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Il ne s’agit pas d‘1 science nouvelle liée au phénomène
contemporain de prise de conscience de la fragilité de
notre environnement,
Actuellement :
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Aujourd'hui on assiste à 1 réel progrès de l'écologie.
→ Elle s'affirme coe la "pierre angulaire de ttes les sciences
de l'environnement", depuis qu'il a été constaté
qu'aucun dvpt durable de l'humanité ne p. avoir lieu sans
l'application stricte des grandes lois écologiques à
l'économie et aux autres activités de la civilisation
contemporaine.
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Notions fondamentales qui forment les bases de
cette discipline ont:
permis de bien comprendre le fonctionnement du
monde ds lequel nous vivons et
amené 1 nombre tjrs croissant d'hoes et des femmes
à s'intéresser à l'écologie.
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écologisme
→ prône l'utilisation rationnelle de notre
environnement et sa préservation grâce à
l'application de grands principes écologiques
aux activités humaines.
partisans et adeptes de l'écologisme sont actuellement
appelés écologistes, terme destiné initialement aux
spécialistes en écologie.
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Aujourd'hui ce terme est employé pr désigner :
les militants d'association de protection
d'environnement,
les membres des partis politiques écologistes et
les personnes opposées aux diverses formes de
destruction de leur environnement.
Spécialistes et chercheurs en écologie coe discipline
scientifique ont actuellement la tendance de se dénommer
écologues afin de retrouver 1 terme qui désigne clairement
leur domaine d'activités et de compétence.
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0.2. OBJECTIFS DU COURS
• De cerner les aspects fondamentaux de l'écologie
en tant que "science de l'environnement" et de ce
fait, cet enseignement constitue une vitrine de
l'écologie.
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→ Concept de niche écologique régi par les interactions
entre les ≠rentes composantes (biotiques et abiotiques)
des écosystèmes, et par conséquent l'importance des
facteurs écologiques sur la régulation et le
fonctionnement des écosystèmes,
(Chaque individu a vis à vis du milieu où il vit des
exigences qu'on appelle niche écologique)
→ Flux d'énergie et Cycle de la matière qui conditionnent le
fonctionnement des écosystèmes.
→ Ce cours d'écologie est conçu de telle sorte que les étudiants
prennent conscience du fait que l'écologie est une science
intégrative par excellence et qu'elle nécessite de bonnes
connaissances de base ds les autres disciplines enseignées à
l’université et notat en biologie, en physique, en chimie et en
biochimie. 11
CONTENU MINIMUM
→ Ce cours s'articule principalement sur les points
suivants :
→ INTRODUCTION A L’ECOLOGIE
CHAPITRE 1 : LE MILIEU ET SES ELEMENTS;
CHAPITRE 2 : FACTEURS ABIOTIQUES;
CHAPITRE 3 : FACTEURS BIOTIQUES;
→ CHAPITRE 4 : ECOLOGIE DES POPULATIONS
CHAPITRE 5 : STRUCTURE ET FONCTIONNEMENT
DES ECOSYSTEMES.
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Evaluation des connaissances
Examens seront organisés en écrit;
Examens théoriques se feront à notes de cours
fermées et s/forme:
soit d’1 questionnaire de type traditionnel;
soit d‘1 QCM (Questionnaire au Choix Multiple).
L’interrogation sera organisée à la fin du Chapitre II
Travaux pratiques (TP) seront évalués s/forme:
des recherches bibliographiques (Trav. dirigés :TD);
des descentes sur le terrain (rapports scientifiques).
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0.3. ECOLOGIE ET LES AUTRES SCIENCES
Écologie est 1 science interdisciplinaire.
Tt en ayant ses méthodes propres, ses concepts
et ses problèmes,
→ elle utilise les résultats de +sieurs autres
sciences telles que:
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Science pluridisciplinaire
L’hydrologie
L’écologie
biogéographie
La physiologie
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→ Pr réaliser l'intégration de ≠ts paramètres régissant le
fonctionnement des systèmes écologiques, l'écologue d.
alors avoir une formation pluridisciplinaire approfondie.
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L'analyse finale fait souvent appel aux techniques des
calculs mathématiques qui vont des statistiques simples à
des fonctions bcp plus complexes.
Domaines d’intervention
même espèce
une population une population une population
une biocénose
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Système écologique = écosystème
Défini par le botaniste anglais Arthur Tansley en 1935
= Ensemble d’éléments en interaction les uns
avec les autres
→ C’est 1 système biologique formé par 2 élts
indissociables,
- La biocénose = communauté des êtres vivants
- Le biotope = l’endroit où la vie se développe
( = le fragment de la biosphère qui fournit à la
biocénose, le milieu abiotique indispensable).
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→ Se définit également coe étant
l’ensemble des facteurs écologiques abiotiques
(substrat, sol «édaphotope », climat « climatope ») qui
caractérisent le milieu où vit une biocénose
déterminée.
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Ecosystème : exemple
24
Et …
Ecosystème 1 Ecosystème 2 Ecosystème 3…
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→ L'écophysiologie
étudie les relations (e) 1 processus physiologique
et les facteurs environnementaux.
→ L'écologie globale
étudie l'écologie à l'échelle de l'écosphère ou de
la biosphère (ts les milieux occupés par les ê. v.).
→ L'économie de l'environnement
étudie la consommation des ressources
naturelles et les incitations économiques pr
rationaliser leurs consommations et la pollution.
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Remarque :
En plus de cette subdivision de l'écologie, on p.
prendre en considération le milieu et distinguer:
l'écologie marine, l'écologie terrestre et
l'écologie limnique.
Existe aussi 1 ancienne conception qui distingue:
l'écologie animale et
l'écologie végétale.
Cette dernière façon de subdiviser l'écologie
est très critiquée car, en principe, les anx et
les vgx ne p. pas être séparés. 29
0.5. APPLICATIONS DE L'ECOLOGIE
Ecologie = science qui est appelée à évaluer les
conséquences des activités de l’hoe sur son milieu :
pluies acides,
famines nées de la perturbation des équilibres
biogéographiques à l'échelle du globe,
aménagement anarchique du territoire,
déchets toxiques,
disparition des espèces...
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Elle permet de gérer les populations d'organismes
et fournit les connaissances et les méthodes
permettant de lutter contre des prédateurs/des
parasites.
Elle intervient de + en + pr limiter/réparer les
dégradations causées par l'hoe à son milieu.
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→ Sont également des préoccupations qui requiert
le savoir-faire des écologistes:
→ Gérer des populations sauvages d'espèces
menacées d'extinction,
→ Aménager l'espace en conciliant dvpt humain et
le maintien de la biodiversité.
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CHAPITRE 1
LE MILIEU ET SES ELEMENTS
• LES 5 ÉLÉMENTS INDISPENSABLES À LA VIE
→ Eau : La vie ne peut se
dvper sans eau qlq soit sa
forme.
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• Notion de niche écologique
Définition:
Position que l’organisme occupe dans son
environnement, comprenant les conditions dans
lesquelles il est trouvé, les ressources qu’il utilise et
le temps qu’il y passe.
• G.E. Hutchinson (1957) définit 1 niche écologique coe un
HYPERVOLUME où chaque dimension de l'espace est 1
ressource (alimentaire, spatiale : cachette, etc.) de
l'environnement.
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• La niche écologique d’1 espèce, désigne à la fois une
localisation et une fonction.
• A chaque espèce correspond une niche écologique qui se
distingue de son biotope.
• La niche écologique d’1 animal par exemple est sa place ds
l'environnement abiotique (biotope), ses relations avec sa
nourriture et ses ennemis.
• La connaissance de la niche écologique permet de
comprendre la structure, l'organisation des écosystèmes
et de répondre aux questions suivantes :
• comment, où et au dépens de qui se nourrit telle espèce ?
• Par qui est-elle mangée ? Comment et où se repose -telle ?
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• Comment se reproduit-elle ?
• Pour bien comprendre cette notion de la niche, il faut
distinguer les trois axes suivants :
- un axe spatial qui prend en compte l'habitat de l'espèce,
- un axe trophique qui caractérise le régime alimentaire et
- un axe temporel qui montre comment l'espèce utilise
l'espace et la nourriture en fonction du temps (rythme
d'activités).
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Le changement est possible….
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• HABITAT
Définition:
Environnement physique dans lequel un
organisme est trouvé
→ Les habitats contiennent beaucoup de niches et
maintiennent de nbreuses espèces différentes.
