Cours D'ecologie DR Kokolo

Par
Dr Bertrand Kokolo Ngoma
Ecologie moléculaire,
Ecologie évolutive des interactions
durables entre plantes et insectes dans les
écosystèmes tropicaux
bertrandkokolo@yahoo.fr
stufainmarie@gmail.com
2
PARTIE I : DIVERSITE ET STRUCTURE

DES ECOSYSTEMES
 Composition des écosystèmes

tropicaux ?
 Définir le rôle et le fonctionnement

des écosystèmes tropicaux.
Ecologie des milieux Dr Bertrand Kokolo Année 2022 - 2023

3
CHAPITRE I . GÉNÉRALITÉ SUR

L’ÉCOLOGIE

4
I.1. Définition
Ecologie (Ernest Haeckel,1866) vient de deux mots grec :
Oikos = Habitat Logos = Science
Science de l’habitat
Etude des interactions entre les organismes vivants

et leur milieu, et des organismes vivants entre eux
dans les conditions naturelles (Dajoz, 1983)

5
Rapport entre organisme, et avec leur environnement
 Il s'agit de comprendre les mécanismes qui permettent

aux différentes espèces d'organismes de survivre et de
coexister en se partageant ou en se disputant les
ressources disponibles (espace, temps, énergie, matière).

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I.2.Notion d’Ecologie
Climatologie
Hydrologie
Chimie
Géologie
Ecologie Physiologie
Génétique
Géographie
Pédologie
Ethologie…
Science multidisciplinaire
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I.2. Notion d’Ecologie
1. Individu;
2. population;
3. communauté (ou peuplement).
 Individu, l’autoécologie étudie les rapports d’une seule espèce avec

son milieu.
 Population, la dynamique des populations (ou écologie des

populations), étudie les caractéristiques qualitatives et quantitatives
des populations
 Biocénose, la synécologie étudie les rapports entre individu qui

appartiennent aux diverses espèces d’un même groupement, et ceux-ci
avec leur milieux.
8
D’autres sous-disciplines de l’écologie:
 L’écophysiologie : étude de la physiologie des organismes vivants

en fonction des facteurs écologiques;
 l’écotoxicologie : Etude des polluants dans les écosystèmes;
 l’écologie de la conservation : ensemble des mesures visant à

maintenir, restaurer et protéger les ressources naturelles
On distingue :
 L’écologisme est l’activité politique visant à l'amélioration du milieu de vie de
l'humanité ;
 Les écologues sont les scientifiques faisant de la recherche en écologie ;
 Les écologistes (Environnementalistes) sont les activistes de l'écologisme.

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a) b)
 Un individu (a) = un spécimen  Une population (b) = groupe d’individu

d’une espèce donnée. de la même espèce occupant un
territoire particulier à une période
donné.

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Des traditions très différentes suivant les objets

d’étude
Écologie terrestre Écologie marine
Écologie des Écologie des

sols eaux douces
Écologie animale Écologie végétale
Écologie microbienne
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I.3. Intérêt des études écologiques
 Pour comprendre comment les systèmes naturels

fonctionnent.
 Pour comprendre l’impact de l’activité humaine sur le

fonctionnement des écosystèmes.
 Evaluer les conséquences graves des atteintes de

l’environnement.
 Proposer des solutions pour une meilleur gestion

et prévention de l'environnement

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I.4.Les applications et enjeux
Problèmes environnementaux actuels
Pollution
Diminution de
la biodiversité
Changement
global

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Problèmes environnementaux actuels
- Déforestation;
- Pollutions de l’eau et de l’air;
- Bioaccumulation des pesticides;
- Érosion des terres par déforestation;
- Appauvrissement des sols par l’agriculture et
l’élevage;
- Déséquilibres par introduction d’espèces
exotiques;
- Destruction de la couche d’ozone sous l'action
des CFC (Chlorofluorocarbonnes).

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 Pollution
Quelles solutions
b) apportées face à
a) la pollution des
milieux ?
c) d)
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 L’action de l’homme la biodiversité végétale et animale
Quelles solutions
apportées face à
a) b) la destruction
massive de la
biodiversité ?
c) d)
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I.5.Grands types d’application
1) Ingénierie écologique :
 Technique permettant la production de services en augmentant le
travail de la nature et en diminuant le travail humain et les apports
extérieurs d’énergie
2) Production : agronomie, aquaculture;

 Technique de reboisement des espèces végétales
3) Restauration des lacs, rivières ;
 Phytoremédiation, restauration des milieux à partir des plantes.
4) Conservation des espèces;

 Prise en compte des mesure de conservation

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I.6. Notion de système écologique : Ecosystème
Biocénose + Biotope
= Ecosystème
(Arthur Tansley, 1935)
Biocénose : zoocénose, phytocénose, microbiocénose, mycocénose.

