29/03/2021

Module Ecophysiologie
Végétale

Chapitre I:
L’environnement des végétaux.

Chapitre II:
Les plantes en situation de stress.

Chapitre III:
Techniques de mesure en Ecophysiologie:

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L’ECOLOGIE EST UNE SCIENCE INTERDISCIPLINAIRE QUI PRESENTE

BEAUCOUP DE RELATIONS AVEC LES AUTRES SCIENCES.

Réponse de Environnement
l’organisme physique
Science du
Génétique comportement Climatologie

ECOLOGIE
Hydrologie
Biochimie

Physiologie Géologie

Définition de l’écologie
Science qui étudie les organismes (leur distribution et leur
abondance), les relations qu’ils ont avec leur milieu ainsi
que les conséquences de toutes ces interactions.

Le milieu, au sens écologique du terme

Le milieu est l’environnement biotique et abiotique des
êtres vivants.

Milieu biotique (relatif aux Milieu abiotique

vivants) (relatif au milieu
Relations entre les individus physico-chimique)
de la même espèce et entre Température, eau,
individus d’espèces lumière, vent et sol.
différentes.
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Définition de la Physiologie
Physis = nature
Logos = discours

C’est le discours de la nature des plantes.

Traditionnellement les physiologistes ont adopté une

approche mécanistique plus limitée des plantes.

Machines biochimiques qui

puisent leur énergie et les
molécules inorganiques simples
de leur environnement.
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Ecophysiologie = ???

Science des interactions entre les organismes et

leurs environnements. Elle a un aspect descriptif
des réponses des organismes aux conditions
ambiantes et une analyse causale des mécanismes
physiologiques et des facteurs écologiques
correspondants, à tous les niveaux d’organisation.

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Qu’est-ce qu’un facteur écologique ?

C’est un facteur susceptible d'agir sur les organismes
vivants en les éliminant, en modifiant leur densité, en les
empêchant de se reproduire, etc.

Les facteurs écologiques sont les facteurs biotiques

et les facteurs abiotiques.

Facteurs relatifs au Facteurs relatifs aux vivants.

milieu physico- Relations entre les individus
chimique. de la même espèce
Température, eau, (intraspécifiques) et entre
lumière, vent et sol… individus d’espèces
différentes (interspécifiques).7

Les facteurs abiotiques conditionnent la distribution des

organismes sur la planète
Un organisme ne survit que s'il tolère les facteurs abiotiques de
son habitat

Température — Eau — Lumière — Vent — Sol

Les facteurs abiotiques varient d’une région à l'autre (dans

l’espace) et d'une saison à l'autre (dans le temps)

Été versus hiver Équateur chaud et

Saison des pluies humide versus
versus saison sèche Pôles froids et secs
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Chapitre I: L’environnement des végétaux.

Environnement non biologique :

Le Biotope.

Chapitre I : L’environnement des végétaux :

a. Biotope:
Une aire géographique (un lieu), ou vie un groupement
d’êtres vivants soumis à des conditions physiques et
chimiques dont les dominants sont homogènes.
b. Biocénose:
Est constituée des êtres vivants qui peuplent un biotope.
Ensemble des Communautés.
c. Écosystème:
Biotope + Biocénose
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L’organisation complexe du vivant

L’organisation biologique correspond à une hiérarchie de

niveaux structuraux s’édifiant les uns à partir des autres.

Tissus Organes Système Organisme Population

Cellules
Communauté

Organites

Écosystème
Molécules

Atomes 11

Particules subatomiques Atome

Électron, proton, neutron Plus petite unité d’un élément

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Molécules Organite
Ensemble d’au moins deux Regroupement de molécules en
atomes reliés par liaison une structure ayant un rôle
chimique défini (un petit organe dans la
cellule)

Carbone

Magnésium Hydrogène

Organite : chloroplaste
Molécule de chlorophylle Organite photosynthétique qui
Capte les ondes lumineuses contient la chlorophylle

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Cellule
Regroupement des organites et
des molécules en une unité
vivante, capable de se reproduire
et jouant un rôle déterminé
Tissu
Regroupement des cellules de
même type et exerçant une
fonction commune

Tissus:
Epiderme et Parenchyme
Cellules de la feuille
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Système
Organe Regroupement d’organes et de tissus
Regroupement de orientés vers une fonction globale
plusieurs tissus
différents
accomplissant une
tâche précise

Système
conducteur
Les tissus du
xylème et les
tissus du
phloème font
monter et
descendre la
Feuille
Les racines et la tige sève chez les
sont aussi des organes plantes.

