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Pour l'obtention du

Diplôme Universitaire de Technologie


Filière : Génie Électrique
Option : Electrotechnique et Electronique industrielle

Etude des technologies de


stockage de l’énergie électrique

Réalisé et présenté par : Encadré par :


● Aimad BENAAMER M. Tariq RIOUCH
● Ayoub AIED

ESTF - BP : 2427 Route Imouzzer - Fès Maroc

Tél : 05 35 60 05 84/85/86/87 - Fax : 05 35 60 05 88 - Site web : www.est-usmba.ac.ma

Année Universitaire : 2021 - 2022


A nos chers parents : Aucune dédicace ne Saurait
exprimer le dévouement, le respect et l'amour que nous
porte à vous. Vous pouvez être fiers d’avoir réussi
votre mission dans la vie.
A nos sœurs.
A nos frères.
A notre encadrant pour sa serviabilité, son soutien,
ses orientations et ses encouragements.
Aux enseignants du département Génie Electrique
pour leurs efforts permanents.
A tous nos amis et à tous les étudiants de l’Ecole
Supérieure de Technologie de Fès.

2
Remerciement
Nous tenons à remercier dans un premier temps, toute l’équipe
pédagogique de l'école supérieure de technologie et les intervenants
professionnels responsables de la formation génie électrique.
Avant d’entamer ce rapport, nous profitons de
l’occasion pour remercier tout d’abord notre professeur
Monsieur tariq riouch qui n’a pas cessé de nous encourager
pendant la durée du projet, ainsi pour sa générosité en
matière de formation et d’encadrement. Nous le remercions
également pour l’aide et les conseils concernant les missions
évoquées dans ce rapport, qu’il nous a apporté lors des
différents suivis, et la confiance qu’il nous a témoigné.

Nous tenons à remercier nos professeurs de nous avoir incités


à travailler en mettant à notre disposition leurs expériences et
leurs compétences.

3
SOMMAIRE

DEDICACE……………………………………………………………………………………………………………………………………………….2

REMERCIEMENT…………………………………………………………………………………………………………………………………….3

SOMMAIRE ……………………………………………………………………………………………………………………………………………4

INTRODUCTION ……………………………………………………………………………………………………………………………….……6

Chapitre :1 LES TYPES DES SYSTEMES AUTONOMES DE PRODUCTION D’ENERGIE ELECTRIQUE….…….....7

1 LES ENERGIES RENOUVELABLE.......................................................................................................... 7

1.1 L’ENERGIE SOLAIRE....................................................................................................................................... 7


1.1.1 7
DEFINITION:................................................................................................................................................................
1.1.2 LE PROCEDE PHOTOVOLTAÏQUE.................................................................................................................................. 8
1.1.3 LE PROCEDE SOLAIRE THERMIQUE : ............................................................................................................................ 9

1.2 L’ENERGIE EOLIENNE : .................................................................................................................................. 9


1.2.1 DEFINITION:................................................................................................................................................................ 9
1.2.2 FONCTIONNEMENT D’UNE EOLIENNE : .................................................................................................................... 10

1.3 L’ENERGIE HYDRAULIQUE : ......................................................................................................................... 11

1.4 LA GEOTHERMIE : ...................................................................................................................................... 13

1.5 LA BIOMASSE ............................................................................................................................................. 14


1.5.1 14
DEFINITION : ............................................................................................................................................................
1.5.2 14
LA BIOMASSE PAR COMBUSTION .............................................................................................................................
1.5.3 LA BIOMASSE PAR METHANISATION ........................................................................................................................ 14

2 LES SYSTEMES AUTONOMES DE PRODUCTION D’ENERGIE.............................................................. 16

2.1 INSTALLATION PHOTOVOLTAÏQUE AUTONOME :........................................................................................ 16

2.2 SYSTEME EOLIEN AUTONOME .................................................................................................................... 22

Chapitre : 3 LA PROBLEMATIQUE DU STOCKAGE DE L’ELECTRICITE …………………………………………..………30

.1 LE STOCKAGE D’ELECTRICITE, UNE PROBLEMATIQUE IMPORTANTE ET TRES COMPLEXE ............... 30

2. POURQUOI LE STOCKAGE DE L’ENERGIE ELECTRIQUE ? .................................................................. 32

Chapitre : 3 LES DIFFERENTES TECHNOLOGIES DE STOCKAGE D’ELECTRICITE …………………..…………………34

1. LE STOCKAGE MECANIQUE ............................................................................................................. 34

1.1 LES STEP [STATIONS DE TRANSFERT D’ENERGIE PAR POMPAGE] ................................................................ 34

1.2 LES CAES [STATIONS DE STOCKAGE D’ENERGIE PAR AIR COMPRIMEE]........................................................ 36

1.3 LE STOCKAGE PAR VOLANT D’INERTIE ........................................................................................................ 37

4
2. LE STOCKAGE CHIMIQUE ................................................................................................................ 38

2.1 LE STOCKAGE PAR HYDROGENE.................................................................................................................. 38

2.2 LE STOCKAGE ELECTROCHIMIQUE .............................................................................................................. 40

3. LE STOCKAGE ELECTRIQUE.............................................................................................................. 41

3.1 LE STOCKAGE PAR SUPER-CONDENSATEURS .............................................................................................. 41

3.2 STOCKAGE A INDUCTANCE SUPER-CONDUCTRICE ...................................................................................... 46

4. LE STOCKAGE THERMIQUE.............................................................................................................. 47

4.1 STOCKAGE THERMIQUE PAR CHALEUR SENSIBLE........................................................................................ 47

4.2 STOCKAGE THERMIQUE PAR CHANGEMENT DE PHASE............................................................................... 48


CONCLUSION…………………………………………………..…………………………………………………………………………………..50

REFERENCES………………………………...............................................................................................................51

5
Introduction
Le stockage de l'énergie consiste à mettre en réserve une quantité
d'énergie provenant d'une source pour une utilisation ultérieure. Il
est nécessaire pour valoriser avec efficacité les énergies
renouvelables et propres lorsqu'elles sont intermittentes, telles que
l'énergie éolienne et l'énergie solaire. Stocker de l'électricité
permet ainsi de stabiliser les réseaux énergétiques et de lisser les
irrégularités de production/consommation dans le contexte de
développement des énergies renouvelables, particulièrement sur
les sites insulaires ou isolés.

On s'intéresse ici principalement aux types des systèmes


autonomes de production d’énergie électrique et Les différentes
technologies de stockage d’électricité.
Dans ce sens, ce projet de fin d'étude porte sur les types
d’énergies renouvelables, le rôle des composantes du système
photovoltaïque autonome et système éolien autonome et leur
fonctionnement, et aussi la problématique du stockage de
l’électricité. Enfin, définition et Le principe de fonctionnement des
technologies de stockage.

6
Chap.1 Les types des systèmes
autonomes de production
d’énergie électrique
1 Les énergies renouvelables
Les énergies renouvelables sont des sources d'énergie dont
le renouvellement naturel est assez rapide pour qu'elles
puissent être considérées comme inépuisables à l'échelle du
temps humain.

Il existe 5 sources d’énergies renouvelables :

 L’énergie solaire
 L’énergie éolienne
 L’énergie hydraulique
 La géothermie
 La biomasse

1.1 L’énergie solaire


1.1.1 Définition:
L’énergie solaire est une source d'énergie qui dépend du
soleil. Cette énergie permet de fabriquer de l'électricité à
partir de panneaux photovoltaïques ou des centrales
solaires thermiques, grâce à la lumière du soleil captée par
des panneaux solaires.
(Plus précisément le principe est de transformer l’énergie
protée par les photons dans la lumière en électricité.)