Biotope (ou écotope) : édaphotope, d’un climatope et d’un hydrotope.
(milieu où vivent les espèces)

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Notion d’écosystème
• Interaction
intraspécifiques
• Interaction
interspécifiques
 Un écosystème présente
une certaine homogénéité
topographique, climatique,
pédologique, botanique et
zoologique.
Exemple d’Ecosystème
19
Le biotope est le fragment de la biosphère qui fournit à la

biocénose le milieu abiotique indispensable.
Biosphère = partie de l’écorce terrestre où la vie est possible.
Elle est renferme :

- une partie de la lithosphère (partie solide de l’écorce terrestre);
- une partie de l’atmosphère (la couche gazeuse entourant la Terre);
- une partie de l’hydrosphère (partie du système terrestre constituée d'eau).
Exemple : une forêt constituée d’arbres, de plantes herbacées, d’animaux et

d’un sol.
Forêt = Ecosystème ; animaux = zoocénose ; plantes = phytocénose
Sol = Biotope ; Zoocénose + phytocénose = Biocénoses.

20
Biosphère

21
I.6.1. Diversité et typologies des écosystèmes
 La notion d'écosystème est multiscalaire (ou multi-échelle), c'est à dire qu'elle
peut s'appliquer à des portions de dimensions variables de la biosphère.
On distingue selon le biotope :

 Ecosystèmes continentaux (ou terrestres) : écosystèmes forestiers (forêts),
écosystèmes prairiaux (prairies, savanes…);
Exemples d’écosystèmes continentaux (ou terrestres)

22
 Ecosystèmes des
eaux continentales :
écosystèmes lentiques (lacs, étangs)
ou écosystèmes lotiques (rivières,
fleuves);
Exemples d’écosystèmes des eaux continentales

23
 Ecosystèmes marins ou océaniques (mers, océans, estuaires…).
Exemples d’écosystèmes marins ou

océaniques

24
a) b)  Ecosystèmes
mixtes (Zones humides ,
Mangroves , Marais, les côtes).
c) d)
Exemples d’écosystèmes mixtes

25
On distingue selon l’étendue :
 un micro-écosystème : exemple un arbre mort ;

 un méso-écosystème : exemple une forêt ;
 un macro-écosystème : exemple une région, désert.
a) b) c)

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Biome = est une grande

région terrestre qui a
un climat, un sol, des
plantes et des
animaux spécifiques.
Exemple:
La forêt tempérée, la forêt
tropicale humide, la prairie,
le désert…

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I.5.2. Evolution des écosystèmes
 Les écosystèmes ne sont pas statiques, ils peuvent se transformer
au cours du temps par l'influence de processus écologiques nommés
successions écologiques
Successions écologiques = processus d'évolution libre d'un milieu naturel au

cours du temps (différentes communautés végétales et animales, sols, etc... se
remplacent).
 La communauté dite pionnière est celle qui est sur un sol nu;
 Les séries sont les communautés subséquentes ;
 La communauté finale est un état d’équilibre stable atteint par le

complexe climat-sol-flore-faune en un lieu donné. Cet état d'équilibre
est appelé climax.
Autogéniques
Deux formes de
successions écologiques
Allogéniques

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ECOLOGIE DES MILIEUX CONTINENTAUX
CHAPITRE II . GRANDES ZONES

ECOLOGIQUES DU GLOBE TERRESTRE
Quels sont les éléments caractéristiques d’un milieu physique ?

29
Introduction
 La répartition de l’énergie solaire à la surface de la terre dépend de la position

géographique où l’on se trouve et de la rotation de la terre autour du soleil.
Cela donne des grandes zones écologiques ayant des caractéristiques

propres, avec cependant des variations environnementales endogènes
de plus ou moins grandes amplitudes, appelées saisons. Les saisons
sont caractérisées par des climats qui englobent une température,
une pluviométrie, un éclairement et une aération spécifiques.

30
 Rotation de la terre autour du soleil, au cours de l’année.
La rotation de la terre autour du

soleil détermine une variation de
la distance du rayonnement du
soleil jusqu’à la surface de la
terre et de l’angle d’incidence de
ces rayons.
Ce qui va instaurer une certaine

quantité d’énergie aux différents
points du globe qui détermine les
grandes zones écologiques et les
saisons à l’intérieur de chaque
zone..

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 Différentes saisons déterminées par la position de la terre

autour du soleil.
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 Angles d’arrivées des rayons de soleil en fonction de l’inclinaison
de la terre, au cours de sa rotation autour du soleil.
Dans la zone équatoriale, le soleil arrive toujours de manière

perpendiculaire sur la terre.

