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COURS D’ECOLOGIE GENERALE

Destiné aux étudiants de L0 Sc. Santé et


Bioingénieurs/Univ. Omnia Omnipus
Assuré par
Prof. Dr. John TEMBENI MAK. TAMBU
Département de Biologie, Faculté des
Sciences, Local C34
Unikin
Année Académique 2022-2023
1
INTRODUCTION
0.1. DEFINITIONS
Terme écologie (du grec
→ oïkos : la maison, l’habitat
→ logos : étude, science
= la science de l'habitat.
→ créé par le biologiste allemand ERNEST HAECKEL
en 1866 pr désigner la science qui étudie les rapports
existant (e) les êtres vivant et leur milieu naturel.
2
"la science des relations des organismes avec le
monde environnant, càd, ds un sens large, la
science des conditions d'existence".

3
Il ne s’agit pas d‘1 science nouvelle liée au phénomène
contemporain de prise de conscience de la fragilité de
notre environnement,

→ Mais ses débuts remontent à l'ère scientifique


contemporaine avec les savants LAMARCK et HUMBOLT.

Actuellement :

Ecologie se définit coe 1 discipline biologique qui étudie


les conditions d'existence des êtres vivants et les diverses
interactions des organismes avec leur milieu de vie ainsi
que les rapports qui existent (e) eux.
4
Ds la 2e moitié du 19ème S. et au cours des 1èresdécennies
du 20e siècle de nbreuses recherches écologiques ont été
entreprises.
→ un grand nbre de sociétés écologiques ont vu le jour, la
plus ancienne d'entre elles : la British Ecological Society
fondée en 1913.

5
Aujourd'hui on assiste à 1 réel progrès de l'écologie.
→ Elle s'affirme coe la "pierre angulaire de ttes les sciences
de l'environnement", depuis qu'il a été constaté
qu'aucun dvpt durable de l'humanité ne p. avoir lieu sans
l'application stricte des grandes lois écologiques à
l'économie et aux autres activités de la civilisation
contemporaine.

6
 Notions fondamentales qui forment les bases de
cette discipline ont:
 permis de bien comprendre le fonctionnement du
monde ds lequel nous vivons et
 amené 1 nombre tjrs croissant d'hoes et des femmes
à s'intéresser à l'écologie.

 Il s'est créé alors depuis 1 certain temps 1 sorte de


philosophie/1 doctrine appelée écologisme.

7
écologisme
→ prône l'utilisation rationnelle de notre
environnement et sa préservation grâce à
l'application de grands principes écologiques
aux activités humaines.
partisans et adeptes de l'écologisme sont actuellement
appelés écologistes, terme destiné initialement aux
spécialistes en écologie.

8
Aujourd'hui ce terme est employé pr désigner :
 les militants d'association de protection
d'environnement,
 les membres des partis politiques écologistes et
 les personnes opposées aux diverses formes de
destruction de leur environnement.
Spécialistes et chercheurs en écologie coe discipline
scientifique ont actuellement la tendance de se dénommer
écologues afin de retrouver 1 terme qui désigne clairement
leur domaine d'activités et de compétence.

9
0.2. OBJECTIFS DU COURS
• De cerner les aspects fondamentaux de l'écologie
en tant que "science de l'environnement" et de ce
fait, cet enseignement constitue une vitrine de
l'écologie.

• Au terme de cet enseignement, les étudiants


doivent avoir assimilé les concepts fondamentaux
de l'écologie générale, à savoir :

10
→ Concept de niche écologique régi par les interactions
entre les ≠rentes composantes (biotiques et abiotiques)
des écosystèmes, et par conséquent l'importance des
facteurs écologiques sur la régulation et le
fonctionnement des écosystèmes,
(Chaque individu a vis à vis du milieu où il vit des
exigences qu'on appelle niche écologique)
→ Flux d'énergie et Cycle de la matière qui conditionnent le
fonctionnement des écosystèmes.
→ Ce cours d'écologie est conçu de telle sorte que les étudiants
prennent conscience du fait que l'écologie est une science
intégrative par excellence et qu'elle nécessite de bonnes
connaissances de base ds les autres disciplines enseignées à
l’université et notat en biologie, en physique, en chimie et en
biochimie. 11
CONTENU MINIMUM
→ Ce cours s'articule principalement sur les points
suivants :
→ INTRODUCTION A L’ECOLOGIE
 CHAPITRE 1 : LE MILIEU ET SES ELEMENTS;
 CHAPITRE 2 : FACTEURS ABIOTIQUES;
 CHAPITRE 3 : FACTEURS BIOTIQUES;
→ CHAPITRE 4 : ECOLOGIE DES POPULATIONS
CHAPITRE 5 : STRUCTURE ET FONCTIONNEMENT
DES ECOSYSTEMES.
12
Evaluation des connaissances
 Examens seront organisés en écrit;
Examens théoriques se feront à notes de cours
fermées et s/forme:
 soit d’1 questionnaire de type traditionnel;
 soit d‘1 QCM (Questionnaire au Choix Multiple).
L’interrogation sera organisée à la fin du Chapitre II
 Travaux pratiques (TP) seront évalués s/forme:
 des recherches bibliographiques (Trav. dirigés :TD);
 des descentes sur le terrain (rapports scientifiques).

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0.3. ECOLOGIE ET LES AUTRES SCIENCES
 Écologie est 1 science interdisciplinaire.
 Tt en ayant ses méthodes propres, ses concepts
et ses problèmes,
→ elle utilise les résultats de +sieurs autres
sciences telles que:

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Science pluridisciplinaire

L’hydrologie
L’écologie
biogéographie
La physiologie

15
→ Pr réaliser l'intégration de ≠ts paramètres régissant le
fonctionnement des systèmes écologiques, l'écologue d.
alors avoir une formation pluridisciplinaire approfondie.

→ Ds son étude et ses recherches il lui est nécessaire de


connaître et reconnaître les espèces animales et végétales
présentes ds l'écosystème qu'il étudie.
→ Pr mieux appréhender le rapport que les êtres vivants
entretiennent avec les milieux ds lesquels ils vivent, il lui
faut 1 bonne connaissance de la nature du sol et des
paramètres climatiques.

16
L'analyse finale fait souvent appel aux techniques des
calculs mathématiques qui vont des statistiques simples à
des fonctions bcp plus complexes.

 Domaines d’intervention

→ Les études écologiques portent sur 3 niveaux :


L’individu, la population et la communauté.
- L’individu
= un spécimen d’une espèce
= autoécologie
17
→ L'autoécologie
 branche de l'écologie qui étudie les rapports
existant (e) les individus d‘1 espèce donnée et
leur environnement.
 définit essentiellement les limites de tolérance
et préférence vis à vis des facteurs écologiques.
→ examine aussi l'action du milieu sur la
morphologie, la physiologie et le comportement
de l'espèce.
18
- La population
= groupe d’individus de la même espèce
occupant un territoire particulier à une
période donnée.
= écologie des populations ou dynamique des pops
 décrit la structure, la dynamique d‘1 population
et les relations existant (e) cette population et
son environnement.
 cherche aussi les causes de fluctuations des
populations.
19
- La communauté ou la biocénose
= ensemble des populations (zoocénose et
phytocénose) d’un même milieu.
= synécologie
→ étudie la structure, fonctionnement et l'évolution des
écosystèmes.
 analyse le rapport existant (e) une communauté
d’individus qui appartiennent à diverses espèces
d‘1 groupement et leur milieu/environnement.
 On l'appelle aussi biocénotique.
 étudie également le transfert des matières et d'énergie
(e) les divers constituants d‘1 écosystème. 20
Résumé
Organisme = individu (autonomie de vie)

même espèce
une population une population une population

une biocénose

21
Système écologique = écosystème
Défini par le botaniste anglais Arthur Tansley en 1935
= Ensemble d’éléments en interaction les uns
avec les autres
→ C’est 1 système biologique formé par 2 élts
indissociables,
- La biocénose = communauté des êtres vivants
- Le biotope = l’endroit où la vie se développe
( = le fragment de la biosphère qui fournit à la
biocénose, le milieu abiotique indispensable).
22
→ Se définit également coe étant
l’ensemble des facteurs écologiques abiotiques
(substrat, sol «édaphotope », climat « climatope ») qui
caractérisent le milieu où vit une biocénose
déterminée.

23
Ecosystème : exemple

24
Et …
Ecosystème 1 Ecosystème 2 Ecosystème 3…

La biosphère = la Terre où la vie est


possible.
Biosphère comprend :
→ 1 par e de la lithosphère (partie solide de l’écorce
terrestre),
→ 1 par e de l’atmosphère (couche gazeuse entourant la
Terre)
→ 1 par e de l’hydrosphère (partie du système terrestre
constituée d'eau). 25
LE TERME DE BIOSPHERE EST TOUJOURS UTILISE DS UN
SENS FONCTIONNEL ET DESCRIPTIF
26
0.4. SUBDIVISION DE L'ECOLOGIE
On subdivise généralet l'écologie en 6 branches :
 autoécologie,
 synécologie,
 démoécologie,
 écophysiologie,
 écologie globale et
 économie de l'environnement.

27
→ L'écophysiologie
 étudie les relations (e) 1 processus physiologique
et les facteurs environnementaux.
→ L'écologie globale
 étudie l'écologie à l'échelle de l'écosphère ou de
la biosphère (ts les milieux occupés par les ê. v.).
→ L'économie de l'environnement
 étudie la consommation des ressources
naturelles et les incitations économiques pr
rationaliser leurs consommations et la pollution.
28
Remarque :
 En plus de cette subdivision de l'écologie, on p.
prendre en considération le milieu et distinguer:
 l'écologie marine,  l'écologie terrestre et
 l'écologie limnique.
 Existe aussi 1 ancienne conception qui distingue:
 l'écologie animale et
 l'écologie végétale.
 Cette dernière façon de subdiviser l'écologie
est très critiquée car, en principe, les anx et
les vgx ne p. pas être séparés. 29
0.5. APPLICATIONS DE L'ECOLOGIE
 Ecologie = science qui est appelée à évaluer les
conséquences des activités de l’hoe sur son milieu :
 pluies acides,
 famines nées de la perturbation des équilibres
biogéographiques à l'échelle du globe,
 aménagement anarchique du territoire,
 déchets toxiques,
 disparition des espèces...
30
Elle permet de gérer les populations d'organismes
et fournit les connaissances et les méthodes
permettant de lutter contre des prédateurs/des
parasites.
Elle intervient de + en + pr limiter/réparer les
dégradations causées par l'hoe à son milieu.

31
→ Sont également des préoccupations qui requiert
le savoir-faire des écologistes:
→ Gérer des populations sauvages d'espèces
menacées d'extinction,
→ Aménager l'espace en conciliant dvpt humain et
le maintien de la biodiversité.

32
CHAPITRE 1
LE MILIEU ET SES ELEMENTS
• LES 5 ÉLÉMENTS INDISPENSABLES À LA VIE
→ Eau : La vie ne peut se
dvper sans eau qlq soit sa
forme.

→ Sol : support sur lequel


poussent les plantes et à partir
duquel elles fabriquent de la
matière vivante.
33
→ Lumière : permet la photosynthèse,
(énergie lumineuse en E chimique,
matière minérale en M organique)
sans elle la plante ne peut pas réaliser
la photosynthèse et dc ne peut pas
produire la matière vivante nécessaire
à son développement.

→ Air : est la ressource en O2


et en CO2 des espèces
→ Température : joue 1 rôle
vivantes, occupe
considérable ds le dvpt des
principalement l’atmosphère.
plantes (permet ou pas la
présence de l’espèce).

34
• Notion de niche écologique
Définition:
Position que l’organisme occupe dans son
environnement, comprenant les conditions dans
lesquelles il est trouvé, les ressources qu’il utilise et
le temps qu’il y passe.
• G.E. Hutchinson (1957) définit 1 niche écologique coe un
HYPERVOLUME où chaque dimension de l'espace est 1
ressource (alimentaire, spatiale : cachette, etc.) de
l'environnement.

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• La niche écologique d’1 espèce, désigne à la fois une
localisation et une fonction.
• A chaque espèce correspond une niche écologique qui se
distingue de son biotope.
• La niche écologique d’1 animal par exemple est sa place ds
l'environnement abiotique (biotope), ses relations avec sa
nourriture et ses ennemis.
• La connaissance de la niche écologique permet de
comprendre la structure, l'organisation des écosystèmes
et de répondre aux questions suivantes :
• comment, où et au dépens de qui se nourrit telle espèce ?
• Par qui est-elle mangée ? Comment et où se repose -telle ?

