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L’élaboration et la rédaction d’un rapport de projet ne pourrait être une tâche aisée pour les
étudiants sans l’apport considérable et la contribution importante qu’a fourni l’ensemble des
enseignants.
Mr. SABIRI Zakaria, notre professeur enseignant des énergies renouvelables et notre
encadrant pour ce projet, qui fut pour nous un « mentor » attentif et disponible malgré ses
charges nombreuses et qui a mis à notre disposition tous les documents et explications dont
on avait besoin pour l’élaboration de notre sujet dans les meilleures conditions. Sa
compétence et son dynamisme nous ont beaucoup appris.
Q : quadrant
g : glissement
Rs : résistance du stator
Rr : Résistance du rotor
Ω : vitesse de rotation
J : inertie
Cf : couple de frottement
Co : frottement sec
Cr : couple résistif
Vi : les tensions
Ii : les courants
E : tension induite
Kt : coefficient du couple
Ke : coefficient de tension
r : Rotorique
s : Statorique
Ls : inductance statorique
Lr : inductance rotorique
X : V, I ou 𝜑
Ms, Mr : Inductances mutuelles entre deux phases statoriques et deux phases rotoriques
Msr : Valeur maximale de l'inductance mutuelle entre une phase statorique et une phase
M : inductance magnétisante exprimée en fonction des inductances propres et mutuelle
Parmi les énergies renouvelables, trois grandes familles émergent : d’origine mécanique (houle,
éolien), d’origine électromagnétique (modules photovoltaïques) ou d’origine thermique
(géothermie, solaire thermique, …).
En particulier, l’énergie éolienne peut être convertie en énergie mécanique pour le pompage de
l’eau ou en énergie électrique par l’utilisation de générateurs appropriés. Cette deuxième forme
de conversion s'est considérablement développée dans le monde, aussi bien à travers des
applications domestiques ou bien industrielles en connexion avec le réseau de puissance
électrique.
Les chercheurs ont menés donc des investigations de façon à examiner l'ensemble des solutions
possibles, d'en effectuer la critique nécessaire à ces génératrices et de trouver les solutions les
mieux adaptées, les plus efficaces en matière de rendement et les moins couteuses. C’est dans
ce cadre-là que s’inscrit le présent rapport : une étude sur l'utilisation de tous les types de
machines électriques dans un système éolien connecté avec le réseau de puissance électrique.
Le premier chapitre est consacré à des rappels sur les systèmes éoliens. Ces rappels sont suivis
d’un second chapitre qui présente une étude comparative des différentes machines électriques
utilisées dans la production de l’énergie éolienne. Cette comparaison est exploitée par la suite
dans le troisième chapitre pour modéliser les entrées/sorties de chaque génératrice, ainsi que les
différents systèmes de conversion pour la connexion au réseau.
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Année Universitaire : 2017/2018
I. Chapitre 1 : État de l’art des génératrices éolienne
1. Introduction
Depuis l'utilisation du moulin à vent, la technologie des capteurs éoliens n'a cessé d'évoluer.
C'est au début des années quarante que de vrais prototypes d'éoliennes à pales profilées ont été
utilisés avec succès pour générer de l'électricité. Plusieurs technologies sont utilisées pour
capter l'énergie du vent (capteur à axe vertical ou à axe horizontal) et les structures des capteurs
sont de plus en plus performantes. Outre les caractéristiques mécaniques de l'éolienne,
l'efficacité de la conversion de l'énergie mécanique en énergie électrique est très importante. Là
encore, de nombreux dispositifs existent et, pour la plupart, ils utilisent des machines
synchrones et asynchrones. Les stratégies de commande de ces machines et leurs éventuelles
interfaces de connexion au réseau doivent permettent de capter un maximum d'énergie sur une
plage de variation de vitesse de vent la plus large possible, ceci dans le but d'améliorer la
rentabilité des installations éoliennes.
Dans ce chapitre, on s’intéresse essentiellement aux différents types d’éoliennes avec leurs
constitutions et leurs principes de fonctionnement, ainsi qu’à l’étude des déférents types de
génératrices.
Un aérogénérateur, plus communément appelé éolienne, est un dispositif qui transforme une
partie de l’énergie cinétique du vent (fluide en mouvement) en énergie mécanique disponible
sur un arbre de transmission puis en énergie électrique par l’intermédiaire d’une génératrice.
L’énergie éolienne est une énergie renouvelable non dégradée, géographiquement diffusée et
surtout en corrélation saisonnière (l’énergie électrique est largement plus demandée en hiver
et c’est souvent à cette période que la moyenne des vitesses des vents est la plus élevée). De
plus c’est une énergie qui ne produit aucun rejet atmosphérique ni déchet radioactif ; elle est
toutefois aléatoire dans le temps et son captage reste assez complexe, nécessitant des mâts et
des pales de grandes dimensions dans des zones géographiquement de turbulences.
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L’éolienne se compose d’une nacelle, d’un mât, de pales et d’un multiplicateur de vitesse
(selon le type de génératrice utilisé).