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 Deux éléments essentiels définissent les milieux.
1) Climat
- La température ;
- L’humidité et la pluviométrie ;
- L’éclairement .
 La photosynthèse, la respiration sont fonction

de la température
 Les organismes vivants ne peuvent

subsister au-delà de 50 °C et en deçà de 0 °C
34
Climats du globe terrestre

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2) Végétation
- forêts
- Savanes, etc.
 La phytogéographie = la
répartition géographique des
plantes et des communautés
végétales dans différentes
régions du globe

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II.1. ZONES ECOLOGIQUES
Il existe plusieurs zones

écologiques.

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II.1.1. ZONE EQUATORIALE
Caractéristiques :
 Zone située autour

de l’équateur ;
 Amplitude thermique
très faible (1 à 2 ºC) ;
 Température moyenne
annuelle de 30 ºC ;
 Pluviométrie est très élevée (˃ 1500 mm) ;

mois de mars et septembre.
 Photopériode du jour = toujours à celle de la nuit.

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ZONE EQUATORIALE
 La végétation de cette zone est dense
 Nombreuses
espèces végétales,
sont majoritairement
de grands arbres;
 Végétation homogène
mais très diversifiée en
espèces végétales.

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II.1.2. ZONE TROPICALE
 Milieu à définition d’abord climatique, deux éléments

de définition peuvent être notés :
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ZONE TROPICALE
 La chaleur : toute l'année, la température est rarement inférieure à

18°C, et il n'y a pas de température fraîche, avec une variation
thermique de 10°C
 l'humidité : importante avec une variabilité interannuelle et

spatiale croissante mais, dans l'ensemble, la pluviométrie reste
importante.
 Les régions tropicales chaudes et humides s'étendent sur environ 46°55

(de latitude nord et sud) ; leur largeur est d'environ 3 200 km; la superficie
est supérieure à 200 millions km².
2/5 des terres émergées

41
ZONE TROPICALE
 La végétation au sud, ressemble à celle de

la zone équatoriale.
 Vers le nord, on note une diminution des

forêts et l’apparition de savanes et des
végétations sahéliennes.
• Les savanes sont de type :
- arborée ;
- herbeuses.

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Forêt de zone tropicale ZONE TROPICALE
 Les grands arbres disparaissent progressivement au profit des arbustes et

des herbes.
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ZONE TROPICALE
 Savane arborée de zone intertropicale

44
ZONE TROPICALE
 Savane herbeuses des zones tropicales

du nord
45
ZONE TROPICALE
 Sahel au nord de la zone tropicale

46
II.1.3. ZONE DE GRANDS DESERTS
 Elle se situe juste au-dessus des zones tropicales.
 Caractérisée par une stagnation d’air

sec qui donne une pluviométrie rare.
 Les pluies sont en effet très rares
 Empêche toute végétation et

occasionne l’installation du désert.
 Désert du Sahara
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II.1.4 ZONE MEDITERRANEENNE (OU TEMPEREE)
 Elle se situe entre le 20ème et 30ème degré latitude Nord

ou Sud.
 C’est une zone caractérisée par un retour progressif des

pluies.
 Les saisons sont de plus en plus contrastées
On y distingue quatre saisons bien

marquées :
 Été;
 Automne;
 Hiver;
 Printemps.
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ZONE TEMPEREE
Zone tempérée ou zone méditerranéenne

49
ZONE TEMPEREE
 Réapparition
des forêts
Ces forêts sont en

effet dominées par
les Conifères
Forêt de conifères des zones tempérées

50
ZONE TEMPEREE
On y trouve aussi

des grandes
prairies au nord
Prairie de zone tempérée proche de la zone glacière

51
II.1.5. ZONE GLACIERE (OU POLAIRE)
 Elle se situe au-delà de la zone tempérée.
 Elle est caractérisée par une température très basse

tout le long de l’année.
 Installe de grands glaciers en permanence
 Pendant les saisons chaudes, on observe

cependant une végétation sans arbres,
composée de Toundra

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ZONE GLACIERE
 Zone polaire
Située aux deux pôles du

globe : Antarctique et
Arctique.

53
ZONE GLACIERE
Glacier des zones glaciaires du pôle Nord

54
Chapitre III: Les facteurs écologiques

et leur influence sur les êtres vivants
forestiers

55
III. 1. Les effets des facteurs écologiques
Définition
 Un facteur écologique = tout élément du milieu (température, lumière,
prédateur, pH du sol…) susceptible d’agir directement ou indirectement sur
des êtres vivant au moins durant une phase de leur cycle de développement.
Effet biogéographique, sur répartition géographique;
Effet démographique, sur la fréquence des individus;
Effet physiologique, sur le déroulement de certaines

fonctions vitales(respiration, photosynthèse…).