36
• Comment se reproduit-elle ?
• Pour bien comprendre cette notion de la niche, il faut
distinguer les trois axes suivants :
- un axe spatial qui prend en compte l'habitat de l'espèce,
- un axe trophique qui caractérise le régime alimentaire et
- un axe temporel qui montre comment l'espèce utilise
l'espace et la nourriture en fonction du temps (rythme
d'activités).

37
Le changement est possible….

Stade Jeune Adulte

Environnement Aquatique Terrestre

Alimentation Algues + détritus Insectes

38
• HABITAT
Définition:
Environnement physique dans lequel un
organisme est trouvé
→ Les habitats contiennent beaucoup de niches et
maintiennent de nbreuses espèces différentes.
Exemple:
Une forêt comporte un vaste nombre de niches pr 1
choix de oiseaux (Sitelles, Bécasses), de mammifères
(souris de bois, renards), d’insectes
(papillons, coléoptères, pucerons) et de plantes
(anémones de bois, mousses, lichen).
39
40
• FACTEURS ECOLOGIQUES
DEFINITION
1 facteur écologique est tt paramètre physico-chimique/
biologique susceptible d'agir directement sur les êtres
vivants durant au moins 1 phase de leur cycle de vie.

Facteurs écologiques agissent ≠rement sur les êtres v. :


 Ils interviennent ds la répartition géographique des
êtres vivants en éliminant certaines espèces des
territoires dont les caractéristiques ne leur sont pas
favorables.
41
 Ils influencent la densité des populations ds leur
milieu en modifiant le taux de fécondité et de
mortalité de diverses espèces
(action sur le cycle de dvpt et sur les migrations anles).
 Ils favorisent l'apparition des modifications adaptatives
chez certains êtres vivants..

42
• Classification des FACTEURS ECOLOGIQUES
D‘1 manière générale on distingue:
 les facteurs abiotiques
 les facteurs biotiques.
 Facteurs abiotiques
Sont des facteurs physico-chimiques du milieu, tels que
les élts du climat, du sol, etc. qui exercent 1 influence
sur les ê. vivants.

 sont de nature chimique/physique, climatique,


hydrologique et édaphique.
43
 Facteurs biotiques
Sont des facteurs écologiques qui se manifestent au sein
des populations et qui influencent leur démographie :
 effets de groupe et de masse,
 compétitions intra-/interspécifiques,
 prédation, parasitisme.
 Ils dépendent donc des organismes vivants.

 sont toutes les interactions qui existent (e) les êtres


vivants présents ds 1 écosystème donné.

44
AUTRE CLASSIFICATION qui distingue:
 Facteurs indépendants de la densité
(facteurs qui exercent leurs effets sur les individus
pris isolément, de façon indépendante de la densité)
 Facteurs dépendant de la densité.
 MONDCHASKY ds sa classification prend en considération
la variable "temps".
 Classif. fondée sur l'influence de fluctuations annuelles,
saisonnières et nycthémérales propres au déplacement de
la terre sur son orbite, lesquels influent sur la +part des
facteurs écologiques qui vont, de ce fait, présenter une
périodicité ± marquée..
45
 On distingue des :
- facteurs périodiques
- facteurs apériodiques.
Facteurs périodiques peuvent être :
→ primaires lorsque leur variabilité périodique est
évidente (température, éclairement) ou
→ secondaires lorsqu'ils dépendent des précédents.

Facteurs apériodiques présentent des fluctuations de


caractères à la fois brutales et aléatoires,
Ex.: Cas de l'orage.

46
FACTEUR LIMITANT
1 facteur écologique est limitant lorsqu'il est absent, réduit
au-dessous d‘1 minimum critique ou s'il excède le niveau
maximum tolérable.
 C'est le cas de la t°. Lorsqu'elle est très basse ou très
forte, elle agit négativement sur les êtres vivants.

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• LOI DU MINIMUM OU LOI DE LIEBIG
 Enoncée par Liebig, 1840,
Stipule que le rendement d‘une récolte dépend
uniquement de l’élément nutritif qui est présent dans le
milieu en moindre quantité.

En d'autres termes ce sont les élts déficitaires ds le


sol qui conditionnent la production des cultures.

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Loi étendue aux phénomènes écologiques:
→ Elle s pule que:
"tout processus biologique est conditionné ds sa rapidité
et son ampleur par celui des facteurs écologiques qui est
le plus faiblement représenté dans le milieu".
EX.: pr des faibles teneurs en CO2, activité photosynthétique
d‘1 végétal est pratiquement indépendante de l'intensité
lumineuse et ne dépend que de la concentration du CO2.

49
• LOI DE TOLERANCE OU LOI DE SHELFORD
→ Enoncée par SHELFORD, 1911
Selon cette loi: pr tt facteur écologique, il existe 1 intervalle
de tolérance à l'intérieur du quel tout processus écologique
dépendant de ce facteur s'exprime normalement.
Limites de tolérance de l’espèce

Zone optimale
(Conditions létales)

(Conditions létales)
(conditions défavorables)

(conditions défavorables)
Espèce abondante
Espèce absente

Espèce absente
(Conditions optimales)
Espèce rare

Espèce rare 50
 De part et d'autre des limites de cet intervalle de
tolérance, on a des zones létales où la mort de
l’organisme résulte respectivement d‘1 défaut/d‘1 excès
du facteur considéré.
→ Au sein de l'intervalle de tolérance existe 1 valeur
intermédiaire optimale appelée préférendum pr laquelle
la réponse aux facteurs écologiques est maximale.

51
Figure 1 : Courbe de croissance d‘1 organisme en fction d‘1 facteur
écologique coe la température. 52
• VALENCE ECOLOGIQUE d’une espèce:
= sa capacité à supporter les variations plus ou moins
grandes d’un facteur écologique.
= C’est la possibilité qu’a une espèce de se dvper ds les
milieux ≠rents caractérisés par des variations ± gdes
des facteurs écologiques.

→ Elle représente la capacité à coloniser un biotope donné.

53
1 espèce à Valence Écologique faible
→ ne supporte que des variations limitées des
facteurs écologiques.
 intervalle de tolérance à 1 facteur donné est réduit :
→ Espèce est dite stenoèce.
→ Espèces très localisées/liées à 1 milieu très spécial.
 1 espèce à valence écologique élevée
→ capable de se dvper normalement ds les milieux aux
conditions très ≠tes/très variables:
→ Espèce est euryèce.
54
→ 1 espèce euryécique s'accommode à des faibles et fortes
variations du facteur écologique considéré mais réagit tjrs
de façon optimale à son préférendum.
→ Espèces à gdes valences écologiques ont 1 large
distribution géographique,
Ex.  cas d‘1 arbre de Laponie: Pinus sylvestris qui
tolère les t° variant de - 45°C à 30°C et qui se dvpe par
conséquent partout au monde.

55
 Selon facteurs considérés, des termes spécifiques
qui montrent la largeur de la valence écologique:
 A titre d'exemples:
 termes eurytherme et sténotherme pr la t°,
 termes euryhygre et sténohygre, pr l'humidité de l'air

 termes euryhalin et sténohalin pr la salinité de l'eau.

56
• ADAPTATIONS AUX FACTEURS ECOLOGIQUES
 Individus, populations et communautés des ê.v. subissent
l'influence de facteurs écologiques.
Ils présentent à des degrés variés 1 plasticité écologique
leur permettant de s'adapter aux fluctuations des facteurs
limitants ds les milieux auxquels ils sont inféodés.

 La variabilité des facteurs écologiques implique l'aptitude


pr chq organisme de s'adapter.

 On distingue 3 types d'adaptations aux fact. écologiques:

57
- L'acclimatation/adaptation physiologique
résulte de l'existence des mécanismes de régulation
provoquant de modifications métaboliques compensatrices
qui permettent aux êtres vivants de maintenir constantes et
à 1 valeur optimale leurs conditions internes face à 1
changement du milieu ambiant.

 Exemple d'acclimatation :
- Accoutumance à l'altitude chez l'espèce humaine;
(Individu vivant en plaine a des difficultés d'oxygénation
au cours d‘1 effort physique lorsqu’il arrive en montagne.
Ces malaises disparaissent au bout d‘1 semaine environ
ds ce milieu suite à 1 accroissement du nbre des globules
rouges ds son organisme). 58
- L'accommodation/adaptation phénotypique
 Certains êtres vivants (plantes surtout), pr se mettre en
harmonie avec les conditions du milieu développent des
caractères non héréditaires.

 Ces caractères non-inscrits sur le matériel génétique


(ADN) sont appelés modifications.
 Les individus ayant subi ces modifications sont des
accommodats.

 Ex.: La plante sagittaire (Sagittaria sagittifolia):

59
 Lorsqu'elle se développe en milieu terrestre:
 feuilles rigides, forme lancéolée et aplatie
 système racinaire puissant.
 En milieu aquatique :
 Entièrement immergée:
 possède des feuilles allongées flexibles et sans cuticule
épaisse propre aux accommodats terrestres
 absorber directement les sels minéraux dissous ds l'eau.
 système racinaire également réduit.

60
 A demi immergée, présente simultanément 3 types de
feuilles :
 feuilles propres aux milieux terrestre et aquatique, et
 feuilles de type intermédiaire flottant à la surface de
l'eau et ayant 1 limbe aplatie et élargie.

 Ces 3 accommodats cultivés sur 1 même milieu, ils


présentent ts les mêmes types de feuilles!
 D’où l'accommodation n'est pas génotypique mais elle
est plutôt phénotypique

61
- Adaptation génotypique
 C’est une forme d'adaptation la + parfaite d‘1 espèce aux
conditions écologiques locales.
 Elle se caractérise par l'acquisition génétique/héréditaire
des modifications.
→ Les individus ayant subi des adaptations génotypiques
ou héréditaires sont appelés : écotypes.
(= parfois sous-espèces)

62
 Ex. Marsouin commun (Phocoena phocoena)
avec 3 sous-espèces :
- P. p. vomeria ds le Pacifiq. nord,
- P. p. phocoena ds l'Atlantique nord et
- P. p. relicta ds la mer Noire.

63
CHAPITRE 2 : FACTEURS ABIOTIQUES
A- Facteurs climatiques
1. Définition du climat
• Le climat est l'ensemble des conditions atmosphériques et
météorologiques propres à une région du globe.
• Le climat d‘1 région est déterminé à partir de l'étude des
paramètres météorologiques (température, taux
d'humidité, précipitations, force et direction du vent,
durée d'insolation, etc.) évalués sur plusieurs dizaines
d'années.

64
2. Principaux facteurs climatiques
Élts du climat qui jouent 1 rôle écologique sont nbreux.
Parmi les facteurs climatiques, on p. distinguer :
 facteurs énergétiques constitués par:
- lumière et - température,
 facteurs hydriques :
- précipitations et humidité de l’air,
 facteurs mécaniques
- vents.

65
2. Principaux facteurs climatiques
• Principaux sont la température, l’humidité et la pluviosité,
l’éclairement et la photopériode (Répartition, ds la journée, (e)
la durée de la phase diurne et celle de la phase obscure).

• D’autres, coe le vent et la neige, ont 1 moindre


importance, mais ils peuvent ds certains cas avoir un rôle
non négligeable.

66
2.1. Température
• La T° est l’élt du climat le plus important étant donné que
tous les processus métaboliques en dépendent.

• Des phénomènes comme la photosynthèse, la respiration,


la digestion suivent la loi de van’t Hoff qui précise que la
vitesse d’une réaction est fonction de la température.

• La grande majorité des êtres vivants ne peut subsister que


ds un intervalle de températures comprise entre 0 et 50°C
en moyenne.

67
• Les températures trop basses ou trop élevées
déclenchent chez certains animaux 1 état de dormance
(quiescence : 1 interruption momentanée du dvpt ou
d'activité observée chez certains anx ds le but de lutter contre
soit 1 froid intense soit 1 forte chaleur/1 période de sécheresse
très marquée) appelé:

→ estivation (1 état de vie ralentie pr éviter la perte de


chaleur pdt la hausse de la t° pdt l'été) ou

→ hiberna on (1 état de vie ralentie pr éviter la perte de


chaleur pdt la période froide (hiver).
Ds les 2 cas, le dvpt est quasiment arrêté. 68
• Les limites des aires de répartition géographique
sont souvent déterminées par la température qui
agit comme facteur limitant.
• Très souvent ce sont les températures extrêmes
plutôt que les moyennes qui limitent l’installation
d’1 espèce ds un milieu.

