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Rapport d’évaluation

TCCC/USAID Water and Development Alliance (WADA)

Projet d’alimentation en eau


potable et de micro-irrigation au
Maroc

RAPPORT D’EVALUATION

Réalisé par : ASMAE MOUDDEN

CARE International Maroc


Rapport d’évaluation

SOMMAIRE
Page
Résumé------------------------------------------------------------------------------------------ 1
I- CONTEXTE DU PROJET----------------------------------------------------------------------- 2
A- Alimentation en eau 2
potable---------------------------------------------------------
B- Irrigation localisée---------------------------------------------------------------------- 2

II- CONTEXTE DE L’EVALUATION------------------------------------------------------------- 3

III- METHODOLOGIE DE L’EVALUATION----------------------------------------------------- 3


1- Analyse des rapports 3
d’activité------------------------------------------------------
2- Entretien avec l’équipe du projet--------------------------------------------------- 3
3- Entretiens avec les partenaires institutionnels---------------------------------- 4
4- Entretiens avec les bénéficiaires---------------------------------------------------- 4
5- Visites sur le terrain-------------------------------------------------------------------- 4

IV- AVANCEMENT QUANTITATIF DU PROJET---------------------------------------------- 4


A- Alimentation en eau potable--------------------------------------------------------- 4
B- Irrigation localisée---------------------------------------------------------------------- 6
C- Coordination et communication---------------------------------------------------- 7

V- EVALUATION D’IMPACTS------------------------------------------------------------------- 9
A- Alimentation en eau potable-------------------------------------------------------- 9
B- Irrigation localisée---------------------------------------------------------------------- 10

VI- APPROCHE GENRE---------------------------------------------------------------------------- 11

VII- PERENNITE ET REPRODUCTIBILITE DES RESULTATS--------------------------------- 11


A- Alimentation en eau potable--------------------------------------------------------- 11
B- Irrigation localisée---------------------------------------------------------------------- 12

VIII- CONTRAINTES ET LIMITES----------------------------------------------------------------- 13


A- Alimentation en eau potable-------------------------------------------------------- 13
B- Irrigation localisée---------------------------------------------------------------------- 13

IX- RISQUES ET PERSPECTIVES POUR LE FUTUR------------------------------------------- 15

X- RECOMMANDATIONS----------------------------------------------------------------------- 16
A- Alimentation en eau potable--------------------------------------------------------- 16
B- Irrigation localisée---------------------------------------------------------------------- 16
C- Recommandations 16
organisationnelles---------------------------------------------
Annexes (guides d’entretien) ------------------------------------------------------- 18
Rapport d’évaluation

Résumé :

L’objectif général du projet WADA au Maroc est de contribuer à une alimentation en


eau potable durable, d’augmenter la production agricole et rationaliser l’utilisation de la
ressource en eau dans les zones rurales du Maroc, spécifiquement dans les régions
d’ELHAOUZ et du DOUKKALA.
Pour sa clôture, CARE Maroc a engagé une mission d’évaluation finale afin se
prononcer sur l’efficacité des actions entreprises, la viabilité des acquis de la population et
leur possibilité de reproductibilité.

Dans sa composante d’Adduction d’Eau Potable, les conséquences d’intervention du


projet semblent très positives : les infrastructures montées ont profités à une population de
906 personnes des deux villages OUED TAINE et BOUGHLASS. Le projet a permis le
renforcement des associations locales et a aidé, à travers des formations à développer leur
autonomie à la gestion du service de l’eau.
La population de 6 villages de la région a pu profiter d’une sensibilisation aux bonnes
pratiques de l’hygiène.
Deux écoles des villages concernés ont été équipées de blocs sanitaires. Un système
d’assainissement a été aussi installé dans chacune des écoles.

Pour sa composante Irrigation Localisée, 21 agriculteurs du site LAHMAMAT, ont été réunis
en association. Leur site a été électrifié grâce au projet. L’association a pu profiter de
formations et de visites techniques. Aussi les formations leur ont permis de développer leur
capacité de mobilisation associative. Cependant, l’équipement du site au système du goutte
à goutte n’a pas pu s’achever à la fin du projet.

En termes de recommandations, l’évaluation a permis de mettre en relief les aspects


suivants :
 Pour des risques de tarissement de la ressource, tenir compte de la problématique
hydrogéologique dans les prochains projets d’adduction d’eau potable ;
 Tenir en compte le risque de pollution par les eaux usées suite à l’adduction de l’eau
potable aux foyers et inclure en parallèle la composante assainissement ;
 Faire une meilleure estimation du temps pour couvrir le besoin des procédures légales
et administratives ;
 Prévoir une nouvelle extension ou un nouveau mandant pour compléter l’équipement
du site de l’irrigation localisée ;
 Eviter au maximum le changement de l’équipe d’encadrement du projet ;
 Institutionnaliser les partenariats pour mieux définir au préalable le rôle et les
responsabilités des partenaires.

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Rapport d’évaluation

I. CONTEXTE DU PROJET

L’objectif général du projet WADA au Maroc était de contribuer à une alimentation


en eau potable durable, d’augmenter la production agricole et rationaliser l’utilisation de la
ressource en eau dans les zones rurales du Maroc, spécifiquement dans les régions
d’ELHAOUZ et du DOUKKALA.
Le projet présentait deux composantes : alimentation en eau potable et micro-irrigation,
ce qui impliquait deux objectifs spécifiques :
- Objectif spécifique 1 : Augmenter l’accès à des sources d’eau potable améliorées,
améliorer les pratiques d’hygiène et la gouvernance locale de l’eau des populations
rurales vulnérables.
- Objectif spécifique 2 : Améliorer les pratiques d’usage de l’eau des petits agriculteurs
dans des zones de production intensives afin d’augmenter leurs revenus et d’assurer la
durabilité environnementale.

A. Pour la composante d’alimentation en eau potable


Le programme WADA Maroc avait prévu des bénéfices immédiats sur l’amélioration
de l’accès à des sources d’eau potable pour les populations vulnérables, qui doivent souvent
faire face à des sources d’eau peu sûres et irrégulières. Le programme visait aussi à renforcer
les capacités des communautés à favoriser la pérennité des infrastructures, ainsi
qu’accompagner les pratiques d’hygiène visant la santé des populations.

Le projet prévoyait qu’à sa fin, les habitants des villages sélectionnés dans la province
d’ELHAOUZ auront un accès à une eau fiable et pérenne et seront sensibilisés à l’hygiène. En
termes de chiffres, il était prévu que :

 1100 habitants des villages sélectionnés auront accès à une source d’eau améliorée,
sûre et durable
 3 associations des usagers d’eau locales seront renforcées et appliqueront de
meilleures pratiques de gestion de l’eau
 3000 habitants seront sensibilisés à l’hygiène et appliqueront de meilleures pratiques

B. Pour la composante de micro-irrigation agricole


Dans la région du DOUKKALA, le programme devait conduire à un usage plus efficace de
la ressource en eau grâce au renforcement de capacités des petits agriculteurs, au transfert
de technologies (goutte-à-goutte) et au regroupement de petites parcelles qui permet le
financement des investissements et la gestion de systèmes d’irrigation économes en eau
d’une part, et permet d’assurer une durabilité environnementale d’une autre part. Il s’agit
de :

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 La formation de 10 à 15 petits agriculteurs aux techniques d’irrigation au goutte à


goutte pour qu’ils puissent investir et adopter de meilleures pratiques d’usage d’eau
 L’organisation de 10 à 15 petits agriculteurs de manière à installer et gérer
collectivement leur propre système d’irrigation au goutte à goutte
 La sensibilisation de 50 à 60 petits agriculteurs aux technologies, aux bonnes
pratiques et à l’usage de la micro irrigation pour les cultures de betterave sucrières et
autres

II. CONTEXTE DE L’EVALUATION

Suite à la clôture du Projet d’alimentation en eau potable et de micro-irrigation au


Maroc, CARE Maroc, a engagé une mission d’évaluation finale qui s’est déroulée dans les
régions d’ELHAOUZ et du DOUKKALLA à la fin du mois de mai 2011. Le présent rapport
d’évaluation reprend et approfondit les principaux constats relevés, les analyse et propose
des conclusions et recommandations.

