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EXPOSE ENSEIGNEMENT SCIENTIFIQUE GROUPE 2

Sujet : Impact des activités humaines sur la biodiversité

INTRODUCTION :
Aujourd’hui on compte près de 2 millions d’espèces connues.
Or dans ce nombre, on en dénombre près de 36% menacées
d’extinction. Par exemple en France nous avons déjà près de 146
espèces menacées voir éteintes. Nous savons aujourd’hui que
c’est l’Homme qui en est le principal responsable. On sait de plus
que la diminution de la biodiversité touche les trois niveaux de
la diversité : diversité des écosystèmes, des espèces et
diversité génétique. L’enjeu sera donc de déterminer quel
impact de la biodiversité se dresse au profit des activités
humaines. Pour cela, nous mettrons en exergue les différents
facteurs impliqués dans l’impact de la biodiversité, puis nous
montrerons les effets dévastateurs sur la chaîne animale, avant
d’ouvrir sur un possible bilan concernant le futur.

Les activités humaines impactent la biodiversité de plusieurs façons :

1. Disparition d’espèces (lyna)


- Les espèces marines et terrestres, les plus touchées
- Les rhinocéros blancs, une espèce récemment éteinte
-

(Destruction de leur habitat, incendies, sécheresses à répétition, braconnage… Les


animaux sauvages sont en recul un peu partout sur la planète, majoritairement du
fait des activités humaines. Pourtant essentielles à l’équilibre de la nature et à la vie
sur Terre, c’est aujourd’hui une espèce sur trois qui est menacée de disparition, sur
environ deux millions d’espèces connues. Un chiffre qui peut etre non représentatif
de la vérité compte tenu de la vaste proportion d’espèces que nous ne connaissons
pas encore.) pas obligé de le dire

Depuis une soixantaine d’années, la liste rouge de l’UICN (Union Internationale pour
la Conservation de la Nature) fait office d’inventaire de référence de l’état de
conservation mondial des espèces animales et végétales. Plusieurs milliers
d’espèces y sont déjà considérées comme menacées, certaines en déclin, d’autres
frôlant dangereusement l’extinction. Parmi elles, plus de 6000 espèces sont
reconnues comme «en danger critique» et 873 sont désormais totalement éteintes.

Voici quelques exemples d’animaux déjà disparus dans certaines parties du monde
ou en voie de disparition sur notre planète.

Le panda roux.

La baleine bleue.

L'ours polaire.

Le tigre.

L'Orang-Outan.

L'hippocampe.

Le poisson Lune.

L'espadon.

Le manchot Adélie

Poisson Lime

Exemples plus précis de leurs conditions :

Le poisson lime : Sa survie repose sur la population de Monacanthidae dont il se


nourrit. Or les deux espèces sont en voie de disparition en raison du changement
climatique. De plus, le poisson lime à taches orange est extrêmement sensible à
l'eau chaude : le poisson a par ailleurs disparu au Japon en 1988 suite à
l'augmentation de la température de l'océan.

Le manchot Adélie : Ces oiseaux vivant en Antarctique se sustentent majoritairement


d’un petit crustacé : le krill. Ce dernier vit en dessous de la calotte glacière, où il
s'abrite et se nourrit d'algues. Comme la banquise antarctique diminue, la population
de krills subit le même sort. Les pingouins sont donc contraints à migrer plus loin
afin de trouver de la nourriture, allouant par conséquent davantage d'énergie à cette
quête plutôt qu'à la reproduction et l’élevage de leurs petits.

Cas particulier, le Rhinocéros blanc :


Le rhinocéros blanc du nord était a ce jour presque disparu car il ne restait que deux
spécimens femelles vivants. Cette disparition est due en grande partie au
braconnage mais aussi en raison de la destruction de son environnement. Ce
rhinocéros est braconné plus que less autres en raison de la forte demande chinoise
pour sa corne qui aurait des vertus médicinales importantes. En Afrique,
l'urbanisation est en constante expansion. La population, de plus en plus nombreuse,
elle s'installe dans des parcelles jusque-là inhabitées par l'Homme. Cependant,
d'autres espèces y vivent dont le rhinocéros blanc. Ce dernier à vu se réduire
considérablement son environnement par la construction d'habitations, de routes et
de cultures. L'animal a été obligé de quitter les lieux, pour des endroits plus calmes.
Aujourd'hui des lois et normes ont été créées et des systèmes de reproductions avec
d’autres espèces proches de celle du rhinocéros blanc ont été mises en place. Cette
manœuvre de protection a permis au rhinocéros blanc de survivre et aujourd’hui le
nombre de spécimen a drastiquement augmenté