69
2.2. Humidité et pluviosité
• L’eau représente de 70 à 90% des tissus de bcp d’espèces
en état de vie active.
• L’approvisionnement en eau et la réduction des pertes
constituent des problèmes écologiques et physiologiques
fondamentaux.
• En fonction de leurs besoins en eaux, et par conséquent de
leur répartition ds les milieux, on distingue :
 Des espèces aquatiques qui vivent ds l’eau en permanence
(ex : poissons) ;
 Des espèces hygrophiles qui vivent ds des milieux
humides (ex: amphibiens); 70
 Des espèces mésophiles dont les besoins en eau sont
modérés et qui supportent des alternances de saison
sèche et de saison humide ;

 Des espèces xérophiles qui vivent ds les milieux secs où le


déficit en eau est accentué (espèces des déserts).

• Les êtres vivants s’adaptent à la sécheresse selon des


modalités très variées :

Chez les végétaux

 Réduction de l’évapotranspiration par développement de


structures cuticulaires imperméables.
 Réduction du nombre de stomates.
71
 Réduction de la surface des feuilles qui sont transformées
en écailles ou en épines.

 Les feuilles tombent à la saison sèche et se reforment


après chaque pluie.

 Le végétal assure son alimentation en eau grâce à un


appareil souterrain puissant.

 Mise en réserve d’eau dans les tissus aquifères associés à


une bonne protection épidermique.

72
Chez les animaux
 Utilisation de l’eau contenue ds les aliments.
 Réduction de l’excrétion de l’eau par émission d’1 urine de
plus en plus concentrée.

 Utilisation de l’eau du métabolisme formée par l’oxydation


des graisses (Dromadaire).

73
2.3. Lumière et ensoleillement
• L’ensoleillement est définit coe étant la durée pendant
laquelle le soleil a brillé.

• Le rayonnement solaire est composé essentiellement de


lumière visible, de rayons Infrarouge et de rayons
Ultraviolet.

• L’éclairement a une action importante non seulement par


son intensité et sa nature (longueur d’onde) mais aussi par
la durée de son action (photopériode).

• La photopériode croit de l’Equateur vers les Pôles.

• A l’Equateur, les jours sont rigoureusement égaux aux


nuits, pendant toute l’année. 74
• Au Tropiques, l’inégalité reste faible et pratiquement sans
influence.

• Aux très hautes latitudes, c’est-à-dire au-delà du cercle


polaire, nuits et jours dépassent les 24h, pour atteindre
6mois de jours et 6mois de nuit aux Pôles mêmes.

• L’atmosphère joue le rôle d’écran ou mieux de filtre en


arrêtant certaines radiations et en laissant passer
d’autres.

• En effet, l’atmosphère absorbe une part du rayonnement


solaire, et diffuse une autre portion. A ces deux actions
s’ajoute un phénomène de réflexion.

75
Action sur les végétaux
• Les végétaux sont adaptés à l’intensité et à la durée de
l’éclairement.
• Cette adaptation est importante lorsque les végétaux
passent du stade végétatif (phase de croissance et de
développement) au stade reproductif (floraison).
• Les végétaux peuvent être divisés en 3 catégories :
 Végétaux de jours courts : ne fleuriront que si la
photopériode au moment de l’éclosion des bourgeons
est inférieure ou égale à 12h d’éclairement.
 Végétaux de jours longs : qui ont besoin pr fleurir d’au
moins 12h d’éclairement.
 Indifférents : durée d’éclairement ne joue aucun rôle ds
la floraison. 76
Action sur les animaux
• Chez les anx, le rôle essentiel de la photopériode réside
dans l’entretien des rythmes biologiques saisonniers,
quotidiens (circadiens) ou lunaires.

 Rythmes biologiques saisonniers :


ils sont de 2 types :
- Rythme de reproduction chez les vertébrés : ils ont pour
résultat de faire coïncider la période de reproduction avec
la saison favorable.
- Diapause : la photopériode est le facteur essentiel qui
déclenche chez l’animal l’entrée en diapause avant que ne
survienne la saison défavorable. 77
 Rythmes quotidiens ou circadiens
• Il s’agit de rythmes dont la période est égale à 24h.
→ Ils sont entretenus par un mécanisme interne mal
connu appelé « horloge biologique », dont le réglage
est conditionné par l’éclairement et la température.

 Rythmes lunaires
• Il s’agit de rythmes d’activité déclenchés par la lumière
lunaire. Ils sont surtout connus chez les animaux marins.

78
2.4. Vent
• Le vent résulte du mvt de l'atmosphère entre les hautes et
basses pressions.
• L’impact de ce facteur sur les êtres vivants p. se résumer
comme suit :
 Il a 1 pouvoir desséchant car il augmente l’évaporation.
 Il a aussi 1 pouvoir de refroidissement considérable.
 Le vent est 1 agent de dispersion des anx et des vgtx.
 L’activité des insectes est ralentie par le vent.
 Les coups de vent, en abattant des arbres en forêt, créent
des clairières ds lesquelles des jeunes arbres p. se dvper.
 Le vent a 1 effet mécanique sur les vgtx qui sont couchés
au sol et prennent des formes particulières appelées
anémomorphose. 79
2.5. Neige
• C’est 1 facteur écologique important en montagne.
• La couverture de neige protège le sol du refroidissement.
• Sous 1 mètre de neige, la température du sol est de -0,6°C,
alors qu’elle est de -33,7°C à la surface.

80
→ Exemple de l’ac on des facteurs abio ques
sur les êtres vivants
-Action de l’humidité: sur Locusta migratoria, criquet
- Pour 2 températures ≠rentes la Longévité des imagos varie en
fonction de l’humidité
- Disponibilité en eau du milieu et l’hygrométrie (mesure HR)
atmosphériques jouent un rôle essentiel dans l’écologie des
organismes terrestres

81
-Action de la lumière
INTENSITE DE LA LUMIERE a 1 action énergétique dans la
biosphère (source d’Énergie pour le milieu)
- Il y a un pic de croissance du plancton au
printemps, lorsque la lumière et les nutriments
sont en abondance. Un 2ème pic se produit en
automne.

Fig: Cycle saisonnier du phytoplancton ds les océans tempérés de


l'hémisphère nord (biomasse en f(t) de l’année)
La lumière joue aussi coe stimulus essentiel qui déclenche ou règle de
nombreux comportements aux niveaux de diverses activités chez les
animaux et les plantes 82
ACTION DE LA PHOTOPERIODE :
-- la photopériode constitue un synchroniseur pour les activités des
organismes qui obéissent à 1 rythme saisonnier (cycle de reproduction
ou de floraison)
Facteur prévisible pas coe la précipitation Et température.

Exemple: Variations saisonnières de photopériode et de prolactine


chez la brebis ‘Peul’ au Niger (juillet 12h45-novembre 11h15) 83
-Action de la température
Les êtres vivants ne peuvent subsister que ds un intervalle de
températures comprises entre 0 et 60°C
--Existence de températures létales haute et basse chez insectes
--Les espèces ne résistent pas ttes aux mêmes degrés de température
(acclimatation)

--Certaines espèces ont développé des comportements et des


adaptations physiologiques qui leur permettent de franchir la saison
défavorable : hibernation, estivation, migration, etc. 84
B- Facteurs édaphiques
1. Définition du sol

• Le sol est 1 milieu vivant complexe et dynamique,

• Définit coe étant : la formation naturelle de surface, à


structure meuble et d'épaisseur variable, résultant de la
transformation de la roche mère sous-jacente sous
l'influence de divers processus : physiques, chimiques et
biologiques, au contact de l'atmosphère et des êtres
vivants.

85
• Il est formé d‘1 fraction minérale et de matière organique.

• Végétaux et Animaux puisent du sol l'eau et les sels


minéraux et trouvent l’abri et/ou le support
indispensable à leur épanouissement.

86
2. Les facteurs édaphiques
2.1. La texture du sol
• La texture du sol est définie par la grosseur des particules
qui le composent : graviers, sables, limons, argiles
(granulométrie : mesure de la forme, de la dimension et de la
répartition en différentes classes des grains et des particules de la
matière divisée) :
Particule Diamètre
Graviers >2 mm
Sables grossiers 2 mm à 0,2 mm
Sables fins 0,2 mm à 20 µm
Limons 20 µm à 2µm
Argiles < 2µm
87
• En fonction de la proportion de ces différentes
fractions granulométriques, on détermine les
textures suivantes :
 Textures fines : comportent 1 taux élevé d’argile (>20%)
et correspondent à des sols dits « lourds », difficiles à
travailler, mais qui présentent un optimum de rétention
d’eau.

 Textures sableuses ou grossières : elles caractérisent les


sols légers manquant de cohésion et qui ont tendance à
s’assécher saisonnièrement.

88
Textures moyennes :
→ on distingue 2 types :
- Les limons argilo-sableux qui ne contiennent pas plus de
30 à 35% de limons, qui ont une texture parfaitement
équilibrée et qui correspond aux meilleurs terres dites «
franches ».

- Les sols à texture limoneuse, qui contiennent plus de


35% de limons, sont pauvres en humus (matière organique
du sol provenant de la décomposition partielle des matières
animales et végétales).

89
• Sur le plan biologique,
→ la granulométrie intervient ds la répartition des
animaux et des eaux souterraines.
→ Nombreux organismes tels que les vers de terre
préfèrent les sols limoneux ou argilo-sableux,

→ Qlqs espèces de coléoptères qui préfèrent les sols


argileux et/ou limoneux, présentant 1 teneur élevée
en éléments fins et qui ont la faculté de retenir l’eau
nécessaire, contrairement aux élts grossiers qui
permettent une dessiccation trop rapide du sol.
90
2.2. La structure du sol
• La structure est l'organisation du sol.
• Elle se définit également coe étant l’arrangement
spatial des particules de sables, de limons et d’argiles.

• On distingue principalement 3 types de structures :

 Particulaire : où les élts du sol ne sont pas liés, le sol est


très meuble (sols sableux).

 Massive : où les élts du sol sont liés par des ciments


(matière organique, calcaire) durcies en une masse
très résistante discontinue/continue (sols argileux).
91
→ Ce type de sol est compact et peu poreux. Il empêche
cependant, les migrations verticales des animaux
sensibles à la température et à l’humidité et ainsi en
interdire l’existence.

 Fragmentaire : où les éléments sont liés par des matières


organiques et forment des agrégats (Assemblage
hétérogène de substances/d’élts qui adhèrent solidement
entre eux) de tailles ± importantes.

Cette structure est la plus favorable à la vie des êtres vivants,


car elle comporte 1 proportion suffisante de vides/de pores
qui favorisent la vie des racines et l’activité biologique en
général, en permettant la circulation de l’air et de l’eau.
92
2.3. L’eau du sol
• L’eau est présente ds le sol sous 4 états particuliers:

 L’eau hygroscopique: provient de l’humidité atmosphérique


et forme 1 mince pellicule autour des particules du sol.

→ Elle est retenue très énergiquement et ne p. être u lisée


par les organismes vivants.

 L’eau capillaire non absorbable : occupe les pores d’un


diamètre inférieur à 0,2 mm. Elle est également retenue
trop énergiquement pour être utilisée par les organismes
vivants. Seuls certains organismes très adaptés p. l’utiliser.

93
 L’eau capillaire absorbable : située ds les pores dont les
dimensions sont comprises entre 0,2 et 0,8mm. Elle est
absorbée par les végétaux et elle permet l’activité des
bactéries et des petits Protozoaires comme les flagellés.

 L’eau de gravité : occupe de façon temporaire les plus


grands pores du sol. Cette eau s’écoule sous l’action de la
pesanteur.

94
2.4. Le pH du sol
• Le pH du sol est la résultante de l’ensemble de divers
facteurs pédologiques.
• En effet, la solution du sol contient des ions H+ provenant
de :
 L’altération de la roche mère
 L’humification de la matière organique (synthèse
d’acide humique)
 L’activité biologique
 L’effet des engrais acidifiants

• Le pH dépend également de la nature de la couverture


végétale et des conditions climatiques (température et
pluviosité) : 95
 les pH basiques (supérieurs à 7,5) caractérisent les
sols qui se développent sur 1 roche mère calcaire.
→ On les rencontre généralement ds les climats secs
ou saisonnièrement secs et sous 1 végétation
présentant des feuilles à décomposition rapide.