La fabrication de ces différents éléments est d’une technologie avancée, ce qui les rend par
conséquent onéreux.
L’énergie éolienne fait partie des nouveaux moyens de production d’électricité décentralisée
proposant une alternative viable à l’énergie nucléaire sans pour autant prétendre la remplacer
(l’ordre de grandeur de la quantité d’énergie produit étant largement plus faible).
Les installations peuvent être réalisées sur terre mais également en mer où la présence du vent
est plus régulière.
Une éolienne est constituée d’une partie tournante, le rotor, qui transforme l’énergie cinétique
en énergie mécanique, en utilisant des profils aérodynamiques. Le flux d’air crée autour du
profil une poussée qui entraîne le rotor et une traînée qui constitue une force parasite. La
puissance mécanique est ensuite transformée soit en puissance hydraulique par une pompe, soit
en puissance électrique par une génératrice.
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4. Les différents types des turbines éoliennes
Les solutions techniques permettant de recueillir l’énergie du vent sont très variées. On peut
diviser les éoliennes en deux grandes familles :
- les éoliennes à axe vertical
- les éoliennes à axe horizontal
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4.2. Les éoliennes à axe horizontal
Les éoliennes à axe horizontal sont beaucoup plus largement employées, même si elles
nécessitent très souvent un mécanisme d’orientation des pales, présentent un rendement
aérodynamique plus élevé, démarrant de façon autonome et présentent un faible encombrement
au niveau du sol.
Les différentes constructions des aérogénérateurs utilisent les voilures à deux, trois pales (les
plus courantes) et les multi- pales.
Les éoliennes sont divisées en trois catégories selon leur puissance nominale :
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Figure I. 4 Les composants de l’éolienne
5.1. Le mât
Généralement un tube d’acier ou éventuellement un treillis métallique. Il doit être le plus haut
possible pour éviter les perturbations près du sol
5.2. La nacelle
Regroupe tous les éléments mécaniques permettant de coupler le rotor éolien au générateur
électrique : arbres lent et rapide, roulements, multiplicateur, système de commande, système de
refroidissement, frein à disque différent du frein aérodynamique, qui permet d’arrêter le
système en cas de surcharge.
Le générateur qui est généralement une machine synchrone ou asynchrone et les systèmes
hydrauliques ou électriques d’orientation des pales (frein aérodynamique) et de la nacelle
(nécessaire pour garder la surface balayée par l’aérogénérateur perpendiculaire à la direction
du vent).
A cela viennent s’ajouter le système de refroidissement par air ou par eau, un anémomètre et le
système électronique de gestion de l’éolienne.
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5.3. Le rotor
6. Conclusion
Dans ce chapitre une synthèse bibliographique a été présentée et qui concerne les différents
types d'éoliennes avec leurs constitutions et leurs principes de fonctionnements.
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II. Chapitre 2 : Etude comparative des machines électriques utilisées
dans la production de l’énergie éolienne
1. Introduction
Il existe sur le marché plusieurs types de machines électriques qui peuvent jouer le rôle de
génératrice dans un système aérogénérateur qui demande des caractéristiques très spécifiques
On décrit dans cette étude, les principales caractéristiques technologiques et concepts liés aux
aérogénérateurs.
Définition
La machine à courant continu est un convertisseur électromécanique encore très utilisé.
Malgré le développement spectaculaire des machines à courant alternatif, lié aux progrès de
l’électronique de puissance, la machine à courant continu garde des domaines d’application ou
elle demeure la solution la plus économique.
Dans le premier cas, on dit qu’elle fonctionne en MOTEUR ; et dans le second cas en
GENERATRICE : c’est une machine réversible.
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Les Composants
Un stator
Un rotor
Le dispositif collecteur / balais
C’est un aimant ou un électroaimant (bobinage parcouru par un courant continu i) qui possède
un pôle Nord et un pôle Sud, et qui engendre donc un « champs » d’induction B entre eux. Pour
cette raison, on l’appelle l’inducteur.
Figure II 1 L’inducteur
C’est la partie tournante de la machine, qui subit l’induction (c’est pourquoi on l’appelle
l’induit). Il est composé de tôles magnétiques isolées entre elles.
Figure II 2 L’induit
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*Dispositif collecteur / balais
Le collecteur est un ensemble de lames de cuivre où sont reliées les extrémités du bobinage de
l’induit.
Les balais (ou charbons) sont situés au stator par l’intermédiaire de porte-balais, et frottent sur
le collecteur en rotation grâce à des ressorts.
Le dispositif collecteur / balais permet donc de faire circuler un courant dans l’induit.
Figure II 3 collecteurs/balais
Pour passer des quadrants Q1⇔Q4 ou Q2⇔Q3, le dispositif d’alimentation devra être
réversible en courant.
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Pour passer des quadrants Q1⇔Q2 ou Q3⇔Q4, le dispositif d’alimentation devra être
réversible en tension.
A cage d’écureuil
Les machines électriques asynchrones sont les plus simples à fabriquer et les moins coûteuses.