Les espèces maritimes en dangers + transition ves le sujet d’Orion :

Selon le rapport de la plateforme intergouvernementale sur la biodiversité et des


services écosystémiques le taux des espèces en voie d’extinction a fait un bon ces
dernières années. C’est près d’un million d’espèces en dangers qu’elles soit
aquatiques ou marines. C'est 33% des espèces de requins ou encore 40 % des
espèces d’amphibiens et même 1/3 des mammifères marins qui sont en dangers a
causes des activités humaines. Ex d’espèces marines en danger : hippocampe,
poisson lune, espadon, raie manta, baleine bleue et bien d’autres

https://www.wwf.fr/especes-prioritaires/rhinoceros

https://www.nationalgeographic.fr/environnement/7-especes-affectees-par-le-
changement-climatique-dont-une-deja-disparue

https://www.lepal.com/decouvrir/encyclopedie/rhinoceros-blanc/pourquoi-le-
rhinoceros-blanc-est-en-voie-de-disparition

https://www.nausicaa.fr/article/les-animaux-marins-en-voie-de-disparition/

https://www.conservation-nature.fr/animaux-habitat/mer-et-ocean/
2. Animaux piégés, blessés, des évènements “ponctuels” (Orion)
- Les effets de la pêche, de la chasse, des clôtures et des aménagements
humains dans la survie des migrateurs
- Oiseaux à proximité des aéroports
- Tortue luth (dans l’océan indien) plus grosse tortue (100KG-2m de long).
Déchets dans l’océan, contribuent à la disparition de cette espèce.

Bien que certaines espèces aient disparu, bon nombre d’entre elles sont
encore présentes sur Terre. Cependant, les activités humaines peuvent fortement
perturber leur vie. Il n’est pas rare de retrouver des animaux piégés, blessés ou tués
par des évènements que l’on pourrait qualifier de ponctuels, mais qui en réalité sont
fréquents de par leur multiplication.

Les infrastructures humaines sont parmi les premières causes de nombreux


décès aviaires, notamment chez les migrateurs. De nombreux individus heurtent nos
infrastructures, et bien que ces accidents soient déplorables chez des espèces
abondantes, nous ne pouvons que nous révolter lorsque ceux-ci surviennent sur des
espèces menacées. Les dangers que nous exerçons sur les espèces aviaires sont
multiples. De nos jours, avec l’avènement de l’aviation, les oiseaux sont de plus en
plus exposés au risque de collision. Ces collisions sont tout d’abord fatale pour les
individus mais aussi pour les aviateurs.

De plus, la chasse n’épargne pas les oiseaux. De nombreuses espèces sont


mises en danger par des pratiques cynégétiques.

La pêche intensive est également un facteur de mise en danger d’espèces


aquatiques. En effet, sa pratique peut modifier les habitats, et modifier les cours
d’eau empruntés par les espèces migratrices, ce qui provoque un déclin notable. La
pêche intensive est une menace pour les espèces car elle amasse tout ce qui tombe
sur son passage, et donc met en danger de nombreuses espèces aquatiques.

Il ne faut pas non plus oublier la menace que représentent les clôtures. En
effet, malgré leur nécessité dans de nombreux cas, une clôture mal entretenue ou
simplement mal réglée peut vite provoquer la mort d’animaux sauvages s’y
empêtrant, mourant à l’agonie de leurs blessures. Entre 3000 et 4500 animaux
sauvages périssent chaque année dans des clôtures et un nombre incalculable s’y
blessent.
Prenons pour finir un exemple concret : la tortue luth, le plus gros reptile de la
planète avec ses jusqu’à 2m de long et pouvant peser de 200 à plus de 900kg, est en
voie de disparition, en ayant perdu près de 70% de sa population en 15 ans. La
maturité de reproduction des tortues luth étant très tardive, associé à la grande
vulnérabilité de ses œufs, en font une espèce particulièrement menacée. Ces reptiles
se prennent souvent accidentellement dans des engins de pêche, encore une fois à
cause de la pêche intensive. Elles se prennent également dans des filets
abandonnés. Ils ingurgitent les déchets plastiques des océans qu’ils ne peuvent
régurgiter, et meurent donc d’occlusions gastriques ou intestinales. Les
microplastiques perturbent le système immunitaire et reproducteur. Le
réchauffement climatique dû aux hommes influence l’éclosion des œufs, car les
femelles naissent d’une température plus élevée dans le sable et donc perturbe la
reproduction. Enfin, l’urbanisation des plages et la perturbation de ses lieux de ponte
mettent la tortue luth face à l’impossibilité de se trouver un espace convenable.