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III. 2. Quelques concepts utiles pour l’analyse
des écosystèmes
III. 2. 1. Loi du minimum (ou loi de Liebig, 1840)
« Tout processus écologique est conditionné par celui du facteur qui est le plus
faiblement représenté dans le milieu »
 En effet, le développement d’un être vivant n’est possible que dans la mesure
où tous les éléments indispensable pour l’assurer sont présents en quantité
importantes dans le milieu.

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III. 2.2. Facteur limitant
 Un facteur écologique est dit limitant lorsqu’il est absent ou réduit au dessous d’un seuil
critique, ou bien s’il excède le niveau maximum tolérable.
Empêche l’installation et le développement

d’un organisme dans un milieu.

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III. 2. 3. Loi de tolérance (ou intervalle de tolérance)

 Il existe pour tout facteur de l’environnement un domaine de
valeur dans lequel tout processus écologique sous la
dépendance de ce facteur pourra s’effectuer normalement.
 C’est uniquement à l’intérieur de cet

intervalle de tolérance que la vie d’un
organisme, population…est possible.
 La borne inferieur, le long de ce gradient

délimite la mort par carence, la borne
supérieure délimite la mort par excès.

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 Optimum écologique
 Valeur pour laquelle l’espèce ou la communauté considérée se développe très rapidement

60
III. 2. 4. Valence écologique
 Capacité pour une espèce végétale ou animale de coloniser les milieux
différents.

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Valence écologique
 Ubiquiste lorsqu’elle occupe tous les milieux

62
III. 2. 5. Niche écologique
 La niche écologique = la place et la spécialisation
d’une espèce à l’intérieur d’un peuplement.
Position que l’organisme occupe dans son environnement, comprenant
les conditions dans lesquelles il est trouvé, les ressources qu’il utilise et le
temps qu’il y passe.
- Une espèce = une niche écologique

- Les organismes peuvent changer des niches quand ils se
développent.

63
III.2.6. Notion d’habitat
 La niche écologique ≠ de l’habitat
 L’habitat ?
L’habitat d’un organisme est l’environnement physique dans

lequel un organisme est trouvé.
Les habitats contiendraient plusieurs

niches et maintiendraient plusieurs
espèces.

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III.3. Facteurs écologiques
 L’analyse des facteur du milieu constitue l’Ecologie

factorielle ou la Mésologie.
On distingue :
 les facteurs abiotiques;
 les facteurs biotiques.
III.3.1. Les facteurs abiotiques
 Climatiques (intensité lumineuse, degré d’humidité de l’air, température,

précipitations...)
 Edaphique (réserve utile, richesse chimique, pH...)

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III.3.1.1. Facteurs climatiques
 La température et climat
 La température = élément du climat le plus important, puisque tous
les processus métaboliques en dépendent.
Quelle sont les actions de Température

sur la biocénose?
 Les activités vitales (la vitesse de

développement, la quantité d’alimentation
consommée);
 La densité des populations (extinction des

certaines populations).
 Le climat est l’ensemble des conditions atmosphériques

et météorologiques propres à une région du globe

66
 L’humidité et pluviométrie
L’eau représente 70 à 90% des

tissus de beaucoup d’espèces
en état de vie active.
o L’approvisionnement en eau et
la réduction des pertes
constituent des problèmes
écologiques et physiologiques
fondamentaux.

67
On distingue :
 Des espèces aquatiques, qui vivent dans l’eau en

permanence;
 Des espèces hygrophiles, qui vivent dans les milieux

humides;
 Des espèces mésophiles, dont les besoins en eau sont

modérés et supportent l’alternance de saisons sèche et
humide.

68
 Influence de l’humidité sur la biocénose
 La fécondité (rythme de ponte ou de naissances)
 Sur la localisation et la répartition géographique des espèces

selon les besoins en eau.
 Sur le comportement ( période d’alimentation et caractéristique

des aliments varient en fonction de l’humidité)
 La lumière et Ensoleillement
 Mesure du rayonnement solaire que reçoit une surface au cours
d'une période donnée.
 Héliophile (Photophile, Luciphile) = organisme qui exige un fort ensoleillement

pour se développer ou présenter une activité normale).
 Héliophobe (Sciaphile, Lucifuge) = organisme qui ne peut croître que sous des
luminosités réduites, ie à l’ombre).
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 Le vent
 L’impacte de ce facteur sur les êtres vivants peut se résumer en :
 Pouvoir desséchant puisqu’il augmente l’évaporation ;

 Pouvoir refroidissant considérable ;
 Agent de dispersion des animaux et des végétaux ;
 Ralentie l’activité des insectes.
On distingue selon les préférences :
 Espèce aérophile (ou Anémophile) ( inféodée à des biotope exposés à

des forts vents)
 Espèce aérophobe (ou Anémophobe) ( inféodée à des habitats non ventés)

70
III.3.1.2 . Les facteurs édaphiques
III. 3.1.2.1. Définition d’un sol

 Le sol = milieu vivant complexe et dynamique, formé d’une fraction
minérale et de matière organique
III. 3.1.2.2. La texture d’un sol

 La texture = la grosseur des particules qui le composent; ie graviers,
sables, limons et argiles.
 Granulométrie = mesure de la forme, de la dimension et de la

répartition en différentes classes des grains et des particules de
la matière divisée.

