permet l’émission de lumière monochromatique.
Mis au point par O. V. Lósev en 1927, ce dispositif émet de la lumière lorsqu’il est traversé
par un courant électrique, un courant qui ne peut le parcourir que dans un seul sens. Le
procédé repose sur l’émission d’un photon produit grâce à la recombinaison d’un électron et
d’un trou dans un semi-conducteur. On peut distinguer différents types de diodes
électroluminescentes en fonction de leur puissance (inférieure ou supérieure à 1 W), ou de
leur spectre d’émission (diodes chromatiques, blanches ou infrarouges).
Sa facilité de montage sur un circuit imprimé, sa faible consommation, sa
résistance mécanique, sa petite taille, sa longue durée de vie et d’autres caractéristiques font
du Led un composant de plus en plus inévitable. Certaines critiques, comme le prix de cette
technologie dans les écrans de téléviseurs ou la présence de matériaux toxiques dans sa
fabrication, tentent cependant de freiner son développement.
Les Led font partie des dispositifs d’éclairage les plus performants du point de vue
énergétique, car elles convertissent très peu d’électricité en chaleur. Pour l’instant, les Led
bleues demeurent les moins efficaces de la gamme et beaucoup de recherches sont en cours

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pour la production et l’amélioration des dispositifs de production de lumière blanche à partir
des Led.
Aujourd’hui, le Led est un composant de plus en plus utilisé dans différents domaines tels
que l’éclairage, les écrans de téléviseurs, les écrans d’ordinateurs ou la décoration. Certains
estiment que cette technologie représentera plus de 75 % de l’éclairage en 2020.

II.2.5. OLED
Les Led minérales sont bien différentes des OLed (Led organique) qui sont apparues il y a
beaucoup moins de temps. Même si elles ont le même principe de fonctionnement, elles
s’avèrent différentes en de nombreux points. Ce seront de bonnes sources étendues mais leur
mauvais rendement et leur faible durée de vie leur empêche d’être utilisées.
L’éclairage photovoltaïque se fait la plupart du temps par un éclairage LED et les lampes à
induction grâce à leurs caractéristiques avantageuses.

II.3. D ISPOSITIFS DE CONTRÔLE DU TEMPS D ’ ALLUMAGE

Deux types d’appareils sont capables d’assurer l’allumage et l’extinction des lampes de façon
autonome : horloges ou cellules photoélectriques.

II.3.1. Horloges

II.3.1.1. Horloge mécanique


Elle exerce un contrôle temporel. De nos jours, il n’y a plus d’installations qui soient
uniquement contrôlées par des horloges mécaniques. Toutefois, il est intéressant de
mentionner ces horloges car, avant l’arrivée des cellules photoélectriques, c’étaient des
horloges mécaniques qui permettaient l’allumage et l’extinction des lampes de façon
autonome.
Ce système n’est pas avantageux puisqu’il ne prend pas en compte la luminosité. De plus,
comme chacun sait, la lumière du jour ne varie pas en fonction d’une heure précise, c’est
donc par ce manque de fiabilité que les horloges ont cessé d’être employées en éclairage
public. Les horloges mécaniques peuvent être utilisés en complément de cellules
photoélectriques afin d’assurer un éclairage interrompu par exemple.

II.3.1.2. Horloge astronomique


Elles exercent un contrôle temporel. Ces horloges sont très précises et déterminent
automatiquement, par des calculs mathématiques, l’heure à laquelle il est nécessaire de
déclencher l’allumage de l’éclairage et de l’éteindre. Contrairement aux horloges
mécaniques, l’horaire d’allumage varie donc de jour en jour, puisqu’il s’accorde en fonction
des cycles diurnes et nocturnes. Ces horloges offrent la possibilité d’enregistrer des
programmations afin de mettre en place un éclairage réduit ou interrompu. Il n’est donc pas
nécessaire qu’elles soient reliées à des cellules photoélectriques pour assurer l’allumage et
l’extinction d’un réseau d’éclairage public.

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II.3.2. Cellule photoélectrique
Presque toutes les installations font appel aux cellules photoélectriques car elles commandent
l’éclairage en fonction de la luminosité. Les horloges astronomiques fonctionnent également
selon la lumière du jour (de façon mathématique) mais restent plus coûteuses. Le
fonctionnement d’une cellule photoélectrique est assez simple et relativement fiable. C’est
donc la commande automatique la plus simple qui prend le mieux en compte les conditions
atmosphériques réelles. Lorsque la luminosité devient insuffisante, le circuit de la cellule
photoélectrique laisse passer l’électricité ce qui allume la ou les lampes. Une cellule
photoélectrique, afin que celle-ci donne une information la plus juste possible, doit être
orientée de sorte à ne pas subir l’effet de sources lumineuses aléatoires, ou d’être perturbée
par des ombres. De plus, ces organes doivent être vérifiés et nettoyés régulièrement afin
d’empêcher l’accumulation de poussières. Outre ces contraintes, elles peuvent être montées
sur tout type de support (console, bride, fixation murale ou sur mât, même support que le
luminaire ou non ...). Toute cellule photoélectrique doit être située hors de la portée du
public, comme tous les autres appareils électriques, qui sont placés dans un coffret de
livraison. Un autre point fort des cellules photoélectriques est leur encombrement réduit.

