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FILIERE SVTU/S1
COURS
MODULE M6
CHIMIE GENERALE
ATOMISTIQUE/LIAISON CHIMIQUE
THERMOCHIMIE/EQUILIBRES CHIMIQUES
1 ATOMISTIQUE..................................................................................................................................... 7
1.1 INTRODUCTION .......................................................................................................................... 8
1.2 Objectifs :.................................................................................................................................... 8
1.3 Exemple : .................................................................................................................................... 8
2 Structure de l’atome .......................................................................................................................... 8
2.1 Généralités ................................................................................................................................. 8
2.2 Constituants de l’atome ............................................................................................................. 8
2.3 Représentation de l'atome ......................................................................................................... 9
2.4 Définition d’un ion...................................................................................................................... 9
2.5 Notion d’isotopes ....................................................................................................................... 9
2.6 Masse des éléments ................................................................................................................. 10
2.7 Défaut de masse et énergie de liaison ..................................................................................... 11
2.8 Énergie de liaison par nucléon ................................................................................................. 11
3 RADIOACTIVITE : ............................................................................................................................... 12
3.1 Radioactivité naturelle ou spontanée : .................................................................................... 12
3.2 Émissions de rayonnements ou de particules α , β , γ ............................................................. 12
3.2.1 Expérience de Becquerel : ................................................................................................ 12
3.2.1.1 Rayonnement α : .......................................................................................................... 13
3.2.1.2 Rayonnement β : .......................................................................................................... 13
3.2.1.3 Rayonnement γ :........................................................................................................... 13
3.3 Radioactivité artificielle ou provoquée : .................................................................................. 14
3.4 Cinétique de désintégration d’un élément radioactif : ............................................................ 15
3.4.1 Loi de Soddy : ................................................................................................................... 15
3.4.2 Période ou durée de vie moyenne : T(s) .......................................................................... 16
3.4.3 Représentation graphique :.............................................................................................. 17
4 Les modèles atomiques .................................................................................................................... 17
4.1 Modèle de Rutherford (1871-1937) (Prix Nobel 1908) ............................................................ 17
4.2 Application à l’atome d’hydrogène: ......................................................................................... 18
4.3 Modèle de Bohr ........................................................................................................................ 19
4.3.1 Spectre d’émission de l’atome d’Hydrogène ................................................................... 19
4.3.1.1 Expérience : .................................................................................................................. 19
4.3.2 Postulats de Bohr ............................................................................................................. 20
4.3.2.1 Le premier postulat de Bohr......................................................................................... 20
4.3.2.2 Le second postulat de Bohr .......................................................................................... 21
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1 ATOMISTIQUE
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1.1 INTRODUCTION
1.2 Objectifs :
Comprendre de quoi et comment est composée la matière.
Physiquement, la matière se trouve sous trois états : solide, liquide, gaz. Or tout l’univers
physique, y compris les organismes vivants, est constitué de matière .Celle-ci est caractérisée
par sa masse et son énergie qui mesure sa capacité à produire du travail.
La matière est formée à partir de grains élémentaires appelés ATOMES qui différent par leurs
structures et leurs masses. Chaque espèce d’atome est appelée élément et désignée par un
symbole.
1.3 Exemple :
Hydrogène : H ; Oxygène : O ; Carbone : C
2 Structure de l’atome
2.1 Généralités
L’atome est l’élément fondamental de la matière, à cause de sa grande réactivité, n’existe
pratiquement pas à l’état libre dans les conditions expérimentales ordinaires sauf pour les gaz
parfaits. Il est constitué de différentes particules élémentaires, dont trois principales : l’électron,
le proton et le neutron.
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Remarque :
m(p) = m(n) = 1836 m(e), m(e) est négligeable, on dit que de la masse de l’atome est
concentrée dans son noyau.
𝑨
𝒁𝑿
Avec :
Lorsqu’on passe d'un atome à un ion, le nombre de protons et de neutrons reste invariable, le
noyau n'est pas modifié et la représentation symbolique de l'atome ne change pas.
En perdant des électrons, les atomes se transforment en entités chargées positivement, appelées
cations : Na+
Deux atomes d’un même élément chimique X sont dits isotopes s’ils possèdent le même
numéro atomique Z et différent par leurs nombre de masse (i.e. nombre de neutron différent).
Les isotopes d’un même élément chimique ont toujours des propriétés physico-chimiques très
voisines.
Exemples :
12
C : Z = 6, A = 12, N = 6
13
C : Z = 6, A = 13, N = 7
14
C : Z = 6, A = 14, N = 8
Il existe à peu près 1200 isotopes dont environ 300 sont stables.
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∑ 𝑋𝑖 𝑀𝑖
𝑀𝑋 = avec ∑Xi=100
100
Exemple :
Définitions:
La masse du Carbone 126C : est égale exactement 12 g, c’est la masse d’une mole de carbone.
Remarque :
La masse molaire d’un élément exprimée en g = à sa masse atomique exprimée en u.m.a.
Exemple :
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Zp + Nn → 𝐴𝑍𝑋 + ΔE
La loi d’Einstein postule que la matière et l’énergie sont liées par la relation :
ΔE = Δm.C2
On constate que la masse d’un noyau Mnoyau est toujours inférieure à la somme des masses des
nucléons qui le constituent :
Afin de comparer la stabilité des noyaux, il est préférable de raisonner en terme d’énergie de
liaison par nucléons définie comme étant le rapport de l’énergie de liaison du noyau par le
nombre de nucléons A
∆𝑬
. 𝑬=
𝑨
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3 RADIOACTIVITE :
La transformation d’un noyau atomique peut se faire selon deux types de réactions nucléaires :
Naturelle ou spontanée.