Cette mission d’évaluation tenterait de se prononcer sur les aspects suivants :

 L’Efficacité des actions (impacts et résultats) : pour pouvoir se prononcer si le


programme a amélioré directement ou indirectement les conditions de vie de la zone et
quelle image a-t-il laissé du service offert ?
 Viabilité : la population concernée étant confrontée à un désengagement du projet
WADA qui touche à sa fin, la présente évaluation se propose de vérifier l’importance des
mesures de pérennisation qui ont été mises en œuvre afin d’assurer la persistance des effets
et des actions, entre autres : le transfert technologique, l’autonomie pour assurer le
fonctionnement des installations, et l’autonomie de gestion associative.
 Reproductibilité : comme le programme WADA prévoyait un caractère pilote du
projet, il serait judicieux de vérifier ses effets multiplicateurs potentiels et de tester sa
reproductibilité vers d’autres sites.

III. METHODOLOGIE DE L’EVALUATION


1. Analyse des rapports d’activité

Plus de 30 rapports d’activité depuis Septembre 2009 jusqu’au mois de Mai 2011, ont
été lus pour suivre l’évolution du programme, et particulièrement sa méthodologie
d’intervention. D’autres documents ont aussi été consultés, comme les procès verbaux des
comités de pilotage, des documents contractuels ainsi que des rapports des formations.

2. Entretien avec l’équipe du projet WADA

Un focus group a été organisé dans les locaux du projet à ELHAOUZ avec les
responsables du projet et leur équipe (animateurs). Il s’agit de
 Mme Fiona JAMES : Assistante programme CARE MAROC
 Mme Rajae OUAHBI : Animatrice du volet AEP

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 Mr. Frédérique PEDRON : Chef du projet WADA


 Mr. Mounir ABBAR : Animateur du volet AEP
Un entretien individuel a été mené par la suite avec Mr. Belaid BERNICHA Animateur
du volet Irrigation Localisée dans la région de SIDI BENNOUR du DOUKKALA.

3. Entretiens avec les partenaires institutionnels

Des représentants des organismes et institutions collaborateurs du projet ont été


consultés pour se prononcer sur l’évolution du projet ainsi que sur la qualité des réalisations
offertes aux populations bénéficiaires. Parmi ces partenaires, on note :

 Un représentant de la délégation de l’équipement de la région d’ELHAOUZ, relevant du


secrétariat d’état à l’eau auprès du ministère de l’Energie, de l’Eau et de
l’Environnement a été consulté pour la composante AEP. Il s’agit de Mr. Mohammed
TAHIRI ;
 Mr. Abdelhak GUEMIMI est le représentant de l’Office de Mise en Valeur Agricole du
DOUKKALA qui a été consulté pour la composante Irrigation Localisée en sa qualité de
chef du département de la gestion des réseaux d’irrigation et du drainage.

4. Entretiens avec les bénéficiaires

Pour les deux composantes, la rencontre et la discussion avec les bénéficiaires a


concerné principalement les améliorations et les changements de vie perçus,
(infrastructures, techniques et associatifs), ainsi que l’évaluation de l’autonomie des
associations créées. Des entretiens individuels ont été menés auprès de 16 personnes (dont
certains sont des représentants des bureaux des associations, d’autres de simples
adhérents) répartis comme suit :
 10 bénéficiaires de l’action sur l’Amélioration de l’Accès à l’Eau Potable ;
 6 concernés par l’amélioration des pratiques d’usage de l’eau en petite agriculture.

5. Visites sur le terrain

Les visites de terrain réalisées le 25 et 26 Mai 2011, ont permis de constater l’état des
systèmes d’AEP installés et de leur fonctionnement. Il s’agit de deux sites fonctionnels
(OUEDTAINE et BOUGHLASS).
La visite du 31 mai 2011, au site de la composante irrigation localisée a permis de constater
l’état d’avancement des travaux d’électrification et d’équipement du site (LAHMAMATE).

IV. AVANCEMENT QUANTITATIF DU PROJET

A. Composante Alimentation en eau potable

1. Le premier comité de pilotage a décidé de restreindre l’installation du système AEP


uniquement à 2 villages au lieu des 3 prévus dans les objectifs de départ, pour des

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Rapport d’évaluation

contraintes budgétaires. Sans pour autant diminuer de l’effectif de la population


bénéficiaire qui était prévue à 1100 habitants.
 En effet, au village OUED TAINE, actuellement 141 foyers sont effectivement
raccordés au système sur un total de 191 potentiellement raccordables).
 Au village BOUGLASSE 35 foyers sont actuellement raccordés au système sur un
total de 45 potentiellement raccordables)

L’effectif total de la population bénéficiaire de cette action est de 906 personnes.

Pour ce qui est des constructions et équipements réalisés, elles se présentent dans les
deux villages en parfait état d’après l’observation des sites lors de la visite des lieux
prévue dans la mission d’évaluation. Les mêmes avis étaient portés aussi de la part des
populations concernées et celle des représentants des services techniques, partenaires
du projet, consultés (Cf. tous les entretiens AEP et Partenaires institutionnels).

Il s’agit du système de pompage, système de chloration, système de stockage et le


système de distribution et des branchements domiciliaires. Les compteurs étaient
installés d’un commun accord, aux frais des bénéficiaires.

2. Concernant le deuxième indicateur relatif au renforcement des associations locales


d’usagers d’eau, comme le choix des villages s’est limité à 2, le projet a donc aidé à la
création, au fonctionnement et au suivi de deux associations, chacune dans un des
villages concerné par l’AEP, au lieu de 3 prévus dans les objectifs de départ.

3. Aussi bien dans le village de OUED TAINE qu’à BOUGHLASS, un habitant volontaire parmi
les membres du bureau représentant les associations, a été formé de façon à lui donner la
compétence pour l’entretien périodique du réseau et lui permettre de résoudre les petits
problèmes courants. Ils ont été aussi formés au cycle relevé-facturation, encaissement et
à la gestion des impayés

4. Pour la sensibilisation aux bonnes pratiques de l’hygiène, elle a concerné 6 villages : OUED
TAINE, BOUGHLASS, TALAMOUMENT, OUTGHAL, ESSOUR, OULED BRAHIM. En plus des
hommes, les femmes et les enfants scolarisés étaient les principaux bénéficiaires.
Les thèmes touchés étaient relatifs à :

 La désinfection de l’eau
 La santé et l’hygiène
 Les maladies liées à l’eau

170 enfants ont été touchés par cette action ;

Plus de 200 individus ont bénéficié de cette sensibilisation : L’idée était aussi, de faire
profiter parmi eux, des personnes qui joueraient plus tard le rôle de démultiplicateurs
dans les villages.