Figure1 : panneaux solaires

L’énergie solaire est propre, n'émet aucun gaz à effet de


serre et sa matière première, le soleil bien que distant de
7
plus de 150 millions de kilomètres de nous, est gratuite,
inépuisable et disponible partout dans le monde.

1.1.2 Le procédé photovoltaïque

Figure 2 : exemple d’installation photovoltaïque

3 éléments sont nécessaires à une installation photovoltaïque :


des panneaux solaires, un onduleur et un compteur.

Ces trois éléments permettent de récupérer l’énergie transmise


par le soleil, de la transformer en électricité puis de la distribuer à
l’ensemble des clients connectés au réseau.

 Les panneaux solaires convertissent directement la lumière en


courant électrique continu, ce phénomène est ce que l’on
appelle « l’effet photovoltaïque ». Un panneau solaire est
composé de plusieurs cellules ces cellules sont composées de
silicium, un matériau semi-conducteur contenu dans le sable.
Les rayons du soleil viennent heurter la surface des cellules et
mettre en mouvement les électrons vont se déplacer vers
d’autres noyaux en créant du courant électrique.
La production du courant continu est relayée vers un
onduleur.
 L’onduleur permet ensuite de transformer l’électricité obtenue
en courant alternatif compatible avec le réseau.
 Le compteur mesure la quantité de courant injectée dans le
réseau.

8
1.1.3 Le procédé solaire thermique :

Figure 3 : exemple d’installation thermique

Le solaire thermique désigne l’ensemble des techniques visant à


transformer l’énergie du rayonnement solaire en chaleur pour la
convertir en énergie électrique, au moyen d’un cycle
thermodynamique moteur couplé à une génératrice électrique (une
turbine et un générateur, par exemple). La solaire
thermodynamique est principalement destinée aux pays à fort
ensoleillement. Les rayons solaires sont concentrés grâces à des
miroirs et des paraboles. On obtient alors des très fortes
températures permettent la production de vapeur d’eau capable
d’actionner des turbines et donc de production de l’électricité. La
production d’électricité est ensuite envoyée vers le réseau de
distribution d’électricité.

1.2 L’énergie éolienne :


1.2.1 Définition:
L'énergie éolienne est une source d'énergie qui dépend du vent.
Le soleil chauffe inégalement la Terre, ce qui crée des zones de
températures et de pression atmosphérique différentes tout autour
du globe. De ces différences de pression naissent des
mouvements d'air, appelés vent. Cette énergie permet de fabriquer
de l'électricité dans des éoliennes, appelées aussi
aérogénérateurs, grâce à la force du vent, sa force actionne les
pales du rotor, qui met en mouvement un alternateur.

9
Figure 4 : exemple d’une éolienne

Une éolienne est composée de 4 parties :

 Le mât
 L'hélice
 La nacelle qui contient l'alternateur producteur
d'électricité
 Les lignes électriques qui évacuent et transportent
l'énergie électrique (lorsqu'elle est raccordée au réseau)

1.2.2 Fonctionnement d’une éolienne :


a. La rotation des pales

Pour pouvoir démarrer, une éolienne nécessite une vitesse de


vent minimale d'environ 5m/s.

Pour des questions de sécurité, l'éolienne s'arrête


automatiquement de fonctionner lorsque le vent dépasse 25 m/s.

Le rotor est situé au bout d'un mât car les vents soufflent plus fort
en hauteur. Suivant le type d'éoliennes, le mât varie entre 10 et
100 m de haut.

Le rotor comporte généralement 3 pales.

b. La production d'électricité

Sous l'effet du vent, les pales de l’éolienne se mettent en rotation


par conséquent on aura la rotation de son arbre, qu’il est couplé
avec la génératrice via un convertisseur mécanique.

10
Grâce à l'énergie fournie par la rotation de l'axe, l'alternateur
produit un courant électrique alternatif.

c. L'adaptation de la tension

Un transformateur situé à l'intérieur du mât élève la tension


électrique produit par l'alternateur pour qu'il puisse être plus
facilement transporté dans les lignes à moyenne tension du
réseau.

Figure 5 : compositions d’une éolienne

1.3 L’énergie Hydraulique :

 La centrale hydraulique transforme de l’énergie potentielle de


l’eau en énergie électrique.
 L’énergie cinétique fait tourner les turbines qui font tourner à
leur tour les alternateurs.
 Les caractéristiques les plus importantes qui déterminent
l’énergie d’une chute d’eau Sont :

 Le débit spécifique d’eau (l / km ²)


 La hauteur de la chute (m)

 La classification se fait en fonction de la hauteur de la chute


d’eau :

11
 Chute de grande hauteur : plus de 300 m. On utilise
des turbines PELTON.
 Chute de moyenne hauteur : de 15 m jusqu’au 300 m.
On utilise des turbines FRANCIS moyenne et rapide.
 Chute de petite hauteur : moins de 15 m. On utilise des
turbines FRANCIS de très grande vitesse, d’hélice et
KAPLAN

Éléments d’une centrale :

 Barrage d’emmagasinage d’eau : C’une construction


gigantesque pour retenir de l’eau à une certaine hauteur de
chute

 Prise d’eau : C’est la partie de la tuyauterie touchant


directement le barrage. La régulation de la prise d’eau se fait au
moyen des portes et des valves.

 Canal d’eau : C‘est la conduite qui amène l’eau de barrage


jusqu’aux turbines.

 Turbines : C’est l’un des organes les plus importants dans la


production de l’énergie hydraulique. Ils sont en trois types :
PELTON, FRANCIS, KAPLAN

 La centrale : C’est l’endroit où logent tous les éléments de la


transformation de l’énergie électrique tel que les turbines, les
alternateurs.

 Parc de transformation : Il contient le transformateur (10 kV


à 20 kV), les jeux de barres et les moyens de protection
pour les départs

12
Figure 6 : système de production d’énergie hydraulique

1.4 La géothermie :

L'énergie géothermique dépend de la chaleur de la Terre. Cette


énergie permet de fabriquer de l'électricité dans les centrales
géothermiques, grâce à l'eau très chaude des nappes dans le
sous-sol de la Terre.

La température des roches augmente en moyenne de 1 °C tous


les 30 m de profondeur. En certains points du globe, en particulier
dans les régions volcaniques, qui correspondent à des intrusions
de magma dans la croûte terrestre, cela peut aller jusqu'à 100 °C
par 100 m.

Une centrale géothermique est composée de 3 parties :

 La pompe
 L'usine qui produit l'électricité
 Les lignes électriques qui la transportent

13
Figure 7 : système de production d’énergie géothermie

1.5 La biomasse
1.5.1 Définition :
L’énergie issue de la biomasse est une source d'énergie
renouvelable qui dépend du cycle de la matière vivante végétale et
animale.

L'énergie biomasse est la forme d'énergie la plus ancienne utilisée


par l'homme depuis la découverte du feu à la préhistoire. Cette
énergie permet de fabriquer de l'électricité grâce à la chaleur
dégagée par la combustion de ces matières (bois, végétaux,
déchets agricoles, ordures ménagères organiques) ou du biogaz
issu de la fermentation de ces matières, dans des centrales
biomasses.