Exemple:
Une forêt comporte un vaste nombre de niches pr 1
choix de oiseaux (Sitelles, Bécasses), de mammifères
(souris de bois, renards), d’insectes
(papillons, coléoptères, pucerons) et de plantes
(anémones de bois, mousses, lichen).
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• FACTEURS ECOLOGIQUES
DEFINITION
1 facteur écologique est tt paramètre physico-chimique/
biologique susceptible d'agir directement sur les êtres
vivants durant au moins 1 phase de leur cycle de vie.
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• Classification des FACTEURS ECOLOGIQUES
D‘1 manière générale on distingue:
les facteurs abiotiques
les facteurs biotiques.
Facteurs abiotiques
Sont des facteurs physico-chimiques du milieu, tels que
les élts du climat, du sol, etc. qui exercent 1 influence
sur les ê. vivants.
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AUTRE CLASSIFICATION qui distingue:
Facteurs indépendants de la densité
(facteurs qui exercent leurs effets sur les individus
pris isolément, de façon indépendante de la densité)
Facteurs dépendant de la densité.
MONDCHASKY ds sa classification prend en considération
la variable "temps".
Classif. fondée sur l'influence de fluctuations annuelles,
saisonnières et nycthémérales propres au déplacement de
la terre sur son orbite, lesquels influent sur la +part des
facteurs écologiques qui vont, de ce fait, présenter une
périodicité ± marquée..
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On distingue des :
- facteurs périodiques
- facteurs apériodiques.
Facteurs périodiques peuvent être :
→ primaires lorsque leur variabilité périodique est
évidente (température, éclairement) ou
→ secondaires lorsqu'ils dépendent des précédents.
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FACTEUR LIMITANT
1 facteur écologique est limitant lorsqu'il est absent, réduit
au-dessous d‘1 minimum critique ou s'il excède le niveau
maximum tolérable.
C'est le cas de la t°. Lorsqu'elle est très basse ou très
forte, elle agit négativement sur les êtres vivants.
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• LOI DU MINIMUM OU LOI DE LIEBIG
Enoncée par Liebig, 1840,
Stipule que le rendement d‘une récolte dépend
uniquement de l’élément nutritif qui est présent dans le
milieu en moindre quantité.
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Loi étendue aux phénomènes écologiques:
→ Elle s pule que:
"tout processus biologique est conditionné ds sa rapidité
et son ampleur par celui des facteurs écologiques qui est
le plus faiblement représenté dans le milieu".
EX.: pr des faibles teneurs en CO2, activité photosynthétique
d‘1 végétal est pratiquement indépendante de l'intensité
lumineuse et ne dépend que de la concentration du CO2.
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• LOI DE TOLERANCE OU LOI DE SHELFORD
→ Enoncée par SHELFORD, 1911
Selon cette loi: pr tt facteur écologique, il existe 1 intervalle
de tolérance à l'intérieur du quel tout processus écologique
dépendant de ce facteur s'exprime normalement.
Limites de tolérance de l’espèce
Zone optimale
(Conditions létales)
(Conditions létales)
(conditions défavorables)
(conditions défavorables)
Espèce abondante
Espèce absente
Espèce absente
(Conditions optimales)
Espèce rare
Espèce rare 50
De part et d'autre des limites de cet intervalle de
tolérance, on a des zones létales où la mort de
l’organisme résulte respectivement d‘1 défaut/d‘1 excès
du facteur considéré.
→ Au sein de l'intervalle de tolérance existe 1 valeur
intermédiaire optimale appelée préférendum pr laquelle
la réponse aux facteurs écologiques est maximale.
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Figure 1 : Courbe de croissance d‘1 organisme en fction d‘1 facteur
écologique coe la température. 52
• VALENCE ECOLOGIQUE d’une espèce:
= sa capacité à supporter les variations plus ou moins
grandes d’un facteur écologique.
= C’est la possibilité qu’a une espèce de se dvper ds les
milieux ≠rents caractérisés par des variations ± gdes
des facteurs écologiques.
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1 espèce à Valence Écologique faible
→ ne supporte que des variations limitées des
facteurs écologiques.
intervalle de tolérance à 1 facteur donné est réduit :
→ Espèce est dite stenoèce.
→ Espèces très localisées/liées à 1 milieu très spécial.
1 espèce à valence écologique élevée
→ capable de se dvper normalement ds les milieux aux
conditions très ≠tes/très variables:
→ Espèce est euryèce.
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→ 1 espèce euryécique s'accommode à des faibles et fortes
variations du facteur écologique considéré mais réagit tjrs
de façon optimale à son préférendum.
→ Espèces à gdes valences écologiques ont 1 large
distribution géographique,
Ex. cas d‘1 arbre de Laponie: Pinus sylvestris qui
tolère les t° variant de - 45°C à 30°C et qui se dvpe par
conséquent partout au monde.
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Selon facteurs considérés, des termes spécifiques
qui montrent la largeur de la valence écologique:
A titre d'exemples:
termes eurytherme et sténotherme pr la t°,
termes euryhygre et sténohygre, pr l'humidité de l'air
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• ADAPTATIONS AUX FACTEURS ECOLOGIQUES
Individus, populations et communautés des ê.v. subissent
l'influence de facteurs écologiques.
Ils présentent à des degrés variés 1 plasticité écologique
leur permettant de s'adapter aux fluctuations des facteurs
limitants ds les milieux auxquels ils sont inféodés.
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- L'acclimatation/adaptation physiologique
résulte de l'existence des mécanismes de régulation
provoquant de modifications métaboliques compensatrices
qui permettent aux êtres vivants de maintenir constantes et
à 1 valeur optimale leurs conditions internes face à 1
changement du milieu ambiant.
Exemple d'acclimatation :
- Accoutumance à l'altitude chez l'espèce humaine;
(Individu vivant en plaine a des difficultés d'oxygénation
au cours d‘1 effort physique lorsqu’il arrive en montagne.
Ces malaises disparaissent au bout d‘1 semaine environ
ds ce milieu suite à 1 accroissement du nbre des globules
rouges ds son organisme). 58
- L'accommodation/adaptation phénotypique
Certains êtres vivants (plantes surtout), pr se mettre en
harmonie avec les conditions du milieu développent des
caractères non héréditaires.
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Lorsqu'elle se développe en milieu terrestre:
feuilles rigides, forme lancéolée et aplatie
système racinaire puissant.
En milieu aquatique :
Entièrement immergée:
possède des feuilles allongées flexibles et sans cuticule
épaisse propre aux accommodats terrestres
absorber directement les sels minéraux dissous ds l'eau.
système racinaire également réduit.
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A demi immergée, présente simultanément 3 types de
feuilles :
feuilles propres aux milieux terrestre et aquatique, et
feuilles de type intermédiaire flottant à la surface de
l'eau et ayant 1 limbe aplatie et élargie.
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- Adaptation génotypique
C’est une forme d'adaptation la + parfaite d‘1 espèce aux
conditions écologiques locales.
Elle se caractérise par l'acquisition génétique/héréditaire
des modifications.
→ Les individus ayant subi des adaptations génotypiques
ou héréditaires sont appelés : écotypes.
(= parfois sous-espèces)
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Ex. Marsouin commun (Phocoena phocoena)
avec 3 sous-espèces :
- P. p. vomeria ds le Pacifiq. nord,
- P. p. phocoena ds l'Atlantique nord et
- P. p. relicta ds la mer Noire.
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CHAPITRE 2 : FACTEURS ABIOTIQUES
A- Facteurs climatiques
1. Définition du climat
• Le climat est l'ensemble des conditions atmosphériques et
météorologiques propres à une région du globe.
• Le climat d‘1 région est déterminé à partir de l'étude des
paramètres météorologiques (température, taux
d'humidité, précipitations, force et direction du vent,
durée d'insolation, etc.) évalués sur plusieurs dizaines
d'années.
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2. Principaux facteurs climatiques
Élts du climat qui jouent 1 rôle écologique sont nbreux.
Parmi les facteurs climatiques, on p. distinguer :
facteurs énergétiques constitués par:
- lumière et - température,
facteurs hydriques :
- précipitations et humidité de l’air,
facteurs mécaniques
- vents.
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2. Principaux facteurs climatiques
• Principaux sont la température, l’humidité et la pluviosité,
l’éclairement et la photopériode (Répartition, ds la journée, (e)
la durée de la phase diurne et celle de la phase obscure).