Artificielle ou provoquée.
C’est une réaction selon laquelle un noyau instable se désintègre (se transforme) spontanément
en un ou plusieurs noyaux, particules ou rayonnements.
A A1 A2
ZX → Z1Y + Z2b
A = A1 + A2 et Z = Z1 + Z2
𝑨−𝒁
≥ 𝟏, 𝟓
𝒁
3.2 Émissions de rayonnements ou de particules α , β , γ
3.2.1 Expérience de Becquerel :
Désintégration de l’Uranium (U*) instable.
Plaque photographique
--------
E
U*
Pb
++++++
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3.2.1.1 Rayonnement α :
La particule α est identifiée au noyau d’hélium (42α = 42He2+) appelé hélion. La réaction mise en
jeu est :
238 234
92U* → 90Th + α
On a 238 = 234 + 4 et 92 = 90 + 2.
En général on a :
A A-4
ZX → Z-2Y + α
3.2.1.2 Rayonnement β :
Les noyaux instables, radioactifs, les plus légers émettent des électrons appelés particules β.
Ces particules peuvent être des négatons β- où des positrons β+.
Négatons :
la particule β- correspond à l’émission d’un électron ( -10e = β- ) selon la réaction suivante :
A A
ZX → Z+1Y + β- (-10e )
Donc on remarque que : Z augmente d’une unité et A ne varie pas.
Positrons :
La particule β+ correspond à l’émission de particule de masse égale à celle d’un électron mais
de charge +1 ( β+ = +10e ) selon la réaction suivante :
A A
ZX → Z-1Y + β+ (+10e )
Donc on remarque que : Z diminue d’une unité et A ne varie pas.
3.2.1.3 Rayonnement γ :
La radiation γ correspond au passage d’un noyau de l’état instable (excité) à l’état stable. Le
fait qu’il n’est pas dévié par les plaques + et – indique que les particules γ sont neutres, elles
sont appelées des photons.
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Exemple :
157 157 0
56Ba* → 56Ba + 0γ
instable stable
Elle est le résultat du bombardement d’un noyau par des particules α, β- ou protons (11p) ayant
une grande énergie. Le noyau obtenu est artificiel et peut subir une radioactivité spontanée.
27 30 1
13Al + α → 15P* + 0n type (α , n )
Puis
30 30 0
15P* → 14Si + +1e ( β+ )
63 1 63 1
29Cu + 1p → 30Zn + 0n type (p , n )
14 17 1
7N +α → 8O + 1p type ( , p)
Remarque :
Ces réactions nucléaires mettent en jeu des énergies considérables et de ce fait elles sont
contrôlées selon deux processus : Fusion et Fission.
La fusion :
C’est une réaction qui correspond à la réunion de deux noyaux légers en un seul noyau plus
lourd avec libération d’une énergie élevée.
Exemple :
L’énergie solaire provient d’une réaction de fusion. Le combustible étant l’hydrogène et le
produit obtenu est l’hélium.
1 3 4
1H + 1H → 2He + Énergie solaire.
La fission :
Sous l’impact d’un neutron, un noyau lourd est divisé en deux noyaux légers stables avec
émission de neutrons qui à leur tour peuvent bombarder les mêmes noyaux ( réaction en chaine
).
Exemple :
235 1 146 87
92U + 0n → 57La + 35Br + 3.10n
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dN(t) .dt
avec
N(t) m .N
N(t) M A
L’intégration de cette expression conduit à une loi de décroissance exponentielle :
N(t)
dN(t) t .dt
N(t)
N 0
0
Ce qui donne :
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A(t) A0 exp(t)
Unité :
Dans le système international (SI), l’unité de l’activité est le Becquerel ( Bq ) ou le Curie
( Ci ) : par définition 1Bq = 1 désintégration par seconde.
1Ci = le nombre de désintégration produit par un gramme de radium 22688Ra qui correspond à
3,7.1010 dés/s. Par conséquent : 1Ci = 3,7.1010 Bq.
N0
Donc à t = T :
N0
N(T) N0 Ln( 2 ) T
2 N0
T Ln2 0,693 (s)
Remarque :
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N(t)
N0
N0/2
N0/4
N0/8
0 T 2T 3T (t)
4 Les modèles atomiques
4.1 Modèle de Rutherford (1871-1937) (Prix Nobel 1908)
En 1911, Ernest Rutherford (1871-1937) réalisa une expérience consiste à bombarder une très
mince feuille de métal (Or) par le rayonnement constitué de noyaux d'Hélium (He2+).
Emetteur de
++
particules α (He )
Feuille d’or
Ecran
La grande majorité des particules traverse la feuille d’or sans être déviées, Certaines
particules α subissent de grandes déviations.
Ces constatations ont été interprétées par les trois hypothèses suivantes:
La grande masse de l’atome est concentrée en son noyau, ce qui explique sa structure
Lacunaire.
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L’hydrogène est constitué d’un noyau et d’un électron séparés par une distance r, l’électron
décrit une trajectoire circulaire d’après Rutherford avec la vitesse v, tandis que le noyau,
relativement lourd reste pratiquement fixe.