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Un représentant de la délégation de la santé était présent lors de ces séances et y a


trouvé un intérêt important, au point d’annoncer que la délégation allait intégrer le suivi
des populations bénéficiaires de ces actions dans sa campagne systémique d’intervention
future.

5. Pour les villages de OUED TAINE et BOUGHLASS retenus pour cette composante, le
projet a installé au niveau de leurs écoles des blocs sanitaires, composés de 5 latrines, qui y
faisaient défaut. L’absence de ces blocs sanitaires au niveau des écoles était selon la
population à l’origine de deux problèmes majeurs :

 Des maladies liées au manque d’eau


 La déscolarisation de la fille rurale : qui devait passer plus de 5 heures à l’école sans
pouvoirs subvenir à ses besoins naturels

Un système d’assainissement a été aussi installé pour chacun des blocs sanitaires au niveau
des écoles

B. Composante Irrigation Localisée

Concernant les indicateurs de réussite de la deuxième composante du projet sur l’irrigation


localisée « goutte à goutte »:

1. L’effectif prévu au départ de 10 à 15 agriculteurs a été dépassé : 21 agriculteurs du site


LAHMAMAT, dont 3 femmes, ont été réunis en association.

2. Ils ont été formés aux


 Techniques d’irrigation localisée goutte à goutte,
 Techniques de gestion des équipements des installations goutte à goutte
 Au fonctionnement et à la gestion d’une association

3. ils ont aussi à travers le projet pu profiter de deux visites :


 La première au salon d’agriculture de MEKNES, où ils ont pu découvrir et échanger
avec les entreprises de vente du matériel d’irrigation. Cette action a concerné 4 des
adhérents de l’association;
 La seconde au périmètre d’irrigation de la région de SOUSS MASSA, ou 11 personnes
parmi les adhérents, ont pu échanger avec des associations locales de gestion d’un
système d’irrigation localisé groupé. Leur échanges ont porté sur :
o Le mode de fonctionnement des associations
o Le choix et la conduite des cultures les plus rentables dans un système
d’irrigation localisée « goutte à goutte »
o Les modes et circuits de commercialisation possibles pour leurs cultures

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Rapport d’évaluation

Ces échanges ont permis, d’après le président de l’association (Cf. entretien IL N°1),
aux membres de l’association LAHMAMAT de se projeter en futur pour améliorer leurs
pratiques agricoles et donc leurs revenus.

4. Le site choisi de 34,2 Ha a été électrifié grâce au projet. Action sollicitée et très applaudie
par l’ensemble des personnes consultées lors des entretiens. Cette électrification leur
permettrait -selon Mr. GUEMIMI de L’ORMVAD- de réaliser des économies lors de la mise
en service des installations par rapport à des équipements qui fonctionneraient au
carburant (Cf. entretien « Partenaires institutionnels » N°2). Cette action n’était pas
prévue dans les objectifs de départ.

5. À la fin du projet, en termes d’équipement du site, les réalisations se limitent au


lancement des travaux de creusement du bassin d’accumulation uniquement ;
l’installation du reste des infrastructures prévues ne s’est pas encore concrétisé, pour les
raisons qui sont présentées et analysées dans le chapitre sur les contraintes et les limites
(page 10).

6. Le troisième indicateur relatif à ce résultat, portant sur la formation de 50 à 60


agriculteurs des sites avoisinants, sur les bonnes pratiques et l’usage de l’irrigation
localisée « goutte à goutte » n’a pas pu se concrétiser, du fait qu’il devait reposer sur les
infrastructures et l’expérience du site de l’association LAHMAMAT. Comme ces
installations n’ont pas encore vu le jour, cette sensibilisation n’a pas pu être menée par
manque de support concret pour la formation et les échanges. Toutefois, l’expérience
acquise au cours du projet concernant ce volet, a été présentée auprès des représentants
des 50 à 60 agriculteurs de la zone lors d’une journée de séminaire.

7. Un guide de bonnes pratiques d’irrigation localisée a été produit, il vise la compilation des
facteurs organisationnels, techniques, agronomiques et économiques pour la réussite
d’un montage d’une installation d’un système d’irrigation localisée « goutte à goutte ».
Cependant, sa diffusion n’a pu être assurée avant la fin du projet. Il a été décidé d’un
commun accord avec l’ORMVAD que ce dernier en assurera la diffusion auprès des
concernés au mois de juin 2011.

8. Tous les autres indicateurs techniques relatifs à cette composante n’ont pu être vérifiés
tels que l’augmentation de la productivité et les quantités d’eau réservées, puisque les
installations à la fin du projet ne sont pas achevées, la mise en service des équipements
non plus.

C. Coordination et communication

1. Partenaires locaux : Différents intervenants locaux ont été identifiés dés le départ
comme partenaires incontournables du projet.
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Rapport d’évaluation

 Province d’ELHAOUZ
 Service des équipements relevant du secrétariat d’état à l’eau
 Communes rurales
 Office de Mise en Valeur Agricole du DOUKKALA
 COSUMAR

En effet, le long de la durée de vie du projet, ces partenaires ont joués des rôles importants
comme :
 Facilitateurs d’accès à la population
 Facilitateurs des procédures administratives (autorisations, études techniques,
appels d’offre….etc)
 Membres du comité de pilotage

Cependant, leur degré d’implication variait d’un partenaire à un autre et d’une période à une
autre en fonction des éventualités qui s’imposaient tout au long du projet ; pour cette
raison, il aurait été préférable que leurs rôles au départ soient clairement définis dans des
conventions les attachant au projet.

A la fin du projet, tous les partenaires consultés ont exprimés leurs satisfactions vis-à-vis des
actions du projet. L’ORMVAD a exprimé en plus son souhait de voir l’action du projet se
prolonger jusqu’à l’achèvement de l’équipement du site LAHMAMATE de SIDI BENNOUR. (Cf.
entretiens N° 1 et 2 avec les partenaires institutionnels)

2. Pour ses partenaires financiers (Fondation Coca Cola Afrique et USAID), chacun de sa
part a assuré le support du projet en termes de communication. En contre partie, ses
partenaires étaient :
 Informés périodiquement des états d’avancement du projet,
 invités à chaque événementiel organisé,
 faisaient partie des comités de pilotage du projet

3. Le projet a utilisé différents moyens pour promouvoir ses réalisations, notamment


des :
 Communiqués dans des journaux et revues de presse ;
 Dépliants distribués et explications fournies dans différentes manifestations :
séminaires, inaugurations, salon de l’agriculture de Meknès, Forum International
Economique de Marrakech ;
 Autocollants et sticks sur les équipements, les véhicules du projet et dans ses
locaux ;
 Signalétique : panneaux de visibilité sur les infrastructures réalisées et sur les
routes.