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2.1. Température
• La T° est l’élt du climat le plus important étant donné que
tous les processus métaboliques en dépendent.
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• Les températures trop basses ou trop élevées
déclenchent chez certains animaux 1 état de dormance
(quiescence : 1 interruption momentanée du dvpt ou
d'activité observée chez certains anx ds le but de lutter contre
soit 1 froid intense soit 1 forte chaleur/1 période de sécheresse
très marquée) appelé:
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2.2. Humidité et pluviosité
• L’eau représente de 70 à 90% des tissus de bcp d’espèces
en état de vie active.
• L’approvisionnement en eau et la réduction des pertes
constituent des problèmes écologiques et physiologiques
fondamentaux.
• En fonction de leurs besoins en eaux, et par conséquent de
leur répartition ds les milieux, on distingue :
Des espèces aquatiques qui vivent ds l’eau en permanence
(ex : poissons) ;
Des espèces hygrophiles qui vivent ds des milieux
humides (ex: amphibiens); 70
Des espèces mésophiles dont les besoins en eau sont
modérés et qui supportent des alternances de saison
sèche et de saison humide ;
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Chez les animaux
Utilisation de l’eau contenue ds les aliments.
Réduction de l’excrétion de l’eau par émission d’1 urine de
plus en plus concentrée.
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2.3. Lumière et ensoleillement
• L’ensoleillement est définit coe étant la durée pendant
laquelle le soleil a brillé.
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Action sur les végétaux
• Les végétaux sont adaptés à l’intensité et à la durée de
l’éclairement.
• Cette adaptation est importante lorsque les végétaux
passent du stade végétatif (phase de croissance et de
développement) au stade reproductif (floraison).
• Les végétaux peuvent être divisés en 3 catégories :
Végétaux de jours courts : ne fleuriront que si la
photopériode au moment de l’éclosion des bourgeons
est inférieure ou égale à 12h d’éclairement.
Végétaux de jours longs : qui ont besoin pr fleurir d’au
moins 12h d’éclairement.
Indifférents : durée d’éclairement ne joue aucun rôle ds
la floraison. 76
Action sur les animaux
• Chez les anx, le rôle essentiel de la photopériode réside
dans l’entretien des rythmes biologiques saisonniers,
quotidiens (circadiens) ou lunaires.
Rythmes lunaires
• Il s’agit de rythmes d’activité déclenchés par la lumière
lunaire. Ils sont surtout connus chez les animaux marins.
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2.4. Vent
• Le vent résulte du mvt de l'atmosphère entre les hautes et
basses pressions.
• L’impact de ce facteur sur les êtres vivants p. se résumer
comme suit :
Il a 1 pouvoir desséchant car il augmente l’évaporation.
Il a aussi 1 pouvoir de refroidissement considérable.
Le vent est 1 agent de dispersion des anx et des vgtx.
L’activité des insectes est ralentie par le vent.
Les coups de vent, en abattant des arbres en forêt, créent
des clairières ds lesquelles des jeunes arbres p. se dvper.
Le vent a 1 effet mécanique sur les vgtx qui sont couchés
au sol et prennent des formes particulières appelées
anémomorphose. 79
2.5. Neige
• C’est 1 facteur écologique important en montagne.
• La couverture de neige protège le sol du refroidissement.
• Sous 1 mètre de neige, la température du sol est de -0,6°C,
alors qu’elle est de -33,7°C à la surface.
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→ Exemple de l’ac on des facteurs abio ques
sur les êtres vivants
-Action de l’humidité: sur Locusta migratoria, criquet
- Pour 2 températures ≠rentes la Longévité des imagos varie en
fonction de l’humidité
- Disponibilité en eau du milieu et l’hygrométrie (mesure HR)
atmosphériques jouent un rôle essentiel dans l’écologie des
organismes terrestres
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-Action de la lumière
INTENSITE DE LA LUMIERE a 1 action énergétique dans la
biosphère (source d’Énergie pour le milieu)
- Il y a un pic de croissance du plancton au
printemps, lorsque la lumière et les nutriments
sont en abondance. Un 2ème pic se produit en
automne.
85
• Il est formé d‘1 fraction minérale et de matière organique.
86
2. Les facteurs édaphiques
2.1. La texture du sol
• La texture du sol est définie par la grosseur des particules
qui le composent : graviers, sables, limons, argiles
(granulométrie : mesure de la forme, de la dimension et de la
répartition en différentes classes des grains et des particules de la
matière divisée) :
Particule Diamètre
Graviers >2 mm
Sables grossiers 2 mm à 0,2 mm
Sables fins 0,2 mm à 20 µm
Limons 20 µm à 2µm
Argiles < 2µm
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• En fonction de la proportion de ces différentes
fractions granulométriques, on détermine les
textures suivantes :
Textures fines : comportent 1 taux élevé d’argile (>20%)
et correspondent à des sols dits « lourds », difficiles à
travailler, mais qui présentent un optimum de rétention
d’eau.
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Textures moyennes :
→ on distingue 2 types :
- Les limons argilo-sableux qui ne contiennent pas plus de
30 à 35% de limons, qui ont une texture parfaitement
équilibrée et qui correspond aux meilleurs terres dites «
franches ».
89
• Sur le plan biologique,
→ la granulométrie intervient ds la répartition des
animaux et des eaux souterraines.
→ Nombreux organismes tels que les vers de terre
préfèrent les sols limoneux ou argilo-sableux,
93
L’eau capillaire absorbable : située ds les pores dont les
dimensions sont comprises entre 0,2 et 0,8mm. Elle est
absorbée par les végétaux et elle permet l’activité des
bactéries et des petits Protozoaires comme les flagellés.
94
2.4. Le pH du sol
• Le pH du sol est la résultante de l’ensemble de divers
facteurs pédologiques.
• En effet, la solution du sol contient des ions H+ provenant
de :
L’altération de la roche mère
L’humification de la matière organique (synthèse
d’acide humique)
L’activité biologique
L’effet des engrais acidifiants
97
2.5. La composition chimique
• Divers types de sols ont des compositions chimiques très
variées.
• Les éléments les plus étudiés en ce qui concerne leur
action sur la faune et la flore sont les chlorures et le
calcium.
• Les sols salés, ayant des teneurs importantes en chlorure
de sodium, ont une flore et une faune très particulière.
→ Les plantes des sols salés sont des halophytes.
99
CHAPITRE 3 : FACTEURS BIOTIQUES
• Les facteurs biotiques sont l’ensemble des actions que les
organismes vivants exercent directement les uns sur les
autres.
100
III. I. Coactions homotypiques
• L’effet de groupe
On parle d’effet de groupe lorsque des modifications ont
lieu chez des animaux de la même espèce, quand ils sont
groupés par 2 ou plus de 2.
101
Exemple :
→ Un troupeau d’éléphants d’Afrique doit renfermer
au moins 25 individus pr pouvoir survivre : la lutte
contre les ennemis et la recherche de la nourriture
sont facilitées par la vie en commun.
• L’effet de masse
A l’inverse de l’effet de groupe, l’effet de masse se produit,
qd le milieu, souvent surpeuplé, provoque 1 compétition
sévère aux conséquences néfastes pour les individus.
102
→ Effets néfastes de ces compétitions ont des conséquences
sur le métabolisme et la physiologie des individus qui se
traduisent par des perturbations, comme:
- la baisse du taux de fécondité,
- la diminution de la natalité,
- l’augmentation de la mortalité.
103
Le principe d'Allee
Chez certaines espèces animales ou végétales,
lorsque +sieurs individus vivent en groupe, on
observe 1 effet bénéfique sur la survie et la
fécondité des individus.
On parle alors de l'effet de groupe.
104
Chez les anx, bcp d'activités coe:
- la recherche de la nourriture,
- la lutte contre les ennemis,
- la reproduction sont facilitées par la vie en groupe.
Par ex.:
106
• La compétition intraspécifique
→ Peut intervenir pr de très faibles densités de population,
et se manifeste de façons très diverses :
Apparaît ds les comportements territoriaux, càd lorsque
l’animal défend 1 certaine surface contre les incursions
des autres individus.
Le maintien d’1 hiérarchie sociale avec des individus
dominants et des individus dominés.
La compétition alimentaire entre individus de la même
espèce est intense quand la densité de la population
devient élevée.