1.5.2 La biomasse par combustion


Les déchets sont directement brûlés en produisant de la chaleur,
de l’électricité ou les deux (cogénération). Cela concerne le bois,
les déchets des industries de transformation du bois et les déchets
végétaux agricoles (paille, canne à sucre, arachide, noix de
coco...).

1.5.3 La biomasse par méthanisation

14
Les déchets sont d'abord transformés en un biogaz, par
fermentation grâce à des micro-organismes (bactéries). Le biogaz
est ensuite brûlé. Ce biogaz est proche du gaz naturel et
majoritairement composé de méthane. Cela concerne les déchets
ménagers, le fumier et lisier d'animaux, les boues de stations
d'épuration, les papiers et cartons…

L'énergie biomasse n'émet presque pas de polluants et n'a pas


d'impact sur l'effet de serre. La quantité de CO2, un gaz à effet de
serre, qu'elle rejette, correspond à la quantité absorbée par les
végétaux pendant leur croissance.

De plus, la valorisation du biogaz en électricité évite l'émission de


méthane, un autre gaz à effet de serre, dans l'atmosphère. Il
représente un potentiel énergétique très important, en provenance
principalement des décharges, mais aussi des boues d'épuration
et des déchets urbains et agricoles.

Figure 8 : système de production d’énergie biomasse

15
2 Les systèmes autonomes de
production d’énergie
Systèmes autonomes de production d’énergie sont des
systèmes de génération d’électricité utilisent les sources
renouvelables locales (des panneaux photovoltaïques, des
éoliennes). L’électricité provenant des sources renouvelables est
intermittente, dépendante des conditions climatiques. Ces
générateurs renouvelables sont couplés à un système de stockage
assurant une disponibilité en continue d’énergie.

2.1 Installation photovoltaïque autonome :

Figure 9 : Installation photovoltaïque autonome

16
Soleil :
Le soleil est une étoile qui met les rayonnements
électromagnétiques.

Le photon est la particule élémentaire du rayonnement


électromagnétique.

Le photon est l’élément clé pour le fonctionnement du panneau


photovoltaïque

Les panneaux photovoltaïques :


L’effet photovoltaïque est un phénomène physique propre à
certains matériaux appelés semi-conducteurs qui produisent de
l'électricité lorsqu'ils sont exposés à la lumière.

Le plus connu d’entre eux est le silicium cristallin qui est utilisé
aujourd'hui par 90% des panneaux produits dans le monde, mais il
existe de nombreuses autres technologies déjà industrialisées,
comme les couches minces, ou en phase de recherche.

Principe de l’effet photovoltaïque :

Figure 10 : Principe de fonctionnement du panneau photovoltaïque

1 - Les "grains de lumière"- les photons - heurtent la surface du


matériau photovoltaïque disposé en cellules ou en couche mince.

2 - Ils transfèrent leur énergie aux électrons qui gravitent autour


des atomes dont est formé le matériau. C'est l'effet
photoélectrique. Du fait de l'énergie qu'ils gagnent, les électrons
"s'excitent". Ils reviennent généralement à l'état d'équilibre - leur
niveau initial - en libérant l'énergie des photons sous forme de
chaleur : le matériau chauffe au soleil.

17
3 - Mais il est aussi possible de récupérer cette énergie sous
forme électrique. L'électron excité forme avec le « trou » qu'il
laisse au niveau inférieur une paire « électron-trou ».

Phénomène d’électron-trou

Les électrons et les trous sont des charges de signes opposés (-q
; +q). Les cellules photovoltaïques sont des jonctions PN, faites en
associant un semi-conducteur de type n avec un semi-conducteur
de type p, comme le silicium dopé phosphore et le silicium dopé
bore. Soumises à un champ électrique dans une jonction PN
branchée sur un circuit extérieur, les paires électrons-trou vont se
séparer et les électrons excités vont se mettre en mouvement
dans une direction particulière : un courant électrique est créé.

4 - Le courant électrique continu qui se crée est alors recueilli par


des fils métalliques très fins connectés les uns aux autres et
acheminé à la cellule suivante.

5 - Le courant s'additionne en passant d'une cellule à l'autre


jusqu'aux bornes de connexion du panneau et il peut ensuite
s'additionner à celui des autres panneaux raccordés.

Le régulateur de charge :
1. Pourquoi le Régulateur Solaire PV ?
Le régulateur de charge dans un système photovoltaïque familial
et le composant de jonction entre le générateur solaire, la batterie
de stockage et les consommateurs intervenant dans le système. Il
a pour rôle de protéger la batterie contre les surcharges et les
décharges profondes et assure de ce fait et le mieux possible le
bon fonctionnement de la batterie ainsi que la gestion du système
autonome solaire PV

2. Les types de régulateurs PV :


Généralement il y a deux familles de régulateurs solaires PV :
 Les Régulateurs séries.

18
 Les régulateurs shunts.

La régulation de la décharge ne peut être que série puisque


l’utilisation doit être gérée en mode tous ou rien c’est – à - dire
utilisation alimentée ou déconnectée.

Synoptique :

Figure 11 : schéma synoptique du régulateur de décharge

La nomination des régulateurs série ou shunt repose


essentiellement sur le comportement du régulateur avec le module
solaire.

2.1 Régulateur Série :

Figure 12 : schéma synoptique du régulateur de charge série

Le composant de puissance qui assure la liaison du module et


la batterie est placé en série.

 Régulateur Série à Base des Relais :

19
Figure 13 : schéma synoptique du régulateur de charge série à base des relais

 Régulateur Série à Base du Transistor MOS :

Figure 14 : schéma synoptique du régulateur de charge à Base du Transistor MOS

Le principe de fonctionnement de l’unité de contrôle est le même


que celui de l’unité de contrôle du régulateur deux points avec
coupure électromagnétique. L’hystérésis attaque le circuit
d’interface du transistor MOS.
L’avantage du MOS, c’est qu’il est commandé par tension.
Consommation du circuit de puissance nulle

20
2.2 Régulateur Shunt :

Figure 15 : schéma synoptique du régulateur de charge shunt

 La Régulation Shunt tous ou rien :


Le transistor qui assure la liaison de puissance entre le
module et la batterie, fonction on deux modes :
1. Mode saturé : (Rien) le module shunté et l’énergie fournie est
dissipée en chaleur.
2. Mode désamorcé : (Tous) Toute l’énergie fournie par le module
passe à la batterie.

 La Régulation Shunt MLI :

La Modulation de la Largeur d’Impulsion est une solution


électronique utilisée dans plusieurs applications industrielles.

Le principe de la modulation de la largeur d’impulsion consiste à


donner une information sur l’état de charge de la batterie en
fonction de la largeur des impulsions de commande.

Batterie :

Une batterie solaire est un appareil destiné à stocker l’énergie


électrique produite par les panneaux solaires photovoltaïques. Le
courant qui y entre ou qui en sort est forcément continu (DC) et
non alternatif (AC, comme dans le réseau électrique domestique).
Les batteries sont indispensables dans les installations autonomes
car les modules photovoltaïques ne fonctionnent que quand il y a
de la lumière. Pour consommer de l’électricité le soir ou la nuit, il
faut donc que les batteries en aient emmagasiné la journée.

Disjoncteur :

21
Le rôle du disjoncteur différentiel est de protéger un circuit
électrique d’une surcharge de courant et de court-circuit subite.