𝑒2
𝐹𝐴 = −
4𝜋ℇ0 𝑟 2
𝑚𝑒 𝑣 2
𝐹𝑐 =
𝑟
me : masse de l’électron
L’énergie totale du système ET est la somme de l’énergie potentielle EP et l’énergie cinétique
EC qui sont toutes les deux en fonctions de la distance r.
ET = EP + EC
L’énergie potentielle est :
𝑟 𝑟 𝑒2 −𝑒 2
𝐸𝑃 = ∫∞|𝐹𝐴 | 𝑑𝑟 𝐸𝑝 = ∫∞ 2
𝑑𝑟 =
4𝜋ℇ0 𝑟 4𝜋ℇ0 𝑟
𝑚𝑒 𝑣 2
𝐸𝑐 =
2
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Or à l’équilibre les deux forces sont égales |𝐹𝐴 | = |𝐹𝐶 | d’où nous pouvons relier la vitesse V et
la distance r séparant l’électron du noyau :
𝐞𝟐 𝐦𝐞 𝐯 𝟐 𝐞𝟐
= 𝐯𝟐 =
𝟒𝛑ℇ𝟎 𝐫 𝟐 𝐫 𝟒𝛑ℇ𝟎 𝐦𝐞 𝐫
𝑒2
𝐸𝐶 =
8𝜋ℇ0 𝑟
−𝑒 2
L’énergie totale devient : 𝐸𝑇 =
8𝜋ℇ0 𝑟
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_ 1
σ : nombre d’onde.
c
λ : longueur d’onde.
En 1908 Ritz a généralisé cette relation empirique pour trouver les longueurs d’onde de toutes
les raies observées, pour l’atome d’hydrogène, dans les domaines:
1 1 1
𝜎= = 𝑅𝐻 ( 2 − 2 )
𝜆 𝑛 𝑚
n et m : nombres entiers positifs n > 0 et m > n.
Chaque valeur de n correspond à une série de raies qui forment le spectre d’émission
n 1 2 3 4 5
Série Lyman Balmer Paschen Bracket Pfund
Domaine U.V Visible Infra - rouge
(nm) 90 - 400 400 - 800 800 - 4100
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𝒏𝒉
𝒎𝒆 𝒗𝒓 = = 𝒏ћ
𝟐𝝅
n, nombre quantique principale (n = 1, 2, 3, 4…)
4.3.2.4 Application:
Calcul du rayon de l’atome d’hydrogène :
À partir de ces postulats, Bohr a calculé les rayons et les énergies correspondant aux orbitales
stationnaires de l’atome d’hydrogène :
𝒏𝒉 𝒏𝟐 𝒉
𝒎. 𝒗. 𝒓 = 𝟐𝝅 𝒗𝟐 = ( )𝟐 (1)
𝒎𝟐 𝒓 𝟐 𝟐𝝅
𝒆𝟐
|𝑭𝑪 | =|𝑭𝑨 | 𝒗𝟐 = (2)
𝟒𝝅𝒎ℇ 𝟎 𝒓
La combinaison de l’équation (1) avec (2) conduit à l’expression du rayon de l’orbite ou circule
l’électron:
𝒏𝟐 𝒉𝟐 𝜺𝟎
𝒓𝒏 =
𝒎𝝅𝒆𝟐
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−𝒆𝟐
𝑬𝑻 =
𝟖𝝅ℇ𝟎 𝒓
On remplace r par son expression en fonction de n, on obtient :
−𝒎𝒆𝟒 𝟏
𝑬𝑻 = 𝑬𝒏 =
𝟖𝒉𝟐 ℇ𝟎 𝟐 𝒏𝟐
Le rayon et l’énergie de l'électron dépendent de nombre entier n, ils sont donc quantifiés.
Calcul de r1 et E1 (n = 1) :
𝒉𝟐 𝜺𝟎
𝒓𝟏 =
𝒎𝝅𝒆𝟐
On pose r1 = a0, il représente le rayon de la première orbite appelée rayon de Bohr. Elle est le
plus proche du noyau. La valeur de a0 est de 0,53A°.
r1 correspond à l’état fondamental, c’est l’état dans lequel l’atome est plus stable.
−𝒎𝒆𝟒
𝑬𝟏 = = - 13,6 eV : énergie fondamentale, c’est l’énergie minimale, elle correspond à
𝟖𝒉𝟐 ℇ𝟎 𝟐
l’état ou l’électron est sur une orbite de rayon a0.
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_ 1
Sachant que : est Le nombre d’onde :
c
𝟏 𝒎𝒆 𝒆 𝟒 𝟏 𝟏 𝟏 𝟏
𝛎= = ( 𝒏𝟐 − 𝒏𝟐 ) = 𝑹 𝑯 ( 𝒏𝟐 − 𝒏𝟐 )
𝝀 𝟖𝒉𝟑 𝜺𝟐𝟎 𝑪 𝟏 𝟐 𝟏 𝟐
RH =1,0967.107m-1
H 𝐻 + + 1 e-
L’énergie d’ionisation de l’atome d’hydrogène est :
Un hydrogénoïde est un ion qui a Z protons (+Z.e) et un seul électron (-1.e) gravitant autour du
noyau : 2He+ ; 3Li2+ ; 4Be3+ ….