107
→ Sa conséquence la plus fréquente est la baisse
du taux de croissance des populations.
→ Chez les végétaux, la compétition intraspécifique,
liée aux fortes densités se fait surtout pr l’eau et
la lumière.
Elle a pour conséquence :
→ une diminution du nbre de graines formées et/ou
→ une mortalité importante qui réduit fortement les
effectifs.
108
La compétition intra-spécifique
→ il p. se manifester 1 compétition dite intraspécifique
(entre individus d‘1 même espèce) pr la recherche de la
lumière, de la nourriture, d‘1 partenaire sexuel ou pr la
survie.
On p. alors distinguer :
→ la compétition de survivance,
→ la compétition de concurrence...
109
La compétition de concurrence tend à maintenir 1 pop.
animale en deçà de la capacité limite du milieu sans causer
de fortes fluctuations au niveau des effectifs.
Pour certaines esp. animales vivant en groupe et ds lequel
la dominance hiérarchique détermine l'importance et le
rang social de chq individu, des mâles dominants
s'affrontent parfois ds des combats corporels évoquant la
frayeur.
Mâles dominants sont les 1ers à se nourrir et à
s'accoupler.
111
3.2. LES RELATIONS HETEROTYPIQUES
(Coactions hétérotypiques)
La cohabitation de 2 espèces p. avoir sur chacune
d'elle 1 influence nulle, favorable/défavorable.
Ce sont ces d'influences qu'on appelle relations
ou réactions hétérotypiques / interspécifiques.
Elles peuvent être des relations de:
- compétition,
- exploitation ou
- coopération.
112
→ Rela on de Compé on (coactions potentiellement
négatives ds les 2 sens) ;
→ Préda on sensu lato (coactions « mangeur-mangé »,
positives pr le 1er, négatives pr le 2nd) ;
→ Rela ons d’exploita on (rela on hôtes-parasites) ;
→ Rela ons de Coopéra on (coactions positives ds les 2
sens).
• Le neutralisme
lorsque 2 espèces sont indépendantes : ells cohabitent
sans avoir aucune influence l’une sur l’autre.
113
• Les relations de compétition
Parfois (e) 2 espèces qui cohabitent on peut
observer 1 compétition.
appelée compétition interspécifique.
Elle existe lorsque ces 2 espèces agissent
défavorablement l'une sur l'autre ds la
recherche de la nourriture, de l'abri, de
site de reproduction /de l'espace vitale.
114
• La compétition est d’autant plus grande entre 2 espèces
qu’elles sont plus voisines.
116
• Les relations de coopération
Il s'agit du Mutualisme et de la Symbiose.
Mutualisme est 1 interaction interspécifique à bénéfices
réciproques entre les 2 espèces.
→ l'associa on est faculta ve au moins pr l'un des
partenaires.
Les associés (espèces) profitent l’1 de l'autre et 1 fois
séparés les individus continuent à vivre sans problème.
117
→ Par Ex. : Il y a mutualisme entre fourmis et pucerons.
→ Les 1ères entretiennent les pucerons desquels elles
reçoivent un liquides sucrés.
118
→ Ex. : Les plantes et leurs pollinisateurs
→ Le nectar des fleurs apporte aux pollinisateurs
divers sucres et des acides aminés.
→ Le coût de l'opération pr la plante est compensé par
le bénéfice décisif apporté par la pollinisation
croisée, efficacement assurée par l'insecte/l'oiseau.
119
Symbiose : 1 forme extrême du mutualisme ds laquelle on
observe des bénéfices réciproques pr les associés,
mais qui, 1 fois séparés, ces organismes meurent.
→ Symbiose est 1 interac on biologique ds laquelle les 2
partenaires ne peuvent pas vivre l‘1 sans l'autre.
Exemples :
Lichens constituent 1 cas de symbiose (e) 1 algue
photosynthétique et 1 champignon;
→ Champignon fournit à l'algue 1 support, les sels
minéraux et 1 réserve d'humidité.
→ En échange de quoi, l'algue fournit au champignon
les nutriments (sucres) issus de la photosynthèse.
120
Association symbiotique de certaines bactéries vivant
ds le tube digestif des ruminants et leur permettant de
digérer la cellulose contenue ds l'herbe;
→ Association (e) les légumineuses (soja, haricots...) et le
Rhizobium permettant à ces plantes de fixer l'azote
atmosphérique.
Symbiose se distingue du mutualisme par son caractère
obligatoire.
Les associés obligés de cohabiter pr continuer à vivre.
Symbiose parfois appelée symbiose mutualiste.
121
• Les relations d'exploitation
Ds cette catégorie des relations, on p. regrouper :
- Commensalisme, - Parasitisme et - Prédation.
• Commensalisme : une association ds laquelle 1 espèce dite
commensale, tire profit de l'autre espèce appelée hôte pr
s'abriter, se nourrir ou se déplacer sans que ce dernier en
soufre, mais aussi sans qu'il en tire des bénéfices.
→ Les 2 espèces exercent l’une sur l’autre des coactions
de tolérance réciproque.
→ On parle de commensalisme lorsqu‘1 espèce profite de la
présence d‘1 autre pour se protéger, se nourrir ou se
déplacer sans nuire à cette dernière. 122
→ Ex1. : Mouches domestiques, souris et rats p. ainsi être
considérés coe des espèces commensales de l'homme.
Ex.2 : Cas du cloporte qui vit ds les fourmilières où il se
nourrit des déchets laissés par les fourmis sans que ces
dernières soient gênées ou profitent de sa présence.
Il existe 1 forme particulière de commensalisme où
l'organisme le + petit est transporté par le + grand.
Il s'agit de la phorésie
→ Par ex.:
→ La balane méditerranéenne vit, fixée sur la
carapace des tortues marines pr se faire transporter.
cas des petits acariens vivant sur le hanneton.123
• Parasitisme :
est 1 interaction (e) 2 espèces dt l’1, le parasite, vit aux
dépens de l'autre, appelé hôte, en lui portant préjudice
mais, d‘1 manière générale, sans le tuer directement.
On parle de parasitisme lorsque les individus d’1 espèce
obtiennent généralement la totalité de leur nourriture
d‘1 seul être vivant (hôte), bien que ceux d'espèces à
cycle complexe puissent dépendre successivement et ds
1 ordre prévisible de 2 ou 3 hôtes d'espèces différentes.
C’est 1 relation avantageuse pr l’1 (parasite) et nuisible
pr l’autre (hôte)
124
= mode de vie le plus répandu de la planète. Chaque
espèce vivante possède +sieurs parasites dont certains
sont spécifiques à l'espèce.
On distingue:
parasites externes /ectoparasites vivant à la surface du
corps de leur hôte et
parasites internes / endoparasites qui se développent à
l'intérieur de leur hôte comme l'ascaris, le ténia...
→ 1 forme primitive d'endoparasitisme entraîne
systématiquement la mort de l'hôte.
les organismes qui vivent de cette façon sont
appelés des parasitoïdes. 125
Ex. Cas larves de certains Diptères qui se dvpent en
mangeant l'intérieur de leur hôte.
Il existe aussi des parasites d'autres parasites appelés des
hyperparasites.
127
Conséquences d’une spécialisation extrême du
parasite vis-à-vis de son hôte
-- Une dépendance totale du parasite vis-à-vis de son hôte.
-- L'espèce parasite dvpe des adaptations morphologiques,
biochimiques, physiologiques, éthologiques et
démographiques qui interviennent de manière essentielle
ds la dynamique et l'évolution de la relation parasite-hôte.
128
L'action des parasites sur leur « proie »
-- Elle diffère souvent de celle des prédateurs en ce qu'elle
n'entraîne pas nécessairement ni directement la mort de
celle-ci.
-- Ds de nbreux cas, l'installation/le dvpt des parasites ne p.
se produire que si l'hôte présente déjà 1 état physiologique
détérioré.
-- L'impact des parasites dépend de leur nbre et la charge
parasitaire
-- Le parasitisme peut affecter la croissance, la fécondité, la
longévité des hôtes, directement ou indirectement
(vulnérabilité accrue à d'autres parasites, à des maladies,
aux prédateurs, aux rigueurs du climat). 129
Ex.de maladies parasitaires : charge parasitaire
• Leishmanioses est 1 trypanosomiase qui tuent des centaines de
milliers de personnes chaque année ds le monde.