https://www.dfo-mpo.gc.ca/species-especes/publications/mammals-mammiferes/
leatherbackturtle-tortueluth/endangered-disparition-fra.html

https://www.conservation-nature.fr/animaux/reptile/tortue-luth/

https://www.tr-ada.ch/fr/categories/animaux-sauvages/225-les-clotures-sont-un-
reel-danger-pour-les-animaux-sauvages

https://lemondeetnous.cafe-sciences.org/2016/07/oiseaux-migrateurs-et-
changement-climatique-des-faits-des-menaces/

https://www.ecologie.gouv.fr/cours-deau-et-poissons-migrateurs-amphihalins

https://www.ecologie.gouv.fr/sites/default/files/
ONERC_Panneaux_expo_CCC_MAJ-2019_800x1100_DEFweb.pdf

https://sites.google.com/site/lamigrationdesoiseauxtpe/iii-les-impacts-de-l-homme-
sur-les-migrations-aviaires

3.
- Pollution aux microparticules (ex : dégradation du plastique, ou alors avalé)
- Pollution des villes étalement urbain et passage de voies de chemin de fer.
- Acidité de l’océan

Pollution aux microplastiques Valentin

Selon les scientifiques allemands de “An underestimated threat: Land-based


pollution with microplastiques”, des fragments de plastique sont retrouvés
pratiquement partout dans le monde et peuvent être à l'origine de nombreux types
d'effets indésirables. L'étude considère qu'un tiers de tous les déchets plastiques se
retrouvent dans les sols ou l'eau douce. La majeure partie de ce plastique se
désintègre en particules de moins de cinq millimètres, appelées microplastiques, qui
se décomposent ensuite en nanoparticules (taille inférieure à 0,1 micromètre). Le
problème est que ces particules pénètrent dans la chaîne alimentaire dans la nature,
mais peuvent aussi être emportée par les eaux usées et se retrouver dans l’eau
potable que nous consommons. En général, lorsque les particules de plastique se
décomposent, elles relâchent du phtalates et du bisphénol A, connus pour être des
perturbateurs hormonaux pouvant perturber le système hormonal des vertébrés et
des invertébrés. Ces microplastiques sont dus aux activités humaines. En plus de la
pollution au microplastique, l’activité humaine que constitue l’étalement urbain, la
pollution des villes ainsi que le passage de voies de chemins de fer ont de graves
effets sur le biodiverdité

Les villes comptent pour 78 % de la consommation énergétique mondiale et


produisent plus de 60 % des émissions de gaz à effet de serre, alors qu’elles ne
représentent moins de 2 % de la surface de la Terre.

Les transports quelqu’ils soient, contribuent en général au dérèglement de la


biodiversité. Tout comme les usines, les déchets à n’en plus pouvoir les compter,
notamment sur les voies de chemin de fer.

Les effets de l’impact sur la biodiversité se font aussi ressentir dans les quartiers
pauvres et à faibles revenus, notamment parce que beaucoup des résidents y vivent
en marge de la société, dans des logements de fortune implantés dans des zones
plus susceptibles d’être inondées, de subir des glissements de terrain ou des
tremblements de terre, mais aussi en raison de capacités et de ressources
inadaptées.
De plus, l’acidité des océans est élevé à cause de ces activités humaines :

Acidité des océans Ilyas

La capacité de l’Océan à absorber plus de carbone qu’il n’en rejette est essentielle
dans la balance de l’équilibre écologique. Aujourd’hui, l’augmentation des rejets de
CO2 (dioxyde de carbone) par les activités humaines met en péril cet équilibre.
L’Océan absorbe un quart du CO2 produit par l’Homme, entraînant une modification
chimique des masses d’eau. Le CO2 étant un gaz acide, il augmente l’acidité de l’eau
dans laquelle il se dilue. Or L'acidification entraîne une diminution du pH, donc une
augmentation de l’acidité. La réaction chimique de ce processus empêche donc les
plantes et animaux marins de fabriquer correctement leurs coquilles et autres
habitats calcaires comme le corail. Une augmentation de l’acidité fragilise donc
directement ces espèces qui sont à la base des chaines alimentaires marines.
4.
- La destruction de la barrière de corail
- Les planctons et espèces consommatrices de carbone.
- Les incendies ces dernières années (Australie et EU°)
- La canicule
- Les assèchements de lacs, de cours d’eau et la mer morte