71
Taille des particule du sol

72
On distingue en fonction de proportion :
 Textures fines : avec un taux élevé d’argile(plus de 40%): ce

sont des sols lourds
 Textures grossières ou sableuses : caractérisent les sols légers

manquant de cohésion et qui ont tendance à s’assécher
saisonnièrement.
 Textures moyennes :
 Les limons argilo-sableux qui ne contiennent pas plus de 30 à 35% de limons.
 Les sols à textures limoneuse, (plus 35% de limons), sols pauvres en humus
(humus = matières organique du sol provenant de la décomposition partielle
des matières animale et végétales).

73
 Cette classification est

représentée par le triangle
de texture ci-contre

74
III.3.2. Les facteurs biotiques
Les facteurs biotiques = interactions entre des

individus de la même espèces ou d’espèces
différentes.
o Symbiose;
o Parasitisme;
o Commensalisme;
o Mutualisme…
Ces interactions dites coactions sont de deux types :
 Homotypique (intraspécifique = individus de même espèce)
 Hétérotypiques (interspécifiques = individus d’espèce différentes)

75
III. 2 .1. Les relations homotypiques
 Les relations entre individus

Les individus peuvent communiquer entre eux de plusieurs
manières :
 Visuelle;
 Sonore;
 Chimique…
 Les phéromones, des substances chimiques retrouvées, aussi bien chez les
espèces animales que végétales, servent à transmettre diverses types
d’informations entre individus de la même espèce.

76
 L’effet de groupe
 Lorsque les organismes vivants d’une même espèce animale sont groupés
en 2 ou plus, ces derniers en tirent des avantages(vitesse de croissance,
la défense et l’accès aux ressources du milieu.
 L’effet de masse
 Contrairement à l’effet de groupe, l’effet de masse résulte d’une

compétition sévère aux conséquences néfastes dans un milieu
surpeuplé.
 Chez certains organismes, le surpeuplement entraine

des phénomènes appelés phénomènes d’auto-
élimination

77
 La compétition intraspecifique
 La compétition intraspecifique, chez les végétaux, se fait pour

l’eau et la lumière.
Les conséquences :
 Nombre de graines formées
 Mortalité qui réduit fortement les

effectifs
 Chez les animaux la compétition se fait pour des populations en

surpeuplement.
Les conséquences :
 Mortalité ; Natalité  Déclenchement de mouvements

de déplacements et migrations
(batailles répétées, baisse de l’activité gonadique…)
78
 Le cannibalisme
 Le cannibalisme = forme de prédation qui se pratique entre individu

d’une même espèce.
III.2 .2. Les relations hétérotypiques

 La cohabitation de deux espèces peut avoir sur chacune d’entre elles
une influence nulle, favorable ou défavorable.
 Le neutralisme
 Les individus cohabitent sans avoir aucune influence

l’une sur l’autre.

79
 La compétition interspécifique
 Elle est observée chez des individus ayant les mêmes exigences
écologiques (logement, nourriture...).
 Deux espèces ayant les même exigences écologique ne peuvent

cohabiter : c’est le principe d’exclusion réciproque de Gause
(1934).
Le principe d’exclusion compétitive de Gause stipule que :

« deux espèces ayant des exigences écologiques voisines
ne peuvent coexister, la population de l’une d’entre elles
éliminant obligatoirement celle de l’autre »
 Les espèces cohabitant dans un même milieu développent un

mécanisme d’isolement écologique.

80
 Espèces allopatrique (aires distinctes, compétition inexistante)
 Espèces sympatriques ( même aire, compétition forte ou nulle,

selon leurs exigences).
 La prédation
 Le prédateur est tout organisme libre « espèce prédatrice » qui se nourrit
aux dépens d’autres espèces appelées proies.
 Polyphage (s’attaque à un grand nombre

d’espèces)
Le prédateur
 Oligophage (s’attaque à quelques espèces)
 Monophage (ne subsiste qu’au dépend d’une

seule espèce)

81
 Le parasitisme
 Le parasitisme = interaction où l’un des deux partenaires tire

profit de l’autre, auquel il porte préjudice.
 Si un parasite est trop virulent et qu’il élimine la population hôte, il disparait

avec elle. La sélection naturelle fait que seules les espèces de parasites qui
ne déciment pas totalement la population hôte survivent.
 Le Mutualisme
 Le mutualisme de protection;
 Le mutualisme de nutrition;
 Le mutualisme de pollinisation;
 Le mutualisme de dispersion des
graines.