• La forme la plus sévère de leishmaniose (la forme viscérale/ « kala-
azar »), induite par Leishmania donovani et L. infantum, affecte
environ 500 000 personnes par an.
• Bien que des médicaments existent pr traiter ces maladies, ceux-ci
ne sont pas toujours efficaces, du fait de l’apparition de parasites
résistants et de la toxicité des produits.
130
• Amensalisme
1 interaction biologique (e) 2 espèces ds laquelle 1 espèce
inhibe le développement de l'autre.
1 interaction ds laquelle 1 espèce est éliminée par 1 autre
espèce qui secrète 1 substance toxique.
observé le plus souvent chez les végétaux.
→ Ds les interactions entre végétaux, l’amensalisme est
souvent appelé allélopathie.
Par ex.:
1 grand arbre p. empêcher le dvpt d‘1 arbre en le privant
de la lumière.
Un organisme p. aussi excréter 1 substance au cours de
son métabolisme qui est nocive pr l'autre organisme. 131
Ex. Le champignon Penicillium p. produire des composés
antibiotiques coe la pénicilline et inhiber la croissance des
bactéries alentours.
132
• Prédation :
→ rela on qui existe (e) le mangeur et le mangé.
134
- Grâce à la prédation, l’espèce consommatrice augmente sa
biomasse et son taux de natalité.
- Contrairement, l’espèce consommée (la proie) diminue sa
biomasse et augmente son taux de mortalité.
→Ce e interac on est dc positive pr l’espèce consommatrice
et négative pr la proie.
La prédation est le fait de se nourrir d'autres organismes
vivants.
En ce sens sont considérés comme prédateurs la totalité
des animaux non détritivores : herbivores, carnivores, et
parasites.
135
→ Les prédateurs p. être :
→ polyphages (s’attaquant à 1 grand nbre d’espèces),
→ oligophages (se nourrissant de qlques espèces), ou
→ monophages (ne subsistant qu’au dépend d’1 seule
espèce).
Elle s'exerce surtout sur certains ind. faibles et faciles à
attraper tels que les ind. sans expérience, les malades, les
blessés ou les individus âgés.
136
De ce fait, Prédation =phénomène biologique fondamental
et utile car elle permet l'épuration des populations.
• Si les prédateurs ont dvpé des stratégies pr s'assurer de la
nourriture en déployant 1 minimum d'énergie, les proies se
sont à leur tour pourvues des mécanismes de défense pr
échapper à leurs prédateurs.
137
→ Certaines espèces offrent 1 résistance passive en tentant
de se confondre avec l'environnement coe les sauterelles
qui se confondent avec les herbes ou des chenilles qui
simulent des brindilles (camouflage).
138
Qlqs espèces p. aussi se protéger en imitant
d'autres pourvues d‘1 mécanisme de défense
efficace contre les prédateurs.
On parle du mimétisme.
→ 1 organisme qui imite l'autre sans posséder son
mécanisme de défense accomplit 1 mimétisme
batésien.
139
Par exemple:
papillon vice-roi, imite la coloration du
monarque mais il n'est pas toxique.
Les 2 espèces se ressemblant jusqu'à prêter
confusion, les oiseaux les évitent ttes deux.
Par contre, lorsque 2 espèces semblables ont un
système de défense identique,
mimétisme müllérien.
Ex. Cas du papillon Danaus gilippus qui imite le
Monarque en se défendant coe lui par sa toxicité.
140
•Dans des conditions climatiques favorables les Pucerons
sont nombreux et parasitent les rameaux du rosier se
nourrissent de sève → parasi sme
La Coccinelle est un
prédateur du Puceron
→ régression de la
population de Pucerons.
→ rela on de préda on.
141
→ Les Fourmis envahissent aussi, le rameau de rosier. A
l'aide de leurs antennes, elles caressent les Pucerons et
récoltent la sécrétion sucrée, appelée miellat, qui sort
alors de leur abdomen. Or les Fourmis ne se contentent
pas d'exploiter les Pucerons : elles les défendent, au
besoin contre les larves de Coccinelles, les nettoient,
favorisant ainsi leur prolifération. Ds cette relation, il y a
bénéfice réciproque, mais sans que les deux espèces aient
besoin l'une de l'autre pr vivre : on parle de coopération.
142
LES RELATIONS CHIMIQUES
(e) les membres d‘1 communauté circulent des
substances qui ont pr rôle de transmettre divers
types d'informations.
substances appelées écomones se subdivisent
en 2 catégories :
- allomones et
- phéromones.
Allomones transmettent des signaux chimiques
(e) espèces ≠tes alors que Phéromones véhiculent
l'information (e) individus de la même espèce.
143
On distingue +sieurs formes de phéromones:
Phéromones sexuelles: ont 1 rôle attractif et
permettent le rapprochement des sexes chez :
insectes sociaux, Diplopodes, Crustacés, Poissons,
Amphibiens, Reptiles, Mammifères et algues.
Phéromones marquant la piste ou le territoire qui
se rencontrent chez les insectes sociaux coe les
fourmis et chez certains mammifères spécialement
chez les carnivores.
144
Phéromones de reconnaissance qui se rencontrent
(e) les individus d‘1 même colonie chez insectes
sociaux et qui donnent 1 odeur caractéristique à la
communauté.
Phéromones d'alarme produites par certains
insectes pour signaler 1 danger qui s'approche.
145
CHAPITRE IV : ECOLOGIE DES POPULATIONS
IV.1. POPULATION, PEUPLEMENT ET COMMUNAUTE
1 population ou dème est un gpe d'individus appartenant à 1
même espèce et occupant 1 milieu déterminé à 1 moment
donné.
Un peuplement est 1 gpe d'individus, appartenant à des
espèces ≠tes d‘1 même gpe systématique et vivant ds 1 milieu
donné.
Par ex. : populations d'hippopotames ds le Parc National de
Virunga
peuplement des mammifères ds la Réserve Naturelle de
Tayna.
La communauté est 1 ensemble des populations vivant ds 1
milieu déterminé.
146
→ 1 popula on constitue 1 entité écologique qui
possède des caractéristiques propres s'exprimant
par 1 ensemble des facteurs statistiques comme :
- natalité,
- mortalité,
- distribution en classes d'âges,
- sex-ratio, etc.
147
IV.2. REPARTITION SPATIALE DES ETRES VIVANTS
→ Étude de la répartition/distribution spatiale des
populations est très nécessaire pr comprendre les
phénomènes démo-écologiques.
→ On p. distinguer 3 types fondamentaux de
distribution spatiale des populations.
distribution uniforme : si les ê. v. sont repartis
ds la nature d‘1 façon uniforme,
148
→ distribution dispersée càd les effectifs de
population sont repartis au hasard,
distribution contagieuse lorsque les
individus sont groupés en agrégats.
Selon que la répartition est uniforme, dispersée
ou groupée, les écologues utilisent respectivement
les nbres 1, 2, 3.
Ttefois, ds la nature, il est rare de trouver des
répartitions pures, la +part étant hybrides.
149
IV.3. METHODES DES EVALUATIONS DES EFFECTIFS
Évaluation de l'abondance/connaissance des
effectifs d‘1 population est très importante ds tte
recherche démo-écologique.
Cette opération très délicate surtout pr les espèces
migratrices.
3.3.1. L'évaluation absolue
Il s'agit de dénombrer, de compter ts les individus
d‘1 population au temps t.
150
méthode n'est pas possible ds bcp de populations
animales à l'exception de l'espèce humaine et des
animaux domestiques.
technique exige bcp de moyens, car il faut voir
chaque individu (recensement).
IV.3.2. L'estimation des effectifs
On ne donne pas l'effectif exact mais 1 nombre
proche de la réalité.
appliquée là où l'évaluation absolue n'est pas
réalisable.
151
implique, l'adoption d‘1 stratégie et techniques
qui permettent de commettre le moins d'erreurs
possibles.
stratégie fondée sur réalisation des prélèvements
et d‘1 dénombrement visuel effectué au hasard
ds 1 milieu uniforme mais en tenant compte du
mode de répartition des individus ds l'espace
considéré.
152
IV.3.2.1. Le dénombrement en vue
méthode utilisée ds l'estimation des effectifs des
vertébrés terrestres.
Plusieurs chercheurs traversent le terrain dans la
même direction tt en notant chacun les anx /vgtx
qu'il voit à gauche et à droite sur son parcours
(méthode de transect en ligne/en bande).
