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biogéographique
L'homme a profondément agi sur l'ensemble de la biosphère, au point de menacer des écosystèmes
entiers et d'en perturber complètement le fonctionnement.
Que l’on pense :
à la déforestation galopante qui afflige tous les continents
aux catastrophes écologiques
il n'est pas difficile de comprendre que l'influence de l'homme peut profondément perturber la
répartition des espèces
L'influence biogéographique de l'homme se traduit schématiquement via quatre modes
d'action:
I.1. Définitions
La domestication c’est l’appropriation et le contrôle d’une population animale par une société
humaine, pour la production d’un service ou d’une matière primaire.
Elle suppose:
un commensalisme
et un apprivoisement
Le commensalisme :
il s’agit de la réunion volontaire d’un animal vivant avec un autre sans se nourrir à ses dépens
(donc sans le faire souffrir ni le gêner).
C’est le cas du chien sauvage ainsi que du cheval
L’apprivoisement :
Apprivoiser un animal c’est le rendre moins craintif ou moins dangereux
L’origine de cette domestication est encore très discutée entre les tenants de la
génétique qui trouvent une origine unique en un loup asiatique et les archéologues et
archéozoologues qui proposent des scénarii plus complexes.
1.2.2. Autres espèces domestiques
Question
Les introductions d’espèces représentent-elles un besoin indispensable à l’être humain,
ou alors une catastrophe écologique ?
2.1. Les introductions sensu stricto (ss)
2.1.1. Naissance et motivations des introductions
Exemple : Introduction de l’escargot géant Achatina fulica hors de sa zone de
distribution naturelle
Motivations
1° Espèce facile à élevée
2° Très prolifique
Valence écologique très grande (c'est-à-dire pouvant coloniser de nombreux habitats, car supportant
d'importantes variations de facteurs écologiques tels que la lumière, l'acidité, la pression,
la température...
2.1. Les introductions sensu stricto (ss)
2.1.1. Naissance et motivations des introductions
Très tôt, l’homme a commencé à trouver d’autres avantages que l’agriculture et le commerce aux
introductions d’espèces.
Les loisirs sont aujourd’hui une des grandes causes d’introduction d’espèces dans le monde.
L’exemple le plus flagrant est celui des NAC (Nouveaux Animaux de Compagnie) :
Rongeurs (lapins, chinchilla),
reptiles (iguanes, serpents, tortue),
singes,
oiseaux exotique
mollusques…
on estime aujourd’hui que 5% des français possèderaient un NAC.
Régulièrement, des individus s’échappent ou sont volontairement relâchés et colonisent une région. Si
certains deviennent invasifs, d’autres repassent à l’état sauvage et ne causent aucun dégât : c’est le
marronnage.
Pour conclure
Les introductions d’espèces ne sont quelque chose que l’on peut qualifier de totalement
positif ou négatif pour la nature et l’homme.
Bien étudiée et utilisée, une introduction d’espèces peut être très bénéfique, permettre de
développer l’économie et l’agriculture, et de diversifier la biodiversité.
Mais au contraire, mal utilisée et sans avoir pris aucune précautions,
2.2. L’exemple des introductions en Nouvelle-Zélande
Toutefois, le castor possède aussi trois comportements qui le condamnent sans rémission aux yeux des
hommes.
1° En guise de gîte, il creuse des terriers dans les rives et, d’après certains contemporains, perce les digues.
2° Ensuite, le castor se nourrit d’écorce et surtout ne sait pas faire la différence entre un saule et un peuplier de
culture ou un pommier, provoquant l’ire des agriculteurs riverains.
3° Il barre également des cours d’eau, inondant parfois des cultures en amont
Ces deux derniers « défauts » du castor font qu’il est un des rares animaux, avec l’homme, à s’avérer capable
de modifier son environnement pour l’adapter à ses besoins, initiant ainsi de longs débats savants sur la part
de l’intelligence et celle de l’instinct dans ses réalisations
Pourchassé dans toute l’Europe, le castor s’est rarefié
• La rareté du castor et les menaces qui pèsent sur les dernières
populations conduisent certains naturalistes locaux à se
mobiliser à la toute fin du XIXe siècle.