Elles ont l’avantage d’être standardisées, fabriquées en grande quantité et dans une très grande
échelle des puissances. Elles sont aussi les moins exigeantes en termes d’entretien et présentent
un taux de défaillance très peu élevé. Dans les aérogénérateurs de dimensions conséquentes
(grande puissance et rayon de pales important), la vitesse de rotation est peu élevée. Or, il n’est
pas envisageable de concevoir une génératrice asynchrone lente avec un rendement correct. Il
est donc nécessaire d’insérer entre la turbine et la machine asynchrone un multiplicateur
mécanique de vitesse. Le changement de la configuration de bobinage du stator (nombres de
pôles) et donc l’utilisation des machines de type Dahlander est une solution parfois utilisée,
mais là encore le rendement est loin d’être optimal sur toute la plage de vent. Une autre
possibilité consiste à utiliser un variateur de fréquence, mais cette solution est globalement
coûteuse (variation de fréquence et multiplicateur de vitesse) et donc très rarement exploitée.
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La majorité des applications en éolien sont donc à vitesse de rotation constante et à connexion
directe sur le réseau électrique. Ces machines peuvent être facilement utilisables dans le petit
éolien car la vitesse de rotation des pales est importante et l’entraînement direct possible Mais,
au-delà d’une efficacité énergétique moindre par rapport aux systèmes à fréquence variable, la
rigidité de ces chaînes dont on a déjà dit qu’elle occasionne des variations brusques de
puissance, ainsi que les problèmes de décrochage du réseau en cas de chute de vent sont leurs
principaux inconvénients.
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Figure II 6 Les modes de fonctionnement de la machine à cage d’écureuil
A double Alimentation
La MADA est une machine asynchrone triphasée à rotor bobiné alimentée par ses deux
armatures ; la machine asynchrone à double alimentation, MADA, présente un stator analogue
à celui des machines triphasées classiques (asynchrone à cage ou synchrone) constitué le plus
souvent de tôles magnétiques empilées munies d’encoches dans lesquelles viennent s’insérer
les enroulements.
L’originalité de cette machine provient du fait que le rotor n’est plus une cage d’écureuil coulée
dans les encoches d’un empilement de tôles mais il est constitué de trois bobinages connectés
en étoile dont les extrémités sont reliées à des bagues conductrices sur lesquelles viennent
frotter des balais lorsque la machine tourne.
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La figure montre les différentes configurations de fonctionnement de la machine asynchrone à
double alimentation dont le stator est relié directement au réseau et dont le rotor est relié au
réseau par l'intermédiaire d'un convertisseur. PRES est la puissance délivrée au réseau ou
fournie par le réseau, PS, la puissance transitant par le stator, PR, la puissance transitant par le
rotor, et PMEC, la puissance mécanique.
Lorsque la machine fonctionne en moteur, la puissance est fournie par le réseau. Si la
vitesse de rotation est inférieure au synchronisme, "la puissance de glissement" est renvoyée
sur le réseau, c'est la cascade hyposynchrone.
En mode moteur hypersynchrone, une partie de la puissance absorbée par le réseau va au rotor
et est convertie en puissance mécanique.
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Figure II 8 Les modes de fonctionnement de la machine à cage d’écureuil
3. Conclusion
Dans ce chapitre un rappel sur les machines électriques utilisées pour les systèmes éoliens :
leurs principe de fonctionnement, leurs composantes et leurs modes de fonctionnement
Moteur/générateur.
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III. Chapitre 3 : modélisation d’un système éolien à base de différentes
génératrices
1. Introduction
Dans la chaîne de conversion de l’énergie éolienne, la turbine et la génératrice sont les éléments
les plus importants, puisque la turbine assure une transformation de l’énergie cinétique du vent
en énergie mécanique qui permet de faire tourner le rotor de la génératrice et cette dernière est
la composante qui assure la conversion de l’énergie mécanique en énergie électrique. Le
système turbine-génératrice est intégré avec des convertisseurs, nécessaires pour la conversion
(alternatif /continu) ou inversement.
2.1. Modélisation
Vu de l’extérieur, la machine peut être représentée par la mise en série d’une résistance R, d’une
inductance L et d’une f.e.m à vide Ev donnée par la relation Ev = K.Ω, si Ω est la vitesse de
rotation. Nous supposerons que l'ensemble fixé à l'arbre de la machine est de moment d'inertie
J et que le moment du couple de frottement est Cf = Co+f.Ω (frottement sec + frottement
visqueux).
Remarque : Si la machine est chargée par une génératrice, on verra que le couple résistant
appliqué par cette dernière est un couple de forme Cr = K’.Ω qui devient très grand devant le
terme de frottements secs ce qui permet de dire que le couple qui s’oppose au couple moteur à
un moment pratiquement proportionnel à Ω.