 Les pH acides (entre 4 et 6,5) se rencontrent bcp plus


sous les climats humides et froids favorables à une
accumulation de la matière organique.
→ Ils caractérisent les forêts de conifères.
→ Ils se forment surtout sur les roches siliceuses et
les roches granitiques.
96
• Les organismes vivants tels que les Protozoaires
supportent des variations de pH de 3,9 à 9,7
suivant les espèces :
→ certaines sont plutôt acidophiles alors que
d’autres sont basophiles.
→ Les neutrophiles sont les plus représentées ds la
nature.

97
2.5. La composition chimique
• Divers types de sols ont des compositions chimiques très
variées.
• Les éléments les plus étudiés en ce qui concerne leur
action sur la faune et la flore sont les chlorures et le
calcium.
• Les sols salés, ayant des teneurs importantes en chlorure
de sodium, ont une flore et une faune très particulière.
→ Les plantes des sols salés sont des halophytes.

• En fonction de leurs préférences, les plantes sont classées


en calcicoles (espèces capables de supporter des teneurs
élevées en calcaire), et calcifuges (espèces qui ne
supportent que de faibles traces de calcium). 98
• Quant aux animaux, le calcium est nécessaire pr bcp
d’animaux du sol.
• Sols dits anormaux renferment de fortes concentrations
d’éléments ± toxiques : soufre, magnésium…etc.

• Les métaux lourds exercent sur la végétation 1 action


toxique qui entraine la sélection d’espèces dites toxico-
résistantes ou métallophytes formant des associations
végétales particulières.

99
CHAPITRE 3 : FACTEURS BIOTIQUES
• Les facteurs biotiques sont l’ensemble des actions que les
organismes vivants exercent directement les uns sur les
autres.

→ Ces interac ons, appelées coactions, sont de 2 types :


 Homotypiques ou intraspécifiques, lorsqu’elles se
produisent entre individus de la même espèce.

 Hétérotypiques ou interspécifiques, lorsqu’elles ont


lieu entre individus d’espèces différentes.

100
III. I. Coactions homotypiques
• L’effet de groupe
On parle d’effet de groupe lorsque des modifications ont
lieu chez des animaux de la même espèce, quand ils sont
groupés par 2 ou plus de 2.

→ Effet de groupe est connu chez de nbreuses espèces


d’insectes/de vertébrés, qui ne peuvent se reproduire
normalement et survivre que lorsqu’elles sont
représentées par des populations assez nbreuses.

101
Exemple :
→ Un troupeau d’éléphants d’Afrique doit renfermer
au moins 25 individus pr pouvoir survivre : la lutte
contre les ennemis et la recherche de la nourriture
sont facilitées par la vie en commun.

• L’effet de masse
A l’inverse de l’effet de groupe, l’effet de masse se produit,
qd le milieu, souvent surpeuplé, provoque 1 compétition
sévère aux conséquences néfastes pour les individus.

102
→ Effets néfastes de ces compétitions ont des conséquences
sur le métabolisme et la physiologie des individus qui se
traduisent par des perturbations, comme:
- la baisse du taux de fécondité,
- la diminution de la natalité,
- l’augmentation de la mortalité.

103
Le principe d'Allee
 Chez certaines espèces animales ou végétales,
lorsque +sieurs individus vivent en groupe, on
observe 1 effet bénéfique sur la survie et la
fécondité des individus.
 On parle alors de l'effet de groupe.

104
 Chez les anx, bcp d'activités coe:
- la recherche de la nourriture,
- la lutte contre les ennemis,
- la reproduction sont facilitées par la vie en groupe.

 Par ex.:

- les tisserins se défendent mieux qd ils habitent


ensemble ds 1 palmier que lorsqu'ils sont isolés.
- de même pr les hérons, les poissons...
105
 Cpdt, au-delà d‘1 valeur optimale de la densité
càd lorsque le milieu devient surpeuplé, la
tendance s'inverse et l'effet devient néfaste.
 On parle alors de l'effet de masse.
 Cette réaction se manifeste par la baisse de la
fécondité, le cannibalisme, les épidémies, etc.
 Chez d'autres la densité a 1 effet
systématiquement défavorable.

106
• La compétition intraspécifique
→ Peut intervenir pr de très faibles densités de population,
et se manifeste de façons très diverses :
 Apparaît ds les comportements territoriaux, càd lorsque
l’animal défend 1 certaine surface contre les incursions
des autres individus.
 Le maintien d’1 hiérarchie sociale avec des individus
dominants et des individus dominés.
 La compétition alimentaire entre individus de la même
espèce est intense quand la densité de la population
devient élevée.
107
→ Sa conséquence la plus fréquente est la baisse
du taux de croissance des populations.
→ Chez les végétaux, la compétition intraspécifique,
liée aux fortes densités se fait surtout pr l’eau et
la lumière.
Elle a pour conséquence :
→ une diminution du nbre de graines formées et/ou
→ une mortalité importante qui réduit fortement les
effectifs.

108
La compétition intra-spécifique
→ il p. se manifester 1 compétition dite intraspécifique
(entre individus d‘1 même espèce) pr la recherche de la
lumière, de la nourriture, d‘1 partenaire sexuel ou pr la
survie.

 On p. alors distinguer :
→ la compétition de survivance,
→ la compétition de concurrence...

109
 La compétition de concurrence tend à maintenir 1 pop.
animale en deçà de la capacité limite du milieu sans causer
de fortes fluctuations au niveau des effectifs.
Pour certaines esp. animales vivant en groupe et ds lequel
la dominance hiérarchique détermine l'importance et le
rang social de chq individu, des mâles dominants
s'affrontent parfois ds des combats corporels évoquant la
frayeur.
 Mâles dominants sont les 1ers à se nourrir et à
s'accoupler.

 Les autres prêtent main forte aux mâles dominants


ou abandonnent le groupe pr vivre en célibataires et
sans aucune progéniture 110
→ Cas similaire s'observe chez les espèces manifestant 1
droit de territorialisme:
 mâles vainqueurs obtiennent souvent les meilleurs
territoires et engendrent plus des descendants ;
 autres qui se contentent des territoires médiocres/ qui
se condamnent tt simplet à errer.

111
3.2. LES RELATIONS HETEROTYPIQUES
(Coactions hétérotypiques)
 La cohabitation de 2 espèces p. avoir sur chacune
d'elle 1 influence nulle, favorable/défavorable.
 Ce sont ces d'influences qu'on appelle relations
ou réactions hétérotypiques / interspécifiques.
 Elles peuvent être des relations de:
- compétition,
- exploitation ou
- coopération.
112
→ Rela on de Compé on (coactions potentiellement
négatives ds les 2 sens) ;
→ Préda on sensu lato (coactions « mangeur-mangé »,
positives pr le 1er, négatives pr le 2nd) ;
→ Rela ons d’exploita on (rela on hôtes-parasites) ;
→ Rela ons de Coopéra on (coactions positives ds les 2
sens).

• Le neutralisme
lorsque 2 espèces sont indépendantes : ells cohabitent
sans avoir aucune influence l’une sur l’autre.

113
• Les relations de compétition
 Parfois (e) 2 espèces qui cohabitent on peut
observer 1 compétition.
 appelée compétition interspécifique.
 Elle existe lorsque ces 2 espèces agissent
défavorablement l'une sur l'autre ds la
recherche de la nourriture, de l'abri, de
site de reproduction /de l'espace vitale.

114
• La compétition est d’autant plus grande entre 2 espèces
qu’elles sont plus voisines.

• Cpdt, 2 espèces ayant exactement les mêmes besoins ne


peuvent cohabiter, l’une d’elle étant forcément éliminée
au bout d’un certain temps. C’est le Principe de Gause ou
Principe d’exclusion compétitive.
 La compétition par exploitation :
- Ds ce type de compétition, il n'y a pas, par définition,
d'action directe entre les individus en présence.
- Ses effets se font sentir au niveau des populations par
l'intermédiaire de la raréfaction de la ressource commune
(nourriture, abris). 115
→ Il en résulte :
- une sous-alimentation des individus qui provoque
ralentissement ou cessation de la croissance,
- une chute de la fécondité,
- Un accroissement de la mortalité,
- émigration (ds le cas des animaux),.

116
• Les relations de coopération
Il s'agit du Mutualisme et de la Symbiose.
 Mutualisme est 1 interaction interspécifique à bénéfices
réciproques entre les 2 espèces.
→ l'associa on est faculta ve au moins pr l'un des
partenaires.
 Les associés (espèces) profitent l’1 de l'autre et 1 fois
séparés les individus continuent à vivre sans problème.

 Par ex.: association entre la vache et le garde-bœuf.

117
→ Par Ex. : Il y a mutualisme entre fourmis et pucerons.
→ Les 1ères entretiennent les pucerons desquels elles
reçoivent un liquides sucrés.

118
→ Ex. : Les plantes et leurs pollinisateurs
→ Le nectar des fleurs apporte aux pollinisateurs
divers sucres et des acides aminés.
→ Le coût de l'opération pr la plante est compensé par
le bénéfice décisif apporté par la pollinisation
croisée, efficacement assurée par l'insecte/l'oiseau.

119
Symbiose : 1 forme extrême du mutualisme ds laquelle on
observe des bénéfices réciproques pr les associés,
mais qui, 1 fois séparés, ces organismes meurent.
→ Symbiose est 1 interac on biologique ds laquelle les 2
partenaires ne peuvent pas vivre l‘1 sans l'autre.
 Exemples :
 Lichens constituent 1 cas de symbiose (e) 1 algue
photosynthétique et 1 champignon;
→ Champignon fournit à l'algue 1 support, les sels
minéraux et 1 réserve d'humidité.
→ En échange de quoi, l'algue fournit au champignon
les nutriments (sucres) issus de la photosynthèse.
120
 Association symbiotique de certaines bactéries vivant
ds le tube digestif des ruminants et leur permettant de
digérer la cellulose contenue ds l'herbe;
→ Association (e) les légumineuses (soja, haricots...) et le
Rhizobium permettant à ces plantes de fixer l'azote
atmosphérique.
 Symbiose se distingue du mutualisme par son caractère
obligatoire.
 Les associés obligés de cohabiter pr continuer à vivre.
 Symbiose parfois appelée symbiose mutualiste.

121
• Les relations d'exploitation
 Ds cette catégorie des relations, on p. regrouper :
- Commensalisme, - Parasitisme et - Prédation.
• Commensalisme : une association ds laquelle 1 espèce dite
commensale, tire profit de l'autre espèce appelée hôte pr
s'abriter, se nourrir ou se déplacer sans que ce dernier en
soufre, mais aussi sans qu'il en tire des bénéfices.
→ Les 2 espèces exercent l’une sur l’autre des coactions
de tolérance réciproque.
→ On parle de commensalisme lorsqu‘1 espèce profite de la
présence d‘1 autre pour se protéger, se nourrir ou se
déplacer sans nuire à cette dernière. 122
→ Ex1. : Mouches domestiques, souris et rats p. ainsi être
considérés coe des espèces commensales de l'homme.
Ex.2 : Cas du cloporte qui vit ds les fourmilières où il se
nourrit des déchets laissés par les fourmis sans que ces
dernières soient gênées ou profitent de sa présence.
Il existe 1 forme particulière de commensalisme où
l'organisme le + petit est transporté par le + grand.
 Il s'agit de la phorésie
→ Par ex.:
→ La balane méditerranéenne vit, fixée sur la
carapace des tortues marines pr se faire transporter.
 cas des petits acariens vivant sur le hanneton.123
• Parasitisme :
est 1 interaction (e) 2 espèces dt l’1, le parasite, vit aux
dépens de l'autre, appelé hôte, en lui portant préjudice
mais, d‘1 manière générale, sans le tuer directement.
 On parle de parasitisme lorsque les individus d’1 espèce
obtiennent généralement la totalité de leur nourriture
d‘1 seul être vivant (hôte), bien que ceux d'espèces à
cycle complexe puissent dépendre successivement et ds
1 ordre prévisible de 2 ou 3 hôtes d'espèces différentes.
 C’est 1 relation avantageuse pr l’1 (parasite) et nuisible
pr l’autre (hôte)

124
 = mode de vie le plus répandu de la planète. Chaque
espèce vivante possède +sieurs parasites dont certains
sont spécifiques à l'espèce.
On distingue:
 parasites externes /ectoparasites vivant à la surface du
corps de leur hôte et
 parasites internes / endoparasites qui se développent à
l'intérieur de leur hôte comme l'ascaris, le ténia...
→ 1 forme primitive d'endoparasitisme entraîne
systématiquement la mort de l'hôte.
 les organismes qui vivent de cette façon sont
appelés des parasitoïdes. 125
 Ex. Cas larves de certains Diptères qui se dvpent en
mangeant l'intérieur de leur hôte.
Il existe aussi des parasites d'autres parasites appelés des
hyperparasites.