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2 . 0 n 2 n 2
rn h . a0 . en (Å)
.me .e 2 Z Z
me. e4 Z 2 2
E n 2 2 . 2 13,6. 2
Z en (eV)
8.h . n n
0
La relation de Ritz devient :
1 2
1 1
σ = = Z RH( 2 − 2)
λ n m
4.5.1 Insuffisance du modèle de Bohr
Bien qu’il décrit les spectres d’émission de l’atome d’hydrogène et des hydrogénoïdes,
le modèle de Bohr est inapplicable aux atomes polyélectroniques (dédoublement des
raies).
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La matière émet de la lumière sous forme d’onde caractérisée par . Cette lumière est
constituée de photons d’énergie :
c
E h h.
Association onde / particule (corpuscule) Louis De Broglie :
Louis De Broglie, en 1924, a mis l’hypothèse que la matière n’a pas seulement un
comportement corpusculaire, mais qu’elle pouvait aussi être décrite par un comportement
ondulatoire.
♣ Postulat :
Louis De Broglie postule qu’à toute particule de masse m en mouvement ayant une quantité de
mouvement (m.V) est associée une onde telle que :
h
m.V
Cette relation traduit la double nature ondulatoire et corpusculaire de la matière. Les idées de
Louis De Broglie suivis des travaux d’Heisenberg et Schrôdinger ont donné naissance à la
mécanique des micro-particules appelée mécanique ondulatoire (ou mécanique quantique).
L’incertitude sur la position (∆𝑥) est liée à l’incertitude sur la quantité de mouvement (∆𝑃)
par la relation :
𝒉
(∆𝒙). (∆𝑷) ≥ (𝒑 = 𝒎𝑽, ∆𝑷 = 𝒎∆𝑽)
𝟐𝝅
𝒉
(∆𝒙). (∆𝑽) ≥
𝟐𝝅𝒎
C'est-à-dire si dans une expérience la quantité de mouvement de l’électron est déterminée avec
précision, sa position sera imprécise et inversement.
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est une fonction purement mathématique. Le carré de cette fonction ||2 à une signification
physique.
Dans l’espace entier, on est certain de trouver la particule, ce qui correspond à une probabilité de 1.
C’est la condition de normalisation :
P = ∫ (Ψ)2 dV = 1
HΨ=EΨ
H = [(-h2/8π2m).Δ + V]
Δ = ∂2/∂x2 + ∂2/∂y2 + ∂2/∂z2 ; est le Laplacien, il représente la somme des dérivées partielles
secondes de la fonction par rapport à x,y,z
m : masse de l'e-
V : Energie Potentielle
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n = 1 ⇒ couche K.
n = 2 ⇒ couche L.
n = 3 ⇒ couche M. etc...
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La forme des orbitales d (l = 2) est plus compliquée et il y a 5 orbitales d (ml = -2, -1, 0, 1, 2)
(n ≥3).
Trois orbitales d comportent 4 lobes qui se développent dans les plans bissecteurs des
quadrants : (dxy, dxz, dyz).
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Deux électrons d'un même atome ne peuvent pas avoir leurs quatre nombres
quantiques identiques ; ils diffèrent au moins par leur nombre quantique de spin :
s = +1/2 (↑) ou s = –1/2 (↓)
À l'état fondamental, les électrons dans un atome occupent d’abord les O.A. les plus stables,
c’est à dire celles de plus basse énergie. Le remplissage des orbitales atomique se fait suivant
l’ordre :
1s 2s 2p 3s 3p 4s 3d
Cet ordre peut être retrouvé facilement par la règle de KLECHKOWSKY.
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Exemple :
le chrome : 24Cr : 1s2 2s2 2p6 3s2 3p6 / 4s13d5 et non pas : 4s23d4
le cuivre : 29Cu : 1s2 2s2 2p6 3s2 3p6 / 4s13d10 et non pas : 4s23d9
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Sur les orbitales atomiques de même énergie, les électrons se répartissent avec un nombre
maximum de spins parallèles.
Exemple :
np3 : Remplissage respectant la règle de Hund.
Exemple :
L'oxygène 8O sa configuration électronique est : 1s22s22p4 .Sa couche de valence est : 2s22p4
Donc la couche de valence du fer 26Fe est 4s23d6 26Fe : [Ar] 4s23d6.
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Bloc p : Structure électronique externe : ns2, npx (avec : 1 ≤x ≤ 6). Colonnes 13 à 18.
Remarque :
2
He (configuration : 1s2) est classé dans la colonne 18, car il a les mêmes propriétés que celles
des éléments de cette colonne (gaz inertes).
Les éléments pour lesquels n = 6 sont appelés "Lanthanides" ou "Terres rares" ; ceux
pour lesquels n= 7 sont appelés "Actinides" (ces derniers sont tous radioactifs ).
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L’atome a toujours tendance à atteindre la configuration du gaz rare le plus proche en fixant ou
en perdant des électrons.
Dans les composés on appelle rayon atomique la moitié de la distance séparant deux noyaux de
même nature liés par une seule liaison covalente simple.
Il y a une diminution régulière du rayon atomique le long d’une période par suite de
l’augmentation de la charge nucléaire. Par contre le long d’une colonne ce phénomène est
négligeable devant l’accroissement du rayon dû au passage d’une couche d’ordre n à une
couche d’ordre (n+1).