II.3.3. Autres dispositifs

II.3.3.1. Détecteurs de présence


Un détecteur de présence allume une lampe uniquement lorsque quelqu’un s’approche de
celui-ci. Les détecteurs de présence trouvent plus particulièrement leur place dans des zones
piétonnières peu fréquentées. Les avantages de ce type d’appareils sont qu’ils s’adaptent
parfaitement aux besoins réels, qu’ils permettent d’éviter tout gâchis énergétique puisqu’un
détecteur de présence n’allumera pas une lampe si personne ne se trouve à proximité.
L’inconvénient des détecteurs de présence vient du fait qu’ils ne peuvent pas commander les
lampes à décharge (sauf les tubes fluorescents), puisque ces lampes (à vapeur de mercure, au
sodium ...) ne sont pas conçues pour ne s’allumer qu’un court instant, ni de s’allumer puis
s’éteindre dans une courte période.

II.3.3.2. Réducteurs de puissance


Réducteur de puissance permet de réduire l’éclairement en pleine nuit, Les maîtres d’œuvre
et d’ouvrages réfléchissent de plus en plus à la mise en place de l’éclairage réduit car il
permet de réduire un peu la pollution lumineuse et génère d’importantes économies d’énergie
tout en maintenant un niveau d’éclairement suffisant pour les besoins.

II.4. P OTEAUX
Un poteau qui peut supporter un ou plusieurs luminaires, les modules solaires
photovoltaïques et éventuellement la batterie et accessoires électroniques, se compose en
général de plusieurs parties :
• Le fût : Partie principale ou unique d’un poteau ;
• La plaque d’appui (option) : Cette plaque assure la liaison entre le massif de fondation
et le fût ;
• La crosse : Elle assure le déport du luminaire au-dessus de la chaussée.
On distingue plusieurs types de poteaux :

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• Poteaux en acier : Ils constituent la majeure partie des poteaux couramment utilisés.
Ils ont l’avantage d’avoir une bonne résistance aux chocs et à la corrosion s’ils sont
traités correctement par :
une protection par peinture extérieure et intérieure selon les règles de l’art avec
couche primaire anticorrosion appliquée de préférence en usine ;
une protection par galvanisation à chaud. Une peinture est ultérieurement possible
à condition d’appliquer une couche primaire d’accrochage après dégraissage
soigné.
• Poteaux en alliage d’aluminium : Ils ont une excellente tenue à la corrosion même en
atmosphère polluée et ne nécessitent aucun entretien. Des précautions à la mise en
œuvre sont nécessaires pour éviter des contacts directs avec les bétons et surtout avec
les tiges de scellement d’acier (manchons plastiques). L’absence d’entretien
compense le surcoût chaque fois que les risques de corrosion sont importants.
• Autres poteaux : On trouve des poteaux en béton dont l’avantage est l’absence
d’entretien mais qui ont l’inconvénient d’être lourds et pas toujours très esthétiques.
D’autres matériaux sont utilisés dans des cas particuliers : fonte, bois lamellé collé,
fibres synthétiques.
On distingue plusieurs types d’implantations des poteaux où interviennent la largeur de voie
et hauteur de feu :
• Implantation unilatérale : Ce type d’implantation n’est recommandée que dans le cas
où la largeur de chaussée est voisine ou inférieure à la hauteur de feu ;
• Implantation bilatérale en quinconce : C’est le cas où la largeur de chaussée reste
inférieure à une fois et demie la hauteur de feu. Il faut veiller à éviter l’effet
désagréable de serpentement. Ce type d’implantation devra donc être évité dans les
courbes ;
• Implantation bilatérale vis-à-vis : Ce type d’implantation intervient lorsque la largeur
de chaussée est supérieure à une fois et demie la hauteur de feu ;
• Implantation axiale : Dans le cas des implantations des lampadaires sur une double
voie avec terrain plein central.

II.5. C ONCLUSION
Dans ce dernier chapitre nous avons identifié les types de lampes et celles utilisés le plus
souvent dans les lampadaires solaires, ainsi que les types de contrôleurs utilisés et les
implantations diverses des poteaux.

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CONCLUSION

L’éclairage des lampadaires tire son alimentation en électricité pendant la nuit d’une batterie
qui est rechargé pendant le jour par un module solaire disposé en haut du lampadaire. Cette
installation contient un régulateur dont le but et de protéger les batteries de la surcharge ou
aussi de la décharge. Il permet également de limiter la tension préféré. À ces éléments
s’ajoute un contrôleur de temps, dont le principe de fonctionnement est basé sur l’utilisation
d’une horloge astronomique ou mécanique (mais qui reste plus couteuse) ou bien une cellule
photoélectrique qui commande l’éclairage en fonction de la luminosité.

Le choix d’un lampadaire solaire peut être très judicieux et surtout durable grâce à ses
avantages intéressants contrairement de celles qui sont liées au réseau électrique et qui sont
difficiles à installer et qui nécessite la maintenance à chaque fois. Les lampadaires solaires
commencent à émerger en Europe et ils vont remplacer les lampadaires traditionnels.

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BIBLIOGRAPHIE

1- Étude de faisabilité du projet d’éclairage public par des lampadaires solaires a


Conakry et dans huit (8) autres villes en république de guinée, effectuée du 1er au 09
mars 2011 en République de Guinée par : - MM. Christian Hoyobony TOKORO,
Chargé de projets à ABREC ; - Gilles Herman FOKA, Analyste Financier,
Consultant.

2- Brigitte Vu, « Choisir une énergie renouvelable adaptée a sa maison ».

3- A. RAKOTONANAHARY, T. GALLIEN, Chargeur solaire pour batterie 12V plomb,


projet IUT GEII Tours, novembre 2011.

4- http://fr.wikipedia.org/wiki/Lampadaire_autonome

5- http://www.led-fr.net/

6- http://www.f1lzr.fr/panneau_solaire/

7- http://eclairagepublic.free.fr/lampes2.htm

8- http://www.led-fr.net/les-sources-lumineuses.htm

9- http://www.energieplus-lesite.be/index.php?id=10678

10- http://eclairagepublic.eu/fonctionnement.html

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