Il existe aussi 1 autre forme de parasitisme appelé


parasitisme social.
 Il se manifeste ds le cas où 1 espèce exploite l'autre coe
le coucou qui pond ses œufs ds les nids d'autres espèces
d'oiseaux. A l'éclosion, les jeunes coucous rejettent la
portée de leur hôte afin d'attirer tte l'attention des
parents nourriciers sur eux.
126
-- Un parasite est un organisme vivant aux dépens de celui
qui l'héberge, grâce à quoi le parasite peut se développer.
-- Ce développement se fait en se nourrissant soit des tissus,
des aliments, mais également du sang de son hôte.
-- Les parasites se caractérisent notamment par une extrême
spécialisation ds l'exploitation des ressources.
-- Beaucoup d'espèces dépendent d’1 seule espèce-hôte

127
Conséquences d’une spécialisation extrême du
parasite vis-à-vis de son hôte
-- Une dépendance totale du parasite vis-à-vis de son hôte.
-- L'espèce parasite dvpe des adaptations morphologiques,
biochimiques, physiologiques, éthologiques et
démographiques qui interviennent de manière essentielle
ds la dynamique et l'évolution de la relation parasite-hôte.

128
L'action des parasites sur leur « proie »
-- Elle diffère souvent de celle des prédateurs en ce qu'elle
n'entraîne pas nécessairement ni directement la mort de
celle-ci.
-- Ds de nbreux cas, l'installation/le dvpt des parasites ne p.
se produire que si l'hôte présente déjà 1 état physiologique
détérioré.
-- L'impact des parasites dépend de leur nbre et la charge
parasitaire
-- Le parasitisme peut affecter la croissance, la fécondité, la
longévité des hôtes, directement ou indirectement
(vulnérabilité accrue à d'autres parasites, à des maladies,
aux prédateurs, aux rigueurs du climat). 129
Ex.de maladies parasitaires : charge parasitaire
• Leishmanioses est 1 trypanosomiase qui tuent des centaines de
milliers de personnes chaque année ds le monde.
• La forme la plus sévère de leishmaniose (la forme viscérale/ « kala-
azar »), induite par Leishmania donovani et L. infantum, affecte
environ 500 000 personnes par an.
• Bien que des médicaments existent pr traiter ces maladies, ceux-ci
ne sont pas toujours efficaces, du fait de l’apparition de parasites
résistants et de la toxicité des produits.

130
• Amensalisme
1 interaction biologique (e) 2 espèces ds laquelle 1 espèce
inhibe le développement de l'autre.
1 interaction ds laquelle 1 espèce est éliminée par 1 autre
espèce qui secrète 1 substance toxique.
 observé le plus souvent chez les végétaux.
→ Ds les interactions entre végétaux, l’amensalisme est
souvent appelé allélopathie.
 Par ex.:
 1 grand arbre p. empêcher le dvpt d‘1 arbre en le privant
de la lumière.
 Un organisme p. aussi excréter 1 substance au cours de
son métabolisme qui est nocive pr l'autre organisme. 131
Ex. Le champignon Penicillium p. produire des composés
antibiotiques coe la pénicilline et inhiber la croissance des
bactéries alentours.

→ Ex. : Le Noyer rejette par ses racines, 1 substance volatile


toxique, qui explique la pauvreté de la végétation sous
cet arbre.

132
• Prédation :
→ rela on qui existe (e) le mangeur et le mangé.

Au sens le + large :


prédation = 1 mode d'alimentation par lequel 1 animal se
nourrit d'autres organismes vivants.
 Elle inclut à la fois anx herbivores, carnivores et parasites.

Au sens strict :


Prédation est l'interaction existant (e) 2 espèces animales
dt l'une, le prédateur, se nourrit de l'autre, appelé proie,
après l'avoir tuée.
133
• Prédation = Recherche active d’1 proie par un prédateur
pour se nourrir
• Prédateur = celui qui mange la proie
• Ds les biocénoses, le facteur initial du transfert de l'énergie
et de matière est la prédation
• Elle constitue 1 processus écologique essentiel qui contrôle
les populations
→ Zooplancton est 1 prédateur du phytoplancton Herbivore.
→Le Poisson est 1 prédateur du zooplancton Carnivore

134
- Grâce à la prédation, l’espèce consommatrice augmente sa
biomasse et son taux de natalité.
- Contrairement, l’espèce consommée (la proie) diminue sa
biomasse et augmente son taux de mortalité.
→Ce e interac on est dc positive pr l’espèce consommatrice
et négative pr la proie.
 La prédation est le fait de se nourrir d'autres organismes
vivants.
 En ce sens sont considérés comme prédateurs la totalité
des animaux non détritivores : herbivores, carnivores, et
parasites.
135
→ Les prédateurs p. être :
→ polyphages (s’attaquant à 1 grand nbre d’espèces),
→ oligophages (se nourrissant de qlques espèces), ou
→ monophages (ne subsistant qu’au dépend d’1 seule
espèce).
 Elle s'exerce surtout sur certains ind. faibles et faciles à
attraper tels que les ind. sans expérience, les malades, les
blessés ou les individus âgés.

136
De ce fait, Prédation =phénomène biologique fondamental
et utile car elle permet l'épuration des populations.
• Si les prédateurs ont dvpé des stratégies pr s'assurer de la
nourriture en déployant 1 minimum d'énergie, les proies se
sont à leur tour pourvues des mécanismes de défense pr
échapper à leurs prédateurs.

137
→ Certaines espèces offrent 1 résistance passive en tentant
de se confondre avec l'environnement coe les sauterelles
qui se confondent avec les herbes ou des chenilles qui
simulent des brindilles (camouflage).

D'autres types de proies essaient aussi d'effrayer/attaquer


tt prédateur potentiel.
 Oiseaux, Poissons et Mammifères se tiennent
généralement en groupes afin d'effrayer les prédateurs.
 Les herbivores coe antilopes sont tjrs en état d'alerte, au
1er signe d'agitation de l'un d'eux, ils prennent ts la fuite.

138
Qlqs espèces p. aussi se protéger en imitant
d'autres pourvues d‘1 mécanisme de défense
efficace contre les prédateurs.
 On parle du mimétisme.
→ 1 organisme qui imite l'autre sans posséder son
mécanisme de défense accomplit 1 mimétisme
batésien.

139
 Par exemple:
 papillon vice-roi, imite la coloration du
monarque mais il n'est pas toxique.
 Les 2 espèces se ressemblant jusqu'à prêter
confusion, les oiseaux les évitent ttes deux.
 Par contre, lorsque 2 espèces semblables ont un
système de défense identique,
 mimétisme müllérien.
 Ex. Cas du papillon Danaus gilippus qui imite le
Monarque en se défendant coe lui par sa toxicité.
140
•Dans des conditions climatiques favorables les Pucerons
sont nombreux et parasitent les rameaux du rosier se
nourrissent de sève → parasi sme
La Coccinelle est un
prédateur du Puceron
→ régression de la
population de Pucerons.
→ rela on de préda on.

141
→ Les Fourmis envahissent aussi, le rameau de rosier. A
l'aide de leurs antennes, elles caressent les Pucerons et
récoltent la sécrétion sucrée, appelée miellat, qui sort
alors de leur abdomen. Or les Fourmis ne se contentent
pas d'exploiter les Pucerons : elles les défendent, au
besoin contre les larves de Coccinelles, les nettoient,
favorisant ainsi leur prolifération. Ds cette relation, il y a
bénéfice réciproque, mais sans que les deux espèces aient
besoin l'une de l'autre pr vivre : on parle de coopération.

142
LES RELATIONS CHIMIQUES
(e) les membres d‘1 communauté circulent des
substances qui ont pr rôle de transmettre divers
types d'informations.
 substances appelées écomones se subdivisent
en 2 catégories :
- allomones et
- phéromones.
 Allomones transmettent des signaux chimiques
(e) espèces ≠tes alors que Phéromones véhiculent
l'information (e) individus de la même espèce.
143
 On distingue +sieurs formes de phéromones:
Phéromones sexuelles: ont 1 rôle attractif et
permettent le rapprochement des sexes chez :
insectes sociaux, Diplopodes, Crustacés, Poissons,
Amphibiens, Reptiles, Mammifères et algues.
Phéromones marquant la piste ou le territoire qui
se rencontrent chez les insectes sociaux coe les
fourmis et chez certains mammifères spécialement
chez les carnivores.

144
 Phéromones de reconnaissance qui se rencontrent
(e) les individus d‘1 même colonie chez insectes
sociaux et qui donnent 1 odeur caractéristique à la
communauté.
 Phéromones d'alarme produites par certains
insectes pour signaler 1 danger qui s'approche.

145
CHAPITRE IV : ECOLOGIE DES POPULATIONS
IV.1. POPULATION, PEUPLEMENT ET COMMUNAUTE
1 population ou dème est un gpe d'individus appartenant à 1
même espèce et occupant 1 milieu déterminé à 1 moment
donné.
Un peuplement est 1 gpe d'individus, appartenant à des
espèces ≠tes d‘1 même gpe systématique et vivant ds 1 milieu
donné.
Par ex. :  populations d'hippopotames ds le Parc National de
Virunga
 peuplement des mammifères ds la Réserve Naturelle de
Tayna.
La communauté est 1 ensemble des populations vivant ds 1
milieu déterminé.
146
→ 1 popula on constitue 1 entité écologique qui
possède des caractéristiques propres s'exprimant
par 1 ensemble des facteurs statistiques comme :
- natalité,
- mortalité,
- distribution en classes d'âges,
- sex-ratio, etc.

147
IV.2. REPARTITION SPATIALE DES ETRES VIVANTS
→ Étude de la répartition/distribution spatiale des
populations est très nécessaire pr comprendre les
phénomènes démo-écologiques.
→ On p. distinguer 3 types fondamentaux de
distribution spatiale des populations.
 distribution uniforme : si les ê. v. sont repartis
ds la nature d‘1 façon uniforme,

148
→ distribution dispersée càd les effectifs de
population sont repartis au hasard,
 distribution contagieuse lorsque les
individus sont groupés en agrégats.
 Selon que la répartition est uniforme, dispersée
ou groupée, les écologues utilisent respectivement
les nbres 1, 2, 3.
Ttefois, ds la nature, il est rare de trouver des
répartitions pures, la +part étant hybrides.

149
IV.3. METHODES DES EVALUATIONS DES EFFECTIFS
 Évaluation de l'abondance/connaissance des
effectifs d‘1 population est très importante ds tte
recherche démo-écologique.
Cette opération très délicate surtout pr les espèces
migratrices.
3.3.1. L'évaluation absolue
 Il s'agit de dénombrer, de compter ts les individus
d‘1 population au temps t.
150
 méthode n'est pas possible ds bcp de populations
animales à l'exception de l'espèce humaine et des
animaux domestiques.
 technique exige bcp de moyens, car il faut voir
chaque individu (recensement).
IV.3.2. L'estimation des effectifs
 On ne donne pas l'effectif exact mais 1 nombre
proche de la réalité.
 appliquée là où l'évaluation absolue n'est pas
réalisable.
151
 implique, l'adoption d‘1 stratégie et techniques
qui permettent de commettre le moins d'erreurs
possibles.
 stratégie fondée sur réalisation des prélèvements
et d‘1 dénombrement visuel effectué au hasard
ds 1 milieu uniforme mais en tenant compte du
mode de répartition des individus ds l'espace
considéré.