4. En terme de production documentaire, à la fin du projet ; les guides suivants ont


permis la capitalisation des expériences acquises :
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Rapport d’évaluation

 Guide de formation et d’accompagnement de l’association sur les différents aspects


d’un service local de l’eau
 Guide AEP sur les bonnes pratiques de gestion d’un service local de l’eau reprenant
les différents points abordés et discutés lors du séminaire de partage d’expérience
 Guide de montage d’un système d’irrigation localisé « goutte à goutte »

V. EVALUATION D’IMPACTS

A. Composante Alimentation en Eau Potable

L’énumération suivante rassemble tous les changements induits par le projet, il s’agit
principalement des conséquences de la mise en service des systèmes d’eau potable :

1. le regroupement associatif de la population : le projet a exigé de la population la création


d’Associations d’Usagers d’Eau (AUE). Cette structuration s’appuie sur l’appropriation du
système par les usagers. Avec pour chacune, l’élection d’un bureau la représentant, qui,
ici prendrait en charge la responsabilité du suivi et de la maintenance du système.

L’expérience acquise par les Associations d’Usagers de l’Eau peut être une première base
pour leur permettre de gérer d’autres infrastructures ou services communautaires.

Pour les deux populations touchées, la gestion de cette première infrastructure collective
peut être considérée comme contribuant à améliorer les capacités locales, favorisant
l’auto prise en charge.

2. le gain de temps permis par la disponibilité de l’eau à l’intérieur des maisons. Toutes les
personnes consultées lors des entretiens ont témoignés que la collecte de l’eau prenait
un temps important de la vie des femmes et des enfants, qu’ils pourraient réserver
actuellement à d’autres activités.

3. la meilleure qualité de l’eau utilisée par les bénéficiaires, permettant par la suite moins de
maladies liées à l’eau : l’eau au départ, ayant subit des analyses, a été attestée d’une
bonne qualité. Par la suite, ayant subit un traitement au chlore avant d’atteindre les
foyers, permet la diminution des germes de l’eau pouvant induire des altérations
dermiques ou gastriques

4. les plus grandes quantités d’eau utilisées par les usagers : l’adduction d’eau à l’intérieur des
foyers a permis aux usagers de gagner du temps sur la corvée d’eau –surtout aux femmes
et aux enfants-. D’autant plus que cette disponibilité en temps et en quantité, selon
toutes les personnes consultées (Cf. tous les entretiens AEP), leur permet maintenant
de se laver les mains, les pieds, le visage et eux-mêmes plus fréquemment.

5. De meilleures conditions de scolarisation des enfants grâce à l’installation des blocs


sanitaires au niveau des écoles.

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6. Beaucoup de changements mentionnés par les usagers concernent des améliorations de


la vie courante. Ces améliorations sont principalement des conséquences des économies
de temps et de la possibilité d’utiliser de plus grandes quantités d’eau. Tel que l’entretien
de l’intérieur des foyers, la lessive faite à l’intérieur sans obligation de se déplacer
jusqu’aux cours et aux points d’eau, l’amélioration du confort et de la propreté à la
maison.

En guise de conclusion, les conséquences d’intervention de WADA en


amélioration de l’accès à l’eau potable dans les deux villages d’ELHAOUZ semblent
très positives.

B. Composante Irrigation Localisée

Pour ce qui est des conséquences relatives à cette composante, elles sont relativement
limitées, du fait du non achèvement des travaux d’équipement du site à la fin du projet et
donc se résument au:

1. Regroupement associatif de la population : toujours dans le même objectif d’appropriation


du système par les usagers, le projet a procédé au départ à leur incitation au groupement
en association, leur permettant par la suite l’accès à une subvention étatique présentant
plus d’avantages aux agriculteurs groupés.

2. Formation et information : le projet a permis à l’association de progresser sur le plan


associatif en lui assurant des formations d’accompagnement à la compréhension :
 Des modalités de gestion et de fonctionnement d’une association et des
aspects légaux de la distribution de l’eau
 Des modalités d’investissement en ce qui a trait au mécanisme d’obtention de
la subvention étatique

3. Ce regroupement associatif de la population, couplé aux formations offertes, citées ci-


dessus ont permis un renforcement de la capacité locale de la population et son auto
prise en charge. Effectivement, selon le vice président (Cf. entretien IL N°3), l’association
LAHMAMAT actuellement est le principal responsable sur la continuation des travaux
après la fin du projet, certes l’ORMVAD a promis de lui apporter assistance à chaque fois
que la nécessité l’exige, mais l’association reste le principal interlocuteur avec la société
de réalisation des travaux (ERISEER) et par la suite le gérant et le garant des
infrastructures communautaires.

Cependant, l’ensemble des membres de l’association consultés ont exprimé leur grande
crainte du départ du projet avec l’arrivée de la fin de son mandat. Tant que les travaux
d’équipement ne sont pas achevés, ils souhaitent voir l’action du projet se prolonger pour
éviter les risques d’un sevrage précoce qui selon eux pourrait conduire à :
 Des problèmes entre l’association et la société ERISER si cette dernière venait à
manquer à ses obligations de travaux d’équipement
 Un manque de confiance entre les membres de l’association
 Une perte des réalisations acquises jusqu’à ce jour grâce au projet, notamment :
non réinvestissement des acquis de la formation et la non utilité d’électrification
du site.

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Rapport d’évaluation

Pour conclure ce volet, les conséquences d’intervention de WADA pour


l’amélioration des pratiques d’irrigation localisée, ne semblent pas tout à fait
réussies ; puisque le projet se termine avant la concrétisation des équipements
promis et que la population craint de ne pouvoir assurer elle-même la suite.

VI. L’APPROCHE GENRE

Même lorsque les femmes sont représentées dans l'AUE, certaines y sont désignées comme
simples membres, sans jouer des rôles stratégiques et n'ont pas de réelles influences dans
les décisions : elles n’ont pas accès à la gestion des services ni aux postes décisionnels.
Cependant, elles restent les principales bénéficiaires de l’adduction de l’eau potable : toutes
les conséquences positives de l’accès à l’eau potable profitent en premier lieu aux femmes :
 Accessibilité de l’eau aux foyers et moins de peine pour sa collecte à l’extérieur
 Gain de temps
 Travaux ménagers moins pénibles

Pour ce qui est des formations, les femmes n’ont eu accès qu’aux formations relatives à
l’hygiène sans bénéficier des formations relatives au fonctionnement du service ;
De même pour la composante irrigation localisée, les femmes profitaient des formations
proposées sans pour autant accéder à la gestion des services. Aussi, elles n’ont pas pu
participer aux visites d’échanges : ni au salon d’agriculture de Meknès, ni à celles organisées
dans la région de SOUSS MASSA.

L’évaluation n’a pas pu vérifier l’impact de l’introduction de l’irrigation localisée « goutte à


goutte » sur les femmes du fait du non achèvement des travaux d’installation du système et
que sa mise en service n‘a pas pu être testée

VII. PERENNITE ET REPRODUCTIBILITE DES RESULTATS

Il est attendu du projet qu’il favorise l’exécution ultérieure de projets similaires. Qu’il soit
source d’enseignements sur la pertinence des méthodes appliquées et sur les difficultés et
opportunités rencontrées lors de sa mise en œuvre. La capitalisation permettra de valoriser
le savoir-faire acquis au sein de la population bénéficiaire, ainsi qu’auprès des partenaires
locaux pour que les uns et les autres disposent d’outil nécessaire pour la reproductibilité du
projet.