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Equation électrique :
𝑑𝑖(𝑡) (III.1)
𝑉(𝑡) = 𝑅 × 𝑖(𝑡) + 𝐿 × + 𝐾 × Ω(t)
𝑑𝑡
Equation mécanique :
𝑑Ω(𝑡) (III.3)
𝐽× = 𝐾 × 𝑖(𝑡) − 𝑓 × Ω(𝑡) − 𝐶𝑐ℎ(𝑡)
𝑑𝑡
Soit en variable de Laplace :
𝐽 × 𝑝 × Ω(𝑝) = 𝐾 × 𝐼(𝑝) − 𝑓 × Ω(𝑝) − 𝐶𝑐ℎ(𝑝) (III.4)
Remarque : Cch(t) est le moment du couple de charge. Si l’on suppose que la charge mécanique
de notre moteur est une génératrice à courant continu débitant sur une charge Rch, alors on peut
dire que :
𝐸 𝐾² 𝐾² (III.5)
𝐶𝑐ℎ = 𝐾 × 𝐼𝑐ℎ = 𝐾 × = × Ω 𝑠𝑜𝑖𝑡 𝐶𝑐ℎ = × Ω = 𝐾′ × Ω
𝑅𝑐ℎ 𝑅𝑐ℎ 𝑅𝑐ℎ
Ce type d’éolienne est généralement de puissance limitée à quelques kilowatts. Elle permet
d’alimenter quelques lampes 12 volts et de petits appareils branchés sur un convertisseur C.C /
C.A. La génératrice et la boite de vitesse sont logées dans la nacelle. La boite de vitesse permet
d’augmenter la vitesse de rotation du rotor d’un facteur de 20 à 30 fois. L’énergie produite doit
être stockées dans une batterie afin de régulariser la tension et fournir une alimentation stable
en courant continu.
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3. Machine Synchrone à aimant permanent
3.1. Modélisation
Grâce aux nombreux avantages qu’elle a par rapport aux autres types de machines électriques
(robustesse, maintenance, prix), la machine synchrone à aimants permanents est intéressante
pour l’utilisation comme génératrice couplée à une turbine éolienne.
Hypothèses simplificatrices
Les GSAPs sont utilisés de plus en plus dans le domaine de conversion éolienne, surtout dans
les applications autonomes, pour leur fiabilité, efficacité et une taille compacte. Dans ce rapport,
nous utilisons un GSAP couplé directement _a la turbine éolienne sans aucune boite de vitesse.
Le modèle du GSAP utilisé est base sur les équations suivantes :
𝑣𝑎 𝑅𝑠 0 0 𝑖𝑎 𝜑𝑎 (III.6)
𝑑
[𝑣𝑏 ] = [ 0 𝑅𝑠 0 ] × [𝑖𝑏 ] + [𝜑𝑏 ]
𝑣𝑐 𝑑𝑡 𝜑𝑐
0 0 𝑅𝑠 𝑖𝑐
Ou Vi ; Ii ; φi sont respectivement les tensions, les courants et les flux magnétiques des phases
du stator de la machine, Rs étant la résistance des enroulements. Les couplages sont définis
comme suit :
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cos(𝜃𝑟)
𝜑𝑎 𝐿𝑎𝑎 𝐿𝑎𝑏 𝐿𝑎𝑐 𝑖𝑎 2𝜋
cos (𝜃𝑟 − ) (III.7)
[𝜑𝑏 ] = [𝐿𝑏𝑎 𝐿𝑏𝑏 𝐿𝑏𝑐 ] × [𝑖𝑏 ] + 𝜑𝑚 3
𝜑𝑐 𝐿𝑐𝑎 𝐿𝑐𝑏 𝐿𝑐𝑐 𝑖𝑐 2𝜋
[cos(𝜃𝑟 + 3 )]
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L'expression du couple électromagnétique dans le rotor est donnée par :
3 (III.9)
𝑇𝑒 = × 𝑝[(𝐿𝑑 − 𝐿𝑞) × 𝑖𝑞 × 𝑖𝑑 − 𝜑𝑚 × 𝑖𝑞]
2
Où p est le nombre de paires de pôles, φm est le flux magnétique, Ld est l'inductance de l'axe
direct, Lq est l'inductance en quadrature, Rs est la résistance du stator et ω=Ωp est la pulsation
(fréquence) électrique des tensions du GSAP. Dans le cas d'un rotor cylindrique, Ld Lq Ls
alors :
3 (III.10)
𝑇𝑒 = − × 𝑝 × 𝜑𝑚 × 𝑖𝑞
2
Ainsi dans un GSAP, le couple est proportionnel au courant du stator et la tension induite est
proportionnelle à la vitesse du rotor
𝑇𝑒 = 𝐾𝑡 × 𝐼 (III.11)
𝐸 = 𝐾𝑒 × 𝜔
La turbine éolienne a une courbe de puissance qui dépend de ses paramètres, des conditions
atmosphériques et aussi de la vitesse de rotation du rotor. Différemment du fonctionnement à
vitesse fixe, qui peut seulement travailler dans un point fixe de ces courbes (c'est rarement un
point optimal), le fonctionnement à vitesse variable nous permet de choisir le point de
fonctionnement en réglant la vitesse du rotor. Si cette vitesse est réglée à une valeur optimale,
la puissance de l'éolienne est maximale. C'est pourquoi la commande de poursuite du PPM est
indispensable dans les éoliennes à vitesse variable.