Onduleur :
Un onduleur solaire pour site isolé a pour fonction principale de
convertir une tension continue comme celle d'une batterie en
tension alternative semblable à celle du réseau électrique
domestique 230V.
En partant d'un parc batterie en 12V, 24V ou 48V on obtient une
tension de sortie alternative sinusoïdale, 230V alternative en
monophasé et 400V alternative en triphasé sous une fréquence de
50Hz.

Il peut alimenter les appareils qui utilisent le courant continu avec


le régulateur de charge.

2.2 Système éolien autonome

Avec une éolienne, deux possibilités s'offrent au particulier


concernant la production d'électricité : la connexion au réseau
électrique et donc la revente de son électricité ou bien le recours à
un système autonome pour utiliser directement l'énergie produite.

22
Figure 16 : Eolienne qui fonctionne à plein régime.

Pour utiliser directement l'électricité produite par son éolienne en


ayant recours à un système autonome, le particulier aura besoin
de:

 Un aérogénérateur (l'éolienne)
 Un régulateur de charge (pour assurer le contrôle du
chargement et du déchargement de l'accumulateur)
 Un système de stockage (accumulateurs/batteries)
 Des câbles électriques
 Un onduleur

Figure 17 : Installation éolienne autonome

Lorsque le vent est suffisant, l'éolienne installée tourne et produit


de l'électricité. Comme cette électricité n'a pas pour vocation d'être
utilisée en temps réel, elle est stockée dans la batterie via un
régulateur de charge mais peut également alimenter la charge
électrique d'appareils ménagers (comme le réfrigérateur, les
ordinateurs) en temps réel grâce ç un onduleur. Lorsque l'éolienne

23
ne fonctionne pas par manque de vent ou lorsque celui-ci est trop
fort, la batterie alors chargée peut alimenter les appareils
électriques.
Les éoliennes domestiques :

Beaucoup plus discrètes que les éoliennes industrielles, les


éoliennes domestiques ou éoliennes de maison sont conçues
pour les particuliers. On appelle cela le petit éolien ou encore le
mini éolien.

Qu'est-ce que le petit éolien ?

Le petit éolien désigne les éoliennes de petite taille dont le mât ne


dépasse pas 12 mètres. Au-delà, on parle soit d'éoliennes
commerciales (entre 12 et 30 mètres) soit d'éoliennes industrielles
(plus de 35 mètres).

Figure 18 : Petite éolienne implantée sur un site agricole

La puissance des éoliennes individuelles :


La puissance des éoliennes pour particuliers varie de 100W et 20
KW. Les éoliennes de petite taille (entre 3 et 12 mètres maximum)
peuvent être installées n'importe ou chez soi, que l'on habite dans

24
un lotissement ou que l'on soit isolé dans la campagne. Les
éoliennes à axe horizontal sont les plus fréquemment retrouvées
car elles s'adaptent beaucoup mieux à des zones de vents
irréguliers que les éoliennes à axe vertical.

Gamme de puissance des éoliennes domestiques :

Gamme de puissance en W

100W

200W

300W

400W

600W

750W

1000W (1kW)

2000W (2kW)

3000W (3kW)

5000W (5kW)

10000W (10kW)

20000W (20kW)
Tableau 1 : Gamme de puissance des éoliennes domestiques[1]

Caractéristiques des éoliennes domestiques :


Les éoliennes domestiques sont souvent des éoliennes à trois
pales. Du fait de la petite taille de ces éoliennes, la nuisance
sonore est quasi nulle. Compte tenu également du rendement et
du coût à l'installation d'une petite éolienne pour particuliers, il faut
bien réfléchir avant de se lancer dans un tel projet. Même si on
peut les installer partout, les éoliennes domestiques sont
beaucoup plus rentables lorsque l'on habite en site isolé et dans
un endroit venteux. L'emplacement de l'éolienne en fonction des
vents est sans doute l'étape la plus importante dans l'installation
d'une éolienne domestique.

25
Figure 19 : Eolienne individuelle à deux pales pour maison isolée

La vitesse du vent est l'élément le plus important à prendre en


compte dans le choix d'une éolienne domestique. En fonction de la
vitesse moyenne du vent qui peut varier énormément selon la
région et les microclimats au sein d'une même région, le
rendement d'une éolienne pourra être divisé par trois ou encore
multiplié par deux.
Le rendement d'une éolienne est très variable selon la vitesse
moyenne du vent. Celle-ci peut varier du simple au double sur le
même terrain ! On considère qu'une éolienne dont la puissance
varie de 2000 à 4000 W couvre tous les besoins en électricité
(hors chauffage) d'un foyer.
Les composantes de l’éolienne domestique
Que l’on parle d’éolienne horizontale ou d’éolienne verticale, ces
appareils intègrent dans leur fabrication les principaux éléments
suivants :

 Les pâles, aussi appelées hélices ou ailettes, au minimum


au nombre de deux, qui produisent de l’énergie cinétique en
entrant en mouvement lors de vents compris entre 14 et
90km / heure, et opèrent entre 10 et 25 tours par minutes ;

26
 Le mât, également nommée la tige, dont la taille maximale
est généralement de 12 mètres de hauteur pour les
éoliennes domestiques ;

 Le moteur électrique, qui sert de système d’orientation afin


que les hélices aient toujours une prise au vent ;

 Le frein, qui stoppe le fonctionnement de l’éolienne lorsque


les conditions météorologiques deviennent trop violentes, de
sorte à ne pas endommager celle-ci ;

 Le générateur, qui permet, en utilisant la force du


magnétisme, de fabriquer le courant dit de type alternatif
puis de transformer celui-ci en électricité propre à la
consommation du foyer, qui est alors acheminée par
raccordement spécifique dans l’habitation.

Le générateur constitue ainsi la pièce maitresse de l’éolienne


domestique, mais celle-ci requiert toutefois la présence
indispensable de vent pour fonctionner.

Principe des alternateurs d'éolienne :

L'alternateur est le générateur qui transforme un mouvement


mécanique en courant électrique. Pour ce faire, l'alternateur
dispose d'un arbre, ce dernier est entrainé par celui de la
turbine. L’interaction entre le mouvement de la rotation du
champ magnétique et les bobines statoriques génère de
l'électricité. Connu sur les véhicules comme la source d'énergie
électrique, l'alternateur sur une éolienne est la centrale
électrique actionnée par la rotation de ses pales.

Catégories d'alternateurs pour éolienne :

On distingue deux grandes catégories d'alternateurs pour


éolienne :

 L'alternateur classique est à rotor interne et stator


externe, c'est-à-dire que le rotor sur lequel sont placés les
aimants permanents tourne à l'intérieur du tunnel créé par
le corps du stator (inrunner).

27
 L'alternateur plus récent est à stator interne et rotor
externe, c'est-à-dire que le corps de l'alternateur est en
rotation alors que le stator reste fixe au sein du tunnel
formé par le rotor (outrunner).

Choix d'un alternateur pour éolienne :


Pour construire une éolienne ou pour remplacer l'alternateur d'une
éolienne existante, il faut choisir l'alternateur selon ses
caractéristiques et performances.