A. Composante Alimentation en Eau Potable

1. Convaincu de l’importance de l’approche participative, le projet a cherché à impliquer la


population depuis le début de l’intervention. L’appropriation des systèmes par les
bénéficiaires est la clé de voûte de la future pérennité du service.

Lorsque les usagers ont accepté de faire les démarches, puis de fournir un apport
conséquent, qu’il soit financier (achat des compteurs individuels) ou en nature (36 mètres

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Rapport d’évaluation

de travaux de terrassement chacun) pour obtenir une amélioration de


l’approvisionnement de leurs foyers en eau, il y a de fortes chances qu’ils cherchent à
conserver le bénéfice de leur action en assurant une maintenance effective. Un fort
sentiment de propriété est essentiel pour soutenir la pérennité de la gestion et de la
maintenance.

Les rencontres sur le terrain ont montré que les usagers considèrent tous que les
systèmes construits par le projet appartiennent aux communautés, et reconnaissent aux
représentants de leurs associations la légitimité de la gestion (Cf. Entretiens N°1, 3, 5, 6 et
8).

2. Les compétences techniques les plus utiles au fonctionnement et à la petite maintenance


des systèmes sont aussi disponibles localement (un membre de l’association formé par le
projet). Pour le problème de la maintenance lourde ou la réhabilitation des systèmes, les
services techniques présents sur la région ont promis de mettre leurs ressources à la
disponibilité de la population concernée chaque fois que la nécessité s’impose, comme
aussi le prescrit la convention de délégation entre la commune et l’association.

3. Une formation a été assurée au profit de quelques représentants des associations, sur
l’équilibre financier du compte d’exploitation du service. Cet équilibre constitue un des
indicateurs de pérennité du système. Les charges d’exploitation (y compris entretien,
maintenance et renouvellement des équipements) entièrement recouvertes par le
recouvrement des factures est la première garantie de continuité du service. Toute
gestion du service de l’eau implique la constitution de provisions financières pour faire
face aux futurs renouvellements des équipements.

4. Le service de l’eau est pérenne aux yeux des usagers des deux villages, puisqu’il a
contribué à améliorer les conditions de bien-être de la population. Les bénéficiaires ayant
pris goût des conditions de vie améliorée, chercheront à maintenir leur acquis en matière
d’adduction d’eau potable, au niveau leur assurant ce bien être.

Globalement, l’appropriation des systèmes par la population et par les partenaires


institutionnels semble très satisfaisante. Elle suscite l’intérêt des populations
avoisinantes à reproduire l’exemple.

B. Composante Irrigation Localisée

On ne peut, à ce niveau, parler de pérennité des actions pour cette composante, du fait
du non achèvement des travaux à la fin du projet.

Aussi, la non réalisation du troisième objectif relatif à cette composante, portant sur la
formation de 50 à 60 agriculteurs d’autres villages pour s’inspirer et assurer la diffusion de
l’expérience, n’améliore pas la capacité de cette composante à durer dans le temps.

12
Rapport d’évaluation

Il ne reste que les actions menées auprès de l’association en terme de formation et de


transfert de technologies, sur les quels on peut miser pour assurer la continuité de cette
action.

En épilogue, il serait trop risqué de parier uniquement sur la capacité d’une


association nouvellement créée pour réussir l’ensemble des objectifs attendus de
cette action. Comme il est fort déplacé à ce niveau de parler de sa reproductibilité.

VIII. CONTRAINTES ET LIMITES

A. Composante Alimentation en Eau Potable


1. Insuffisance hydrique du puits : après la mise en service du système AEP au village OUED
TAINE au mois de novembre 2010, le puits a connu une insuffisance hydrique qui s’est
traduite par un arrêt d’alimentation des foyers. Une colère puis une frustration ont
envahi la population qui a exprimé sa crainte vis-à-vis de :
 La perte de confiance entre l’association et la population,
 La détérioration des équipements mis en place du fait de leur non utilisation,

Pour remédier à cette situation, l’équipe du projet en collaboration avec le service


technique de la province d’ELHAOUZ ainsi que du service des équipements ont convenu
à intervenir rapidement pour augmenter durablement la ressource en eau à la disposition
du douar ;
Les membres des Services Techniques de la Province (STP) et la Direction Provinciale
des Equipements (DPE) précisent que les éléments liés à la ressource relèvent de leur
responsabilité. La solution a consisté en un approfondissement du puits de 15 m et en
une consolidation des galeries.

2. L’équipe d’encadrement (chef du projet et animateurs) se trouvait dans l’impossibilité


d’accéder aux villages à chaque fois que les conditions météorologiques présentaient des
turbulences, par faute de véhicule tout terrain plus adapté à la nature du terrain
accidenté et de la fréquence des oueds.

B. Composante Irrigation Localisée

1. Changement du site du bassin : le choix du site du bassin d’accumulation s’est révélé


problématique. Malgré les études géotechniques réalisées préalablement par la société
ERISEER auprès d’un spécialiste contracté, il présentait des risques de remontée d’eau.

Il fallait procéder au changement du site du bassin, par la suite reprendre une autre étude
technique de dimensionnement. Cet état de fait avait pour conséquence d’accumuler un
retard sur l’avancement des travaux.

2. Modifications de la subvention de l’Etat à l’égard des petits agriculteurs groupés : Le projet a


été conçu sur la base d’un financement de l’opération pilote de conversion des
agriculteurs à l’Irrigation Localisée (IL) à 60% par la subvention de l’Etat, à 20% par les
13
Rapport d’évaluation

agriculteurs eux-mêmes et à 20% par le projet. Or la réglementation en vigueur au niveau


national a évolué, de nouveaux textes ont été adoptés et ont modifié à la hausse le
montant de la subvention susceptible d’être allouée aux projets de conversion à l’IL
(100% subventionnés à la place de 60%). Cette nouvelle situation a permis de réaliser
l’électrification du site grâce à une réaffectation de la contribution du projet (20% des
coûts de travaux).

Sauf que les changements des modalités accompagnant cette modification, tardaient à
devenir opérationnels. Cet état de fait était à l’origine des retards accusés dans la
réalisation des travaux : puisque la société ERISEER refusait de lancer les travaux sans que
l’ORMVAD ne délivre une approbation préalable du dossier de subvention, et que
l’ORMVAD, vu ses contraintes procédurales, devait reprendre l’étude du dossier de
subvention.

3. Formation de 50 à 60 agriculteurs de la région : Il était initialement prévu qu’en fin de projet,


50 à 60 petits agriculteurs de la région aient bénéficié de l’expérience acquise en terme
de techniques, pratiques de gestion et d’approches agricoles. Suite aux difficultés
rencontrées et au retard accumulé sur ce volet IL (localisation du bassin, montage
administratif et technique, approbation préalable), la mise en place du système de goutte
à goutte ne s’est pas achevé avant la fin du projet. Le projet s’est trouvé ainsi dans
l’impossibilité de diffuser l’expérience à d’autres agriculteurs au moyen de formations et
visites échanges sur le site prévu à cet effet.

Le projet s’est tout de même engagé à capitaliser l’expérience acquise à travers une
étude de cas reprenant l’ensemble des défis rencontrés au cours du projet et des
solutions mises en œuvre. Cette étude exposera les facteurs organisationnels de réussite
ou de difficultés d’un tel projet, les critères agro-économiques nécessaires à la conception
d’un système de gouttes à gouttes ainsi que les modalités techniques et administratives
de soumission d’un dossier de demande de subvention.