82
 Le commensalisme
 Dans la relation de commensalisme, une espèce est avantagée,

alors que l’autre n’en bénéficie pas et n’en souffre pas.
 Le commensal ne vit pas aux dépens de son hôte.
 En général, en sollicitant un logement chez son partenaire, il s’installe

temporairement ou définitivement chez ce dernier.
 La symbiose
 La symbiose = une relation interspécifique durable entre

deux organismes durant une partie de leur cycle de vie.

83
 L’association plante-fourmi-champignon en milieu

tropical humide est un cas de symbiose.
La plante Barteria fistulosa et ses partenaires

de symbiose.

84
Relation entre symbiose et mutualisme

85
Résumé des coactions hétérotypiques
(0) espèce non influencée

(+) espèce favorisée
(-) espèce défavorisée

86
PARTIE II : ETUDE DE CAS
Caractérisation des principales formations végétales

et forestières du Gabon.

CHAPITRE I . DYNAMIQUE DES HABITATS FORESTIERS DU
GABON
La biodiversité forestière
Ecologie des milieux Dr Bertrand Kokolo

I . Structuration spatiale des forets tropicale humide
 Les forêts tropicales sont les écosystèmes terrestres les plus complexes
et les plus diversifiés de la planète, mais aussi parmi les plus menacés
(Sayer, 1986).
 Superficie totale s'élève à 2.000 millions d'hectares :
• 58%, en Amérique latine;

• 23% en Asie;
• 20% en Afrique.
 Les plus vastes blocs non-interrompus de la forêt

tropicale humide :
 le bassin amazonien;
 le bassin du Congo.

 La forêt tropicale
A B
Présentation des forêts du Bassin du Congo (A) et Amazonien (B)

 Les forêts tropicales peuvent être subdivisées en plusieurs
types (Bergonzini et Lanly, 2000).

 Les forêts tropicales humides joueraient des rôles
très importants pour l’avenir de l’Homme :
• la régulation des climats;

• la conservation de la biodiversité.
Distribution des forêts tropicales d’une partie de l’Afrique

 Biodiversité des forêts tropicales humides.
 50 à 80% des espèces animales ou végétales terrestres, 80% des

insectes, 84% des reptiles, 91% des amphibiens, 90% des primates.
 70% des espèces végétales connues dont près de 50.000 espèces

d'arbres (Parmentier et al., 2007).

 Services écosystémiques des forêts tropicales denses humides
 La forêt tropicale contribue à l’équilibre des organismes
vivants.
 Les forêts du bassin du Congo offrent des biens et services écologiques,

économiques et culturels.

 Services écosystémiques des forêts tropicales denses humides
Bois d’oeuvre Produits forestiers non-ligneux
Fixation et stockage du carbone Régulation qualité et quantité de l’eau
Education, science, tourisme Rites, traditions

II. Principales formation forestières du Gabon
 La forêt gabonaise se rattache au grand massif forestier de l'Afrique
équatoriale aux sylves (ou forêts) congolaise et guinéenne.
Le massif forestier de Minkébé

II.1. Les écosystèmes forestiers du Gabon
 Superficie forestière à près de 22 millions d’hectares (85 % du territoire),

40 % demeurent encore à l’état primaire.
 Certaines familles d'espèces végétales font l’originalité de la

flore Gabonaise :
a) Fabacées - Césalpinioïdées
Exemple :
Erythrophleum ivorense (ou Tali)

(Voir la description des caractères distinctifs dans Meunier et al. 2015)

b) Burséracées
Exemple :
Dacryodes edulis (ou Atangatier, Safoutier)

(René Poligui et al., 2013)
 Arbre de 15 à 20 m de haut et
atteignant rarement 70 cm de
diamètre.
 Dacryodes produisent des fruit

comestible soit directement, soit
après cuisson

C) Olacacées
Exemple :
Coula edulis (ou noisetier d’Afrique)

(Christian Moupela, 2013)
 Arbre atteignant 25 m de haut et
80 cm de diamètre.
Les Arbres Utiles du Gabon (Q. Meunier, C. Moumbogou, J.-L. Doucet, 2015)

d) Anacardiaceae
Exemple :
Trichoscypha macrophylla
 Les écosystèmes forestiers du Gabon

comptent 11% de plantes endémiques
strictes (508 espèces)
Une estimation de près de 7 000 à 7 500,

le nombre d'espèces végétales du Gabon.