Alternateur synchrone ou asynchrone utilisé en vitesse fixe


ou en vitesse variable

Le choix existe entre :


 Machine Synchrone (MS) : le générateur produit du courant
de fréquence variable selon la vitesse de rotation des pales
en fonction de la force du vent. Le générateur synchrone ne
requiert aucune démultiplication de la vitesse de rotation des
pales (entraînement direct) mais nécessite qu'un
convertisseur de fréquence soit placé avant le réseau de
distribution du courant. Ce type d'éolienne avec peu de
pièces en mouvement ne requiert que peu d'entretien donc
est adapté aux éoliennes off-shore.

Figure 18 : structure d’une MS à deux paires de pôles

28
 Machine Asynchrone (MAS) : le générateur asynchrone
nécessite de tourner à une certaine vitesse (quelques
centaines de tours/minute) pour produire du courant, ce qui
implique la nécessité pour une éolienne d'y adjoindre un
démultiplicateur (boîte de vitesse automatique) afin de
démultiplier le nombre de tours de l'axe des pales par vent
faible avant de transmettre le mouvement à l'axe du
générateur. Si la fréquence du courant est stable et ne
requiert pas de régulateur de fréquence, c'est la boîte de
vitesses qui requiert une maintenance.

Figure 19 : compositions d’une MAS

 Machine Asynchrone à Double Alimentation (MADA) :


Sur ce générateur, l'aimant produisant le champ magnétique
est un électroaimant alimenté en courant par l'éolienne elle-
même. Selon la vitesse de rotation de l'axe des pales, la
machine va durcir la résistance qu'offre le générateur pour
produire le maximum de courant quelle que soit la vitesse du
vent (hypo synchrone par vent faible et hyper-synchrone par
vent fort).

Figure 20 : schéma d’Machine Asynchrone à Double Alimentation (MADA)

29
Chap.2 La problématique du
stockage de l’électricité :
1. Le stockage d’électricité, une
problématique importante et très
complexe
Avec le développement de la capacité de production d’électricité
à partir d’énergie solaire et éolienne dont la disponibilité est
intermittente et en partie aléatoire, le stockage est devenu une
composante plus cruciale que jamais du système électrique.
Mais l’électricité n’est stockable en tant que telle que pour des
quantités limitées et des usages très spécifiques. Elle doit donc
être stockée sous forme d’énergie mécanique, thermique,
chimique ou électrochimique, dans des installations qui incluent
des convertisseurs en compléments des moyens de stockage
proprement dits.
Les caractéristiques techniques clés d’une installation de
stockage d’électricité sont la capacité (quantité maximale
d’énergie qui peut être emmagasinée et restituée), la puissance
(débit) et la durée de charge ou décharge, le nombre de cycles
de charge/décharge qu’il peut supporter, ainsi que le rendement
(quantité d’électricité restituée, rapportée à la quantité prélevée).
Le délai de réaction est également crucial pour les applications
de stabilisation du réseau.

30
Figure 21 : les différentes technologies de stockage en fonction de leur puissance et
du temps de décharge (autonomie)

Outre le coût, le choix du mode de stockage le plus approprié est


d’abord fonction du type de besoin auquel il est destiné et du
mode d’exploitation correspondant.

Ainsi, les durées de charge et décharge correspondant à la


couverture de l’intermittence de la production d’électricité sont de
l’ordre de quelques heures dans le cas du photovoltaïque, et plutôt
de quelques jours dans le cas de l’éolien.
Mais le choix du mode de stockage le plus approprié pour un
usage donné ne se limite pas aux considérations techniques, déjà
très complexes. Il repose, au bout du compte, sur la performance
économique dans laquelle entrent en ligne bien d’autres critères,
notamment :

 Le coût total (capex + Opex) du stockage, y compris les coûts


d’assemblage s’il y a lieu, d’installation et de connexion au
réseau.
 Le résultat économique pour un cycle de charge et décharge.
Dans le cas de l’électricité, ce résultat dépend, comme pour
tout stockage, de la différence entre le prix du kWh "entrant" (E)
et du kWh "sortant" (S), mais aussi du rendement (R). Pour que
le résultat soit positif, il faut non seulement que E soit inférieur à
S mais, de plus, que le rapport E/S soit inférieur au rendement
(E/S <R).

31
De ce point de vue, la forte variabilité du prix de marché en
temps réel qui a découlé du recours accru aux énergies
renouvelables intermittentes crée des conditions
potentiellement favorables pour la rentabilité des moyens de
stockage à cycle court.

 Le nombre de cycles de charge/décharge par unité de temps.


Le bénéfice annuel (avant déduction des frais fixes) correspond
au résultat moyen par cycle, multiplié par le nombre de cycles
par année. C’est pourquoi, dans le cas de l’électricité, le
stockage sur de longues périodes tel que le stockage
saisonnier (un cycle par an) aurait peu de chance d’être
rentable.
Il est souvent fait référence, en matière de performance
économique d’une installation de stockage, à la notion de
LCOS "Levelized Cost of Storage", qui prend en compte
l’ensemble de ces éléments et correspond au coût complet
moyen du kWh déstocké sur la durée de vie du système.

 Enfin, le bilan économique du stockage est à comparer avec


celui de solutions alternatives telles que des moyens de
production classiques sur-capacitaires (centrales ou TAC)
destinés à suppléer, en toutes circonstances, l’intermittence de
la production d’origine solaire et éolienne. Cette surcapacité a
pour corollaire une sous-utilisation de ces moyens de
production qui représente un manque à gagner à mettre en
balance avec le coût du stockage.
En résumé, investir à bon escient dans le stockage d’énergie
n’est pas chose aisée, tant le sujet est complexe et la situation
mouvante, en particulier du fait du développement des énergies
renouvelables et des progrès technologiques incessants en
matière de batteries et de stockage de l’énergie en général.

2. Pourquoi le stockage de l’énergie


électrique ?
Les trois raisons principales pour stocker d’Energie :
Premièrement, cela permet le lissage de la charge.
 La production électrique doit toujours être égale à la
consommation et doit donc en permanence s’adapter à

32
l’évolution des besoins de la consommation, sinon la fréquence
et la tension électrique sont perturbées.
Les conséquences peuvent conduire à des
dysfonctionnements d’appareils, voire à des coupures
d’électricité. Lorsque la production est supérieure à la
consommation on rétablit l’équilibre en stockant de l’énergie
et réciproquement lorsque la production est inférieure à la
consommation on rétablit l’équilibre en puisant dans les
moyens de stockage.
 Deuxièmement, le stockage assure une fonction de secours.
L’arrêt non programmé d’un réacteur nucléaire, une rupture de
ligne ou encore un incendie de transformateur sont les causes
de défaillances du réseau électrique qui doivent être palliées
quasi instantanément par la mise en service de moyens de
production de secours.
 Enfin, le stockage permet l’intégration dans le réseau de
sources d’énergies intermittentes.
Même si les prévisions météorologiques permettent d’anticiper les
niveaux de production de l’éolien et du photovoltaïque, il y a des
moments d’excédent de production. En l’absence de moyens de
stockage cette production serait perdue. Parallèlement, lors d’une
insuffisance de production les réserves stockées seront restituées,
on évite ainsi le recours à d’autres sources de production
polluantes (thermique à flamme ou nucléaire).
La disponibilité de moyens de stockage régularisant l’offre et la
demande devrait aussi limiter les fluctuations du prix de
l’électricité.