4. Conditions météorologiques
Les conditions climatiques très particulières de cette année (pluies jusqu’au mois de MAI),
étaient à l’origine des retards répétés pour le lancement des travaux d’installation du
système d’irrigation au site LAHMAMAT.

5. Compagne agricole
Une fois que l’approbation préalable pour le lancement des travaux a pu être délivrée,
elle ne permettait pas le lancement des travaux, du fait qu’elle a coïncidé avec une
compagne agricole qui était déjà avancée : les cultures étaient installées et donc
l’occupation des sols ne permettait pas le lancement des travaux de creusement et de
terrassement.
14
Rapport d’évaluation

IX. RISQUES ET PERSPECTIVES POUR LE FUTUR

A. Composante alimentation en eau potable

L’expérience acquise aux deux villages de OUED TAINE et BOUGHLASS a permis au projet de
capitaliser les connaissances et de développer une méthodologie aboutie et de prévoir des
risques potentiels et les perspectives dans des projets futurs.

1. La disponibilité de la ressource : il semble important que les populations cibles soient


conscientes du risque de tarissement de la ressource, et soient formés à suivre l’évolution
du débit de la source, de façon à prendre les mesures nécessaires à temps pour faire face
à ce risque. Notons à ce titre, que l’association OUED TAINE a été formée, suite à
l’incident, à la mise en place d’un système de rationnement si la ressource venait à se
tarir encore une fois.
Mais le plus judicieux reste de mener une étude géotechnique très approfondie au
préalables des travaux d’adduction.
Surtout, il faut prévoir dans des études préalables futures, d’associer chaque indicateur
de réussite aux risques potentiels comme le prévoit la gestion axée sur les résultats

2. Pollution : l’adduction d’eau potable au niveau des foyers va conduire à une utilisation
accrue de l’eau qui serait à l’origine de quantités de plus en plus importantes en eaux
usées.
Comme les villages concernés ne disposaient pas de systèmes d’assainissement, la
situation était visiblement remarquable lors des visites prévues en évaluation :
écoulement des eaux usées longeant les habitations et odeurs nauséabondes.
Tous les bénéficiaires ainsi que les partenaires institutionnels du projet ont sollicité la
nécessité de prévoir un système d’assainissement dans les villages concernés, sinon la
population souffrirait d’autres risques liés à :
 L’infiltration des eaux usées aux sources d’eau
 Contamination des cultures si les eaux usées parvenaient aux champs
 La santé de la population par la contamination des germes proliférant dans les
eaux usées
Il serait judicieux que les prochaines actions de WADA tiennent en compte cette
composante relative à l’assainissement des villages concernés par l’AEP.

B. Composante d’Irrigation Localisée


Le risque majeur pour cette composante serait de ne pas réussir l’action prévue : les travaux
n’étant pas achevés, cela fragiliserait la capacité de l’association à aller de l’avant. Il serait
vitale pour l’association de prévoir une formule d’accompagnement, jusqu’au moins
l’achèvement des travaux et une première mise en service du système d’irrigation.

15
Rapport d’évaluation

X. RECOMMANDATIONS

A. Composante Amélioration de l’Accès à l’Eau Potable

1. La construction de futurs projets d’Adduction d’Eau Potable, dans la même région ou


dans d’autres, devrait préalablement inclure la problématique hydrogéologique (l’étude
de la source disponible) dans les lignes directrices et l’estimation de la durée de vie du
projet ainsi que dans le budget alloué ;

2. La densité de population et la concentration des usagers : La densité de population


et le type d’habitat (groupé ou dispersé) constituent des paramètres dont l’influence sur
le taux de couverture est importante. Au village OUED TAINE la plus forte densité de
population a permis sans doute de toucher plus d’habitants, ce qui a facilité l’atteinte des
objectifs de couverture ;

3. Les risques liés à la pollution par les eaux usées, remettent en cause l’approche
environnement à laquelle tient le projet : toutes les actions futures d’adduction d’eau
potable devraient inclure la composante assainissement;

4. Pour une meilleure efficacité dans le temps prévu, il faudra inclure la prévision des
risques potentiels (en partenariat avec la population et les intervenants institutionnels
locaux) dans l’étude du projet.

B. Composante Irrigation Localisée

 le Projet devrait impérativement connaitre une nouvelle extension ou un nouveau


mandat. Quelque soit sa forme et ses moyens, L’essentiel serait de compléter l’action
d’équipement du site et d’accompagner la diffusion de l’expérience à d’autres
associations d’agriculteurs de la zone.

 Ne pas sous-estimer les procédures légales de création d’association et les procédures


administratives relatives à la conversion en irrigation localisée. Il faudra en faire de
meilleure estimation du temps par rapport à la durée de vie du projet

 Inclure l’étude des risques potentiels dans l’étude du projet

C. Recommandations organisationnelles

 Pour l’actuelle intervention de WADA, il s’agit plutôt de deux objectifs :


o Complètement différents sur le plan technique : nécessitants des expertises
différentes, faisant appel à des responsables et des animateurs avec des
qualifications différentes ;
o Situés dans deux régions géographiquement distantes ;

16
Rapport d’évaluation

Il fallait prévoir deux projets bien différents, chacun dans une région, avec un objectif et
un chef du projet individualisés. Les gains pourraient être de nature à mieux se
concentrer sur un seul objectif et œuvrer pour sa réussite au lieu d’être partagé par des
déplacements interrégionaux très fréquents, et la nécessité d’encadrement sur différents
thèmes et avec différents animateurs.

 Sur un autre plan, il serait judicieux que l’équipe de direction prenne le temps de mieux
chercher et cibler le personnel de départ pour palier à tout changement en cours de
route. En effet, le changement de l’équipe d’encadrement du projet était aussi à la
source des retards accusés ;

 En termes de communication –qu’elle soit interne ou externe-, les moyens prévus par le
projet étaient d’une grande efficacité et ont permis la réussite des actions prévues. Il
serait tout de même judicieux de tirer leçons de certaines difficultés, citées ci-dessus dans
le rapport pour insister principalement sur deux volets :
o Institutionnaliser les partenariats : pour éviter des litiges éventuels, il faudra
mieux définir au préalable le rôle, les responsabilités et les délais à respecter
pour chacun des partenaires ;
o Communiquer précocement avec les bailleurs de fond surtout pour les
sensibiliser sur les problèmes rencontrés ;

 Pour une meilleure efficience, le projet devrait tenir en compte la nature des terrains de
la zone d’action et prévoir –si nécessaire- des véhicules tout terrain pour un meilleur
accès en tout temps.

17
Rapport d’évaluation

ANNEXES

18
Rapport d’évaluation

TCCC/USAID Water and Development Alliance (WADA)

GUIDE D’ENTRETIEN 1

Objectif spécifique 1 : Augmenter l’accès à des sources d’eau potable


améliorées, améliorer les pratiques d’hygiène et la gouvernance locale de l’eau
des populations rurales vulnérables.

19
Rapport d’évaluation

Préambule

Les entrevues constituent une des étapes de l’évaluation du projet d’alimentation en eau potable et
de micro-irrigation au Maroc. Elles visent à recueillir auprès des personnes concernées, les données
sur les actions réalisées du dit projet.