Okoumé
Aucoumea klaineana (Burséracées)
Grand arbre de 35 à 50 m
de haut (jusqu’à 60 m) et 2
m de diamètre, à feuillage
gris-vert,

Ozigo
Dacryodes buettneri (Burséracées)
Grand arbre atteignant 40

m de haut et 1,5 m de
diamètre, doté de branches
sinueuses, à feuillage
brunâtre, dense et foncé.

Kévazingo, Bubinga
Guibourtia tessmannii (Fabacées – Césalpinioïdées)
Très grands arbres

atteignant 60 m de haut et 2
m de diamètre, munis de
grands contreforts sinueux.

 Six (6) types de
formation
forestières

Les différentes formes de végétaux rencontrés
Dbh > 20 cm Dbh ≤ 20 cm
Dbh pris à 1,3 m du sol

II.2. Les types de formation végétale
II.2.1. La structuration floristique
On distingue deux types:

• La richesse ;
• La diversité
- Indice de diversité de Margalef (D) :
Avec S nombre d’espèces et N nombre

d’individus, soit le nombre de présences dans
les transects.

II.2.2. La structure végétale
Il existe 3 types de structures :
la structure verticale;

la structure horizontale;
La structure saisonnière.
la structure verticale
 La structure verticale = la stratification

verticale.

Structure verticale

la structure horizontale
 Elle décrit la répartition des végétaux à la surface du sol.
Selon la densité, on détermine 3 types de végétation :

 Une végétation dense et fermée;
 Une végétation ouverte ou claire
 Une végétation trouée

La structure saisonnière
 Elle décrit le rythme saisonnier de la végétation
 Paysage de forêt feuillus;

ECOLOGIE DES MILIEUX CONTINENTAUX
CHAPITRE II. FONCTIONEMENT D’UN ECOSYSTEME

PARTICULIER : LA MANGROVE
La mangrove, une forêt dans l’eau…

I. Caractérisation écologique de l’écosystème mangrove
1. Définition
Le Terme « mangrove » désigne un milieu tropical

forestier se situant sur le littoral.
Larousse :
« Formation forestière littorale tropicale, à base de
palétuviers, qui colonise les dépôts vaseux d’estuaires
ou de lagunes. »
Ecosystème forestier ou aquatique

Zone de transition entre le milieu marin et terrestre
Ecotone
La mangrove est une forêt…
Palétuviers « ou manglier »
= ensemble des arbres qui
constituent la mangrove

2. Répartition mondiale des mangroves
 150 000 Km2

 75% des côtes tropicales
• Afrique, Asie du Sud et une partie de l’Amérique.

• La plus grande partie est retrouvée en Indonésie.

3. Condition de croissance des mangroves
 Eau douce;
 Eau salée;
 Jeux de marée;
 Température > 20°

3. Les espèces caractéristique des mangroves
 Le palétuvier rouge ;
 Le palétuvier noir ;
 Le palétuvier blanc ;
 Le palétuvier gris.

3.1. Le palétuvier noir (ou Avicennia)
Zones plus en arrière, coté terre;

Salinité très élevée;
Pneumatophores très remarquable

3.2. Le palétuvier rouge (ou Rhizophora)
 Grande racine à échasse;
 Se développe en front de mer, là où le sel est moins

concentré ;
• Rhizophora mangle;
les trois palétuviers Famille de
• Rhizophora racemosa;
rouges Rhizophoracées,
• Rhizophora harrisoni

Rhizophora sp

L’espèce la plus connue est le Rhizophora apiculata

Autre espèce Bruguiera gymnorhiza
Propagule
 Les différentes forme des racines

En milieu anoxique, les palétuviers utilisent les lenticelles
pour la respiration
Lenticelles

4. Intérêt pour l’étude de la mangrove
 Procure aux humains:
• Des avantages substantiels en termes de biomasse et

productivité;
• Des biens et services issus des forêts et de la pêche,
• Contribue à la protection du littoral
• Joue un rôle particulièrement important en matière d 'atténuation

des effets du changement climatique
• Sécurité alimentaire pour les communautés locales
(UNESC0, 2016).

 Les palétuviers parviennent à réduire la puissance des vagues et
préservent les côtes de l’érosion et des tempêtes.
 Elles protègent les effets du réchauffement climatiques et font barrière

aux pollutions terrestres.
 Elles sont capable de stocker des grandes quantités de carbone

atmosphérique. Environ 34 millions de tonnes de carbone par an à
l’échelle mondiale.
 Les mangroves abritent plusieurs plantes médicinales.