33
Chap.3 Les différentes
technologies de stockage
d’électricité
1. Le stockage mécanique
Cette catégorie regroupe les voies les plus connues de
stockage à grande échelle, les STEP et les CAES. Elle inclut
aussi les volants d’inertie, les accumulateurs hydrauliques, et
plus généralement tout type de stockage d’énergie potentielle
ou cinétique.
1.1 Les STEP [stations de transfert d’énergie par
pompage]
Les Stations de Transfert d’Energie par Pompage sont des
installations constituées de réservoirs d’eau positionnés à des
altitudes différentes et d’un dispositif de pompage réversible
permettant le transfert de masses d’eau entre ces réservoirs, et
ainsi d’exploiter de façon réversible leur énergie potentielle.

34
Figure 22 : principe d’une STEP

Lors des périodes de faible consommation (durant laquelle la


demande - et donc le coût - de l’énergie sont moins élevés) l’eau
est pompée vers le réservoir le plus haut. Lors des périodes de
forte demande, l’eau circule dans l’autre sens et rejoint, par
gravitation, le réservoir le plus bas. Elle fait tourner lors de son
passage une turbine qui alimente un alternateur et produit de
l’électricité.
Cependant, les contraintes environnementales et sociales
entravent souvent les nouvelles constructions, ce qui limite leur
développement. Mais il reste envisageable de transformer des
usines hydroélectriques existantes, équipées de barrage (réservoir
haut) et auxquelles il resterait à adjoindre un réservoir de plus
faible capacité au niveau inférieur.
Centrale Pays Hauteur chute Puissance Achèvement
d’eau [m] [MW] Prévu
Houanggou Chine 434 1800 2019
Upper Indonésie 276 1040 2019
Cisokan
Fengning Chine - 3600 2019-2021
Dniester Ukraine 135 2268 2019- ?
Kaniv Ukraine - 1000 2020
Tehri Inde - 1000 2020
Tableau 2 : Quelques exemples de STEP en cours de construction[2]

1.2 Les CAES [stations de stockage d’énergie par air


comprimée]
Dans cette technologie de stockage de masse, le cycle de
fonctionnement consiste à utiliser de l’énergie électrique bon
marché (disponible en heures creuses) pour comprimer de l’air, via
un compresseur électrique de grande puissance, au sein de
cavernes profondes (anciennes mines de sel). Lors de la décharge
(déstockage), la détente de l’air vient alimenter le compresseur
d’une turbine à gaz dans laquelle du gaz naturel est brûlé au
moment où la demande électrique est forte (heures de pointe).

En réalité, il s’agit donc plutôt d’une turbine à gaz (TAG) hybridée


par un stockage pneumatique. L’utilisation d’air comprimé lors de
la détente permet en effet d’améliorer le rendement de la turbine
qui habituellement consomme une partie importante de sa
puissance mécanique pour entraîner son compresseur.

35
Compte tenu de ce fonctionnement très particulier, le rendement
est très médiocre.

Figure 23 : stations de stockage d’énergie par air comprimée

1.3 Le stockage par volant d’inertie


Le stockage par volant d’inertie consiste à faire tourner à très
grande vitesse un volant massique (cylindrique, tubulaire ou autres
formes) emmagasinant ainsi de l’énergie cinétique. L’énergie
cinétique est proportionnelle au moment d’inertie du volant J, et au
carré de la vitesse angulaire  :

Une machine électrique, fonctionnant en moteur ou en générateur,


freine ou accélère le volant afin de réaliser les charges et les
décharges du système avec un haut rendement. La machine
électrique est pilotée par un convertisseur électronique de

36
puissance, la variation de la vitesse étant à la base du
fonctionnement.
Le volant est guidé par des paliers sur un axe souvent vertical.
L’utilisation de paliers magnétiques permet des vitesses très
élevées ainsi qu’un centrage naturel sur l’axe d’inertie, évitant les
balourds, mais il s’agit d’une solution coûteuse encore peu
répandue.

Figure 24 : Schéma du principe du stockage d’énergie électrique à volant d’inertie

La limite en vitesse dépend des propriétés mécaniques des


matériaux utilisés et de la forme du volant. La limite réelle
s’exprime en vitesse périphérique (R. en m/s avec R le rayon du
volant).
Ainsi, les petits volants peuvent fonctionner à des vitesses
angulaires plus élevées que les gros (quelques 100 000 tr/min
pour des volants de moins de 1 kWh à quelques 1 000 tr/min pour
des volants de plusieurs 100 kWh)

37
Figure 25 : exemple du stockage d’énergie électrique à volant d’inertie

2. Le stockage chimique
2.1 Le stockage par hydrogène
Le stockage d’électricité via l’hydrogène consiste à associer un
électrolyseur pour convertir l’électricité en hydrogène, un dispositif
de stockage d’hydrogène et une pile à combustible pour la
conversion en électricité de l’hydrogène et de l’oxygène récupéré
lors de l’électrolyse ou pris dans l’air. Les tensions appliquées par
cellule de l’électrolyseur sont de l’ordre de 2 V, ce qui est
supérieur à la tension théorique réversible de 1,23 V, le rendement
théorique d’électrolyse est dont de l’ordre de 62%. Le procédé
alcalin est le plus mature, cependant le procédé électrolyte
membrane polymère échangeuse de protons (PEM), bien que plus
coûteux (catalyseurs en platinoïdes), tend à se généraliser. En
effet, aucun électrolyte circulant n’est nécessaire, le système en
est simplifié, l’hydrogène est directement produit à haute pression
(plusieurs centaines de bar). Le rendement s’élève alors de 70 à
80% pour une densité de 1 A/cm².

38
Figure 26 : Schéma de principe du stockage par hydrogène avec valorisations éventuelles
directes de l’hydrogène et des pertes de chaleur

Le stockage de l’hydrogène peut s’effectuer sous formes :


 Gazeuse sous pression (jusqu’à 700 bars selon les
contraintes d’encombrement), la compression consomme
alors environ 15% de la valeur énergétique de l’hydrogène et
défavorise le rendement global ;

 Liquide cryogénique, la liquéfaction consomme 20% de la


valeur énergétique de l’hydrogène, impacte également le
rendement global et une partie de l’hydrogène s’évapore
naturellement compte tenu de l’impossibilité d’isoler
parfaitement du point de vue thermique ;

 Solide dans les hydrures métalliques, peut se faire aux


conditions normales de température et de pression. Les
performances massiques permettent des applications
stationnaires. La chaleur générée au stockage, environ 20%
de la valeur énergétique, peut être restituée lors de la phase
de déstockage par couplage du réservoir à hydrures avec
des matériaux aptes à stocker la chaleur.

Les coûts d’investissement du stockage d’électricité via


l’hydrogène restent prohibitifs et sans valorisation de l’hydrogène
et/ou de la chaleur associée aux pertes de conversion, le
rendement sur cycle est encore trop faible (20 à 40%) et la durée
de vie de composants trop limitée (quelques 1000 heures) pour
envisager des coûts compétitifs en comparaison de celui obtenu
avec des batteries lithium-ion. Ce n’est que pour de longues
constantes de temps (rapport de la capacité énergétique sur la
puissance nominale) supérieures à plusieurs jours qu’un intérêt
économique pourrait émerger, mais ces applications sont encore
rares.