Destruction barrière de corail

En plus son importante biodiversité (100 000 espèces animales et végétales, dont
4000 espèces de poissons et 800 espèces de coraux), les récifs coralliens
apportent au total autour de 375$ milliards de biens et services à l’humanité , via
l’industrie de la pêche (9-12% des pêcheries mondiales dépendent des récifs), la
protection des côtes face à l’érosion et aux évènements météorologiques extrêmes,
la culture ainsi que le tourisme et les loisirs et la production de molécules d’intérêt
pharmaceutique. Malgré leur importance écologique et économique, les récifs
coralliens sont aujourd’hui menacés par divers facteurs de stress globaux d’origine
humaine tels que l’augmentation de la température des océans et l’acidification du
milieu marin (résultant du changement climatique) ainsi que par des impacts locaux
dont la pollution (en nutriments, substances chimiques, macro-et micro-déchets),
l’urbanisation, le tourisme de masse, mais également la surpêche et surexploitation
des ressources. Ces facteurs de stress, agissant bien souvent en synergie, peuvent
entrainer un phénomène que l’on nomme « blanchissement » corallien et qui se
traduit par une décoloration de l’animal suite à la perte des pigments des algues ou à
l’expulsion de ces dernières. Selon la fréquence et/ou la durée du stress, on assiste à
la mort du corail.

Les planctons, espèces consommatrice de carbone

Les planctons rassemblent les espèces aquatiques entrainées par le courant,


animales comme des méduses pour le zooplancton, et végétales comme les algues
pour le phytoplancton, ainsi que des bactéries et des virus. Grâce au processus de
photosynthèse, le phytoplancton va permettre aux océans de produire environ la
moitié de l’O2 sur Terre. Il va aussi permettre de stocker au moins ¼ du CO2 émis
par les énergies fossiles brûlées par les humains. Le phytoplancton est consommé
par le zooplancton, lui-même avalé par des prédateurs, des oiseaux aux baleines.
Quand le phytoplancton et ses prédateurs meurent et coulent au fond des mers, ils
emportent avec eux le carbone qu'ils ont stocké. C’est la “pompe à carbone
biologique”.

Les chercheurs avertissent à cause du changement climatique, l’augmentation de la


température des océans, va contribuer à une diminution des nutriments venus du
fond des eaux à la surface, ce qui augmentera l’acidification des eaux.

A rajouter que les incendies, les canicules et les assèchements des lacs, jouent
aussi un très grand rôle, dans l’impact de la biodiversité. C’est le cas par exemple
des incendies de forêts en Gironde, en avril mai et juin 2022, ayant fait des dégâts
considérables, détruisant plusieurs habitations aussi bien d’humains que d’animaux,
et ayant dévastés plusieurs milliers d’hectares. Les assèchements des eaux,
processus volontaire de l’homme mais aussi climatique, contribuent à une nette
décroissance de la biodiversité, laissant paraître les animaux marins, à l’air pure,
mais aussi les végétations nécessitant de l’eau pour leur croissance. De plus les
canicules, participent-elles aussi au dérèglement conséquent de la biodiversité, ces
dernières pouvant être très impressionnantes, comme par exemple aux USA, en
2021, un été dans l’ouest de l’Amérique nord, ayant atteint des températures jusqu’à
49,6°C, laissant entrevoir un appauvrissement total des sols, des plantes et des
animaux, et insectes. Un phénomène qui commence à se faire de plus en plus
conséquent en France, comme par exemple l’été 2022, ce dernier monté jusqu’à
39°C.

Conclusion

Ainsi, les activités humaines impactent directement ou indirectement la biodiversité


par sa pollution ou son exploitation. L’humanité doit pouvoir changer ses habitudes
de consommation pour réduire au maximum la destruction de notre environnement
comme la voie de la décroissance, des réformes écologiques, ou encore d’un
investissement commun pour réparer les dommages fait à la biodiversité comme la
conservation d’espèces menacées.

Les incendies de ces dernières années


Source: https://www.lemonde.fr/blog/oceanclimat/2020/03/09/impacts-des-perturbations-
humaines-sur-la-biodiversite-au-sein-des-recifs-coralliens/#:~:text=Malgr%C3%A9%20leur
%20importance%20%C3%A9cologique%20et,des%20impacts%20locaux%20dont%20lax
https://www.unep.org/fr/actualites-et-recits/recit/planete-plastique-de-minuscules-particules-
de-plastique-polluent-notre

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