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Campbell (3eéd.) — Figure 35.8 : 776

Organisme Population
Regroupement des Ensemble des organismes de la
systèmes, des même espèce qui vivent dans une
organes et des tissus même région
en une entité
vivante et
reproductible

un Arganier Une population d’Arganier

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Communauté
Ensemble des populations
animales, végétales et
microbiennes qui habitent
une même région
(ensemble des vivants)
Population d’Arganier
Population de chèvres
Population de graminées
Une communauté du Souss
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Écosystème
Regroupement d’une
communauté et de son
milieu physico-chimique
(les vivants et leur milieu :
terre, air, eau)
Un écosystème de Tanzanie
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Biotope en général, et environnement de la plante en

particulier.

Chaque biotope à des caractéristiques qui lui sont

particulières:
Climatiques
Pédologiques
Géologiques
Hydrologiques
géographiques: latitude, longitude, altitude
Topographiques

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L’atmosphère Terrestre:
La troposphère et la stratosphère ont une influence directe
sur la vie.
Toute la vie se déroule dans la partie inferieure de
l’atmosphère, caractérisée par une baisse continue de la
température avec l’altitude.

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La troposphère est divisée en 2 zones:

 Une troposphère basse de 3 Km d’épaisseur, qui renferme la
plus grande partie de vapeur d’eau, de CO2 et de poussière. Elle
est en contact direct avec le couvert végétal, la surface des océans
et le sol, ce qui crée des turbulences atmosphériques.

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En troposphère basse on trouve des zones d’inversion de

température qui provoquent des zones calmes qui peuvent se
charger en poussières, en polluants ou en nuages, ce qui
arrête une partie du rayonnement solaire.
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Londres en 1952 lors

d'une inversion qui a duré
9 jours. En 4 jours, plus
de 4 000 personnes en
sont mortes.

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La troposphère basse renferme la plus grande

partie de vapeur d’eau, de CO2 et de poussière.

Les poussières finissent par retomber au sol et contribuent à la

nutrition minérale des plantes.
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La troposphère basse renferme la plus grande

partie de vapeur d’eau, de CO2 et de poussière.

Une grande partie du CO2 atmosphérique se trouve dans cette

couche, sa concentration ne cesse d’augmenter d’année en année.
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Les scientifiques prévoient un réchauffement entre 1,5 et 5,8°C d’ici 2100

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• Au dessus de 3Km on a la troposphère libre, qui est limpide et

homogène. La vapeur d’eau est rare et l’atmosphère est sèche,
présence de peu d’O2 et de CO2.
• La vie des animaux et des végétaux y est difficile et nécessite des
adaptations caractéristiques.

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La tropopause constitue la
limite avec la
stratosphère.

A ce niveau la
température est très
basse et on est à la limite
que peuvent atteindre les
formations nuageuses.

La stratosphère est hors

du niveau de la vie mais a
une grande influence sur
elle par les nombreuses
réactions photochimiques
qui y ont lieu et par la
forte concentration en
Ozone qui absorbe une
partie des rayon UV.

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L’hydrosphère.

Correspond à toutes les

eaux continentales et
marines.
Les eaux continentales:
sont soit courantes soit
calmes. Elles donnent
naissance à des
écosystèmes très variés
suivant la profondeur
des eaux, la turbidité,
les conditions minérales
et nutritives, et les pH.

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L’hydrosphère.

Les eaux marines sont beaucoup

plus abondantes (97% du total)
et plus étendues en surface. Elles
sont importantes comme lieu de
vie, comme producteur primaire
et aussi comme facteur essentiel
du climat actuel.
Comme en eau douces, les
conditions d’éclairement y sont
très variables suivant la
profondeur et suivant la turbidité
des eaux due à la charge en
particules minérales ou
organiques et en plancton.
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La lithosphère.
Relief

Nature de la roche

Représentée par la partie

émergée des continents. Elle
intervient par le relief et par la
nature des roches.
Le relief intervient à plusieurs
niveaux sur la vie:

L’exposition des pentes joue sur l’incidence des rayons solaires.

la raideur des pentes joue sur les caractéristiques de l’eau.
la hauteur joue sur l’altitude et par conséquent sur la
température du lieu.
Le relief joue sur l’érosion, sur l’établissement des sols qui
diminue avec la raideur des pentes.
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Suivant la composition minérale on trouve

différents végétaux.