𝐴 → 𝐴+ + 𝑒 −
L’énergie nécessaire pour passer de 𝐴+ à 𝐴++ s’appelle énergie de deuxième ionisation. En
absence d’autre précision, le terme énergie d’ionisation se réfère à l’énergie de la première
ionisation.
L’énergie d’ionisation augmente de gauche à droite au sein d’une même période. Ceci
s’explique par l’accroissement de la force d’attraction due à l’augmentation de la charge
nucléaire Ze.
Dans une colonne l’énergie d’ionisation diminue généralement de haut en bas. Cette
variation est due à la forte augmentation du rayon lors du passage d’une couche à une
autre. Les électrons sont moins retenus par le noyau.
La charge nucléaire
La taille de l’atome
Le nombre d’électrons de l’atome accepteur
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L’ensemble de ces facteurs font de l’affinité électronique une propriété complexe, c’est très
difficile de tirer une règle générale sur le sens de variation de l’affinité électronique dans le T.P
Les halogènes présentent les affinités électroniques les plus élevées alors que celles des alcalins
sont les plus faibles.
L’électronégativité est une grandeur relative, elle est évaluée par les échelles de PAULING et
de MULLIKEN.
Soit une molécule A-B ; supposons que B est plus électronégative que A : B A ( :
électronégativité)
Alors on a :
K E
B A A B
E .EA A BB
Avec :
E ; E et E
A B A A BB
: énergie de liaison de A B; A A et B B
Remarque :
K = 0,208 si les énergies sont exprimées en kcal/mol.
K = 0,102 si les énergies sont exprimées en kj/mol.
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Exemple :
Leur structure électronique externe est : (n-1)dx, ns2 (ns1 ou ns0) avec 1 ≤x ≤ 10.
ils donnent des cations à valences multiples: Fe2+, Fe3+, Cu+, Cu2+...
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ils présentent une grande inertie chimique, mais leur réactivité augmente avec Z,
ainsi le Xénon (54Xe) donne des composés stables lorsqu'il se combine avec des atomes
très électronégatifs comme F et O (XeF2, XeF4, XeOF4, XeO3).
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10 LA LIAISON CHIMIQUE
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10.1 INTRODUCTION
Le modèle de l’atome que nous avons étudié représente l’atome isolé. Or, à part les gaz rares,
très peu de corps sont formés d’atomes isolés. Dans la plupart des corps qui nous entourent, les
atomes sont liés les uns aux autres pour former des molécules dont l’énergie est plus faible que
celle des atomes qui les constituent. La molécule est le résultat d’un assemblage d’atomes (2 ou
plusieurs), liés entre eux par des liaisons chimiques.
Selon Lewis, on peut ignorer les électrons appartenant aux couches profondes de l’atome
(électron de cœur), seuls les électrons périphériques (électron de valence) d'un atome peuvent
être impliqués dans la formation des liaisons.
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Exemple :
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L’un des deux atomes (le donneur : A) fournit un doublet de sa couche externe. L’autre
(l’accepteur : B) reçoit ce doublet dans sa case vide de sa couche externe, la liaison dative est
identique à la liaison covalente, cependant, elle est représentée par une flèche du donneur à
l’accepteur.
A+ B → A B
Formation de l’ion ammonium NH4+ :
H H
H N + H+ → H N+ H
H H
Le schéma de Lewis représente l’ensemble des paires liantes et non liantes d’une molécule
(également les électrons célibataires) mais ne donne aucune indication sur la géométrie spatiale
de la molécule.
Dans une molécule ou un ion, les atomes (2ème et 3ème ligne de la classification)
s'associent de façon à ce que chacun d'entre eux soit entouré d'un octet d'électrons (8e-)
(quatre doublets, liants ou non liants ) au maximum.
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Remarque :
Cette règle présente de nombreuses exceptions :
Il existe des molécules stables dans lesquelles des atomes s’entourent de moins ou plus
de quatre paires d’électrons.
13 Charges formelles
Au cours de la formation d’une liaison, il peut y avoir mise en commun d’un e- par chaque
atome, ou bien un des deux atomes "apporte" les 2e- de la liaison.
Dans le second cas, on fait apparaître des charges formelles pour indiquer qu’il y a eu "perte"
d’un e- pour A et "gain" d’un électron pour B.
La somme des charges formelles est égale à la charge réelle portée par la molécule.
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Placer le(s) doublet(s) liant(s) entre les atomes de la molécule (liaisons covalentes).
Placer le(s) doublet(s) non liant(s) autour des atomes qui en possèdent.
Vérifier que chacun des atomes de la molécule satisfait à la règle de l’octet en étant
entouré de 4 doublets.
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Exemples :
Molécule H2O
Atomes H H O
Structure électronique 1s1 1s1 1s 2s22p4
2
Nombre d’électrons 1 1 6
externes Ne
Nombre de liaisons 2-1 = 1 2-1 = 1 8-6 = 2
covalentes Nl
Nombre de doublets (1-1)/2 = 0 (1-1)/2 = 0 (6-2)/2 = 2
non liants Nnl
Représentation de
LEWIS
H O H ou
L’atome vérifie-t-il la Oui : Oui : Oui :
règle de l’octet (ou du 1 doublet = 2 e- 1 doublet = 2 e- 4 doublets = 8 e-
duet) ?