152
IV.3.2.1. Le dénombrement en vue
 méthode utilisée ds l'estimation des effectifs des
vertébrés terrestres.
 Plusieurs chercheurs traversent le terrain dans la
même direction tt en notant chacun les anx /vgtx
qu'il voit à gauche et à droite sur son parcours
(méthode de transect en ligne/en bande).
IV.3.2.2. L'échantillonnage
largement utilisé ds l'étude des populations des
vertébrés terrestres/aquatiques. 153
 D'après LAMOTTE et BOURLIERE (1969), but de
l'échantillonnage est d'obtenir à partir d‘une
surface donnée aussi restreinte que possible, 1
image fidèle de l'ensemble du peuplement.
 Le problème réside ds le prélèvement d‘1
échantillon aussi représentatif que possible de la
population entière suivant les types des milieux,
ses dimensions et les espèces à étudier.
 Il convient, 1 fois la taille des échantillons fixée,
de ne + la modifier.
154
En milieu terrestre, on partage le terrain en
plusieurs parcelles de dimensions égales et on
compte les anx/vgtx ds qlqs-unes de ces entités
choisies au hasard.
 On calcule ensuite la moyenne d'individus par
parcelle.
 Cette moyenne est ensuite multipliée/le nbre
total des parcelles pr connaître l'effectif
approximatif des individus sur ce terrain.

155
IV.3.2.3. Méthode de piégeage
 consiste à estimer l'effectif des populations
animales en le capturant à l'aide de piège.
Il existe 2 types de pièges :
 pièges d'intersection qui capturent les anx se
déplaçant librement ds leur habitat
 pièges attractifs basés sur la réponse de l'animal
à des stimuli chimiques, physiques/mécaniques
(pièges à appâts)

156
 Si :
 N : effectif total de la population à estimer,
 C1 : nbre des individus capturés lors d‘1 premier
piégeage effectué à 1 temps t1 et
 C2 : nbre des captures au 2ème piégeage réalisé
au temps t2 (suffisamt rapproché de t1 pr
négliger les variations d'effectifs dus aux
facteurs naturels (natalité et mortalité)),
 Nbre total d'individus ds le milieu est à peu
près égal à :
N = C12 / C1 - C2 157
 Cette méthode s'applique aux :
- Insectes, - Batraciens, - Oiseaux et - petits Mamm.
 Pour être fiable, elle exige que :
 population étudiée soit sédentaire,
 probabilité de capture de ts les individus soit la
même et
 proportion d'anx capturés soit suffisante par
rapport à l'effectif total de la population.
 Lorsque C1 et C2 très petits, la formule ci-
dessus devient aléatoire.
 Pr 1 bon piégeage, il faut aussi que C1 soit + gd
que C2. 158
IV.3.2.4. Méthode de capture et recapture
 ancienne méthode décrite dès 1896 par PETERSEN.
 On l'appelle aussi méthode de marquage/index
de LINCOLN.
 Son principe :
 On capture 1 certain nbre d'ind. T que l’on
marque d‘1 façon indélébile avant de le relâcher
ds le milieu naturel.

159
160
Ex.: Lors d‘1 étude des effectifs d'insectes par la
méthode de capture et recapture, on a attrapé
au cours d‘1 première séance de capture 345
insectes qui ont été marqués avec 1 couleur à
huile et relâchés ensuite ds leur milieu naturel.
→ Peu de temps après, une 2e capture a été
réalisée.
→ De 320 insectes capturés, il y avait 64 marqués.
→ La popula on d'insectes ds ce milieu peut être
estimée de la manière suivante :
161
 T = 345 (1ère capture), n = 320 (2ème capture),
t = 64 (recapturés)
 N = n x T / t = 320.345 / 64 = 1725 insectes.
 Pr cette méthode il faut que :
- anx relâchés se répartissent de façon homogène
ds le milieu et conservent la même probabilité de
recapture que les autres individus;
- marque ne disparaisse pas;
- taux de mortalité des individus marqués et non
marqués soit le même; 162
163
IV. 4. PRINCIPAUX PARAMETRES DEMOECOLOGIQUES
IV.4.1. Densité d‘1 population
 appelée aussi abondance constitue 1 paramètre
demo-écologique primordial.
 peut ê définie coe le nbre d'individus d‘1 espèce
par unité de surface.
 Unité de surface est à fction de la taille de l'espèce
étudiée et de son abondance ± gde.
 Elle va du m2 ds le cas des invertébrés vivant
sur sol au km2 pr les gds herbivores de savane
et de steppe. 164
 densité peut aussi ê exprimée en masse totale de
matière vivante par unité de surface.
 A ce moment elle dépend de la place que
l'espèce occupe ds la chaîne alimentaire.
 C'est prquoi ds 1 écosystème en équilibre
densité des carnivores tjrs + faible que celle
des herbivores.
 On distingue 2 types de densité :
- densité brute : rapport du nbre total d'individus
d‘1 population (/de sa biomasse) à la surface totale
du milieu occupé par cette population. 165
- densité écologique : rapport existant (e) l'effectif
total de la population (/sa biomasse/son poids sec)
et la surface d'habitat réellement disponible.
 Exemple : Pour 1 pays coe la RDC,
 densité brute de la population = au rapport du
nbre total d'habitants à la surface totale du pays
 densité écologique = rapport existant (e) ce nbre
et la superficie des terres cultivables càd forêt
équatoriale non comprise.
166
IV.4.2. La natalité et la mortalité
→ densité d‘1 population, sa croissance/son déclin
dépend du nbre d'individus qui lui sont ajoutés
et de ceux qui disparaissent.
Natalité pcpal paramètre démo-écologique qui
explique l'accroissement de la population.
Il existe :
 natalité maximale/physiologique qui =pond à
la fécondité potentielle de l'espèce
 natalité réelle/observée. 167
Taux brut de natalité, s'exprime par le nbre de
naissances pr mille individus et par an.
 On p. aussi distinguer le taux net de reproduction
qui =pond au nbre total des naissances produites
par chq femelle féconde.
Mortalité 2ème paramètre démo-écologique
d'importance fondamentale.
 principal facteur de diminution des effectifs.
 varie en fonction du groupe d'âges et
 s'exprime par le taux de mortalité càd nbre des
morts survenus ds 1 intervalle de temps donné
divisé par l'effectif au début de l'intervalle.
168
 On distingue:
 mortalité minimale/taux de disparition des
individus ds les conditions de vie optimales,
 mortalité réelle/écologique caractérisant la
disparition des individus ds des conditions
d'environnement données.
 Cette dernière, n'est pas constante mais
varie en fonction de la population considérée
et des facteurs du milieu.

169
Mortalité minimale est théorique, car elle
représente le taux de disparition des individus à
l'absence des facteurs limitants qui, pratiquet ne p.
pas manquer.
Courbes de survie fournissent 1 bonne répartition
de la mortalité naturelle ds la population.
 On distingue 3 grands types de courbes de survie
(I, II, III) → 3 sortes de mortalités naturelles.
 1 courbe de survie est 1 représentation
graphique de la variation du logarithme décimal
des effectifs N en fonction du temps t. 170
Figure 2 : Courbes de survie 171
 Type I : 1 courbe convexe et =pond à 1 mortalité
faible au stade jeune mais qui devient forte par
la suite.  observé ds la population humaine.
 Type II : 1 courbe ± linéaire qui traduit 1 taux de
mortalité constant tt au long de la vie de l'espèce.
 observé chez l'hydre verte.
 Type III : 1 courbe concave qui =pond à 1 forte
mortalité juvénile (au stade jeune), mais qui
décroît rapidement au stade adulte.
 observé chez le rouge-gorge.
172
L’étude des courbes de survie est très importante
en démoécologie et en aménagement de la faune
car elle permet de savoir à quel âge 1 espèce est
plus sensible à la mort.
IV.4.3. L'âge
 connaissance de l'âge des individus est
indispensable.
 Pour la détermination de l'âge précis, il faut avoir
marqué 1 individu à sa naissance/à l'éclosion.

173
 Ds le cas où cela n'est pas possible, on p. se baser
sur :
→ caractères morphologiques/anatomiques
(Anneaux/stries annuelles de croissance sur
les coquilles, les écailles, la denture, cornes..)
ou
→ varia ons de son métabolisme.

174
IV.4.4. Les pyramides des âges
 donnent la structure en classes d'âges des
individus dans 1 population.
 sont établies par superpositions des rectangles de
largeur constante et de longueur, dc de surface
proportionnelle aux effectifs ds chq classe d'âges.
→ 2 sexes disposés en 2 gpes distincts situés de part
et d'autre d‘1 médiane, car la mortalité n'affecte
pas de façon égale les 2 sexes en fonction de l'âge.
175
Figure 3: Pyramide des âges d‘1 population
176
 Coe il n'est pas tjrs facile de connaître l'âge exact
des ind., on p. simplifier les pyramides des âges en
distinguant 3 groupes d'âge ds tte population à
savoir :
 jeunes en période pré-reproductive,
 adultes en période reproductive et
 individus âgés en période post-reproductive,
(inféconds ou séniles).
 Selon que la population est en expansion, stable
ou déclinante, on p. observer 3 sortes des
pyramides d'âges : 177
 pyramide à base large et avec un sommet étroit.
Individus
Âgés

Adultes

Jeunes

Fig.4 : Pyramide à base large 178


 caractérise 1 population en expansion rapide
et ds laquelle il y a plus des jeunes que
d'adultes et individus âgés.

179
 pyramide en cloche
 s'observe ds 1 population stable où le nbre
d'individus est identique ds ttes les classes d'âge.

180
Note : En un siècle, la pyramide des âges s'est transformée :
«de la forme pyramidale (en 1900), elle est passée à
1 forme de « cloche» (en 1950), puis à 1 forme de
«sapin» (en 2004)».

 pyramide en champignon
 caractérise 1 population déclinante càd qui a
tendance à disparaître suite au nbre très réduit
des jeunes par rapport aux adultes.
 Lorsqu'on observe cette dernière pyramide ds 1
population, il faut renforcer les mesures de
protection pr éviter la catastrophe (disparition
de la population). 181
IV.4.5. Le Sex-Ratio
 1 paramètre démoécologique de gde importance
qui correspond au rapport (e) les individus de
sexe mâle et de sexe femelle ds 1 population
animale donnée.
 Ce rapport est équilibré et proche de 1 ds la
gde majorité des cas, càd, il y a autant des
femelles que des mâles,

182
 sauf ds les populations d'espèces
parthénogénétiques coe les abeilles, les
pucerons et les phasmes.
Chez les vertébrés du moins pr la +part, on observe
ttefois 1 petit excès des mâles à la naissance ; mais
à l'âge adulte le sex-ratio peut pencher en faveur
des mâles/de femelles suivant le gpe taxonomique,
l'habitat et d'autres facteurs du milieu tels que les
guerres, les maladies...

183
On p. distinguer le sex-ratio primaire, secondaire,
tertiaire et quaternaire respectivement à la
conception, à la naissance, au stade juvénile et au
stade adulte.
 Ds l'exploitation rationnelle de la faune il faut
éviter de surexploiter les individus d‘1 sexe car cela
p. amener à 1 déséquilibre ds la population.

184
IV.5. CROISSANCE DES POPULATIONS
IV.5.1. Croissance en absence des facteurs limitants
 Si on place 1 population ds 1 milieu stable où on a
éliminé artificiellement tt facteur limitant, effectifs
de cette population vont croitre indéfiniment
selon 1 loi exponentielle en fonction du temps.
 Si No = effectif de la population au temps to,
Nt = nombre d'individus au temps t,
r = taux d'accroisset naturel propre à l'espèce
(taux intrinsèque d'accroissement),
e = exponentielle, 185
 on a pr cette population la relation :
Nt = No. ert
 Cette fonction donne 1 courbe exponentielle
en forme de J.
 Le taux intrinsèque d'accroissement naturel r
est conditionné par la natalité et la mortalité.
 Si b = taux intrinsèque de natalité et m =
taux intrinsèque de mortalité,
on a : r = b-m.

186
Exemple :
Soit 1 population dt le taux de natalité annuelle b
est de 30 ‰ et un taux de mortalité m de 10 ‰.
 Le taux de croissance annuelle de cette
population r est : = 0.02 = 2%
 Une population s'accroît lorsque r est positif et
l'accroissement prévu I se calcule en multipliant
le taux de croissance naturelle par l'effectif actuel
N de la population :
I=rxN 187
Tableau III : Valeurs du taux de croissance naturelle pr
qlqs groupes d'animaux
Types d'organismes Valeur de r par an (potentiel biotique)

Grands mammifères 0.02-0.5


Oiseaux 0.05-1.5
Petits mammifères 0.3-8
Grands invertébrés 10-30
Insectes 4-50
Petits invertébrés (Grands
Protozoaires inclus) 30-800

Petits Protozoaires 600-2000


Bactéries 3000-20000
188
IV.5.2 Croissance en présence des facteurs limitants
Ds 1 population naturelle :

• les facteurs limitants, propres au milieu (facteurs


extrinsèques) ne manquent jamais.