Les informations recueillies seront compilées et validées dans une deuxième étape dans un rapport
préliminaire qui sera complété par une analyse documentaire des rapports périodiques du projet.

20
1. Renseignements sur la personne consultée

Nom

Village

Commune rurale

Région

Téléphone

Courriel

Activité

Qualification

SAU totale

Irriguée

Bour

Cultures pratiquées Type superficie

Elevage Type effectifs

21
1. Quel changement a apporté le projet à votre vie sociale ?

£ Renforcement AUEA

£ Autres à préciser

2. Quel changement a apporté le projet à vous personnellement

£ Accès à une eau sure et propre

£ Amélioration des pratiques d’hygiène

£ Gestion locale des services de l’eau

£ Autres à préciser

3. Quelles sont les infrastructures montées par le projet

£ Système de pompage

£ Système de chloration

£ Canalisations intérieures

£ Réservoir

£ Réseau gravitaire de distribution

£ Branchements domiciliaire

£ Compteurs

£ Autres à préciser

4. Êtes-vous satisfaits des infrastructures montées par le projet (Notez la satisfaction de 1 à

22
4)1
5. Avez-vous bénéficié d’une formation sur les thèmes suivant :
Thèmes oui non Niveau de
satisfactio
n
Fonctionnement des infrastructures

Maintenance et réparation des équipements

Cycle: relevé-facturation- encaissement et gestion des


impayés

Prix d’eau, provisions pour maintenance, renouvellement


des infrastructures
Autres à préciser

6. Réalisations en matière d’hygiène

£ Raccordement des écoles à l’eau


£ Installations sanitaires dans les écoles
o Construction
o Réhabilitation

£ Installation des systèmes d’assainissement

£ Autres à préciser

7. Avez-vous bénéficié d’une sensibilisation à l’hygiène

£ Hygiène, Santé et Sécurité

1
1 : pas du tout satisfait
2 : moyennement satisfait
3 : satisfait
4 : très satisfait
23
£ Renforcement des pratiques d’hygiène des enfants à l’école et à la maison

£ Autres à préciser

8. Êtes-vous satisfaits de cette sensibilisation (Notez la satisfaction de 1 à 4)

9. Avez-vous réinvestis ses acquis dans votre quotidien ? Exemples

£ Lavage des mains plus fréquent


£ Moins de maladies liées à l’hygiène
£ Amélioration de la vie courante
£ Moins d’absentéisme scolaire
£ Autres à préciser

10. Vous sentez-vous capables de gérer les infrastructures montées par le projet après sa fin

A. Degré d’autonomie ?

B. Qui ? quels partenaires

C. Comment ? mécanisme

24
11. Quels effets positifs sur l’environnement ?

12. Quels effets négatifs sur l’environnement ? (Sur utilisation)

13. Approche genre

A. A-t-on pris l’avis des femmes sur la conception du projet

B. Y a-t-il des femmes membres des AUEA

C. Les femmes ont-elles bénéficiées des formations sur la gestion de l’eau

D. Les femmes ont-elles bénéficiées des formations sur l’hygiène

25
14. Y a-t-il d’autres réalisations qui n’étaient pas prévues au départ par projet ?

TCCC/USAID Water and Development Alliance (WADA)

GUIDE D’ENTRETIEN 2

26
Objectif spécifique 2 : Améliorer les pratiques d’usage de l’eau des petits
agriculteurs dans des zones de production intensive afin d’augmenter leurs
revenus et d’assurer la durabilité environnementale.

Préambule

Les entrevues constituent une des étapes de l’évaluation du projet d’alimentation en eau potable et
de micro-irrigation au Maroc. Elles visent à recueillir auprès des personnes concernées, les données
sur les actions réalisées du dit projet.

Les informations recueillies seront compilées et validées dans une deuxième étape dans un rapport
préliminaire qui sera complété par une analyse documentaire des rapports périodiques du projet.

27
1. Renseignements sur la personne consultée

Nom

Village

Commune rurale

Région

Téléphone

Courriel

Activité

Qualification

SAU totale

Irriguée

Bour

Cultures pratiquées Type superficie

28
Elevage Type effectifs

1. Quel changement a apporté le projet à votre vie sociale ?

£ Renforcement des associations

£ Autres à préciser

2. Quel changement a apporté le projet à vous personnellement

£ Amélioration les pratiques d’usage de l’eau

£ Transfert technologique (goutte à goutte)

£ Augmentation des revenus

£ Durabilité des ressources (économie d’eau)

£ Autres à préciser

3. Quelles sont les infrastructures montées par le projet

£ Station de pompage
£ Unité de tête
£ Canalisations principales

£ Canalisations secondaires
£ Porte rampes
£ Rampes
£ Diffuseurs
£ Autres

2. Quelle a été votre contribution dans ces installations

29
3. Êtes-vous satisfaits infrastructures montées par le projet (Notez la satisfaction de 1 à 4) 2

4. Avez-vous bénéficié d’une formation sur les thèmes suivants :

thèmes oui non Niveau de


satisfaction
Techniques d’irrigation localisée
Gestion des infrastructures
Mécanismes organisationnels intra-groupe
Modalités d’investissement (subventions, prêts)
Législation relative à la distribution de l’eau
Autres à préciser :

5. Avez-vous réinvestis ces acquis au cours de votre vie professionnelle quotidienne ?

6. Avez-vous été supporté par le projet lors de votre démarche pour l’étude technique :
£ conception
£ estimation des coûts
£ Autres à préciser

7. Avez-vous bénéficié d’une assistance du projet pour la démarche financière

2
1 : pas du tout satisfait
2 : moyennement satisfait
3 : satisfait
4 : très satisfait
30
£ Demande de subvention
£ Demande de prêt
£ Autres à préciser

8. Avez-vous reçu un guide pour la conception et le dimensionnement d’un système


d’irrigation localisée

Oui £ Non £
9. Vous sentez-vous capables de gérer les infrastructures montées par le projet après sa fin

Oui £ Non £
D. Degré d’autonomie ?

E. Qui ? quels partenaires

F. Comment ? mécanisme

12. Avez-vous été sensibilisé aux avantages et aux risques des installations d’irrigation localisée
sur l’environnement

£ Réduction d’utilisation des engrais

£ Réduction d’utilisation des pesticides

£ Concentration des sucres en betterave

31
 Stagnation de l’eau lors des mauvaises installations

£ Salinité

£ Autres à préciser

13. Approche genre

A. A-t-on pris l’avis des femmes sur la conception du projet

B. Les femmes ont-elles bénéficiées des formations sur les techniques d’irrigation et
sur la gestion des infrastructures d’irrigation

C. Dans quelles mesures l’installation des systèmes d’irrigation localisée ont


amélioré les conditions de travail des femmes ?

D. Dans quelles mesures l’installation des systèmes d’irrigation localisée a améliorée


les sources de revenu des femmes

14. Y a-t-il d’autres réalisations qui n’étaient pas prévues par le projet

32
TCCC/USAID Water and Development Alliance (WADA)

GUIDE D’ENTRETIEN 3

PARTENAIRES INSTITUTIONNELS

33
Préambule

Les entrevues constituent une des étapes de l’évaluation du projet d’alimentation en eau potable et
de micro-irrigation au Maroc. Elles visent à recueillir auprès des personnes concernées, les données
sur les actions réalisées du dit projet.

