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1. Le grand requin
En 15 ans, la population de requin a diminué de 80 %. Selon la World Wildlife Fund (WWF),
plus de 100 millions de requins, provenant de 380 espèces différentes, sont tués chaque année.
Les chasseurs prélèvent les ailerons (un mets prisé), mais aussi la chair, la peau et le cartilage,
utilisé en médecine. La pollution des eaux, qui perturbe les cycles de reproduction, est
également responsable de la diminution de l’espèce. Le requin-baleine est aussi très menacé.
2. Le Napoléon
Restons dans l’eau. Le Napoléon, aussi appelé labre géant ou mara, fréquente les massifs de
coraux du Pacifique et d’Asie. Chassé pour ses mâchoires — il possède une dentition
impressionnante — il est aussi apprécié par les gastronomes. Sa chair est très recherchée et se
vend jusqu’à 150 dollars le kilo. Les pêcheurs ont donc décimé cette espèce. Il ne resterait que
320 000 spécimens dans le monde, soit 3 à 4 individus par kilomètre carré.
3. Le dauphin de l’Irrawaddy
Très populaire auprès des populations asiatiques, cette espèce de dauphin ressemble
génétiquement à l’orque. On le retrouve dans le nord de l’Australie et sur les côtes du Sud-Est
asiatique. Et ils sont très durs à apercevoir, car leur population était estimée à 1000 individus
en 2004. Prises accidentelles (dans les filets de pêche), blessures graves subies lors
d’opération de pêche à la dynamite, captures pour alimenter les zoos en font une espèce en
voie d’extinction. D’autres espèces marines, dont la baleine à bosse (braconnage et activité
humaine), la tortue de mer (érosion des berges), la salamandre géante, également une espèce
amphibie (chasse), le phoque d’Hawaii (cause inconnue) sont aussi en danger.
4. Le tigre du Bengale
Revenons sur terre. Les tigres du Bengale et quatre sous-espèces (dont le tigre de Sibérie)
comptent parmi les espèces les plus menacées. Au total, on en dénombre entre 3000 et 4500
individus. Leur fourrure est très recherchée, de même que certains organes, dont les os, les
dents, les yeux et le sang. Cette quête, tant décorative que médicinale, aurait causé la
disparition du tigre blanc et du tigre de Java, du moins à l’état sauvage.
5. L’éléphant d’Asie
La situation de l’éléphant d’Asie est particulièrement difficile. La disparition de son habitat
naturel — quelque 75 % des forêts naturelles sont disparues en moins de 110 ans — la chasse
et la domestication de l’espèce sont responsables de la baisse de population. En fait, il ne
resterait que 50 000 individus, dont une partie est domestiquée et utilisée comme bêtes de
somme. En outre, l’ivoire de leurs défenses est très recherchée et incite au braconnage.
6. Le gorille
7. Le panda géant
Ils ne sont plus que 1750, principalement au Tibet et en Chine. Très populaires pour leur
allure espiègle, ces gros « nounours » sont victimes de la déforestation et de l’exploitation
massive du bambou, leur principale source d’alimentation. Ils sont aussi recherchés pour leur
fourrure. Or, ses populations diminuent d’année en année. Dans la seule réserve du Wanglang,
décrite comme le paradis du panda, 176 individus ont disparu en 21 ans. Il n’en reste que 20
sur un territoire de 32 000 hectares. Et il est très difficile de le reproduire en captivité.
fait, entre 1,5 et 2 millions d’œufs sont prélevés chaque année. Elles fournissent de petites
tortues qui sont vendues environ 8 $ pièce dans les rues des principales villes d’Asie.
La population de dépasse pas 1000 individus en milieu sauvage. Il vit au Timor oriental, à
Hong Kong et en Indonésie. La déforestation de leur habitat naturel et la domestication — ce
volatil est très recherché — ont pesé très lourds sur l’espèce. Il utilise sa crête pour
communiquer ou attirer l’attention. Il est toutefois considéré comme nuisible par les
populations locales. Il a la fâcheuse tendance à s’attaquer aux récoltes de céréales et de fruits,
aux abris de jardin et aux maisons.
Mais il n’est pas le seul volatile en danger. Dans la liste, on retrouve le percnoptère d’Égypte
(présence humaine), le busard de la Réunion (perte d’habitat), le pic-bois ivoire (perte
d’habitat), le petit dodo (perte d’habitat et braconnage) et l’albatros des Galapagos (tourisme).
Si rien n’est fait, nous devrons, dans quelques années, admirer ces animaux uniquement sur
des photos. Il est temps de faire quelque chose pour les protéger, pendant qu’il en reste.