 La niche écologique de certaines espèces animales

5. Spécificité Gabonaise
 La côte gabonaise longue d’environ 950 km est occupée par les
mangroves.
Les zones de mangroves sont particulièrement les suivantes :
 La baie de la Mondah qui est située au nord du pays et en capitale

Libreville. Elle abrite le Parc National d’Akanda.
 L’Estuaire du Komo: il est situé également au nord du pays, et au sud

de la capitale.
 Le Complexe deltaïque du Bas-Ogooué :c’est la région côtière

centrale.
 La Lagunes Nkomi (Fernan Vaz) dans le sud du pays, jusqu’à la

frontière congolaise.

Zone de mangrove
(Assoumou, 2011)

5.1. Importance de la faune
Dans les mangroves du Gabon, on retrouve plusieurs

espèces animales.
Les plus importantes en terme d’abondance sont les
oiseaux :
Plus de 40 000 échassiers ont été identifiés en janvier 1983.

Parmi ces oiseaux on peu rencontrer :
• Les martins pêcheurs (Mégaceryle maxima, Alcero cristata) ;

• les aigrettes (Egretta garzetta) ;
• hérons, les chevaliers (Tringa sp) ;
• bécasseaux (Calidris minuta, Calidris ferruginea) ;
• Courlis (Numenius phaeopus) ;
• pluviers (Puvialis squatarola) ;
• ombrettes (Scopus umbretta) ;
• Pélicans (Pelicanus onocrotalus) ;
• vautours palmistes (gypohierax angolensis).
 On note, les mollusques et les crustacés à l’exemple des littorines (Littorina

angulifera), du gastéropode Tympanotonus fuscatus, les thaididés (Thaislangi,
Thais coronata).

Les mollusques et les crustacés

 D’autres espèces fréquentent les zones de mangroves du
Gabon :
• Des tortues : la tortue verte Chelonia mydas, la tortue olivâtre Lepidochelys

olivacea et la tortue luth
• Des mammifères comme l’hippopotame Hippopotamus amphibius et le

lamantin Trichechus senegalensis
Des primates comme:

• Le miopithèque (talapoin) de l’Ogooué Miopithecus ogoouensis
• le cercocèbe à collier Cercocebus torquatus;
• le hocheur Cercopithecus nictitans;
• le moustac Cercopithecus cephus;
• les gorilles Gorilla gorilla;
• le chimpanzé Pan troglodites

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Dr Bertrand Kokolo Ngoma

PARTIE I : DIVERSITE ET STRUCTURE

 Composition des écosystèmes

 Définir le rôle et le fonctionnement

Ecologie des milieux Dr Bertrand Kokolo Année 2022 - 2023

CHAPITRE I . GÉNÉRALITÉ SUR

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Ecologie (Ernest Haeckel,1866) vient de deux mots grec :

Oikos = Habitat Logos = Science

Etude des interactions entre les organismes vivants

Ecologie des milieux Dr Bertrand Kokolo Année 2022 - 2023

 Il s'agit de comprendre les mécanismes qui permettent

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 Individu, l’autoécologie étudie les rapports d’une seule espèce avec

 Population, la dynamique des populations (ou écologie des

 Biocénose, la synécologie étudie les rapports entre individu qui

 L’écophysiologie : étude de la physiologie des organismes vivants

 l’écotoxicologie : Etude des polluants dans les écosystèmes;

 l’écologie de la conservation : ensemble des mesures visant à

 Les écologistes (Environnementalistes) sont les activistes de l'écologisme.

 Un individu (a) = un spécimen  Une population (b) = groupe d’individu

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Des traditions très différentes suivant les objets

Écologie des Écologie des

Écologie animale Écologie végétale

 Pour comprendre comment les systèmes naturels

 Pour comprendre l’impact de l’activité humaine sur le

 Evaluer les conséquences graves des atteintes de

 Proposer des solutions pour une meilleur gestion

Ecologie des milieux Dr Bertrand Kokolo Année 2022 - 2023

Problèmes environnementaux actuels

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Problèmes environnementaux actuels

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2) Production : agronomie, aquaculture;

3) Restauration des lacs, rivières ;

 Phytoremédiation, restauration des milieux à partir des plantes.

4) Conservation des espèces;

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Biocénose : zoocénose, phytocénose, microbiocénose, mycocénose.

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Le biotope est le fragment de la biosphère qui fournit à la

Biosphère = partie de l’écorce terrestre où la vie est possible.

Elle est renferme :

Exemple : une forêt constituée d’arbres, de plantes herbacées, d’animaux et

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On distingue selon le biotope :

Exemples d’écosystèmes continentaux (ou terrestres)

Exemples d’écosystèmes des eaux continentales

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 Ecosystèmes marins ou océaniques (mers, océans, estuaires…).

Exemples d’écosystèmes marins ou

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On distingue selon l’étendue :

 un micro-écosystème : exemple un arbre mort ;

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Biome = est une grande

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Successions écologiques = processus d'évolution libre d'un milieu naturel au

 Les séries sont les communautés subséquentes ;