 Ils diminuent la natalité et augmentent la mortalité.

 Ils traduisent aussi, la résistance du milieu qui s'oppose


à l'accroissement des effectifs, lorsque la population
devient nombreuse.
• Facteurs intrinsèques (propres à l'espèce considérée) et
Facteurs intrinsèques (liés au milieu), combinent leurs
effets pr ajuster les effectifs à 1 valeur donnée.
189
 Ds 1 milieu aux ressources limitées, la croissance
d‘1 population, ne p. être pdt longtemps de nature
exponentielle, car la résistance que lui offre ce milieu se
manifeste de façon plus intense que les densités sont plus
fortes.
Des expériences réalisées au laboratoire, démontrent bien
que :
 résistance du milieu est d'autant + gde que des effectifs
sont plus élevés.

190
Considérons l'expérience de PEARL réalisée sur la croissance
de la levure (Saccharomyces cerevisiae) en 1925.
Tab. IV : Evolution de la croissance de la levure de pain selon
l'expérience
Tempsde Pearl
t (en heures) Nombre d'individus N Vitesse d'accroissement
par cm3 de culture
0 9,6 0
2 29,0 19,4
4 71,1 42,1
6 174,6 103,5
8 350,7 176,1
10 513,3 162,6
12 594,1 81,1
14 640,8 46,4
16 655,9 15,1
191
18 661,8 5,9
• Si on construit 1 courbe de croissance avec des telles
données, on obtient 1 graphique en forme de S ou 1
sigmoïde qui tend vers 1 valeur limite correspondant à
l'effectif maximal que p. supporter le milieu considéré.

 Cette valeur maximale vers laquelle tend la courbe de


croissance en présence des facteurs limitants est appelé
capacité limite du milieu/capacité biologique spécifique K.

192
193
Fig.5: Courbe de croissance en présence et en absence des facteurs194
limitants.
En ce qui concerne la vitesse de croissance, elle
augmente sans cesse s'il n'y a pas des facteurs
limitants.
Ds le cas contraire, elle augmente au début,
atteint le maximum puis décroît et tend vers 0
avec le temps.
D‘1 manière générale, on p. considérer la courbe
exponentielle de la croissance d‘1 population coe
étant théorique.
 C'est la courbe logistique ou en S qui s'observe
sur le terrain. 195
IV.5.3. Fluctuations des populations
Ds les populations naturelles, les fluctuations ou
variations des effectifs, constituent 1 règle absolue
même si les populations semblent être stables
lorsqu'on les étudie sur une assez longue période.
En fction de leurs durées, ces fluctuations p. être
saisonnières, annuelles /pluriannuelles.
 D'après le naturaliste Buffon, elles sont dues à
l'existence ds le milieu naturel, des facteurs qui
exercent 1 action négative.
Par ex.: maladies, surpeuplement, manque de nourriture,
prédation, guerre, etc. 196
De ttes façons, on a remarqué que les populations
fluctuent (e) 1 limite ˃rieure et 1 limite <rieure.
 Ces fluctuations, créent au sein des populations,
des déséquilibres qui sont directement réparées.
 1 population qui présente 1 relative stabilité
càd peu de fluctuations de ses effectifs sur des
longues périodes, est dite stable / logistique.

197
198
CHAP.5 : STRUCTURE ET
FONCTIONNEMENT DES
ECOSYSTEMES.

199
5.1. La biosphère et ses constituants
• Terme Biosphère créé par le géologue russe Vladimir
Ivanovich VERNADSKY peut être considéré,
• Au sens strict, comme l'ensemble des organismes vivants,
animaux et végétaux se retrouvant à la surface de la
planète terre.
• Au sens large, il désigne aussi la partie du globe où se
trouvent les êtres vivants et où la vie est possible en
permanence.
• Biosphère = sphère de la vie, c-à-d l’ensemble de la vie
terrestre.
200
• Épaisseur de la biosphère varie d’1 point à 1 autre
puisque la vie pénètre jusque :
→ ds les fosses océaniques au-delà de 10 000 m de
profondeur
→ ds la lithosphère, pas de trace de vie au-delà d’1
dizaine de mètres.
→ Ds l’atmosphère, par suite de la raréfaction de l’oxygène,
les êtres vivants se font plus rares avec l’altitude et vivent
rarement à plus de 10 000 m.

201
• 2 caractères primordiaux font la spécificité de la Biosphère:

→ l'eau s'y trouve en permanence à l'état liquide et


→ le soleil la baigne d’1 flux lumineux continu grâce auquel
les végétaux et indirectement les animaux élaborent les
substances organiques dont ils ont besoin pr leur survie
et leurs activités.
• Les écologues utilisent également le terme Ecosphère qui
inclut la Biosphère au sens strict et la photosphère
représentée par le soleil.

202
• La source majeure d’énergie ds la biosphère est le soleil.

• Autre source importante est l’énergie géothermique.

• Grâce à la photosynthèse, les plantes transforment l’énergie


solaire en énergie chimique, et les animaux en mangeant
ces plantes ou en se mangeant (e) eux, la récupèrent.

203
5.2. Organisation de la biosphère
• Cellule (Niveau le + élémentaire d’organisation du vivant).

• Individu (qui s’intègre ds 1 population).

• Population (fait partie d’1 communauté/biocénose).

• Biocénose (s’intègre à son tour ds l’écosystème).

• Écosystèmes

• Biosphère (qui est le niveau le plus élevé du vivant).
204
5.3. LES BIOCENOSES ET LES ECOSYSTEMES

5.3.1. BIOCENOSES
Terme Biocénose créé par Mobius (1877) lors de son étude
sur les bans d'huîtres et des organismes qui leur sont associés.
• Définition originale de la Biocénose :
est 1 groupement d’ê.v. correspondant par sa composition,
par le nbre d'espèces et d'individus ds certaines conditions
moyennes du milieu à 1 gpt d'êtres vivants qui sont liés
par 1 dépendance réciproque et qui se maintiennent en se
reproduisant ds certains endroits d’1 façon permanente.

205
• Actuellement,
Biocénose coe 1 ensemble des communautés animales
et végétales vivant ds 1 milieu naturel déterminé.

• Le milieu naturel ds lequel vivent ces communautés est le


biotope.
• La biocénose et son biotope forment 2 élts inséparables qui
agissent l’1 sur l'autre pr former 1 système ± stable
dénommé Ecosystème.
• En d'autres termes:
l'écosystème a 2 composantes : l'une organique, la
biocénose et l'autre inorganique/organique, le biotope.
206
• TYPES DE BIOCENOSES
• En allant de la plus étendue à la plus petite des biocénoses,
on distingue :
- Les communautés majeures qui sont au nbre de trois :
→ communautés terrestres (vivant sur la terre émergée),
→ communautés dulcicoles/dulçaquicoles (qui vivent ds
l'eau douce)
→ communautés marines.

- Les biomes, formations ou complexes


biome est 1 groupement de physionomie homogène qui
s'étend sur 1 aire géographique assez grande et dont
l'existence est sous le contrôle du macroclimat. 207
• En fonction de la latitude, la succession des grandes
biomes continentaux est la suivante :
→ forêt tropicale humide/forêt dense équatoriale → forêt
sèche tropicale/forêt claire → savanes tropicales/
prairies tropicales → déserts →forêt méditerranéenne/
maquis méditerranéen → forêts de feuillus caducifoliés
(présentes seulement ds l'hémisphère Nord) → steppes/
prairies tempérées d'Amérique du Nord → Taïga/forêt
boréale des conifères et → Toundra.
• Cette zonation latitudinale des biomes, très difficile à
établir pr écosystèmes marins à cause de l'homogénéité
due aux courants marins et à l'absence des barrières
géographiques. 208
- Les associations
→ sont des groupements d'espèces (ou communautés) ±
localisés et définissables avec précision.
→ cons tuent les biocénoses proprement dites.
→ Par exemple: 1 palmeraie ou 1 champ qui constitue
une association avec sa faune et sa flore.
- Les Synusies
Il s'agit des micro-associations/fragments de biocénoses.
Par ex.: 1 cadavre en décomposition, 1 tronc d'arbre
mort, la surface d’1 rocher hébergent des
communautés très restreintes ou synusies.

209
• CARACTERISTIQUES DES BIOCENOSES
→ biocénoses se définissent quantitativement par 1
ensemble de descripteurs qui prennent en considération
l'importance numérique des espèces qui les constituent.
→ La description de la structure de la biocénose ne peut se
faire qu'à travers les paramètres tels que :
→ l'abondance (densité),
→ la richesse spécifique,
→ la dominance,
→ la diversité spécifique,
→ la fréquence...
210
- l'abondance
correspond au nbre d'individus par unité de surface ou de
volume.
• Coe il n'est pas tjrs facile d'évaluer exactement
l'abondance des espèces, les écologues se contentent
souvent d'établir des catégories d'après des estimations ±
précises et adoptent 6 classes d'abondance.
• Ils utilisent des chiffres allant de 0 à 5 pr exprimer cette
abondance.
• Les coefficients 0 (l'espèce est absente), 1 (rare), 2
(dispersée), 3 (assez abondante), 4 (abondante), 5 (très
abondante ou qu'il s'agit d'un peuplement pur)

211
5.3.2.ECOSYSTEME
• Le concept « écosystème » date de l'année 1877 avec les
écrits de FORBES et MOBIUS.
→ Ils considèrent que l'unité d'étude en écologie doit
inclure à la fois les plantes, les animaux et leur
environnement physique.

• C'est à partir de ces idées que TRANSLEY, en 1935, proposa


le terme écosystème qui, d'après lui, peut se traduire par la
relation suivante :
" Ecosystème = Biotope + Biocénose"

212
• L'Ecosystème,
→ pas slt 1 juxtaposition de 2 composantes matérielles
mais
→ représente aussi 1 unité fonctionnelle qui inclut à la fois
les ê.v. et le milieu ds lequel ils vivent avec toutes les
interactions réciproques (e) le milieu et les organismes.
• Un écosystème complet comprend:
→ les substances abiotiques organiques et inorganiques
du milieu,
→ des communautés d'organismes autotrophes capables
de synthétiser la matière organique à partir du milieu
inorganique, 213
→ des organismes consommateurs ou hétérotrophes et
→ des décomposeurs qui transforment la matière organique
en substances inorganiques.

214
• L'écosystème est 1 unité écologique relativement stable ds
le temps et ouverte.
• Il y a tjrs des éléments qui entrent et ceux qui sortent.
→ Ceux qui entrent sont : l'énergie solaire, l'eau, les
minéraux, les gaz...
→ ceux qui sortent sont : la chaleur, l'oxygène, le dioxyde
de carbone et d'autres gaz, les composés humiques et
les substances biogènes.
• Ecosystèmes sont doués d’1 autorégulation et
sont capables de résister, au moins ds certaines limites, aux
modifications du milieu ambiant et aux brusques variations
de la densité des populations.
→ Ils obéissent aux lois de la thermodynamique. 215
• La notion d'écosystème est multiscalaire
(multi-échelle),
(càd qu'elle peut s'appliquer à des portions de
dimensions variables de la biosphère; 1 lac, 1 prairie,
ou 1 arbre mort…)

→ Suivant l’échelle de l’écosystème nous avons :


- un micro-écosystème : exemple un arbre ;
- un méso-écosystème : exemple une forêt ;
- un macro-écosystème : exemple une région.

216
• D'après l'étendue on peut distinguer :
- microécosystèmes peu étendus coe un tronc d'arbre
mort, 1 flaque d'eau
- mésoécosystèmes d'étendue moyenne coe 1 forêt, 1 étang
- macroécosystèmes très étendus coe l'océan.

217
• D'après leur nature, divers écosystèmes de la Biosphère
sont repartis en 2 groupes :

- écosystèmes terrestres associés au continent émergé


- écosystèmes aquatiques dépendant de l'hydrosphère et
qu'on peut subdiviser en:
→ écosystèmes limniques (lacs, étangs, fleuves, marais),
→ li oraux (lagunes, estuaires, embouchures, mangroves)
et
→ marins ou océaniques.