39
2.2 Le stockage électrochimique
Le stockage électrochimique d’énergie est sans doute le plus
emblématique car il constitue la solution, de très loin la plus
utilisée, dans les applications embarquées et portables grâce à
ses performances en énergie massique. En effet, même si
elles peuvent être considérées comme faibles (de l’ordre de
100 Wh/kg) par rapport à celles d’un hydrocarbure liquide (de
l’ordre de 10 kWh/kg, soit 100 fois plus), il s’agit de la meilleure
performance parmi toutes les solutions de stockage réversible
d’énergie électrique. Dans le domaine stationnaire, les
batteries électrochimiques équipent également des installations
photovoltaïques isolées.
Et depuis une vingtaine d’années, elles permettent enfin d’offrir
des performances acceptables aux véhicules électriques
(véhicules électriques à batteries BEV et véhicules électriques
hybrides Plugin PHEV).
Les régimes en phase de charge ou décharge sont également
variables, les rapports capacité énergétiques à puissance
maximale varient de la minute (véhicule hybride) à la dizaine
d’heures (reports de charge) en passant par l’heure (véhicule
électrique).
De nombreuses technologies électrochimiques existent,
présentant diverses compromis performances/coût et une
maturité variable, citons, entre autres, les technologies
 plomb-acide
 nickel-cadmium (NiCd)
 nickel-métal-hydrures (NiMH)
 lithium-ion
 sodium-soufre (haute température : 350°C).

Une batterie est constituée de cellules connectées en série et


comprenant deux électrodes, une positive, la cathode, et une
négative, l’anode, baignant dans un électrolyte. Les valeurs
d’énergie massique vont de 30 à 200 Wh/kg environ, avec une
relativement faible durée de vie en cyclage allant de quelques
centaines à quelques milliers de cycles profonds.
Depuis la fin du XXe siècle, des batteries de grandes capacités
(quelques MWh à quelques dizaines de MWh) permettent des

40
stockages de masse raccordés au réseau comme par exemple
pour les reports de charge journaliers, ou la continuité
d’alimentation de réseaux peu fiables.
La figure suivante montre le rapide développement du stockage
par batteries électrochimiques raccordées au réseau dans le
monde.

Figure 27 : évaluation de la puissance installée de stockage via des batteries


stationnaires raccordée au réseau par pays,[3]

Généralement, une batterie est considérée en fin de vie si sa


capacité a perdu entre 20% et 30% de sa valeur initiale et/ou si
résistance interne est augmentée de 2 à 4 fois.

3. Le stockage électrique
1.1 Le stockage par super-condensateurs
Lorsqu’il s’agit de stocker et de restituer rapidement de l’énergie
électrique le super-condensateur est imbattable, avec des
applications dans les voitures et bus électriques, les trains et
trams, ....

41
①-les collecteurs de courant
②-le charbon actif des
plaques
③-l'électrolyte
④-le séparateur
microporeux.

Figure 28 : schématique d’un super-condensateur

Un super-condensateur est un condensateur permettant d'obtenir


une densité de puissance et une densité d'énergie intermédiaire
entre les accumulateurs et les condensateurs classiques.
Avec des condensateurs classiques il faudrait des plaques à
surface énorme se rapprochant le plus près possible, avec un
excellent diélectrique.
Toutefois ces condensateurs classiques nécessiteraient un
espace et une masse énorme, pour quand-même assez peu
d’énergie.
C’est pourquoi les chercheurs n’ont pas cessé d’inventer de
nouveaux types de condensateurs capables de stocker des
quantités croissantes d’énergie pour un même volume. A ce jour,
la palme d’or revient au super-condensateur.

 Le principe de fonctionnement d’un condensateur


classique :
Dans sa version la plus simple, un condensateur est un
composant électronique avec deux bornes comprenant deux
plaques métalliques (conductrices) entre lesquelles se trouve
intercalée une substance isolante (diélectrique).

42
Figure 29 : schématique d’un condensateur

Si on connecte l’une des bornes au pôle + d’une pile et l’autre


borne au pôle –, les plaques se chargent rapidement avec la
même polarité que celle du pôle connecté. Il y a autant de charges
+ que de charges -. Si la tension de la pile était de 9 V, alors il y a
également 9 V entre les deux plaques. Dans le cas idéal, si on
déconnecte la pile les plaques resteront toujours chargées et la
tension restera égale à 9 V. Pour décharger le condensateur, il
suffit de relier les deux bornes par un simple fil conducteur. Les
électrons en excès de la plaque – s’écouleront à travers le fil pour
compenser rapidement le défaut d’électrons de la plaque +.

Le condensateur permet de « condenser » des charges sur ses


plaques. En effet, sur deux plaques rapprochées s’accumule une
charge beaucoup plus grande que celle qui se répartirait sur une
seule plaque isolée. La cause est que les charges de signe
opposé s’attirent mutuellement. Et comme cette force est d’autant
plus grande que la distance entre les charges est petite, la charge
accumulée sur les plaques est d’autant plus grande que ces
plaques sont rapprochées.

Aux bornes d’un condensateur chargé règne une tension


électrique. Cela veut dire que les charges possèdent de l’énergie
électrique. En d’autres termes, le condensateur chargé
emmagasine de l’énergie électrique. Cette énergie est d’autant

43
plus grande qu’il y a plus de charges accumulées sur les plaques
et que la tension entre ces plaques est plus élevée.

 Le principe de fonctionnement du super-condensateur

Le diélectrique est remplacé par un électrolyte. (Un électrolyte est


une substance contenant des ions mobiles.) La charge des
plaques est alors compensée par des ions de charge opposée, qui
sont attirés à leur surface. On obtient ainsi deux doubles couches
(dites de Helmholtz), en fait deux condensateurs en série.

Dans ces couches les charges de signe différent ne sont


séparées que par quelques dixièmes de nanomètre.

En plus, il faut offrir le plus de surface possible aux plaques pour


qu'une grande quantité d'ions puissent s'y accrocher. Les plaques
des super-condensateurs commerciaux sont composées de
charbon actif, un matériau plein de pores fournissant une surface
par unité de volume élevée. Les pores sont des petites zones dont
la taille est de l'ordre du nanomètre (un nanomètre est un million
de fois plus petit qu'un millimètre). La plaque pleine de pores agit
un peu comme une « éponge électrique ».

Enfin, un séparateur microporeux empêche tout court-circuit entre


les plaques. Il doit tout de même laisser passer les ions de
l'électrolyte.
Condensateur Super- Batterie
électrolytique condensateur
Temps de charge µs<t<ms 1s<t<30s 1heure<t<5heures
Temps de µs<t<ms 1s<t<30s 0.3heure<t<3heures
décharge
Rendement >95% entre 85% et entre 70% et 85%
charge/décharge 98%
Densité de >106 104 <106
puissance (W/Kg)
Densité d’énergie entre 10 et 100 entre 1 et 10 entre 10 et 100
(Wh/Kg)
Durée de vie 1010 106 103
nombre de cycle

Tableau 3 : caractéristique des condensateurs, super-condensateurs et des batteries [4]

44
Figure 30 : Schéma de principe du stockage à super-condensateurs

La durée de vie, comme pour les batteries électrochimiques, se


réfère à une baisse de 20 % de la capacité et/ou à un doublement
de la résistance série. Un exemple des effets de la température et
de la tension sur la durée de vie est montré

:Figure 31 : Exemple de lois de vieillissements de super-condensateurs, technologie Ultra


caps EPCOS,[5]