La poursuite du point de puissance maximale d'une éolienne est basée sur la relation entre la
vitesse de rotation du rotor et la puissance produite. Le système de commande utilise cette
relation pour définir la puissance maximale disponible pour chaque vitesse de vent et fait
évoluer la vitesse du rotor pour minimiser l'écart entre cette puissance maximale et la puissance
produite. Dans une éolienne couplée à un GSAP, pour changer la vitesse du rotor, on peut régler
la tension de sortie du GSAP comme expliqué dans ce qui suit.
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Figure III 2 GSAP avec convertisseurs MLI
(III.12)
Où EGSAP est la tension induite, Is est le courant de phase du stator et Ls est l'inductance
propre d'un enroulement du stator du GSAP.
La tension de sortie du redresseur est :
(III.13)
(III.14)
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4. Machine Asynchrone à cage d’écureuil
4.1. Modélisation
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puissance. Si l'on appelle θ l'angle de rotation électrique entre l'axe d du repère diphasé et le
repère fixe lié à la phase a dû stator, nous avons alors :
𝑋𝑎 (III.18)
𝑋𝑑
[ ] = 𝑃(−𝜃)𝑇𝑡 × [𝑋𝑏 ]
𝑋𝑞
𝑋𝑐
Avec :
cos(𝜃) −sin(𝜃) (III.19)
𝑃(𝜃) = [ ]
sin(𝜃) cos(𝜃)
Et :
1 0
−1 √3
2 (III.20)
𝑇= √ × 2 2
3
−1 −√3
[2 2 ]
En appliquant ces transformations aux tensions ainsi qu'aux flux statoriques et rotoriques, nous
obtenons le modèle électrique diphasé d'une machine asynchrone :
𝑑
𝑉𝑑𝑠 = 𝑅𝑠 × 𝐼𝑑𝑠 + 𝜑𝑑𝑠 − 𝜔𝑠 × 𝜑𝑞𝑠
{ 𝑑𝑡
𝑑 (III.21)
𝑉𝑞𝑠 = 𝑅𝑠 × 𝐼𝑞𝑠 + 𝜑𝑞𝑠 + 𝜔𝑠 × 𝜑𝑑𝑠
𝑑𝑡
𝑑
𝑉𝑑𝑟 = 0 = 𝑅𝑟 × 𝐼𝑑𝑟 + 𝜑𝑑𝑟 − 𝜔𝑟 × 𝜑𝑞𝑟
{ 𝑑𝑡
𝑑 (III.22)
𝑉𝑞𝑟 = 0 = 𝑅𝑟 × 𝐼𝑞𝑟 + 𝜑𝑞𝑟 + 𝜔𝑟 × 𝜑𝑑𝑟
𝑑𝑡
𝜑𝑑𝑠 = 𝐿𝑠 × 𝐼𝑑𝑠 + 𝑀 × 𝐼𝑑𝑟
{
𝜑𝑞𝑠 = 𝐿𝑠 × 𝐼𝑞𝑠 + 𝑀 × 𝐼𝑞𝑟
(III.23)
𝜑𝑑𝑟 = 𝐿𝑟 × 𝐼𝑑𝑟 + 𝑀 × 𝐼𝑑𝑠
{
𝜑𝑞𝑟 = 𝐿𝑟 × 𝐼𝑞𝑟 + 𝑀 × 𝐼𝑞𝑠
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Avec :
θs, θr : angles du champ tournant statorique et de positon du rotor par rapport au stator
L'équation mécanique est donnée par :
𝑑𝛺 (III.24)
𝐶𝑒𝑚 = 𝐶𝑟 − 𝑓𝛺 + 𝐽
𝑑𝑡
Avec :
Cem : Couple électromagnétique
Cr : Couple résistant
f : coefficient de frottements visqueux
𝛺 : Vitesse de rotation de la machine
J : Inertie de la machine
Le couple électromagnétique s’exprime en fonction des inductances cycliques, des flux et du
nombre de pair de pôles p de la machine par la relation :
𝑝×𝑀 (III.25)
𝐶𝑒𝑚 = × (𝜑𝑑𝑟 × 𝜑𝑞𝑠 − 𝜑𝑞𝑟 × 𝜑𝑑𝑠)
𝐿𝑠 × 𝐿𝑟 − 𝑀²
En combinant les équations précédentes, nous obtenons le modèle d'état d'ordre cinq de la
machine asynchrone dans un repère diphasé fixe αβ lié au stator :
(III.26)
Avec :
𝐼𝑠𝛼 = 𝐴 × 𝜑𝑠𝛼 − 𝐶 × 𝜑𝑟𝛼
{
𝐼𝑠𝛽 = 𝐴 × 𝜑𝑠𝛽 − 𝐶 × 𝜑𝑟𝛽
(III.27)
𝐼𝑟𝛼 = 𝐵 × 𝜑𝑟𝛼 − 𝐶 × 𝜑𝑠𝛼
{
𝐼𝑟𝛽 = 𝐵 × 𝜑𝑟𝛽 − 𝐶 × 𝜑𝑠𝛽
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1 1 1−𝜎 𝑀²
𝐴 = 𝜎×𝐿𝑠 ; 𝐵 = 𝜎×𝑀 ; 𝐶 = 𝜎×𝑀 ; 𝜎 = 1 − 𝐿𝑟×𝐿𝑠 : Coefficient de dispersion.