Molécule CH4
Atomes H H H C
Structure 1s1 1s1 1s1 1s22s22p2
électronique
Nombre 1 1 1 4
d’électrons
externes Ne
Nombre de 2-1 = 1 2-1 = 1 2-1 = 1 8-4 =4
liaisons covalentes
Nl
Nombre de (1-1)/2 = 0 (1-1)/2 = 0 (1-1)/2 = 0 (4-4)/2 = 0
doublets non liants
Nnl
Représentation de
LEWIS
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Molécule CO2
Atomes C O
Représentation de LEWIS
Molécule SO2
Atomes S O
Représentation de LEWIS
Dans cette molécule SO2 l’expérience montre que l’ordre de liaison est intermédiaire entre une
simple et une double liaison, cette molécule existe sous forme de mésomère.
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15 Mésomérie
Lorsque plusieurs formules de Lewis peuvent être écrites pour une espèce chimique et que
celles-ci ne diffèrent que par la répartition des électrons, alors l’espèce chimique n’est pas
représentée correctement par une seule formule de Lewis.
La mésomérie consiste alors à décrire l’espèce chimique par l’ensemble de ces formules
de Lewis. Ces formules s’appellent formes mésomères ou formes limites et n’ont pas
d’existence physique.
Formes mésomères
Mésomérie – le butadiène
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Cette méthode mise au point par Gillespie en 1957 (mais aussi par d’autres auteurs moins bien
connus : Sidgwick, Powel, Nyholm) permet de prévoir très simplement la forme géométrique
des molécules à partir de leur schéma de Lewis moléculaire.
L'hypothèse de Gillespie est que, un atome ayant une symétrie sensiblement sphérique, les
doublets présents sur la couche de valence vont devoir se répartir à la surface d'une sphère. Les
doublets électroniques étant chargés négativement se repoussent et vont se placer de manière à
être les plus éloignés possibles les uns des autres. On obtient ainsi une figure de répulsion
différente selon le nombre des doublets présents.
Nous allons distinguer plusieurs types moléculaires conduisant à des géométries différentes,
selon le nombre total de doublets entourant l'atome central.
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AXnEm
Remarques importantes :
p = 2 : droite.
p = 3 : triangle équilatérale.
p = 4 : tétraèdre.
La connaissance de la figure de répulsion n’est pas tout à fait suffisante pour connaitre
la géométrie de la molécule, en effet les doublets libres participent à la figure de
répulsion mais pas directement dans la forme de la molécule qui va être déterminée par
l’orientation relative des liaisons. Une molécule de type AX3 avec trois atomes latéraux
n’aura évidemment pas la même forme qu’une molécule de type AX2E avec deux
atomes latéraux, bien que la figure de répulsion associée soit la même dans les deux cas.
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Triangle
2 1 AX2E équilatéral Coudée <120° SO2, SnCl2,
Forme en V O3
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NH3 puis H2O est dû à l’influence des doublets non liants sur les doublets liants par répulsion
électrostatique.
En passant de NH3 à PH3 puis AsH3, la mise en commun des électrons de liaison est de plus en
plus importante et les doublets de liaisons occupent de moins en moins de place dans l’espace.
On observe une diminution de l’angle au sommet de la pyramide.
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18 THERMOCHIMIE
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18.1 INTRODUCTION
La thermodynamique est l’étude des phénomènes à l’intérieur d’un système et qui sont
accompagnés d’échanges d’énergie ou de matière entre le système et le milieu extérieur.
thermodynamique. Tout ce qui est extérieur au système s'appelle milieu extérieur (M.E). Un
système peut être:
Milieu extérieur
+ -
système
Par convention tout ce qui est reçu par le système (chaleur ou travail) est compté positivement
et tout ce qui est fourni par le système est compté négativement.
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Avec P la pression du gaz, V son volume, T sa température (T(K) = 273 + t (0C)), n le nombre
de mole et R la constante des gaz parfaits
Les variables dites extensives qui dépendent de la quantité de matière considérée (volume,
masse, nombre de mole)
Les variables dites intensives qui ne dépendent pas de la quantité de matière considérée
(pression, température).
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18.7.1 Travail :
En thermodynamique, le travail lié à une transformation d’un système est défini comme égal au
travail des forces extérieures durant cette transformation.
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18.7.2 Chaleur :
Est l’énergie transférée entre deux corps ou systèmes qui n’ont pas la même température.
Exemple :
la quantité de chaleur nécessaire pour faire passer la température d’une masse M d’un corps de
T1 à T2 est : Q = MC(T2-T1) = M C ΔT
M : masse C : chaleur massique du corps
La capacité calorifique molaire CP ou CV d’un corps pur change avec la température suivant
une loi de la forme : C = a + b.T + c.T2 + ...
19.1.1 Énoncé 1:
U est une fonction d’état :
2
dU = Q + W ΔU dU 12 δQ 12 δW ΔU U U Q W
2 1
1
∆U ne dépend que des états initial et final et non du chemin parcouru.
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19.1.2 Énoncé 2 :
loi de conservation de l'énergie
Pour un système isolé (Q = 0 et W = 0) U = 0, quelque soit la transformation.
Pour une transformation cyclique:
La chaleur échangée lors d’une transformation à V= cst : QV = variation d’énergie interne ∆U.