45
1.2 Stockage a inductance super-conductrice

Figure 32 : dispositif de stockage magnétique de l’énergie électrique

L'énergie est stockée par l'intermédiaire d'un courant électrique


envoyé dans une bobine constituée d'un fil supraconducteur. Une
fois la bobine court-circuitée (fermée), le courant circule sans perte
d’énergie car il n’y a pas de frottement (les électrons circulent en
continu). Il y a alors production d’un champ magnétique dans les
bobines. L'énergie est donc stockée dans la bobine sous une
forme magnétique et électrique, et peut être récupérée dans un
très court laps de temps. Les rendements peuvent être très élevés
et les principales pertes sont localisées dans les connexions et
dans le convertisseur électronique de puissance. Le rendement
instantané en puissance peut dépasser les 95%.
Puissance cible Rendement % Durée de vie (ans)

100 MW 75 - 80 20 – 30

Tableau 4 : caractéristique d’inductance super-conductrice,[6]

46
Avantages Inconvénients
 Excellent temps de réponses  Faible densité énergétique
 Haut rendement  Autodécharge
 Durée de vie élevée
 Ondes électromagnétiques
 Charge et décharge rapide

Tableau 5 : Avantages et Inconvénients d’inductance super-conductrice[7]

Figure 33 : Schéma de principe du stockage à inductance super-conductrice

4. Le stockage thermique
4.1 Stockage thermique par chaleur sensible
Le stockage par chaleur sensible a fait ses preuves depuis des
milliers d’années. Il s’agit par exemple du simple fait de poser une
pierre près d’un feu, de la déplacer et de profiter de la chaleur
qu’elle restitue dans le temps.
C’est aussi le principe que l’on retrouve dans l’utilisation d’un
ballon d’eau chaude ou d’une simple bouillote. Dans le cas d’une
centrale thermodynamique, il s’agit de stocker la chaleur
emmagasinée au cours de la journée d’ensoleillement.
Le fluide caloporteur (qui transporte la chaleur) circule jusqu’à un
échangeur thermique relié à deux réservoirs de sels fondus.
Les sels fondus froids passent à travers l’échangeur et
emmagasinent à leur tour la chaleur du fluide, ils sont ensuite
stockés dans un réservoir de sels chauds. Au coucher du soleil, le
circuit s’inverse et les sels chauds circulent, à travers l’échangeur,

47
vers le réservoir à sels froids. La chaleur est ainsi cédée au fluide
caloporteur (autour de 500°) et permet d’alimenter une turbine
pour produire de l’électricité.

Figure 34 : Schéma de principe du stockage par chaleur sensible

4.2 Stockage thermique par changement de phase


Le principe du stockage via des matériaux à changement de
phase (MCP) consiste à utiliser des matériaux qui passent d’un
état solide à liquide lors d’un apport de chaleur. Par exemple, la
paraffine. Placée dans une cuve de stockage sous forme solide à
température ambiante, elle est traversée par des tuyaux en cuivre
dans lesquels circule de l’eau. Lorsque l’eau chaude arrive, la
paraffine se réchauffe et passe de la forme solide à liquide. A
l’inverse, la paraffine va céder sa chaleur en se resolidifiant si c’est
de l’eau froide (autour de 15°C) qui circule dans le tube.

48
Une installation classique consiste à mettre le MCP dans un grand
réservoir au milieu duquel passent des tubes pour transporter le
fluide caloporteur. Le MCP et le fluide peuvent être différents
suivant la production de chaleur qui lui est associée, et donc la
température ou quantité de chaleur que l’on souhaite stocker.

Figure 35 : Schéma de principe du stockage stockage thermique par changement de phase

49
Conclusion
Cette étude a permis de mettre en évidence la problématique de la
gestion de l’énergie pour un système de stockage situé au niveau
du consommateur. Une stratégie de gestion optimale des flux
d’énergie permet de minimiser le surcoût du système et, peut-être
de le rentabiliser dans d’autres contextes économiques.

En particulier, ces travaux ont permis de montrer la part


importante, dans le coût total, de l’usure des accumulateurs du fait
du cyclage important. Le recours à des systèmes de stockage à
haute tenue au cyclage et à meilleur rendement énergétique tels
que les volants d’inertie s’avère être nécessaire.

La problématique du stockage, situé au niveau du consommateur,


se révèle donc être un sujet très complexe. Les cas,
apparemment élémentaires, de l'écrêtage et du lissage de
consommation, à eux seuls constituent des problèmes loin d'être
résolus nécessitant d'une part de meilleurs modèles des
accumulateurs (notamment sur les plans énergétiques et du
vieillissement) et d'autre part des approches stochastiques pour
bien prendre en compte les aspects aléatoires des différents
phénomènes mis en jeux. L'introduction de systèmes de
production incontrôlés et partiellement prédictibles et l'implication
éventuelle du gestionnaire réseau viennent encore accroître les
difficultés de modélisation et d'optimisation.

50
Références et bibliographie:
Tous les références utiliser durant cette étude seront abordée par suite :

sites web sur internet :


https://www.essonne.fr
https://climate.selectra.com
https://www.edf.fr
https://expertises.ademe.fr
https://sunslice-solar.com
https://www.mtaterre.fr
https://www.connaissancedesenergies.org
https://lenergie-solaire.net
https://energies-renouvelables.tudigo.co
https://pastel.archives-ouvertes.fr
https://eduscol.education.frù
https://fr.wikipedia.org
https://www.photovoltaique.info
http://www.e-scio.net
https://docplayer.fr
https://www.zonetronik.com
https://www.solaris-store.com
http://www.info-eolien.com
https://www.m-habitat.fr
https://eolienne.ooreka.fr
https://cahier-de-prepa.fr
https://energieplus-lesite.be
https://www.researchgate.net

51
 ALUMNI IFP SCHOOL
https://alumni.ifp-school.com/fr/revue/article/la-problematique-du-stockage-de-l-
electricite/11

 Ecole normale supérieure paris-scaly


https://eduscol.education.fr/sti/sites/eduscol.education.fr.sti/files/ressources/peda
gogiques/10891/10891-technologies-des-systemes-de-stockage-de-lenergie-
electrique-ensps.docx

 https://www.science.lu/fr
https://www.science.lu/fr/electronique-electromobilite/comment-fonctionnent-les-
super-condensateurs#:~:text=Andr%C3%A9%20Mousset-
,Lorsqu'il%20s'agit%20de%20stocker%20et%20de%20restituer%20rapidement,m%C
3%A9moire%20vive%20statique%20(SRAM).

 http://www.mytopschool.net
http://www.mytopschool.net/mysti2d/activites/polynesie2/ETT/C011/21/StockageE
nergie/Stockageainductancesupraconductr.html
Autre sources :
Cours de réseaux électriques M. Ghzizal.
Cours Équipement et schémas électriques M.A.FRI.
[1] : http://www.info-eolien.com/eoliennes-domestiques.html

[2] : https://en.wikipedia.org/wiki/List_of_pumped-storage_hydroelectric_power_stations

[3] : REN21 Global Status Report 2018

[4] : http://www.mytopschool.net

[5] : P. Venet, Amélioration de la sureté de fonctionnement des dispositifs de stockage


d’énergie, rapport d’HDR, Université Claude Bernard Lyon 1, 2007, tel-00249595v1

[6] [7] : http://www.mytopschool.net

http://www.mytopschool.net/mysti2d/activites/polynesie2/ETT/C011/21/StockageE
nergie/Stockageainductancesupraconductr.html

52

Vous aimerez peut-être aussi