218
• Les écosystèmes sont souvent classés par
référence aux biotopes concernés.
→ On parlera de :
 Ecosystèmes continentaux (ou terrestres) tels que :
écosystèmes forestiers (forêts), écosystèmes prairiaux
(prairies), agro-écosystèmes (systèmes agricoles);
 Ecosystèmes des eaux continentales, pr les
écosystèmes lentiques des eaux calmes à renouvellement
lent (lacs, marécages, étangs) ou écosystèmes lotiques des
eaux courantes (rivières, fleuves) ;
 Ecosystèmes océaniques (les mers, les océans).

219
• Un écosystème est constitué par l’ensemble des
êtres vivants (biocénose) et du milieu dans lequel
ils vivent (biotope).
• Le biotope fournit l’énergie, la matière organique et
inorganique d’origine abiotique.

• La biocénose comporte 3 catégories d’organismes :


- des producteurs de matières organiques,
- des consommateurs de cette matière et
- des décomposeurs qui la recyclent.

220
• Les végétaux captent l’énergie solaire et fabriquent des
glucides qui seront transformés en d’autres catégories de
produits, ils seront broutés par les herbivores qui seront
dévorés par des carnivores.

• Décomposeurs consomment les déchets et les cadavres de


ts et permettent ainsi le retour au milieu de diverses
substances.

• Par son unité, son organisation et son fonctionnement,


l’écosystème apparaît coe le maillon de base de la
biosphère.

221
5. 4. La chaîne trophique
• Définitions
→ Une chaîne trophique/chaîne alimentaire est une
succession d’organismes dont chacun vit au dépend du
précédent.
→ Tt écosystème comporte 1 ensemble d’espèces animales
et végétales qui p. être réparties en 3 groupes :

→ les producteurs,

→ les consommateurs et

→ les décomposeurs.
222
5.4.1. Les producteurs
• Ce sont les végétaux autotrophes photosynthétiques
(plantes vertes, phytoplancton : cyanobactéries ou algues
bleus : organisme procaryote).

• Ayant le statut de producteurs primaires, ils constituent le


premier niveau trophique de l’écosystème.

→En effet, grâce à la photosynthèse ils élaborent la


matière organique à partir de matières strictement
minérales fournies par le milieu extérieur abiotique.

223
5.4.2. Les consommateurs
• Êtres vivants, dits hétérotrophes, qui se nourrissent des
matières organiques complexes déjà élaborées qu’ils
prélèvent sur d’autres êtres vivants.

• Ils se considèrent coe étant des producteurs secondaires.

• Les consommateurs occupent un niveau trophique


différent en fonction de leur régime alimentaire.

• On distingue les consommateurs de matière fraiche et les


consommateurs de cadavres.

224
a- Les consommateurs de matière fraiche, il s’agit de :
 Consommateurs primaires (C1) : sont les phytophages qui
mangent les producteurs.
→ Ce sont en général des animaux, appelés herbivores
(mammifères herbivores, insectes, crustacés : crevette),
mais aussi plus rarement des parasites végétaux et
animaux des plantes vertes.
 Consommateurs secondaires (C2) : Prédateurs de C1.
→ Il s’agit de carnivores se nourrissant d’herbivores
(mammifères carnassiers, rapaces, insectes,…).
 Consommateurs tertiaires (C3) : Prédateurs de C2.
→ Ce sont donc des carnivores qui se nourrissent de
carnivores (oiseaux insectivores, rapaces, insectes,…).
225
• Le plus souvent, 1 consommateur est omnivore et
appartient donc à +sieurs niveaux trophiques.

• Les C2 et les C3 sont soit des prédateurs qui capturent


leurs proies, soit des parasites d’animaux.

b- Les consommateurs de cadavres d’animaux


• Les charognards ou nécrophages désignent les espèces qui
se nourrissent des cadavres d’animaux frais/décomposés.

• Ils terminent souvent le travail des carnivores.

Exemple : Chacal, Vautour,…

226
5.4.3. Les décomposeurs ou détritivores
• Décomposeurs : ≠ts organismes et microorganismes qui
s’attaquent aux cadavres et aux excrétas et les
décomposent peu à peu en assurant le retour progressif au
monde minéral des élts contenus ds la matière organique.

 Saprophyte : Organisme végétal se nourrissant de matières


organiques en cours de décomposition.
Exemple : Champignons.

227
 Saprophage : Organisme animal qui se nourrit de matières
organiques en cours de décomposition.

Exemple : Bactéries.

 Détritivore : Invertébré qui se nourrit de détritus ou


débris d’animaux et/ou de végétaux.

Exemple : Protozoaires, lombrics, nématodes, cloportes.

 Coprophage : Animal qui se nourrit d’excréments.


Exemple : Bousier.

• Producteurs primaires, consommateurs et décomposeurs


sont liés par une chaîne alimentaire. Le caractère cyclique
de la chaîne est assuré par les décomposeurs. 228
5.4.4. Les fixateurs d’azote
• Ils ont 1 position particulière ds la chaîne trophique. Leur
nutrition azotée se fait à partir de l’azote moléculaire.

• Qt au carbone et à l’énergie nécessaire à leur nutrition, ils


utilisent des matières organiques plus élaborées qu’ils
prennent à certains détritus ou à des racines ou feuilles
des autotrophes.

• Ils sont dc autotrophes pr ce qui est de l’azote et


hétérotrophes du point de vue carbone.

• C’est le cas des Azotobacter en fixation non symbiotique


et les Rhizobiums en fixation symbiotique.

229
5.5. Différents types de chaînes trophiques
Existe 3 principaux types de chaines trophiques linéaires :
 Chaîne de prédateurs
• Le nbre d’individus diminue d’1 niveau trophique à l’autre,
mais leurs tailles augmentent (règle d’Elton énoncée en
1921).
Exemple : (100) Producteurs + (3) Herbivores + (1) Carnivore.
 Chaîne de parasites
• Cela va au contraire d’organismes de grandes tailles vers
des organismes plus petits, mais de plus en plus nbreux (la
règle d’Elton n’est pas vérifiée ds ce cas).
Exemple : (50) Herbes + (2) Mammifères herbivores + (80)
Puces + (150) Leptomonas. 230
 Chaîne de détritivores

• Va de la matière organique morte vers des organismes de


plus en plus petits (microscopiques) et nombreux (la règle
d’Elton n’est pas vérifiée dans ce cas).
Exemple : (1) Cadavre + (80) Nématodes + (250) Bactéries.

231
5.5.1. Représentation graphique des chaînes
trophiques
• La schématisation de la structure des biocénoses est
généralement conçue à l’aide de pyramides écologiques,
qui correspondent à la superposition de rectangles
horizontaux de même hauteur, mais de longueurs
proportionnelles au nbre d’individus, à la biomasse ou à la
quantité d’énergie présentes ds chaque niveau trophique.

• On parle alors de pyramide des nombres, des biomasses


ou des énergies (Fig.02).

232
5.6. Le réseau trophique
• Réseau trophique se définit comme :
• 1 ensemble de chaînes alimentaires reliées entre elles au
sein d’un écosystème et par lesquelles l’énergie et la
matière circulent.
• également coe étant l’ensemble des relations trophiques
existant à l’intérieur d’une biocénose entre les diverses
catégories écologiques d’êtres vivants constituants cette
dernière (producteurs, consommateurs et décomposeurs).

233
5.7. Transfert d’énergie et rendements
5.7.1. Définitions
 Productivité brute (PB): Qtité de matière vivante produite
pendant 1 unité de temps, par un niveau trophique donné.

 Productivité nette (PN): Productivité brute moins la qtité


de matière vivante dégradée par la respiration.
PN = PB – R.
 Productivité primaire : Productivité nette des autotrophes
chlorophylliens.
 Productivité secondaire : Productivité nette des
herbivores, des carnivores et des décomposeurs.
234
5.7.2. Transfert d’énergie
• Les relations trophiques qui existent entre les niveaux d’1
chaîne trophique se traduisent/des transferts d’énergie
d’un niveau à l’autre.

 Une partie de la lumière solaire absorbée par le végétal


est dissipée sous forme de chaleur.

 Reste est utilisé pr la synthèse de substances organiques


(photosynthèse) et correspond à la Productivité primaire
Brute (PB).

 Une partie de (PB) est perdue pour la Respiration (R1).

 Le reste constitue la Productivité primaire Nette (PN).


235
 Une partie de (PN) sert à l’augmentation de la biomasse
végétale avant d’être la proie des bactéries et des autres
décomposeurs.
 Reste de (PN), sert d’aliment aux herbivores qui absorbent
ainsi une quantité d’énergie Ingérée (I1).
 La quantité d’énergie ingérée (I1) correspond à ce qui est
réellement utilisé ou Assimilé (A1) par l’herbivore, plus ce
qui est rejeté (Non Assimilée) (NA1) s/la forme
d’excréments et de déchets :
I1= A1+ NA1
 La fraction assimilée (A1) sert d’une part à la Productivité
Secondaire (PS1) et d’autre part aux dépenses Respiratoires
(R2). 236
 On p. continuer le même raisonnement pr les carnivores.
• Ainsi, du soleil aux consommateurs (1er, 2ème ou 3èmeordre),
l’énergie s’écoule de niveau trophique en niveau trophique,
diminuant à chaque transfert d’1 chainon à 1 autre.
→ On parle donc de flux d’énergie.

• Le flux d’énergie qui traverse un niveau trophique donné


correspond à la totalité de l’énergie assimilée à ce niveau,
càd à la somme de la productivité nette et des substances
perdues par la respiration.
→ Ds le cas des producteurs primaires, ce flux est :
PB = PN + R1.
→ Le flux d’énergie qui traverse le niveau trophique des
herbivores est : A1 = PS1 + R2.
237
Plus on s'éloigne du producteur primaire, plus la
production de matière vivante est faible (Fig.).

Fig. : Biomasse des différents niveaux d‘1 chaîne alimentaire : le passage d'un niveau
alimentaire à un autre entraîne une perte de matière considérable.
238
5.8. Les rendements
• A chaque étape du flux, de l’organisme mangé à
l’organisme mangeur et à l’intérieur de chacun d’eux, de
l’énergie est perdue.

• On peut donc caractériser les divers organismes du point


de vue bioénergétique, par leur aptitude à diminuer ces
pertes d’énergie. Cette aptitude est évaluée par les calculs
de rendements :

 Rendement écologique : C’est le rapport de la production


nette du niveau trophique de rang (n) à la production
nette du niveau trophique de rang (n-1) :
(PS1/PN x 100) ou (PS2/PS1 x 100).
239
 Rendement d’exploitation : C’est le rapport de l’énergie
ingérée (I) à l’énergie disponible.

→ C’est la production nette de la proie : (I1/PN x 100) ou


(I2/PS1x 100).
 Rendement de production nette : est le rapport de la
production nette à l’énergie assimilée :
(PS2/A2x100) ou (PS1/A1x100).

→ Ce rendement intéresse les éleveurs, car il exprime la


possibilité pour une espèce de former la plus grande
quantité possible de viande à partir d’une quantité
donnée d’aliments.
240
5.9. Stabilité des écosystèmes
• Ressources disponibles, régulées par les facteurs physico-
chimiques du milieu, contrôlent les chaines trophiques
depuis les producteurs jusqu’aux prédateurs.

→ C’est la théorie du contrôle des communautés par les


ressources (éléments nutritifs), ou contrôle bottom-up
(du bas vers le haut).

• Exemple : relation existante (e) la teneur en phosphates


des océans + la quantité des planctons + taille
des poissons qui s’en nourrissent.

241
• A l’inverse, le fonctionnement d’1 écosystème dépend de
la prédation exercée par les niveaux trophiques
supérieurs sur les niveaux trophiques inférieurs.

→ C’est le contrôle top-down.


→ Exemple : Effet régulateur d’1 population de carnivores
(loups) sur une population de proies (lièvres).

• Les 2 contrôles interviennent simultanément dans les


écosystèmes et peuvent être complémentaires.

• Les modifications par l’homme d’1 niveau trophique


peuvent amplifier l’un ou l’autre des deux contrôles et
entrainer une instabilité de l’écosystème.
242
• Exemples :
 Augmentation des ressources en éléments nutritifs
(amplification du contrôle bottom-up).

→ Cas de la pollu on organique des eaux/eutrophisation.

 Diminution d’abondance d’un prédateur de haut niveau


(amplification du contrôle top-down).

→ Cas de la chasse ou de la pêche.

243

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