Qp U PV U PV
2 2 1 1
H = U + P.V ⇒ QP = H2 – H1 = ∆H
H = U + (P.V)
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Remarque:
Pour les réactions chimiques en phases condensées (liquides ou solides), en
général :
H = U + (P.V) = U + RTn
n (gaz) = 1 – 1 = 0 U = H
Remarque:
Par convention, l’enthalpie standard de formation des corps simples (dans leur
état normal à 25°C (298K) et sous P = 1 atm) est égal à zéro.
ΔH f 393kJ/mol
C O ( g ) CO ( g )
graphite 2 2
H 0 (CO ) 0 : la réaction est exothermique, le composé est plus stable que les
f 2
éléments initiaux.
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Loi de HESS :
La variation de l'enthalpie standard d'une réaction est égale à la somme des variations
d’enthalpie standard de formation des produits moins la somme des variations d’enthalpie
standard de formation des réactifs.
n : Coefficients stœchiométriques
aA + bB cC + dD
Exemple :
formation de CO2(g)
Somme algébrique.
CO(g) + ½.O2(g) CO2(g) H3
+
Cs + ½.O2(g) CO(g) H2
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H1°R
C(s) + O2(g) CO2(g)
chemin 1
CO(g) + 1/2O2(g)
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Eliaison = - ΔH°a
L'énergie de liaison est l'énergie libérée (donc < 0) lors de la formation d'un produit
gazeux à partir d'atomes eux-mêmes pris à l'état gazeux (sous P=1atm et T=298K).
H 0
A B R A B
(g) (g) (g )
0
H E 0
R AB
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Exemple :
H 0
R
2H O H O
(g) (g) 2 (g)
Le changement d’état d’un corps est son passage d’un état physique à un autre: par
exemple de l’état solide à l’état liquide ou autres.
Etat gazeux
Li
on
n
tion
ti o
qu
ati
a
ifa
nsa
lim
is r
cti
po
nde
sub
on
Va
Co
Remarque :
Les changements de phases mettent en jeu des chaleurs ou des enthalpies (chaleurs latentes)
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Exemple:
vaporisation de l’eau:
ΔH1 Lp
H2O(l) H2O(l) H2O(vapeur)
T = 25°C T = 100°C T = 100°C
T2
ΔH ΔH L (100C ) T1 n.c .dT L (100C )
1 P p P
Relations de Kirchhoff :
H (T ) H (T ) T C dT
R R 0 T p
0
U (T ) U (T ) T C dT
R R 0 T v
0
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R H 0 (400) R H 0 (298)
400
C p .dT
298
400
Δ U 0 (400C) Δ U 0 (298C) 298 ΔC .dT
R R V
Qrev T 2 dQrev
dS S
T T1 T
Qirrev T 2 dQirrev
dS S
T T1 T
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S est une fonction d’état, exprimée en JK-1, S est une grandeur extensive, S = ∑Si
L'entropie mesure le désordre du système :
21.2 Applications :
21.2.1 Transformation Réversible isotherme d'un gaz
parfait
Qrev V
S nRLn 2
T V
1
A A
(l ) ( g)
P = cte V = cte
Exemple :
Soit la réaction suivante à 298K
0
S ( H O )
f 2 (l )
1
H O H O
2( g ) 2 2( g ) 2 (l )
0 0 0 1 0
S ( H O ) S ( H O ) S ( H ) S (O )
f 2 (l ) 2 (l ) 2( g ) 2 2( g )
On définit la fonction enthalpie libre (ou énergie de Gibbs) G et la fonction énergie libre
F: (Unité : J mol-1)
G et F sont des fonctions d'états, leur variation ΔG et ΔF pour passer d'un état à l'autre ne
dépend que de l'état initial et de l'état final du système et pas du chemin parcouru.
Remarque :
On utilise plus l’enthalpie libre G car les réactions chimiques se font plus souvent à P = Cte
qu’à V = Cte.
La variation d'enthalpie libre ΔG d'une transformation spontanée est toujours négative.
aA bB
cC dD
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o
o
f
o
f
o
f
o
ΔG R c ΔG (C) d ΔG (D) a ΔG (A) b ΔG (B)
f
de façon plus générale
o o o
ΔG R n ΔG (produits) m ΔG (réactifs)
f f
Réaction spontanée.
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23 EQUILIBRES CHIMIQUES
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Exemples :
H2 + ½ O2 H2 O
HCl + H2O Cl + H3O+
-
𝛎𝟏 𝛎𝟐
À téquilibre a-x .x .x
𝛎 𝛎
𝛎𝟏 𝛎𝟐
a(1 – α) .aα .aα
𝛎 𝛎
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Deux chimistes Guldberg et Waag ont établis une loi dite loi d’équilibre ou loi d’action de
masse.
À l'équilibre, il y a un rapport constant entre la concentration des produits et celle des
réactifs dans tout changement chimique.
À l’équilibre les deux réactions se produisent à la même vitesse.
Q
C D
c d
(appelé aussi quotient réactionnel) qui évolue spontanément au cours du temps
Aa Bb
à une température fixe et tend vers une valeur limite
Qeq
C D
c d
A B
a b
Remarque :
Q peut être exprimé en fonction des concentrations molaires ou des pressions partielles
à un instant t hors équilibre.
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L’enthalpie libre du système passe par un minimum pour une certaine composition du mélange.
(1)
aA + bB cC + dD
(2)
∆G = 0, le système est en équilibre.
∆G <0, le système évolue dans le sens direct (vers les produits) la réaction est dite spontanée
(sens 1).