IV.3.2.2. L'échantillonnage
largement utilisé ds l'étude des populations des
vertébrés terrestres/aquatiques. 153
D'après LAMOTTE et BOURLIERE (1969), but de
l'échantillonnage est d'obtenir à partir d‘une
surface donnée aussi restreinte que possible, 1
image fidèle de l'ensemble du peuplement.
Le problème réside ds le prélèvement d‘1
échantillon aussi représentatif que possible de la
population entière suivant les types des milieux,
ses dimensions et les espèces à étudier.
Il convient, 1 fois la taille des échantillons fixée,
de ne + la modifier.
154
En milieu terrestre, on partage le terrain en
plusieurs parcelles de dimensions égales et on
compte les anx/vgtx ds qlqs-unes de ces entités
choisies au hasard.
On calcule ensuite la moyenne d'individus par
parcelle.
Cette moyenne est ensuite multipliée/le nbre
total des parcelles pr connaître l'effectif
approximatif des individus sur ce terrain.
155
IV.3.2.3. Méthode de piégeage
consiste à estimer l'effectif des populations
animales en le capturant à l'aide de piège.
Il existe 2 types de pièges :
pièges d'intersection qui capturent les anx se
déplaçant librement ds leur habitat
pièges attractifs basés sur la réponse de l'animal
à des stimuli chimiques, physiques/mécaniques
(pièges à appâts)
156
Si :
N : effectif total de la population à estimer,
C1 : nbre des individus capturés lors d‘1 premier
piégeage effectué à 1 temps t1 et
C2 : nbre des captures au 2ème piégeage réalisé
au temps t2 (suffisamt rapproché de t1 pr
négliger les variations d'effectifs dus aux
facteurs naturels (natalité et mortalité)),
Nbre total d'individus ds le milieu est à peu
près égal à :
N = C12 / C1 - C2 157
Cette méthode s'applique aux :
- Insectes, - Batraciens, - Oiseaux et - petits Mamm.
Pour être fiable, elle exige que :
population étudiée soit sédentaire,
probabilité de capture de ts les individus soit la
même et
proportion d'anx capturés soit suffisante par
rapport à l'effectif total de la population.
Lorsque C1 et C2 très petits, la formule ci-
dessus devient aléatoire.
Pr 1 bon piégeage, il faut aussi que C1 soit + gd
que C2. 158
IV.3.2.4. Méthode de capture et recapture
ancienne méthode décrite dès 1896 par PETERSEN.
On l'appelle aussi méthode de marquage/index
de LINCOLN.
Son principe :
On capture 1 certain nbre d'ind. T que l’on
marque d‘1 façon indélébile avant de le relâcher
ds le milieu naturel.
159
160
Ex.: Lors d‘1 étude des effectifs d'insectes par la
méthode de capture et recapture, on a attrapé
au cours d‘1 première séance de capture 345
insectes qui ont été marqués avec 1 couleur à
huile et relâchés ensuite ds leur milieu naturel.
→ Peu de temps après, une 2e capture a été
réalisée.
→ De 320 insectes capturés, il y avait 64 marqués.
→ La popula on d'insectes ds ce milieu peut être
estimée de la manière suivante :
161
T = 345 (1ère capture), n = 320 (2ème capture),
t = 64 (recapturés)
N = n x T / t = 320.345 / 64 = 1725 insectes.
Pr cette méthode il faut que :
- anx relâchés se répartissent de façon homogène
ds le milieu et conservent la même probabilité de
recapture que les autres individus;
- marque ne disparaisse pas;
- taux de mortalité des individus marqués et non
marqués soit le même; 162
163
IV. 4. PRINCIPAUX PARAMETRES DEMOECOLOGIQUES
IV.4.1. Densité d‘1 population
appelée aussi abondance constitue 1 paramètre
demo-écologique primordial.
peut ê définie coe le nbre d'individus d‘1 espèce
par unité de surface.
Unité de surface est à fction de la taille de l'espèce
étudiée et de son abondance ± gde.
Elle va du m2 ds le cas des invertébrés vivant
sur sol au km2 pr les gds herbivores de savane
et de steppe. 164
densité peut aussi ê exprimée en masse totale de
matière vivante par unité de surface.
A ce moment elle dépend de la place que
l'espèce occupe ds la chaîne alimentaire.
C'est prquoi ds 1 écosystème en équilibre
densité des carnivores tjrs + faible que celle
des herbivores.
On distingue 2 types de densité :
- densité brute : rapport du nbre total d'individus
d‘1 population (/de sa biomasse) à la surface totale
du milieu occupé par cette population. 165
- densité écologique : rapport existant (e) l'effectif
total de la population (/sa biomasse/son poids sec)
et la surface d'habitat réellement disponible.
Exemple : Pour 1 pays coe la RDC,
densité brute de la population = au rapport du
nbre total d'habitants à la surface totale du pays
densité écologique = rapport existant (e) ce nbre
et la superficie des terres cultivables càd forêt
équatoriale non comprise.
166
IV.4.2. La natalité et la mortalité
→ densité d‘1 population, sa croissance/son déclin
dépend du nbre d'individus qui lui sont ajoutés
et de ceux qui disparaissent.
Natalité pcpal paramètre démo-écologique qui
explique l'accroissement de la population.
Il existe :
natalité maximale/physiologique qui =pond à
la fécondité potentielle de l'espèce
natalité réelle/observée. 167
Taux brut de natalité, s'exprime par le nbre de
naissances pr mille individus et par an.
On p. aussi distinguer le taux net de reproduction
qui =pond au nbre total des naissances produites
par chq femelle féconde.
Mortalité 2ème paramètre démo-écologique
d'importance fondamentale.
principal facteur de diminution des effectifs.
varie en fonction du groupe d'âges et
s'exprime par le taux de mortalité càd nbre des
morts survenus ds 1 intervalle de temps donné
divisé par l'effectif au début de l'intervalle.
168
On distingue:
mortalité minimale/taux de disparition des
individus ds les conditions de vie optimales,
mortalité réelle/écologique caractérisant la
disparition des individus ds des conditions
d'environnement données.
Cette dernière, n'est pas constante mais
varie en fonction de la population considérée
et des facteurs du milieu.
169
Mortalité minimale est théorique, car elle
représente le taux de disparition des individus à
l'absence des facteurs limitants qui, pratiquet ne p.
pas manquer.
Courbes de survie fournissent 1 bonne répartition
de la mortalité naturelle ds la population.
On distingue 3 grands types de courbes de survie
(I, II, III) → 3 sortes de mortalités naturelles.
1 courbe de survie est 1 représentation
graphique de la variation du logarithme décimal
des effectifs N en fonction du temps t. 170
Figure 2 : Courbes de survie 171
Type I : 1 courbe convexe et =pond à 1 mortalité
faible au stade jeune mais qui devient forte par
la suite. observé ds la population humaine.
Type II : 1 courbe ± linéaire qui traduit 1 taux de
mortalité constant tt au long de la vie de l'espèce.
observé chez l'hydre verte.
Type III : 1 courbe concave qui =pond à 1 forte
mortalité juvénile (au stade jeune), mais qui
décroît rapidement au stade adulte.
observé chez le rouge-gorge.
172
L’étude des courbes de survie est très importante
en démoécologie et en aménagement de la faune
car elle permet de savoir à quel âge 1 espèce est
plus sensible à la mort.
IV.4.3. L'âge
connaissance de l'âge des individus est
indispensable.
Pour la détermination de l'âge précis, il faut avoir
marqué 1 individu à sa naissance/à l'éclosion.
173
Ds le cas où cela n'est pas possible, on p. se baser
sur :
→ caractères morphologiques/anatomiques
(Anneaux/stries annuelles de croissance sur
les coquilles, les écailles, la denture, cornes..)
ou
→ varia ons de son métabolisme.
174
IV.4.4. Les pyramides des âges
donnent la structure en classes d'âges des
individus dans 1 population.
sont établies par superpositions des rectangles de
largeur constante et de longueur, dc de surface
proportionnelle aux effectifs ds chq classe d'âges.
→ 2 sexes disposés en 2 gpes distincts situés de part
et d'autre d‘1 médiane, car la mortalité n'affecte
pas de façon égale les 2 sexes en fonction de l'âge.