Les informations recueillies seront compilées et validées dans une deuxième étape dans un rapport
préliminaire qui sera complété par une analyse documentaire des rapports périodiques du projet.

34
2. Renseignements sur la personne consultée

Nom

Téléphone

Courriel

Qualité/Activité

Région

Organisme

Qualification

1. Objectifs du projet

 Etaient-ils réalistes ?

 Etaient-ils participatifs ?

35
 Y Avez-vous facilement adhéré?
2. DEGRE DE SATISFACTION PAR RAPPORT AUX OBJECTIFS DE DEPART (Notez la satisfaction
de 1 à 4)3

3. QUELLES ACTIONS A MIS LE PROJET POUR LE RENFORCEMENT DES GROUPEMENTS DES


POPULATIONS RURALES (AUEA, ….)

4. COORDINATION

 Nature de vos interventions :

3
1 : pas du tout satisfait
2 : moyennement satisfait
3 : satisfait
4 : très satisfait
36
 Fréquence des rencontres avec l’équipe du projet et avec la population cible :

 Votre part dans la prise des décisions :

 Quels moyens de communication avec le projet ?

 Quels autres partenaires pertinents auraient du intégrer le projet ?

37
5. QUELLES INFRASTRUCTURES A PU MONTER LE PROJET AU PROFIT DES POPULATIONS
RURALES
Objectif 1 Objectif 2 Niveau de satisfaction
(Notez la satisfaction de
1 à 4)4

 Puits £ Bassin
d’accumulation

 Système de pompage £ Station de


pompage

£ Unité de tête
£ Conduite d’adduction sous
pression

£ Canalisations
£ Réservoir principales

£ Canalisations
£ Réseau gravitaire de distribution secondaires

£ Portes rampes
£ Branchements domiciliaires

£ Rampes
£ Compteurs

£ Distributeurs
 Raccordement des écoles à l’eau

£ Autres à préciser
 Installations sanitaires dans les
écoles

4
1 : pas du tout satisfait
2 : moyennement satisfait
3 : satisfait
4 : très satisfait

38
o Construction
o Réhabilitation
o Installation des systèmes
d’assainissement

£ Autres à préciser

6. QUEL EFFECTIF A BENEFICIE DE CES INSTALLATIONS

7. LE PROJET A-T-IL ORGANISE AU PROFIT DES BENEFICIAIRES DES FORMATIONS ? ET QUELS


ETAIENT LES THEMES ?

Oui  Non 

£ Maintenance et réparation des équipements

£ Prix d’eau, provisions pour maintenance, renouvellement des infrastructures

£ Cycle : relevé-facturation- encaissement et gestion des impayés

£ Sensibilisation à l’hygiène

£ Renforcement des pratiques d’hygiène des enfants à l’école et à la maison

£ Techniques d’irrigation localisée

£ Gestion des infrastructures

£ Mécanismes organisationnels intra-groupe

£ Modalités d’investissement (subventions, prêts)

£ Législation relative à la distribution de l’eau

£ Autres à préciser

39
8. LA POPULATION A-T-ELLE PU REINVESTIR ET PROFITER DE SES ACQUIS ?

9. LA POPULATION EST-ELLE SUFFISEMMENT ACCOMPAGNEE ET FORMEE POUR ASSURER LA


CONTINUITE DES ACTIONS MISES A SON PROFIT ?

10. A VOTRE AVIS, LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT AVAIT-ELLE UNE PREOCCUPATION


40
IMPORTANTE DANS CE PROJET ?

11. APPROCHE GENRE

E. A-t-on pris l’avis des femmes sur la conception du projet

F. Y a-t-il des femmes membres des bénéficiaires des infrastructures montées par le projet

G. Les femmes ont-elles pris part aux thèmes de formation

12. PROCESSUS

 Qu’est ce qui aurait pu être fait différemment ?

 Quel enseignement tirer de la planification et de la gestion du projet ?

41
13. A LA FIN DU PROJET, QUELS MECANISMES SONT MIS EN PLACE POUR LA
PERENNISATION DES ACQUIS

14. CONTRAINTES
Quelles sont les contraintes rencontrées durant l’exécution du projet (organisationnelles,
logistiques, et autres )

15. AUTRES COMMENTAIRES

42
TCCC/USAID Water and Development Alliance (WADA)

GUIDE groupe de discussion

43
EQUIPE PROJET

Préambule
Le groupe de discussion constitue une des étapes de l’évaluation du projet d’alimentation en eau
potable et de micro-irrigation au Maroc. Il vise à recueillir auprès des personnes concernées (équipe
projet : direction et animateurs), les données sur les actions réalisées du dit projet.

Les informations recueillies seront compilées et validées dans une deuxième étape dans un rapport
préliminaire qui sera complété par une analyse documentaire des rapports périodiques du projet.

44
3. Renseignements sur les personnes consultées

Personnes consultées qualité Autres informations

Avancement quantitatif

AEP

Nombre de village concernés

Nombre de foyers raccordés

Nombre total des bénéficiaires

Effectif sensibilisé au thème : l’hygiène et l’eau

Effectif formé (part des femmes):

Maintenance et réparation des équipements

Prix d’eau, relevé- facturation- encaissement et gestion des impayés

IL

Nombre des bénéficiaires formés aux techniques d’IL (part des femmes)

Nombre des agriculteurs en association

4. DEGRE DE SATISFACTION PAR RAPPORT AUX OBJECTIFS DE DEPART (Notez la satisfaction


de 1 à 4)5

45
5. COLLABORATION AVEC LES PARTENAIRES

 Quels partenaires étaient impliqués dans ce projet

 Nature de leurs collaborations

 D’autres personnes auraient-elles pu participer au projet

12. COMMUNICATION

 Fréquence des contacts avec les bénéficiaires

 Fréquence des contacts avec les partenaires

5
1 : pas du tout satisfait
2 : moyennement satisfait
3 : satisfait
4 : très satisfait
46
 Quels moyens ont été utilisés pour promouvoir les activités du projet

£ Formation /séminaires
£ Reporting
£ Journaux
£ Stand
£ Bannières
£ Logo sur véhicules et locaux du projet
£ Autres à préciser

 Production documentaire

£ Points clé et difficultés rencontrées par les gestionnaires des AUEA


£ Guide de bonnes pratiques pour la gestion des services de l’eau

13. PROGRAMME DES ACTIVITES

 Etait-il réaliste ?

 Etait-il participatif ?

47
 Avez-vous facilement trouvé des alliés ?

14. EQUIPE PROJET

 Les membres avaient-ils des rôles clairs ?

 Avez-vous développé de nouvelles compétences :

£ Résolution des problèmes


£ Communication
£ HSS
£ Techniques d’irrigation localisée
£ Autres

15. PROCESSUS

 Qu’est ce qui aurait pu être fait différemment ?

48
 Quel enseignement tirer de la planification et de la gestion du projet ?

16. CALENDRIER DU PROJET

 Avez-vous pu le réaliser ?

 Etait-il réaliste ?

 Quelles conséquences par rapport aux changements du calendrier

17. CONTRAINTES
Quelles sont les contraintes rencontrées durant l’exécution du projet, y compris les contraintes
logistiques, sécuritaires ou internes à l’organisation

18. AUTRES COMMENTAIRES

49
50

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