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∆G >0, le système évolue dans le sens inverse (vers les réactifs) (sens 2).
La variation de l’enthalpie libre molaire partielle des différents composants dans le mélange est
donné par :
Gi = Gio + nRTlnPi
Avec :
GA = GA° + RTLnPA° GB = GB° + RTLnPB°
GC = GC° + RTLnPC° °
GD = GD + RTLnPD°
c d
PC PD
G G o RT ln a b
PA PB
c d
PC PD
Soit 0
∆G = ∆G + RT lnKp ou K p a b la constante d’équilibre.
PA PB
∆G0 représente l’enthalpie libre standard de la réaction à partir des réactifs purs et jusqu’au
produit pur.
∆G°T
dLnK −d( )
= RT
dT dT
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Donc :
𝑑(∆𝐺𝑇° )
= −∆𝑆𝑇°
𝑑𝑇
Ce qui donne :
𝒅𝑳𝒏𝑲 ∆𝑯°𝑻
= 𝑬𝒒𝒖𝒂𝒕𝒊𝒐𝒏 𝒅𝒆 𝑽𝒂𝒏’𝒕 𝑯𝒐𝒇𝒇
𝒅𝑻 𝑹𝑻𝟐
Si ∆H0T est constante dans l’intervalle de température [T1 – T2], la relation de Vant Hoff est
utilisée sous sa forme intégrée.
𝑲𝟐 ∆𝑯°𝑻 𝟏 𝟏
𝑳𝒏 ( ) = [ − ]
𝑲𝟏 𝑹 𝑻𝟏 𝑻𝟐
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H o S o
LnK
RT R
K
Kd
HI 2
K i H 2 I 2
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Aa Bb
Remarque :
1
K direct
K inverse
Réaction 1 : aA + bB cC + dD K c1
C D
c d
Aa B b
Réaction 2 : dD + lL mM + nN K c2
M N
m n
Dd Ll
C
c
M
m
N
n
K c3
Réaction 3 : aA + bB + lL cC + mM + nN a b l
A B L
Kc Kc Kc
C D
c d
M N
m n
C M N
c m n
l
3 1 2
A B D L Aa B b Ll
a b * d
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Dans l’étude des réactions des gaz, il est plus pratique de mesurer les pressions partielles que
les concentrations molaires volumiques.
PC c PD d
KP
PA a PB b
L’équation des gaz parfait :
𝐧
PV = nRT ou 𝐏 = [ ] 𝐑𝐓 = 𝐂𝐑𝐓
𝐕
C : Concentration molaire du gaz, son unité est le nombre de moles par litre (mol/l).
L’expression de Kp devient :
Donc :
n
K RT
P Kc
Dans le cas de systèmes homogènes gazeux, la constante d’équilibre, peut être exprimée
en fonction :
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𝑋𝐶𝑐 𝑋𝐷
𝑑
d’où 𝐾𝑝 = (𝑃𝑡𝑜𝑡 )∆𝑛
𝑋𝐴𝑎 𝑋𝐵
𝑏
Kp = Kx ( Ptot)∆n
𝑋𝐶𝑐 𝑋𝐷
𝑑
Avec Kx = et n = (c+d) – (a+b)
𝑋𝐴𝑎 𝑋𝐵
𝑏
n
n RT
K n
𝐧𝐢
𝐗𝐢 = K K X Ptot
𝐧𝐭𝐨𝐭𝐚𝐥𝐞 P V
𝑐 𝑑
𝑛𝐶 .𝑛𝐷
Kn K c V
n
Avec Kn = 𝑎 .𝑛𝑏 on montre aussi
𝑛𝐴 𝐵
Exemple :
C (s)+ CO2 (g) 2 CO (g)
2
𝑃𝑐𝑜
𝐾𝑃 =
𝑃𝑐𝑜2
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Remarque :
À l'aide de la constante d'équilibre (Kéq), il est possible de prévoir la situation qui existera à
l'équilibre. Elle caractérise l'état d'équilibre sans indiquer à quelle vitesse cet équilibre sera
atteint.
Si Kéq est grand (Kéq>1) : La réaction directe est favorisée en équilibre. Lorsque Kéq>
1010 on a une réaction complète (totale).
Si Kéq est petit (Kéq < 1) : La réaction inverse est favorisé en équilibre. Lorsque Kéq<10-
10
la réaction n'a pas lieu.
Énoncé : Toute modification d’un des facteurs d’équilibre d’un système provoque le
déplacement de cet équilibre dans le sens qui tend à s’opposer à la variation du facteur
considère.
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Exemple : (1)
N2 (g) + 3H2(g) 2NH3(g)
(2)
Variance = 0 invariant
Variance = 1 monovariant
Variance = 2 bivariant
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V = C + 2 -
Les gaz donnent toujours une seule phase, (2, 3 ou 4gaz constituent une seule phase), deux
solides donnent deux phases
V = n–r-k + 2 -
n = 3 ; r = 1 ; k = 0 ; = 3 (2 solides + 1 gaz 3 phases)
V = 3 - 1 + 2 - 3 = 1 système monovariant.
V = n–r-k + 2 -
n = 3 ; r = 1 ; k = 0 ; = 1 (3 gaz 1 phases) ; P n’est pas un facteur d’équilibre dans cet
exemple car ∆n = 0 (on prend 1 au lieu de 2)
V = 3 - 1 + 1 - 1 = 2 système bivariant.
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