175
Figure 3: Pyramide des âges d‘1 population
176
Coe il n'est pas tjrs facile de connaître l'âge exact
des ind., on p. simplifier les pyramides des âges en
distinguant 3 groupes d'âge ds tte population à
savoir :
jeunes en période pré-reproductive,
adultes en période reproductive et
individus âgés en période post-reproductive,
(inféconds ou séniles).
Selon que la population est en expansion, stable
ou déclinante, on p. observer 3 sortes des
pyramides d'âges : 177
pyramide à base large et avec un sommet étroit.
Individus
Âgés
Adultes
Jeunes
179
pyramide en cloche
s'observe ds 1 population stable où le nbre
d'individus est identique ds ttes les classes d'âge.
180
Note : En un siècle, la pyramide des âges s'est transformée :
«de la forme pyramidale (en 1900), elle est passée à
1 forme de « cloche» (en 1950), puis à 1 forme de
«sapin» (en 2004)».
pyramide en champignon
caractérise 1 population déclinante càd qui a
tendance à disparaître suite au nbre très réduit
des jeunes par rapport aux adultes.
Lorsqu'on observe cette dernière pyramide ds 1
population, il faut renforcer les mesures de
protection pr éviter la catastrophe (disparition
de la population). 181
IV.4.5. Le Sex-Ratio
1 paramètre démoécologique de gde importance
qui correspond au rapport (e) les individus de
sexe mâle et de sexe femelle ds 1 population
animale donnée.
Ce rapport est équilibré et proche de 1 ds la
gde majorité des cas, càd, il y a autant des
femelles que des mâles,
182
sauf ds les populations d'espèces
parthénogénétiques coe les abeilles, les
pucerons et les phasmes.
Chez les vertébrés du moins pr la +part, on observe
ttefois 1 petit excès des mâles à la naissance ; mais
à l'âge adulte le sex-ratio peut pencher en faveur
des mâles/de femelles suivant le gpe taxonomique,
l'habitat et d'autres facteurs du milieu tels que les
guerres, les maladies...
183
On p. distinguer le sex-ratio primaire, secondaire,
tertiaire et quaternaire respectivement à la
conception, à la naissance, au stade juvénile et au
stade adulte.
Ds l'exploitation rationnelle de la faune il faut
éviter de surexploiter les individus d‘1 sexe car cela
p. amener à 1 déséquilibre ds la population.
184
IV.5. CROISSANCE DES POPULATIONS
IV.5.1. Croissance en absence des facteurs limitants
Si on place 1 population ds 1 milieu stable où on a
éliminé artificiellement tt facteur limitant, effectifs
de cette population vont croitre indéfiniment
selon 1 loi exponentielle en fonction du temps.
Si No = effectif de la population au temps to,
Nt = nombre d'individus au temps t,
r = taux d'accroisset naturel propre à l'espèce
(taux intrinsèque d'accroissement),
e = exponentielle, 185
on a pr cette population la relation :
Nt = No. ert
Cette fonction donne 1 courbe exponentielle
en forme de J.
Le taux intrinsèque d'accroissement naturel r
est conditionné par la natalité et la mortalité.
Si b = taux intrinsèque de natalité et m =
taux intrinsèque de mortalité,
on a : r = b-m.
186
Exemple :
Soit 1 population dt le taux de natalité annuelle b
est de 30 ‰ et un taux de mortalité m de 10 ‰.
Le taux de croissance annuelle de cette
population r est : = 0.02 = 2%
Une population s'accroît lorsque r est positif et
l'accroissement prévu I se calcule en multipliant
le taux de croissance naturelle par l'effectif actuel
N de la population :
I=rxN 187
Tableau III : Valeurs du taux de croissance naturelle pr
qlqs groupes d'animaux
Types d'organismes Valeur de r par an (potentiel biotique)
190
Considérons l'expérience de PEARL réalisée sur la croissance
de la levure (Saccharomyces cerevisiae) en 1925.
Tab. IV : Evolution de la croissance de la levure de pain selon
l'expérience
Tempsde Pearl
t (en heures) Nombre d'individus N Vitesse d'accroissement
par cm3 de culture
0 9,6 0
2 29,0 19,4
4 71,1 42,1
6 174,6 103,5
8 350,7 176,1
10 513,3 162,6
12 594,1 81,1
14 640,8 46,4
16 655,9 15,1
191
18 661,8 5,9
• Si on construit 1 courbe de croissance avec des telles
données, on obtient 1 graphique en forme de S ou 1
sigmoïde qui tend vers 1 valeur limite correspondant à
l'effectif maximal que p. supporter le milieu considéré.
192
193
Fig.5: Courbe de croissance en présence et en absence des facteurs194
limitants.
En ce qui concerne la vitesse de croissance, elle
augmente sans cesse s'il n'y a pas des facteurs
limitants.
Ds le cas contraire, elle augmente au début,
atteint le maximum puis décroît et tend vers 0
avec le temps.
D‘1 manière générale, on p. considérer la courbe
exponentielle de la croissance d‘1 population coe
étant théorique.
C'est la courbe logistique ou en S qui s'observe
sur le terrain. 195
IV.5.3. Fluctuations des populations
Ds les populations naturelles, les fluctuations ou
variations des effectifs, constituent 1 règle absolue
même si les populations semblent être stables
lorsqu'on les étudie sur une assez longue période.
En fction de leurs durées, ces fluctuations p. être
saisonnières, annuelles /pluriannuelles.
D'après le naturaliste Buffon, elles sont dues à
l'existence ds le milieu naturel, des facteurs qui
exercent 1 action négative.
Par ex.: maladies, surpeuplement, manque de nourriture,
prédation, guerre, etc. 196
De ttes façons, on a remarqué que les populations
fluctuent (e) 1 limite ˃rieure et 1 limite <rieure.
Ces fluctuations, créent au sein des populations,
des déséquilibres qui sont directement réparées.
1 population qui présente 1 relative stabilité
càd peu de fluctuations de ses effectifs sur des
longues périodes, est dite stable / logistique.
197
198
CHAP.5 : STRUCTURE ET
FONCTIONNEMENT DES
ECOSYSTEMES.
199
5.1. La biosphère et ses constituants
• Terme Biosphère créé par le géologue russe Vladimir
Ivanovich VERNADSKY peut être considéré,
• Au sens strict, comme l'ensemble des organismes vivants,
animaux et végétaux se retrouvant à la surface de la
planète terre.
• Au sens large, il désigne aussi la partie du globe où se
trouvent les êtres vivants et où la vie est possible en
permanence.
• Biosphère = sphère de la vie, c-à-d l’ensemble de la vie
terrestre.
200
• Épaisseur de la biosphère varie d’1 point à 1 autre
puisque la vie pénètre jusque :
→ ds les fosses océaniques au-delà de 10 000 m de
profondeur
→ ds la lithosphère, pas de trace de vie au-delà d’1
dizaine de mètres.
→ Ds l’atmosphère, par suite de la raréfaction de l’oxygène,
les êtres vivants se font plus rares avec l’altitude et vivent
rarement à plus de 10 000 m.
201
• 2 caractères primordiaux font la spécificité de la Biosphère:
202
• La source majeure d’énergie ds la biosphère est le soleil.
203
5.2. Organisation de la biosphère
• Cellule (Niveau le + élémentaire d’organisation du vivant).
↓
• Individu (qui s’intègre ds 1 population).
↓
• Population (fait partie d’1 communauté/biocénose).
↓
• Biocénose (s’intègre à son tour ds l’écosystème).
↓
• Écosystèmes
↓
• Biosphère (qui est le niveau le plus élevé du vivant).
204
5.3. LES BIOCENOSES ET LES ECOSYSTEMES
5.3.1. BIOCENOSES
Terme Biocénose créé par Mobius (1877) lors de son étude
sur les bans d'huîtres et des organismes qui leur sont associés.
• Définition originale de la Biocénose :
est 1 groupement d’ê.v. correspondant par sa composition,
par le nbre d'espèces et d'individus ds certaines conditions
moyennes du milieu à 1 gpt d'êtres vivants qui sont liés
par 1 dépendance réciproque et qui se maintiennent en se
reproduisant ds certains endroits d’1 façon permanente.
205
• Actuellement,
Biocénose coe 1 ensemble des communautés animales
et végétales vivant ds 1 milieu naturel déterminé.
209
• CARACTERISTIQUES DES BIOCENOSES
→ biocénoses se définissent quantitativement par 1
ensemble de descripteurs qui prennent en considération
l'importance numérique des espèces qui les constituent.