Le modèle ainsi que ses différents entrées-sorties est représenté sur la Figure ci-dessous. Les
entrées du système sont les trois tensions statoriques et le couple résistant (notons que dans le
cas d'un fonctionnement en génératrice, celui-ci possède une valeur négative) et les sorties sont
les trois courants statoriques ainsi que la vitesse de rotation.
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Figure III 5 Connexion directe de la machine asynchrone à cage d’écureuil sur le réseau
Malgré sa simplicité, le système de fonctionnement à vitesse fixe peut être bruyant, à cause de
la modification des caractéristiques aérodynamiques dues à l'orientation des pales, et il
n'exploite pas la totalité de la puissance théoriquement disponible pour les vitesses de vent
élevées. En effet le système est conçu pour fonctionner sur la partie gauche du réseau de courbes
de la Figure, là où celles-ci sont le plus rapprochées les unes des autres. La machine est alors
naturellement protégée contre les surcharges mais l'efficacité de l'éolienne est fortement réduite.
De plus les variations du couple mécanique sont fréquentes puisque le système d'orientation
des pales est souvent en action pour pallier les variations de vitesse de vent. Ces variations de
couple produisent de brusques variations du courant débité sur le réseau entraînant ainsi des
perturbations.
Pour améliorer le rendement du dispositif précédent, certains constructeurs utilisent un système
à base de machine asynchrone à double stator figure III.3 :
Un stator de faible puissance à grand nombre de paires de pôles pour les petites vitesses de vent.
Un stator de forte puissance à faible nombre de paires de pôles permettant de fonctionner aux
vitesses de vent élevées.
Ce système reste intrinsèquement un dispositif à vitesse fixe mais possède deux points de
fonctionnement différents. Le bruit ainsi engendré par l'éolienne est alors plus faible pour les
petites vitesses de vent car l'angle de calage nécessaire à l'orientation des pales atteint des
valeurs moins élevées. La présence d'un deuxième stator rend la conception de la machine
particulière et augmente le coût et le diamètre de façon non négligeable, ce qui représente une
augmentation du poids et de l’encombrement de l'ensemble.
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Figure III 6 La machine asynchrone à double stator
Le dispositif de base est représenté sur la Figure ci-dessous. Cette configuration autorise un
fonctionnement à vitesse variable sans limite physique théorique. En effet, quelle que soit la
vitesse de rotation de la machine, la tension produite est redressée et transformée en tension
continue. Le fonctionnement de l'onduleur est alors classique et une commande adéquate
permet de délivrer une tension alternative de fréquence fixe correspondant à celle du réseau
avec un facteur de puissance unitaire. La puissance nominale de la génératrice détermine alors
la puissance maximale que peut fournir l'éolienne. Les convertisseurs utilisés sont
dimensionnés pour la totalité de cette puissance échangée entre la machine et le réseau. Ils
représentent donc un coût important, des pertes non négligeables (jusqu'à 3% de la puissance
nominale de la machine) et entraînent des perturbations qui nuisent au rendement et à la qualité
de l'énergie délivrée. De plus, la présence des capacités est indispensable pour fournir l'énergie
réactive nécessaire à la magnétisation de la machine. Cette énergie ne peut pas être fournie par
le réseau car le redresseur est unidirectionnel. Il peut être éventuellement remplacé par un
redresseur MLI à base d'IGBT dont la structure est semblable à celle de l'onduleur.
Dans ce cas, le transfert de puissance réactive est contrôlable et se fait du bus continu vers la
machine et le transfert de puissance active est identique au cas du redresseur simple. Cette
solution alourdit toutefois le dispositif en terme de coût et de complexité de mise en œuvre, de
plus, les enroulements statoriques du moteur sont alors soumis à des dv/dt importants qui
peuvent réduire leur durée de vie. L’ensemble de ces inconvénients n’ont pas permis un
développement industriel important de ce dispositif.
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Figure III 7 La machine asynchrone connectée sur le réseau par l’intermédiaire d’un ensemble redresseur-
onduleur
5.1. modélisation
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On ne tient compte que du premier harmonique d’espace de distribution de force
magnétomotrice de chaque phase du stator et du rotor. L’entrefer est d’épaisseur uniforme
(constant), les inductances propres sont constantes. Les inductances mutuelles sont des
fonctions sinusoïdales de l’angle entre les axes des enroulements rotoriques et statoriques.