Chêne liège

Le chêne liège se développe en

Chêne vert
général sur des sols siliceux, par
contre le chêne vert a une préférence
pour les sols calcaires.

La décomposition des roches et la fissuration intervient également sur la

disponibilité en eau.
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L’interaction entre l’atmosphère et la lithosphère amène à la création du sol.

Les caractéristiques du sol, à savoir, teneur en eau, richesse minérale et
organique, texture, structure, épaisseur, etc., dépendent du climat, de la
nature de la roche la nature de la végétation et de la faune qui s’y
établissent, ce qui détermine la structure générale de la biocénose.
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Le Sol.

Il est constitué de matériaux

minéraux issus de la
décomposition de la roche mère
et de matériaux organiques
issus de la décomposition des
organismes morts.

Les deux processus de décomposition sont en interaction continue et

aboutissent à la formation d’un sol d’épaisseur et de composition
globale déterminée.
Le résultat est influencé principalement par la pluviométrie et par le
vent.
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Propriétés physicochimiques des sols.

On a différents types de roches :
Les roches éruptives formées à partir du
refroidissement de matériaux à haute température
(Granites et basaltes).

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Les roches métamorphiques de la subsidence (descente) de

partie de la croute terrestre due à des mouvements
tectoniques (marbres et schistes).

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Les roches sédimentaires qui résultent de la compaction de

dépôt fluviaux lacustres ou marins soit d’origine biologique soit
de la décomposition d’autres roches (argiles et grés).

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La partie organique d’un sol

constitue l’humus qui comprend des
substances dont la durée de vie est
plus ou moins longue de 1 an à 1
siècle. La grande majorité de
l’humus provient de la
décomposition de la litière
(essentiellement débris de feuilles).
L’humus est riche en C (45-58%) et
en O (42-46 %) et un peu d’H (6 à 8
%) c’est surtout par l’Azote que
différent les humus la teneur en N
peut varier de 0.5 à 4 %.
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On peut calculer une vitesse relative de décomposition suivant la

formule suivante :
L = quantité décomposée chaque année.
T = quantité totale de litière encore présente.

Un sol n’est pas statique, il évolue constamment dans le temps et dans

l’espace.
En saison sèche on observe une migration des
éléments minéraux et organiques vers le
haut, entrainés par l’eau d’évaporation.
En saison de pluies, on observe le phénomène
de lessivage ou les eaux de pluie entrainent
les éléments constitutifs du sol vers le bas.

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Un sol est caractérisé par :

Sa texture, sa structure, son hygrométrie, son pH et son équilibre ionique.
La texture est la répartition de l’ensemble des particules du sol en classes de
taille allant des pierres et des cailloux de diamètre supérieur à 2 cm aux
particules argileuses qui font moins de 2 m.
Elle joue un rôle très important dans la capacité d’un sol à la rétention de
l’eau, l’oxygénation, la propagation de la chaleur et du froid, paramètres très
importants pour l’alimentation en eau et la physiologie racinaire.

Triangle des textures

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Hygrométrie du sol :

La capacité de rétention d’eau dépend

beaucoup de la porosité.
Apres une forte pluie, un volume de sol
contient le maximum d’eau : c’est la capacité
de rétention maximale = A

Dans les heures qui suivent, une partie de

l’eau retenues dans les plus grandes cavités
et entre les plus gros grains s’écoule vers le
bas (la percolation), qui correspond à l’eau
de gravité = B.

Il reste alors dans le sol une eau fixée par

capillarité appelée eau de rétention, cette
eau représente la capacité de rétention
(field capacity) = C.
C = A-B.
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Une fraction importante de l’eau de rétention

représente l’eau disponible utilisable par les plantes.
Dans un sol, suivant la granulométrie et l’hygrométrie
on a des adaptations physiologiques et
morphologiques des plantes.

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