→ La description de la structure de la biocénose ne peut se
faire qu'à travers les paramètres tels que :
→ l'abondance (densité),
→ la richesse spécifique,
→ la dominance,
→ la diversité spécifique,
→ la fréquence...
210
- l'abondance
correspond au nbre d'individus par unité de surface ou de
volume.
• Coe il n'est pas tjrs facile d'évaluer exactement
l'abondance des espèces, les écologues se contentent
souvent d'établir des catégories d'après des estimations ±
précises et adoptent 6 classes d'abondance.
• Ils utilisent des chiffres allant de 0 à 5 pr exprimer cette
abondance.
• Les coefficients 0 (l'espèce est absente), 1 (rare), 2
(dispersée), 3 (assez abondante), 4 (abondante), 5 (très
abondante ou qu'il s'agit d'un peuplement pur)
211
5.3.2.ECOSYSTEME
• Le concept « écosystème » date de l'année 1877 avec les
écrits de FORBES et MOBIUS.
→ Ils considèrent que l'unité d'étude en écologie doit
inclure à la fois les plantes, les animaux et leur
environnement physique.
212
• L'Ecosystème,
→ pas slt 1 juxtaposition de 2 composantes matérielles
mais
→ représente aussi 1 unité fonctionnelle qui inclut à la fois
les ê.v. et le milieu ds lequel ils vivent avec toutes les
interactions réciproques (e) le milieu et les organismes.
• Un écosystème complet comprend:
→ les substances abiotiques organiques et inorganiques
du milieu,
→ des communautés d'organismes autotrophes capables
de synthétiser la matière organique à partir du milieu
inorganique, 213
→ des organismes consommateurs ou hétérotrophes et
→ des décomposeurs qui transforment la matière organique
en substances inorganiques.
214
• L'écosystème est 1 unité écologique relativement stable ds
le temps et ouverte.
• Il y a tjrs des éléments qui entrent et ceux qui sortent.
→ Ceux qui entrent sont : l'énergie solaire, l'eau, les
minéraux, les gaz...
→ ceux qui sortent sont : la chaleur, l'oxygène, le dioxyde
de carbone et d'autres gaz, les composés humiques et
les substances biogènes.
• Ecosystèmes sont doués d’1 autorégulation et
sont capables de résister, au moins ds certaines limites, aux
modifications du milieu ambiant et aux brusques variations
de la densité des populations.
→ Ils obéissent aux lois de la thermodynamique. 215
• La notion d'écosystème est multiscalaire
(multi-échelle),
(càd qu'elle peut s'appliquer à des portions de
dimensions variables de la biosphère; 1 lac, 1 prairie,
ou 1 arbre mort…)
216
• D'après l'étendue on peut distinguer :
- microécosystèmes peu étendus coe un tronc d'arbre
mort, 1 flaque d'eau
- mésoécosystèmes d'étendue moyenne coe 1 forêt, 1 étang
- macroécosystèmes très étendus coe l'océan.
217
• D'après leur nature, divers écosystèmes de la Biosphère
sont repartis en 2 groupes :
218
• Les écosystèmes sont souvent classés par
référence aux biotopes concernés.
→ On parlera de :
Ecosystèmes continentaux (ou terrestres) tels que :
écosystèmes forestiers (forêts), écosystèmes prairiaux
(prairies), agro-écosystèmes (systèmes agricoles);
Ecosystèmes des eaux continentales, pr les
écosystèmes lentiques des eaux calmes à renouvellement
lent (lacs, marécages, étangs) ou écosystèmes lotiques des
eaux courantes (rivières, fleuves) ;
Ecosystèmes océaniques (les mers, les océans).
219
• Un écosystème est constitué par l’ensemble des
êtres vivants (biocénose) et du milieu dans lequel
ils vivent (biotope).
• Le biotope fournit l’énergie, la matière organique et
inorganique d’origine abiotique.
220
• Les végétaux captent l’énergie solaire et fabriquent des
glucides qui seront transformés en d’autres catégories de
produits, ils seront broutés par les herbivores qui seront
dévorés par des carnivores.
221
5. 4. La chaîne trophique
• Définitions
→ Une chaîne trophique/chaîne alimentaire est une
succession d’organismes dont chacun vit au dépend du
précédent.
→ Tt écosystème comporte 1 ensemble d’espèces animales
et végétales qui p. être réparties en 3 groupes :
→ les producteurs,
→ les consommateurs et
→ les décomposeurs.
222
5.4.1. Les producteurs
• Ce sont les végétaux autotrophes photosynthétiques
(plantes vertes, phytoplancton : cyanobactéries ou algues
bleus : organisme procaryote).
223
5.4.2. Les consommateurs
• Êtres vivants, dits hétérotrophes, qui se nourrissent des
matières organiques complexes déjà élaborées qu’ils
prélèvent sur d’autres êtres vivants.
224
a- Les consommateurs de matière fraiche, il s’agit de :
Consommateurs primaires (C1) : sont les phytophages qui
mangent les producteurs.
→ Ce sont en général des animaux, appelés herbivores
(mammifères herbivores, insectes, crustacés : crevette),
mais aussi plus rarement des parasites végétaux et
animaux des plantes vertes.
Consommateurs secondaires (C2) : Prédateurs de C1.
→ Il s’agit de carnivores se nourrissant d’herbivores
(mammifères carnassiers, rapaces, insectes,…).
Consommateurs tertiaires (C3) : Prédateurs de C2.
→ Ce sont donc des carnivores qui se nourrissent de
carnivores (oiseaux insectivores, rapaces, insectes,…).
225
• Le plus souvent, 1 consommateur est omnivore et
appartient donc à +sieurs niveaux trophiques.
226
5.4.3. Les décomposeurs ou détritivores
• Décomposeurs : ≠ts organismes et microorganismes qui
s’attaquent aux cadavres et aux excrétas et les
décomposent peu à peu en assurant le retour progressif au
monde minéral des élts contenus ds la matière organique.
227
Saprophage : Organisme animal qui se nourrit de matières
organiques en cours de décomposition.
Exemple : Bactéries.
229
5.5. Différents types de chaînes trophiques
Existe 3 principaux types de chaines trophiques linéaires :
Chaîne de prédateurs
• Le nbre d’individus diminue d’1 niveau trophique à l’autre,
mais leurs tailles augmentent (règle d’Elton énoncée en
1921).
Exemple : (100) Producteurs + (3) Herbivores + (1) Carnivore.
Chaîne de parasites
• Cela va au contraire d’organismes de grandes tailles vers
des organismes plus petits, mais de plus en plus nbreux (la
règle d’Elton n’est pas vérifiée ds ce cas).
Exemple : (50) Herbes + (2) Mammifères herbivores + (80)
Puces + (150) Leptomonas. 230
Chaîne de détritivores
231
5.5.1. Représentation graphique des chaînes
trophiques
• La schématisation de la structure des biocénoses est
généralement conçue à l’aide de pyramides écologiques,
qui correspondent à la superposition de rectangles
horizontaux de même hauteur, mais de longueurs
proportionnelles au nbre d’individus, à la biomasse ou à la
quantité d’énergie présentes ds chaque niveau trophique.
232
5.6. Le réseau trophique
• Réseau trophique se définit comme :
• 1 ensemble de chaînes alimentaires reliées entre elles au
sein d’un écosystème et par lesquelles l’énergie et la
matière circulent.
• également coe étant l’ensemble des relations trophiques
existant à l’intérieur d’une biocénose entre les diverses
catégories écologiques d’êtres vivants constituants cette
dernière (producteurs, consommateurs et décomposeurs).
233
5.7. Transfert d’énergie et rendements
5.7.1. Définitions
Productivité brute (PB): Qtité de matière vivante produite
pendant 1 unité de temps, par un niveau trophique donné.
Fig. : Biomasse des différents niveaux d‘1 chaîne alimentaire : le passage d'un niveau
alimentaire à un autre entraîne une perte de matière considérable.
238
5.8. Les rendements
• A chaque étape du flux, de l’organisme mangé à
l’organisme mangeur et à l’intérieur de chacun d’eux, de
l’énergie est perdue.
241
• A l’inverse, le fonctionnement d’1 écosystème dépend de
la prédation exercée par les niveaux trophiques
supérieurs sur les niveaux trophiques inférieurs.
243