On considère que la machine fonctionne en régime équilibré
Mise en équation de la machine asynchrone à double alimentation
Les équations générales de la machine asynchrone à rotor bobiné dans un repère triphasé (abc)
s’écrivent :
𝑑[𝜑𝑠]3
[𝑉𝑠]3 = 𝑅𝑠 × [𝐼𝑠]3 +
{ 𝑑𝑡
(III.28)
𝑑[𝜑𝑟]3
[𝑉𝑟]3 = 𝑅𝑟 × [𝐼𝑟]3 +
𝑑𝑡
Avec :
Rs et Rr respectivement les résistances statorique et rotorique par phase.
ls, lr : Inductances propres statorique et rotorique.
Ms, Mr : Inductances mutuelles entre deux phases statoriques et deux phases rotoriques.
Msr : Valeur maximale de l'inductance mutuelle entre une phase statorique et une phase
rotorique.
Les flux statoriques et rotoriques s’expriment en fonction des courants en faisant intervenir les
différentes inductances
[𝜑𝑠]3 = 𝐿𝑠 × [𝐼𝑠]3 + 𝑀 × [𝐼𝑠]3 (III.29)
{
[𝜑𝑟]3 = 𝑀 × [𝐼𝑠]3 + 𝐿𝑟 × [𝐼𝑟]3
Avec :
𝐿𝑠 = 𝑙𝑠 − 𝑀𝑠
𝐿𝑟 = 𝑙𝑟 − 𝑀𝑟
{ 3 (III.30)
𝑀 = 𝑀𝑠𝑟
2
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Année Universitaire : 2017/2018
Modèle de la MADA dans le référentiel de Park
En utilisant la transformée de Park pour la conservation de puissance sur les flux et les tensions
des équations de la génératrice asynchrone à double alimentation, nous obtenons le modèle
diphasé de cette génératrice dans le référentiel d-q lié au champ tournant que nous comptons
utiliser par la suite pour la commande de la MADA. Les courants sont en signe (-) pour avoir
un fonctionnement génératrice de la MADA
Equations électriques :
𝑑
𝑉𝑑(𝑠, 𝑟) = −𝑅(𝑠, 𝑟) × 𝐼𝑑(𝑠, 𝑟) + 𝜑𝑑(𝑠, 𝑟) + 𝜔(𝑠, 𝑟) × 𝜑𝑞(𝑠, 𝑟)
{ 𝑑𝑡
𝑑 (III.31)
𝑉𝑞(𝑠, 𝑟) = −𝑅(𝑠, 𝑟) × 𝐼𝑞(𝑠, 𝑟) + 𝜑𝑞(𝑠, 𝑟) + 𝜔(𝑠, 𝑟) × 𝜑𝑑(𝑠, 𝑟)
𝑑𝑡
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Où p est le nombre de pair de pole de la GADA. Les puissances actives et réactives rotorique
et statorique de la GADA dans un repère diphasé (d q) sont respectivement données par
𝑃𝑠 = 𝑉𝑑𝑠 × 𝐼𝑑𝑠 + 𝑉𝑞𝑠 × 𝐼𝑞𝑠
{
𝑄𝑠 = 𝑉𝑞𝑠 × 𝐼𝑑𝑠 + 𝑉𝑑𝑠 × 𝐼𝑞𝑠
(III.34)
𝑃𝑟 = 𝑉𝑑𝑟 × 𝐼𝑑𝑟 + 𝑉𝑞𝑟 × 𝐼𝑞𝑟
{
𝑄𝑟 = 𝑉𝑞𝑟 × 𝐼𝑑𝑟 + 𝑉𝑑𝑟 × 𝐼𝑞𝑟
Le choix du repère de Park (d-q) avec orientation du flux statorique ou avec orientation du flux
rotorique, nous permet de créer un découplage naturel des grandeurs d et q. Ce dernier nous
permet de considérer la machine asynchrone comme l’association mécanique de deux moteurs
à courant continu. Dans ce travail on va utiliser seulement la méthode de commande vectorielle
par orientation du flux statorique. Le champ est alors tourné et orienté suivant le flux statorique
d’axe direct. On a donc :
𝜑𝑑𝑠 = 𝜑𝑠 𝑒𝑡 𝜑𝑞𝑠 = 0 (III.35)
En supposant que la résistance statorique est négligeable et que le régime est permanent, on
obtient alors :
𝑑𝜑𝑑𝑠 (III.38)
𝑉𝑑𝑠 = 𝑅𝑠 × 𝐼𝑑𝑠 + =0
{ 𝑑𝑡
𝑉𝑞𝑠 = 𝑅𝑠 × 𝐼𝑞𝑠 + 𝜔𝑠 × 𝜑𝑑𝑠 = 𝑣𝑠 = 𝜔𝑠 × 𝜑𝑠
Les tensions rotoriques peuvent être exprimées en fonction des courants rotoriques.
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𝑀2 𝑑𝐼𝑑𝑟 𝑀2
𝑉𝑑𝑟 = 𝑅𝑟 × 𝐼𝑑𝑟 + (𝐿𝑟 − )× + (𝐿𝑟 − )𝜔𝑟 × 𝐼𝑞𝑟
𝐿𝑠 𝑑𝑡 𝐿𝑠 (III.39)
𝑀2 𝑑𝐼𝑞𝑟 𝑀2 𝑀
𝑉𝑞𝑟 = 𝑅𝑟 × 𝐼𝑞𝑟 + (𝐿𝑟 − )× + (𝐿𝑟 − ) 𝜔𝑟 × 𝐼𝑑𝑟 + 𝜔𝑟 × × 𝜑𝑠
{ 𝐿𝑠 𝑑𝑡 𝐿𝑠 𝐿𝑠
L’adaptation des équations actives et réactives précédentes au repère choisi et aux hypothèses
simplificatrices réalisées donne
𝑀
𝑃𝑠 = −𝑉𝑠 × 𝐼𝑞𝑟
{ 𝐿𝑠 (III.40)
𝜑𝑠 𝑀
𝑄𝑠 = 𝑉𝑠 − 𝑉𝑠 × 𝐼𝑑𝑟
𝐿𝑠 𝐿𝑠
Les équations précédentes permettant d’établir le schéma bloc du système GADA, qui est
présenté dans la figure suivante :
La machine asynchrone à double alimentation (MADA) avec rotor bobiné présente un stator
triphasé identique à celui des machines asynchrones classiques et un rotor contenant également
un bobinage triphasé accessible par trois bagues munies de contacts glissants.
Intégrée dans un système éolien, la machine a généralement son stator connecté au réseau et
l'énergie rotorique varie selon différents systèmes décrits ci-dessous. Les convertisseurs utilisés
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sont alors dimensionnés pour une fraction de la puissance nominale de la machine. Le surcoût
engendré par la présence de bobinages au rotor est alors compensée par l'économie réalisée sur
le convertisseur. Cette configuration fera l'objet d'une étude détaillée dans la cette partie du
projet.
Cette configuration à vitesse variable est représentée sur la figure ci-dessous, le stator est
connecté directement au réseau et le rotor est connecté à un redresseur. Une charge résistive est
alors placée en sortie du redresseur par l'intermédiaire d'un hacheur à IGBT ou GTO.
Le contrôle de l'IGBT permet de faire varier l'énergie dissipée par le bobinage rotorique et de
fonctionner à vitesse variable en restant dans la partie stable de la caractéristique
couple/vitesse de la machine asynchrone. Le glissement est ainsi modifié en fonction de la
vitesse de rotation du moteur.
Figure III 10 la machine asynchrone à double alimentation avec contrôle du glissement l’énergie dissipé
Si le glissement devient important, la puissance extraite du rotor est élevée et elle est
entièrement dissipée dans la résistance R, ce qui nuit au rendement du système. De plus cela
augmente la puissance transitant dans le convertisseur ainsi que la taille de la résistance. Le
fabriquant "VESTAS" dans son dispositif "OPTI-SLIP" a mis en œuvre ce système en utilisant
des composants qui tournent avec le rotor et une transmission optique des signaux de
commande. Les contacts glissants sont ainsi évités. La variation maximale du glissement
obtenue dans ce procédé est de 10%.
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Machine asynchrone à double alimentation – structure de Kramer
Dans le but de réduire les pertes d'énergie dues à la structure du système précédent, le hacheur
et la résistance sont remplacées par un onduleur qui renvoie l'énergie de glissement vers le
réseau (structure de Kramer).
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Figure III 12 Structure de Scherbius avec cyclo-convertisseur
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Figure III 13 Structure de Scherbius avec convertisseurs MLI
6. Conclusion
Dans cette partie, nous avons étudié la modélisation des différentes génératrices utilisées dans
les systèmes éoliens. En se basant sur quelques hypothèses simplificatrices, un modèle
mathématique a été établi, dont la complexité a été réduite par la transformation de Park.
Ensuite on a présenté les chaines de conversion adaptées à chaque génératrice pour la connecter
au réseau.
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Conclusion générale
.
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Tableau 2 Tableau Comparatif entre les différents types de génératrices
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Liste des références
Références
ASMA, B. A. (2016). ETUDE DE LA COMMANDE D’UN SYSTEME ÉOLIEN. Batna.
B. Benyachou, F. A. (2017). Modélisation sous MATLAB/SIMULINK d’une turbine éolienne reliée à une
génératrice asynchrone à double alimentation (GADA).
bahia, K. (2011). Etude et commande d’une turbine éolienne utilisant une MADA. TLEMCEN.
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Webographie
http://www.iscience.ca/energieeo/ateliers/energieeoliennegenerateur.php#courant
https://www.energieplus-lesite.be/index.php?id=16660
https://eolienne.f4jr.org/generateur_electrique
https://www.researchgate.net/publication/228353964_Modelisation_et_command
e_d'une_generatrice_Synchrone_a_aimants_permanents_dediee_a_la_conversion
_de_l'energie_eolienne
https://www.usinenouvelle.com/expo/guides-d-achat/generatrice-asynchrone-503
http://www.cder.dz/download/Art17-3_15.pdf
http://freresguizmo.free.fr/eolienne/index.php?seiten=choix_generatrice
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